Recherche:Mise au point d'un drone subaquatique/Présentation de la recherche

Bonjour et bienvenue dans cet « espace de recherche » consacré à la mise au point d'un « Robot (ou drone) subaquatique » dit Ch'tiPlouf.

Ce laboratoire est hébergé par les facultés « Environnement » et « Sciences de l'ingénieur » de Wikiversité.
Il est collaboratif, pluridisciplinaire et ouvert ; Chacun peut participer.
Vos idées, aides et contributions, même modestes sont chaleureusement bienvenues.
(si vous n'êtes pas encore habitués aux wikis, utilisez la page principale de discussion sans hésiter). Vous pouvez aussi découvrir le résumé du projet dans Voir le résumé du projet en vidéo une vidéo (de 8 minutes, en français)].

Origine et motivations du projet modifier

Nenubot, mascotte du projet
Nenubot, mascotte du projet
L'OpenRov, le premier ROV conçu dans un esprit open est l’une de nos sources d'inspiration. Il s'agit d'améliorer ce concept pour éventuellement en faire un drone, améliorer ses capacités d'acquisition d'images et de données et le rendre plus opérationnel dans les environnements difficiles (dont en présence d'algues filamenteuses)
L'un des défis à relever : peut-on se passer de cordon ombilical ?
Circuits électroniques et caméra de l'OpenRov, en cours de montage à l'ISEN à Lille (cet assemblage vient ensuite se placer dans un tube de plexiglas à l'intérieur duquel il sera mobile (autour d'un axe) permettant à l'opérateur distant d'orienter la caméra vers le haut ou le bas). Peut-on (et comment) améliorer ce dispositif ? (par exemple pour faire de la photo macro en haute définition)...

La biodiversité et les services écosystémiques sont devenus un enjeu majeur et critique pour l'humanité, donc pour nos capacités de résilience et d'adaptation face au dérèglement climatique. Elle est pourtant encore incomplètement connue. Les naturalistes (et les encyclopédistes) ont commencé par admirer, décrire, dessiner et classer les espèces, puis la science s'est intéressée aux habitats, aux écosystèmes et aux services écosystémiques qu’ils fournissent. A leur mesure Wikipédia, wikispecies et Commons contribuent à cet effort.

Dans cet immense travail, Ce monde du silence reste un parent pauvre de la science, car bien moins accessible que les milieux émergés. La biodiversité subaquatique est pourtant constituée de millions d'espèces, dont certaines forment le principal puits de carbone planétaire. Elle produisent la totalité de nos ressources halieutiques et 80 % de l'oxygène que nous respirons. Il est urgent de mieux la comprendre.

Question scientifique et technique sous-jacente :
Comment mieux inventorier et étudier les micropaysages et la biodiversité subaquatiques ?
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Face aux urgences environnementales, des groupes de plongeurs bénévoles et de naturalistes s’organisent via les Sciences participatives pour aider les scientifiques, les gestionnaires de ressources et d'aires protégées qui ont besoin de données consolidées.

C'est le cas dans le Bassin de l'Escaut où les eaux étaient ou sont encore localement si polluées, potentiellement polluées et/ou si fréquentées par les péniches ou navires que ce travail est parfois dangereux ou interdit pour les plongeurs. Parfois l'eau est glacée et/ou sans visibilité, abrite des sangsues ou des parasites indésirables ou les anfractuosités à explorer nous sont inaccessibles. Idéalement, il faut observer sans perturber le milieu, et certaines espèces sont si fragiles que les déplacer ou les élever en aquarium les tuerait ou perturberait leur comportement ou leur cycle de vie. En outre, certaines sont si belles, ou si raréfiées que nous ne voudrions plus avoir à les tuer ou les manipuler pour les échantillonner et les étudier.

Un drone subaquatique au service de l'observation dynamique et in situ : l'une des réponses nécessaires modifier

C'est une réponse partielle et insuffisante, mais nécessaire et très complémentaire à d'autres dispositifs.

L'une de nos sources d'inspiration est l’Open Rov : un robot de type ROV, Open source, léger et peu couteux. Collaborativement mis au point en Amérique du Nord, il se montre très utile pour une exploration préalable dans les lacs et eaux lentes et claires, mais ses capacités sont encore trop limitées en conditions plus difficiles de courant, de turbulences, de turbidité ou en présence de végétation dense (longues algues filamenteuses notamment).
Disposer de « drones subaquatiques » peu coûteux et mieux adaptés à ce type de missions permettrait de grandement faciliter ce travail et de ramener une moisson de photos, films et données que les étudiants, chercheurs et autres amateurs de curiosités et beautés subaquatiques pourront collaborativement exploiter.

Notre projet s'appuie sur un cahier des charges élaboré avec des écologues, naturalistes et plongeurs rompus à ce type de mission, il se met au service de l'amélioration de la connaissance du monde subaquatique et de la biodiversité en général. Mais quelques défis techniques sont encore à relever. Merci de nous y aider.

Pour une présentation plus détaillée de ces objectifs : voir la page Présentation et origine du projet