Recherche:Sur l’extension des genres grammaticaux en français/⟨issu du latin ăvus⟩
Dans le corpus considéré concerne aïeule et aïeul, atave et ave[1].
Réflexions paradigmatiques
modifierAtave vient du latin atavia
/atavus
formé de at au sens étymologique de outre, au-delà et, comme aïeule et aëul, de avia
et avus
: ancêtre. Les autres formes de ces termes latins comprennent ave, avī, aviă, aviā, aviae, aviăm, aviārŭm, aviās, aviīs, avīs, avō, avōrum, avōs, avum, avus.
Ici c'est cependant d'abord un alignement avec les ostentatoires des autres termes en -eule (/œl/) qui priment dans la sélection des alternances, et qui mène spontanément à aïoule (/ajul/) pour l'isonèphe. Cette forme à de plus l'avantage de n'opérer qu'une seul substitution de lettre par rapport à aïeule tout en créant une alternance vocalique homogène avec les autres formes du paradigme ainsi formé. Aussi si aïìle est en soit plutôt probant, une séquences de deux i avec des diacritiques peut s'avérer plus complexe à la lecture, d'où la proposition d'allographie en ayìle.
Dans le cas du paradigme ouvert par atave et ave, il reprend dans les grandes lignes celui déjà employé pour -ive, -if, -oive, ce qui au passage reprend un isonèphe en -oi-. Pour le générique l'adjonction d'un -l- épenthétique évite une homophonie avec hâtive.
Références
modifier- ↑ « ATAVES : Définition de ATAVES », sur www.cnrtl.fr (consulté le 13 juin 2024)