Recherche:Sur l’extension des genres grammaticaux en français/-èvre

Dans le corpus considéré l'épicénie concerne les termes Chèvre, Lièvre, orfèvre — bien que pour ce dernier la forme épicène soit concomittante à l'alternance orfèvresse pour le genre ambigu. Les deux autres sont employés pour désigner des personnes via le nom d'un signe astrologique.

Si fèvre en tant que nom de métier de la personne chargée d’entretenir la chaudière dans les salines est résolument endossable indépendamment du sexe, il ne semble avoir été employé qu'à l'équivoque.

Par métonymie une balèvre peut désigner la personne à qui appartient les lèvres qui font la moue qui caractérise cette allure, tout comme la lèvre elle-même d'ailleurs. Un bec-de-lièvre peut désigner la personne qui affiche ce que la nausologie caractérise comme difformité congénitale. Une chèvre peut désigner dans le renseignement quelque membre du personnel ayant pour mission d'infiltrer un autre service en tant qu’agent double, et hors ce contexte pour péjorativement qualifier une personne d'incapable.

Le biotique haplogeste comprend :

  • un arbre-à-la-fièvre, plante ;
  • une barbe-de-chèvre, diverses plantes ;
  • un bièvre, mammifère ;
  • un buplèvre, plante ;
  • un chasse-fièvre, plante ;
  • une chèvre, mammifère ;
  • un genièvre, plante ;
  • un lièvre, mammifère ;
  • un mouchèvre, mammifère ;
  • une oreille-de-lièvre, champignon ;
  • un pied-de-chèvre, plante ;
  • une quièvre, mammifèle ;
  • une tête-chèvre, oiseau ;
  • un tette-chèvre, oiseau ;