Recherche:Sur l’extension des genres grammaticaux en français/-étride, -ète
Dans le corpus considéré concerne :
- aulétride et aulète personne qui joue du aulos, sorte de flute,
- poétride en alterance de poète alternative à poëte, poëtrice, poëtesse, et poétesse seule cette dernière n’étant pas considérée archaïque
- thérapeutride et thérapeute lorsqu’il s’agit désigner les membres de la secte antique.
Tous trois proviennent du grec ancien. Par exemple la première paire peut être rapprochée de aulētrís/αὐλητρίς
et aulêtês/αὐλητής
. Ce dernier connaît également les flexions aulētḗn/αὐλητήν
, aulētaîn/αὐληταῖν
, aulētôn/αὐλητῶν
[1], et des flexions similaires se retrouvent pour poiētḗs/ποιητής
et therapeutḗs/θερᾰπευτής
[2][3]. D’où un choix pour le panébuleux entre -ène, -aine et -one. Ici la proposition retiens -ène, qui conserve un e diacritisé déjà présent dans les autres alterances alusives.
- ↑ (en) « αὐλητής », dans Wiktionary, (lire en ligne)
- ↑ (en) « ποιητής », dans Wiktionary, (lire en ligne)
- ↑ (en) « θεραπευτής », dans Wiktionary, (lire en ligne)