Recherche:Sur l’extension des genres grammaticaux en français/-aphe
Concerne notamment les termes suffixés en :
- -graphe qui dérive de
graphein/γράφειν
:écrire, égalementégraphone/ἔγραφον
à l’imparfait[1][2] ; - -taphe qui vient grec ancien
táphos/τάφος
: enterrement, égalementtoû táphou/τοῦ τᾰ́φου
ettoîn táphoin/τοῖν τᾰ́φοιν
au génitif[3][4] ; - -scaphe, de
skaphê/σκάφη
: barque, qui compteskaphôn/σκᾰφῶν
parmi ses flexions génitives[5][6].
Vraisemblablement tous les termes en -aphe proviennent également du grec ancien, la séquence -ph- translittérant la lettre phi (φ). C’est par exemple encore le cas de élaphe qui dérive de élaphos/ἔλαφος
: biche ou cerf, fléchie également à l'accusatif sous élaphon/ἔλᾰφον
[7][8].
Se constate donc parmi ces racines la présence de formes finales en -oïn(e), et -on(e), d’où le fait de dériver les suffixes ostentatoires en les calant sur ceux déjà proposés pour -onne, -on, -oine et -ine, -in, -ène.
Références
modifier- ↑ « -graphe », dans Wiktionnaire, (lire en ligne)
- ↑ « γράφω », dans Wiktionnaire, (lire en ligne)
- ↑ « -taphe », dans Wiktionnaire, (lire en ligne)
- ↑ (en) « τάφος », dans Wiktionary, (lire en ligne)
- ↑ « σκάφη », dans Wiktionnaire, (lire en ligne)
- ↑ (en) « σκάφη », dans Wiktionary, (lire en ligne)
- ↑ « ἔλαφος », dans Wiktionnaire, (lire en ligne)
- ↑ « élaphe », dans Wiktionnaire, (lire en ligne)