Recherche:Sur l’extension des genres grammaticaux en français/-arme
Dans le corpus considéré, ne concerne que gendarme et ses dérivés comme cybergendarme et supergendarme.
Réflexion paradigmatique
modifierLe terme gendarme lui-même est formé par univerbation de gens d’armes, et c’est donc le morphe -gen- qui y convoie la valeur de désignatif personnel. Le terme gens est pour sa part d’une exceptionnelle complexité sur son rapport au geste grammatical, mais pour le besoin de la présente analyse il suffit de rappeler qu’il peut servir à désigner des groupes de personnes quel que soit leur sexe.
Sur un plan étymologique donc, il serait justifiable de se tourner vers des univerbations alternatives par exemple de femme d’arme et homme d’arme en femdarme et homdarme comme alternances allusives.
L’étymologie de gens renvoie au terme latin gent lui-même même dérivé du verbe gigno, issu de la racine indo-européenne gen- qui a également donné génos/γένος
: race, gonê/γονή
: semence, gunế/γυνή
: femme. Par ailleurs, bien que possiblement non lié étymologiquement, il faut noter l’existence du terme gonz, apocope de gonzesse ou gonze en fonction du contexte. Cela suffit donc à suggérer des alternances ostentatoires en gǫņ-, gûņ- et par suite gāņ-, gìņ-, giẽn-.
La forme gendarmette est également attestée à l'ambigu, dans ce cas il est plus pertinent de l'alterner avec gendarmot qui rendra mieux la connotation familière voir péjorative qui est absente dans gendarme.