Recherche:Sur l’extension des genres grammaticaux en français/-dame-, -dom- ou -homme- ou -sieur-

Le dame peut alterner avec dom notamment dans des contextes qui relèvent de la chevalerie, de la noblesse où quelque milieu qui aime à distribuer des titres d’honneur.

Pour autant, à madame c'est bien monsieur qui est usuellement renvoyé. Parmi les alternatives en usage qui peuvent servir d'isonèphe se trouve monestre. Par ailleurs, à l'instar du terme déjà bien ancré dans les usages de mister, la francophonie emprunte parfois au monde anglophone, Mixter, Mix, ou Mux où il abbrégés en Mx[1][2], qu'il faudrait probablement adapté en Mx pour le rendre homogène à Madame et Monsieur qui sont abbrégés Mme et M. respectivement.

D'autre part, si l'usage parle de dame de compagnie, il lui donne pour pendant un homme de compagnie[3][4][5]. Celà dit, contemporainement ces termes sont concomittant à des notions qui la recouvrent partiellement ou totalement, dont agent à domicile, agent polyvalent, aide à domicile, aide ménagère à domicile, assistant de vie et assistante de vie, employé à domicile et employée à domicile, employé de maison et employée de maison, employée familial et employé familial. De surcroît historiquement les termes de dame de compagnie ou demoiselle de compagnie désignent l'assistante personnelle d'une reine, d'une princesse ou d'une autre dame de la noblesse qui n'ont pas d'équivalence androtypée claire et nette : il y a certes des courtisans parmi les gentilhommes mais ils répondent plutôt aux notions de courtisane et de gente dame. Les cours sont prolixes en titres qui sont, de fait, monogenrés comme dame d'atours, dame d'honneur, dame de la Chambre, dame du palais, gentilhomme de la chambre, surintendante de la maison ou encore maîtresse de la garde-robe[6]. Pour l'alterenace isonèphe de dame de compagnie, selon le type de compagnonage visé le terme pourrait être adapté à volonté ; aussi sans s'épandre une liste exhaustive qui serait pleinement exubérante, il pourra être mentionné affable, agréable, aimable, amène, charitable, fidèle, galänte, gent, honnête, juste, lige, sage, serviable, sympathique, tendre. L'usage pour sa part retient le terme bien plus générique de personne de compagnie[7][8][9][10][11].

Références modifier

  1. « Comment s'appelle une relation avec un non-binaire ? », sur www.synonyme-du-mot.com (consulté le 30 janvier 2024)
  2. « Mx (titre) », dans Wikipédia, (lire en ligne)
  3. Dominique Lagorgette, « Quelques pistes pour une étude diachronique des titres en français : monsieur, monseigneur, milord », Langue française, vol. 149, no  1, 2006, p. 92–112 [texte intégral lien DOI (pages consultées le 2024-01-30)]
  4. Loïc Trabut, « La définition des tâches de l’aide à domicile a-t-elle pour corollaire l’absence des hommes ? », Travail et Emploi, no  140, 2014-10-01, p. 21–33 (ISSN 0224-4365) [texte intégral lien DOI (pages consultées le 2024-01-30)]
  5. Agréâge, « Dame de compagnie, ça existe encore ? », sur Agréâge, (consulté le 30 janvier 2024)
  6. « Catégorie:Cour royale sous l'Ancien Régime », dans Wikipédia, (lire en ligne)
  7. Donner une voix aux proches de personnes âgées vivant en hébergement durant la pandémie de la COVID-19 : Une ethnographie critique sur leur expérience et leurs recommandations
  8. Sommaire général Convention collective de la branche du secteur des particuliers employeurs et de l’emploi à domicile
  9. « Texte de base : Convention collective nationale des particuliers employeurs et de l'emploi à domicile du 15 mars 2021 - Étendue par arrêté du 6 octobre 2021 JORF 16 octobre 2021 - Légifrance », sur www.legifrance.gouv.fr (consulté le 30 janvier 2024)
  10. Nicole Roux, « Co-habitation et vieillesse, une alternative de solidarité sociale ? », dans Vieillir en société : Une pluralité de regards sociologiques, Presses universitaires de Rennes, coll. « Le sens social », (ISBN 978-2-7535-8574-4, lire en ligne), p. 131–142
  11. Travail décent pour les travailleurs domestiques