Recherche:Sur l’extension des genres grammaticaux en français/-eau

Dans le corpus considéré les termes épicènes en -eau concerne fesse-tonneau, Gémeau, Taureau, traine-ruisseau et son allographie traîne-ruisseau, Verseau. Fortuitement l'initiale majuscule n'apparaît ici que sur des termes astrologiques.

Un cadeau peut par métaphore sarcastique désigner une personne avec qui la coexistence est considérée comme un fardeau.

Une cateau, et ses allographies catau et cato qui sont paronymes de catho, apocope catholique, mais qui est pour sa part apparenté à catin et désigne une femme aux mœurs méprisées ou une prostituée.

Le cerveau peut désigner la personne ayant un rôle directif dans un groupe d'individus, en ce sens il est souvent complémenté dans groupe nominal comme cerveau de l'opération.

Un chapeau peut métonymiquement désigner la personne qui le porte, tout comme un manteau.

Une peau peut désigner la personne dont elle est partie.

Un pommeau, apprentie.

Un poteau, ami.

Un pointeau, contremaître.

Un tombeau, personne à qui l’on peut confier un secret en toute sûreté, sans crainte qu’elle le trahisse.

Un tonneau, ivrogne, personne habituée à boire d’une manière excessive.

Des tourtereaux, toujours au pluriel équivoque en ce sens, peut désigner les personnes amoureuses qui sont en couple.

Le biotique haplogeste comprend :

  • un appeau, oiseau
  • un barbeau, plante ou insecte ou poisson
  • un carpeau, poisson
  • un goureau, fruit et par métonymie arbre qui le porte
  • un hardeau, plante ;
  • un lézardeau, reptile ;
  • un manteau, mollusque ;
  • un maquereau, poisson ;
  • un marseau, arbre ;
  • un pageau, poisson ;
  • un passereau, oiseau ;
  • un rameau, plante ;
  • un rondeau, poisson ;
  • un serpenteau, reptile ;
  • un sureau, plante ;
  • un vanneau, oiseau ou mollusque ;
  • un vermiceau, ver ;