Recherche:Sur l’extension des genres grammaticaux en français/-em (/ɛm/)
Dans le corpus considéré l'épicénie concerne notamment Aghem, Brem, Dem, golem[1], Halkomelem, Kassem, Kendem, profem, soc-dem, Yabem, et Yem-Yem.
À noter que fem, une lesbienne adoptant les codes vestimentaires féminins, n'a d'usage qu'au genre ambigu.
Sans équivalence de genre équivoque direct se trouve hanem, qui désigne initialement l'épouse d'un dignitaire égyptien, puis qui par extension il s'emploie comme synonyme de dame, madame ou femme. Pourraient donc lui répondre les vironymes comme bey, basha ou pacha.
Du côté amérindien, sachem est centré sur une figure titulaire dont l'archétype est mâle, ce qui n'empêche pas des termes comme squa-sachem[2] ou squaw-sachem[3] de venir témoigner d'alternances possibles.
Aussi un totem bien que pouvant désigner quelque figure tutélaire parmi les aïeux, fusse fictive, il n'en demeure pas moins employé uniquement au genre équivoque[4].
Du côté du biotique haplogeste se trouve le huchem, le neem, le re’em ou réem, le retem ou rtem, le sakem, et le tesem.
- ↑ « Histoire de champion : Ivern Roncepied, Aîné de la forêt », sur euw.leagueoflegends.com (consulté le 18 février 2023)
- ↑ « Indian Converts Collection | Study Guide | Social Hierarchies », sur www.reed.edu (consulté le 20 novembre 2023)
- ↑ (en) « Squaw Sachem of Mistick », dans Wikipedia, (lire en ligne)
- ↑ Pierre Métais, « Essai sur la signification du terme « totem » », Revue de l'histoire des religions, vol. 140, no 1, 1951, p. 83–119 [texte intégral lien DOI (pages consultées le 2023-11-20)]