Recherche:Sur l’extension des genres grammaticaux en français/-ière, -ier
Réflexions paradigmatiques
modifierL'isonèphe en -iurge peut par exemple être prototypé à partir de démiurge, où -(i)urge dérive de érgon/ἔργον
: action, œuvre, occupation, travail et par extension la personne qui réalise une tel démarche. Cela convient donc tout à fait pour les cas où la base suffixée désigne une topique dont la concrétisation est réalisée par la personne référée par le terme résultant. Cela peut donc potentiellement bien convenir pour aventur- dans la mesure où c'est là personne qui vie une aventure qui en est instigatrice et principale force motrice ou au moins représente la structure centrale d'un développement narratif. Par proximité morphologique se dérive l’ostentatoire générique rendu en -iārque ce qui le rapproche au passage de -arque, au sens de chefferie, commandement. Ce dernier choix permet aussi et surtout de faire un lien avec les formes allophène et arrhénophène en -ẽrque et -ìerque, qui elles évitent toutes sortes de collision avec des alternances envisageables de façon plus spontanées comme -iẽre, -ìere, -ìerge et -iẽrge. Pour l'inanimé et le thélyphène en revanche le maintien d'une forme en -i*rge
ou -i*rque
ne semblait pas indispensable tout en entraînant l'introduction d'autres difficultés qui paraissaient plus préjudiciables qu'une alternance un brin plus hétérogène.
Lorsque la base suffixée implique plutôt une condition, un état ou une situation où la personne référée se trouve assujettie indépendamment de quelque action qui puisse lui être imputée, c'est plutôt le suffixe isonèphe -iêtre qui est suggéré comme alternance.