Recherche:Sur l’extension des genres grammaticaux en français/-iatre

Dans le corpus considéré concerne ethnopsychiatre, gériatre, hippiatre, neuropédiatre, neuropsychiatre, oncopédiatre, pédiatre, pédopsychiatre, phoniatre, podiatre, psychiatre.

Ce suffixe épicène est utilisé pour former un nom de soignant, de médecin et dérive grec ancien iatrós/ἰατρός : médecin. Ce dernier connâit entre autres flexions iatro/ἰατρώ. Il serait donc assez pertinent d’orienter la proposition inanimée vers -iatrǫ et caller les autres alternances ostentatoires sur cette première, par exemple avec -iastriẽ. Toutefois, nobnobstant ces données et priviligiant ici l’alternance vocalique conservant le monosyllabisme la proposition s'oriente plutôt vers -iẽtre, -yìtre, -iāstre, -iǫtre, -iûtre.

Les deux légères alterations que constitue l'épenthèse d'un -s- au générique et la commutation[1] de -i- en -y- pour l'arrénophène, permettent pour la première d'éviter une collision homophonique avec le suffixe -iatre lui-même et pour la seconde de rendre compte d'une prononciation en /jitʁ/ plutôt que /iitʁ/ que suggérait autrement -iìtre.

  1. « Le métaplasme », sur EspaceFrancais.com, (consulté le 21 février 2024)