Recherche:Sur l’extension des genres grammaticaux en français/-ille, -ils
Dans le corpus considéré concerne fille et fils, fifille et fifils.
ℹ️ Bien que de morphologies correspondantes, les noms communs mille et mils, pille et pils ne sont pas dans une relation sémantique rendue par cette alternance.
Réflexions paradigmatiques
modifierAu sens filiale, une fille alterne avec un fils, du latin filia et fīlĭus, tous deux donnés comme dérivés de l'ombrien felius, adjectivation de *fela
: sein, et par suite relié au latin fellare
: téter qui ramène donc métaphoriquement à la notion de nourrisson[1][2]. Pour l'isonèphe il vient assez spontanément filliesque, déjà en usage comme adjectif[3], et une première série d'ostentatoires seyant aux usages formels qui se cale sur une matrice en fill*sque
; avec quelques ajustements notamment un allophène en filliadēsque ou le -ad- épenthétique évite l'homophonie avec l'isonèphe, et un arrénophène en filluìsque qui fournie une forme suffisamment apophonique de fisc pour éviter toute confusion fortuite. Une seconde série d'ostentatoires alternatifs fournie des termes monosyllabiques à visé plus intime, en considérant la séquence -ill- comme codant uniquement /j/ à l'instar de ce son emploi dans arillode (/a.ʁjɔd/), billonnement (/bjon.mɑ̃/), pendrillon (/pɑ̃.dʁjɔ̃/), ou porillon (/pɔ.ʁjɔ̃/), plutôt que de coder /i.j/ ou /il.j/ ou /il.l/. Pour les dérivés hypocoristiques, seul cette dernière série est retenue comme base, et l'isonèphe bascule vers un suffixe en -ouche, plus adéquate pour rendre compte de la sémantique visée.
Références
modifier- ↑ Émile (1801-1881) Auteur du texte Littré, Dictionnaire de la langue française.... Tome 2 / par É. Littré,..., 1873-1874 [lire en ligne]
- ↑ « fille », dans Wiktionnaire, le dictionnaire libre, (lire en ligne)
- ↑ blissserendipity, « sandcastle », sur Bliss&Serendipity *... (consulté le 28 décembre 2024)