Recherche:Sur l’extension des genres grammaticaux en français/-ine, -ain

Dans le corpus considéré concerne copine et copain, génovéfine et génovéfain, pouline et poulain, sacristine et sacristain, Touvine[N 1] et Touvain.

Réflexion paradigmatique
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L'usage a déjà fait vivre copaine, qui peut partiellement s'appuyer sur l'étymologie compain et compaing, lui-même du latin companio, companionem[1]. Cela dit, l'existence d'une homophonie à co-peine, peut rendre souhaitable un isonèphe alternatif comme copaigne, copaire, copiaigne. C'est ce dernier qui paraît subjectivement le plus enclin à effectivement évoquer la même association conceptuo-lexical qui se retrouve également dans copinade, copinage et copinerie. Et par généralisation c'est donc un suffixe en -iaigne qui est retenu comme isonèphe pour tous les termes concernés.

Pour les ostentatoires c'est une matrice en -*ne qui est retenue. Pour éviter toute homophonie aux ambigus déjà en -ine, l'arrhénophène retient pour sa part une forme en -uìne.

  1. Forme habituellement considérée épicène et synonyme de Touvain qui pour sa part alterne déjà avec Touvaine.
Références
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  1. « copain - Étymologie du mot - Dictionnaire Orthodidacte », sur dictionnaire.orthodidacte.com (consulté le 9 décembre 2024)