Recherche:Sur l’extension des genres grammaticaux en français/-oc

La terminaison est épicène dans broc, quand le terme désigne quelque brocanteur ou brocanteuse, tout comme coloc pour collocataire, démoc pour démocrate, démocsoc pour démocrate-socialiste, doc pour docteur, docteure, docteuse, doctoresse ou doctrice, postdoc pour postdoctorant ou postdoctorante, proc pour procuratrice, procureur, procureure ou procureuse, radsoc pour r Comme il s’agit d’abréviations appocopantes, il n’y a donc pas de motivation à les décliner à l’ostentatoire, les mots dans toute leur extension peuvent eux employer les alternances proposées par ailleurs.

La terminaison est épicène tout en restant ouverte à variation ostentatoire dans quelques autres termes. C’est le cas de chinetoc, variante de Chinetoque, cinoc, paronyme hétérosémique[1] de cinoque qui a lui-même pour graphies alternatives sinoc et sinoque.

Le terme froc peut désigner la profession monacale et par extension la personne qui la pratique. Comme il s’agit d’une métaphore, il n’y a a priori pas nécessité d’y appliquer une quelconque alternance.

Dans le répertoire biotique :

  • en haplogeste se trouve :
    • le duoc, nom d’un arbre de la Cochinchine,
    • le magnoc ou manioc, arbrisseau d’Amérique du Sud,
    • le malainoc, oiseau de mer
    • le nostoc, cyanobactérie
    • le pique-broc, un des noms vulgaires de l’eumolpe de la vigne, dit aussi coupe-bourgeon
    • le royoc, plante
  • tandis qu’en épicène se trouve les durocs, nom d’un porcs
  1. Gaétane Dostie, « Ben en tant que collocatif discursif: », Travaux de linguistique, vol. n°65, no  2, 2013-03-26, p. 105–122 (ISSN 0082-6049) [texte intégral lien DOI (pages consultées le 2023-05-01)]