Recherche:Sur l’extension des genres grammaticaux en français/-ute, -ut, -utisque/-üs
Dans le corpus considéré concerne Bahute et Bahut, gentilés relatifs à la commune de Bergères ainsi que substitute et substitut auquels s'ajoute zébute et zébu.
Le premier couple manifeste un cas d'ininférable supplétion entre nom de commune et gentilé. Cela s'éloigne certes des cas dérivatifs les plus courant comme Abidjanaise, Bruxelloise, Parisienne. Il n'en est pas pour autant une exception unique, comme l'atteste les Annericiennes d'Ennery, les Bégueline de Lantenay ou les Yaudes d'Amanzé. Pour l'isonèphe et l'ostentatoire, la proposition sera ici callée sur celle déjà faite pour -oise, -ois, -isque, suffixe courrant pour les gentilés. Soit Bahutisque, Bahutiẽse, Bahutìse, Bahutāse, Bahutǫse, Bahutûse
Le second provient du latin substitutus participe passé de substituere : substituer. Il est par ailleurs parfois employé de façon épicène avec sa forme équivoque[1][2][3]. Pour l'isonèphe et l'ostentatoire, la proposition sera ici callée sur celle déjà faite pour -use, -us (/y/), -üs (/ys/). Soit substitüs, substitẽş, substitìş, substitāş, substitǫş, substitúş.
Quant au dernier, il faut remarquer tout d'abord la présence concomitante de zébue comme forme ambigüe en usage en plus de zébute. L'étymologie du terme étant des plus incertaine, une dérivation s'appuyant sur les alternances consonantiques courantes suffira à justifier un isonèphe en zébude (/ze.byd/). Puis par adaptation mimétique des propositions ostentatoires déjà faites pour -ide, -e, -idus, soit zébiẽde, zébìņde (/ze.bind/), zébāde, zébǫde, zébúde (/ze.bud/). Seul le dernier terme subit donc une légère altération pour le distinguer de l'isonèphe précité.
- ↑ « Toulouse : ils cambriolent une substitut du procureur de la République », sur ladepeche.fr (consulté le 24 janvier 2024)
- ↑ avec NG, « Une magistrate victime d’une tentative de viol près du tribunal de Créteil, le suspect incarcéré », sur Ouest-France.fr, (consulté le 24 janvier 2024)
- ↑ Antoine Leblanc et Martine de Maximy, « Le médecin et le juge: Dialogue », Enfances & Psy, vol. n o 23, no 3, 2003-11-01, p. 60–66 (ISSN 1286-5559) [texte intégral lien DOI (pages consultées le 2024-01-24)]