Recherche:Sur l’extension des genres grammaticaux en français/genres

Sigil néopaïen, utilisé pour la magie des sigils, représentant la diversité des sexes et l'inclusion.
Le genre inspire les mélanges les plus hétéroclites : ici un drapeau à la croisée d’un ésotérique paganisme wicca, d’une sigillographie grammaticale et d’une célébration de la diversité des orientations sexuelles.

Une des difficulté des discours sur le genre provient de sa polysémie, qui recoupe celle de notion de sexe, elle même faisant preuve de plurivocité entre génotype et phénotype biologique, mode de reproduction, organes de reproduction, et toute activité relative à l'érotisme ou la lubricité[1][2]. À cela s'ajoute l’extrême polyvalence du terme sous son sens agrégatif, en tant que synonyme de termes comme classe, espèce, groupe, style, ou type : genre artistique, genre cinématographique, genre épistémique, genre journalistique, genre littéraire, genre musical, genre narratif, genre théâtral et moult autres emplois similaires.

Aussi dans cette recherche sauf mention explicite, c'est bien de genre strictement grammatical dont il est discuté, en y minimisant les interférences connotatives aux notions de sexe ou d’agrégation génériques dans la mesure du possible.

En 1989 Michel Arrivé dans De quelques oscillations des théories du genre dans l'histoire récente de la linguistique expose une catégorisation bipartite des conceptions du genre : d’une part celles qui la décrivent comme une catégorie arbitraire, aléatoire, formelle ou vide, et d’autre part celles qui y voient une catégorie porteuse d’un contenu, sens, signifié ou substance. La littérature oscille donc entre l’élaboration d’un genre vain et d’un genre fondé[3].

Au passage, il serait tout à fait possible d’employer des mots bien moins polysémiques ou connotatifs. Pour la terminologie lié au genre, c'est l'un des objet de cette recherche, et des propositions y sont faites en ce sens. Pour le cas du sexe qui n'est que périphérique à sa topique, quelques pistes peuvent être ici suggérées .

Il peut d’abord être noté que les termes de mulièbre et viril, dérivant respectivement du latin muliebris et virilis/uirilis, et qui sont employé par Varron de façon interchangeable avec femina et mas pour désigner respectivement le genre féminin et le masculin[4][5][6][7][8][9][10][11]. Cependant dès Quintilien c’est le couple femininus et masculinus qui gagne la faveur des grammairiens, complété par neutralis qui vient pour sa part supplanter neutrum : ni l'un ni l'autre[12].

Du côté des racines grecques, il y a ársên/ἄρσην : mâle, également rendu comme árrên/ἄρρην dans sa forme attique[13], qui s’oppose à thêlu/θῆλυ : femelle ; dont dérivent évidemment arsenikón/ἀρσενικόν : masculin, et thēlukón/θηλυκόν : féminin.

Lexique de noms communs à la vulgaire ordinarité modifier

Pour débuter un détour hors des sentiers strictement grammaticaux, tout en conservant un pied dans l’héritage des hellènes, le mot éphèbe est un premier pas possible. Désignant un adolescent ou un jeune homme, il dérive de éphēbos/ἔφηβος, lui-même formé sur hḗbē/ἥβη : jeunesse. Rien d’équivalent ne semble avoir été ainsi dérivé du grec ancien pour désigner une jeune fille. Il y a bien une vingtaine de termes dérivant de parthenos/παρθένος : jeune fillle vierge[N 1]. Mais aucun ne sert à désigner une adolescente encore moins indépendamment de son statut virginal. En revanche hetaîra/ἑταῖρα : amante, compagne a donné aussi bien hétaïre que hétère.

Les noms communs spécifiquement forgé pour désigné des humains selon diverses situations sont abondant. Pour en donner un aperçu, ci-après sont repris des termes issus de quelques dictionnaires de synonymes dont les entrées sont distribuées entre trois ensemble eux même scindés par sexe et maturité[14][15][16][17][18][19].

Voici donc une première série qui ne retient que les termes qui désigne les personnes en elles-mêmes, plutôt qu'à l’égard de quelques autres relations, ou comme terme désignant l’humanité tout entière :

  • femme : adulte, bonne femme, bourgeoise, citoyenne, créature, dame, demoiselle, donzelle, être, être humain, gonzesse, humain, individu, matrone, nana, personnage, personne, rombière
  • fille : adolescente, enfant
  • garçon : adolescent, enfant, boy, drôle, gamin, garçonnet, gars, homme, jeune homme, jouvenceau, minot, type
  • homme : adolescent, adulte, âme, anthropoïde, bimane, bipède, bonhomme, bougre, bras, célébrité, citoyen, coco, combattant, corps, créature, croquant, diable, drôle, esprit, être, être humain, gaillard, garçon, gars, gazier, gens, gonze, guignol, gus, habitant, hère, hominidé, hominien, humain, individu, luron, mâle, masculin, mec, mecton, monsieur, mortel, oiseau, ouvrier, pante, particulier, pèlerin, personnage, personne, piaf, pierrot, pistolet, prochain, quelqu'un, quidam, semblable, sieur, sujet, tête, type, zèbre, zig, zigoto, zigue, zouave

Ce qui se dégage immédiatement c'est combien la liste est ici largement plus pléthorique du côté de la gent masculine. Il faut dans la foulé faire remarquer que c'est plutôt aux entrées présentes dans les dictionnaires de synonymes consultés que de la langue elle-même que vient cette différence : la plupart des termes qu’ils ne manquent pas de documenter pour un seul pendant peuvent tout aussi bien s’appliquer à l’autre, potentiellement par le truchement d’une alternance suffixale.

À comparer à la liste des termes où la connotation à la sexualité est prégnante, fusse par l’entremisse d'une essentialisation dans un rôle libidinal :

  • femme : alter ego, amante, compagne, concubine, conjointe, épouse, être, être humain, égérie, légitime, maîtresse, matrone, moitié, muse, régulière, rombière
  • fille : célibataire, pucelle, tendron, vierge   
  • garçon : puceau, célibataire
  • homme : amant, amoureux, époux, jules, mari, régulier, soupirant, vieux garçon

Dans cette liste, la disparité s’amenuise et la tendance s’inverse : c’est la gent féminine qui cette fois se voit la mieux documenté en synonymes. Et à nouveau la cause est plutôt à chercher du côté des tropes animant les entreprises dictionnairiques qu’à la langue qu’elles décrivent : tout au mieux elles s'appuient sur un biais fréquentiel d’usage qu’elles renforcent alors de fait à des formes d’expression dominantes, par contraste à une approche visant l’exhaustivité des relations lexicologiques constatables.

Enfin, ci-après sont compulsées deux listes de termes dont la connotation à la sexualité prédomine, avec des degrés variables de valeur injurieuse ou élogieuse. Celle-ci ne fait pas apparaître de liste séparé par degré de maturité, dans la mesure où tous les termes trouvés semblent s'appliquer indistinctement de ce critère, peut-être influé en cela par le tabou de la sexualité infantile dans des sociétés parfois décrite comme atteinte de normopathie[20].

  • femme: asphalteuse, bagasse, béguineuse, belle-de-jour, belle-de-nuit, boucanière, call-girl, catin, cocotte, coureuse, courtisane, croqueuse, dame de petite vertu, demi-mondaine, entraîneuse, entremetteuse, femme de mauvaise vie, femme galante, femme légère, femme publique, fille, fille de joie, fille de mauvaise vie, fille des rues, fille galante, fille légère, fille perdue, fille publique, fille soumise, fleur de macadam, gagneuse, garce, gaupe, geisha, goton, gourgandine, greluche, grue, hétaïre, maquerelle, marchande d'amour, ménesse, michetonneuse, morue, moukère, péripatéticienne, pétasse, pierreuse, pouffiasse, poule, prostitué, putain, pute, raccrocheuse, racoleuse, respectueuse, ribaude, roulure, sirène, souris, tapineuse, taxi, traînée, trimardeuse
  • homme:  aguicheur, amant, amoureux, bambocheur, bandit, coquin, corrompu, croustilleux, dandy, débauché, débaucheur, dépravé, déréglé, dévergondé, dévoyé, dissipé, dissolu, drille, égrillard, épicurien, érotique, esthète, gaulois, gigolo, giton, graveleux, greluchon, grivois, immoral, impie, impudique, incrédule, incroyant, irréligieux, lascif, leste, libertin , libidineux, licencieux, lubrique, luxurieux, noceur, osé, paillard, perverti, polisson, queutard, relâché, ribaud, sardanapale, sensuel, sybarite, vicieux, viveur, voluptueux

Sur un plan quantitatif la tendance des dictionnaires reste ici de documenter légèrement plus les termes pour les femmes. Sur le plan qualitatif, les termes retenus sont notablement plus péjoratifs voir infamant, tandis que l’élagage lexicographique conserve d’avantage des termes élogieux pour les hommes.

Pour compléter ce tour d’horizon terminologique du vocable générale applicable aux genres humains, il peut être noté l’apparition vraisemblablement assez récente des termes fomme et hemme ainsi que fhœme[21][22][23][24][25][26][27][28][29][30].

Les legs transdisciplinaires du vocable sur les parentés humaines modifier

L’anthropologie, la généalogie et la sociologie retiennent également les termes de parents agnatiques et utérins pour désigner la parentèle respectivement mâle et femelle, ainsi que respectivement pour mères et pères les filiations matrilinéaires, ou matrilignages, et les liens matrilatéraux en parallèle des filiations patrilinéaires, ou patrilignages, et des liens patrilatéraux[31]. Elles précisent aussi les notions suivantes[32][33][34][35] :

  • trois principes qui structurent l’atome de parenté, à savoir l’alliance, la consanguinité et la filiation ;
  • la quadruple articulation latine des oncles et des tantes : amita femelle et patruus mâle en ligne paternelle, avunculus mâle et matertera femelle en ligne maternelle ;
  • adelphie, fratrie, sororie : ensemble composé des enfants d’une même famille ;
  • aîné ou aînée  ou premier-né ou première-née: personne la plus âgée d’une adelphie ;
  • benjamin ou benjamine  ou dernier-né ou dernière-née : personne la plus jeune d’une adelphie ;
  • cadet ou cadette : seconde personne la plus âgée d’une adelphie ;
  • oblat ou oblate : personne confiée à quelque institution par une entité qui détient l’autorité tutélaire sur la première, que ce soit la personne elle-même, quelque parent, ou une autre institution ;
  • l’avunculat et les liens avunculaires pour désigner les relations aux oncles et tantes ;
  • la matrilocalité pour désigner la domiciliation familiale dans le lieu d’origine de la mère ;
  • la patrilocalité pour désigner la domiciliation familiale dans le lieu d’origine du père ;
  • l’uxorilocalité pour désigner la domiciliation familiale dans le lieu d’origine de l’épouse ;
  • le lien uxorien pour la descendance focalisant sur l’épouse[N 2] ;
  • la virilocalité pour désigner la domiciliation familiale dans le lieu d’origine de l’époux ;
  • le matriclan et le patriclan où l’intégration claniste des membres se fait respectivement selon une filiation matrilinéaire et patrilinéaire ;
  • l’andrarchie, l’androcratie, le patriarcat, ou la patriarchie comme régime social où l’autorité et le pouvoir est hégémoniquement exercé par les hommes, les pères de famille ;
  • la gynarchie, la gynocratie, le matriarcat ou la matriarchie comme régime social où l’autorité et le pouvoir est hégémoniquement exercé par les femmes, par les mères de famille; 
  • liaison : action, manière de lier, de joindre ou de mêler plusieurs entités, d'assurer la continuité ou la cohésion d'un ensemble; état qui en résulte[36] ;
  • souche : origine d’un arbre généalogique ; ancêtre d’une lignée ; ancêtre commun à plusieurs branches.

Les mêmes disciplines discutent du sujet de la parentalité à travers les notions spécifiques suivantes[37] :

  • alterparentalité : modèle parental dans lequel les parents s'inscrivent dans une configuration sociologique considérée divergente d’un schéma de référence donné ;
  • avoutre ou avouètre : bâtard adultérin[38] ;
  • bâtard : personne née de parents non mariés ensemble ;
  • coparentalité : modèle parental dans lequel une personne assume de fait un rôle de parent pour un enfant dont elle n’est pas une ascendante biologique, et possiblement qui n’est pas reconnu comme ascendante jurdique, conjointement à une autre personne qui jouit d'une autorité parentale sur ce même enfant[39] ; 
  • grand-parentalité : modèle parental des ascendants de second degré d'un enfant ;
  • homoparentalité : modèle parental d'un noyau familial où au moins l'un des parent suit un habitus homosexuel ;
  • hyperparentalité : modèle parental dans lequel les parents tendent à exercer une surprotection particulière et un contrôle excessif sur leurs enfants ;
  • lesboparentalité : modèle parental d'un noyau familial où au moins l'un des parent suit un habitus lesbien ;
  • monoparentalité : modèle parental d'un noyau familial où une unique personne exerce la parentalité ;
  • pluriparentalité : modèle parental d'un noyau familial où au moins trois personne exercent la parentalité ;
  • transparentalité : modèle parental d'un noyau familial où au moins l'une des personne exerçant la parentalité suit un habitus trans, transgenre ou transexuel .

Ces termes peuvent être complété par des néologismes comme sociophène et sociophénie : relatif à au stéréotype social que semble adopter un individu, basés sur les morphes socio- : relatif aux sociétés et -phène/-phénie : relatif aux apparences.

Les relations humaines au prisme de l'arbitrage judiciaire modifier

Le droit, cela n’étonnera personne, foisonne également de termes relatifs à des relations entre humains. Parfois rarement employées en dehors de son domaine tout au moins dans le même sens, ils semblent d’autant plus intéressant à exposer ici. Les définitions ci-après, pour l'essentiel tirées du Wiktionnaire, ne prétendent pas refléter un caractère strictement conforme aux termes légaux officiels. En effet, certains de ces termes réfèrent à des systèmes de legislation depuis longtemps abolis, quand d’autres sont issus de projections sociologiques qu’aucune loi n’est venu sanctionner. De plus ces définitions ont pour la plupart été adaptées pour les formuler de manière qui ne nécessite pas de spécifier le sexe des personnes concernées. Malgré la manifeste étendue de cette liste, elle ne retient pour l’essentiel que les termes qui désigne des personnes définies en relation à d’autres, des contrats ou droit les formalisant, ou ces relations elle-mêmes.

  • abator : personne qui s'est mis en possession, qui a reçu un héritage ;
  • accord : union établie avec ou entre des personnes[40] ;
  • action : unité de division du capital des sociétés de capitaux ; 
  • action paulienne : démarche engagée par une personne créancière contre une personne débitrice ayant fait un acte en fraude de ses droits ;
  • afin ou afinne : personne alliée ou parente par alliance ;
  • affidé ou affidée : personne, ou ensemble de personnes à qui l’on se fie, sur qui l’on peut compter ;
  • agnat : qualifie une personne qui descend d'une même souche masculine, qui appartient à une même famille par ce biais ;
  • alliance : union entre personnes, qui est le résultat d’une entente ou d’un pacte ;
  • arrière-garant ou arrière-garante : personne qui se porte garante d'une personne qui se porte garante ;
  • ascendant ou ascendante : désigne une personne d'une génération précédente en ligne directe ;
  • assemblée : réunion d'un corps constitué, d'une association déclarée, d'une société dont les membres sont statutairement convoqués pour délibérer en commun[41].
  • attributaire : personne à qui a été attribué un lot, un héritage, ou une ressource quelconque ;
  • avocatie ou palais : charge, fonction ou profession qu'exerce un avocat ou une avocate ;
  • avocat ou avocate : professionnel du droit, inscrit à un barreau, chargé de défendre, d’assister une partie dans un procès et de plaider devant un tribunal ;
  • bien propre ou propre : qualifie ce qui des biens de la femme ou du marie n’entrent pas dans la communauté de biens par rapport à la communauté conjugale ;
  • bigame : état d'une personne mariée avec deux autres personnes simultanément ;
  • binube : qualifie une personne qui a contracté deux mariages ;
  • chose : objet auquel peut légalement être associé un prix de possession, judiciairement considéré comme remplaçables par des équivalents — s'oppose notamment à la notion de personne physique qui qualifie les sujets de droit qui jouissent d'une dignité et d'une valeur absolues[42] ;
  • clergie : état de la personne qui sait lire ;
  • codébiteur ou codébitrice : personne qui a contracté une dette conjointement avec une autre ;
  • codéfenderesse ou codéfendeur : personne qui, conjointement à d'autres, défend une personne accusée
  • codemanderesse ou codemandeur : personne qui conjointement avec une autre, forme une demande en justice ;
  • codonnateur ou codonnatrice : personne qui contribue, avec une ou plusieurs autres personnes, à une donation ;
  • codonnataire : personne qui bénéficie avec un ou plusieurs autres d’une même donation ;
  • codétenteur ou codétentrice : personne qui retient avec un autre une somme, une succession, un bien.
  • coemption : achat réciproque, mariage où la femme était achetée fictivement ;
  • cofidéjusseur : Chacune des personnes ayant cautionné une tierce personne débitrice pour une même dette ;
  • cognat : personne unie à d'autres par des liens de parenté congénitaux, plutôt que civile, en particulier parentèle par les femmes ;
  • cognat : personne qui fait partie d’une famille par la naissance, par opposition à celle qui en fait partie par adoption ;
  • cognation ou filiation bilatérale ou filiation indifférenciée : lien de parenté par les père et mère ;
  • cohéritier ou cohéritière : personne qui hérite avec une ou plusieurs autres ;
  • colégataire : personne légataire avec un ou plusieurs autres ;
  • collatéral : qualifie une personne qui est apparentée hors de la ligne de parenté directe ;
  • conciliateur ou conciliatrice : personne qui sert d’intermédiaire, de facilitatrice ;
  • commanditaire : entité qui passe commande d’un service ou d’un bien ;
  • communauté : société de biens entre conjoints ;
  • compétence : objet de droit qui appartient, qui est détenue ou possédé ou encore qui est dû à une personne en vertu de fondements légaux, qu’il s’agisse de l’accréditation à juger d’une affaire ou d'un monopole décisionnaire sur la gestion d’une portion de quelque bien, de quelque domaine ;
  • compétent, compétente : statut d'une personne reconnue comme détentrice d'une compétence ;
  • conjoint : créanciers ou débiteurs qui sont tenus ensembles de leur obligations vis à vis de leur débiteurs ou créanciers respectifs ;
  • conjoint ou conjointe : personne jointe à une autre par le mariage ;
  • constituant ou constituante ou fiduciant ou : personne qui donne procuration ou qui crée, qui établit une rente, etc., en faveur d’une autre, par exemple dans dans le cadre d’une fiducie, qui transfère temporairement la propriété de ses biens ou droits à un fiduciaire.
  • contubernium : mariage contracté entre esclaves ;
  • coobligé ou coobligée : personne oparent : désigechacune des personnes jouissant d’un ;parentalité officiellement reconnue d'un enfant, sans qu'aucun lien de couple ne soit définie entre ces personnes ;
  • coprévenu ou coprévenue : personne qui est prévenue avec une autre ou plusieurs autres dans une affaire judiciaire ressortissant au tribunal correctionnel ;
  • copropriétaire : personne qui, avec une ou plusieurs autres, possède une propriété par indivis.
  • consessionaire : personne qui a obtenu une concession de terrain à exploiter ou de travaux publics à exécuter ;
  • consanguin  ou consanguine : enfant, née du même père, mais non de la même mère, par contraste à la relation dite utérine ou germaine ;
  • convention : accord conclu entre deux ou plusieurs parties en vue de produire certains effets juridiques[43] ;
  • cosignataire : personne qui signe une même pièce avec une autre.
  • cosolidaire : qualifie des personnes qui partagent une charge équitablement ;
  • cotraitant : signataire d’un contrat, conclu en groupement momentané d’entreprises ;
  • coutume : ensemble de droits locaux qui, s’étant établis par l’usage et par la commune pratique, tiennent lieu et ont force de loi.
  • de cujus : personne dont la succession est ouverte ;
  • degré de parenté : distance entre deux personnes dans la famille compté par le nombre des générations entre elles ;
  • dévolu ou dévolue : qualifie un bien transféré d’une personne à une autre ;
  • détronqué ou détronquée : qualifie les membres d'une famille qui ont quitté la maison parentale, et dont les biens ne sont plus indivis avec ceux de leurs parents ;
  • dignité : postulat considérant que la personne humaine ne doive jamais être traitée seulement comme un moyen, mais toujours aussi comme une fin en soi ;
  • diremption : dissolution d'une alliance juridique préalablement officialisé ;
  • dirimant : qualifie un évènement qui entraîne la nullité d’un acte, particulièrement d’un mariage ;
  • dot : apport qu’une personne verse à la communauté de biens lorsqu'elle en épouse une autre ;
  • douaire : ressources qu’un personne donne à une autre en faveur du mariage qu’elles contractent et pour que cette dernière en jouisse en cas de survivance à la première.
  • douairier : enfant qui se tenant au douaire de sa mère en renonçant à la succession de son père ;
  • du premier lit : qualifie une personne conçu lors d'un premier mariage ;
  • émanciper : mettre une personne hors de la puissance parentale ou tout autre tutelle ;
  • enfant de fiancé : personne née d’un couple de fiancés qui peut ou non être légitimé suivant la législation du pays considéré, en remplissant certaines conditions ;
  • enfant naturel : personne dont les parents n'étaient pas mariés au moment de sa conception[44] ;
  • enfant légitime : personne qui a été conçue ou qui est né alors que ses parents étaient unis par le mariage[45] ;
  • enfant légitimé : statut des personnes nées enfant naturel lorsque, par suite du mariage subséquent de ses parents ou, par suite de la survenance d'un jugement prononce une légitimation[46] ;
  • engagement : acte par lequel une personne cède à une autre la jouissance d’un bien-fonds pour un temps déterminé ;
  • entente : situation où des personnes s'accordent de fait dans une relation de confiance et de compréhension mutuelle et agissent conjointement au déroulement harmonieux de leurs communs objectifs, incorporant concurremment le maintien de leur concorde.
  • épouse ou époux ou femme ou marie : personne uni à une autre par les liens du mariage ;
  • errans : personne qui invoque l’erreur.
  • excipiens : désigne la partie invoquant le principe d'exception d’inexécution du contrat[47]
  • emphytéote : personne qui jouit d’un fonds par bail emphytéotique ;
  • entité : unité ontologique désignable ;
  • faide : système de vengeance, dans les sociétés germaniques du Haut Moyen Âge, opposant deux groupes familiaux ennemis ;
  • falcidie : homologue de réservataire dans le droit romain ;
  • famille : ensemble des personnes ayant des liens de parenté par le sang ou par alliance ;
  • favetier ou favetière : personne assujettis aux redevances seigneuriales : corvée, cens, load, plaid, sufferte
  • femme du voyage ou gens du voyage ou homme du voyage : personne titulaire d’un livret de circulation lui permettant de se déplacer et d’exercer une activité économique sur le territoire concerné ;
  • femme porteuse ou gestatrice ou maman porteuse ou mère porteuse ou mère de substitution ou porteuse gestationnelle ou substitut ou tierce reproductrice : personne qui accepte de suppléer à la gestation de quelque parent d’intention qui en assumera l’entière reconnaissance filiale et la pleine responsabilité parentale[48] ;
  • ferme : convention par laquelle une personne se voit confiée pour un temps déterminé la jouissance d’un domaine agricole ou d’un droit, moyennant une redevance à quelque propriétaire ;
  • fermier ou fermière : personne qui tient à ferme une propriété agricole ou par extension un droit de jouissance quelconque ;
  • fidéicommissaire ou fidéi-commissaire : personne chargée d’un fidéicommis, disposition par laquelle un testament charge quelque légataire de conserver et de rendre à une personne désignée la totalité ou une partie des biens légués, soit au bout d’un certain temps, soit dans un certain cas ;
  • fidéjusseur ou fidéjusseuse : personne qui s’oblige à payer les dettes d’une autre ;
  • fiduciaire :  personne à laquelle est temporairement transférée la propriété de biens ou droits, qui constituent une masse séparée dans son patrimoine, et ayant charge d’agir dans l’intérêt des bénéficiaires spécifiques ou dans un but déterminé ;
  • fiducie : Contrat par lequel quelque fiduciant transfère temporairement la propriété de biens ou de droits à quelque fiduciaire
  • fiducie-sûreté : fiducie par laquelle un fiduciant transfère à un fiduciaire des biens, droits ou sûretés en tant que titre de garantie.
  • fief : domaine noble dont la détention vassalique engage l’hommage et ordinairement aussi quelque redevance, quelque service, ou autre transfert, à la personne qui possède le domaine.
  • fol enchérisseur ou folle enréchisseuse : personne qui fait une folle enchère, c'est à dire offre un prix supérieur à la mise courante mais qu'elle ne peut satisfaire ;
  • for : lieu où les tribunaux sont compétents pour exercer leur juridiction ;
  • forain ou foraine : qualifie un acte en lien avec une personne étrangère au for en lien avec laquelle est jugé :
    • saisie foraine : saisie des effets mobiliers d’une personne de passage, étrangère à la commune, et qui se révèle débitrice ;
    • audience foraine : audience tenue par quelque juge de paix, en dehors du chef-lieu de canton ;
  • fourchage : séparation du tronc commun, en matière de droit patrimonial ou de successions ;
  • fourmoture : tutelle des jeunes orphelins ;
  • garant ou garante : personne est obligée de faire jouir une autre de la chose qu’elle lui a vendue ou transportée à titre onéreux ou gratuit ;
  • germain : enfant adelphe germain ;
  • germain ou germaine: qualifie la relation des personnes adelphiques issues de mêmes père et mère, par contraste à consanguin ou utérin ;
  • harceleur ou harceleuse : personne qui en importune quelque autre par des demandes, des questions, des réclamations permanentes générant une forme de violence répétitive qui peut être verbale, physique ou psychologique[49][50] ;
  • hérédité : droit de recueillir la totalité ou une partie des biens qu’une personne laisse à son décès ;
  • héritage : possession acquise par par voie de succession ;
  • héritier ou héritière : personne qui, à date de décès effectif d'une autre personne hérite factuellement d’une succession
  • héritier apparent ou héritière apparente: personne passant pour l’héritier aux yeux de tous et ayant reçu l’héritage, alors qu’il est établi ultérieurement que l’héritage revient à une autre personne.
  • héritier présomptif ou héritière présomptive : personne qui hériterait d’une succession d’une personne vivante si cette dernière venait à mourir au moment considéré ;
  • hoir ou hoiresse : bénéficiaire d'un héritage, ordinairement en ligne directe ;
  • hoirie : ensemble des biens qui appartiennent aux bénéficiaires d'un héritage ;
  • homicide : abrègement d'une vie humaine généralement entendu sans consentement de celle-ci et perpétré par une tierce personne, et par métonymie la personne qui réalise l'homicide ;
  • hypothèque : accord entre la personne qui emprunte de l’argent, dite propriétaire et celle qui fournit l’argent, dite créancière, accordant à cette dernière de faire réaliser le bien, généralement par vente aux enchères, pour obtenir la somme qui lui est due si la première faillie à ses engagements de remboursement, soit un droit réel qui grève les immeubles affectés à la sûreté, à l’acquittement d’une obligation, d’une dette, et qui les suit en quelques mains qu’ils passent ;
  • identité : personnalité civile d’un individu, légalement reconnue ou constatée ;
  • incompétent, incompétente : statut d'une personne dont la compétence sur un objet de droit est réfutée ;
  • indigne : désigne une personne privé d'une succession au motif d’un manquemnt à quelque devoir essentiel envers une autre, de son vivant ou après sa mort ;
  • infanticide : de manière générale, homicide d'une personne encore enfant, et dans le droit canadien en particulier, délit criminel de tuer qui se voit exempté du qualificatif de meurtre lorsque commis sur quelque enfant en premier age par une mère dont l'esprit est déséquilibré par l'accouchement ou l'allaitement ;
  • ingénuité : état d’une personne née libre, notamment par contraste avec des affranchis qui ont été esclaves avant de devenir libres ;
  • intéressé ou intéressée : personne qui défend ses intérêts, généralement face à une autre qui l'y implique ;
  • intuitus personae : fait de tenir compte de la personne en cause, qui qualifie notamment une relation existante entre deux personnes qui ne peut pas être transposée à d'autres personnes ;
  • immixtion : action de s’immiscer dans les affaires d’autrui ;
  • immunité : qualifie le statut d'une personne qui du fait d’une exception est exempté de quelque charges, devoirs, impôts ou à tout autre objet qui s’applique généralement aux personnes concernées par le même corpus législatif[N 3]  ;
  • impétrant ou impétrante : personne qui, suite à sa requête officielle préalable exposant sa demande, a obtenu de l’autorité compétente quelque agrément, lui conférant par exemple une charge, un privilège ou un titre ;
  • impubère : personne qui n’a pas encore atteint l’âge de puberté, qui n'est pas en âge d’avoir une relation sexuelle ;
  • imputabilité : fait d’imputer la responsabilité d’un acte à une personne ou à un événement ;
  • inaliénabilité : qualité qu’impute le droit à une personne sans lui conférer la possibilité de s'en défaire ni de la transférer à une autre ;
  • incapable : personne que la loi prive de certains droits ou qu’elle exclut de certaines fonctions ;
  • incommutable : qualifie ce qui dans le droit ne peut légitimement faire l’objet d'un transfert de possession, qui est incessible ;
  • individu : personne, être humain considérée en tant qu’unité d'une population, en contrat à la collectivité ;
  • intermédiare : personne juridique dont l’action économique se situe dans une filière de distribution de marchandises ou de services ;
  • jouissance : possession d’une personne sur une chose dont la première tire des profits, des avantages, ou tout autre forme de bénéfice ;
  • juge : personne investi par autorité publique du pouvoir de dire le droit ou reconnaître le fait et de la fonction d’appliquer la loi dans les affaires litigieuses ;
  • kafala : système de parrainage particulièrement au Qatar et au Liban, qui attache la personne migrante à celle qui l’emploie ;
  • kafil, ou recueillant ou recueillante : personne titulaire du droit de recueil légal qui, sans création de lien de filiation, autorise à prendre en charge quelque enfant ou personne toujours en minorité ;
  • légataire : personne à qui on fait un legs ;
  • légataire universel : personne qui reçoit la totalité d’un héritage ;
  • legs : don fait par testament ou par autre acte de dernière volonté ;
  • législateur ou législatrice : personne contribuant à édicter des lois auxquelles sont tenus toutes les personnes appartenant à la legislature ;
  • légitime : qualifie quelque enfant dont la naissance advient durant le mariage, ou après la mort du père dans le délai que fixe la loi ;
  • léonin : situation qui avantage l’une des parties au détriment complet des autres.
  • lévirat : dérivé du mot latin levir signifiant frère du mari, ce terme désigne le mariage d’une veuve avec le frère de son époux décédé, obligation faite à celui-ci de subvenir aux besoins de la veuve de son frère et de ses neveux orphelins ;
  • liberté : pouvoir inaliénable de l’individu, droit qu’il a de disposer de sa personne ; capacité des individus et des organisations qu’ils forment à agir sans restrictions, autre que celles imposées par la loi ;
  • liberté d’association : droit de constituer des associations dont jouissent les personnes détenant la citoyenneté d’un état conformément aux lois de celui-ci ;
  • liberté de consciente : droit que toute personne a d’adopter les opinions religieuses qu’elle croit conformes à la vérité, sans pouvoir être inquiété à cet égard par l’autorité publique ;
  • licitation : vente d’une maison au plus offrant et dernier enchérisseur, lorsque sa propriété relève d’un héritage qui appartient en commun à plusieurs cohéritiers ou copropriétaires ;
  • lignée : ensemble des humains qui font partie d’une même famille généalogique.
  • litigant : qualifie la personne qui plaide ;
  • litige : contestation en justice par laquelle une personne vient mettre en discussion ce qu’elle affirme ;
  • liticonsorts :  personnes qui ont un intérêt commun dans un procès, ou dans tout autre acte judiciaire ;
  • loi : prescription qui règle, ordonne, permet ou défend dans le cadre d'une l’autorité législative, tel un État, une jurisprudence ou des usages coutumiers ;
  • loi écran : loi disposant qu'aucune norme supérieure à la loi ne doit se glisser entre le juge et le législateur ;
  • loi salique : code de loi interdisant la faide et régissant l'héritage des familles, notamment en défaveur des femmes.
  • mainmortable : personne assujettie, dans le droit féodal, aux obligations de mainmorte, c'est-à-dire privée de la faculté de transmettre ses biens par héritage ;
  • mainé, mainée, puîné, puîné : Qui est né immédiatement après la personne aînée dans l'adelphie ;
  • majeur ou majeure : personne qui n’a point atteint l’âge prescrit par les lois pour disposer de sa personne, de son bien ;
  • makfoul, recueilli ou recueillie : personne mineure ayant fait l’objet d’un recueil légal ;
  • mandant ou mandante : personne qui donne pouvoir à une autre d’agir en son nom par le moyen d’un mandat ;
  • mandat : acte par lequel une personne commet le soin d’une affaire à quelqu’autre qui s’en charge gratuitement ;
  • mandataire : personne chargée d’un mandat, d’une procuration ou d’une mission pour agir au nom d’une autre ;
  • mariage ou nikah : union de plusieurs personnes reconnue de façon officielle par la loi ou les règles en vigueur localement, dans le but de s’unir à vie en formant une alliance conjugale.
  • mariage posthume : en droit français, mariage contracté entre une personne vivante et une personne décédée ;
  • épouser ou se marier avec ou prendre en mariage ou prendre pour épouse ou prendre pour époux ou prendre pour femme ou prendre pour marie : fait de contracter un engagement qui relève d'un régime matrimonial
  • médiateur ou médiatrice ou ombud ou obmbuds ou ombudsman ou ombudsperson ou ombudswoman: personne qui s’entremet pour opérer un accord, un accommodement entre deux ou plusieurs autres personnes, entre différents partis ;
  • mère commanditaire ou mère d’intention ou parent commanditaire ou parent d’intention ou père commanditaire ou père d’intention : personne qui, dans l’intention de devenir parent d’un enfant à sa naissance, conclut un accord avec une femme qui s’engage à porter cet enfant, généralement conçu par insémination artificielle ;
  • mule financière ou passeur d’argent ou passeuse d’argent : personne qui participe à un blanchiment de fonds en faisant transiter ces fonds par son compte bancaire avant de les virer sur celui d’un donneur d’ordre, moyennant une rémunération ;
  • mijeur ou mijeure : qualifie une personne qui ne peut prouver juridiquement sa minorité et qui suivant les circonstances ou les institutions est considérée comme majeure, comme mineure, ou comme ni mineure, ni majeure ;
  • mineur ou mineure  personne qui n’a point atteint l’âge prescrit par les lois pour disposer de sa personne, de son bien ;
  • moral : qualité d’une assemblée ou d’un groupement qui a la capacité à ester en justice ;
  • mortaille : droit qui permet confère au possesseur d'une seigneurie dʼaccéder à lʼhéritage de son serf décédé sans héritiers naturels ;
  • nexum : forme de garantie, sûrement solennelle, entre un débiteur et son créancier; 
  • non-représentation d’enfant : délit en droit français, quand un parent refuse de restituer l’enfant alors que la personne mineure en question devrait se trouver sous la garde de l’autre parent ;
  • non-répudiation : assurance qu'un contrat ne peut être remis en cause par l'une des parties ;
  • non-assistance à personne en danger : responsabilité pénale d'une personne qui n'interviendrait pas face à une personne courant un danger sinon ;
  • nouveleté : entreprise faite sur le possesseur d’un héritage.
  • nuncupatif : qualité d’un testament dicté par la personne qui en détient le droit lorsque les lois admettent cette manière de tester ;
  • nuncupation : déclaration devant témoins faite par la personne en droit de tester ce point en vue de désigner ses héritiers ;
  • obligation de vigilance : ensemble de prescriptions légales imposant, aux établissements de crédit et à toute personne recueillant des fonds, des contrôles visant à identifier leur interlocuteur et l’origine de ses ressources ;
  • obliger : lier une par un contrat, par une promesse, contraindre à exécuter à un engagement ;
  • obnoxiation : acte par lequel on donne à un autre la propriété de sa personne ou de ses biens ;
  • odal ou propriété : privilège légale qui confère toutes les prérogatives possibles sur un bien à des personnes spécifiques, dans des limites prévues par la loi ;
  • œuvre en partage ou œuvre en usage partagé : œuvre destiné à l’usage commun par la personne qui en détient un monopole d’exploitation et dont elle abandonne ou concède à titre gratuit tout ou partie des privilèges d’utilisation, selon certaines conditions ;
  • onéraire : qualifie une personne qui exerce réellement une charge dont une autre personne a le titre ;
  • opposabilité : Caractère d’une situation juridique rendue obligatoire entre les différents acteurs.
  • organisme paritaire : organisme géré de manière paritaire entre les représentants de plusieurs groupes d’intérêt ;
  • pacte : convention expresse ou tacite, en principe immuable, entre deux ou plusieurs parties[51] ;
  • pacte civil de solidarité ou PACS: forme de partenariat d'union civile entre deux personnes, dans le droit français ;
  • pacte de quota litis ou pactum de quota litis : convention par laquelle la fixation des honoraires d’un avocat est déterminée uniquement en fonction du résultat judiciaire[52] ;
  • papier terrier : description de tous les héritages, biens féodaux d'une seigneurie, ainsi que tous les droits perçus sur les vassaux et arrière-vassaux qui en dépendent ;
  • parage : mode de détention à parité d’un fief ;
  • parère : acte de notoriété ou jurisprudence délivrée par une autorité étrangère, des jurisconsultes, une chambre de commerce ou un syndicat de commerce, soit sur un point de droit étranger, soit sur un usage commercial constatant les règles coutumières sur les points en litige ;
  • parité : situation où s'exerce une égalité effective sur une considération d'accès, de droits, de rémunération, de représentation ou de quelques valeurs entre des personnes qui diffèrent selon un statut légalement fondé, tel les revenues financiers, la position organigrammique ou le sexe[53][54][55] ;
  • part sociale : unité résultant de la division du capital social des sociétés de personnes ;
  • partageant ou partageante[56] : personne qui détient une part dans un partage ;
  • partie prenante : toute personne concernée par la bonne marche d’une entreprise, par exemple en matière de créance, de fourniture, de clientèle, de direction, de salariat ou d’actionnariat ;
  • partie civile : personne qui saisit la justice ou demande réparation de préjudices dans un procès pénal ;
  • passage :  prérogative générale ou particulière de passer sur la propriété d’autrui, par prescription ou par convention ;
  • passerie : traité ou convention pour le commerce entre personnes frontalières qui s'observe même en temps de guerre ;
  • patrimoine : ensemble de droits, d'obligations et de biens possédés par un individu.
  • pays sûr : qualité d’un territoire régit par une législation étrangère et dont le système juridique n’est pas reconnu souffrir de défaillances justifiant droit d’asile à ses ressortissants ;
  • personnalité : qualité de personne juridique ;
  • personne juridique : sujet de droits, doué de capacité et responsable ;
  • personnalité : qualité de personne juridique ;
  • personnel : relatif à une personne qui est redevable ou obligée en son propre nom, par opposition à réel ;
  • pignoratif : qualifie le contrat par lequel une personne vend un bien immobilier avec faculté de rachat à perpétuité, ou à temps, et par lequel la personne qui en fait l'acquisition s’engage à louer ce même bien à la personne qui en cède la propriété pour les intérêts du prix de la vente ;
  • plaidant ou plaidante : qualifie la personne qui conteste en justice, ou celle qui va avancer, soutenir un fait, employer, faire valoir un moyen ;
  • plaignant ou plaignante : personne qui se plaint en justice de quelque tort qu’on lui a fait ;
  • pleige : personne qui sert de caution ou de garant dans une transaction ;
  • plenum : plénitude pour la jouissance d’un droit ;
  • pluriparenté : lien de filiation unissant un enfant à plus de deux parents ;
  • porte-fort : engagement par lequel une personne déclare agir dans un acte, une convention, au nom d’un tiers et par métonymie personne qui prend cet engagement ;
  • pension : somme d'argent due ou versée à échéances régulières par une personne physique à une autre personne physique en exécution d'une obligation alimentaire ;
  • pérégrin ou pérégrine :  personne, dite en état de pérégrinité, c’est à dire considérée comme étrangère au pays ;
  • possesseresse ou possessrice, possesseur ou possesseure ou possesseuse : personne à qui la loi accorde la jouissance, faculté actuelle de disposer ou de jouir d’un bien ;
  • portion : partie d’une succession attribuée à chaque héritier ;
  • potestatif : qualifie ce qui dépend de la seule volonté d’une des parties contractantes, et ne dépend pas du hasard ;
  • précédès : mort de quelque personne, dite prédécédé ou prédécédée, antérieure à celle d’une autre ;
  • prédial : qualifie ce qui appartient aux fonds et aux héritages ;
  • prélegs :  legs où une personne teste à un de ses légataires et qui doit être pris sur la masse avant le partage ;
  • prémourir : mourir avant une autre personne ;
  • prenant ou prenante : qualifie une partie qui a droit de prendre, de recevoir ;
  • preneresse ou preuneur ou preuneuse : personne qui prend une maison à loyer ou une terre à ferme, à bail ;
  • prénomé ou prénomée : personne dont le nom a été exprimé précédemment dans un document judiciaire ou administratif ;
  • primogéniture : priorité des droits de succession et d’héritage de l’aîné par rapport aux autres adelphes ;
  • privilège : faculté accordée à une personne ou à une communauté de faire quelque chose ou de jouir de quelque avantage à l'exclusion de tout autre ;
  • prendre à partie : fait pour une personne d'attaquer en justice une autre qui n’était pas d’abord son adversaire ;
  • prête-nom : personne qui prête son nom dans quelque acte où le véritable contractant ne veut point paraître ;
  • propre : phénomène qui relève d’un caractère unique et inaliénable à un individu spécifique qui en instancie l’expression, en contraste du commun[57] ;
  • propriété privée : privilège d’user, de jouir et de disposer d’une chose de manière autoritative, exclusive et absolue sous les restrictions établies par la loi ;
  • provision : bien adjugé préalablement à une partie, en attendant le jugement définitif, et sans préjudice des droits réciproques au principal ;
  • propriétaire : personne à qui la loi confère un droit de possession exclusif sur un bien, ce bien étant dès lors considéré comme une chose qui appartient en propre à son détenteur ;
  • prud’homme : conseil composé paritairement de représentants des employeurs et des salariés, chargé notamment de régler, par voie de conciliation, les litiges d’ordre professionnel ,
  • pubère : personne qui a atteint l’âge auquel la loi permet de se marier ;
  • pupens : ensemble des individus possédant un droit réels sur un bien immobilier ;
  • pupille : personne orpheline mineure qui est sous l’autorité d’un tuteur ;
  • réservataire : dans une succession, personne à qui bénéficie une part de patrimoine spécifiquement attribuée, part dite réserve héréditaire  ;
  • quirat : part de propriété d'un navire indivis ;
  • recueillant ou recueillante : personne titulaire du droit de recueil légal Engagement de prendre en charge un enfant mineur sans création de lien de filiation ;
  • recueilli ou recueillie : mineur ayant fait l’objet d’un recueil légal ;
  • réel : qualifie ce qui est considéré tangible, qui a rapport aux biens immeubles, par opposition à personnel ;
  • relief : droit que le vassal payait à son seigneur lors de certaines mutations ;
  • reliquataire : personne qui, une fois son compte rendu, doit quelque chose de reste ;
  • répondant ou répondante  : personne qui se rend caution, garante d'autrui ;
  • représentant légal ou représentante légale : Personne chargée par la loi de représenter et de défendre les intérêts d’une autre personne qu’elle soit physique ou morale.
  • répudiation : dissolution unilatérale d’un lien matrimonial conforme à un système légale qui en confère le droit à quelque membre du couple, par exemple dans le mariage sine manu de droit romain les deux membres du couple jouissent également de ce droit[58]  ;
  • réservataire : personne qui dans un héritage bénéficie de la réserve héréditaire.
  • résidence : lieu où habitent en permanence les époux, leurs enfants et les personnes vivant sous le même toit qu’eux ,
  • résiliataire : personne qui résilie un contrat, en particulier associé qui résilie un contrat de société.
  • saisine : possession qui appartient de plein droit à la personne qui hérite, par opposition à l’envoi en possession
  • séparation de corps : procédure de rupture partielle du mariage, qui libère les époux de la vie commune, sans mettre fin au mariage ;
  • séparation des biens : régime matrimonial qui considère que les possessions des époux n’appartiennent pas aux deux, mais à chacun.
  • serf : personne attachée à un domaine seigneurial, qu’elle cultive moyennant redevance ;
  • seigneur ou seigneuresse : personne en maîtrise ou possession d’un État, d’un fief, d’un pays ou d’une terre.
  • solicitor : avocat d'affaires, au Royaume-Uni et au Canada ;
  • solidaire : commun à plusieurs personnes, en obligeant chacune directement au paiement de la somme totale ;
  • solidarité : engagement par lequel deux ou plusieurs personnes s’obligent les unes pour les autres, et chacune pour toutes ;
  • sororat : pratique du remariage d’un veuf avec la sœur de son épouse ;
  • successeresse, successeur, successeure, successeuse, successrice[59] : personne qui succède à une autre dans un état, une fonction, une profession, ou dans ses droits ou obligations[60] ;
  • succession : transmission du patrimoine d'une personne décédée, dites de cujus, à une ou plusieurs personnes vivantes
  • sujet ou sujette : entité apte à exercer des droits et à répondre à des devoirs qu’édicte un corpus législatif ;
  • réunion : groupement, rassemblement momentané de personnes hors de la voie publique dans un but concernant la vie collective[61] ;
  • ta’sib : règle successorale qui stipule que les filles d’un défunt héritent de parts fixes, et ne peuvent obtenir la totalité de l’héritage, même quand le défunt n’avait pas de fils ;
  • témibilité : évaluation du degré à partir duquel un individu est considéré comme dangereux pour la société.
  • témoigne ou témoignesse ou témoin ou témointe  : personne qui certifie ou qui peut certifier une chose qu’elle a vue ou entendue.
  • tenancier ou tenancière : personne qui tiens des terres en tenure, dépendantes d’un fief auquel est dû des cens ou autres droits ;
  • tenant ou tenante : personne qui exploite un fonds tenu par un autre ;
  • tenute :  détention, droit de jouissance des biens du mari décédé par sa veuve, dans l'ancienne province de Catalogne ;
  • tester : déclarer par un acte ce que l’on veut qui soit exécuté après sa mort ;
  • théorie de l’imprévision : principe selon lequel une des parties à un contrat peut, en cas de situation imprévue au moment de la conclusion du contrat, obtenir de l’autre une indemnité ;
  • tierce opposition : recours juridictionnel engagé par une personne qui estime qu’une décision de justice rendue entre deux autres personnes, lui cause du tort en l’empêchant de faire valoir ses droits ;
  • tiers détenteur : personne actuellement en possession d’un bien sur lequel une autre, distincte de celle dont elle le tient, a une hypothèque à exercer, un droit à réclamer ;
  • titre : qualité attachée à la source d'un droit ou un ensemble de droits ;
  • titularité : fait d'être titulaire de droits subjectifs ;
  • tontine : réunion de personnes dont chacune convient de jouir viagèrement de l’intérêt de son capital et de l’abandonner ensuite aux survivants qui se partageront les rentes ;
  • tour : droit du voisinage direct possédant un mur privatif à passer dans la propriété contiguë pour l’entretenir ;
  • tradition : déplacement de la possession d’une chose par la vente.
  • trafic d’influence : délit de recevoir des dons pour favoriser les intérêts d'une personne auprès des pouvoirs publics.
  • transmission : action de faire passer des acquis d'une personne à d’autres[62] ;
  • transmissionnaire : personne à qui l'on transmet un droit ou un titre, soit par succession, soit par jugement ;
  • trouble : action par laquelle on inquiète quelqu’un dans la jouissance de sa propriété ;
  • tutelle : autorité donnée conformément à la loi, pour avoir soin de la personne et des biens d’un mineur ou d’un majeur protégé ;
  • unilatéral : qualifie un acte qui n’engage qu’une des parties concernées ;
  • union : liaison intime, relation étroite entre deux ou plusieurs personnes ou choses de façon à former un tout homogène ou à ne faire plus qu'un[63] ;
  • us : usages, coutumes, habitudes faisant jurisprudence.
  • usage : par ellipse de droit d’usage, usufruit, droit de se servir personnellement d’une chose dont la propriété est à un autre
  • usage : règle de droit établie par une pratique ancienne et constante
  • usager ou usagère : personne qui a droit d’usage, qui fait usage.
  • usance : règle découlant de pratiques généralement reconnues ;
  • usant ou usante : personne qui n'est sous l'autorité de nulle autre, qui est hors de tutelle, qui use et jouit de ses droits.
  • usufruit : droit de jouir d’un bien dont la propriété appartient à un autre ;
  • usufruitier : personne qui jouit de l'usufruit
  • utérin ou utérine : enfant, née de la même mère, mais non du même père, par contraste à la relation dite consanguine ou germaine ;
  • utérinité : statut d’un parent utérin ;
  • vassal ou vassale : personne dépendante d’une seigneurie, d'un suzeraineté ou d’une souveraineté.
  • vendetta: haine, hostilité pratiquer dans le bassin méditerranéen et dans les Balkans entre deux familles, pouvant déboucher sur des homicides, qui peut être approché du droit coutumier du Kanun ou du faide ;
  • vif : personne physique vivante ;
  • viril : Qualifie ce qui est afférent à l'individuel, au respectif.
  • verchère : part légitime dans une hoirie.

Diagnostique de la terminologie psychologique modifier

˛trLa psychologie également utilise pour sa part :

  • acculturation : changement de la culture d’une population par le contact avec des personnes venant d’ailleurs ou avec d’autres cultures ;
  • animus : part masculine de la femme ;
  • anima : représentation féminine au sein de l’imaginaire de l'homme ;
  • anti-moi : réplique de soi-même dans un monde virtuel ;
  • aprosexie : diminution de l’attention sur une activité précise ;
  • archétype : symbole ou mythe primitif et universel de l’inconscient collectif ;
  • attention : faculté de l'esprit de se consacrer à un objet, d'utiliser ses capacités à l'observation, l'étude, le jugement d'une chose quelle qu'elle soit, ou encore à la pratique d'une action[64] ;
  • autre : entité qu’un mental appréhende en terme d’objet distinct et différencié de lui-même tout en lui attribuant des traits analogiques à sa propre condition existentiel
  • autrui : tout autre qui se voit considéré comme personne ;
  • autostéréotype : stéréotype considéré comme relevant d’une catégorie de personne à laquelle l’individu qui émet ce jugement considère lui-même appartenir ;
  • bisexualité :  caractère bisexué d’un psychisme ;
  • ça : ensemble cognitif inconscient, désignant notamment la représentation de la partie pulsionnelle de la psyché humaine ;
  • conjugopathie : souffrance pathologique due aux mauvaises relations dans le couple ;
  • conscience : connaissance qu’une personne a de se propre existence, de son vécu intime, ainsi que des phénomènes de sensibilité et d’activité qui se succèdent en elle ;
  • dépossession : aliénation face à un individu, un groupe ou une société ;
  • désindividuation : mise à l’écart de la conscience de soi par le fait de se sentir affilié à un groupe ;
  • désubjectivation : processus par lequel un individu entrave ou empêche les processus de subjectivation ;
  • déviant ou déviante : personne qui conteste, transgresse ou qui se met à l'écart de règles et de normes en vigueur dans un système social donné ;
  • disruption : accélération de la société qui génère une perte de repères chez l’individu ;
  • dissociation : rupture de l'unité psychique ;
  • donjuanisme : manie pathologique de séduire ;
  • efféminophobie : peur de ce qui est féminin, ou de ce qui s'y rapproche ;
  • effet Forer : biais subjectif induisant toute personne à accepter une vague description de sa personnalité comme s'appliquant spécifiquement à elle-même ;
  • effet rebond : fait que face à une preuve qui va à l'encontre de leur croyance, certaines personnes peuvent rejeter la preuve et s'en trouvent renforcées dans leur conviction ;
  • effraction : violation de l’intimité ou de l’intégrité psychique, par harcèlement ou toute autre violence psychologique ;
  • enculturation :  processus cognitif d’imprégnation d’un individu dans sa culture native; 
  • endogène : qui a son origine dans l’être ou la personne elle-même ;
  • endopsychique : relatif aux activités du psychisme considérées purement internes ;
  • ego : représentation et conscience que l’on a de soi-même, en tant qu’individu séparé des autres, voire unique au monde, cherchant à être valorisé ;
  • empathie : capacité de comprendre, de ressentir les sentiments ou de se mettre à la place d’une autre personne ;
  • engagement : phénomène qui explique les raisons pour lesquelles une personne commet des actes de sa propre initiative ;
  • entitativité : propriété d’un groupe humain de former une unité où les individus paraissent interchangeables ;
  • exogène : qualifie ce que la psyché considère comme provenant d’une origine extérieure à l'organisme auquel elle s’identifie elle-même ;
  • génitalité : caractère de ce qui est génital, lié aux organes génitaux et par extension à la sexualité ;
  • hétérostéréotype : stéréotype considéré comme relevant d’une catégorie de personne à laquelle l’individu qui émet ce jugement considère lui-même ne pas appartenir ;
  • idéation : processus cognitif de production d’une idée et par extension enchaînement des idées.
  • identificatoire : qualifie ce qui rend possible l’identification ;
  • identisation : processus de différenciation par lequel personne individuel ou collective prend distance par rapport à une autre et se saisit comme distincte de cette dernière et lui permettant d'autant mieux de maintenir une identité propre ;
  • idiosyncrasie : caractères propres au comportement d’un individu particulier ;
  • imaginaire : résultante de l'imagination d'un individu, d'un groupe ou d'une société, produisant des images, des représentations, des récits ou des mythes plus ou moins détachées de ce qu'il est d'usage de définir comme la réalité ;
  • imagination : faculté de produire et de simuler des objets, des sensations et des idées nouvelles dans l'esprit sans l'apport immédiat des sens ;
  • imago : représentation imaginaire, plus ou moins consciente qu’une personne se fait d’elle-même et de ses parents ;
  • inconscient collectif : imaginaire commun qui pousse les individus à adopter des comportements homogènes et à opérer selon des représentations intersubjectives cohésives ;
  • intériorisation : repli de l’individu sur lui-même, pouvant atteindre parfois un caractère pathologique, alors qualifié d’autisme ou d’introjection ;
  • interprétant : personne qui attribue une signification erronée à des faits ;
  • intersubjectivité : interactions mentales ou psychiques entre individus[65] ;
  • intrapsychique : phénomène qui prends son origine ou se joue au sein du psychisme personnel de l’individu, plutôt qu’en interaction avec des phénomènes considérés exogènes ;
  • ipsatif : mesures psychométriques à choix forcé qui demande au sujet de choisir entre deux propositions alternatives incompatibles ;
  • je : en tant que substantif, entité perçue par le sujet comme le cœur et l’essence même de son existence en tant qu’individu ;
  • libido : impulsion naturelle vers l’activité sexuelle ;
  • limerence : trope involontaire d'une personne amoureuse, qui se caractérise par un puissant désir de réciprocité des sentiments, impliquant des pensées intrusives, obsessionnelles et compulsives ;
  • liminaire : phénomène qui advient au niveau du seuil de perception, qui se révèle tout juste perceptible ;
  • matrilité ou mulièbrité[66][67] : ensemble des traits distincts stéréotypiques de la femme en tant que représentante de la gent féminine et en tant qu’humaine incarnation femelle, répondant en cela au concept de virilité ;
  • mental : ensemble des activités cognitives endogène d’un individu comprenant les pensées et les émotions, et par extensions celles de ces activités qui s’inter-influencent rétroactivement ;
  • métastéréotype : stéréotype supposé que quelque personne aurait envers soi-même ;
  • mimétisme : mécanisme comportemental qui consiste à imiter son entourage ;
  • misanthropie : sentiment, caractère de la personne qui éprouve de l’hostilité, voire de la haine envers le genre humain ;
  • mnème : mémoire d’un événemen ;
  • monoidéïque : qualifie un comportement caractérisé par une idée fixe ;
  • moi : en tant que substantif, individualité d’une personne, dans son expérience personnelle, par opposition au reste de quelque collectivité ;
  • muraille : système de protection du moi intérieur ;
  • négativisme : trouble pathologique provoquant une tendance à refuser tout contact avec autrui et avec le réel ;
  • neurodivergent : personne considérée comme ayant un fonctionnement neurologique atypique, potentiellement cliniquement associée un trouble neurodéveloppemental ;
  • non-moi : tout phénomène mentalement appréhendable et interprétée comme exogène par un mental ;
  • objectal : qualifie la reconnaissance d’un l’objet en tant qu'ensemble homogène et distinct de perceptions contigües ;
  • océaniser : fait pour un phénomène d’inspirer à un mental le sentiment d’être en unité avec un tout englobant ;
  • ombre : sous-ensemble du soi qui comportent les parts maintenues ou rejetées dans l'inconscient pour des motifs axiologiques ;
  • ontopsychologie : branche de la psychologie qui entends s’attacher à ce qu’elle considère relever de l’existence concrète ;
  • pansexualisme : doctrine selon laquelle tout acte s'explique par une motivation sexuelle subconsciente ;
  • paratélique : orientation d’une action vers le plaisir plutôt que vers le but ;
  • pare-excitation : instance de l’appareil psychique qui protège contre les surexcitations ;
  • parentification : attribution d’un rôle parental à un ou plusieurs enfants dans un système familial ;
  • parlêtre : être humain, en tant que créature dont l'existence passe par la parole ;
  • parthénophobie : peur morbide et irrationnelle des jeunes filles.
  • percept : information sensorielle que le mental traduit en concepts ;
  • perception : autoperception d'un psychisme par lui-même ;
  • percipient : personne qui reçoit ou tente de recevoir des informations d'une autre personne par un moyen extra-sensoriel, ou plus généralement entité traversant un lieu de perception existentiel[68] ;
  • persona : dimension de la personne qui est donnée à voir aux autres dans ses interactions sociales, et considéré distinct du moi intime, bien que le psychisme puisse expérimenter une impression de s'y confondre ;
  • phénopsychisme :  état mental, psychique apparent, sans examens ;
  • praxis : activité psychique tournée vers un but ;
  • préconscient : le lieu qui précède la conscience, où les pensées adviennent de manière inconsciente sans être refoulées[69] ;
  • prégnance : comportement d'une organisation psychologique privilégiée parmi toutes celles qui paraissent possibles, caractérisée par des traits comme la force, la stabilité ou la fréquence ;
  • préjugé : opinion généralement reçue et adoptée sans examen ;
  • préjugé racial : opinions et sentiments péjoratifs établis sur des critères d'appréciation sommaires envers des personnes considérées sous le prisme d’une classification racialisante qui les identifient comme membres d'une race considérée comme inférieure ;
  • primal : qualifie ce qui concerne la remémoration d'une personne qui revit son passé dans le cadre du thérapie psychologique ;
  • primum movens : impulsion originelle à laquelle aucune cause n’est recherchée car supposée se suffire à elle-même comme motivation explicative[70][71][72][73] ;
  • principe de nirvana : tendance du psychisme à éliminer toute excitation ou tension ;
  • principe de plaisir : recherche instinctive du plaisir et évitement de la douleur pour satisfaire les besoins biologiques et psychologiques[74] ;
  • principe de réalité : capacité d'ajourner la satisfaction pulsionnelle, face aux exigences des contraintes perçu comme exogènes[75] ;
  • processus : ensemble d'événements étalés dans le temps considéré comme doté d'une unité et d'une organisation, potentiellement unité élémentaire du fonctionnement mental dont différentes instances peuvent composer une unité d'ordre plus sophistiqué ;
  • profile psychologique : description qui met en exergue les principaux traits de caractère d'une personne ;
  • programmation neuro-linguistique : ensemble coordonné de connaissances et de pratiques fondées sur une démarche pragmatique de modélisation, en ce qui concerne la communication et le changement ;
  • projection : mécanisme de défense psychique par lequel un sujet rejette des pulsions, des pensées, voire des désirs sur un autre, refusant d’admettre ceux-ci comme siens ;
  • prosexigène : qualifie ce qui capte l’attention ;
  • protension : fait d’être tourné vers l’avenir ;
  • proxémie : approche anthropologique de l’espace, analysant notamment la distance s’établissant entre personnes en communication ;
  • psyché : ensemble des manifestations conscientes et inconscientes de la personnalité d’un individu ou par extension l’ensemble des phénomènes psychiques qui constituent l’individualité ;
  • psychisme : considération holistique de la psyché en tant que tout global formé d’un ensemble de phénomènes participant à l’activité cognitive ;
  • psychogène : qualifie un phénomène dont l’origine est considéré comme purement psychique ;
  • psychogénétique : étude de l'impact des gènes sur le comportement ;
  • psycholinguistique : étude des processus cognitifs mis en œuvre dans le traitement et la production du langage ;
  • puérilisme : désigne l’état mental, considéré pathologique, où l'individu présente une personnalité infantile, par exemple par des mimiques, des postures, le langage, ou les goûts ;
  • pulsion : activité psychique résultant de phénomènes physiologiques et induisant l'attention à considérer l’entreprise de certaines actions comme une nécessité impérieuse d’assouvissement d’un besoin ;
  • racisme intériorisé : mode de représentation vécu par une personne racisée qui assimile les préjugés et stéréotypes du groupe racisé dans lequel elle est elle même classée, induisant des comportement d’auto-dévalorisation ou de perpétuation de croyances qui oppriment et discriminent les personnes identifiées à ce groupe ;
  • réactance : mécanisme de défense psychologique mis en œuvre par un individu qui tente de maintenir sa liberté d’action lorsqu’il la croit ôtée ou menacée ;
  • reconsolidation : processus adaptatif renforçant le souvenir ;
  • refoulement : mécanisme de défense du psychisme contre les désirs et les envies ;
  • rémanence : propriété d’une sensation, notamment visuelle, de persister après la disparition du stimulus ;
  • réminiscence : rappel à la mémoire d’un souvenir qui n’est pas reconnu comme tel, ou qui apparaît à l’esprit sans que n'y semblent rattachés les pensées antérieures à cette apparition, ni les objets observés durant ou avant l’apparition du souvenir ;
  • représentance : travail de la pulsion, qui se compose d’une représentation psychique et d’un mouvement de désir ;
  • résilience : capacité d’une personne ou d’une société à résister à une épreuve brutale et à en tirer parti pour se renforcer ;
  • ressort psychologique : désigne la réaction reproductible d’une personne qui lui permet d’agir sur elle-même, en particulier sa capacité à se remettre d’une difficulté ;
  • rétention : fait d’être tourné vers le passé ;
  • reviviscence : en général, propriété d’un êtres vivants d’effectuer un retour aux manifestations de la vie lorsque les conditions extrêmes qu’ils ont dû endurer sont terminées, et par analogie répétition ou réapparition d’une scène traumatique dans un psychisme ;
  • satiation : fait d’être pleinement satisfait ;
  • saturation sémantique : perte progressive du sens d’un mot lorsque celui est répété indéfiniment, jusqu’à être réduit à une simple suite de phonèmes ;
  • savoir-être : ensemble de qualités personnelles, d'habiletés sociales correspondant à la capacité de produire des actions et des réactions adaptées à l'environnement humain et écologique et des échanges interpersonnels satisfaisant toutes les parties ;
  • scénario : processus mental récurrent aboutissant à un passage à l’acte ou à l’expression d’un état affectif particulier ;
  • schismogénèse : processus de différenciation des normes de comportement individuel à la suite d’une interaction cumulative entre individus menant soit à l’interaction symétrique soit à l’interaction complémentaire ;
  • schizophrénie :  situation où un individu se ressent ou est perçu comme inhabituellement incohérent, comme une sorte de double personnalité temporaire ; actes paraissant étrangement discordants ou en déphasage avec les paroles ou l’environnement ; attitudes ou propos contradictoires évocateurs de la schizophrénie ;
  • schizothymie : caractère pathologique lié au repli sur soi ;
  • scotomisation : mécanisme de défense psychique par oubli de faits vécus mais intolérables au sujet ; 
  • self : sentiments et pulsions de l'ensemble de la personnalité, par opposition au moi en tant que structure de la personnalité ;
  • sens : idée cohérente qu'on se fait de sa place dans l'univers et du déroulement de sa vie ;
  • sensorimotricité : système reliant la perception à la motricité ;
  • socialisation : processus d’apprentissage qui permet à un individu d’acquérir les modèles culturels de la culture dans laquelle il vit et agit, et la vie en société ;
  • solastalgie : forme de détresse psychique ou existentielle causée par les changements perçus dans l’environnement du sujet ;
  • soi : ensemble de pulsion mentales, qui selon le contexte désigne soit une zone du psychisme primitif qui a été maintenu dans l'inconscient, soit l’ensemble du psychisme tant conscient qu'inconscient[76] ;
  • Soi : fondement primordial de l'être intimement liée à l'intuition et à l'expérience cognitive, et dont l’individu peut présumément faire l’expérience en se détachant de l’ego ;
  • somatique : qualité de ce qui est relatif au corps dans sa dimension physique, par opposition à sa dimension psychique.
  • souvenir : processus mental de récupération d'informations que le sujet rattache à un événement vécu passé ;
  • spin : forme de propagande qui consiste à donner délibérément une interprétation biaisée d'un événement ou à faire campagne pour influencer l'opinion publique autour d'une organisation ou d'une personne ;
  • spumosité :  état de flou, de fatigue, ou d’échec chronique pouvant entraîner la déliquescence des rapports humains et par suite désigne l’attitude d'une personne qui au quotidien boucle dans un tel état qui l’emprisonne dans une spirale d'échecs à rétroaction positive et une vie relationnelle amoindrie par un flou conséquent ;
  • stéréotype : croyance qu’une personne entretient au sujet des caractéristiques des membres d’un groupe ;
  • sthénicité : tonicité active ou activité tonique de l'individu ;
  • stimulus : désigne ce qui peut engendrer une ;réaction comportementale ;
  • subconscience : part de l'activité mentale où s’accumulent les sensations qui ne touchent pas la conscience distincte ;
  • subconscient : ensemble des activités cérébrales qui influencent la conscience lucide sans que celle-ci puisse le percevoir directement ;
  • subjectivation : processus de transformation par lequel l’individu se constitue et se reconnaît comme sujet ;
  • sublimation : dérivation de but de la pulsion sexuelle ou agressive, par exemple dans une création artistique ;
  • subliminal : qualifie un message dont la perception par par le destinataire agit à un niveau inconscient ;
  • subpsychotique : qualifie un phénomène infrastructurel à l'établissement une psychose, qui pose ses fondements sans la rendre effective à elle seule ;
  • supra-conscience : conscience incluant l'inconscient et le subconscient ;
  • surcharge cognitive : charge cognitive qui dépasse les capacités de l'individu ;
  • surcompensation : acte par lequel une personne se ressentant en situation d'infériorité tente de pallier ce qu'elle identifier comme carence supposée par un zèle excessif ou un comportement exagéré en sens inverse ;
  • surconscient ou superconscient : ensemble des activités cérébrales considérées comme allant au-delà de la conscience ;
  • surdon : phénomène attribué aux enfants dont la maturité intellectuelle est considérée comme dépassant celle des autres enfants de leur âge ;
  • surefficience : situation d'une personne une possédant des capacités spontanées ou un modus comportemental lui permettant de réaliser des prouesses objectivement mesurables dans des proportions significativement plus importantes que la moyenne de la population dans plusieurs domaines d’habileté ;
  • surengagement : situation d'une personne s'impliquant avec tel acharnement dans une activité que son zèle entraîner une fatigue ou un stress chronique, potentiellement délétère même pour la tenue de l'activité topique ;
  • surmoi : instance de la personnalité discriminé comme structure axiologique et judiciaire du psychisme humain, à laquelle est imputée la capacité de conceptualiser des fondements et limites éthiques et d’y associer une éthologie régulatoire acquise de pratiques sociales notamment sous forme de récompenses incitatrices et de punitions dissuasives ;
  • symptôme : signe révélateur d’une situation ;
  • syndrome : ensemble de symptômes caractéristiques d’une situation jugée alarmante ;
  • synchronicité : occurrence simultanée d’au moins deux événements qui ne présentent pas de lien de causalité, mais dont l’association prend un sens pour la personne qui les perçoit ;
  • syndrome de Benjamin : transsexualisme comportant un sentiment profond d’appartenance à sexe différent de celui reconnu par l'état civil conduisant à une volonté d'opérer des actions notables comme des changements corporelles et la reconnaisse officielle d'un statut concordant[77] ;
  • syndrome de Benjamin féminin (SBF) : transsexualisme féminin ;
  • syndrome de Benjamin masculin (SBM) : transsexualisme masculin ;
  • syndrome dissociatif : syndrome exprimant une forme de désorganisation psychique ;
  • syntone : qualifie une personne dont les sentiments sont en situation d’harmonie ;
  • syntonie : humeur supposée observée chez une personne qui semble totalement intégrée à son environnement ;
  • télicité : motivation d’une action, existence d’un but ;
  • télique : qualifie ce qui semble orienté vers un but ;
  • théorie de l’esprit : ensemble des processus cognitifs permettant à une personne d’attribuer à elle-même ou une tierce personne une situation psycho-cognitive donnée, pouvant articuler des notions tels qu'un état mental, une croyance, une intention, un désir, un jeu ou une connaissance ;
  • thérapie : actions menées et traitements prescrits se donnant pour objectif de mener une personne d'une situation considérée négative vers une situation jugée plus favorable ;
  • thérapie par exposition : forme de thérapie consistant à exposer le sujet, à répétition et de façon graduelle, à ce qui lui fait peur, le met en colère ou le faire réagir autrement de façon disproportionnée ;
  • thymie :  disposition affective fondamentale d'une personne dont les variations dans les tonalités de l'agrément sont corrélative à des perspectives de douleur et plaisir qui supposent une infrastructure neuro-humorale ;
  • thymique : qualifie ce qui concerne l’humeur d'une personne ;
  • trait de caractère : comportements et personnalité considérés relevant de l'acquis ;
  • trait de tempérament : comportements et personnalité considérés relevant de l'inné ;
  • transduction : mode de raisonnement qui consiste à établir des relations par analogie immédiate[78] ;
  • transliminalité : frontière atténuée entre la part consciente et inconsciente de l’esprit ;
  • transnosographie : approche insolite de la compréhension des troubles médicaux, réalisée indépendamment d’une catégorisation diagnostique ;
  • trouble obsessionnel compulsif : ensemble comportemental caractéristique d'une personne qui associe des idées lancinantes et des actes répétitifs dont elle ne peut se départir quand bien même il s'avère délétère et qu’une part conscient de la personne tente de s’en défaire ;
  • transpersonnel : qualifie ce qui transcende l’individu ;
  • trauma : dommage causé à la psyché après un événement psychologiquement violent ;
  • tropisme : inclination irrésistible ; réflexe ; tendance ;
  • trouble : situation caractérisée par l’absence d’un trait fonctionnel considéré comme sain, en particulier déficit de lucidité entraînant un sentiment pénible d'agitation, d'angoisse ;
  • trouble cognitif : terme générique pouvant désigner un déficit mental pouvant impacter le langage, la mémoire, le raisonnement, la coordination des mouvements, les reconnaissances, la perception et l'apprentissage ainsi que les fonctions exécutives regroupant le raisonnement, la planification, le jugement et l'organisation[79] ;
  • trouble de la personnalité borderline (TPB), ou trouble de la personnalité limite (TPL) : déficience de la personnalité caractérisée par une impulsivité majeure et une instabilité marquée des émotions, des relations interpersonnelles et de l'image de soi ;
  • trouble de la personnalité narcissique (TPN) : déficience de la personnalité caractérisée par une mégalomanie entraînent un sentiment constant de supériorité dénué de fondement autocritique, un besoin compulsif d’être admiré et un manque d’empathie[80]
  • trouble des conduites alimentaires (TPA) : déficit du comportement alimentaire nuisant de manière significative à la santé physio-psycho-sociale de la personne incluant les modifications du régime nutritionnel, du mode de sustentation, de la fréquence d’ingestion, et des mesures visant à prévenir l’assimilation des ingesta comme la prise de vomitifs ou de laxatifs[81] ;
  • trouble envahissant du comportement ou trouble envahissant du développement (TED) : déficience mentale impactant communication et langage, l’interaction sociale réciproque et les modèles de comportement, champs d’intérêt ou habitudes restreints ou répétitifs ;
  • trouble dépressif : déficience mentale caractérisée par une tristesse suffisamment sévère ou persistante pour perturber le fonctionnement quotidien et souvent par une diminution de l'intérêt ou du plaisir procurés par les activités, dite anhédonie, et comptant notamment des variante unipolaire et bipolaire[82] ;
  • vicariance : adaptation du cerveau face à un problème, un obstacle ;
  • virilité : ensemble des traits distincts stéréotypiques de l’homme en tant que représentant de la gent masculine et en tant qu’humaine incarnation mâle, répondant en cela au concept de matrilité ou mulièbrité ;
  • volonté : capacité à accomplir un acte de façon intentionnelle, consciemment ;
  • xénopathie : affection mentale qui fait croire à une personne que certaines de ses pensées ou de ses actions sont influencées, voire provoquées, par d’autres personnes ;

Étude des habitus langagiers qui peuplent les discours sociologiques modifier

Cette section s’attarde plus particulièrement sur le vocabulaire du champ sociologique sous le prisme de la notion de genre. Il décrit notamment des réalités corporelles des individus, des classes de personnes, des pratiques particulières ou communes. Comme en toute chose, la détermination des items à retenir ou non selon ces critères peut se confronter à des cas plutôt flous, mais pour donner une idée du filtre ainsi opéré : elle ne contient pas d’entrée pour une notion aussi commune que bourgeoisie bien que le concept puisse évidemment être employé dans une analyse du genre sociologique, et elle retient au contraire la notion plus confidentielle de visibilisation bien qu’elle ne soit pas spécifique que la sociologie ne la réserve pas aux études liées au genre.

  • actionnalisme : science de la création des valeurs par l’action sociale, par les mouvements sociaux, dans la civilisation industrielle ;
  • actionnisme : point de vue de la sociologie qui explique les faits sociaux par les actions des individus ;
  • adelphie : ensemble composé des enfants d’une même famille, par distinction avec fratrie et sororie
  • adultisme : croyance qui réduit un enfant au statut de propriété de ses parents et non pas sa propre personne, avec sa propre personnalité et ses propres pensées et intérêts ;
  • agenre : personne n’ayant aucun genre ou ne s’identifiant à aucun genre, ou en dehors des genres binaires ;
  • aliénation : perte d'autonomie d’un groupe social, possiblement de tout un peuple, par effacement programmé de sa culture, de sa langue et de sa pensée, dépossession de son héritage et de sa culture traditionnelle par une puissance marchande étrangère ou transnationale et par suite fait de devenir étranger sur son propre territoire ;
  • allophone : personne dont la langue d’usage ou maternelle n’est pas une langue officielle du pays où elle vit ;
  • assimilation : phénomène par lequel une personne s’acculture d’us et coutumes en les intériorisant et les mettant en pratique dans l’ensemble des interactions sociales dans une sphère culturel dont elle est initialement considérée allochtone[83] ;
  • atavofigure : caractère hérité des ancêtres, en particulier représentations mentales extraite de la mémoire collective ;
  • fratrie : ensemble composé des frères d’une même famille, par distinction avec adelphie et sororie ;
  • habitus : manière d’être, ensemble d’habitudes d’un individu ;
  • agnotologie : étude de la production et du maintien de l’ignorance ;
  • altérisation : processus par lequel un groupe désigne un autre groupe comme fondamentalement et radicalement autre, dans le but de justifier ensuite l’exclusion, la discrimination voire la persécution ;
  • alternation : fait de devenir un autre, de changer de culture, de religion, de parti ou de croyances, et donc d’identité ;
  • amicalité : indice de lien social ;
  • androcène : époque de l’histoire de l’humanité marquée par l’organisation patriarcale de la société, la domination des hommes sur la nature et sur les femmes ;
  • androcentrisme : doctrine et tendance à centrer sur l’homme, la gente masculine, le genre viril ;
  • anthropocentrisme : doctrine qui considère que l’humain comme l'entité centrale la plus significative de l'Univers et qui appréhende la réalité à travers la seule perspective humaine ;
  • anomie : structure organisationnelle d’une société dont l’ordre spontanée opère prétendre ériger aucune règle et par extension désintégration des normes qui règlent la conduite des personnes dans les sociétés qui précédemment reposait sur un telle dynamique pour établir un ordre social ;
  • archipélisation : processus d’autonomisation de communautés qui partagent un lien commun ;
  • assemblage : union de choses morales ;
  • autoreproduction : faculté d'un système de se reproduire par ses processus internes ;
  • autrui significatif : personne proche qui contribue à la construction de l’identité d’un individu ;
  • biais de désirabilité sociale : biais qui consiste à vouloir se présenter sous un jour favorable à ses interlocuteurs ;
  • biandrie : situation bigame où une personne légalement reconnue comme épouse contract mariage concomitamment avec deux époux, ce qui suffit à en faire également une situation de polyandrie, et qui se distingue donc de la mêdénandrie[N 4] et de la monoandrie où une femme à contracté mariage avec aucun ou un unique époux ;
  • bigamie : situation où trois personnes forment communauté maritale via deux mariages contractés concomitamment, représentant une forme de polygamie qui se concrétise par une biandrie ou une bigynie[84], sachant que les potentiels mariages entre personnes intersexes, s’ils semblent avoir fait l’objet de quelques études[85], ne semble pas avoir conduit à l’emploi de néologismes comme biandrogynie ou bihermaphrodie ;
  • bigynie : situation bigame où une personne légalement reconnue comme époux contract mariage concomitamment avec deux épouses, ce qui suffit à en faire également une situation de polygynie, et qui se distingue donc de la mêdégynie[N 4] et de la monogynie où un homme à contracté mariage avec aucune ou une unique épouse ;
  • colonie : population installée loin de son lieu d’origine pour y prospérer, et qui maintient des liens privilégiés avec la métropole ;
  • groupe : ensemble d’individus considéré comme unité totalisante via une caractéristique à laquelle ils sont communément étiquetés ;
  • gynocène : perspective considérant qu’une part significative de l’humanité traverse une phase socio-culturelle majeure caractérisée par une progressive prise de pouvoir hiérarchique et institutionnelle par les femmes[86][87] ;
  • bande : Groupe de plusieurs personnes rassemblées pour un but précis
  • body positivisme : mouvement social prônant l’acceptation de tous les corps humains quels qu’ils soient ;
  • bonne société : groupe social qui se considère comme détenteur des bonnes manières, du bon goût en manière d'art d'habillement, de littérature, et autres praxis culturelles ;
  • capacitation : prise en charge de l’individu par lui-même, de sa destinée économique, professionnelle, familiale et sociale, ou processus qui la permet ;
  • capital symbolique : toute forme de bénéfice ou dommage découlant d’une honorabilité imputée par des considérations sociales empruntent de perspectives interpersonnelles telles la pratique artistique, l’action associative, la ferveur cultuelle ou le développement culturel ;
  • catamnestique : qualifie une étude qui concerne des individus après une coupure de longue durée avec une étude précédente ;
  • champ : espace social métaphorique, relationnel et concurrentiel où s’exercent des forces, des enjeux de pouvoirs socio-politiques ;
  • charismatisme : trope par lequel des individus s’entre-reconnaissent des dons dignitaires exceptionnels, en particulier lorsqu’il est l’expression de croyances mystiques ou occultes ;
  • cisbinarité : attitude et doctrine qui ne reconnait que deux pôles au genre, féminin et masculin, relié à la thèse d’une plolymorphie sexualo-biologique strictement bipartite, femelle et mâle ;
  • cisgenre : relatif à une personne dont le genre initialement attribué par sa société natale correspond à celui auquel la personne s’identifie ultérieurement ;
  • cisgay : personne reconnue comme cisgenre et homosexuelle ;
  • cis-hét ou cis-hétéro ou cis-straight : personne reconnue comme cisgenre et hétérosexuelle ;
  • cisnormativité :  système normatif de comportements, de représentations et de discriminations favorisant et naturalisant l’attitude cisgenre ;
  • citoyen de seconde classe ou citoyenne de seconde classe ou citoyen de seconde zone ou citoyenne de seconde zone : personne considérée sous un prisme victimaire dans une mécanique de discrimination au sein d'un système juridico-politique ;
  • coterie : groupe restreint de personnes liées par des intérêts ou des idées communes et qui cabalent contre ceux qui sont en dehors de ce groupe ;
  • classe ou classe sociale : groupement de personnes fait selon des conditions de vie homogènes ou la traversée de modalités existentielles similaires du fait de normes sociales ;
  • classisme : discrimination fondée sur des critères d’affectation à une classe sociale ;
  • coconnage : fait pour une personne de vivre dans un cocon métaphorique qui la préserve des pressions et traumatismes sociales qui s’applique à ses semblables uniquement dans la mesure où elle parvient à se maintenir isolée ;
  • codépendance : troubles psychiques et comportementaux affectant les proches d’une personne dépendante ;
  • colonisé ou colonisée : personne ayant assimilé et intégré une vision d'elle-même selon laquelle le groupe sociologique auquel elle est affectée est inférieur à un autre en particulier, ou aux autres en général ;
  • communautisation création de relations sociales basées sur des affects ou des traditions ;
  • hexis : habitus corporel, vocal, vestimentaire, considéré dans sa signification sociale ;
  • conscience sociale binaire : sentiment perçu par les membres d’une catégorie sociale d’appartenir à une classe panégyrique se démarquant d’une altérité viciée, verbalisés notamment par des formules d’oppositions pronomiques exclusives comme nous contre eux ;
  • conscience sociale triangulaire : sentiment perçu par les membres d’une catégorie sociale d’appartenir à une classe tierce se démarquant d’une hiérarchie bipolaire corrompue de part et d’autre, verbalisés notamment par des formules d’oppositions subjectivales du nous-mêmes, de l’entre-soi, et de l’entre-nous
  • consocié : terme générique qui désigne un individu dans une société, qui partage son environnement avec un autre individu ;
  • cordicole : personne bien-pensante et dévote, qui fait appel aux bons sentiments de façon absolue voire totalitaire, qui tyrannise par le sentimentalisme ;
  • covariance : correspondance entre l’appartenance à une certaine classe sociale et un certain parler inhérent à cette condition sociale ;
  • communautarisme : doctrine visant à l’organisation de la société sous formes de communautés de personnes partageant la même identité culturelle, ethnique ou religieuse par exemple ;
  • culturalisme : doctrine qui souligne l'influence prépondérante de la culture sur la personnalité des individus ;
  • culturation : acquisition par une personne de la culture propre au groupe social dans lequel elle vit
  • culturème : élément dont la signification est spécifique à une culture
  • décrocheur, décrocheuse : personne qui ne poursuit pas dans une voie pré-établie par les institutions qui les planifient ;
  • déterminisme social : doctrine qui soutient que les pensées et les comportements des humains résultent d'une contrainte sociale qui s'exerce sur eux, la plupart du temps sans que ceux-ci en aient conscience ;
  • discrimination : traitement différencié de certains groupes humains à travers les institutions sociales, généralement sous-entendu comme discrimination défavorisante comme elles se sont majoritairement manifestées en ce sens au cours de l’histoire, par exemple via la réduction arbitraire de droits ou l’application de devoirs ou charges spécifiques ;
  • distanciation sociale :  Séparation de catégories de personnes, selon des critères sociaux ou sexuels ;
  • diversitaire : dénomination, généralement souhaitée calomnieuse, donnée aux personnes qui prônent la diversité sociale sur des perspectives ethnique, d’orientation sexuel, ou de détermination de genre sexué ;
  • écosexuel ou écosexuelle: personne tendant à concilier attitude écologique et vie amoureuse, tant pour ce qui est des tentatives de séduction, des relations amoureuses, ou encore des relations sexuelles ;
  • encapacitation : mobilisation de ressources endogènes pour mener l'action ;
  • endogamie : règle pour un membre d’un groupe social consistant à se marier avec un membre du même groupe ;
  • engagement : phénomène qui explique les raisons pour lesquelles une personne commet des actes de sa propre initiative ;
  • équation :  rapport de concordance entre des groupes sociaux ;
  • équité, diversité, inclusion (EDI): prisme de réflexion et d'action mettant l'accent sur l'équité entre les races, les genres/sexes et les orientations sexuelles ;
  • équité, diversité, inclusion et décolonisation (EDID) : prisme de réflexion et d'action mettant l'accent sur l'équité entre les races, les genres/sexes et les orientations sexuelles ainsi que sur l'annihilation des effets du colonialisme sous toutes ses formes ;
  • essentialisme : conception selon laquelle le déterminisme biologique induit des caractéristiques et des aptitudes qui contraignent spontanément à des rôles sociaux distincts et immuables, notamment associant humains femelle et mâle à femme et homme respectivement ;
  • exclusion : relégation ou marginalisation sociale d'individus, ne correspondant pas ou plus au modèle dominant d'une société, sur des critères aussi variés que l’age, les aptitude mentales ou moteurs, l’orientation sexuelle, le sexe ou toute autre forme de catégorisation dans classe considérée comme minorité sociale ;
  • effet Matilda : déni ou minimisation de la contribution des femmes dans la recherche scientifique.
  • ethnographie : science qui traite des différents peuples, de leurs mœurs, coutumes, religions, langage ;
  • ethnologie : initialement étude critique et explication des origines, mélanges, migrations des différents peuples, puis plus récemment étude des caractères sociaux et culturels des groupes humains ;
  • ethnométhodologie : discipline qui considère l'ordre social comme un accomplissement méthodique ;
  • ethnopraxie : discipline qui préconise de pratiquer en temps et en situation réelle avec les membres du groupe étudié, pour acquérir, par la routine, les savoirs tacites et les catégories de perception qui composent leur univers ;
  • éthos : us et coutumes d’un groupe, d’une ethnie, système de valeurs apprises depuis l’enfance ;
  • étiquetage : action de décrire et classer les individus suivant des caractéristiques sociales, souvent négatives, ou résultat de cette action ;
  • évolutionnisme : classe des conceptions d’après lesquelles le développement des sociétés et des institutions a suivi une certaine orientation et franchi des étapes selon une loi que l’on peut dégager ;
  • exogamie : règle pratiquée par un individu qui contracte un mariage à l'extérieur de son propre groupe d’appartenance.
  • extro-déterminisme tendance décrivant le comportement les personnes principalement influencées par des éléments extérieurs ;
  • fait social : manière de faire d'un agent social ou d'un état de fait observable et récurrent dans une société donnée ;
  • féminisme : mouvement revendicatif ayant pour objet la reconnaissance ou l’extension des droits des femmes dans la société, qui se distingue notamment de l’hominisme et du masculinisme ;
  • frange : minorité plus ou moins marginalisé d’une collectivité, d’un mouvement, marge, périphérie
  • gaytrification : processus de gentrification impliquant significativement les populations homosexuelles masculines
  • genre : système de création et de hiérarchisation de catégories sociales inspirées par le polymorphisme sexuel qui se voient associées à des rôles, comportements, expressions et identités et par suite chacune de ces catégories appliquée à des individus puis des aspects psychosociaux qui en découle ;
  • genre fluide
  • gentrification : processus par lequel le profil sociologique et social d’un quartier se transforme de façon à ce que pour un modèle sociologique donné cette évolution soit considéré comme une transformation vers une couche sociale jugée supérieure ;
  • gyniarcat[88] : situation de domination des femmes sur les hommes, indépendamment de leur statue parental au sens où elles ont possiblement des enfants, ce qui se distingue notamment du viriarcat sur le plan du genre et du matriarcat sur le plan de la maternité ;
  • gynocentrisme : doctrine et tendance à centrer sur la femme, la gente féminine, le genre mulièbre ;
  • habitus : manière d’être, ensemble d’habitudes d’un individu
  • hétérogamie : union par le mariage entre deux personnes d'identité culturelle, rang social, couleur de peau, niveaux d'éducation différents
  • hétéronormativité : système normatif de comportements, de représentations et de discriminations favorisant et naturalisant l'hétérosexualité ;
  • hétérosexualité : orientation, attirance sexuelle pour des personnes de genre ou sexe différent du sien ;
  • hétérosocialité :  socialité hétérosexuelle ;
  • hembrisme[89][90][91] : culte de la muliébrité comprise comme une supériorité de la femme sur l’homme et par extension femellité affichée, mulièbrité revendiquée, qui s’oppose donc au machisme ;
  • homogamie : union par le mariage entre deux personnes d'identité culturelle, rang social, couleur de peau, niveaux d'éducation semblables ;
  • homosexualité : orientation, attirance sexuelle pour des personnes de même genre ou sexe que soi ;
  • heuristique : discipline qui se propose de dégager les règles de la recherche scientifique et de la découverte ;
  • hominisme :  mouvement de réflexion et d’action axé sur le sujet masculin dans les thèmes de l’identité sexuelle et de genre, de ses devoirs et droits spécifiques[92], qui se distingue donc notament du féminisme ;
  • homologie : similitude entre la position sociale et le comportement des individus ;
  • homosocialité : phénomène sociologique décrivant les relations fréquentes et régulières entre membres du même sexe qui ne sont pas d'une nature romantique ou sexuelle, telles que l'amitié ou le mentorat ;
  • horde : groupement humain temporaire et instable ;
  • hypersocialisé : qualifie l’individu qui est psychologiquement déterminé par les structures sociales  ;
  • hypo-descendance : assignation d’un enfant métis au groupe marginalisé d’un parent plutôt qu'au groupe privilégié de son autre parent.
  • idéaltype : type abstrait, catégorie, construit sans prétendre que les caractéristiques de ce type se retrouvent toujours et parfaitement dans les phénomènes observés ;
  • identité : ensemble de caractères attribués à une personne et supposé facteur prépondérant d’influence de son comportement et ses relations sociales ;
  • illusio : prémisse culturelle qui motive l’inclination des individus à poursuivre des objectifs promus d’intérêt indéniable et indubitable dans la sphère d’influence sociale où ils évoluent, indépendamment du degré de conscience qu'ils peuvent avoir de ce phénomène ;
  • imagologie : étude des stéréotypes culturels véhiculés dans les arts ;
  • individualisme méthodologique : théorie qui affirme le primat du choix rationnel de l'individu plutôt que des contraintes externes ;
  • ingénierie sociale : pratique visant à faire changer les comportements sociaux ;
  • intégration : processus par lequel une personne ou un groupe s’insère dans une société aborigène, en se conformant à ses pratiques socio-professionnels courantes, sans nécessairement s’en imprégner à un stade relevant de l’assimilation ;
  • intersectionnalité : méthodologie féministe qui étudie les diverses formes de domination et de discrimination non pas séparément, mais dans leur intersection, en partant du principe que l’homophobie, le racisme, le sexisme et toute autre forme de rapports de domination sociale sont liés ;
  • kyriarchie : système social construit autour de la domination, de l’oppression et de la soumission ;
  • machisme : culte de la virilité comprise comme une supériorité de l’homme sur la femme et par extension masculinité affichée, virilité revendiquée, qui s’oppose donc au hembrisme ;
  • majorité sexuelle : âge à partir duquel un mineur peut valablement consentir à des relations sexuelles avec un majeur.
  • male gaze ou regard masculin : représentation de la réalité en partant implicitement d’un point de vue masculin ;
  • marginalisation : action d’écarter de la norme, notamment d’un groupe, de la société ;
  • meute : ensemble d’individus qui harcèlent quelque tiers pour en obtenir quelque chose ou qui s'acharnent à sa poursuite pour lui nuire, le perdre ;
  • misandrisme : doctrine ou attitude exprimant le mépris ou la haine à l’égard des personnes de la gent masculine en général ;
  • misanthropie : doctrine ou attitude exprimant le mépris ou la haine à l’égard des personnes du genre humain en général ;
  • misogynisme : doctrine ou attitude exprimant le mépris ou la haine à l’égard des personnes de la gent féminine en général ;
  • gynophobie : aversion, haine ou mépris à l’encontre des personnes de la gent féminine ;
  • philandrie : doctrine ou attitude exprimant l’appréciation, l'admiration, la camaraderie ou l'amour remarquable envers personnes de la gent masculine en général ;
  • philanthropie : doctrine ou attitude exprimant l’appréciation, l'admiration, la camaraderie ou l'amour remarquable envers le genre humain en général ;
  • philogynie : doctrine ou attitude exprimant l’appréciation, l'admiration, la camaraderie ou l'amour remarquable envers personnes de la gent féminine en général ;
  • monoandrie : situation de monogamie où une personne ne contract mariage qu’avec un seul époux, et en particulier société qui n’autorise concomitamment qu’un seul mariage à un homme ;
  • mouvement social : forme de protestation ou de révolte qui pousse à modifier le fonctionnement ou l’organisation d’une société.
  • monogamie :
  • monogynie[93] : situation de monogamie où une personne ne contracte mariage qu’avec une seule épouse, et en particulier société qui n’autorise concomitamment qu’un seul mariage à une femme ;
  • peuple : vaste ensemble de personnes qui, eu égard à l’inéluctable diversité d’opinions d’une telle masse, se dotent d’un soc ;le commun de valeurs fondamentales qu’elles s’efforcent de mettre en œuvre harmonieusement sur un territoire déterminé ;
  • peuplade : groupe de personnes ayant pour objectif d’acculturer un territoire de ses propres us et coutumes en s'y établissant de façon nomade ou sédentaire ;
  • précarisation : processus par lequel une personne est mise dans une situation sociale instable, incertaine, ou fragile, avec exercice tacite ou explicite d’une menace d’une déchéance liée à des décisions exogènes sur laquelle la personne n’a que peu ou aucune marge d’influence ;
  • marqueur social : signe distinctif propre à un groupe, qui permet l’identification d’un individu à un groupe socioculturel ou une classe sociale ;
  • masculinisme ou masculisme : doctrine revendicative qui promeut les droits des hommes et leurs intérêts dans la société civile, contre ceux des femmes ;
  • matriarcat : régime social où le pouvoir est exercé par les femmes, par les mères de famille ;
  • matrilinéarité : règle de filiation qui repose sur l'ascendance maternelle et par lequel un enfant est affilié exclusivement au groupe des parents de sa mère, par opposition à la patrilinéarité ;
  • Men Going Their Own Way (MGTOW) : groupe d'activistes masculinistes qui prône une doctrine de rejet social des femmes.
  • mobilité :  changement d’état, de statut ou de lieu, d’un individu ou d’un groupe, mesure dans laquelle les personnes pauvres ou défavorisées peuvent devenir riches ou privilégiées, et vice versa ;
  • neutralité axiologique : méthodologie du chercheur qui met ses opinions de côté pour être le plus neutre possible ;
  • monoandrie : situation de monogamie où une personne ne contracte mariage qu’avec un seule époux, et en particulier société qui n’autorise concomitamment qu’un seul mariage à un homme ;
  • monogamie : régime juridique qui autorise un unique contrat de mariage concomitant, ce qui se distingue notamment des régimes qui autorisent la polygamie ;
  • monogynie : situation de monogamie où une personne ne contracte mariage qu’avec une seule épouse, et en particulier société qui n’autorise concomitamment qu’un seul mariage à une femme ;
  • monosexualité : fait de ressentir une attirance physique, ou de maintenir des relations amoureuses, sentimentales et sexuelles uniquement envers des personnes d’un seul sexe, par distinction avec la bisexualité et la pansexualité ;
  • normalisme : assujettissement aux lois et règles collectives ;
  • normatif : qualité de ce qui a tendance à conforter la norme, qui rend conforme à la norme, qui dénonce tout écart de la norme ;
  • observation participante : méthode d'étude anthropologique et sociologique, qui consiste en l'étude d'une société en partageant le mode de vie de ses membres, en se faisant accepter par eux, et en participant aux activités des groupes.
  • patrilinéarité : règle de filiation qui repose sur l'ascendance paternelle et par lequel un enfant est affilié exclusivement au groupe des parents de son père, par opposition à la matrilinéarité ;
  • panique morale : épisode d’inquiétude collective généré par des facteurs détachés des faits mesurablement observables de la supposée menace, généralement couplé à un groupe cible désigné comme hostile ;
  • parentification : attribution d’un rôle parental à un ou plusieurs enfants dans un système familial.
  • paria : personne de la dernière caste en Inde et par extension tout individu exclu d’un groupe social ou humain.
  • patriarcat : type d’organisation sociale fondé sur la détention de l’autorité par les hommes chefs de famille ;
  • patrilocalité : installation du foyer des jeunes mariés chez les parents de l’époux ;
  • virilocalité : installation du foyer des jeunes mariés dans le domicile de l’époux ;
  • matrilocalité : Installation du foyer des jeunes mariés chez les parents de l’épouse ;
  • gynolocalité : Installation du foyer des jeunes mariés dans le domicile de l’épouse ;
  • néolocalité : installation du foyer des jeunes mariés à un nouvel endroit par rapport aux parents de l’épouse et de l’époux ;
  • bilocalité : installation alternante du foyer des jeunes mariés dans deux domiciles différents ;
  • unilocalité : installation permanent du foyer des jeunes mariés dans un unique domicile ;
  • phalocentrisme : doctrine ou tendance à penser et interpréter par défaut le monde à travers un prisme masculin, particulièrement en fonction du corps, du sexe et de la sexualité de la gent masculine, et de leurs intérêts ;
  • phalocratie : doctrine qui soutient et promeut la domination sociale, culturelle et symbolique de la gent masculine sur la gent féminine ;
  • clitocratie ou hystérocratie ou vaginocratie ou vulvocratie : doctrine qui soutient et promeut la domination sociale, culturelle et symbolique de la gent féminine sur la gent masculine ;
  • vaginocentrisme[94] ou vulvocentrisme[95] : doctrine ou tendance à penser et interpréter par défaut le monde à travers un prisme féminin, particulièrement en fonction du corps, du sexe et de la sexualité de la gent féminine, et de leurs intérêts ;
  • phratrie : division d’une tribu ;
  • plafond de verre : limite théorique d’une ascension hiérarchique pour une catégorie d’individu ;
  • polyandrie : situation de polygamie où une personne contracte mariage qu’avec plusieurs époux, et en particulier société qui autorise concomitamment plusieurs mariage avec des hommes ;
  • polygamie : régime juridique qui autorise de multiple contrats de mariage concomitant, ce qui se distingue notamment des régimes qui autorisent uniquement la monogamie ; 
  • trigamie : situation où quatre personnes forment communauté maritale via trois mariages contractés concomitamment ;
  • quadrigamie : situation où cinq personnes forment communauté maritale via quatre mariages contractés concomitamment ;
  • polygynie : situation de polygamie où une personne contracte mariage qu’avec plusieurs épouses, et en particulier société qui autorise concomitamment plusieurs mariage avec des femmes ;
  • postvérité : situation dans laquelle l’objectivité mesurable, la cohérence et tant l’évaluabilitée de la crédibilité que la vérifiabilité des faits ont moins d’influence sur la formation de l’opinion publique que le recours à des émotions, à des sentiments ou à des croyances aussi bien purement spéculative que récalcitrante à des considérations de réfutabilité ;
  • pouvoir politique : ensemble des interactions permettant de réguler et stabiliser une société ;
  • pouvoir symbolique : puissance publique, autorité et droit de commander exercés sur sur les représentations et les actes des individus, lié à la culture, à la position sociale ou d’autres mécanismes sociaux, et souvent inaperçu ou non-reconnu comme tel ;
  • produit : personne, considérée du point de vue de sa création, de son hérédité ou de son éducation ;
  • préjugé : jugement porté par avance, d’une opinion qu’on se fait d’avance, d’après les circonstances les apparences favorables ou contraires ;
  • psychophobie ou sanisme: forme de discrimination et d’oppression à l’encontre d’un trouble psychique ou d’une condition mentale qu’une personne a ou est censée avoir ;
  • quotidianisation : transformation de l’incertitude de la vie en une croyance certaine intégrée au quotidien ;
  • race : Rapport social où les individus sont assignés à une identité et un statut qui justifie leur position dominée dans les rapports sociaux
  • racisation : processus d’assignation d’une personne à un groupe humain basé sur des critères subjectifs
  • racisme : doctrine prônant le pertinence de catégoriser les êtres humains en une série de races en se basant sur des critères scientifiquement mesurables, notamment accompagné d’une hiérarchisation, consciente ou inconsciente, entre ces races ;
  • radicalisation : processus par lequel un individu ou un groupe justifie au nom d’une idéologie (religieuse ou autre) le recours à la violence comme mode d’action et le rejet de l'autre ;
  • récupération : procédé visant à déformer les idées ou les propos d’autrui, afin de cautionner ses propres avis ;
  • reproduction sociale : transmission d’un patrimoine matériel ou immatériel d’une génération à l’autre permettant de maintenir la position sociale de la famille ;
  • résilience : capacité d’une personne ou d’une société à résister à une épreuve brutale et à en tirer parti pour se renforcer ;
  • retournement du stigmate : revendication, appropriation d’une stigmatisation faite à son encontre
  • saturation compassionnelle : épuisement de la capacité de compassion de l’opinion publique, qui survient quand on fait appel à elle de façon récurrente et insistante ;
  • ségrégation : régime sociojuridique selon lequel les personnes assignées à une classe dénigrée doivent vivre séparément des personnes assignées à une classe encensée ;
  • sex-ratio : taux comparé de mâles et de femelles au sein d’une espèce à reproduction sexuée, pour une population, une génération ou un âge donnés, souvent mesuré par le nombre de mâles à 100 femelles ;
  • sexisé  ou sexisée : qualifie une personne qui fait face aux discriminations de genre, comme le sexisme tant dans sa variante cissexiste qu' hétérosexiste ;
  • sexisme : idéologie ou ensemble des croyances en des préjugés associés au sexe ou au genre, et comportements en résultant ;
  • sexospécifique : qui est spécifique au sexe des personnes impliquées.
  • sexué  ou sexuée : relatif aux deux sexes en tant que catégories ou la division entre eux ;
  • socialisation primaire : première période d’apprentissage de la socialité, pendant laquelle se construisent la personnalité et l’identité sociale ;
  • socialisation secondaire : socialisation qui a lieu à l’âge adulte, après la socialisation primaire ;
  • socialité : tendance d'une population biologique à vivre en groupe ;
  • société de l’information : mode d’organisation dans laquelle les technologies de l’information et de la communication jouent un rôle prépondérant ;
  • société : assemblage d’humains qui sont unis par la nature ou par des lois ; commerce que les hommes réunis ont naturellement les uns avec les autres.
  • société civile : ensemble des acteurs économiques et politiques d’une nation ;
  • socio-centrisme : tendance à prendre pour critères les seules valeurs de la société ou du groupe social auquel on appartient.
  • sociocratie : mode de prise de décision et de gouvernance qu’adopte une organisation en vue de se comporter comme un organisme vivant, de s'auto-organiser ;
  • sociogenèse : genèse, origine d’un comportement, d’un concept social ;
  • sociogramme : diagramme des liens sociaux qu’une personne possède ;
  • sociographie : étude descriptive des réalités et des faits sociaux, dans laquelle l’accent est mis sur l’observation empirique des sociétés ;
  • sociolinguistique : discipline qui étudie le langage humain ou une langue, un dialecte, une communauté linguistique, du point de vue sociologique ;
  • sociologie : science, étude des phénomènes sociaux, des relations humaines ;
  • sociométrie : méthode quantitative visant à mesurer des traits jugés pertinent dans les réseaux sociaux ;
  • sociologie de la connaissance : branche de la sociologie qui a pour objet la connaissance humaine considérée comme un phénomène social
  • sociopathologie : étude des pathologies liées à la relation entre un individu et son milieu social, ou par extension une de ces pathologies ;
  • troupe : réunion de personnes agissant de façon cohésive à un objectif concerté ;
  • sociosexualité : pratique de la sexualité hors d’un couple ;
  • sociostyle : profil sociologique, caractéristiques comportementales correspondant à la couche sociale à laquelle on appartient ;
  • sociotope : espace déterminé qui présente des caractéristiques homogènes au regard de ses valeurs d’usage et ses significations sociales ;
  • socius : élément social constitutif de l’individu et consubstantiel de son organisme ;
  • sororie : ensemble composé des sœurs d’une même famille, par distinction avec adelphie et fratrie
  • sous-culture : culture d’un sous-groupe de la société globale présentant des variantes par rapport à la culture dominante
  • union : groupement d’individus, de sociétés ou de collectivités qui s’associent en vue d’un certain but ;
  • sphère privée : partie de la vie strictement réservée à une personne ou au groupe de personnes qui décident librement d’en placer une partie en commun et dont les limites diffèrent selon les groupes, les cultures et les individus, selon les coutumes et les traditions ;
  • sphère publique : domaine de la vie sociale dans lequel se rencontrent les personnes et auquel elles ont librement accès, et dont la gestion peut donc être disputée entre ces personnes et les autorités, collectivités, états et autres parties prenantes ;
  • staséologie : science des conflits internes d’une société, des révolutions ;
  • stratification : sous-ensemble d’une population triée suivant différents critères comme des considération d’ordre culturel, économique, social ;
  • supra-social : qualité de ce qui est d'un ordre supérieur aux sociétés connues ;
  • syndrome de la Schtroumpfette : sur-représentation des protagonistes masculins dans les œuvres de fiction par rapport aux protagonistes féminines ;
  • Tanguy ou Tanguette : jeune adulte qui persiste à vivre chez ses parents ;
  • théorie critique de la race : grille de lecture des phénomènes sociaux et historiques mettant en exergue les inégalités raciales sous toutes leurs formes ;
  • théorie du genre : thèse soutenant que les pratiques imputant une identité de genre au individus résulte de manière prépondérante d’une construction sociologique par rapport à toute considération liée à des facteurs biologiques et par extension toute étude s’inscrivant dans cette perspective, puis par amalgame idéologie supposée qui viserait à créer ou entretenir une confusion entre les identités sexuelles ;
  • témoignaire : personne qui recueille le témoignage d'un témoin ;
  • tiers-lieu : lieu de sociabilité et d’échange distinct de la demeure et de l’espace d'activité servant de cadre professionnel ou scolaire, considérés respectivement comme premier et second lieu significatif en la matière ;
  • tissu social : ensemble des interactions entre individus et groupes ;
  • topologie : étude des positions sociales et des rapports sociaux
  • trans : attitudes, doctrines et mouvements qui promeuvent des conceptions sociologiques, des modes de vie et des modalités d’existence variés multipliant les démarches exploratoires le long de spectres typologiques ouverts, par contraste avec des systèmes classificatoires polarisés dans une paucité catégorique fermée, en particulier dans les domaines du genre et du sexe ;
  • transethnicité : hybridation culturelle entre diverses ethnies ; résultat de cette hybridation ;
  • transgenre : relatif à une personne dont le genre initialement attribué par sa société natale diffère de celui auquel la personne s’identifie ultérieurement
  • transhumanisme : mouvement culturel et intellectuel international prônant l'usage des sciences et des techniques en vue d’altérer la condition humaine par mutation des capacités physiques et mentales des êtres humains dans une orientation jugée favorable par ses promoteurs, y compris en les maintenant indéfiniment vivant dans une condition corporelle asénescente, si ce n’est juvénile, voir en les découplant de toute enveloppe charnelle ;
  • transidentité : situation d'une personne vivant une assignation civile de genre comme détermination erronée et conflictuel à ses propres ressentis spontanés qui la , ce qui se distingue de la cisidentité ;
  • transgenrisme : doctrine dans laquelle se développe les discours de justification et de promotion du changement de genre[96] ;
  • transgénérisme : doctrine politique de l’identité de genre qui dénonce le dimorphisme sexuel humain comme purement culturel, donc relatif, et s’appuie sur la notion de construction sociale du genre qui serait pangénératrice du champ sexuel[97] ;
  • transgendérisme[98][99][100] : partie du mouvement trans axé sur la liberté d’expression genrée et relevant le caractère relatif du passage corporel ;
  • transgendrisme[101][102] : partie du mouvement trans axé sur l’abolition des aliénations qui sont érigés dans la vie économique, politique et sociale par les discriminations opérées à partir des genres institutionnellement imputés aux individus ;
  • transgendérisme[103][104][105] : perspective de la transitude envisagée comme phénomène culturel sensationnelliste épris de transformations transgressives qui glorifient l’individualisme et la diversité dévergondée des identités sexuelles ;
  • transitude[106][107][108] : ensemble des fait et de l’expérience de vie trans dans ses dimensions sociales et culturelles, y compris dans ses considérations économiques, juridiques et médicales mais sans s'y limiter où s'y axer spécifiquement ;
  • transvestisme : inclination d’une personne qui dans un élan d’expression d’unicité subjective va vêtir des habits et adopter des habitus qui, dans sa culture, suggèrent l'endossement d’un rôle genré distinct de celui qui lui est institutionnellement imputé, ce qui se distingue du travestissement qui s'opère dans une expression purement ludique ou de mystificatrice ;
  • transsexualité : attitude, expérience ou situation d’une personne dont le parcours de vie est associé à une tansition protandrique ou protogynique, possiblement faisant intervenir des étapes médicamenteuses ou chirurgicales[109] ;
  • transsexuation : parcours de transition d'une personne trans impliquant des transitions administratives, médicales et sociales ;
  • transsexualisme : terme médical désignant la conviction d'être d'un genre différent de celui qui a été assigné à la naissance, ce qui implique une connotation pathologique, bien que des approaches de retournement du stigmate existent[110], et en tous les cas est associé à une volonté de changement de sexe la plus complète possible[111] ;
  • interethnicité : ensemble des processus par lesquels les individus et les groupes interagissent lorsqu’ils appartiennent à deux ou plusieurs ensembles se réclamant de ethnies différentes ou pouvant être référés à des ethnies distinctes ;
  • multiethnicité : situation impliquant plusieurs ethnies distincts
  • interculturation : ensemble des processus par lesquels les individus et les groupes interagissent lorsqu’ils appartiennent à deux ou plusieurs ensembles se réclamant de cultures différentes ou pouvant être référés à des cultures distinctes[112] ;
  • transculturalité : modification des représentations, modes de pensée et comportements de personnes qui via une sitation d’interculturalité impliquant l’acceptation, l’échange et les contacts, passe également par une confrontation avec d’autres cadres référentiels tant dans la vie psychique intérieure que dans les échanges interpersonnels[113] ;
  • transculturation : influences réciproques de groupes humains en contacts, les uns, avec l'autre ;
  • transterritorialité : phénomène social où les individus, les groupes ou les entités transcendent les frontières géographiques traditionnelles
  • tribu : groupe de personnes, rattaché à une souche familiale commune à fondement mythologique ou génétique, et qui manifeste un ensemble de traits homogènes sur le plan culturel, linguistique ou physiologique ;
  • triangle culinaire : modèle des relations entre les différentes formes de cuisines selon le mode de préparation des aliments qu’elles plébiscitent, où en complément du cru et du cuit apparaît la catégorie du pourri ;
  • ultrasexué : qualifie un phénomène de symbolisation hypertrophié de traits évoquant la sexualité ;
  • ustratie : utopie où il n'existe pas de classe sociale ;
  • valeur opposée : valeur, dans le sens d’un précepte reconnu d’intérêt général, en opposition avec un autre, notamment dans dans le cadre d’une pesée d’intérêt ;
  • vie sociale : ensemble des interactions entre individus au sein d’une société ;
  • violence symbolique : forme de violence peu visible et non physique, qui s’exprime à travers les normes sociales et qui s’observe dans les structures sociales ;
  • viriarcat : situation de domination des hommes sur les femmes, indépendamment de leur statue parental au sens où ils ont possiblement des enfants, ce qui se distingue notamment du gyniarcat sur le plan du genre et du patriarcat sur le plan de la paternité ;
  • visibilisation : fait de rendre visible un groupe social ou un phénomène social absent ou très faiblement présent dans les représentations dominantes.

Anatomie du jargon biologique modifier

D’emblé il faut signaler qu’en biologie la notion de genre est pleinement étrangère à celle dont se préoccupe la grammaire en dehors d’une filiation lexicale commune et d’une homonymie complète : dans ce domaine elle correspond à l’une des divisions taxonimiques usuelles qui catégorise par des caractéristiques discriminatoires croissantes règne, embranchement ou division, classe, ordre, famille, genre et espèce.

La science contemporaine indique qu'outre les formes et une différentiation de mobilité entre cellules motiles et cellules sessiles — potentiellement vagile, la caractéristique plus ou moins manifeste entre les gamètes anisogames est la taille[114][115][116][117][118][119][120]. Tout au moins chez les êtres humains et les espèces macroscopiques qui les préoccupent d'ordinaire, la répartition se fait majoritairement entre des cellules sessiles d'une part et des cellules motiles souvent bien plus petites, les premières étant généralement des gamètes femelles et les secondes des gamètes mâle[121][122][123][124]. Ainsi chez l'être humain les gamètes mâles ont un volume 100 000 à 1 000 000 moindre que l'ovule, dont la taille varie entre 120 et 200 micromètres.

Par ailleurs dans la désignation des modes de reproduction sexuée la biologie intervient dans des réflexions qui font intervenir de manière plus ou moins direct les termes suivant :

  • anœstrus : absence d’œstrus
  • diœstrus : période postérieure à l’œstrus et à l’ovulation, pendant le développement du corps jaune
  • interœstrus
  • métœstrus
  • œstrus : période du cycle sexuel d’une femelle, durant laquelle elle est fécondable ;
  • proœstrus
  • ovulation : chute de l’ovule hors de la vésicule ovarienne, et, par suite, hors de l’ovaire jusqu’au pavillon de l’oviducte
  • ovarien : qualifie ce qui est relatif aux ovaires des mammifères ou à l’ovaire des plantes ;
  • (follicule mûr)
  • follicule ovarien : agrégat de cellules sphérique dans les ovaires, contenant l'ovocyte qui est relâché pendant l'ovulation ;
  • ovule : dans la reproduction animale, gamète produit par l’ovaire d’une femelle succeptible de devenir œuf puis fœtus en cas de fécondation ; dans la reproduction végétale, organe renfermant le gamétophyte femelle qui contient, lui, le gamète femelle ou oosphère et qui deviendra la graine après fécondation par le pollen ;
  • oosphère : chez les végétaux et les algues, gamète femelle matérialisée par une grosse cellule immotile[125] prête à être former le zygote en cas de fécondation par un gamète mâle dit anthérozoïde ;
  • ovocyte  : cellule sexuelle femelle des métazoaires succeptible d’évoluer en ovule ;
  • ovule : gamète produit par l’ovaire qui deviendra, s'il est fécondé, l’œuf puis le fœtus ;
  • oviducte : conduit par lequel les œufs passent de l’ovaire au corps de l'utérus (mammifères) ou hors du corps de l’animal et où se produit la fécondation (mammifères) ;
  • ovaire : organe où sont renfermés les œufs dans le corps de la femelle des animaux ovipares ;
  • accommodat : ensemble non héréditaire de caractères, notamment morphologiques et physiologiques, qu’un organisme acquiert par accommodation au milieu ambiant ;
  • accommodation : adaptation d’un organisme aux modifications de son milieu de vie ;
  • affine : qualité d’une caractérisique qui présente des ressemblances ne traduisant pas toujours des liens de parenté.
  • agamie : reproduction asexuée ;
  • agonisme : organisation eusociale où l'émergence de conflits prophylaxiques fait partie intégrante de la structure pérenne des relations interindividuelles, ce qui la distingue donc de l’antagonisme en cela qu’elle n’implique pas de résolution ravageuse comme l’hégémonie d’une partie prenante au détriment d’une autre ;
  • allodynie : douleur déclenchée par un stimulus qui est ordinairement indolore ;
  • allogamie : cas de reproduction sexuée où le gamète mâle vient d’un autre individu que le gamète femelle ;
  • allotype : particularité génétique d’un individu qui s'exprime phénotypiquement dans sa morphologie ;
  • amphogène : qualifie un individu qui donne naissance à un même nombre de mâles et de femelles ;
  • androgène : hormone sexuelle mâle qui provoque l’apparition des caractères masculins ;
  • anti-androgène : molécule qui bloque les récepteurs des androgènes ou supprime la production de testostérone
  • anthropobiologie : étude de l’espèce humaine dans ses aspects biologiques ;
  • anthropodéni : fait de réfuter à des animaux des traits jugés humains ;
  • asexué : entité dénuée de sexe ;
  • asexuel : individu qui ne ressent pas ou peu d’attirance sexuelle ;
  • atavisme : réapparition dans la descendance de caractères présents chez quelque ancêtre dont la manifestation est absente dans les générations intermédiaires et par extension toute transmission héréditaire de certains traits physiques ou moraux ;
  • ataviste : organisme qui a les caractéristiques d'un ancêtre plus primitif
  • archétype : espèce primordiale dans l’évolution ;
  • antibiose : relation biologique dans laquelle, un être vivant en détruit un autre pour assurer sa propre existence
  • apoptose : mort cellulaire programmée ;
  • apomixie : mode de reproduction asexuée diploïde, sans fécondation, créant ainsi des graines génétiquement identiques à la plante génitrice ;
  • arrhénogène : qualifie un individivu produit une descendance formée uniquement de mâles[126] ;
  • arrhénotoque : parthénogenèse qui ne produit que des individus mâles[127] ;
  • autochtonyme : mot directement emprunté à une langue autochtone pour décrire un objet propre au lieu où cette langue est utilisée, que le référé soit abstrait ou concret, qu’il désigne un être ou un concept ;
  • autologue : qualifie un objet organique dérivé d’un organisme en dehors de celui-ci qui intègre par la suite ce même organisme ;
  • autopoïèse : propriété qu’ont les organismes vivants de générer eux-mêmes leur organisation structurale et fonctionnelle, en interaction permanente avec leur environnement ;
  • autotrophie : mode de nutrition des êtres qui élaborent leur matière organique à partir de composés inorganiques simples, comme les bactéries, les algues et les plantes vertes ;
  • auxotrophie : mode de nutrition des êtres qui synthétisent tout ou partie des molécules organiques qui leur sont nécessaires par prélèvement dans leur environnement où elles ont été produites par d’autres intermédiaires ;
  • bigénère : qualifie ce qui est relatif à deux genres différents ;
  • binucléé : qualifie une entité à deux noyaux ;
  • biocentrisme : attitude et doctrine qui considère la vie comme étant au centre de toute chose ;
  • biocratie : doctrine qui postule voir promeut la suprématie du vivant en tant que phénomène adaptatif aux variations environnementales dont il est partie prenante et qui le suppose par des processus évolutionnaires, puis par extension simplificative présomption de l’existence d’une hiérarchie entre les vivants sur quelques traits arbitraires, comme la position au sein du réseau auxotrophique, alors réduit à une chaîne unilatérale dont tous les nœuds convergent vers des entités supposément supérieures à celles qui lui sont antécédentes jusqu'à une unique classe suprême ;
  • biodiversité : hétérogénéité pluriel des organismes vivants, qui s’apprécie en considérant la multiplicité des espèces, celle des gènes au sein de chaque espèce, ainsi que l’organisation et la répartition des écosystèmes ;
  • biogenèse : création d'un nouvel organisme vivant par un ou plusieurs organismes existants qui se distingue de l’abiogénèse et de la génération spontanée qui se rapportent à la formation d’êtres vivants à partir de matière inorganique ;
  • biomimétisme : démarche consistant à reproduire artificiellement des propriétés essentielles d’un ou plusieurs systèmes biologiques ;
  • biosignature : phénomène mesurable typiquement corrélatif à la présence d’une activité biologique, et pouvant donc suggérer l’existence d’une forme de vie en dépit de l’absence d’observation directe des entités ainsi inférées ;
  • biosystématique : taxinomie appliquée à la biologie et science de la classification des êtres vivants, et par métonymie tout système dérivé de tels activités ;
  • biotransformation : transformation in vivo ou in vitro d’une espèce chimique en une autre par des microorganismes ou des enzymes ;
  • biotope : aire géographique caractérisée par des conditions climatiques et physicochimiques homogènes permettant l’existence d’une faune et d’une flore spécifiques ;
  • bisexuel : être vivant disposant des organes de deux sexes, généralement les deux seuls existant dans son espèce, en particulier les étamines et les pistils chez les plantes sexuées, puis par glissement sémantique la propension éthologique des individus d’une espèce à l’ambicomportementalité sexuel, puis prédisposition biopsychologique à la fois féminine et masculine propre à tout être humain qui se distingue donc nettement de l’androgynie et de l’intersexuation ;
  • bistabilité : qualifie un phénomène caractérisé par deux états d’équilibre stables possibles ;
  • bouton embryonnaire ou embryoblaste  : masse cellulaire adhérant à la paroi interne du blastocyste des mammifères quelques jours après la fécondation, à partir de laquelle se forme l’organisme
  • cænogénèse : apparition de nouvelles caractéristiques dans une lignée, et par extension ce qui apparaît au cours de l’évolution d'une pensée ou d’un phénomène quelconque ;
  • caryotype : nombre et forme des chromosomes d’une cellule, caractéristique d’une espèce ;
  • clade : embranchement, groupe d’êtres vivants rassemblant à la fois un ancêtre commun et tous ses descendants ;
  • cladogenèse : processus évolutif aboutissant à l’apparition de nouvelles espèces ;
  • classe : niveau de subdivision de la taxinomie des êtres vivants, dont le rang se situe entre l’embranchement et l’ordre ;
  • cleptobiose : type de parasitisme où une espèce animale dérobe les réserves de nourriture ou le logis d'une autre, à distinguer de la lestobiose qui implique une déprédation, donc corrolaire de dégâts immédiats  ;
  • coévolution : évolution en parallèle de deux espèces animales et/ou végétales qui vivent en symbiose, chaque évolution de l’une entraînant une évolution de l’autre ;
  • coévolution antagoniste ou conflit sexuel : théorie soutenant qu’au sein des espèces bisexuées se jouent une concurrence entre femelles, une rivalité entre les mâles et une tension hostile voir une lutte pernicieuse entre femelles et mâles par suite d'une divergence d'intérêts dans l'évolution ;
  • cleptoprédation : référence alimentaire chez un organisme vivant, de consommer des proies qui viennent de manger ;
  • coenobe, coenobium ou cénobe : colonie d'organismes unicellulaires, généralement flagellés, dont le nombre de cellule est génétiquement fixé — à noter que le terme dérive du grec ancien koinóbion/κοινόβιον: vie en commun et donc apparenté à épicène et koinè ;
  • cohorte : niveau intermédiaire entre légion et ordre dans taxonimie classique du vivant ;
  • coloniarité : fait pour un organisme d’être composé de plusieurs organismes similaires avec une forte continuité physique et physiologique ;
  • chimère : individu qui possède deux génotypes différents, provenant de plusieurs zygotes différents potentiellement d’espèces hétéroclites, qui se distingue donc de l’hybride ;
  • coït : dans le cadre d’espèces sexuées, accouplement où des partenaires mettent leurs organes génitaux en contact direct ouvrant potentiellement une voie à un transfert de gamètes et donc possiblement au déclenchement d’un processus de reproduction sexuée ;
  • commensalisme : type d’interaction biologique entre deux êtres vivants dans laquelle l’hôte fournit une partie de ses resources à son invité sans que cela n’entraîne de nuisance, de dérangement ou de bénéfices rétributifs, ce qui se distingue donc du parasitisme, du mutualisme et de la symbiose ;
  • copulation : dans le cadre d’une espèce bisexuée, accouplement au cours duquel il y a échange effectif de gamètes entre femelle et mâle impliquant un contact intergénital, ce qui en fait un coït menant possiblement à une congression gamétique ;
  • compétition : rivalité entre des personnes ou des organisations pour obtenir une récompense ou un avantage ;
  • concrescence : croissance commune et mélangée de plusieurs organes ;
  • congression : dans le cadre d’une espère bisexuée, accouplement de deux entités l'une étant femelle et l’autre mâle ;
  • congruence : concordance opérationelle d’un organisme ;
  • conjuguaison : transfert d’information génétique entre organismes bactériens ;
  • conscience phénoménale  ou sentience: capacité de vivre des expériences subjectives
  • conspécifique : qualifie ce qui appartient à la même espèce ;
  • convergence évolutive : mécanisme évolutif ayant conduit des organismes vivants à développer, indépendamment les uns des autres, des adaptations physiologiques, morphologiques, sociales ou comportementales similaires face à des contraintes écologiques comparables sans les avoir héritées d'un ancêtre commun ;
  • coopération : attitude transespèce relevant du mutualisme ou de la symbiose ;
  • cryptogène : qualifie ce qui est engendré dans un lieu caché, dans l’intérieur d’un autre corps vivant, et par extension ce dont l’origine est inconnue, qu’elle soit exotique ou indigène ;
  • culture : élevage et développement de cellules d'origine animale, bactérienne ou végétale ;
  • cybride ou hybride cytoplasmique : individu hybride, provenant de la fusion de deux protoplastes génétiquement différents, porteur du noyau de l’un d’entre eux et d’une information génétique cytoplasmique dérivée des deux parents ;
  • cycle: période de temps entre deux générations d’animaux ou de végétaux ;
  • cycle de développement ou cycle de vie : période de temps pendant laquelle se déroule une succession de phases qui composent la vie complète d’un organisme vivant par reproduction ;
  • cycle hormonal ou cycle menstruel  ou cycle sexuel : cycle correspondant au temps écoulé entre le premier jour de la menstruation et le dernier jour avant la menstruation suivante ;
  • corps jaune ou corpus luteum : formation temporaire à l’intérieur de l’ovaire qui résulte de la transformation du follicule de De Graaf après expulsion de l’ovocyte lors de l’ovulation ;
  • cycle œstral : succession des évènements entre deux œstrus ou deux ovulations, lorsqu'il n'y a pas fécondation ;
  • cytogénétique : étude des phénomènes génétiques au niveau de la cellule ;
  • décapacitation : processus qui supprime la faculté d’une entité entéléchique à actualiser ce qui constitue le trait cardinal par lequel elle est ordinairement caractérisée, et nottament de rendre un spermatozoïde incapable de féconder une ovule ;
  • dédifférenciation : processus par lequel des différences acquises sont éléminées ;
  • dernier ancêtre commun universel : dans une perspective évolutioniste d'abiogénèse monophylétique, organisme primitif hypothétique dont sont issues toutes les espèces ;
  • déterminant : gène responsable de la transmission des caractères héréditaires ;
  • détermination : engagement d’une cellule ou d’un groupe de cellules dans un programme particulier de différenciation ou de développement ;
  • diapause : arrêt temporaire génétiquement déterminé, chez les insectes, de l'activité ou du développement durant l’hiver, la saison sèche, ou encore en cas de carence alimentaire ;
  • dichromatisme sexuel : différences transindividuelles notables de coloration entre femelles et mâles au sein d’une même espèce ;
  • dimorphisme sexuel : différences transindividuelles notables d’anatomie entre femelles et mâles au sein d’une même espèce ;
  • digamie : condition d’un individu qui possède deux organes reproducteurs différents, en particulier des parties génitales femelles et mâles dans les espèces bisexuelles, ce qui se distingue de l’androgynie et de la gynandrie ;
  • digynie : reproduction sexuée où la fécondation implique la fusion de deux gamètes femelles, ce qui n’exclue pas nécessairement l’intervention d’une troisième gamète mâle aboutissant alors à un zygote triploïde[128] ;
  • digénie : génération qui s’effectue par le concours de deux sexes chez les espèces hétérozygote[129], ou cycle de vie parasitaire nécessitant deux hôtes successifs[130], ce qui se distingue notamment de la monogénie, la trigénie et la tétragénie ;
  • diphyodontie : présence de dents déciduales chez une espèce qui seront remplacées une seule fois au cours de la vie par des dents définitive ;
  • dissémination : Processus de propagation, de diffusion ou de dispersion d'agents pathogènes tels que des virus, des bactéries ou d'autres agents infectieux ;
  • division cellulaire : processus par lequel une cellule se divise en plusieurs cellules-filles ;
  • dominance : qualité d’un gène capable de s’exprimer quel que soit l’autre gène de la même paire ;
  • dormance : quiescence d’un organe jeune dont le développement reprendra après cette pause.
  • ébauche : ensemble des tissus embriologiques qui formeront un organe ;
  • écotype : ensemble des caractères distinctifs d’une population géographiquement localisée d’une même espèce animale ou végétale, qui résultent de la sélection naturelle liée aux facteurs du milieu ;
  • ectogenèse : procréation d’un être vivant, développement de l’embryon et du fœtus dans un utérus artificiel, assumant les diverses fonctions de l’utérus naturel ;
  • édition génétique : opération consistant à modifier le génome d'un organisme vivant ;
  • ensemencement : inoculation de germes de microorganismes ;
  • éobionte : forme de vie hypothétique ou précurseur chimique d’un organisme vivant.
  • effecteur : gène codant une substance capable d’activer ou d’inhiber une activité ;
  • embryogénie : formation et développement de l’embryon ;
  • embryomorphose : régénération d'organes s'accomplissant selon l'ontogenèse normale
  • embryon : germe en train de se développer à la suite de la conception chez les vivipares ;
  • entropie : tendance spontannée des systèmes biologiques à évoluer vers des états plus aléatoires, moins organisés ou moins fonctionnels au fil du temps, qui peut également être associée à la quantification de la variabilité, des changements et des transitions observés dans les systèmes vivants[131][132] ;
  • épharmonie : adaptation d’un organisme, en particulier d’une plante, à un biotope particulier ;
  • épigénétique : relatif à l’influence de l’environnement sur l’expression des gènes ;
  • épimorphose : régénération, chez certains animaux, d’un organe après son amputation, par multiplication au niveau de la section d’un groupe de cellules indifférenciées préexistantes ou de cellules différenciées qui se dédifférencient
  • épistasie : interaction existant entre deux ou plusieurs gènes pour le contrôle d’un caractère ;
  • espèce :  taxon, regroupement de base d’une classification d’un règne, regroupant les individus partageant le plus de caractères communs, les distinguant, d’autres individus appartenant au même genre ;
  • essentialisme :  conception selon laquelle les diverses espèces animales et végétales diffèrent entre elles par essence, ce qui implique la reconnaissance de la discontinuité du vivant ;
  • ethnobiologie : discipline scientifique de l’anthropologie qui étudie les relations culturelles passées ou présentes entre le monde du vivant, végétal ou animal, et l’humain ;
  • étyologie : étude de la genèse des organes et des fonctions d’un corps vivant ;
  • être en chaleur ou œstrus : situation de fertilité que vivent certains mammifères dont la période de fécondabilité est cyclique
  • équilibre ponctué : mode d'évolution des espèces dans lequel l'évolution se fait par une succession de phases d'équilibre séparées par de courtes périodes d'évoluti ;n rapide
  • érythropoïèse : genèse des globules rouges dans la moelle osseuse à partir de cellules souches ;
  • eugénésie : hybridité sans tare; 
  • euryèce :  qualifie une espèce ayant une grande valence écologique, c'est-à-dire pouvant coloniser de nombreux habitats ou des milieux très divers, par opposition à sténoèce ;
  • eutrophe : qualifie un milieu abondant en nutriments, par opposition à oligotrophe ;
  • évolution :  processus affirmé par les théories qui lui sont éponymes, et qui interprète la forme et la diversité actuelles des formes vivantes comme résultat des mécanismes qui définissent ce processus, notamment les transformations intergénérationnelles des espèces sous l’effet de pression sélectives ;
  • évolutionnisme : théorie d’après laquelle toutes les espèces vivantes dérivent les unes des autres par transformation naturelle ;
  • exaptation : adaptation sélective dans laquelle la fonction actuellement remplie n’était pas celle remplie initialement ;
  • endogène : qualifie ce qui est dû à une cause interne, par contraste avec endogène ;
  • exogène : qualifie ce qui est dû à une cause externe, par contraste avec endogène ;
  • exotique : qualifie des organsimes allochtone à un écosystème, par contraste avec les originaires locaux ;
  • explant :  fragment d’une plante prélevé dans le but de la reproduire in vitro ;
  • expression : influence d’un gène sur la fabrique d’ARN dont il contient la séquence ;
  • extrusion : processus affectant un tissus cellulaire, au cours duquel une cellule s’extrait du tissus et se transforme en cellule migratrice ;
  • famille : taxon qui regroupe les genres qui présentent le plus de similitudes entre eux ;
  • fécondabilité : mesure du potentiel reproducteur ;
  • fécondation in vitro (FIV) : fécondation artificielle de gamètes réalisée en incubateur ;
  • fécondation in vivo : rassemblement artificiel de gamètes complémentaires en incubateur transféré antéfécondation dans un individu apte à la gestation[133] ; 
  • feedback : régulation d'un système biologiquee, physiologique par rétroaction ;
  • femelle : qualifie un organisme ou organe produisant des gamètes non motiles riches en réserves nutritives dans le cadre de la reproduction sexuée anisogame et par extension désigne l’être vivant correspondant dans sa globalité ;
  • femme : homo sapiens femelle ;
  • fementeur : appareil permettant la culture de micro-organismes ;
  • fission : division cellulaire, scissiparité ;
  • fissiparité : aptitude à la reproduction par fragments détachés du corps d’un individu qui en deviennent de nouveaux ;
  • fivète : méthode de procréation assistée consistant à prélever des gamètes femelles, puis à les réintroduire dans l'utérus après fécondation en milieu extérieur ;
  • fixisme : théorie le maintien et la permanence des espèces vivantes, par contraste avec la théorie de l’évolution ;
  • fœtus : vivipare prénatal postembryonnaire en voie de développement ;
  • free-martin : femelle masculinisée dans certains cas de gémellarité femelle et mâle ;
  • fusogénique : qualifie ce qui permet la fusion de membrane de cellule ;
  • gamétogenèse : ensemble des processus qui président à la formation et au développement des gamètes ;
  • blastula : stade du développement embryonnaire précoce des vertébrés issu de blastulation de la morula au cours de la segmentation, et suivi du stade gastrula et dans lequel une cavité, le blastocœle, apparaît entre les cellules appelées blastomères ;
  • grastula : embryon issu de la blastula, formé de trois feuillets, le mésoblaste, l’endoblaste et l’ectoblaste et de l’archentéron ou intestin primitif ;
  • grastulation : seconde phase de développement embryonnaire lors de laquelle la mitose est en continuel ralentissement ;
  • génécologie : étude scientifique des relations entre les facteurs génétiques et les facteurs du milieu
  • génération spontanée : production d’organismes vivant dénués de parents biologiques, notamment dans des théories qui la suppose courante ;
  • généticien ou généticienne ou géniticiste : scientifique qui étudie les gènes, spécialiste de la génétique ;
  • génital : qualifie ce qui sert à la génération, à la reproduction biologique ou par extension qui est relatif aux organes de reproduction ;
  • génotype : ensemble ou partie donnée de la composition génétique d’un individu ;
  • génophène et génophénie : relatif à un trait sémantique qui semble provoquer le trait grammatical d'un mot, comme par exemple une sexuisemblance[134]. Néologisme basé sur les morphes géno- : génération, naissance, origine et -phène/-phénie : relatif aux apparences ;
  • genre : rang taxinomique qui regroupe un ensemble d’espèces ayant en commun plusieurs caractères similaires ;
  • germe : rudiment de tout être organisé, végétal ou animal ;
  • germen : ensemble des cellules reproductrices d’un organisme et des éléments qui leur donnent naissance ;
  • globule polaire : petite cellule abortive résultant des deux divisions de maturation, que la cellule œuf accomplit successivement soit avant, soit après sa fécondation ;
  • gonade : organe dans lequel sont produites les cellules reproductrices ;
  • -gone : morphe indiquant une relation à la reproduction ou à la filiation, dont le sens est précisé par la racine ou le préfixe.
  • gradualisme : hypothèse évolutionniste selon laquelle les espèces évoluent lentement par micro-mutations successives ;
  • graphique de Hillis : Représentation graphique d'un arbre phylogénétique du vivant sous forme circulaire
  • gromosome : chromosome géant, en général en petit nombre dans un génome
  • guerre des sexes : conflit fondé sur la différence sexuelle ;
  • gyrification : formation dans le cortex de gyri, circonvolutions cérébrales ;
  • gynogenèse : processus de développement d'un embryon, à partir d'un ovule normal, qui a été fécondé par un spermatozoïde, présentant une caractéristique particulière : les chromosomes de celui-ci sont absents de la cellule femelle[135] ;
  • haplodiplophasique : se dit d’un cycle de développement qui alterne des générations diploïdes et haploïdes ;
  • haplotype : groupe d’allèles de différents gènes situés sur un même chromosome et habituellement transmis ensemble ;
  • haptène : molécule de faible poids moléculaire antigénique ;
  • hémigame : qualifie un organisme composé d'une fleur neutre et d'une autre, mâle ou femelle ;
  • hermaphrodite : être qui réunit certains caractères des deux sexes, en particulier les organes reproducteurs ;
  • hétérœcie : forme de parasitisme où le parasite change d’hôte ;
  • hétérofécondation : fécondation de gamète femelle d’un individu par un gamète mâle d’un autre individu ;
  • digamétique ou hétérogamétique : qualifie un individu qui produit deux sortes de gamètes, par contraste à ceux dit homogamétiques ;
  • hétérolécithe : qualifie ce qui est relatif à un zygote dont le vitellus est réparti de façon inégale comme chez les amphibiens.
  • hétérologue : qualifie ce qui provient d'un autre organisme, par contraste à autologue ;
  • hétéronome : qualifie un individu dont la structure ne suit pas les lois générales de l’espèce ;
  • hétérophile : qualifie un antigène commun à plusieurs espèces, ou un anticorps actif contre des antigènes d’autres espèces ;
  • hétérophile : dénomme de façon générale l’attirance pour des individus différents, en particulier l’attirance sexuel d’un individu pour les traits génésiques dont il est dépourvu, et dans le domaine cytologique l’affinité bio-cellulaire pour ce qui est différent ;
  • hétérothallisme : caractère d’un organisme pour la reproduction duquel deux types de gamètes proviennent chacun d’un individu différent ;
  • hétérotrophie : nécessité pour un organisme vivant de se nourrir de constituants organiques préexistants ;
  • histonomie : ensemble des lois qui président à la génération et à l’arrangement des tissus organiques ;
  • histophagie : régime alimentaire des animaux se nourrissant de tissus vivants ;
  • holobionte : ensemble composé par un organisme animal ou végétal et les micro-organismes qu’il héberge ;
  • hologame : qualifie des gamètes qui sont entiers, c'est-à-dire, matures ;
  • holomorphose : régénération complète d’une structure organique détruite ;
  • holoparasitisme : cas où le parasitisme est total, tel une plante sans chlorophylle, qui ne fait pas de photosynthèse et dépend entièrement de son hôte pour s'alimenter ;
  • holophylie : propriété d’un groupe taxonomique comprenant tous les descendants d’une unique espèce ancestrale ;
  • holotype : spécimen de référence (conservé) qui a servi à la description d’une nouvelle espèce ;
  • homéorhésie : capacité d'un système dynamique à retourner à une trajectoire, par contraste avec homéostasie qui oriente vers un état ;
  • homéose : anomalie du développement dans laquelle un organe est remplacé par un autre, de constitution normale, après mutation d’un homéogène ;
  • homéostasie : capacité d’un organisme à maintenir son équilibre physiologique interne malgré les contraintes extérieures, à comparer aux notions d’allostasie, d’homéorhésie ;
  • hominivore : qualifie ce qui dévore l’homme ;
  • homocaryon : cellule avec plusieurs noyaux identiques résultant d'une fusion ;
  • homogamie : Comportement sexuel d’un animal qui a tendance à se reproduire avec des individus de phénotype ou de génotype similaire ;
  • allogreffe ou homogreffe :  greffe d’un organe provenant d’un donneur génétiquement différent issu de la même espèce qui se distingue donc de l’autogreffe et de la xénogreffe ;
  • homologie : désigne des caractères semblables observés chez deux espèces différentes et qui ont été hérités d'un ancêtre commun, qui constraste donc avec les notions d’analogie, de convergence évolutive, d'homoplasie, d’orthologie et de paralogie ;
  • homoplasie : acquisition indépendante de caractéristiques similaires ;
  • homoplastique : qualifie des traits similaires qui ne procèdent pas d'une origine commune ;
  • homothallisme : désigne deux types de gamètes provenant d’un seul individu.
  • horloge génétique : concept selon lequel les changements génétiques accumulés dans le temps peuvent être utilisés pour estimer la divergence temporelle entre organismes en supposant un taux de mutation relativement constant ;
  • hormèse : réponse de stimulation des défenses biologiques, généralement favorable, à des expositions de faibles doses de toxines ou d'autres agents ou phénomènes générateurs de stress ;
  • hormogonie : fragment pluricellulaire d'un filament d’un thalle de Cyanobactérie, forme de multiplication asexuée pouvant régénérer un thalle  complet ;
  • horomone sociale ou phéromone : substance chimique qui, émise à dose infime dans le milieu extérieur par un animal ou une plante, provoque chez des individus de la même espèce des comportements spécifiques telle l’attraction sexuelle, en agissant par l’odorat et en étant détectée par les antennes chez les insectes et par l’organe voméronasal chez les mammifères et les reptiles ;
  • hôte : être vivant qui parasite un organisme ou envahit un habitat, ou organisme qui héberge un parasite, ou encore organisme partenaire mutuel, partenaire commensal ;
  • hybride : individu issu d’une reproduction entre deux individus de différentes espèces ou variétés et qui ne présente qui convergent dans un unique génotype homogène, ce qui le distingue de la chimère ;
  • hybridation : croisement par la génération sexuée d'individus de deux types différents ;
  • hyperandrogénie : androgénie excessive, production d’androgènes excessive — à noter qu’hyperandrogynie est également employé comme synonyme et que le si terme d’hyperestrogénie[136] est employé ça n’est guère le cas d’hypergynogénie ;
  • hyperovulation : relâchement de multiples œufs lors de l’ovulation, généralement obtenu médicalement ;
  • hypoandrogénie : déficience des glandes endocrines se manifestant par une diminution de la sécrétion des hormones androgènes, le pendant hypogynogénie ne semble pas employé ;
  • hypomère : partie de l’embryon qui se trouve sur la face ventrale du mésoderme ;
  • macroélément : élément minéral pur nécessaire à la vie d'un organisme, en grandes quantités ;
  • monophylétique
  • mutualisme :
  • parthénogénèse : mode de reproduction où l’ovule se développe sans fécondation, mais qui nécessite tout de même l’intervention d’un gamète ;
  • phénotype : état d’un caractère observable dans l'apparence globale d'un organisme vivant, sur un plan anatomique, morphologique, moléculaire, physiologique, ou éthologique ;
  • phylotype : type biologique classant un organisme par sa phylogénétique, laquelle est évolutive, en relation avec d'autres organismes[137] ;
  • polygynie :
  • protandrie ou protoandrie ou protérandrie : modalité d'hermaphrodisme où l'espèce est d'abord mâle puis femelle ;
  • protogynie:  modalité d'hermaphrodisme où l'espèce est d'abord femelle puis mâle ;
  • quiescence : ralentissement voire arrêt de développement dépendant exclusivement des conditions du milieu de vie de l’organisme ou de la cellule ;
  • réciprocité
  • symbiose :
  • vitelus
  • thélygène : qualifie un individivu produit une descendance formée uniquement de femelles[138] ;
  • thélytoque : parthénogenèse qui ne produit que des individus femelles[139] ;
  • zygote

Ainsi, sur l'affixe désignatif des cellules -cyt-[140][141], en employant -poïète au sens d'entité créatrice sur le modèle donné par acheiropoïète[142], il serait envisageable de nommer les êtres créant des cellules des cytopoïètes. Et de là de différencier entre entités créant des cellules femelles et mâles respectivement par thélycytopoïète et arrhénocytopoïète. Et par suite, nommer thélyphènes et arrhénophènes les individus qui, tout au moins en apparence, évoquent l’un ou l'autre de ces types. Ils peuvent être complétés par allophène comme tierce catégorie générale complémentaire, en s’appuyant sur -phène/-phénie : relatif aux apparences[143].

De même philophène et philophénie peuvent servir à désigner ce qui est relatif aux attirances sexuelles qui semblent animer un individu, cette fois en s’appyant sur le morphe philo- : aimer. À distinguer de phylophène et phylophénie, qui désignera plutôt l'apparent genre social ou sexe biologique, comme féminin et masculin ou femelle et mâle, pour peu que soit considéré la traduction en usage du grec contemporain fílo/φύλο[144], similaire donc à l’affixe -gon- présent dans gonosome et épigone et dont peut donc être dérivé gonophène et gonophénie pour ce qui à trait à l’apparance du sexe biologique. Et de là préciser par diverses tendance, notamment arrhénophènophile pour l’affection des traits mâle, thélyphénophile pour l’affection des traits femelles, amphiphénophile pour l’attrait vers des deux formes majoritaires des espèces bisexuées, et panphénophile pour l’attrait de la totalité des apparences que pourvoit la diversité de l’espèce.

Enfin dans une approche plus anthropobiologique des stéréotypes de genre, il sera envisageable d’employer les termes androtype, androtypé, androtypie et gynotype, gynotypé, gynotypie respectivement pour ce qui est plus couramment mais plus approximativement désigné par homme et femme respectivement. Cette approche permet de laisser ouvert et de facilement étendre le nombre de catégories considérées :

  • amphotypie lorsque une entitié réponds simultanément à tous les critère d’une classification bicatégorielle, donc dans le cas d’une espèce bisexuée, situation d’un un individu qui est porteur simultanément des deux sexes
  • amydrotypie pour indiquer la situation où un trait usuellement distinctif revêt un aspect nébuleux, soit par exemple le cas d’un individu qui manifeste une apparence sexuellement ambigüe ;
  • ésotypie lorsque les traits distinctifs ne s’expriment que dans espace propre à l’entité considéré, soit par exemple la réservation de toute manifestation sexualisante à une sphère intime ;
  • cryptotypie lorsque le trait n’est connaissable que par l’intermédiaire d’une interprétation tenue secrète,
  • transtypie lorsqu’une même entité change de catégorie à l’aune d’un trait distinctif fixe.

Statistiques sur les adjectifs accompagnant le terme genre dans les humanités modifier

Par ailleurs, il a parut intéressant de réaliser une analyse statistique des termes dérivés des adjectifs du français répertoriés dans le Wiktionnaire, de l'ordre de 64 000 entrées[145], précédés du mot genre. Il est ainsi possible de comptabiliser le nombre de résultat de requêtes sur des termes allant de genre aalandais à genre zyphodonte, en passant par genre interprétatif. Pour la présente recherche, seul a été retenu le décompte du nombre de résultats sur Persée, portail de revues scientifiques en sciences humaines et sociales en libre accès. Ce choix a été opéré pour limiter le nombre de résultats hors champs de la présente recherche.

Sans trop de surprise, la plupart de ces requêtes ne retournent aucun résultat : seul 12 % conduit à au moins un résultat[N 5]. Une vingtaine de termes renvoient des plus de 220 000 résultats, lié uniquement à une anomalie du moteur de recherche[N 6]. Vient ensuite la notion de genre littéraire, avec 14 150 occurrences. Cette prééminence s’aligne bien avec la thématique du portail, mais est clairement hors champs de cette recherche. Le genre humain avec ses 9932 occurrences est plus pertinent, même si dans la plupart des cas l’expression n’est que marginalement lié au sujet de la grammaire. Une dizaine d’entrées suivantes s’avèrent hors champ, voir des résultats anomales du moteur. Suivent genre masculin avec 1 364 occurrences et genre féminin avec 1 327. Le terme genre grammatical arrive bien plus loin dans ce classement avec 707 occurrences.

Le genre spécifique, avec 557 occurrences, constitue la première catégorie ressortant de cette approche qui est subjectivement jugée intéressante à explorer sous la perspective grammaticale. Sur ce même critère de pertinence pour le présent sujet d’étude ont paru particulièrement saillant parmi les termes renvoyant plus de 90 résultats : le genre traditionnel, distinctif, spécial, divers, propre, noble, hybride, commun, constituant, neutre, considératif, mixte, fort, déterminé, dominant, dominé, délibéré, didactique, épidictique, descriptif, figé, choisi, varié, typé, précis, analysable, essentiel, autonome, genré, social, apparent, animé, adopté, appellatif, supposé, premier, relevé, figuré, intérieur, impliqué, intermédiaire, sexuel, animal, mâle, métis, endémique, suprême, caractérisant, consacré, fondant, secondaire, égal, indépendant, illustratif, académique, formel, liant, explicatif, voilé, naturel, réputé, rapportable, caractéristique, opérant, marqué, possédé, indicatif, démonstratif, second, opposé, fondamental, conservatif, analogue.

L'ensemble des 7 830 termes ayant au moins une occurrence est fournie en annexe, y compris le nombre de résultats associés. En termes de distribution, la majorité des requêtes retournent moins de 20 résultats : plus précisément 6407 sont dans ce cas, soit prêt de 82 %. Les termes fournissant plus de 90 résultats comme ceux présentés au paragraphe ci-dessus se limitent à 472 cas, soit 6 %. De fait dans 90 % des cas avec au moins un résultat, il y en a au total moins de 49. Les cas de résultat unique sont au nombre de 1706 soit 22 %.

Cette approche statistique ne permet certes pas de conclure avec précision du nombre de catégories que la littérature emploie strictement au sujet du genre grammaticale, mais même en ne retenant ne serait-ce qu’1 % de cette masse de résultats, il faudrait s’attendre à près de 80 catégories pertinentes pour distinguer les nuances du genre linguistique. Cela dépasse de très loin la demi-douzaine qui est généralement proposé au grand maximum dans le traitement de ce sujet. Même les approches en classe nominale qui sont souvent bien plus pléthorique n’atteignent généralement pas la moitié de cette ampleur. Sur une revue des 1 473 entrées de plus 20 résultats, 552 semblaient intéressante à enquêter dans leur emploi potentiel en analyse grammatical, soit 37 %[N 7].

Un second lot de requête a été exécuté sur ces 552 termes, en y adjoignant simultanément le terme grammaire comme critère de recherche. Cette fois seuls 4 résultats ne trouvent aucune correspondance, mais tous baissent significativement en quantité. Ainsi bien que genre littéraire et genre humain restent en tête, ils chutent respectivement à 3 366 et 2 161 occurrences. Cela correspond à des réductions de 76 % et 78 % par rapport à la même recherche sans le critère du terme grammaire. La médiane est à 14 résultats, avec 292 termes qui en atteignent le seuil soit approximativement la moitié. Il faut noter que cette médiane est un peu biaisé par les mécanismes du moteur de recherche qui opère des correlations de proximité lexicale. Par exemple pour les adjectifs déterminable, déterminant, déterminatif, déterminé, et déterministe le moteur fournit toujours les mêmes 97 résultats. Le neuvième décile est fixé par le seuil de 69 occurrences, au-delà duquel il reste 56 termes.

Liste des 56 premiers adjectifs jugés d’intérêt, triés par nombre d’occurrences sur Persée avec comme critère un couplage à genre et la présence complémentaire de grammaire
Terme Résultats Terme Résultats Terme Résultats Terme Résultats
littéraire 3366 commun 147 déterminatif 97 ancien 80
humain 2161 scolaire 135 déterminé 97 épidictique 79
masculin 615 traditionnel 131 déterministe 97 relatif 77
masculiniste 615 propre 129 d’usage 92 choisi 76
féminin 514 noble 113 constituant 89 écrit 76
grammatical 423 animé 105 constitué 89 dominant 74
narratif 384 distinct 105 mixte 89 dominateur 74
nombrant 322 distinctif 105 défini 88 dominatif 74
nombré 322 oral 105 classique 85 dominé 74
neutre 213 délibératif 103 spécial 85 varié 74
spécificatif 178 didactique 103 spécialiste 85 représentateur 72
spécifique 178 hybride 100 considératif 83 établi 70
simple 167 déterminable 97 fort 81 rhétorique 70
divers 166 déterminant 97 majeur 81 premier 69

Si le parcours de ce haut du panier permet de se faire une idée plus ou moins raisonnable des qualificatifs de genre les plus employés dans la littérature ayant trait à la grammaire, cette liste ne saurait évidemment ni borner ni suffire à définir les catégories de genre grammatical pertinentes à approfondir dans la présente recherche.

De manière générale l'adjonction d'un adjectif à genre conduit à deux types de terme : ceux désignant une catégorie spécifique, comme genre féminin, et ceux désignant une typologie pouvant grouper plusieurs catégories, comme genre morphologique. Certaines classes peuvent évidemment opérer à double titre par polysémie. Ainsi le genre sexué pourra regrouper, entre autres, genres hermaphrodite, femelle, et mâle, mais également servir directement de catégorie. Un être vivant pourra possiblement être typé en genre sexué par transitivité avec la définition du désignant, mais ça ne sera pas le cas d’une pierre ou d’un nombre. Évidemment rien n’empêche le locuteur d’attacher un genre sexué aux soddos, stèles phalliques éthiopiennes, aux Sheela Na Gig, sculpture figurative féminine des îles Britanniques, ou encore de rattacher 2 à femelle et 3 à mâle à l’instar des pythagoriciens[146].

Pour aller plus loin sur la notion de genre elle-même, il est conseillé de se reporter aux références concernés[147][148][149][150][151][152][153].

Références modifier

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Notes modifier

  1. Ce sont parthenaise, parthénée, parthénie, parthénien, Parthénien, parthénien, parthénocarpie, parthénocissus, parthénogénèse, parthénogenèse, parthénogenésique, parthénogénétique, parthénogénétiquement, parthénologie, parthénon, parthénopéen, parthénophobie et parthénote.
  2. Si uxorien est déjà extrêmement rare, un éventuel équivalent pour mettre l’accent sur l’époux, comme viroyen, n’a pas été trouvé en usage. Un tel équivalent devrait en tout les cas éviter les collisions avec les termes déjà en usage comme Virien, viral, virois ou virolé.
  3. Contrairement à la médecine, le droit ne semble pas usuellement employer immun ou immune pour qualifier les personnes jouissant d’une immunité.
  4. 4,0 et 4,1 Il s’agit ici d’un néologisme calqué et suggéré sur les autres termes de la série mono-, bi-, poly-, que vient spontanément compléter le suffixe issue du grec ancien mêdéne/μηδέν  : aucun, nul, personne, rien, zéro. Voir aussi à ce sujet prefixes - Greek prefix for zero - any examples? - Linguistics Stack Exchange
  5. En détail, 56853 réponses sans résultats probants sur 64684 termes testés.
  6. Les résultats en questions étant liés aux adjectifs 2.0, 4×4, 1900, un, L, sur, Ce, Me, même, est, qu-, 2d, 3D, D4, 2D, Mes, m̂, C., 4D, n.c.
  7. Les entrées qui ont été retenues lors de cette revue sont, par ordre alphabétique : abandonnable, absolu, abstrait, académique, accordable, accordant, actuel, adaptable, adaptatif, adapté, adaptif, administratif, administré, adoptif, adulte, affectable, affecté, affectif, affin, affirmable, affirmateur, affirmatif, allégorique, allié, alternable, alternant, alternatif, alterné, ambigu, amoureux, analogue, analysable, ancien, anecdotique, animal, animé, antérieur, apparent, appellatif, applicatif, appliqué, approchable, approprié, archaïque, argumentatif, arithmétique, artificiel, associatif, attendu, attestateur, attesté, attribué, autonome, autorisable, autorisé, bâtard, biologique, botanique, bourgeois, canon, caractérisable, caractérisant, caractérisé, caractéristique, cataloguable, catégorique, central, changeant, chevaleresque, choisi, chromatique, chronique, classé, classique, codant, codé, collectif, commandable, commun, comparable, comparant, comparatif, complet, complétif, complexe, composable, composé, composite, comprenable, conceptif, conclusif, concret, confirmable, confirmé, conforme, connexe, connu, consacrant, consacré, conservateur, conservatif, considératif, constant, constituant, constitué, constitutif, constructif, contenant, continu, contraire, conventionnel, convenu, cosmopolite, courant, courtois, critique, cultivable, cultivé, culturel, dangereux, décoratif, décrit, dédié, défini, définitif, délibératif, démonstratif, dérivable, dérivant, dérivateur, dérivatif, dérivé, descriptif, désignateur, désignatif, désuet, déterminable, déterminant, déterminatif, déterminé, déterministe, développable, dictionnairique, didactique, différencié, digne, diplomate, diplomatique, direct, disciplinaire, distinct, distinctif, distinguable, divers, divisé, divisif, dominant, dominateur, dominatif, dominé, double, doublé, douteux, d’usage, économique, écrit, édifiant, éducatif, égal, élégiaque, éloigné, émanatif, emblématique, émergeant, émergent, éminent, employé, emprunté, encomiastique, endémique, englobant, enharmonique, énonciateur, énonciatif, enseigné, ensembliste, énumératif, environnant, envisagé, épidictique, épigrammatique, épistémologique, éprouvable, érotique, essentiel, esthétiste, établi, éteint, ethnographique, étrange, étranger, évident, évoluable, exact, examinable, exclusif, exécutant, exécutif, exemplaire, exemplatif, exerçable, exotique, explicatif, explicite, exploitable, exploitant, exploitateur, exploité, exploratif, exposé, expressif, exprimable, extrême, facilitateur, familier, favorable, féminin, féministe, fictif, fictionnel, figé, figuratif, figuré, final, fixe, fondamental, fondateur, forcé, formel, fort, fossile, franc, fréquent, fréquentable, fréquentatif, frivole, galant, généalogique, général, généraliste, générateur, génératif, générique, genré, géographique, globaliste, gnomique, grammatical, habitif, habituel, héritable, hétérogène, homilétique, homme-femme, homogène, humain, humble, hybride, idéal, identifiable, identifiant, identifié, identique, idéologique, illustre, imagé, imitable, imitatif, immédiat, impliquant, impliqué, important, imposé, impossible, inanimable, inanimé, incertain, inclusif, inconnu, indépendant, indéterminable, indéterminé, indicateur, indicatif, indigène, induit, informatif, informe, informé, inhabituel, inhérent, initial, inspiratif, instauratif, instauré, instituable, institutionnel, intégrable, intégrateur, intégré, intègre, intellectuel, intercalaire, intéressé, intermédiaire, interprétable, interprétateur, interprétatif, interrogatif, intime, introductif, inversable, inverse, jeune, juridique, juste, langagier, lège, légitime, lettré, libre, lié, limitant, limitatif, linguistique, littéraire, liturgique, logique, ludique, majeur, mâle, manifestateur, manifestatif, manifeste, manquant, manqué, marginal, marié, marqué, masculin, masculiniste, matériel, méconnu, médiatif, médiocre, mélangeant, mêlant, mêlé, menaçant, menacé, méprisant, méritant, méta, métis, métissé, mimétique, mixte, modeste, mondain, moral, morphologique, mort, mouvant, multiforme, multiple, mythique, mythologique, naïf, narratif, national, naturant, naturel, neutre, noble, nombrant, nombré, nominal, nominaliste, novateur, nul, objectable, objectif, obligatif, obligé, obligeant, observable, occupateur, officiel, opérable, opérant, opératif, opposable, opposant, opposé, oppositif, oral, ordinaire, organisateur, original, originel, outré, ouvert, ouvrant, paradoxal, parallèle, parodique, pédagogique, pensant, performatif, périodique, personnel, pittoresque, polémique, politique, polymorphe, polymorphique, portenteux, posé, positif, possédable, possédant, possédé, possible, précis, précisable, prédominant, préexistant, préféré, premier, primitif, principal, prisé, privé, privilégié, probable, proche, productif, profanateur, profane, professionnel, profond, propre, prosaïque, protéiforme, puissant, pur, qualifié, qualitatif, quelconque, racé, rare, récent, recherché, recouvrable, réel, référent, réglé, relatif, relevé, religieux, répandu, répartitif, représentateur, réputé, ressemblant, résultant, révélateur, révélatif, révélé, rhétorique, riche, royal, rustique, savant, scientifique, scolaire, séant, second, secondaire, sémantique, sensible, sentimental, séparateur, séparatif, sérié, sexué, sexuel, significateur, significatif, signifié, simple, singulier, situé, social, sociologique, soutenu, spécial, spécialiste, spécificatif, spécifique, spectaculaire, structurant, subit, subjectif, sublimable, sublime, successif, supérieur, supposable, supposé, suprême, symbolique, systémique, technique, tempérant, tempéré, ténu, théologique, théorique, titré, total, traditif, traditionnel, traductif, trivial, typé, typique, unitif, universel, urbain, variable, varié, végétal, verbal, véritable, vernaculaire, vieilli, vieillissant, vieux, vivant, voilé, vulgaire.