Recherche:Sur l’extension des genres grammaticaux en français/ostentatoire

L’ostentation langagière est probablement avant tout une question de degré plus que de dichotomie absolue : toute expression manifeste certaines valeurs de manière plus ou moins explicite. Aussi il n’est peut-être pas superflu de préciser que ce qui est entendu par ostentatoire ici c’est bien la volonté délibérée de mettre en évidence et d'exhiber transphénoménalement un trait sémantique, c'est à dire tant à l’écrit qu’à l’oral.

Avant tout autre chose, il paraît ici pertinent de faire une synthèse classant les termes qui ont déjà été proposés par ailleurs, en les répartissant dans les mêmes classes que celles retenues dans les sections précédentes sur le geste tacite. Il convient de noter que cette répartition ne suit pas nécessairement exactement celles habituellement explicitées par les personnes qui les emploient. En particulier, comme déjà exposé précédemment, les catégories du commun, de l’épicène et du neutre sont considérées comme ventilés à travers les autres classes retenues.

En effet, c’est en particulier le terme neutre qui semble le plus employé pour qualifier ces néologismes[1][2]. Cependant cette notion de neutre ne semble pas la plus pertinente. D’une part parce que ces néologismes sont souvent conçu dans une démarche militante qui sur un plan civique et politique est pleinement engagé, ce qui les classes hors de toute prétention de neutralité. C’est certes là une considération plus méta-linguistique, mais étant donné la polysémie du terme neutre, il paraît plus probant de reconnaître l’interférence de ce fait social sur le fait linguistique. D’autre part, sur un plan plus strictement linguistique, ce qui est visé ça n’est généralement pas une tierce alternative à la sémantique allusive des gestes ambigu et équivoque qu’emploie déjà abondamment la francophonie, mais bien une sémantique plus précise :

  • pour désigner des choses auxquels n’est pas conféré la dignité de personne comme un téléphone ou la vérité,
  • ou pour désigner des personnes en explicitant la considération ou l’écartement de traits sexualisants.

Le tableau suivant reprend l’ensemble des mots grammaticaux qui ont été trouvé répondant à ces critères. Certains termes apparaissent dans plusieurs cases parce qu'ils ont été observés dans des contextes différents avec des sémantiques distinctes. Par exemple le pronom al a disparut au douzième siècle en tant que neutre générique, et a été reproposé au vingt-et-unième comme neutre sous une motivation principalement altersexualisante, qui est nommé allophène ci-après. Le tableau ne détaille pas les périodes et les attestations d'emploi, la section dédié à la chronologie des usages remplissant déjà cette démarche. Il fait aussi l'impasse sur quelques néologismes hapaxiques qui surchargeraient encore plus le pronom personnel de la troisième personne avec des formes qui ne contiennent pas même un l qui les rendent analogues aux autres propositions plus courantes. Ce sont notamment am, ax, em, im, iem, i, om, ox, um, ux, et ya.

Propositions préexistantes de mots grammaticaux ostentatoires à date de 2020
Geste
Morphosyntaxique Ambigu Équivoque Ostentatoire
Sémantique Allusive Allophène Générique Inanimé
article défini la le li, lia, lu lo
article indéfini une un an, unæ, unu uno, un’
article partitif de la du de li, di de lo, do
pronom personnel elle il ael, aël, æl, æl, al, el, eil, elil, eul,

iel, ielle, ille, ille, ol, ul, ul

al, el ol
elles ils als, eils, elils, els, ielles, illes, ols, uls als, els ols
adjectif démonstratif cette cet cès, cèx
adjectif possessif ma mon man, maon
tes tan, taon
sa son san, saon
pronom démonstratif celle celui cel, célui, cest ceulles, ciel, cille, çul
celles ceux celleux, ceus, ceuxes
adjectif possesif mien mienne miæn

Comme déjà exprimé avant même exposition de ce tableau de synthèse, c’est la troisième personne du pronom singulier allophène qui recueille le plus de propositions, même après en avoir été filtré d’une abondante variété supplémentaire. De manière générale, c'est également le trait sémantique qui a suscité le plus de néologismes. Cependant même pour le pluriel du pronom, bien qu'il suffise généralement d’ajouter un s terminal pour obtenir des termes homogènes, peu sont cités explicitement dans les propositions faites pour le singulier, sans compter les cas avérés d’usage non-autonyme.

Ceci étant, c’est actuellement le couple iel et iels qui paraît le plus répandu est accepté pour cette fin, avec au moins un dictionnaire historique imprimé qui l’a introduit dans ses entrées, tout en présentant les variations ielle et ielles[3]. Cette introduction ne s’est d'ailleurs pas fait sans soulever moult critiques et contre-critiques[4][5][6][7][8][9][10][11][12][13]. Les critiques sont plutôt suscitées par une opposition à la démarche militante sous-jacente et aux valeurs qui les animent, d’avantage en tout cas qu’elles ne portent sur le terme lui-même. Pour aller au-delà de cette critique plus réactionnaire que perspicace, une comparaison peut être faite avec d’autres propositions concurrentes. Par exemple par rapport à al, qui réactive un terme tombé en désuétude, iel se veut un néologisme complet, ce que ses objecteurs ne se lassent pas de compter au nombre des arguments visant à le discréditer. De plus iel, qui se prononce /jɛl/, se démarque de ses homologues pronominaux par une forme phonétique en semivoyelle-voyelle-consonne (SVC), alors que al se maintient dans l’homogénéité d’une forme en voyelle-consonne (VC). Cela étant, l’ancien français compte quelques usages de iel[14], comme variante du pronom personnel masculin singulier de la troisième personne – information qui n’est semble-t-il pas connu ou tout au moins pas retenu comme argument des promoteurs de son usage contemporain. Pour revenir aux critiques émises par les opposants à iel, il y a sa construction sur les termes il et elle, référés dans cet ordre, d’où est interprété le maintien d’une préséance du masculin sur le féminin. Le terme est donc perçu par certains comme restant dans le carcan binaire femelle-mâle. Cette critique ne concerne pas un terme comme al, pas plus que ol ou ul.

Cette surabondance d’initiatives sur un cas spécifique rend évidemment d’autant plus ardu la tâche de fournir des alternatives sémantiquement univoques pour les autres cas. S’y ajoute une richesse de termes historiques qui est lié tant à la multiplicité des pratiques réels selon les lieux et les époques que de l'existence de flexions casuels. Par exemple l’ancien français est un terme porte manteau pour tout une variété de dialectes, qui connaissent encore le cas sujet et le cas régime. Le tableau suivant fourni une liste non-exhaustive de termes issus de ce foisonnant héritage.

Liste de termes historiques utiles en termes de source d'inspiration
Français contemporain Langue source
Ancien français Latin
article défini la le lou[15], lu[16], li[17][18][19]
les
article indéfini une un del (d'un)[20], ung[20]
article partitif de la du
des
pronom personnel je ie[21], io[N 1], jou[22], ju[16], jeu[16], jeo, jo, gié
tu
elle il ul, i[20], ele, el, els, eus, als, aus, as ille, illa, illud
elles ils illī, illae, illa
on an[20], en[23], om[24], uen[17], uan[17]
nous nos[20], nus[20]
vous vos[20], vus[16]
se
adjectif démonstratif cette cet cest[20], ceste[20], cil[25], cestui, cel, ceste, cele, ço[26]
ces cist[16], cez, celui, cels, ceus, celes, celi
adjectif indéfini telle tel
telles tels altretels[17], itels[17]
aucune aucun alcunui[27], negun[28], neguns[17], nesun, nesuns, neün[16] alcunui[16], aucunui[16], nesun, nisun[16]
toute tout tut[20], tot[29]
nulle nul nului, nuli, nullei, neül, niul[16] nullus, nulla, nullum, nulli, nullae, nulla
certaine certain certanus, certus, certana, certanu
adjectif exclamatif et interrogatif quelle quel queus[16], quieus[16], quiaus[16] quali, qualis, quale[16]
pronom relatif laquelle lequel [30], elquel, en lequel, liquels[17]
lesquelles lesquels
qui cui, chi, ki, quei qued, quid, quod, quae, quam
pronom indéfini quelqu'une quelqu'un alcuns[20] aliqunus[17]
quelques-unes quelques-uns alques, auques, alquans[31]
autrui altre[17], altrui[32], uului[17], aucunui[17]
plusieurs plusor, plusiori, plusori, pluriores[17]
chacune chacun cascun, chaün[17], chascun, chascune, chascon, cheün[16]
n'importe qui quanque[33]
adjectif possessif ma mon men[16]
mes miens[17]
mien mienne meie
miens miennes
ta ton ten[16]
tes tuens[17], tọes[17]
tiennes tien tuns[20], ti[17], tuen[17], tuen, tọe, tuen
tiennes tiens
sa son sue[20], sun[20], se[20], sen[16], sis[34]
ses si[17], suens[17], sọes[17]
sienne sien suen[17], siun[35], sọe, suom[17]
siennes siens
notre nostre[17], no[36]
nos
nôtre
nôtres noz[20]
votre vostre[20]
vos
vôtre
vôtres voz[17]
leur lor[17], lour[17]
leurs
pronom démonstratif celle celui cestui, chelui, cil, icel, icest, , icelui, icist, cist, iceste, ceste, icest, cest icil, cil, icele, cele icel, cel, cestui, cestei, cest, ceste, ço, icelei, celei, celor[17], o[37]
celles ceux icil, cil, iceles, celes, cels, ceus, iceles, celes, cist, icestes cez, cez, icestes, cez
ceci, ce, c’, ç’, cela, ça ice, iço[38], ico, içou
pronom personnel moi mei[17], mi[16]
toi ti[16]
soi sei[39], si[16]
me mei[16]
te tei[17]
se sei[16], su[N 2]
lui celi[20], lo[20]
eux elles els, eles, eulx[40], eus[20] eos
leur lour[17]
adverbe ou

pronom indéfini

toute tout tot[41], tote[17]
toutes tous toz[20], tuit[17], totes[20]
pronom relatif quiconque quicunques[20]

Le tableau suivant fourni une proposition qui complète l’ensemble des cas retenus, en tenant compte autant que possible les pratiques existantes contemporaines que des termes caducs de l'ancien français, voir du latin, tout en visant un degré d’homogénéité lexicale aussi élevé que possible.

La première[N 3] colonne de néologismes est dédié à l’allophène, et utilise comme socle fondateur le terme iel, puisque celui-ci s’est déjà significativement popularisé à cette fin. À quelques exceptions près, dont les motivations sont fournies en annotation, le morphe -iel- se retrouve à chaque ligne. Pour les autres colonnes, la construction des termes à suivi un itinéraire similaire en partant du pronom personnel de la troisième personne, associant respectivement ul, al, ol au féminin, au générique et à l’inanimé, tout en ayant dès le départ l’objectif d’employer au possible uniquement les voyelles -u-, -a-, -o-. La même logique prime pour la colonne du masculin qui se voit associé -i- comme voyelle morphologique ostentatoire, mais qui ne pouvait s’appliquer de manière homéomorphe sur le pronom personnel de la troisième personne – il étant déjà employé pour le geste équivoque. Cette description ne rends évidemment pas compte du cheminement chronologique exact de la proposition : celle-ci c’est d’abord principalement axée sur la colonne des inanimés en partant de ol, tout en intégrant au fur et à mesure les contraintes morphologiques qu’imposaient les choix opérés par ailleurs.

L’utilisation de diacritiques, concordantes avec les propositions des sections précédentes, dans un emploi systématique. Une prononciation est également indiquée entre parenthèses dans les cas où l'énonciation peut faire l'objet d'une subtilité particulière ou tout au moins dans les cas où il semblait pertinent de dissiper toute incertitude. En cas de difficulté de saisie des nouvelles diacritiques proposées comme solution préférentielle, des graphies alternatives n’employant que des graphèmes classiques sont fournies en aval.

Pour le diphtongue -iẽ-, il n’est proposé prononcé en /jɛ/ que lorsqu’il est directement suivi d’un -r- ou d’un -l-, et sauf mention explicite il est proposé autrement avec la prononciation /je/. Sauf mention contraire explicite, tout -ẽ- directement précédé d’une consonne est proposé associé au phonème /ɛ/.

L’emploi du u avec un accent aigu reste aligné avec l'association qui avait déjà été introduite précédemment. De plus, l'intention ici est également de présenter une graphie qui suggère une phonétique en /u/, sachant que cette association au u accent aigu est déjà existante en français, par exemple dans turúgdashe, tnúngi, surúnra, mugún, kúvmu, guarayú et búcaro. Quand le la construction d’un terme thélyphène pourrait mener à une séquence de deux u consécutifs, le redoublement est adsorbé en une unique lettre u, par analogie avec ce qui ce produit déjà dans le mot piqûre.

La volonté de rendre hétérophones les pluriels ostentatoires de leurs pendants singuliers, tout en restant proche de l’usage d’une désinence en -s conduit à introduire une version cédillée, ş, qui est toujours attendue comme sonore : le /s/ final s’y entend. La même sonorité est attendu pour les désinence de n cédillé, , toujours vocalisé /n/. Ces graphies sont privilégiées de par leur compacité, mais des alternatives sont fournies pour pallier aux éventuels difficultés de saisies sur des dispositifs où ces graphèmes ne sont pas accessibles :

  • à un -ņ final peut se substituer un -ne après une consonne, -nne après une voyelle, ou -hne dans tous les cas ;
  • à un -ş final peut se substituer un -ses après une consonne, -sses après une voyelle, ou un -hses dans tous les cas ;
  • à une terminaison en -ņş peut se substituer un -hnses.
Proposition homogénéisé de mots grammaticaux ostentatoires
Classes morphosyntaxiques ampliatives Geste
Allusif Ostentatoire
Type Fonction syntaxique[42][43] Cas[44][45][46][47] Personne Quantification Nombre Ambigu Équivoque Isonèphe[N 4][48][49][50] Allophène[N 5] Arrhénophène[N 6] Générique[N 7] Inanimé[N 8] Thélyphènes[N 9]
article défini la le lẏ (/laj/) liẽ[N 10] [N 11] liā[N 12] [17] (/lo/) [N 13]
les liẽş (/lies/) lièş (/liɛs/) liaş loş (/lɔs/) lûs (/lys/)
article indéfini une ou uņ un ẏņ (/ajn/[N 14]) ẽņ (/en/[N 15]) ìņ āņ ǫņ úņ
quelque[N 16][51] quiẽlque quìlque quālque quǫlque qúlque
quelques quiẽlquiẽş (/kjɛl.kies/) quìlquìş quālquāş quǫlquǫş qúlqúş
article partitif de la du dẏ (/daj/) diẽ [N 17] (/do/)
des diẽş (/djes/) dìş (/dis/)[N 18] dāş (/das/) dǫş[N 19] (/dɔs/) dúş (/dus/)
pronom personnel clitique sujet première massive singulier je jẽ (/ʒe/) [N 20] [N 21] [N 22]
première polymorphique pluriel nous niẽs (/nje/) nìs nas[N 23] (/na/) nǫs (/nɔ/) nûs (/ny/)
seconde massive singulier tu tiẽ tuì (/twi/) tiā tiǫ[N 24] tiú[N 25] (/tju/)
seconde polymorphique pluriel vous viẽs (/vje/) vìs (/vi/) vās (/va/) vǫs (/vo/) vûs[N 26]
troisième partitive singulier elle ou eļ il ẏl (/ajl/) iẽl[52] (/jɛl/) uìl (/wil/) āl[N 27] ǫl ûl
troisième partitive pluriel elles ou eļs ils ẏls (/ajl/) iẽlş (/jɛls/) ìls (/ils/) alş (/als/) olş (/ɔls/) ulş (/yls/)
troisième indéfinie singulier on hiẽm[N 28] (/jem/) hìm[N 28] (/im/) hām[N 29] (/am/) hǫm[N 30] (/om/) hûm[N 31] (/ym/)
complément direct première massive singulier me, m’ mẽ (/mɛ/) [N 32] [N 33] (/mu/)
première polymorphique pluriel nous sniẽş[53] snìş snāş snoş snúş
seconde massive singulier te, t’ tẽ (/tɛ/) [N 34] [N 35] [N 36] (/ty/)
seconde polymorphique pluriel vous sviẽş svìş svāş svoş svúş
troisième partitive singulier la le lẏ (/laj/) sliẽ slì sliā slǫ slû
troisième partitive pluriel les sliẽş (/slies/) slièş (/sliɛs/) sliaş sloş (/slɔs/) lûs (/slys/)
troisième massive singulier se, s’ siẽ [N 37][N 2]
troisième massive pluriel se, s’ siẽş sìş sāş soş súş
complément indirect première massive singulier me, m’ mẽr[N 38] mìr mār mǫr múr
première polymorphique pluriel nous sniẽrş snìrş snārş snorş snúrş
seconde massive singulier te, t’ tẽr tìr tār tǫr tûr
seconde polymorphique pluriel vous sviẽrş svìrş svārş svorş svúrş
troisième partitive singulier lui sliẽr slìr slār slǫr slûr
troisième partitive pluriel leur sliẽrş slìrş slārş slǫrş slûrş
troisième massive singulier se, s’ siẽrş sìrş sārş sorş sûrş
complément oblique[54][55] troisième massive singulier y hiẽc hìc hāc hǫc[N 39] hûc
troisième massive pluriel y hiẽş hìş hāş hǫş hûş
troisième partitive singulier en iẽ ì ā ǫ û
troisième partitive pluriel en iẽş ìş āş ǫş ûş
tonique première massive singulier moi mẽï (/mej/) mìo (/mjɔ/) māï (/maj/) mǫï (/mɔj/) miú (/mju/)
première polymorphique pluriel nous nẽï (/nej/) nìo (/njɔ/) nāï (/naj/) nǫï (/nɔj/) niú (/nju/)
seconde massive singulier toi tẽï (/tej/) tìo (/tjɔ/) tiā (/tja/) tǫï (/tɔj/) tiú (/tju/)
seconde polymorphique pluriel vous vẽï (/vej/) vìo (/vjɔ/) vāï (/vaj/) vǫï (/vɔj/) viú (/vju/)
troisième massive singulier soi sẽï (/sej/) sìo (/sjɔ/) siā (/sja/) sǫï (/sɔj/) siû (/sjy/)
troisième partitive singulier elle lui lẏ (/laj/) léiẽ[N 40] (/le.je/) léì (/le.i/) léā léǫ léú
troisième partitive pluriel elles eux ẏs (/aj/) éiẽs[N 41] (/e.jes/) éìs[N 42] (/e.is/) éās[N 43] éǫs[N 44] éús
adjectif démonstratif cette ou ceţ cet cẏt (/sajt/) ciẽţ cìţ çāţ çǫţ (/sɔt/) çûţ[N 45]
ces ciẽs (/sje/) cìs (/si/) cias (/sja/) çǫs[N 46] (/so/) çûs (/sy/)
adjectif indéfini telle ou teļ tel tẏl (/tajl/) tiẽļ tìļ tāļ tǫļ tûļ
telles ou teļs tels tẏls (/tajl/) tiẽļş tìļş tāļş toļş tuļş
aucune aucun aucẏņ (/o.kajn/) aucquiẽņ[N 47] aucquìņ[N 47] aucāņ aucǫņ aucúņ (/o.kun/)
toute ou touţ tout tẏţ (/tajt/) tiẽţ tìţ tāţ tǫţ tûţ
nulle ou nuļ nul nẏl (/najl/) niẽļ[N 48] niļ niaļ[N 49] noļ[N 50] núļ
certaine ou certaiņ certain certẏn (/sɛʁ.tajn/) certiẽņ certìņ certaņ certǫņ[N 51] certúņ
adjectif exclamatif et interrogatif quelle ou queļ quel quẏl (/kajl/) quiẽļ quìļ quāļ[N 52] quōļ qúļ
pronom relatif laquelle lequel lẏquẏl (/laj.kajl/) liẽquiel liquil liāqual loquol lûqúl
lesquelles lesquels lesquẏls (/le.kajl/) lieuxquiels lièsquils liauxquals losquols lúsqúls
qui quiẽ (/kje/) qüì (/kwi/)[N 53] qua (/ka/) quo qú (/ku/)
quiconque quiẽconque qüìconque quāconque (/ka/) quǫconque qúconque (/ku/)
pronom indéfini quelqu'une quelqu'un quelqu'ẏņ quielqu’iẽne[N 54] quilqu’ine[N 54] qualqu’āne[N 54] quolqu’ǫne[N 54] qúlqu’úne[N 54]
quelques-unes quelques-uns quelqu'ẏņs quielques-iẽnes quilques-ines qualques-ānes quolques-ǫnes qúlques-únes
autrui altriel altri[N 55] altra[N 56] altro[N 57] altru[N 56]
plusieurs plusiẽrs plusirs plusars plusors[56] plusurs
chacune chacun chacẏņ chacquiẽne[N 47] chacquìne[N 47] chacāne chacǫne chacúne[N 25] (/ʃa.kun/)
n'importe qui n'importe quiẽ n'importe qüì n'importe qua n'importe quo n'importe qú
adjectif possessif ma mon mẏ (/maj/) miẽ (/mje/) mìon (/mjɔ̃/) maņ (/man/) moņ (/mɔn/) múņ (/mun/)
mes miẽş mìş (/mis/) māş (/mas/) mǫş (/mɔs/) mûş (/mys/)
mienne mien mẏņ (/majn/) mẽiņ (/mejn/) mìņ miāņ miǫņ (/mjon/) miûņ
miennes miens mẏņs (/majn/) mẽiņş[N 58] (/mejns/) miņş miāņş miǫņş (/mjons/) miûņş
ta ton tẏ (/taj/) tẽn (/ten/) tìon (/tjɔ̃/) tāne ou tāņ (/tan/) tǫne ou tǫņ (/tɔn/) túne ou tún (/tun/)
tes tiẽş tìş (/tis/) tāş (/tas/) tǫş (/tɔs/) túş (/tys/)
tienne tien tẏņ (/tajn/) tẽiņ[N 58] (/tejn/) tiņ tiaņ tioņ tiuņ
tiennes tiens tẏņs (/tajn/) tiẽņş (/tejns/) tiņş tiaņş tioņş tiûņş
sa son sẏ (/saj/) sẽņ (/sɛn/) sìņ (/sin/) sāņ (/san/) sǫņ (/sɔn/) sún (/sun/)
ses sẽnş sìņş (/sijsn/) sānş (/sans/) sǫnş (/sɔns/) sússes ou súş (/tys/)
sienne (/sjɛn/) sien sẏņ (/sajn/) sẽiņ[N 58] (/sejn/) suìņ (/swin/) siāņ (/sjan/) sioņ (/sjɔn/) siûņ (/sjyn/)
siennes siens sẏņs (/sajn/) sẽiņş (/sejns/) suiņş (/swins/) siaņş (/sjans/) siǫņş (/sjɔns/) siûņş (/sjyns/)
notre niẽltre nìltre nāltre nǫltre nûltre
nos niẽş (/njes/) nìş (/nis/) niāş (/njas/) niǫş (/njɔs/) niûs (/njys/)
nôtre niẽtre nìtre[N 59] niātre[N 60] niǫtre[N 61] nûtre
nôtres niẽstres nìstres niāstres niǫstres nûstres
votre viẽltre vìltre vāltre vǫltre vûltre
vos viẽş vìş viāş viǫş viûş
vôtre viẽtre vìtre vātre viotre vûtre
vôtres viẽstres vìstres vāstres viostres vûstres
leur liẽr lir lar lor[N 62] lûr
leurs liẽrş lirş larş lǫrş lurş
pronom démonstratif celle celui celẏ (/səlaj/) ciẽl cìl çāl çǫl çûl
celles ceux cẏls (/sajl/) ciẽlş cìlş çālş çǫlş çûlş
ceci, ce (c’, ç’), cela, ça (ç’) ciẽlci, ciẽs, celiẽ[N 63] cecìo, cìo, celì ceçāl, çiāl, celāl ceçǫ, çǫ, celǫ ceçu, çu, celu
adverbe ou

pronom indéfini

toute tout tẏţ (/tajt/) tiẽlte tìte tāte tǫte tûte
toutes tous tẏs (/taj/) tiẽş tiş taş toş tûş
pronom indéfini personne[57] person[N 64] persẏn (/pɛʁ.sajn/) persiẽnne persìnne persānne persǫine[58][59][60] persûnne

Pour le nom commun personne, outre les synonymes courants comme âme, (d’)aucun, bipède, bougre, chacun, citoyen-enne, coco, corps, créature, être, femme, gens, gonze, habitant, homme, humain, individu, mec, moi, moineau, mortel, nul, oiseau, on, paroissien, particulier, peau, personnage, personnalité, pierrot, quelqu'un, quiconque, quidam, sujet, tête, type, zèbre, zig, zigoto[61] il existe également moune issu du créole guadeloupéen.


Pour aller plus loin sur les sujets évoqués dans cette section il sera profitable de consulter les ressources afférentes[62][63] :[64][65][65][66][67][68][69][70][71][72][73][74][75][76][77][78][79][80][81][82][83][20][16][84][85][86][87].

Références

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  1. « Genre neutre en français moderne et contemporain », dans Wikipédia, (lire en ligne)
  2. « Pronom personnel neutre en français contemporain », dans Wikipédia, (lire en ligne)
  3. « iel - Définitions, synonymes, conjugaison, exemples | Dico en ligne Le Robert », sur dictionnaire.lerobert.com (consulté le 27 février 2022)
  4. « « Iel » dans le dictionnaire : vent de panique au "Robert" », sur frontpopulaire.fr (consulté le 27 février 2022)
  5. « Le pronom « iel » ajouté par Le Robert dans son édition en ligne », Le Monde.fr, 2021-11-17 [texte intégral (page consultée le 2022-02-27)]
  6. « L’arrivée du pronom « iel » dans le Robert, un tournant sociétal ? », sur www.20minutes.fr (consulté le 27 février 2022)
  7. « Écriture inclusive. Que nous dit l’introduction du mot « iel » dans le Petit Robert ? », sur L'Humanité, (consulté le 27 février 2022)
  8. « Le «iel» fait son entrée dans le Petit Robert et suscite la polémique », sur Journal L'Union, (consulté le 27 février 2022)
  9. « L’avenir du pronom « iel » : seul compte l’usage - La chronique philo d'Alain Anquetil », sur Euradio, (consulté le 27 février 2022)
  10. Le Point.fr, « La culture woke et le pronom personnel « iel » intègrent le dictionnaire », sur Le Point, (consulté le 27 février 2022)
  11. Le Point.fr, « La culture woke et le pronom personnel « iel » intègrent le dictionnaire », sur Le Point, (consulté le 27 février 2022)
  12. « Le Robert ajoute le pronom « iel » dans son dictionnaire », sur Valeurs actuelles, (consulté le 27 février 2022)
  13. « [VIDEO] Blanquer choqué par l'arrivée du pronom "IEL" dans le Robert édition 2022 », sur lindependant.fr (consulté le 27 février 2022)
  14. « iel », dans Wiktionnaire, (lire en ligne)
  15. « D. Godefroy », sur micmap.org (consulté le 2 avril 2022)
  16. 16,00 16,01 16,02 16,03 16,04 16,05 16,06 16,07 16,08 16,09 16,10 16,11 16,12 16,13 16,14 16,15 16,16 16,17 16,18 16,19 16,20 16,21 16,22 et 16,23 Geneviève Joly, Précis d'ancien français, Armand Colin, 2018 (ISBN 978-2-200-28616-3) [lire en ligne] 
  17. 17,00 17,01 17,02 17,03 17,04 17,05 17,06 17,07 17,08 17,09 17,10 17,11 17,12 17,13 17,14 17,15 17,16 17,17 17,18 17,19 17,20 17,21 17,22 17,23 17,24 17,25 17,26 17,27 17,28 17,29 17,30 17,31 17,32 et 17,33 Joseph Anglade, « Chapitre 3 », dans Grammaire élémentaire de l’ancien français, Armand Colin, (lire en ligne), p. 77–102
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  20. 20,00 20,01 20,02 20,03 20,04 20,05 20,06 20,07 20,08 20,09 20,10 20,11 20,12 20,13 20,14 20,15 20,16 20,17 20,18 20,19 20,20 20,21 20,22 et 20,23 Englebert Annick, « Chapitre VI. L'évolution des consonnes », dans : , Introduction à la phonétique historique du français. sous la direction de Englebert Annick. Louvain-la-Neuve, De Boeck Supérieur, « Champs linguistiques », 2009, p. 123-199.
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  1. Cognat de l'italien.
  2. 2,0 et 2,1 Par référence à l'étymologie latine de se : De l’indo-européen commun *se[1] (« se »), racine à laquelle se rattachent su-us (« sien »), so-dalis (« amical »), so-leo (« être habitué »), su-esco (« s'accoutumer »), solus (« seul »), les ethnonymes Sabini, Sabelli, Samnium, Samnites.
  3. De fait, les colonnes sont simplement ordonnées par ordre alphabétique.
  4. Utilisation du i-grec point suscrit, déjà en usage pour transcrire plusieurs lettres extra-latines elles même attachées à divers rendus phonologiques dont /j/, /dʒ/ et /jʱ/. Ici dans le cas prépondérant il est associé au son /aj/, à comparer au rendu de -y- dans skyline. Il peut au besoin être rendu scripturalement par -ay-, notamment en cas de contraintes de saisie.
  5. Colonne construite autour de la proposition exogène répandue iel, dont est tiré l’affixe -iẽl- avec un tilde renforçant le soin pris à éviter les collisions lexicales, et par suite via des cas où l’altération consonantique vers -iẽr- était cohésive à l’usage, extraction de -iẽ- comme morphe autonome, processus de réduction qui peut dès lors se poursuivre jusqu’à -ẽ-.
  6. Construit sur -ì-, au besoin sur -uì-, -ìo- ou -ìon lorsque l’équivoque est déjà homophone à une autre terme analogue ainsi construit.
  7. Colonne construite autour de -ā-.
  8. Colonne construite autour de -ǫ- en priorité, avec ogonek évitant tout risque d’homographie.
  9. Colonne construite autour de la lettre u. Emploi de -û- lorsque que la prononciation donne /y/ et de ú pour /u/.
  10. Ici la réduction lẽ pourrait à l'oral entraîner trop de risque de confusion avec les.
  11. Par analogie au l- initiale des autres termes de la ligne, et à ille, article définie en latin vulgaire.
  12. Par conformité avec āl, de la même colonne, et analogie avec liẽ, de la même ligne, la réduction à étant conflictuel avec la.
  13. En correspondance avec l’emploi de lu en ancien français comme article indéfini, et diacritisation pour éviter l'homophonie avec la flexion du verbe lire en français contemporain.
  14. Comparer à l'article indéfini allemand ein (/aɪ̯n/).
  15. À noter l'homophonie avec En, ancienne commune française, située dans le département des Pyrénées-Orientales. Elle semble cependant préférable à /ɛn/ qui évoque évidemment le mot haine. Par ailleurs ici ẽņ à été considéré préférable à iẽņ (/jɛn/), notamment parce qu'il évite l'homophonie avec hyène.
  16. Les grammaires contemporaines donne généralement quelque comme adjectif indéfini, l'emploi en tant qu'article indéfini relève donc ici plutôt de la proposition originale, bien qu'elle puisse s'appuyer sur une pertinence historique, confer B. Combettes, « La grammaticalisation d’un déterminant indéfini : quelque en Moyen-Français », Scolia : Sciences Cognitives, Linguistiques et Intelligence Artificielle, vol. 18, no  1, 2004, p. 9–40 [texte intégral lien DOI (pages consultées le 2024-01-05)]
  17. Cognat du Portugais.
  18. La diacritique évite l'homographie avec le pluriel de dixe, graminée de Nouvelle-Calédonie.
  19. Comparer au portugais dos : des.
  20. En Abun, langue papou, ji signifie je.
  21. Comparer avec le Bas-sorab et le Haut-sorabe ja : je. En ancien français en revanche, ja est parfois employé pour le déjà contemporain.
  22. Comparer à l’ancien français jo :je. Voir « jo », dans Wiktionnaire, (lire en ligne)
  23. Cognat en Aléoute de Medny.
  24. Cognat du créole guyanais.
  25. 25,0 et 25,1 Ici le u porte un accent aigu, ce qui se démarque des autres u diacrités tels qu'employé dans les sections précédentes. Cela reste néanmoins aligner avec l'association qui avait déjà été introduite entre féminin et accent aigu sur d'autres lettres. De plus, l'intention ici est également de présenter une graphie qui suggère une phonétique en /u/, et cette association au u accent aigu est déjà existante en français, par exemple dans turúgdashe, tnúngi, surúnra, mugún, kúvmu, guarayú et búcaro.
  26. Entraîne malheureusement une collision avec la graphie archaïque d'une flexion du verbe voir.
  27. En ancien français al vaut au, en son sens contemporain.
  28. 28,0 et 28,1 Par analogie morphologique à hǫm.
  29. Par analogie morphologique à hǫm. Comparer également à âme, en tenant compte du fait que on dérive probablement du latin homo.
  30. Comparer au catalan hom, pronom personnel indéfini traduisant on.
  31. Par analogie morphologique à hǫm. Comparer également à humain, en tenant compte du fait que on dérive probablement du latin homo.
  32. Comparer à mo, qui signifie je en créole de Louisiane et de Mauritanie ainsi qu’en Yoruba, et de mon en ancien occitan.
  33. Évite l'homophonie et l'homographie avec .
  34. En ancien français, ti est employé comme toi.
  35. Cognat entre autre en Dalmate et Frioulan.
  36. Cognat du Gaélique écossais.
  37. Comparer à so en Frioulan.
  38. Ici, comme sur toute la série des compléments indirects, le suffix -r est inspiré par leur.
  39. Comparer à diverses flexions du latin hic comme hoc, hos, terme qui a donné y en français contemporain.
  40. Toute cette ligne ce cale sur le pluriel donné ligne suivante, avec préfixation d’un l- sur le même modèle que lui, et avec retrait de la désinence pluriel ş, tout la ligne suivante étant elle même construit par analogie à eos.
  41. Par calque de éos, construit pour l’occasion sur cette même ligne.
  42. Bien que construit ici par pur calque de éos, eis est fortuitement le datif pluriel de is en latin.
  43. Par calque de éos, introduit sur cette même ligne et qui sert par suite de modèle à la majorité des autres entrées sur celle-ci.
  44. Calqué sur le pronom latin is sous forme de flexion en accusatif masculin pluriel : eos.
  45. Cognat du Normand.
  46. L'ogonek permet la distinction du terme pluriel désignant une mesure chinoise.
  47. 47,0 47,1 47,2 et 47,3 L'adjonction du -qu- après -c- est conforme à l'usage pour prévenir la palatalisation en c-doux devant e, i, y.
  48. Le tilde évite l’homographie avec niel, une incrustation décorative d’un sulfure d’argent noir dans les gravures d’un métal précieux.
  49. Comparer à néant, et niable, voir à l’anglais denial.
  50. comparer au latin nolo : refuser, ne pas vouloir et noluntas : réticence, action de ne pas vouloir, qui donnennt nolonté en français.
  51. Cognat de l'italien ancien.
  52. Cognat du Portugais.
  53. Comparer à la prononciation usuel de quid.
  54. 54,0 54,1 54,2 54,3 et 54,4 Sur toute cette ligne, les termes sont construit par juxtaposition des formes d’article indéfini.
  55. Cognat du catalan.
  56. 56,0 et 56,1 Autre en Ido.
  57. Autrui et autre en Italien, autre en Ido.
  58. 58,0 58,1 et 58,2 L'inversion de la voyelle sématophore et du -i- homéomorphique est motivé par l'objectif d'avoir un terme explicitement distinct. L'existence de mienne, tienne, sienne rendrait miẽņ, tiẽņ, siẽņ homophoniques. De manière fortuite mais employable comme mnémotechnique, deux des termes retenus se rapprochent scripturalement des adjectifs possessifs allemands mein et sein — mais l'analogie n'est évidement pas valable phonétiquement et ne vaut même pas pour la graphie dans le cas de dein.
  59. L’accent grave permet d'éviter l'homographie avec le terme substantif relatif aux composés nitrates.
  60. Évite la collision avec le substantif natre, d'autant qu'en son sens de méchant, misérable, il s’avère particulièrement dépréciatif.
  61. Le -i- permet de distinguer des termes notre et nôtre.
  62. Compare à l’ancien français « lor », dans Wiktionnaire, (lire en ligne)
  63. Sur cette ligne chaque proposition fournie trois termes pouvant rendre compte respectivement du proximal, du médial et du distal. Il est cependant généralement reconnu qu’en français les démonstratifs ne convoient plus que faiblement une sémantique tenant compte de l’éloignement par rapport à un référent locutoire, et jamais en tenant compte du cas médial. Ainsi tout comme ceci et cela tendent à s’associer par pur soucis de distinguer deux objets topiques sans employer de nom commun spécifique, ou même de pronom, ces propositions peuvent servir de déictiques anonymes.
  64. Plus ou moins néologique en excluant l’usage humoristique qu’en fait Nino Ferrer dans Le téléphon, confer « Paroles de Le Téléfon - Nino Ferrer lyrics », sur Paroles-musique.com (consulté le 11 juin 2022)