Transmutations biologiques

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Voir aussi : Hypothèse par effondrement.

Voir aussi : Source froide.

En tant que domaine scientifique, les transmutations biologiques (en) sont surtout représentées par des expérimentations. Pourtant, en se basant sur ces expérimentations, on peut collecter des questions et des indications susceptibles de mener à des hypothèses théoriques, et essayer d'intégrer tous les aspects, chimique, physique, biologique, énergétique et ensemble du processus.

Introduction

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La plupart des réactions chimiques conservent les atomes, mais un très petit nombre provoquent aussi des fusions et fissions d'atomes dans les êtres vivants. Bien que très peu nombreuses, ces réactions de transmutations biologiques concernent un très grand nombre d'espèces, des bactéries aux mammifères, au cours de plusieurs processus biologiques qui les contrôlent et qui sont essentiels pour ces organismes.

Les chercheurs ont commencé à observer des anomalies de conservation des atomes dés l'époque où la conservation de la matière a été comprise, avant 1800. C'est seulement à partir de 1959 que quelques chercheurs ont compris que les transmutations pourraient expliquer des anomalies biologiques.

Depuis 1975, la confirmation et la publication de travaux scientifiques par Louis Kervran[1] permet de considérer comme sure l’existence de ce phénomène, mais en 2014, il n'a pas d'explication théorique confirmée.

Cet effet biologique semble combiner :

De Vauquelin en 1799 à 1873 les chercheurs se demandaient si ces transmutations existaient. De 1959 à 1972 ils l'ont prouvé par plus de 6000 expérimentations élémentaires. En 2003 Biberian a fait un bilan de tous les atomes concernés dans une bactérie. Depuis les chercheurs se demandent comment utiliser ces transmutations biologiques pour réduire la pollution par les déchets radioactifs classiques.

Apports des expérimentations

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Caractéristiques des transmutations biologiques

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Voir le Wikibook.

Les transmutations biologiques sont l’ensemble des fusions et fissions de noyaux atomiques dans des organismes biologiques :

  • Les réactions constatées en biologie sont basées pour la plupart sur des fusions et fissions avec l’hydrogène, l’oxygène ou le carbone et concernent au moins : H, C, N, O, Na, Mg, Al, Si, P, S, K, Ca, Mn, Fe.
  • Plusieurs de ces réactions sont réversibles, c’est-à-dire réalisées aussi dans l’autre sens par d’autres processus biologiques.
  • Seuls certains isotopes sont concernés et les isotopes produits sont tous stables.
  • Lors de ces réactions atomiques nucléaires biologiques, on n’a pas réussi à détecter les rayonnements habituellement produits par les réactions à haute énergie (alpha, bêta, gamma, rayons X).
  • Elles n’utilisent que des interactions nucléaires dites à faible énergie.
  • Elles s’accompagnent d’une variation de masse en accord avec l’énergie moyenne de liaison.
  • Ces réactions sont lentes.
  • Elles se produisent lors de processus biologiques.
  • L’effet thermique résiduel est très faible et ne gène pas les êtres vivants.
  • Louis Kervran propose de noter ces réactions suivant cet exemple Mg + O :=: Ca ([1] p 111)
  • Elles respectent le principe de conservation de la matière, elles y intègrent la correspondance masse-énergie (e=mc2) de la relativité et modifient le principe d’invariance qui devient : Dans les transmutations biologiques, les réactions physico-chimiques conservent le nombre de nucléons mais modifient la composition en éléments chimiques.
  • Elles se produisent peut-être aussi lors de processus géologiques, ou lors d'un phénomène voisin appelé "Fusion Froide" (Cold Fusion). Dans ces cas les conditions sont très différentes en pressions et températures et ne sont pas compatibles avec la vie.

Les contemporains de Louis Kervran les appelaient "Effet Kervran" et lui les appellaient « transmutations à faible énergie » ([1] p 9 à 15) ou "nuclido-biologiques" ([1] p 111).

Caractéristiques des réactions et recherches théoriques

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Les conditions de réalisation sont très différentes pour les transmutations biologiques et pour la physique nucléaire des particules accélérées. Ce qui explique ([1] p 265 à 283) :

  • que les chercheurs en physique nucléaire n’ont pas pu apercevoir les transmutations biologiques
  • et que les transmutations biologiques utilisent des mécanismes et une théorie différents à découvrir et préciser.

Des réactions atomiques nucléaires se produisent aussi lors de processus géologiques, mais dans des conditions encore différentes de pressions et températures, donc peut-être par des mécanismes différents.

Apports théoriques du modèle standard

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L'étude des noyaux atomiques par des chocs très intenses de particules accélérées n'est peut-être pas le meilleur moyen pour en déterminer la structure fine. Ce moyen correspond à étudier à coup de canon la structure d'un flocon de neige. Il n'est donc pas étonnant que nous ne connaissions toujours pas la structure des noyaux au repos.

Dans la conception actuelle de l'atome, dite modèle standard en 2010, la structure du noyau atomique n’est pas définie et certains groupements de nucléons semblent privilégiés. C'est le cas du noyau d'hélium tellement banal lors des décompositions nucléaires qu’il est même considéré comme le type de radioactivité alpha. Si certains groupes de nucléons sont plus probables que d'autres, c’est qu’ils sont probablement plus liés, et que d'autres le sont moins. L'énergie moyenne de liaison n'est donc pas pertinente pour représenter les valeurs des forces qui lient réellement les nucléons.

Certains isotopes comportant des "nombres magiques" de nucléons amènent aux mêmes indications.

Des liaisons de faible intensité entre groupes de nucléons sont donc très probables dans le modèle standard. Liaisons faibles jusqu'à quel point ? Elles pourraient rendre moins improbables les transmutations biologiques, ou même y être favorables.

D'autres moyens d'études des transmutations en biologie, en géologie ou en fusion froide pourraient enrichir utilement le modèle standard.

Apports théoriques des expérimentations

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Voir le Wikibook.

Les expérimentations apportent les particularités suivantes, que la théorie devra expliquer :

  • les microorganismes peuvent étendre leur capacité de transmutation à des éléments chimiques de très grandes masses atomiques (140 u.m.a. dans l'expérience de V. I. Vysotskii).
  • les transmutations biologiques peuvent partir d'éléments radioactifs instables vers des éléments stables.
  • La question de la direction du proton qui quitte un noyau d'azote N exactement en direction de l'autre N, dans la réaction 2 N :=: C + O.
  • La question de la direction de séparation des parties fissionnées et de leur vitesse de séparation existe aussi dans les autres fissions biologiques, car les parties doivent rester dans des positions telles qu’elles ne soient pas perdues lors de la réaction chimique et qu’elles s'intègrent bien à des molécules utiles.
  • On comprend aussi que la "catalyse" des transmutations biologiques englobe à la fois la maîtrise d'une réaction chimique où un atome fusionne ou fissionne, et la maîtrise fine de la séparation d'un noyau dans les deux parties voulues (et non d'autres fissions possibles), et leur positionnement après séparation par rapport aux molécules en cours de réactions chimiques.
  • Dans plusieurs transmutations, il faut une petite quantité initiale d'un élément pour en former ensuite beaucoup plus.

Hypothèse des neutrinos d’Olivier Costa de Beauregard

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En 1974, à l'instigation de Louis Kervran, le physicien Costa de Beauregard propose des réactions entre proton et neutrinos pour expliquer le niveau d'énergie intermédiaire entre radioactivité et chimie et l'absence de radioactivité détectable dans les transmutations biologiques. ([1] p 285 à 298)

Cette radioactivité ne concerne que des isotopes stables. Elle se manifeste par la fusion de deux noyaux, ou la fission inverse. Le phénomène s’accompagne de l’échange de deux neutrinos d’énergies différentes et deux protons d’énergies différentes, l’un libre et l’autre lié dans un noyau. Deux neutrinos sont émis ou l’un est émis et l’autre reçu. Ces réactions sont lentes et leur flux semble compatible avec celui des neutrinos sur Terre.

En 1974, Olivier Costa propose ces réactions pour conserver le spin :

  • L’interaction de proton + neutrino vers proton’ + neutrino’
  • L’interaction de proton vers proton’ + neutrino + antineutrino

Cette hypothèse expliquerait l'origine de l'énergie nécessaire à la réaction, mais pas le mécanisme de l’ensemble de la réaction.

Groupes de nucléons

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Diverses formes de noyaux déjà observées : sphérique, en poire, en soucoupe, voire en cacahuète, halo de deux neutrons.

La théorie des sphéron de Linus Pauling indique que les neutrons et protons du noyau atomique sont arrangés en paquets.

Noyaux en polyèdres de Maria Goeppert-Mayer, Robert James Moon, Laurence Hecht

Kervran et le fritage

Les probabilités orbitales d'Erwin Schrödinger structurent les couches électroniques et aussi le noyau.

La rotation différentielle observée dans les noyaux

Modèle standard et clusters

Les récepteurs radio a circuits oscillants amplifient très fortement d'infimes ondes reçues.

Dans une couche de Moon, la résonance pourrait préparer un état de Bose-Einstein et permettre le transfert d'une couche entière, non pas assez froid

Dans une couche de Moon, le saut d'un proton ou d'un neutron hors d'une couche pourrait entrainer un à un les autres nucléons et permettre le transfert d'une couche entière, les nucléons seraient alors à la fois liés et distants. Jusqu'à quelle distance ?

La résonance pourrait favoriser la formation d'un condensat de Bose-Einstein comme on le fait pour en réduire la température, puis favoriser le transfert d'un paquet de nucléons condensés.

Notes et références

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  1. 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 et 1,5 Preuves en Biologie de Transmutations à Faible Énergie, Louis C. Kervran, Paris 1975, Maloine, ISBN 2-224-00178-9. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : le nom « PreuvesBio » est défini plusieurs fois avec des contenus différents.

Voir aussi

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