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=== Question de départ ===
 
Je futfus agréablement surpris de trouver dans la conclusion d'un livre écrit par un de nos actuellesactuels ministres de la communauté française de Belgique et intitulé ''Le green deal'' {{Référence Harvard|Nollet|2008}}, cette citation d'[[w:André Gorz|André Gorz]] récoltérécoltée sur le [http://www.ecorev.org/spip.php?article641 site de la revue critique d'écologie politique Ecorev'] dans un article intitulé ''Le travail dans la sortie du capitalisme'' :
:« La lutte engagée entre les "logiciels propriétaires" et les "logiciels libres" (libre, "free", est aussi l’équivalent anglais de "gratuit") a été le coup d’envoi du conflit central de l’époque. Il s’étend et se prolonge dans la lutte contre la marchandisation de richesses premières - la terre, les semences, le génome, les biens culturels, les savoirs et compétences communs, constitutifs de la culture du quotidien et qui sont les préalables de l’existence d’une société. De la tournure que prendra cette lutte dépend la forme civilisée ou barbare que prendra la sortie du capitalisme. » {{Référence Harvard|Groz|2008}}
Cette citation fut pour moi une triple découverte. D'une part, je ne connaissais ni André Groz ni sa pensée. D'autre part, je découvrais que l'idéologie véhiculée par les partisans du logiciel libre s'était étendue au monde de la philosophie politique. Et enfin, j'apprenais que notre actuel Ministre communautaire de l'Enfance, de la Recherche et de la Fonction publique avait été sensibilisé et influencé par cette idéologie puisque directement après la citation d'André Groz, il écrit ceci :
:« La société de la connaissance et les nouvelles technologies de l'information ouvriraient donc de nouvelles possibilités d’émancipation, à condition toutefois de renoncer à en faire un instrument d'asservissement à de nouveaux besoins, et en l'occurrence à la production-consommation de biens ou services n'ayant pas d'autre utilité que la croissance économique pour elle-même.» {{Référence Harvard|Nollet|2088|p=151}}