« Chindiafrique » : différence entre les versions

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== Définition ==
Le terme chindiafrique« Chindiafrique » correspond au titre d’un livre<ref>{{ouvrage |prénom1=Jean-Joseph |nom1=Boillot |lien auteur1=Jean-Joseph Boillot |prénom2=Stanislas |nom2=Dembinski |titre=Chindiafrique |sous-titre=la Chine, l'Inde et l'Afrique feront le monde de demain |lieu=Paris |éditeur=Odile Jacob |année=2012 |pages totales=369 |isbn=978-2-7381-2879-9 }}.</ref>, écrit conjointement par {{w|Jean-Joseph Boillot}} et Stanislas Dembinski, publié en 2013. Ce néologisme créé à partir de l’association des noms de Chine, Inde et Afrique souhaite mettre en exergue le poids considérable de ces trois espaces dans l’organisation du monde en 2030. Cependant, avant de préciser les caractéristiques intrinsèques et la réalité conceptuelle de cette notion, il est bon de la distinguer de celle de chinafriqueChinafrique. Cette dernière épouse les contours paronymiques du mot chindiafriqueChindiafrique, mais son contenu sémantique diffère.
 
La chindiafrique{{w|Chinafrique}} désigne l’intervention économique de la Chine et des groupes chinois en Afrique, avec des contrats économiques, des investissements, des créations d’établissements, mais aussi avec un apport de main d’œuvre chinoise. Le concept de chinafriqueChinafrique renvoie à des relations [[w:Pays du Sud|Sud]] – Sud, au niveau géopolitique et accentue le déclin manifeste et patent de l’influence des anciennes puissances coloniales. Le {{w|néocolonialisme}} français (Lala {{w|Françafrique}}) érigé après la phase d’indépendance de 1958, voit son « pré carré » grignoté de toutes parts. Le concept de chindiafrique s’inscrit dans une plus grande complexité intellectuelle et s’appuie sur des marqueurs démographiques, économiques, sociaux, géopolitiques… contemporains, et sur leurs évolutions d’ici à 2030.
Le terme chindiafrique correspond au titre d’un livre, écrit conjointement par Jean-Joseph Boillot et Stanislas Dembinski, publié en 2013. Ce néologisme créé à partir de l’association des noms de Chine, Inde et Afrique souhaite mettre en exergue le poids considérable de ces trois espaces dans l’organisation du monde en 2030. Cependant, avant de préciser les caractéristiques intrinsèques et la réalité conceptuelle de cette notion, il est bon de la distinguer de celle de chinafrique. Cette dernière épouse les contours paronymiques du mot chindiafrique, mais son contenu sémantique diffère.
 
 
La chindiafrique désigne l’intervention économique de la Chine et des groupes chinois en Afrique, avec des contrats économiques, des investissements, des créations d’établissements, mais aussi avec un apport de main d’œuvre chinoise. Le concept de chinafrique renvoie à des relations Sud – Sud, au niveau géopolitique et accentue le déclin manifeste et patent de l’influence des anciennes puissances coloniales. Le néocolonialisme français (La Françafrique) érigé après la phase d’indépendance de 1958, voit son « pré carré » grignoté de toutes parts. Le concept de chindiafrique s’inscrit dans une plus grande complexité intellectuelle et s’appuie sur des marqueurs démographiques, économiques, sociaux, géopolitiques… contemporains, et sur leurs évolutions d’ici à 2030.
 
 
Ces évolutions seraient positives, continues et constantes, sans altérations. Concrètement, la Chine, l’Inde et l’Afrique bénéficieraient d’un poids majeur dans l’organisation du monde, en 2030. Ils formeraient un triangle dynamique au niveau économique et entretiendraient de multiples liens et interactions complémentaires. Parallèlement, l’organisation actuelle des pôles mondiaux (basée principalement et schématiquement sur la suprématie de la Triade économique) deviendrait obsolète et une nouvelle logique organisationnelle basée sur ces trois nouveaux espaces s’instituerait.
 
Le concept de Chindiafrique s’inscrit dans une plus grande complexité intellectuelle et s’appuie sur des marqueurs démographiques, économiques, sociaux, géopolitiques… contemporains, et sur leurs évolutions d’ici à 2030. Ces évolutions seraient positives, continues et constantes, sans altérations. Concrètement, la Chine, l’Inde et l’Afrique bénéficieraient d’un poids majeur dans l’organisation du monde, en 2030. Ils formeraient un triangle dynamique au niveau économique et entretiendraient de multiples liens et interactions complémentaires. Parallèlement, l’organisation actuelle des pôles mondiaux (basée principalement et schématiquement sur la suprématie de la [[w:Triade (économie)|Triade économique]]) deviendrait obsolète et une nouvelle logique organisationnelle basée sur ces trois nouveaux espaces s’instituerait.
 
== Un monde multipolaire ==