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== L’Amérique précolombienne ==
 
Il y a 30 000 ans, les Hommes avaient déjà commencé à coloniser l’Amériquel’[[w:Amérique|Amérique]]. Les premiers arrivants pénétrèrent par vagues successives à une époque où l’emplacement du [[w:détroit de Béring|détroit de Béring]] n’était pas recouvert par la mer1mer <ref>Le détroit de Béring rendait possible le passage à pied de [[w:Sibérie|Sibérie]] en [[w:Alaska|Alaska]].</ref>. Une incursion [[w:Viking|Viking]] eut lieu dans le courant du Xe siècle au S-E du [[w:Groenland|Groenland]] ; mais elle fut repoussée et resta sans lendemain. À l’arrivée de [[w:Christophe Colomb|Christophe Colomb]], au XVIe, le continent comptait sans doute plus de 50 millions d’habitants.
 
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Il y a 30 000 ans, les Hommes avaient déjà commencé à coloniser l’Amérique. Les premiers arrivants pénétrèrent par vagues successives à une époque où l’emplacement du détroit de Béring n’était pas recouvert par la mer1. Une incursion Viking eut lieu dans le courant du Xe siècle au S-E du Groenland ; mais elle fut repoussée et resta sans lendemain. À l’arrivée de Christophe Colomb, au XVIe, le continent comptait sans doute plus de 50 millions d’habitants.
Le Nord était occupé par les populations sédentaires des [[w:pueblos|pueblos]] et par des tribus qui se déplaçaient au rythme des saisons. De nombreux traits culturels attestent leurs origines asiatiques2asiatiques <ref>Près de Columbia,3 des restes d’Hommes blancs (au sens large) ont été exhumés. Ils ont des caractères [[w:caucasoïdes|caucasoïdes]] et seraient vieux de 9300 ans. Des ossements humains très anciens sont également présents en Amérique du Sud : ils dateraient de 24000 ans. L’hypothèse d’un peuplement par cet hémisphère ne peut être exclue. On pense notamment à des Polynésiens.</ref>. – Les langues présentent des similitudes et les pratiques chamanistes sont quelquefois les mêmes. Les différents peuples étaient groupés en confédérations où chacun conservait son indépendance. La constitution des [[w:États-Unis|États-Unis]] a d’ailleurs dû s’inspirer de ce modèle. On y retrouve le même idéal d’auto-détermination et la prise en compte des différences. Les « [[w:Peaux-rouges|Peaux-rouges]] » avaient un sens profond de la nature. Ils se considéraient comme une espèce parmi d’autres, mettant l’accent sur le caractère sacré de la Terre : la Mère de tous les êtres. Au président des États-Unis qui voulait lui acheter4acheter <ref>Entre les civilisations, les malentendus sont quelquefois importants. Selon leurs dires, les Indiens ne savaient pas qu’ils vendaient l’île de Manhattan. Ils croyaient seulement avoir accepté de partager la terre avec leurs frères blancs et ne voyaient pas d’inconvénient à accepter en échange un petit cadeau de 24 couronnes...</ref> le territoire où il vivait, un chef [[w:Seattle|Seattle]] répondit dans une lettre pleine de dignité et de poésie : « Ce n’est pas la Terre qui appartient à l’Homme mais l’Homme qui appartient à la terre. » Les colons étaient empreints d’un tout autre système de valeurs : ils venaient pour exploiter la [[w:faune|faune]], la [[w:flore|flore]] et le sous-sol. La nature était pour eux une ennemie qui devait être dominée. Ils n’éprouvaient pas non plus de respect pour ceux qu’ils pensaient être des sauvages à la limite de l’humain. Malgré une résistance [[w:pathétique|pathétique]], les [[w:Amérindiens|Amérindiens]] durent se soumettre et accepter de vivre dans les réserves qui leur étaient attribuées. Depuis lors, en raison de la profondeur du traumatisme, l’équilibre est difficile à retrouver. Sur cette terre, où ils sont considérés comme des étrangers, l’identité des indiens a de la peine à trouver des voies d’expression. Un espoir intime demeure cependant car, pour les [[w:Navajos|Navajos]] par exemple, l’esprit humain est une partie du Grand Esprit.
 
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Le Nord était occupé par les populations sédentaires des pueblos et par des tribus qui se déplaçaient au rythme des saisons. De nombreux traits culturels attestent leurs origines asiatiques2,3. – Les langues présentent des similitudes et les pratiques chamanistes sont quelquefois les mêmes. Les différents peuples étaient groupés en confédérations où chacun conservait son indépendance. La constitution des États-Unis a d’ailleurs dû s’inspirer de ce modèle. On y retrouve le même idéal d’auto-détermination et la prise en compte des différences. Les « Peaux-rouges » avaient un sens profond de la nature. Ils se considéraient comme une espèce parmi d’autres, mettant l’accent sur le caractère sacré de la Terre : la Mère de tous les êtres. Au président des États-Unis qui voulait lui acheter4 le territoire où il vivait, un chef Seattle répondit dans une lettre pleine de dignité et de poésie : « Ce n’est pas la Terre qui appartient à l’Homme mais l’Homme qui appartient à la terre. » Les colons étaient empreints d’un tout autre système de valeurs : ils venaient pour exploiter la faune, la flore et le sous-sol. La nature était pour eux une ennemie qui devait être dominée. Ils n’éprouvaient pas non plus de respect pour ceux qu’ils pensaient être des sauvages à la limite de l’humain. Malgré une résistance pathétique, les Amérindiens durent se soumettre et accepter de vivre dans les réserves qui leur étaient attribuées. Depuis lors, en raison de la profondeur du traumatisme, l’équilibre est difficile à retrouver. Sur cette terre, où ils sont considérés comme des étrangers, l’identité des indiens a de la peine à trouver des voies d’expression. Un espoir intime demeure cependant car, pour les Navajos par exemple, l’esprit humain est une partie du Grand Esprit.
En Amérique centrale, l’Homme doit affronter de multiples dangers. Les civilisations qui y sont apparues ont donc valorisé les qualités qui permettent de survivre dans des conditions difficiles. Comme le [[w:jaguar|jaguar]] est doté de tous les attributs de la puissance, on lui rendait un culte tout particulier. Sans doute pour conjurer le caractère imprévisible de la nature, l’art témoigne d’une intense recherche d’ordre. Il révèle un goût prononcé pour la rigueur et les formes géométriques. Le long des côtes cependant, là où la vie est plus facile, les lignes sont moins anguleuses et le sourire est parfois présent sur le visage des personnages qui ont été sculptés.
 
5La plus ancienne civilisation de la région est celle des [[w:Olmèques|Olmèques]]. Elle s’est constituée dans le courant du II<sup>e</sup> millénaire avant notre ère. Les Olmèques possédaient une écriture et ils avaient des connaissances approfondies en [[w:astronomie|astronomie]]. Ils utilisaient le [[w:nombre d’or|nombre d’or]]. Leur sculpture, vivante et bien proportionnée, représente des personnages intermédiaires entre l’animal et l’Homme. On attribue également aux Olmèques des têtes colossales dont la nature est incertaine <ref>Pour certains observateurs, les lèvres pendantes de ces statues sont à rapprocher de celles du jaguar. Pour d’autres, il s’agirait plutôt d’un caractère négroïde. Ceci n’est pas impossible. Des traces de [[w:tabac|tabac]] et de [[w:cocaïne|cocaïne]] ont été retrouvées dans des [[w:momies|momies]] égyptiennes. Or, tout semble indiquer qu’avant d’être cultivées, ces plantes poussaient seulement en Amérique. Il n’est donc pas interdit de penser que, dans l’Antiquité, des contacts pouvaient avoir lieu entre les deux continents.</ref>.
 
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En Amérique centrale, l’Homme doit affronter de multiples dangers. Les civilisations qui y sont apparues ont donc valorisé les qualités qui permettent de survivre dans des conditions difficiles. Comme le jaguar est doté de tous les attributs de la puissance, on lui rendait un culte tout particulier. Sans doute pour conjurer le caractère imprévisible de la nature, l’art témoigne d’une intense recherche d’ordre. Il révèle un goût prononcé pour la rigueur et les formes géométriques. Le long des côtes cependant, là où la vie est plus facile, les lignes sont moins anguleuses et le sourire est parfois présent sur le visage des personnages qui ont été sculptés.
 
La civilisation [[w:maya|maya]] a vu le jour au début du premier millénaire avant notre ère. Née dans le [[w:Yucatan|Yucatan]], elle a été influencée par la culture de [[w:Teotihuacan|Teotihuacan]] et, plus encore, par celle des [[w:Olmèques|Olmèques]] dont ils reprirent l’héritage. Il ne s’agissait pas d’un empire unifié mais de cités-états souvent en guerre les unes contre les autres. Certaines coutumes nous font entrevoir la philosophie de ce « peuple du maïs ». Dès son plus jeune âge, les parents disaient à l’enfant en montrant un de ses camarades : « Tu vois, c’est comme si c’était toi, mais avec un autre visage.» On lui expliquait aussi comment poussaient les plantes, en lui faisant comprendre qu’à travers la nourriture, c’est l’univers entier qui vivait en lui. Les Mayas utilisaient un calendrier extrêmement précis et ils connaissaient le [[w:zéro|zéro]]. Bien qu’ils disposent seulement d’outils de pierre, ils furent de très grands bâtisseurs et des sculpteurs talentueux. La fonction exacte de la plupart des édifices demeure inconnue de nous. Après son [[w:apogée|apogée]], au VIII e siècle, la civilisation entra dans une phase de rapide déclin. À partir du XeX<sup>e</sup>, les cités furent subitement abandonnées. Il y eut ensuite une modeste renaissance sous l’impulsion des [[w:Toltèques|Toltèques]].
La plus ancienne civilisation de la région est celle des Olmèques. Elle s’est constituée dans le courant du II e millénaire avant notre ère. Les Olmèques possédaient une écriture et ils avaient des connaissances approfondies en astronomie. Ils utilisaient le nombre d’or. Leur sculpture, vivante et bien proportionnée, représente des personnages intermédiaires entre l’animal et l’Homme. On attribue également aux Olmèques des têtes colossales dont la nature est incertaine5.
 
[[File:Maya_Chac_Mool_by_Luis_Alberto_Melograna.jpg||right|frameless]]
La civilisation maya a vu le jour au début du premier millénaire avant notre ère. Née dans le Yucatan, elle a été influencée par la culture de Teotihuacan et, plus encore, par celle des Olmèques dont ils reprirent l’héritage. Il ne s’agissait pas d’un empire unifié mais de cités-états souvent en guerre les unes contre les autres. Certaines coutumes nous font entrevoir la philosophie de ce « peuple du maïs ». Dès son plus jeune âge, les parents disaient à l’enfant en montrant un de ses camarades : « Tu vois, c’est comme si c’était toi, mais avec un autre visage.» On lui expliquait aussi comment poussaient les plantes, en lui faisant comprendre qu’à travers la nourriture, c’est l’univers entier qui vivait en lui. Les Mayas utilisaient un calendrier extrêmement précis et ils connaissaient le zéro. Bien qu’ils disposent seulement d’outils de pierre, ils furent de très grands bâtisseurs et des sculpteurs talentueux. La fonction exacte de la plupart des édifices demeure inconnue de nous. Après son apogée, au VIII e siècle, la civilisation entra dans une phase de rapide déclin. À partir du Xe, les cités furent subitement abandonnées. Il y eut ensuite une modeste renaissance sous l’impulsion des Toltèques.
 
L’empire [[w:aztèque|aztèque]] se constitua au XVe siècle. Au début du XVIe, presque tout le [[w:Mexique|Mexique]] central était sous leur domination. Comme leurs prédécesseurs toltèques et mayas, les Aztèques pratiquaient les sacrifices humains. À l’origine, l’offrande de sang était un acte destiné à s’acquitter d’une dette envers les dieux qui se sont eux-mêmes sacrifiés pour donner la vie. Les fidèles faisaient parfois couler leur sang à l’aide d’une pelote d’herbe munie d’épines. Certains se portaient même volontaires pour être immolés. Le conditionnement exercé par le [[w:clergé|clergé]] devait être très puissant et les Aztèques étaient hantés par la perspective de la fin du monde. Leur crainte de voir l’énergie vitale s’épuiser les amenait à sacrifier de plus en plus de victimes pour en alimenter le flux. Il guerroyaient donc sans cesse pour se procurer des prisonniers. L’ensemble de la vie finit par pâtir de cette obsession. À l’arrivée des Espagnols, la vallée de Mexico était très peuplée, mais l’expédition commandée par [[w:Cortès|Cortès]] parvint à s’en rendre maître avec seulement 600 Hommes, 10 canons et 13 arquebuses.
 
[[File:Nazca colibri.jpg||right|frameless]]
 
En Amérique du Sud, les civilisations les plus importantes se sont établies le long de la Cordillère des Andes. Celle du site de Chavin a dû émerger au cours du II e millénaire
En [[w:Amérique du Sud|Amérique du Sud]], les civilisations les plus importantes se sont établies le long de la [[w:Cordillère des Andes|Cordillère des Andes]]. Celle du site de [[w:Chavin|Chavin]] a dû émerger au cours du II<sup>e</sup> millénaire avant notre ère. Comme en pays Maya, les statues ont des visages qui évoquent ceux des [[w:félins|félins]]. Ce foyer culturel a beaucoup influencé celui de [[w:Paracas|Paracas]] où une nécropole contenant plusieurs centaines de momies a été découverte. Certaines d’entre elles sont vêtues de somptueux manteaux où figurent parfois des personnages en train de planer dans les airs en utilisant des rubans, selon un principe qui rappelle un peu celui des cerfs-volants. Située un peu plus au Sud, [[w:Nazca|Nazca]] est l’héritière de Paracas. Aujourd’hui encore, il est possible d’y observer un étrange réseau de lignes ainsi que des dessins représentant des animaux. Tracées à même le sol, ces figures s’étendent parfois sur plusieurs centaines de mètres et ne peuvent donc être identifiées que depuis le ciel. Les théories explicatives ne manquent pas, mais aucune ne remporte l’adhésion générale. Durant la période intermédiaire, la culture la plus importante fut celle des [[w:Mohicas|Mohicas]]. D’un dynamisme exceptionnel, elle rayonnera jusqu’au VIII <sup>e</sup> siècle. De toute la région, l’art mohica est le seul où soient représentées des scènes complexes.
 
[[File:Peru_Machu_Picchu_Sunrise_2.jpg||right|frameless]]
Apparu au début du XVe, l’Empire inca connaîtra une ascension fulgurante mais il durera moins d’un siècle. À l’arrivée des Portugais, il était déjà en déclin, profondément fragilisé et divisé. Les Incas avaient institué un système de protection sociale. Le travail était organisé de façon collective sous la conduite autoritaire de l’aristocratie. Comme les Incas ne possédaient pas d’écriture, ils inscrivaient les comptes et notaient les événements en faisant des nœuds sur des cordelettes de couleur. Ces grands amateurs de musique et de poésie vénéraient tout particulièrement Inti, le dieu soleil, dont ils se considéraient les héritiers. Ils vouaient également un culte important à Pachamamac : la Terre Mère qui donne la vie, avec qui ils dialoguaient et qui leur servait de référence. Les Incas se livraient eux aussi à des sacrifices humains mais uniquement en de rares occasions. Sous une forme ou une autre, la pratique du sacrifice est présente dans chaque religion. Essentiellement, il s’agit d’un acte par lequel on fait entrer dans la sphère du sacré des êtres ou des choses qui n’ont habituellement qu’un caractère profane. Dans l’esprit de ceux qui s’y adonnent, il permet de relier, de favoriser les rapprochements et fait reculer les limites du possible. Lorsque l’adepte offre de la nourriture
aux ancêtres ou aux dieux, le don ne réside pas dans l’aspect matériel de l’offrande mais dans l’énergie subtile qu’elle est sensée contenir. Les rituels ont pour fonction de maintenir l’ordre cosmique. La participation à cette régénération est également sensée pouvoir faciliter une insertion dans les meilleures conditions. D’après des études récentes, il semblerait que les rites initiatiques permettent d’accéder à des états psychiques comparables à ceux que produisent les drogues.
 
Apparu au début du XVe, l’Empire [[w:inca|inca]] connaîtra une ascension fulgurante mais il durera moins d’un siècle. À l’arrivée des [[w:Portugais|Portugais]], il était déjà en déclin, profondément fragilisé et divisé. Les Incas avaient institué un système de protection sociale. Le travail était organisé de façon collective sous la conduite autoritaire de l’aristocratiel’[[w:aristocratie|aristocratie]]. Comme les Incas ne possédaient pas d’écriture, ils inscrivaient les comptes et notaient les événements en faisant des nœuds sur des cordelettes de couleur. Ces grands amateurs de musique et de poésie vénéraient tout particulièrement [[w:Inti|Inti]], le dieu soleil, dont ils se considéraient les héritiers. Ils vouaient également un culte important à [[w:Pachamamac|Pachamamac]] : la Terre Mère qui donne la vie, avec qui ils dialoguaient et qui leur servait de référence. Les Incas se livraient eux aussi à des sacrifices humains mais uniquement en de rares occasions. Sous une forme ou une autre, la pratique du sacrifice est présente dans chaque religion. Essentiellement, il s’agit d’un acte par lequel on fait entrer dans la sphère du sacré des êtres ou des choses qui n’ont habituellement qu’un caractère profane. Dans l’esprit de ceux qui s’y adonnent, il permet de relier, de favoriser les rapprochements et fait reculer les limites du possible. Lorsque l’adepte offre de la nourriture aux ancêtres ou aux dieux, le don ne réside pas dans l’aspect matériel de l’offrande mais dans l’énergie subtile qu’elle est sensée contenir. Les rituels ont pour fonction de maintenir l’ordre cosmique. La participation à cette régénération est également sensée pouvoir faciliter une insertion dans les meilleures conditions. D’après des études récentes, il semblerait que les rites initiatiques permettent d’accéder à des états psychiques comparables à ceux que produisent les [[w:drogues|drogues]].
[[File:Brazilian_indians_000.jpg||right|frameless]]
Paradis terrestre pour les uns, enfer vert pour les autres, la forêt amazonienne abrite de nombreux peuples de chasseurs - cueilleurs. Leurs caractères culturels s’apparentent à ceux que l’on rencontre chez les populations qui vivent dans les mêmes conditions sur d’autres continents. Après être restés dans une large mesure à l’abri, c’est à leur tour d’être menacés par les effets pervers du progrès technique. Mais, depuis peu, du Nord au Sud, les populations amérindiennes commencent à pouvoir relever la tête. Elles bénéficient de la sympathie d’une partie de l’opinion publique, désormais sensibilisée aux questions écologiques et en même temps plus consciente de la nécessité du préserver les modes de vie traditionnels.
[[File:%C3%8Dndios_da_etnia_Terena2.jpg||right|frameless]]
Le désir d’explorer toutes les ressources spirituelles de l’humanité devient lui aussi plus fréquent et contribue à ce soutien. Nous avons encore beaucoup à apprendre les uns des autres. Les civilisations évoluées ne sont pas celles qui produisent et consomment beaucoup mais plutôt celles qui accordent à chaque Homme une place digne de lui et qui ont un mode d’existence respectueux des autres formes de vie.
 
[[File:%C3%8Dndios_da_etnia_Terena2Brazilian indians 000.jpg|JPG|right|frameless]]
1. Le détroit de Béring rendait possible le passage à pied de Sibérie en Alaska.
 
Paradis terrestre pour les uns, enfer vert pour les autres, la [[w:forêt amazonienne|forêt amazonienne]] abrite de nombreux peuples de [[w:chasseurs - cueilleurs|chasseurs - cueilleurs]]. Leurs caractères culturels s’apparentent à ceux que l’on rencontre chez les populations qui vivent dans les mêmes conditions sur d’autres continents. Après être restés dans une large mesure à l’abri, c’est à leur tour d’être menacés par les effets pervers du progrès technique. Mais, depuis peu, du Nord au Sud, les populations amérindiennes commencent à pouvoir relever la tête. Elles bénéficient de la sympathie d’une partie de l’opinion publique, désormais sensibilisée aux questions écologiques et en même temps plus consciente de la nécessité du préserver les modes de vie traditionnels.
2. Près de Columbia, des restes d’Hommes blancs (au sens large) ont été exhumés. Ils ont des caractères caucasoïdes et seraient vieux de 9300 ans.
 
[[File:Brazilian_indians_000%C3%8Dndios_da_etnia_Terena2.jpg||right|frameless]]
3. Des ossements humains très anciens sont également présents en Amérique du Sud : ils dateraient de 24000 ans. L’hypothèse d’un peuplement par cet hémisphère ne peut être exclue. On pense notamment à des Polynésiens.
 
Le désir d’explorer toutes les ressources spirituelles de l’humanité devient lui aussi plus fréquent et contribue à ce soutien. Nous avons encore beaucoup à apprendre les uns des autres. Les civilisations évoluées ne sont pas celles qui produisent et consomment beaucoup mais plutôt celles qui accordent à chaque Homme une place digne de lui et qui ont un mode d’existence respectueux des autres formes de vie.
4. Entre les civilisations, les malentendus sont quelquefois importants. Selon leurs dires, les Indiens ne savaient pas qu’ils vendaient l’île de Manhattan. Ils croyaient seulement avoir accepté de partager la terre avec leurs frères blancs et ne voyaient pas d’inconvénient à accepter en échange un petit cadeau de 24 couronnes...
 
<references />
5. Pour certains observateurs, les lèvres pendantes de ces statues sont à rapprocher de celles du jaguar. Pour d’autres, il s’agirait plutôt d’un caractère négroïde. Ceci n’est pas impossible. Des traces de tabac et de cocaïne ont été retrouvées dans des momies égyptiennes. Or, tout semble indiquer qu’avant d’être cultivées, ces plantes poussaient seulement en Amérique. Il n’est donc pas interdit de penser que, dans l’Antiquité, des contacts pouvaient avoir lieu entre les deux continents.
 
== L’Égypte ancienne ==