« Recherche:Questions d'éthique concernant la publication scientifique » : différence entre les versions

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==Rien de neuf==
Au sein de l'institution Universitaire de notre étudiant, les questions d'éthique liée à la publication scientifique avait déjà fait l'objet d'un rapport publié par le conseil des bibliothèques<ref>{{Cite web|title=Rapport du Conseil des bibliothèques (2012) : ''LA PUBLICATION SCIENTIFIQUE PROBLEMES ET PERSPECTIVES''|accessdate=2016-04-24|url=https://www.uclouvain.be/cps/ucl/doc/biul/documents/pub_sc_nv91.pdf}}</ref> et approuvé par le Conseil des bibliothèques le 9 octobre 2002 et Conseil de recherche le 28 janvier 2003. Enabordant résumé,la ceproblématique rapporten terme de « catastrophe économique » et « catastrophe scientifique »<ref>Voici pour information un résumé, dénoncetiré déjàdu cecitexte :
:« ''Les recherches fondamentales sont principalement financées par les pouvoirs publics. Les résultats de ces recherches sont exposés dans des articles scientifiques rédigés par les chercheurs « gratuitement », dans le cadre de leur contrat de travail. De plus en plus souvent, les chercheurs cèdent tous leurs droits d’auteur et doivent payer une partie des frais de publication. Ils évaluent le travail de leurs confrères, au profit de l’éditeur, sans être rémunérés. Et leur institut, leur bibliothèque, rachète finalement à prix d’or des copies des exposés de ces résultats de recherche. Les éditeurs commerciaux de revues scientifiques taxent donc les fonds publics de recherche. Et ce n’est pas tout, ils en détiennent tous les droits de reproduction et de diffusion, et, avec l’avènement de la copie électronique, pourraient devenir les gardiens exclusifs de l’archivage : le savoir de l’humanité, financé par tous, est confisqué par quelques entreprises privées, à but lucratif ! Et tant pis pour les exclus ! [...]''
:''Le prix des revues scientifiques est plus en rapport avec leur capacité de certification (et d’évaluation) qu’avec leur efficacité à diffuser l’information. Le chercheur publie essentiellement pour certifier ses résultats (la diffusion, elle, est assurée par les actes de colloques, les « pré-prints » diffusés via Internet, etc.). L’excellence – ou l’élitisme – scientifique coïncide avec l’élitisme financier dans beaucoup de cas. De plus, les membres des « editorial boards » des revues à haut « impact factor » deviennent des « gardiens du temple » et l’on comprend facilement que leur alliance fructueuse avec les éditeurs soit de nature à tempérer sérieusement la créativité et l’indépendance des jeunes chercheurs. Enfin, on s’aperçoit de plus en plus que le mécanisme de « peer review » n’est pas une garantie absolue de qualité et que des journaux de référence publient des articles de piètre qualité''. »<ref>{{Cite web|title=Rapport du Conseil des bibliothèques (2012) : ''LA PUBLICATION SCIENTIFIQUE PROBLEMES ET PERSPECTIVES''|accessdate=2016-04-24|url=https://www.uclouvain.be/cps/ucl/doc/biul/documents/pub_sc_nv91.pdf}}</ref>
 
Voici donc bientôt 15 ans que des problèmes éthiques liés à la marchandisation des publications scientifiques persiste au sein de cette Institution de notre élève. Un dernier rapport d’initiative publié en septembre 2012 par le projet [[w:Open Archives Initiativ|''Open Archives Initiative'']] d'autre part que ces problème éthique sont d'ampleur international et toujours loin d'être résolu après 10 ans d'actions et recommandations. « ''On the contrary, the imperative to make knowledge available to everyone who can make use of it, apply it, or build on it is more pressing than ever.'' »<ref>{{Cite web|title=Ten years on from the Budapest Open Access Initiative: setting the default to open|accessdate=2016-04-24|url=http://www.budapestopenaccessinitiative.org/boai-10-recommendations|date=September 12, 2012|author= Budapest Open Access Initiative|}}</ref>