« ZMO : Zone Monétaire Optimale/Critères traditionnels » : différence entre les versions

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Il prétend que si un choc macroéconomique apparait c’est à dire si la demande se déplace de l’Ouest vers l’Est, par exemple, cela entraine un dilemme pour les deux Banques Centrales. Cela signifie que l’Ouest assimile une augmentation du chômage et l’Est une augmentation de l’inflation, ayant en vue la rigidité des prix et les salaires nominaux. C’est ce que nous montre la courbe de Phillips : il y a une relation décroissante et stable entre le taux de l’inflation et le taux du chômage. Ainsi, plus de chômage quand il y a moins d'inflation, ou réciproquement.
 
File:Philips60.png
 
De ce fait, si les Banques Centrales veulent mettre en œuvre une politique restrictive pour diminuer l’inflation à l’Est, il y a donc le risque d’augmenter le chômage à l’Ouest.
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Robert Mundell suggère alors la création de deux nouvelles Banques Centrales qui s’occupent de l’Ouest et de l’Est. Une va déprécier sa monnaie et elle va baisser le taux d’intérêt, tandis que l’autre fait l’inverse. Les Banques Centrales Nationales s’occupent des chocs asymétriques dans les zones du Nord et du Sud.
 
On a donc quatre Banques Centrales et quatre monnaies. La distribution géographique aide à rendre optimal le régime monétaire. On peut tirer la conclusion que les zones monétaires optimales ne sont pas séparées par les frontières nationales et que le choix concernant le régime de change se fait cas par cas.
 
 
 
=== Le degré d'ouverture de l'économie ===