« La Mère Bontemps/Finot et les cartes » : différence entre les versions

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A la place des dominos, un jeu de cartes a été déposé sur la table,
près d'un petit perchoir où {{abréviation|lestement|avec agilité}} est venu s'installer maître Finot.
 
« Mesdames, mesdemoiselles et messieurs, a dit alors la mère Bontemps,
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mais il devinera la carte qu'aura pensée toute personne de l'honorable société
qui voudra lui accorder sa confiance. »
Si ce {{abréviation|speech|discours en anglais}} a été accueilli par des Oh ! et des Ah ! d'incrédulité,
{{abréviation|inutile de le demander|périphrase pour dire que c'est évident}}.
Mais, à l'épreuve, il a bien fallu se rendre.
C'est un valet de cœur qui avait été pensé, et c'est un valet de cœur que Finot,
de sa patte droite, a saisi au passage et présenté à sa première consultante.
 
Finot {{abréviation|n'en a pas été quitte|a été prié de recommencer}} pour une seule carte.
La moitié des spectateurs ont tenu à s'assurer par eux-mêmes
que sa science divinatoire ne pouvait être mise en défaut.
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« C'est incroyable! » disait-on, et tout le monde sera de cet avis.
 
À son tour, Trottemenu a été invité à montrer sa {{abréviation|sagacité|connaissance du caractère des humains}}.
« Quel est le plus joli monsieur de la société ? »
Aussitôt il est allé se percher sur l'épaule d'un {{abréviation|sexagénaire|ayant entre 60 et 69 ans}} au long nez,
connu pour ses {{abréviation|prétentions|quise croit encore jeune}} à la jeunesse.
« Veux-tu bien te sauver, vilaine bête! » disait celui-ci.
— Pas si vilain et pas si bête ! » répondait-on, au milieu des éclats de rire.