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Je voudrais vous partager un petit stratagème qui m’a bien servi à une époque, et qui me sert encore parfois. Peut-être ne fonctionne-t-il pas sur tout le monde, surtout si la personne n'a pas un minimum de pratique de l’auto-analyse. Je l’ai découvert à 44 ans, au cours d'une randonnée de 34 km en allure rapide (à la pause casse-croûte/repos) sur des chemins parfois très boueux (après un bel effort physique donc), mais sous un beau soleil et entouré de randonneurs sympathiques que je connaissais bien. Il m’a fallu peut-être trois ans pour mettre au point ce dispositif avec le paragraphe 2) car lors de mes premiers essais il ne fonctionnait pas toujours, je devais parfois le mettre au point, à jour (exactement comme un antivirus), pour contrer un nouvel obstacle que m'opposaient mes défenses psychologiques. Une amie a revu la formulation de ce paragraphe en le divisant en 3 phrases très concises. La première fois que j'utilisai ce stratagème il fonctionna immédiatement, il m'avait suffi, après avoir réalisé que c'était la bonne pensée à avoir (« cette idée, elle est non seulement négative, mais elle est fausse ! »), à l'''injecter,'' et la sensation d'être un peu "dans les nuages" disparut instantanément, même si je n'avais injecté que le 1) : « S’obliger à… ».
 
Je voudrais vous partager un petit stratagème qui m’a bien servi à une époque, et qui me sert encore parfois.
Cette méthode n'est pas vraiment gratuite, car il faut faire un effort sur soi, en essayant de ne faire appel qu'à l'intellect, laissant le plus possible de côté ses affects. Cet effort ne peut parfois être accepté qu'au bout de quelques minutes, quelques jours, voire plus. Et parfois on ne pense même pas à l'utiliser : l'inconscient utilise des ruses insoupçonnées, il sait très bien que l'homme est partisan du moindre effort.
 
=== Le contexte de la découverte ===
Je l’ai découvert à 44 ans, au cours d'une randonnée de 34 km en allure rapide (à la pause casse-croûte/repos) sur des chemins parfois très boueux (après un bel effort physique donc), mais sous un beau soleil et entouré de randonneurs sympathiques que je connaissais bien. Depuis environ deux mois je ressentaisme sentais un peu “dans les nuages”, avec une sorte de fatigue malsaine dans les cuisses. En cette journéematinée ensoleillée, après un long effort, je viens de m'asseoir, avec une vingtaine d’amis randonneurs. À ma droite s’est assise l’animatrice du groupe, une jeune femme non seulement jolie mais très ouverte à la vie. AÀ ma gauche un jeune randonneur avec qui je viens de discuter en marchant. Le terrain est en pente douce, alentour les arbustes clairsemés adoucissent le paysage. L’effort dans la marche a été assez rude. Je savoure ces premières secondes de repos, alors que les muscles se relâchent, que l’esprit est bien détendu par l’exercice physique en plein air. JeDe mon sac à dos, je ne sors pas tout-de-suite le casse-croûte du sac à dos, comme l’ont fait mesles amisautres. La vie offre des moments bien agréables, même dansdurant l'épreuve. Je me prends à penser que cette fatigue physique, cette façon qu’a mon corps de me montrer qu’il peine à me maintenir debout, n’est pas là pour rien, je suis en train de faire une petite déprime. Je sais qu'à l’origine de toute dépression il y a une idée fausse ''<u>et</u>'' négative. En ce dimanche je me pose la question : « Qu’est-ce qui m’encombre l’esprit en ce moment ? Et serait-ce une l’idée fausse ? » Ce qui me perturbe c’est que si j'ai réussi un concours important dans une administration, le délai d’attente pour y être affecté et de 1 an, et je dois encore attendre plusieurs mois avant d’être appelé à travailler à unce nouveau poste qui me satisfera pleinement. En effet je suis en ce moment dans une période qui alterne galère et petits boulots. Si j'ai réussi un concours important dans une administration, le délai d’attente pour y être affecté et de 1 an. Cettecette période transitoire me paraît désespérément longue, j’attends cel''e jour J'' avec de plus en plus d’impatience. Qu'est-ce qui pourrait être fauxnégatif ouet négatifinapproprié dans cette pensée ? Je« Eh bien je dois certainement imaginer : « après cela, finis les soucis ! (ben voyons, dans l’administration…), à moi la belle vie. » Puis « mais est-ce que la réalité est vraiment ainsi ? Bien sûr que non, on n’a jamais vu ça ! Il y aura toujours à lutter ! » Dès que je prononçai mentalement ce mot, ‘’lutte’’''‘’lutter’’'', je ressentis une intenseimmense libération, la fatigue physique me quitta comme par enchantement. Je suis sidéré d’avoir pu en une fraction de seconde me guérir d’une déprime que je traînais depuis des semaines. Peut-être ai-je dû penserpensé aussi : « WaouhWaouw ! Tout problème a une solution ! ». Ce fut la première fois que j'utilisai ce truc ; plus tard, pour des problèmes moins importants, le sentiment de libération sera moins intense. Quand un problème, ou une situation difficile, nous a longtemps paru insoluble, si d'une manière tout-à-fait imprévue la solution surgit, le sentiment de bien-être est indicible.
 
Si l'on veut tenter une explication psychanalytique à cette guérison soudaine, on voit que toutes les conditions étaient réunies. Déjà, j'avais fait auparavant un long travail d'auto-analyse et réussi à déchiffrer plusieurs ‘’rêves messagers‘’<ref>{{Lien web|langue=français|url=http://matematicas.unex.es/~navarro/res/clefsonges.pdf|titre=''LA CLEF DES SONGES, ou DIALOGUE AVEC LE BON DIEU'', p.7|site=matematicas.unex.es|auteur=Alexandre Grothendieck|année= |consulté le=25 octobre 2019}}</ref>, parfois étonnants, qui paraissent d'abord très obscurs mais qui sont les plus signifiants, les plus importants. Ensuite, au cours de cette randonnée avec des gens chaleureux, l'effort physique en pleine nature avait été intense mais en bonne compagnie, puis il y eut le moment de détente très apprécié à flanc de coteau, sous un beau soleil, et surtout – ''c'est une amie qui m'en fit la remarque bien plus tard, quand je lui eus fait le récit de cette petite aventure, je n'y avais pas songé moi-même, étant trop concerné'' – j'étais entouré pendant cette pause de deux personnes sympathiques, à ma gauche un homme et ma droite une femme, une personne très positive : l'homme peut représenter le père, et la femme la mère, d'autant que cette jeune femme venue s'asseoir près de moi était ''l'animatrice'' du groupe (sentiment de protection donc, de sécurité). Notons qu'en Orient, où on considère les éléments appartenant à ‘’ce qui est après la naissance‘’, le côté droit est ''Yin'', féminin. Pour les Occidentaux au contraire, le côté droit est ''Yang''.
=== La méthode ===
JeCette voudraisméthode vousn'est pas vraiment gratuite, car il faut partagerfaire un petiteffort stratagèmesur quisoi, m’aen bienessayant servide àne unefaire époqueappel qu'à l'intellect, etlaissant quile meplus sertpossible encorede parfoiscôté ses affects. Peut-êtreCet effort ne fonctionne-t-ilpeut pasparfois surêtre toutaccepté lequ'au mondebout de quelques minutes, surtoutquelques sijours, lavoire personneplus. n'aEt pasparfois unon minimumne depense pratiquemême depas l’auto-analyse.à Jel'utiliser l’ai: découvertl'inconscient àutilise 44des ansruses insoupçonnées, auil courssait très bien que dl'unehomme randonnéeest departisan 34du kmmoindre eneffort, allureet rapidesouvent, pas laassez pauseoptimiste. cassePeut-croûte/repos)être surce desstratagème cheminsne parfoisfonctionne-t-il trèspas boueuxsur (aprèstout unle belmonde effort? physiqueSurtout donc),si maisla souspersonne unn'a beaupas soleilun et entouréminimum de randonneurspratique sympathiquesde que je connaissais bienl’auto-analyse. Il m’a fallu peut-être trois ans pour le mettre définitivement au point ce dispositif avec le paragraphe 2) car lorsles depremières mes premiers essaisfois il ne fonctionnait pas toujours, je devais parfois le mettre au point, à jour (exactement comme un antivirus), pour contrer un nouvel obstacle que m'opposaient mes défenses psychologiques. Une amie a revu la formulation de ce paragraphe en le divisant en 3 phrases très concises. La première fois que j'utilisai ce stratagème il fonctionna immédiatement, il m'avait suffi, après avoir réalisé que c'était la bonne pensée à avoir (« cette idée, elle est non seulement négative, mais elle est fausse ! »), à l'''injecter,'' et la sensation d'être un peu "dans les nuages" disparut instantanément, même si je n'avais injecté que le 1) : « S’obliger à… ».
Si l’on se sent déprimé sans raison apparente, et que cela dure depuis plusieurs jours déjà :
 
1. ''S’obliger à prendre quelques minutes pour se détendre'', et chercher quelle a pu être l’idée négative (idée triste ou angoissante, désespérante), <u>et fausse</u>, que l’on s’est mise en tête ces derniers temps, avant les premiers symptômes de mal-être – qui ont commencé quand ? après quel événement ? quel constat ? quelle réflexion ? Y a-t-il un une décision à prendre, que l'on retarde peut-être ? un changement dans notre vie, ou notre attitude, à effectuer ?
 
2. Lorsque l’idée négative déclencheur est trouvée, il est parfois difficile d’admettre, surtout si le mal-être est installé depuis quelque temps :<br>
– D’abord que cette idée puisse être fausse – <span style="color:blue">c'est la plus grande difficulté</span>.<br>
– Ensuite qu’elle puisse être la cause d’un tel malaise.<br>
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Claude Mariotti
 
=== Le contexte de la découverte ===
Depuis environ deux mois je ressentais une fatigue malsaine dans les cuisses. En cette journée ensoleillée, après un long effort, je viens de m'asseoir, avec une vingtaine d’amis randonneurs. À ma droite s’est assise l’animatrice du groupe, une jeune femme non seulement jolie mais très ouverte à la vie. A ma gauche un jeune randonneur avec qui je viens de discuter en marchant. Le terrain est en pente douce, alentour les arbustes clairsemés adoucissent le paysage. L’effort dans la marche a été assez rude. Je savoure ces premières secondes de repos, alors que les muscles se relâchent, que l’esprit est bien détendu par l’exercice physique en plein air. Je ne sors pas tout-de-suite le casse-croûte du sac à dos, comme l’ont fait mes amis. La vie offre des moments bien agréables, même dans l'épreuve. Je me prends à penser que cette fatigue physique, cette façon qu’a mon corps de me montrer qu’il peine à me maintenir debout, n’est pas là pour rien, je suis en train de faire une petite déprime. Je sais qu'à l’origine de toute dépression il y a une idée fausse et négative. En ce dimanche je me pose la question : « Qu’est-ce qui m’encombre l’esprit en ce moment ? Et serait-ce une l’idée fausse ? » Ce qui me perturbe c’est que je dois encore attendre plusieurs mois avant d’être appelé à travailler à un nouveau poste qui me satisfera pleinement. En effet je suis en ce moment dans une période qui alterne galère et petits boulots. Si j'ai réussi un concours important dans une administration, le délai d’attente pour y être affecté et de 1 an. Cette période transitoire me paraît désespérément longue, j’attends ce jour avec de plus en plus d’impatience. Qu'est-ce qui pourrait être faux ou négatif dans cette pensée ? Je dois certainement imaginer : « après cela, finis les soucis ! (ben voyons, dans l’administration…), à moi la belle vie. » Puis « mais est-ce que la réalité est vraiment ainsi ? Bien sûr que non, on n’a jamais vu ça ! Il y aura toujours à lutter ! » Dès que je prononçai mentalement ce mot, ‘’lutte’’, je ressentis une intense libération, la fatigue physique me quitta comme par enchantement. Je suis sidéré d’avoir pu en une fraction de seconde me guérir d’une déprime que je traînais depuis des semaines. Peut-être ai-je dû penser aussi : « Waouh ! Tout problème a une solution ! ». Ce fut la première fois que j'utilisai ce truc ; plus tard, pour des problèmes moins importants, le sentiment de libération sera moins intense. Quand un problème, ou une situation difficile, nous a longtemps paru insoluble, si d'une manière tout-à-fait imprévue la solution surgit, le sentiment de bien-être est indicible.
 
Si l'on veut tenter une explication psychanalytique à cette guérison soudaine, on voit que toutes les conditions étaient réunies. Déjà, j'avais fait auparavant un long travail d'auto-analyse et réussi à déchiffrer plusieurs ‘’rêves messagers‘’<ref>{{Lien web|langue=français|url=http://matematicas.unex.es/~navarro/res/clefsonges.pdf|titre=''LA CLEF DES SONGES, ou DIALOGUE AVEC LE BON DIEU'', p.7|site=matematicas.unex.es|auteur=Alexandre Grothendieck|année= |consulté le=25 octobre 2019}}</ref>, parfois étonnants, qui paraissent d'abord très obscurs mais qui sont les plus signifiants, les plus importants. Ensuite, au cours de cette randonnée avec des gens chaleureux, l'effort physique en pleine nature avait été intense mais en bonne compagnie, puis il y eut le moment de détente très apprécié à flanc de coteau, sous un beau soleil, et surtout – ''c'est une amie qui m'en fit la remarque bien plus tard, quand je lui eus fait le récit de cette petite aventure, je n'y avais pas songé moi-même, étant trop concerné'' – j'étais entouré pendant cette pause de deux personnes sympathiques, à ma gauche un homme et ma droite une femme, une personne très positive : l'homme peut représenter le père, et la femme la mère, d'autant que cette jeune femme venue s'asseoir près de moi était ''l'animatrice'' du groupe (sentiment de protection donc, de sécurité). Notons qu'en Orient, où on considère les éléments appartenant à ‘’ce qui est après la naissance‘’, le côté droit est ''Yin'', féminin. Pour les Occidentaux au contraire, le côté droit est ''Yang''.
 
== Notes et références ==