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=== Le contexte de la découverte ===
J’ai découvert ce dispositif à 44 ans, au cours d'une randonnée de 34 km en allure rapide (à la pause casse-croûte et repos) sur des chemins parfois très boueux (après un bel effort physique donc), mais sous un beau soleil et entouré de randonneurs sympathiques que je connaissais bien. Depuis environ deux mois je me sentais un peu “dans les nuages”, avec comme une fatigue malsaine dans les cuisses. En cette matinée ensoleillée, après un long effort, je viens de m'asseoir, avec une vingtaine d’amis. À ma droite s’est assise l’animatrice du groupe, une jeune femme non seulement jolie mais très positive, ouverte à la vie. À ma gauche un jeune randonneur avec qui je viens de discuter en marchant. Le terrain est en pente douce, alentour les arbustes clairsemés adoucissent le paysage. L’effort dans la marche a été assez rude. Je savoure ces premières secondes de repos, les muscles se relâchent, l’esprit est détendu par l’exercice physique en plein air. De mon sac à dos, je ne sors pas tout-de-suite le casse-croûte comme l’ont fait les autres, je veux jouir pleinement de ce moment, tellement il me paraît agréable et surprenant, alors qu'il y a encore quelques heures je n'étais pas en si grande forme morale. Je me prends à penser que cette légère fatigue dans les jambes que je traîne, cette façon qu’a mon corps de me montrer qu’il peine un peu à me maintenir debout, n’est pas là pour rien, je suis bel et bien en train de faire une petite déprime. Or je sais qu'à l’origine de toute dépression il y a toujours une idée
Si l'on veut tenter une explication psychanalytique à cette guérison soudaine, on voit que toutes les conditions étaient réunies. Déjà, j'avais fait auparavant un long travail d'auto-analyse et réussi à déchiffrer plusieurs ‘’rêves messagers‘’<ref>{{Lien web|langue=français|url=http://matematicas.unex.es/~navarro/res/clefsonges.pdf|titre=''LA CLEF DES SONGES, ou DIALOGUE AVEC LE BON DIEU'', p.7|site=matematicas.unex.es|auteur=Alexandre Grothendieck|année= |consulté le=25 octobre 2019}}</ref>
=== La méthode ===
Cette méthode n'est pas vraiment gratuite, car il faut faire un effort sur soi, ne faire appel qu'à l'intellect, en laissant le plus possible de côté ses affects. Cet effort ne peut parfois être accepté qu'au bout de quelques minutes, quelques jours, voire plus. Et parfois on ne pense même pas à l'utiliser : l'inconscient utilise des ruses insoupçonnées, il sait très bien que l'homme est partisan du moindre effort, et, souvent, pas assez optimiste. Peut-être que ce stratagème ne
Si l’on se sent déprimé sans raison apparente, et que cela dure depuis plusieurs jours déjà :
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– Enfin qu’il existe sans doute une autre issue que ce mal-être.<br>Se demander alors si cet état – état négatif – a vraiment sa place dans la dynamique constructive de la vie. On voit immédiatement que non, et on admet mieux que l’idée négative déclencheur est une idée fausse.
3. S'être mis en tête une telle idée, parfois saugrenue, peut paraître troublant. Quand elle est survenue,
* Parfois nous fantasmons sur le présumé futur idyllique que nous procurerait un événement tardant à venir, l’attente est difficile. Cette idée fausse d’un avenir sans souci contrarie notre manière de vivre le présent, qui paraît terne en comparaison.
* À l’inverse, face à une épreuve difficile il nous arrive de penser : « Ah ! Si ce n’était pas arrivé… ». Là aussi
* Si décidément on n’arrive pas à trouver l’idée négative et fausse, se poser la question : « Dans tout ce que j’ai pu ressentir récemment, où puis-je dire qu’il y a eu [https://ephep.com/fr/content/conf-ecrite/j-j-tyszler-la-pulsion-de-mort pulsion de mort] ? »
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