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Il existe une aide financière pour les agriculteurs de la part de l’État. Le but étant de promouvoir le secteur de l’agriculture. <ref>Politique agricole commune. In Wikipédia [En ligne] .disponible sur : https://fr.wikipedia.org/wiki/Politique_agricole_commune (consulté le 6/05/2020)</ref>En 1962, voyant que l’agriculture était un point important dans l’économie, la Communauté Économique Européenne, maintenant Union Européenne décide de mettre en place une '''Politique Agricole Commune''' (PAC). Chaque État-membre doit verser une certaine quantité d’argent dans une cagnotte commune suivant ses besoins qui est ensuite redistribuée à chaque État qui le redistribue aux agriculteurs à 75% (premier pilier) et est réservé au développement durable à '''25%'''. Ce plus petit pourcentage est appelé le '''deuxième pilier''', mis en place en 1992. Cela permet aux agriculteurs de plus se tourner vers une exploitation écoresponsable et permet d’aider financièrement les petites communes de campagnes. Le problème est dans la distribution aux agriculteurs. En effet, les céréaliers profitent plus de cette aide que les éleveurs ou les arboriculteurs. Cette '''distribution inégale''' n'est pas vu de manière juste par les agriculteurs. De plus, de nombreuses contestations de ces derniers montrent qu'ils trouvent que l’État ne les aident pas assez et qu’ils travaillent dans des conditions difficiles. Le '''taux de suicide''' des agriculteurs augmente et est très élevé, ce qui n’attire pas les jeunes à se lancer. La fertilisation, avec l’achat d’engrais, est devenue essentielle pour les agriculteurs s’ils veulent être compétiteurs. Ainsi, cette concurrence a favorisé les grosses entreprises. Les petits agriculteurs ont du mal à rester sur le marché face aux agriculteurs ayant les moyens d’investir dans ces produits. C’est donc difficile de commencer et continuer de vivre de son activité dans ces conditions<ref>Bertrand HERVIEU et François PURSEIGLE , « Pour une sociologie des mondes agricoles dans la globalisation », '''''<nowiki/>'<nowiki/>'''Études rurales'<nowiki/>'' [En ligne], 183 | 2009, pp.177-200. Disponible sur: https://journals.openedition.org/etudesrurales/8999 (consulté le 23 mars 2020)</ref>.
 
L’opinion publique n’a pas une bonne image des produits fertilisants, surtout à cause des problèmes santé qu’ils entraînent à forte dose. Les avantages des fertilisants semblent peu reconnus et les recherches effectuées pour pouvoir produire plus tout en respectant l’environnement pasne sont souvent ni partagées etni vulgariséevulgarisées pour toute la population. Pour les Français, les agriculteurs ne font '''pas assez d’efforts dans la réduction de l’utilisation d’intrants''' comme les engrais ou les pesticides. <ref>CHAMBRE D'AGRICULTURE FRANCE. repère socio-économiques sur l'agriculture française [En ligne]. Disponible sur: https://chambres-agriculture.fr/publications/toutes-les-publications/la-publication-en-detail/actualites/reperes-socio-economiques-sur-lagriculture-francaise/ (Consulté le 6/05/2020)</ref>Deux tiers des Français ne remarquent pas de progrès dans le respect de l’environnement de la part des agriculteurs avec une sur-utilisation des fertilisants pour privilégier la compétitivité. Malgré cette méfiance, la qualité des produits semble convenir à un Français sur deux. Mais ce ratio est bien loin de satisfaire les agriculteurs.
 
Ainsi, la plupart des consommateurs pensent que la production n’est pas assez tournée vers l’environnement du fait de l’utilisation de fertilisants.