« Recherche:L'énigme de Fermat passée au crible » : différence entre les versions

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Une fausse traduction tout à fait similaire a été rapportée par [https://data.bnf.fr/fr/11908319/jean_itard/ Jean Itard] (1902-1979), qui fut professeur de mathématiques et historien et a été particulièrement méprisant envers Pierre de Fermat, en écrivant par exemple en guise de conclusion, en 1950 :<br>
''« Jamais Fermat n’a été en possession d’une preuve de son Grand Théorème pour un exposant supérieur ou égal à cinq. »'' C'est le commentaire le plus désobligeant qu'on puisse trouver sur le plus grand savant du dix-septième siècle. Le début de la phrase est péremptoire et violent : “Jamais Fermat”. Il poursuit en mettant deux Capitales d'imprimerie à ‘’Dernier Théorème‘’, manière radicale de démolir un théorème... capital. C'est le commentaire le plus désobligeant qu'on ait lu à l'encontre de Pierre de Fermat. Jean Itard ne connaissant pas le latin il s'esta dû certainementse fiéfier à une de ces fausses traductions.
 
La propagation de ces mauvaisesdiverses traductions a eu deux effets.<br>
– Tourmenter les savants pendant 324 ans (1994 – 1670 = 324) et non 358 ans (souvent arrondi en 350) comme on le lit souvent.<br>
– Permettre que le plus grand défi de Pierre de Fermat – retrouver et comprendre entièrement l’admirable démonstration qu'il a réellement dévoilée en sondant « les mystères de la science des nombres » – n'ait toujours pas été relevé en 350 ans (2020 – 1670 = 350).
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Il semble utile de laisser cette étude ouverte et en libre accès. Pour moi, parce que je pourrai à chaque instant la modifier et l'améliorer. Pour vous, parce que vous pouvez suivre sa progression ''en live''. Peut-être aurais-je pu utiliser dans cette recherche l'expression «Théorème vivant», qui me paraît assez bien la caractériser, et je l'aurais insérée quelque part, en sous-titre par exemple, mais [[w:Cédric_Villani|Cédric Villani]] me l'a chipée {{Clin}}, ce serait maintenant prétentieux de l'utiliser – ah tiens ! je l'ai fait quand même – et j’imagine que vous pouvez trouver de l’intérêt à ce ''live''. N’est-ce pas alors enrichissant pour nous tous ?
 
Dès que j'ai eu connaissance de la formidable énigme chargée d'histoire de Pierre de Fermat j'ai perçu (je suis certain de n'être pas le seul dans ce cas) que ce génie polymathe non seulement était sûr de son fait , mais qu'il était tout à fait sincère, très inventif et, cerise sur le gâteau, très cachotier et très espiègle. J'avais aussi un avantage non négligeable, ayant pour “allié” dans cette affaire, [[w:Blaise_Pascal|Blaise Pascal]] – excusez du peu – qui encensait littéralement Pierre de Fermat. Je souris intérieurement (et malicieusement) en pensant que toi amie lectrice, que toi ami lecteur, tu découvres, comme moi, des choses que je trouves pour ma part passionnantes (j'espère que tu les trouves au moins intéressantes) sur un immense génie du dix-septième siècle, des choses que lesla savantsplupart dudes monde entiersavants n'auront jamais sous les yeux – ou alors ils seront extrêmement rares, je n'en connais que 5 mais je pense qu'ils sont un peu plus nombreux, certains ayant au moins un ami très proche partageant le même point de vue positif. Je serais étonné cependant qu'ils en parlent beaucoup autour d'eux, je ne les crois pas vraiment intéressés, trop occupés qu'ils sont à leurs travaux personnels. Si tu apprécies cette étude ami lecteur, alors peut-être comme moi souriras-tu en constatant qu'il n’est pas besoin d’être un grand savant (bien au contraire souvent !) pour découvrir des choses admirables qui passent parfois complètement inaperçues à ses yeux et aux yeux des obstinés pessimistes.
== Avant-propos ==
L’objectif sera de faire état de tous les arguments trouvés à ce jour en faveur de l’existence d’une preuve du grand théorème par Fermat lui-même. Bien qu’ayant nourri depuis longtemps un goût prononcé pour la mathématique et la physique (ah ! la découverte, dans ma jeunesse, des intégrales, de la dynamique des corps, des si belles, si simples et si logiques formules), je ne suis pas mathématicien, seulement un anonyme un peu polymathe, un peu philosophe et surtout un grand curieux insatiable.
 
De nombreux mathématiciens, professionnels et amateurs, se sont passionnés pour cette énigme, imaginant une démonstration “élémentaire” (courte) à leur portée. Las, cette simplicité apparente pose un voile sur des difficultés insoupçonnées. Pendant longtemps des savants ont été envahis de courriers qui leur soumettaient une démonstration bien sûr toujours fausse. C'est encore parfois le cas mais c'est le plus souvent ''via'' internet qu'ils la font connaître. De fait, on trouve à peu près chaque semaine sur le net une nouvelle pseudo-démonstration. En 1908, Paul Wolfskehl créa un prix de 100 000 marks qui récompenserait le premier qui trouverait une preuve au théorème. Des démonstrations plus ou moins farfelues commencèrent à s’accumuler sur le bureau du professeur Edmund Landau, chef du Département des mathématiques à l’université de Göttingen. Il avait été chargé d’examiner toutes ces propositions de preuve. Leur nombre augmenta tellement que son travail personnel en pâtit. Il trouva une solution radicale en faisant imprimer en grande quantité des modèles de réponse prêts à l’emploi :