Survivre/Nourriture
À condition de savoir les reconnaître et les prépararer, on peut sur une grande partie de la planète trouver dans la nature des produits permettant de constituer une alimentation saine et équilibrée, en veillant à éviter les espèces rares ou protégées. Dans le cas des plantes, on veille à ne prélever que quelques feuilles par individu, une partie des fruits ou de l'écorce pour permettre aux plantes de continuer à se reproduire. On évite aussi les plantes ou feuilles visiblement malades.
Végétaux
modifierCertaines espèce fournissent tout ou partie de l’année :
- des graines, baies, noix, glands et autres fruits ;
- feuilles (ex : consoude) et tiges (ex : malvaceae telles que la mauve ou la rose trémière) ;
- des fleurs (ex : pissenlit) ;
- des racines, rhizomes, bulbes, bulbilles ou tubercules ;
- de la sève (ex : érable, bouleau), une seconde écorce comestible, ou une boisson (ex : certaines liane en contiennent, eau de Coco…)
Certaines espèces sont entièrement comestibles (ex : ail des ours, d'autres ne le sont qu’en partie ou ne doivent être consommées raisonnablement (l’oseille par exemple, car riche en acide oxalique) voire uniquement en petite quantité ou quand elles sont très jeunes, etc. ;
certaines présentent aussi un intérêt médicinal.
Certaines algues (marines notamment) et plantes semi aquatiques (ex : cresson de fontaine) ou aquatiques d’eau douce sont comestibles (ex : lentille d’eau ou châtaigne d’eau).
Il faut cependant à la fois avoir de bonnes connaissances en botanique et en cuisine, car certaines plantes ou champignons toxiques peuvent ressembler à des plantes comestibles et/ou doivent être adéquatement préparées (chardons ou manioc par exemple).
Pour en savoir plus, voir par exemple les ouvrages de François Couplan
Champignons comestibles
modifierProduits d’origine animale
modifierAnimaux et poissons comestibles peuvent (préférablement et quand cela est légal) être obtenus par le biais de pièges. En effet, la chasse à l'aide d'armes improvisées nécessite de l'expérience et une bonne condition physique, le risque de se blesser en poursuivant le gibier est parfois élevé et elle se révèle souvent très négative au point de vue du bilan énergétique (a fortiori dans le cas où elle est infructueuse). La chasse ne devrait être pratiquée que dans une région très giboyeuse et par ceux qui en ont l'expérience. Les pièges quant à eux fonctionnent seuls, en tous temps et tous lieux, mais ils ciblent plus difficilement les proies. De plus, la construction de pièges demande relativement peu d'énergie et se trouve plus à la portée du citadin moderne qui peut y employer son ingéniosité. De nombreux types de pièges existent, basés sur les mécanismes suivants : strangulation, chute, suspension, prise au filet ou dans une cage…). Le piège est posé sur une piste de gibier (traces, coulées…), de préférence là où le terrain forme un rétrécissement.
« cuisson/sans feu ? » : pour préparer la viande sans feu, si les conditions climatiques le permettent, il est possible d’utiliser un four solaire ou de simplement découper la chair en petit lambeau très fins à étendre sur une cordelette et laisser au soleil durant au moins quatre heures.
Conservation : le fumage permet aussi de conserver des aliments, de même que le salage (qui nécessite cependant une quantité importante de sel) ou la congélation (dans le pergélisol, dans une région ou saison très froide).
entomophagie : la plupart des insectes (certaines larves notamment) sont comestibles crus, mais ils peuvent être grillés sur des pierres chaudes, des braises ou bouillis dans l’eau pour les rendre moins répulsifs. Chez les imagos, pattes, ailes et carapaces rigides sont retirées avant la préparation. Les sauterelles, coléoptères, fourmis, abeilles et termites, ainsi que leurs larves sont mangeables, pour n'en citer que quelques-uns. Ne consommer que des insectes et larves aux couleurs discrètes, les couleurs vives sont presque toujours celles d’espèces venimeuses. Eviter les espèces se nourrissant de charognes car potentiellement porteuses de maladies.