Utilisateur:Ambre Troizat/BologneGuadeloupe

  1. Recherche:Les abolitions des traites et des esclavages-pages perso

Introduction modifier

« Le véritable chevalier de Saint George est le fils adultérin d'un grand planteur sucrier de la Guadeloupe, d'ascendance hollandaise, et d'une esclave guadeloupéenne. Ayant reçu de la nature tous les dons et bénéficié d'une excellente éducation et des relations familiales métropolitaines, il fut un escrimeur redoutable, un des plus grands violons d'Europe, compositeur prolifique de concertos pour violon, de quatuors à cordes et de symphonies concertantes d'où le surnom de "Mozart noir" ou de "Voltaire de la musique", mais aussi gendarme de la garde du roi, franc-maçon, agent secret et colonel de la Révolution. L'auteur nous dévoile ici les mystères et les incertitudes qui entouraient la vie de ce "Don Juan noir", aussi intégré à la Guadeloupe qu'à Paris et Versailles sous l'Ancien Régime.‎ »
— Joseph de Saint George. Le chevalier noir.‎ In-8, br., couv. ill. coul., ill. n&b et coul. h.-t., 243 pp. Préface de Claire Béchu, directeur adjoint des Archives nationales. P., Guénégaud 2006

Saint George et le Dragon, le Mythe
  • 2019 - collectif, Michèle Ballez (dir.), Benoît Kanabus (dir.) et Jean-Luc Depotte (dir.), Saint Georges et le dragon : Genèse et génération de récits : Actes du colloque organisé à Mons du 24 au 26 novembre 2015 dans le cadre de Mons capitale européenne de la culture, Louvain, Presses universitaires de Louvain (ISBN 978-2-87558-759-6, notice BnF no FRBNF46555380) 

Les Boullongne : une famille d'artistes et de financiers aux XVIIe et XVIIIe siècles modifier

Trois images de la famille aux XVIIIe siècle modifier

Boulogne, dans

Dictionnaire Généalogique, Héraldique, Chronologique Et Historique: Contenant L'origine & l'état actuel des premières Maisons de France, des Maisons souveraines & principales de l'Europe : Les Noms des Provinces, Villes, Terres, &c. érigées en Principautes, Duchés, Marquisats, Comtés, Vicomtés & Baronnies ; Les Maisons éteintes qui les ont possédées ; Celles qui par Héritage, Alliance, Achat, ou Donation du Souverain, les possèdent aujourd'hui ; Les Familles nobles du Royaume, & le nom & les armes seulement de celles dont les Généalogies n'ont pas été publiées, François-Alexandre Aubert de La Chesnaye Des Bois
Volume : 1
Éditeur : Duchese, 1757
Original provenant de la bibliothèque de l'État de Bavière
Numérisé : 21 janvier 2010
Longueur :576 pages
* 1875 - Henri Gourdon de Genouillac.- Dictionnaire des anoblis, 1270-1868, 1875 
BOLOGNE de - Naturalisation de Raphaël de Bologne, natif de Piémont, Paris mars 1612, septembre même année 
BOLOGNE de - Union de plusieurs terres et seigneuries à celle de Bonnecourt et érection d'icelles en marquisat en faveur de Pierre Gaston de Bologne seigneur de Bonnecourt, Fontainebleau octobre 1685 P 7 janvier 1687 

Jean-Nicolas de Boulongne + Guadeloupe

1866 - Louis de La Roque, Edouard de Barthélemy.- Catalogue des gentilshommes en 1789 et des familles anoblies ou titrées depuis le premier empire jusqueà nos jours 1806-1866, Volume 1, 1866
SISTERON ET BARCELONNETTE
Procès verbal de l Assemblée générale des trois ordres de la sénéchaussée de Sisteron, 1er avril 1789
Archio imp B III 6 p 780 793 841 813
NOBLESSE
Charles François de Burle chevalier lieut général en ladite sénéchaussée 
Burle d'Aujarde ancien viguier de Sisteron 
De Bernard Sgr de Feyssal
De Bernard officier d'infanterie 
D'Ormezan Cosgr de Vaumeil 
Pierre de Bernard Cosgr de Feissal
Honoré de Richaud de Servoules officier d'infanterie
Jean Joseph Laurent de Gombert fils
Pierre Jean Honoré de Bérard de Saint Denis capitaine d infanterie
Sabattier de Cabre conseiller d État Sgr de Châteauneuf Val 
SaintDonnat Jean Joseph de Castagny ancien cap d ini chevalier de Saint Louis 
Tournadre chevalier de Saint Louis Tournu Sgr de Ventavon 
De Burle lieutenant général Jacques de Lombard Sgr de Château Arnould 
De Lolivier de Bonne Sgr de Nibles
Casimir de Lolivier de Bonne lieut de vaisseau
Brun Sgr d Aubignosc
De Gombert fils
François de l Olivier de Bonne lieut de vaisseau 
Pelissier Sgr d Esparon la Bastie
Charles de Boniface de Fontbleton ou de Fontette officier de cavalerie 
Le chevalier de Servan
Capizuchi de Bologne gentilhomme du lieu de la Lauze sénéchaussée de Barcelonnette  

et pour Ch. Camille de Capisuchi Bologne, Sgr d'Ecot Thivet chevalier de Saint Louis 
pour haute et puissante dame Jeanne Cath Tavernier de Boullogne épouse séparée de biens de M le vicomte de Laval pour le comté de Clermont

Le marquis de Capysuchy de Bologne

Louis Boullogne I (1609 - 1674), peintre modifier

 
Louis de Boullogne, dit Louis le père

Louis Boullogne, né en Picardie vers 1609 et mort à w:Paris en juin 1674, peintre.

Boullogne, Bon (1649 - 1717), peintre & graveur modifier

Boullogne, Bon (1649-1717), peintre et graveur à l'eau forte et au burin.

château de Madrid, château de Boulogne, Château du Bois de Boulogne, Boulongne dit Madrid
Février 1855 - w:Léon de LabordeLéon Emmanuel Simon Joseph de Laborde dit Léon de Laborde, Le chateau du Bois de Boulogne dit chateau de Madrid : étude sur les arts au seizième siècle, Paris, Dumoulin, 80  p. (notice BnF no FRBNF30704074, lire en ligne) 

Louis II de Boullogne (1654 - 1733), peintre modifier

 
Louis II de Boullogne, Le Baptême de saint Augustin, c.1702-1704

Louis de Boullogne II (19 November 1654 - 2 November 1733), dit Boullogne fils ou Boulogne le jeune, peintre, prix de Rome à l'âge de 18 ans, avec "Augustus closing the doors to the temple of Janus, after the battle of Actium", en .

Boullogne, Louis II de
Le Baptême de saint Augustin, vers 1702 / 1704
Peinture à l'huile sur toile
Hauteur : 74 cm ; Largeur : 49 cm
Inv. CA 238
Collection Duc de Penthièvre ; Collection Paris, Museum Central des Arts (Louvre)
Envoi de l'État, dépôt "fondateur" du Musée du Louvre, 1803
Commentaires dans Alain Roy, Les envois de l'État au Musée des Beaux-Arts de Dijon (1803-1815), Editions Ophrys, Paris, 1980)

Jean de Boullongne (1690 - 1769), contrôleur des finances modifier

 
1735 - Jean-Louis[1] de Boullongne en 1735

Louis Michel van Loo[2] .- Portrait of a man, said to be Monsieur de Boulogne, three-quarter-length, in an orange velvet costume Louis Michel Van Loo (Toulon 1707-1771 Paris) , Portrait.- Portrait of a man, said to be Monsieur de Boulogne, three-quarter-length, in an orange velvet costume (Portrait of a man, said to be Monsieur de Boulogne, Conseiller d'État and Intendant des Finances

La branche des Boulogne de Paris dont Jean, contrôleur général des finances, est cadette de celle des S s de Beaurepaire D Grenier et autres.

Fils de Louis II de Boullogne, Jean de Boullongne, comte de Nogent-sur-Seine (Aube), est un magistrat et homme politique né à Paris le {{date de naissance|13 octobre 1690}} et mort à Paris[3] le {{date de décès|22 février 1769}}. Son portrait a été peint par Hyacinthe Rigaud en w:1735 contre 1 000 livres[4]. En w:1758, le graveur Johann Georg Wille en fit une planche pour l'estampe avec une lettre dans une fenêtre de pierre disant : "Jean de Boullongne, Controlleur Général des Finances, Commandeur et Grand Trésorier des Ordres du Roi". Sous le trait carré : "Peint par H. Rigaud Chevalier de l’Ordre de St. Michel, Gravé par J. G. Wille Graveur du Roy 1758[5]".

Messire Jean-Nicolas de Boullogne par Roger de Beauvoir modifier

« Nous croyons devoir placer sous les yeux de nos lecteurs la titulature de M. de Boullogne, dont nous avons cru ne pas devoir écrire le nom dans le cours de ce récit avec son orthographe ordinaire, sa prononciation nous ayant paru disgracieuse
Messire Jean-Nicolas de Boullogne, d'abord conseiller du roi en son parlement de Metz et Intendant de ses finances, ensuite Contrôleur Généra) des finances de Sa Majesté et Grand Trésorier de l'Ordre duSaint-Esprit, Membre Honoraire de l'académie royale de Peinture et de Sculpture en 1759, etc., etc.
Il avait épousé Charlotte de Beaufort, fille de Charles de Beaufort, l'un des plus riches fermiers généraux de S. M[6]. »
Roger de Beauvoir, Le Chevalier de Saint Georges (Michel Lévy frères, 1869), Paris, Michel Lévy frères, 439  p. (notice BnF no FRBNF39235230)  1869[7].

Messire Jean-Nicolas de Boullogne eut pour enfants légitimesRoger de Beauvoir, Le Chevalier de Saint Georges (Michel Lévy frères, 1869), Paris, Michel Lévy frères, 439  p. (notice BnF no FRBNF39235230)  1869[8].Roger de Beauvoir, Le Chevalier de Saint Georges (Michel Lévy frères, 1869), Paris, Michel Lévy frères, 439  p. (notice BnF no FRBNF39235230)  1869. Citations Messire Jean Nicolas de Boulongne, père du chevalier de Saint-George.</ref>. :

  1. Jean de Boulongne, comte de Nogent, marié en 1753 à la fille du garde des sceaux messire Esprit-Charles Feydeau, seigneur de Brou,dans le Perche, etc., etc.
  2. Marguerite de Boulongne, mariée en 1737 à messire Gaspard-Henri Caze de la Bove, intendant de la généralité d'Auch maître des requêtes de l'Hôtel du roi, etc., etc.
  3. Louise-Élisabeth de Boulogne, mariée en 1736 à Paul, marquis de l'Hôpital et de Château-Neuf-sur-Cher, chevalier des Ordres du roi, son ambassadeur en Russie, lieutenant général de ses armées, premier écuyer de Madame, etc.. etc.
  4. Jeanne-Edmée de Boulongne, comtesse de Hallincourt et Dromesnil, veuve en 1749.
  5. Marie-Edmée de Boulongne, mariée en 1746 à Armand, marquis de Bethune, chevalier des Ordres du roi, mestre de camp général de la cavalerie de France, etc., etc.
Nous n'omettrons pas son Portrait de M. de Boulogne l'Intendant des finances[9] qui a eu la modestie de ne vouloir pas être nommé mais qui par son nom seul mérite les hommages de la Peinture

Carrière de Jean de Boullongne sous Louis XV modifier

La carrière de Jean de Boullongne se déroule sous Louis XV dès 1724 et se termine par une disgrâce en 1759[10] :

« Contrôleur, est celui qui inscrit les actes sur un double registre, & qui fait mention de cette formalité fur l'original de l'acte.
Contrôleur Général des finances, est le ministre commis par le roi pour la direction & l'administration générale des finances ordinaires & extraordinaires du royaume. »
[11]

w:Contrôleur général des finances, c’est-à-dire ministre des Finances de fait, d’août 1757 à mars 1759[12].
François Marie de Moras adjoint à M de Sechelles le 17 mars 1756, ministre de la marine le premier février 1757, se démet alors du contrôle général : "M de Boulogne succéda à M de Moras[13]"
Jean de Boulogne contrôleur général le 25 aout 1757 se démet en 1759, meurt le 22 février 1769[14]
M de Boulogne est nommé contrôleur général le 25 août (1757) fur la démission de M de Moras[15]
Jean de Boulogne, contrôleur général des finances, acquéreur de la terre de La Chapelle-Godefroy[16]

Voir Boulogne. — Boullongne (de). Voir Boulogne. 120. Boulogne (de), comte de Nogent-sur-Seine, seigneur de La ... Jean de Boulogne, contrôleur général des finances, acquéreur de la terre de La Chapelle-Godefroy, et à ses descendants[17].

M de Boulogne eut assez de courage pour accepter la place de contrôleur général[18]

M. de Boullongne fils, maître de Requêtes, & la Chapelle des Enfans Trouvés de M. Fessard modifier

 
Fessard, Natoire - Tableau de la gloire - Chapelle des Enfants trouvés, Sd
 
Vue perspective de la Chapelle des Enfants trouvés de Paris, 1769

Le départ de M. Natoire , qui va remplacer M. de Troy à Rome , a fait soupçonner par quelques personnes que M. Fessard pourroit bien abandonner sa Chapelle des Enfans Trouvés. Cet habile Graveur se hâte d'assûrer le Public, qu'il n'a Jamais eu plus de zéle pour son entreprise, &- qu'il la fuit avec tout le foin & toute la vivacité dont il est capable. Les Curieux, les Souscripteurs surtout, dont nous allons donner la Lifte, pourront voir chez M. Fessard, rue de la Harpe, vis-à vis la rue Serpente, les preuves de son travail.

Noms des Souscripteurs , dans l'ordre où ils ont foufcrit.

Mad. Goffrain, rue Saint Honoré.
M. de Bachaumont, rue Neuve Saint Augustin.
M. de Schreiber, Aumônier de l'Ambassade Danoise, rue de Tournon
M. de Wasserchlebe, chargé des affaires de Sa Majesté Danoise, Hôtel d'Entrague
M.Thiboust, Imprimeur du Roi, Place de Cambray, M. Joullain, Marchand d'Eltampes, Quai de la Mégisserie.
Le même M. Joullain.
M. du Ronceray , rue de Richelieu.
M. le Marquis de Croismarre, rue Saint Nicaise.
M. Watelet , Receveur Général des Finances, rue du Sentier.
M. Delalive de Bellegarde , Fermier Général, rue Saint Honoré.
M. Lorimier, le fils, rue de Vendôme.
Mylord Clare, rue de Séve.
M. le Chevalier de Breteuil, rue de Seve.
M. le Duc de Chevreuse, rue Saint-Dominique.
M. Dormesson Ducherray, Conseiller au Parlement, Place Royale.
M.Boutin, fils, Receveur Général des Finances, rue de Richelieu.
M. Boutin de la Colamiere, Maître des Requêtes, rue de Richelieu. M. de Julienne aux Gobelins.
M. de Boullongne, fils, Maître de Requêtes, rue Neuve des Petits Champs.
M. le Comte de Caylus, à l'Orangerie.
M. le Duc de Luynes, rue Saint Dominique.
M. de Selle, Trésorier Général de la Marine.
M. le Duc de Bethune, à l'Hôtel de Charost.
Le Roi de Pologne, Electeur de Saxe[19].
M. le Comte de Brulh, Premier Ministre du Roi de Pologne.
M. le Baron de Thiers, Place de Vendôme.
Mad. le Dauceur, rue de Richelieu
M. Delahaye, Fermier Général ; Hôtel de Bretonvilliers
M. Spinhirn, Secretaire des Ambassadeurs de Pologne.
M. le Commandeur des Grieux , rue de Berry.
M. du Boccage, rue de la Sourdiere.
Mad. de la Popliniere, rue de Ventadour.
M. de Corberon, Conseiller d'État.
M. l'Abbé Chevalier, rue Saint Thomas du Louvre.
M. Moreau, Avocat du Roi du Châtelet, Place Royale.
M. Dulivier, Député au Conseil du Commerce, rue Therése.
M. Gamard Avocat, rue Sainte Croix de la Bretonnerie.
M. Gaucherel, fils, Marchand, rue des Bourdonnois.
M. Duchesne, Prevôt des Bâtimens du Roi.
M. Bonnest de Saint-Remy, Directeur Général des Fermes à Châlons
M. de Bose, de l'Académie Françoise
M. Thiroux d'Arconville, Président au Parlement
M. le Duc de Saint Aignan
M. Dubrocard, Secrétaire du Gouvernement de Bourgogne
M. Despilly, Libraire.
M. de Champigny, Conseiller au Parlement.
M. le Duc de Beauvilliers.
M. Bombarde.
M. de Caumont, de l'Oratoire.
M. Lallemant de Nantouillet, Fermier Général.
M. Lallemant de Bez, Fermier Général.
M de Pisani, Maître des Comptes.
M. l'Abbé Sourcier.

Liens
A Paris ce 14 mars 1751 : Le Mercure de France, juin 1751, p.155
Mercure de France, 1751, 6, p. 155
Peinture de la Chapelle des Enfants Trouvés à Paris, par Ch. Natoire gravées par Fessard, Google Livres,

M. de Silliouet succède à Jean de Boulogne modifier

« Sur M. de Silhouette[20] et le roi Louis XV ( 1760). - M. De Boulogne, contrôleur-général du choix de M. le cardinal de Bernis, se trouva abandonné à ses propres forces après le renvoi de ce ministre. Un contrôleur-général qui cesse d'être soutenu par le ministre principal est bientôt écrasé, parce que tous les secrétaires d'état, chacun dans leur département, font signer par le roi des bons à prendre sur le trésor royal, d'où il arrive que le ministre de la finance qui devrait fixer la dépense des quatre départemens pour asseoir ses impositions en conséquence , qui devrait par conséquent être le modérateur des volontés actives, devient un être purement passif, un caissier décoré sur lequel on tire à vue.
Tel fut le sort de M. de Boulogne au commencement de l'année 1759. Madame de Pompadour, liée alors avec M. le duc d'Orléans, crut avoir trouvé un Sully moderne dans la personne de son chancelier Silhouet. La voix du peuple arrivait au soutien de cette intrigue. La fête qu'il avait donnée en 1751 à St.-Cloud pour la convalescence de M. le dauphin n'était point oubliée; quatre mille bouches y avaient été nourries avec une intelligence surprenante. Le père Silhouet n'était plus qu'un cri général.... Le roi se décida le i3 avril 1759. »
— de Bois Jourdain.- Mélanges historiques, satiriques et anecdotiques, Volume 3[21]

Le sacre et le couronnement de Louis XVI, roi de France et de Navarre, 11 juin 1775 modifier

Thomas-Jean Pichon, ‎Patas.-Le sacre et le couronnement de Louis XVI, roi de France et de Navarre, 11 juin 1775, 1775, ‎Lire ... étoient occupées \par MM. de la Galaisiere , Feydeau de ' Nlarville , le Pelletier de Beaupré , Bertier ,de Sauvigny, Trudaine, de Boulogne[22], Bastard , 8c Turgot , Ministre vd'État & Contrôleur Général, tous Conseillers d'État;

Création de la Loterie royale de France modifier

« 2006 - Dans le cheminement qui mène à la création de la Loterie royale de France, il faut réserver une place spéciale à la loterie de l'École royale ... Celui-ci l'aurait présenté au duc de Choiseul puis au contrôleur général des Finances, Boulogne'. »
— Elisabeth Belmas.- Jouer autrefois: essai sur le jeu dans la France moderne (XVIe-XVIIIe siècle)[23]

Loterie & maisons, bâtimens et meubles nationaux modifier

« Un Secrétaire de bois de noyer de la Guadeloupe frises de bois d'amaranthe à cylindre richement orné en bronzes dorés »
— France. Commission des Revenus Nationaux.- Prospectus de la seconde loterie de maisons, bâtimens et meubles nationaux, établie en vertu des décrets de la Convention , 1795, 37 pages[24].

Cardinal de Bernis, Duc de Choiseul, Boulogne, Ministre des finances modifier

« Le ministre des affaires étrangères. — M. de Boulogne, contrôleur général[25]. — M. le duc de Choiseul. - l’abbé de Laville. — M. Paris du Vernai. — Mon frère arrive de Dresde, et est reçu à l’académie ... le temps, je ne m'étais occupé que de la partie essentielle des jouissances, et ma vie s'était à peu près écoulée dans le sein ... »
— Giacomo Casanova.- Mémoires de J. Casanova de Seingalt, p. 340, 1910[26].

« L'un d'eux, Boulogne, s'apprêtait à recevoir le portefeuille des Finances et trustait avec sa famille (il comptait dans sa ... En réalité, l'opération en question était facil à deviner et Duverney, déjà assailli de semblables projets de loterie, ne croyait … »
— Guy Chaussinand-Nogaret.- Casanova: Les dessus et les dessous de l'Europe des Lumières[27].

« 2006 - [Casanova] compte parmi les buralistes de la loterie de septembre 1758 à la fin de 1759 »
— Elisabeth Belmas.- Jouer autrefois: essai sur le jeu dans la France moderne (XVIe-XVIIIe siècle)[28]

Liquidation de la Compagnie française des Indes orientales modifier

« Lorsque la Compagnie des Indes fut liquidée en 1769, une caisse des amortissements dirigée par un trésorier général, Pierre-Michel Dubu de Longchamp, fut ouverte pour continuer à rémunérer les porteurs d'actions de la dite compagnie : les intérêts leur étaient versés sous l'égide d'une loterie. L'hôtel de l'Administration générale des loteries fut ainsi installé à Paris, dans une partie de l'ex-immeuble de la Compagnie des Indes. Il faisait l'angle de la rue Vivienne et de rue neuve des Petits Champs. Les bureaux étaient dirigés par sept administrateurs, aidés de quatre adjoints, sous l'inspection d'un conseiller d'État. Cette caisse gérait également les remboursements liés à la perte du Canada, par tranche, à partir d'une dette évaluée à 17 millions de livres : là encore, les sommes échues étaient versées en fonction d'un tirage organisé en loterie et le résultat publié sous forme de w:lettres patentes. »
Wikipedia:Administration générale des loteries.

1742-1789 - Déclaration des biens de la cure de Saint Germain Laval modifier

1742-1789 Cures de Saacy Saint Barthélémy Saint Fiacre Saint Germain Laval Saint Germain Laxis Saint Germain lez Couilly Saint Germain sur École Saint Hilliers Saint Loup de Naud Saint Mard Saint Marlin lez Voulangis Saint Mammès et Saint Méry prieuré de Saint Martin lez Voulangis Immeubles et dîmes Déclaration des biens de la cure de Saint Germain Laval tenus en la mouvance censive directe seigneurie haute moyenne et basse justice de haut et puissant seigneur Jean Nicolas de Boullongne chevalier comte de Nogent sur Seine baron de Marigny le Châtel seigneur gneur de Montereau Marnay La Chapelle Saint Flavy Prunay Écheminé Saint Germain Laval et Laval Saint Germain du fief du Refuge ou de Pontville etc Échange de dîmes entre messire Nicolas Blondel curé de Saint Germain Laxis et les chanoines de la collégiale Notre Dame de Melun avec procès verbal d arpentage et plan à l appui dressés par Simon Rocher arpenteur royal au bailliage de Melun résidant à Guignes Bail à vie ruriale de 12 arpents 45 perches de terre passé par messire Jacques Charles Douay curé de Saint Germain lez Couilly à Pierre Vaudescal et à Marie Angélique Roger sa femme transport de 7 quartiers de terre glaise et vignes faisant partie du fief du Sault consenti par Gabriel Le Subtil de Boisemont écuyer conseiller secrétaire du Roi ès anciennes maison et couronne de France audien cicr en la chancellerie de Paris seigneur de Réau du Sault du Buisson de Limery et en partie de Soisy sur École au profit de messire André Patin curé de Saint Germain sur Écolc etc ARCHIVES DE |Lemaire, A. Hugues.- Inventaire-sommaire des archives départementales[29]pp. 111-112</ref>

1787 - Censives Bail à cens foncier primitif seigneurial et imprescriptible modifier

{{Citation bloc|1787 - Censives Bail à cens foncier primitif seigneurial et imprescriptible d un terrain de 136 toises 12 pieds superficiels situé au faubourg Saint-Maurice de Montereau par François René Paillou régisseur du domaine de Mout pour haut et puissant seigneur Paul Esprit Charles de Boullongne chevalier comte de Nogent sur Seine, baron de Marigny-le-Châtel, seigneur de Montereau de La Chapelle Saint-Flavy, Marnay, Prunoy, Échemines, Saint-Germain Laval, Laval-Saint Germain etc. conseiller du Roi en ses Conseils, maître des requêtes ordinaire de son hôtel, à Jean Robin vigneron et à Anne Geneviève Lefranc sa femme, plan du terrain baillé|Lemaire, A. Hugues.- Inventaire-sommaire des archives départementales[30]

La terre & le Château de la Chapelle-Godefroy modifier

« Orry de Fulvy intendant des finances et directeur de la Compagnie des Indes est surtout célèbre par une perte de 20,000 louis 480,000 l qu il fit au jeu de biribi dans un salon de Paris Aussi n est il pas surprenant qu il ait laissé en mourant une fortune amoindrie 2 La terre de La Chapelle ne tarda pas à être vendue par son fils et après avoir appartenu pendant un an à Bouret de Valroche frère du fameux fermier général Bouret elle fut acquise en 1761 par l'ancien contrôleur général Jean de Boullongne Petit fils fils et neveu de peintres estimés Boullongne longtemps premier commis et intendant des finances avait succédé à Peyrenc de Moras au contrôle général Ses manières ne rappelaient en rien celles d Orry M de Boulogne dit un contemporain était un damoiseau fort occupé de sa toilette soigneux de sa perruque élégant dans ses vêtements et sans aucune vues 3 C était juger trop sé vèrement un homme habile expérimenté dont l urbanité non moins que la prudence étaient renommées 4 Trèsriche il avait marié ses filles d une manière brillante 5 et Orry de Fulvy né en 1703 avait deux sœurs l une mariée à Berthier de Sauvigny père de l intendant de Paris l autre au marquis de la Galaisière chancelier du roi de Pologne Les armes des Orry étaient de pourpre à un lion d or rampant et grimpant sur un rocher d argent Elles convenaient à merveille à un contrôleur des finances Voir LA CHESNAYE DEs Bois t XI p 118 2 Mém de Luynes Journal de l avocat Barbier t V p 47 3 Vie privée de Louis XV t III p 162 4 Aucun article spécial n a été consacré à Jean de Boullongne né en 1690 mort en 1769 ni dans la Biographie Michaud ni dans celle de Didot Il fit cependant preuve de talent dans sa charge de contrôleur général Il avait dit MP Clément la réputation d un financier habile prudent avisé M de Silhouette p 35 5 Ses quatre filles avaient épousé M de Caze de La Bove intens  »

Jean-Nicolas de Boulongne (1726 - 1787) modifier

 
Jean Nicolas de Boullongne (1726-1787) par Louis Vigée.
Jean Nicolas de Boullongne (1726-1787), par Louis Vigée, père d'Élisabeth Vigée Le Brun
Cf. Utilisatrice:Ambre Troizat/Le Chevalier de Saint-Georges de Beauvoir
Jean Nicolas de Boullongne (ou Boulongne) est fils de Jean de Boullongne, comte de Nogent[31]. Il est, de ce fait, demi-frère de Joseph Bologne de Saint-George, fils adultérin qui a un statut de bâtard (ingénu).

« Jean Nicolas de Boulogne [...] maître des requêtes, intendant des finances en survivance de Jean de Boulogne son pére a épousé le premier mai 1753 Louise Julie Feydeau de Brou, fille de Paul Esprit Feydeau de Brou, conseiller d'État ordinaire & au conseil royal des Finances ainsi qu'au conseil royal de commerce »
— Dictionnaire Généalogique, Héraldique, Chronologique Et Historique ..., Volume 1[32].

Tout comme pour son père ou pour Saint-Georges, se pose la question de la disponibilité des sources & archives, de leur localisation dans les archives publiques ou privées

« On croit communément que ce sont les Archives nationales qui Conservent, dans la série P, tout ce qui a été sauvé des archives de la Chambre des Comptes de Paris après les divers avatars que celles-ci avaient subis au XVIIIe siècle (incendie de 1737 ; dispersions ; opérations de triage sous la Révolution). »
— Michel Nortier.- Le sort des archives dispersées de la Chambre des Comptes de Paris, 1965[33]

Succession de Messire de Boulogne, ancien intendant des finances modifier

Messire de Boulogne, ancien intendant des finances, ancien contrôleur-général, ancien trésorier de l'ordre du Saint-Esprit etc


Madame Boulogne, demeurant à environ quinze milles de Londres modifier

« Arrivé à Londres , il vit Masselin , qui le présenta au ci-devant duc d'Aiguillon, et celui-ci lui remit une lettre pour Narbonne[34], qui demeurait alors chez madame Boulogne, à environ quinze milles de Londres. »
— Discuté dans Séance de la Convention nationale du vendredi 7 décembre 1792[35] in Mémoires de Madame Roland, Volume 2, 1820[36],

« A l'origine, Viart avait reçu un courrier d'un sieur Masselin, homme d'affaires du duc d'Aiguillon, l'invitant à le rejoindre à Londres pour y prendre personnellement livraison de « documents importants contenant, disait-il, …[37][38][39] »
— Olivier Blanc.- Les Espions de la Révolution et de l'Empire, 1995

Louis Marie de Narbonne-Lara (1755-1813)
* 1791 - Ville de Paris et Louis Marie de Narbonne-Lara, Extrait du Registre des délibérations du Conseil-Général de la Commune de Paris du 18 Octobre 1791, Upon the appointment of Louis de Narbonne Lara as commandant of the troops in the district of Paris, Paris (OCLC 563087006)  
* 1793 - Louis Marie de Narbonne-Lara, Déclaration de M. Louis de Narbonne, ancien ministre de la Guerre en France, dans le procès du roi, Londres, 16  p. (notice BnF no FRBNF31004322)  

André Boulogne, évèque modifier

« Les quatre parties de rentes viagères la première de 119 liv 9 f enregistrée dans la cinquième classe de la dixième tontine créée par édit de décembre 1759 la deuxième de 2oo liv à prendre dans celles de l édit de novembre 1761 la troisième de 2oo liv à prendre dans celles de l édit de novembre 1758 & la quarième de 8o liv à prendre dans celles créées par lettres patentes du 12 juin 1771 constituées par contrats passés devant Delaleu & Laroche notaires les 27 juillet 1759 3 décembre 176o 22 octobre 1762 & 25 mai 1774 sous le nom d André Boulongne & sous celui d André Boulongne dans deux desdits contrats seront toutes quatre inscrites & payées sous le nom d André Boulogne »
— Assemblée Nationale Legislative (Paris).- Collection genérale des décrets rendus par l'Assemblée Nationale Legislative : avec la mention des sanctions et mandats d’exécution donnés par le Roi, Volume 4, chez Baudouin[40]

Baert-Duholant, Charles-Alexandre-Balthasar-François de (1751-1825) Voyage en Angleterre, en Écosse et en Irlande : 1786-1788. Voyage avec Boulongne.
BOULOGNE (André). Disposition pour le paiement à lui faire de plasieurs parties de rentes viagères. 11 février 1792, p. 144.
Paris : l'Harmattan, DL 2019. (notice BnF no FRBNF45684460s)
Boulogne, abbé Étienne-Antoine (Auteur), Bon de Baert-Duholant, Charles-Alexandre-Balthazar-François de Paule (Auteur), Jean-Denis ….- Mémoires historiques et géographiques sur les ... de George Ellis (Auteur), Étienne-Antoine de Boulogne

Boulogne, abbé Étienne-Antoine a voyagé en Russie

George Ellis.- Specimens of early English metrical romances, to which is prefixed an historical introduction on the rise and progress of romantic composition in France and England., 1805 - 1848
Mémoires historiques et géographiques sur les pays situés entre la mer Noire et la mer Caspienne. de George Ellis, Étienne-Antoine de Boulogne, et al.
HARMONIE - PANORAMA MUSIQUE N° 29 - Augustin Dumay, Le nouveau salon de la musique, Le quator Enesco, Le chevalier de Saint George, Michel Piquemal, Les opéras de Weber, Le salon de Francfort, Guitare : créations japonaises, Le clavecin, La chorale‎
NOUVEL OFFICE D'EDITION. MARS 1983. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 144 pages. Nombreuses illustrations en noir et blanc dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 780-Musique‎
Sommaire : Augustin Dumay, Le nouveau salon de la musique, Le quator Enesco, Le chevalier de Saint George, Michel Piquemal, Les opéras de Weber, Le salon de Francfort, Guitare : créations japonaises, Le clavecin, La chorale des JMF a 40 ans‎

Famille de Bologne (Guadeloupe) modifier

Généanet : Généalogie Famille de Bologne (Guadeloupe) modifier

 
Permission de l'Amirauté de Guadeloupe donnée à Madame Saint-George Bologne d'amener Joseph et Nanon en France, 1er septembre 1748.
 
Louis XVI, de Sartine, Conseil d'état retour des gens de couleur aux colonies, 1777[41].
* 1643- ???? - Pieter van Bolongien, (fr) Pierre I Bologne, Honorable homme
** 1678 -  Mariage avec Catherine van Eybergen
* 1678-1744 - Pierre II Bologne
** 1701 - Mariage avec Catherine d'Hérigoyen donnera
*** 1709-1799 - Catherine Jeanne Bologne épouse Clément de Galard de Béarn
* 1706-1792 - Pierre III Bologne, Conseiller du Roi, conseiller secrétaire du Roi au parlement de Metz, Pierre de Bologne est aussi audiencier près le tribunal de Metz de 1748 à 1782. Défend son frère, Georges de Bologne Saint-Georges (1711-1774), écuyer, sieur de Clairefontaine 1710-1774. Propriétaire en Guadeloupe. Poète des académies
** 1738- Mariage à La Rochelle, avec Bénédicte Husson
* Relations avec Anne dite Nanon Ritondaine, esclave, 1728-1765, donnera :
** 1745-1799 - Joseph de Saint-George, écuyer, chevalier de Saint-George
** Années 2000 - Récit de vie : Fraternité Cauchoise, « Le Chevalier de Saint Georges. Le Nègre des Lumières », sur ledifice.net,  (consulté le 14 décembre 2021)
*** Le prénom "Joseph" à partir de 1700, dans Google Livres

Généalogie donnée par Beauvoir modifier

Jean-Nicolas de Boullongne modifier

« Nous croyons devoir placer sous les yeux de nos lecteurs la titulature de M. de Boullogne dont nous avons cru ne pas devoir écrire le nom dans le cours de ce récit avec son orthographe ordinaire sa prononciation nous ayant paru disgracieuse :

Messire Jean Nicolas de Boulongne d'abord conseiller du roi en son parlement de Metz et Intendant de ses finances ensuite Contrôleur Général des finances de Sa Majesté et Grand Trésorier de l'Ordre du Saint Esprit Membre Honoraire de l'académie royale de Peinture et de Sculpture en 1759 etc etc Il avait épousé Charlotte de Beaufort fille de Charles de Beaufort l'un des plus riches fermiers généraux de SM et il en eut pour enfants légitimes
1. Jean de Boulongne comte de Nogent marié en 1753 à la fille du garde des sceaux messire Esprit Charles Feydeau seigneur de Brou dans le Perche etc etc
2. Marguerite de Boulongne mariée en 1737 à messire Gaspard Henri Caze de la Bove intendant de la généralité d Auch maître des requêtes de l'Hôtel du roi etc etc
3. Louise Élisabeth de Boulogne mariée en 1736 à Paul marquis de l'Hôpital et de Château Neuf sur Cher chevalier des Ordres du roi son ambassadeur en Russie lieutenant général de ses armées premier écuyer de Madame etc., etc.
4. Jeanne Edmée de Boulongne comtesse de Hallincourt et Dromesnil veuve en 1749

5 Marie Edmée de Boulongne mariée en 1746 à Armand marquis de Béthune chevalier des Ordres du roi mestre de camp général de la cavalerie de France etc., etc. »
— Roger de Beauvoir.- Le chevalier de Saint-Georges, 1862[42].

« ..BOULLONGNE ( Paul Esprit Charles de ) , comte DE NOGENT 4e degré noble . Né le 26 octobre 1758 , baptisé à Paris , Saint - Roch , le 27 * . Mort à Montgeron ( Essonne ) le 2 juillet 1834 * . Parents : Jean Nicolas DE BOULLONGNE … »
— Sylvie Nicolas.- Les derniers maîtres des requêtes de l'Ancien Régime (1771-1789), Dictionnaire prosopographique, 1998[43].

Jean de Boullongne modifier

« Boullongne Jean Nicolas (de) — Conseiller d'État intendant des finances honoraire et associé libre de l'Académie de peinture et de sculpture de Paris. C'est le fils de l'ardent amateur Jean de Boullongne, comte de Nogent, mentionné dans l'Armorial du bibliophile, t.I p.114, col. 1. Le fils se montra digne du père et sa collection égalait la sienne Elle fut vendue après la mort du propriétaire mais le catalogue n'en mentionna qu'une partie Le reste fut acheté en bloc par des libraires. Né le 11 novembre 1726, Jean Nicolas de Boullongne mourut en 1787. Catalogue des livres de la bibliothèque de feu de M. de Boullongne conseiller d 'État, Paris, né de la Rochelle 1787 In 8 de 55 pp comprenant 880 numéros »
— Le livre, 1880[44].

La base du personnel colonial ancien, Lettre B, contient un dossier modifier

* Le catalogue en ligne de la bibliothèque des Archives nationales d’outre-mer contient les références des documents imprimés présents dans les fonds bibliographiques conservés à Aix-en-Provence dont la base nominative Personnes et familles et celle du personnel colonial ancien constitué par le Secrétariat d'État à la Marine.

« Bologne, de, famille de la Guadeloupe, Bologne (Louis de), capitaine de cavalerie de la milice bourgeoise de la Guadeloupe, mort sans enfants en 1753, Bologne (Pierre de), son frère, major au régiment de Lonvilliers à la Guadeloupe, mort en 1744, et ses enfants Bologne (Pierre de), secrétaire du Roi, habitant de la Guadeloupe, (1754-1770), Bologne-Saint-Georges (Georges de), habitant de la Guadeloupe, marié à Elisabeth Mérican, prévenu d'homicide sur la personne de Saint-Robert Le Vasnier aussi habitant de la Guadeloupe (1747-1776), Bologne (Samuel de), frère de Louis et Pierre, habitant de la Guadeloupe mort en 1755 et ses enfants Bologne (Joseph de), 1755, et Bologne (de), mariée à son cousin Jean-Hugues de Bologne, capitaine de cavalerie à la Guadeloupe (1727/1776) »
— Cote de référence : FR ANOM COL E 37 ; Référence Internet : ark:/61561/up424zt1s1c[45]

lecture

Bologne, de, famille de la Guadeloupe,

  • Bologne (Louis de), capitaine de cavalerie de la milice bourgeoise de la Guadeloupe, mort sans enfants en 1753,
  • Bologne (Pierre de), son frère, major au régiment de Lonvilliers à la Guadeloupe, mort en 1744, et ses enfants
    • Bologne (Pierre de) (1706-c. 1789), secrétaire du Roi, habitant de la Guadeloupe, (1754-1770),
    • Bologne-Saint-Georges (Georges de) (1711-1774), habitant de la Guadeloupe, marié à Elisabeth Mérican (1722-1801), prévenu d'homicide sur la personne de Saint-Robert Le Vasnier aussi habitant de la Guadeloupe,
    • Bologne (Samuel de), frère de Louis et Pierre, habitant de la Guadeloupe mort en 1755 et ses enfants
      • Bologne (Elisabeth-Bénédictine de) (1740-1826), mariée à son cousin Jean-Hugues de Bologne, capitaine de cavalerie à la Guadeloupe (1727/1776) et son demi-frère
      • Bologne (Joseph de) Chevalier de Saint-Georges (1745-1799), compositeur, etc.

Premier groupe modifier

  • Bologne (Louis de), capitaine de cavalerie de la milice bourgeoise de la Guadeloupe, mort sans enfants en 1753,
  • Bologne (Pierre de), son frère, major au régiment de Lonvilliers à la Guadeloupe, mort en 1744, et ses enfants
  • Bologne (Samuel de), frère de Louis et Pierre, habitant de la Guadeloupe mort en 1755 et ses enfants
  • Bologne (♀[46] de) mariée à son cousin Jean-Hugues de Bologne, capitaine de cavalerie à la Guadeloupe (1727/1776)

Deuxième groupe modifier

  • Bologne (Pierre de), secrétaire du Roi, habitant de la Guadeloupe, (1754-1770)
  • Bologne (Louis de), capitaine de cavalerie

Troisième groupe modifier

  • Georges de Bologne-Saint-Georges (1747-1776), habitant de la Guadeloupe, marié à Elisabeth Mérican, prévenu d'homicide sur la personne de Saint-Robert Le Vasnier aussi habitant de la Guadeloupe,
    • Georges de Bologne Saint-Georges
    • 1764 - Jean-Baptiste-Jacques Élie de Beaumont et Georges de Bologne Saint-Georges, Mémoire pour le sieur Bologne de Saint-Georges, ancien gentilhomme ordinaire du roi ; contre le sieur Vidal, bourgeois de Paris. Factum. Vidal (bourgeois de Paris), 1764, Paris, Louis Cellot, 47  p. (notice BnF no FRBNF36771605) 
  • Bologne (Joseph de), 1755,
  • Georges Bologne de Saint-Georges, sur Généanet

Mémoire pour le sieur Georges Bologne de Saint-Georges, ancien gentilhomme ordinaire du roi modifier

 
Jean-Baptiste-Jacques Élie de Beaumont, 1732-1786.

« Arrêt rendu en faveur de Jacques Duval d'Eprémesnil (1714-1764)[47], Conseiller au Conseil souverain de Pondichéry, va nous apprendre dans un moment que ni le lieu ni le domicile ne saurait porter la plus légère atteinte à la pureté des principes. »
— 1764 - Jean-Baptiste-Jacques Élie de Beaumont et Georges de Bologne Saint-Georges, Mémoire pour le sieur Bologne de Saint-Georges, ancien gentilhomme ordinaire du roi ; contre le sieur Vidal, bourgeois de Paris. Factum. Vidal (bourgeois de Paris), 1764, Paris, Louis Cellot, 47  p. (notice BnF no FRBNF36771605) , page 12

.

Pierre de Bologne modifier

 
Le Parlement de Metz sur la carte des Parlements en 1789
 
Les Capizucchi-Bologne maintenu dans la noblesse, 11 février 1767[48]

Pierre de Bologne

La Biographie du Parlement de Metz dressée par Emmanuel Michel en 1853 présente Pierre de Bologne comme suit :

« BOLOGNE (Pierre de), né à la Martinique en w:1706, fut reçu secrétaire du roi, audiencier en la chancellerie du parlement de Metz, en 1749. Il habita longtemps cette ville et résigna ses fonctions de secrétaire du roi le 13 décembre 1781. Pierre de Bologne, membre de plusieurs académies, est auteur de poésies diverses qui ont été imprimées en 1746 et en 1759. Il réussit dans les odes sacrées, où il sut remplacer l'enthousiasme par la pureté, l'éloquence et l'harmonie. On peut consulter sur ses œuvres la France littéraire d'Hébrail et Laporte et la France littéraire de J.-S. Ersch. »
— Emmanuel Michel.- Biographie du Parlement de Metz, 1853[49]

Les Boullongne du Beauvaisis, dits Boullongne-Tavernier modifier

Guillaume Tavernier de Boulogne, "ci-devant fermier général" modifier

Jean de Boullongne, comte de Nogent, de la famille des peintres du Roi, contrôleur général de 1757 à 1759, « résolut ... le futur contrôleur, avec Charlotte-Catherine de Beaufort : Guillaume Tavernier de Boulogne, « ci-devant fermier général Publications: Serie recherches - Volume 70 - Page 81, Université de Paris. Faculté des lettres et sciences humaines - 1971 - ‎Extraits.

Dans tous les cas, ces relations familiales prirent un caractère tout à fait intime avec Jean de Boullongne, fils de Louis, le fameux peintre.
Il faut notamment voir la main du riche cousin de Paris dans le mariage que fit le 18 juin 1748, le fils aîné de Guillaume de Boullongne-Tavernier et de Madeleine du Val,
Ce jeune homme, dont le nom était Guillaume-Pierre, avait eu une jeunesse quelque peu aventureuse. Il avait commencé sa fortune, avec son frère dont nous parlerons tout à l'heure, comme simple munitionnaire de l'armée du Maurice de Saxe (1696-1750). Puis il était allé aux Colonies où il avait eu d'une négresse de la Guadeloupe, le 25 décembre 1745, un fils connu sous le nom du Chevalier de Saint-Georges, qui joua un certain rôle au XVIIIe siècle, mais sur lequel les détails précis font défaut[50]. Beaucoup de biographes attribuent la paternité de Saint-Georges à d'autres Boullongne, et notamment au frère de Guillaume-Pierre, dit Boul- longne de Préninville, dont nous allons parler. C'est, comme on le voit, une erreur[51].
Cette équipée de jeunesse n'empêcha pas Guillaume-Pierre de Boullongne-Tavernier de devenir Secrétaire du Roi et Audiencier au Parlement de Metz et d'épouser en 1748 une orpheline, Mlle Perrette-Catherine de Ravenel, fille d'un Receveur général qui lui apportait une grosse fortune et le faisait devenir le beau-frère du marquis de Sinéty, lequel avait épousé sa soeur Marie-Anne. Or, l'orpheline avait pour tuteur honoraire Jean-Marie Richard, écuyer, Receveur Général à Tours, fils de Jean-Pierre Richard, également de son vivant Receveur Général à Tours, et de Marie-Anne de Boullongne, dernière fille du grand peintre Louis III de Boullongne et de Marguerite Bacquet. Il nous paraît donc de toute évidence que cette union fut l'oeuvre des Boullongne de Paris dont tous les survivants à ce moment assistent au contrat avec le Maréchal et le Comte de Maillebois ; entre autres : « dame Marguerite Bacquet » que nous venons de rappeler, indiquée ici comme « cousine des deux côtés », Jean de Boullongne, le futur Contrôleur-Général, sa femme Catherine de Beaufort, et son fils, Jean-Nicolas de Boullongne, tous qualifiés de ce cousins ». Deux ans après ce mariage, le 4 janvier 1750, Guillaume-Pierre devenait Trésorier-Général alternatif des Colonies Françaises d'Amérique. On voit que son équipée aux Antilles lui avait rapporté quelque chose de plus substantiel que la paternité du Chevalier de Saint-Georges.
L'année même où il établissait ainsi avantageusement le frère aîné, Jean de Boullongne mariait aussi le cadet. Ce cadet, appelé Philippe-Guillaume[52] et né en 1712, portait le surnom de Préninville, dont il nous a été impossible de retrouver l'origine[53].Le comte Dufort de Cheverny, qui fut de ses intimes amis, nous fait dans ses Mémoires (I, 232, 233), le portrait qui suit de Boullongne de Préninville :
ce M. de Boullongne de Préninville joignait à de l'esprit la meilleure éducation ; il aurait été de la plus belle figure possible si, au collège, un couteau placé sur une planche élevée ne lui était pas tombé sur l'oeil gauche, de telle manière qu'on ne put le lui conserver. Fort riche, honorable, délicat en amitié, gai, mais timide par son incommodité, il avait une tête telle qu'il aurait pu gouverner un royaume ; son coeur s'ouvrait à l'amitié, mais il fallait faire des frais pour l'obtenir... Nos caractères sympathisaient. Il m'a témoigné jusqu'à la fin de ses jours une amitié sans réserve, quoiqu'il eût vingt ans juste de plus que moi ».
Bien que ce portrait date d'une époque postérieure, puisque le comte Dufort de Cheverny ne se lia avec Préninville qu'à partir de l'année 1759[54], à l'époque où il devint Fermier-Général aux lieu et place de M. de la Borde, le père,— il justifie la fortune du protégé de Jean de Boullongne.
Après avoir été receveur des Traites et Gabelles, Préninville n'était, d'ailleurs, que Receveur-Général des Finances de la Généralité de Poitiers, quand il se maria, comme nous

Joseph Bologne de Saint-George modifier

Auteur(s) : Morillon, Gatien (nom Julien Gabien de Morillon)
Titre(s) : Joseph ou l'esclave fidèle, poème
Publication : Breda : Pierre : Jean : Jacques, 1705
Description matérielle : In-12
Google livres
* Alain Garric, « Joseph de Bologne de Saint-George, Le Chevalier de Saint-George », sur geneanet.org,  (consulté le 15 décembre 2021)

Bâtard modifier

Bâtard s m Enfant qui est ill gitime & quin est pas ne de gens mariez ensemble Fils naturel
Bâtarde sf Fille illégitime fille naturelle
Guillaume le bâtard Roi d'Angleterre
Alexandre de Medicis frère bâtard

Ingénu modifier

1721
INGÉNÛE cic Ingénuement franchement librement naïvement simplement rondement en conscience à cœur ouvert sincerement en homme de bonne maison de qualite Ingenuè educatus C1c Elevé en homme de qualité
La condition de ceux qui naissent libres ingenuité candeur franchise naïveté simplici é sipcerité verité honnêteté f INGÉNUUS à um TE R 
Qui est né libre Cat honaéte ingénu naïf naturel simple noble Amor ingenuus HoR Amour honnête Ingenu & htmanz artes doctrina C 1 c Les Arts liberaux les Sciences les Belles Lettres color V1T R Une honnête couleur Facies ingenua PLAU T Une physionomie d honnête homme Facia ingenua PLAUT De belles actions
Puer ingenuus Ho R Un enfant de famille de qualité
Dans le Droit on appelle Ingenuus celui qui n a jamais été esclave g gi naturali & illasa libertate gaudet ING RR EBANT 3 pl imp v . 
Novitius seu dictionarium Latino-Gallicum, Volume 2

... mais né esclave ? modifier

Quel droit civile s'applique à Saint-George ?

  • 1770 - Pierre Le Ridant et Armand-Gaston Camus (dir.), Code matrimonial, ou Recueil complet de toutes les loix canoniques et civiles de France sur les questions de mariage. Nouvelle édition par M***, avocat au Parlement, Paris, Hérissant le fils (notice BnF no FRBNF30797277)  Volume 01 & 02


« Déclarons bâtards les enfans qui ces préſentes lettres verront, Salut. qui naîtront de telles conjonctions, Bien que par nos ordonnances, par que nous voulons être tenus & répu- notre édit du mois d'août 1669,& tés, tenons & réputons pour vrais con par nos déclarations des 18 mai 1682, cubinages. & dernier mai de la préſente année , que li le mari eſclave; nous ayons pourvu à ce que nos ſujets a épouſé une femme libre, les enfans, ne puiſſent s'établir & demeurer dans tant mâles que filles, ſuivent la condi- les pays étrangers ſur les peines y con- tion de leur mère , & ſoient libres tenues, néanmoins nous avons été in- comme elle , nonobſtant la ſervitude formés que pluſieurs de noſdits ſujets de leur père; & que ſi le père eſt libre mal intentionés à notre ſervice & à & la mère eſclave;, les enfans ſeront la patrie, ou par d'autres raiſons & eſclaves pareillement. motifs , procurent le mariage de leurs 47. ...  »
— #176 (p. 136) - 2 matching terms


« ...N'entendons toutefois le préſenç ſujets, leſquels ſe ſervent d'eſclaves article avoir lieu, lorſque l'homme Négres pour la culture des terres, nous noir, affranchi ou libre, qui n'étoit avons jugé qu'il étoit de notre auto- point marié durant ſon concubinage rité & de notre juſtice, pour la con avec ſon eſclave; , 'épouſera dans les ſervation de cette colonie, d'y établir formes preſcrites par l'Egliſe ladite une loi & des règles certaines, pour eſclave; , qui ſera affranchie par ce y maintenir la diſcipline de l'Egliſe moyen, & les enfans rendus libres & catholique, apoſtolique & romaine, légitimes, & pour ordonner de ce qui concerne 7. ... »
— #195 (p. 155) - 2 matching terms

« ...Les enfans qui naîtront des ma bre de nos ſujets qui ont ci-devant riages entre les eſclaves , feront eſ- fait profeſſion de la religion préten- claves, & appartiendront aux maîtres due réformée, par les fauſſes & dan- des femmes eſclaves, & non à ceux gereuſes impreſſions que quelques-uns de leurs niaris, ſi les maris & les fem- d'entr'eux, peu ſincèrement réunis mes ont des maîtres différens. à la religion catholique, apoſtolique 10. Voulons , fi le mari eſclave; a & romaine, & excités par des mou- épouſé une femme libre, que les en vemens étrangers, ont voulu inſinuer fans, tant måles que filles, ſuivent la fécrèrement pendant notre minorité; condition de leur mère , & ſoient li ce qui nous ayant engagé à donner bres comme elle, nonobftant la ſervi une nouvelle attention à un objet fi tude de leur père ; & que fi le père important, nous avons reconnu que eſt libre & la mère eſclave;, les enfans les principaux abus qui ſe ſont gliſſés foient eſclaves pareillement. & qui demandent un plus prompt re- mède , regardent principalement les Extrait de la déclaration du Roi, aſſemblées illicites, l'éducation des concernant la religion. enfans, l'obligation pour tous ceux Donnde à Verſailles le 14 mai 1724. qui exercent quelques fonctions pu- bliques, de profeffer la religion ca- Louis, par la grace de Dieu , roi tholique , apoſtolique & romaine, les de France & de Navarre: A tous ceux peines ordonnées contre les relaps & qui ces préſentes lettres verront, Salut. la célébration des mariages. ... »
— #196 (p. 156) - 2 matching terms

« ...Tous les préjugés ne parceque res judicata pro veritate ha- ſauroient donner atteinte à ſon état ; betur; qu'il oppoſoit inutilement ſon c'eſt une vérité qui ne dépend ni des ſecond mariage pour répandre des opinions , ni des jugemens; & chez les nuages contre cette vérité légale, par. Romains, un ſenatus conſulte ne pou- cequ'il l'avoit auſſi contracté contre la voit pas faire un eſclave; d'un homme défenſe formelle que lui en avoit pa- libre. reillement fait l'arrêt de 1659; d'où De-là vient la différence eſſentielle Pon concluoit que ce ſecond mariage que l'on a toujours faite entre la vé- avec la damoiſelle de Navaille étoit rité qui ſe tire des contrats, & celle auſſi nul, que celui qu'il avoit précé- qui dépend de l'état naturel des per- demment contracté avec la damoiſelle ſonnes. ... »
— #362 (p. 322) - 1 matching term


Date de publication : 1678
Auteur(s) : Cerdan, Jean-Paul de (Cte) 
Titre(s) : L'Europe esclave si l'Angleterre ne rompt ses fers, augmenté avec le Suisse désintéressé et un Mémorial de M. Granvelle, présenté aux cantons de Suisse à Baden, le 2 décembre 1677. (Par le Cie J.-P. de Cerdan.)
Publication : Cologne : Jean l'Ingénu, à la Vérité, 1678
Description matérielle : 2 parties en 1 vol. in-12 et pl. gravé
* 1949 - Robert Chevalier, Le chevalier de Saint-Georges ses origines et sa descendance. Thèses et écrits académiques, université d'Aix-Marseille, 184  p. (OCLC 1136490957)  

Sur Généanet modifier

Pages à propos de Joseph Bologne de Saint-George à vérifier modifier

Utilisateur:Ambre Troizat/BologneGuadeloupe : Transformer en "Saint-George, ontogenèse & orthogenèse[55]")

Alexandre PRIVAT D'ANGLEMONT - Paris Anecdote. Les Industries inconnues, 1860.
XV · Notre voyageur était d ' une adresse presque incroyable ; il excellait dans tous les exercices du corps ; c ' était une façon de chevalier de SaintGeorges.

Jeanne de Harlay, marquise de Saint-Georges modifier

Famille de Saint-Georges
Louis XV

« Jeanne de Harlay, marquise de Saint-Georges, fut gouvernante de Mlle de Montpensier. Cette princesse en parle dans les premières pages de ses Mémoires : " La reine, ma grand-mère, me donna pour gouvernante Mme la marquise de Saint-Georges, de qui le mari étoit de la maison de Clermont d'Amboise ; elle étoit fille de Mme la marquise de Montglat, qui avoit été gouvernante du feu roi, de Monsieur, de feu mon oncle le duc d'Orléans (Nicolas, second fils de Henri IV, mort en 1611) et de toutes mes tantes; et c'étoit une personne de beaucoup de vertu, d'esprit et de mérite, qui connoissoit parfaitement bien la cour. Elle avoit depuis été dame d'honneur de la reine d'Angleterre (Henriette de France), etc. » »
— Revue des sociétés savantes[56]

« Les Harlay commencèrent à figurer dans les affaires publiques avec Gauthier de Harlay valet de chambre de Charles VI. Jean de Harlay. son petit fils fut sieur de Cesy et chevalier du guet sous Louis XI Louis fils de Jean fut seigneur de Montglas Sancy Beaumont le Roy et les trois petits enfans Louis Christophe Robert et Louis formèrent les trois rameaux de Beaumont Sancy et Cesy
Robert de Harlay sieur de Sancy eut plusieurs enfans dont l'aîné fut le célèbre ministre de Henry IV Nicolas de Harlay sieur de Sancy mort en 1629 Voyez t I p 109 Les deux autres enfans de Robert furent Robert II baron de Montglas et Jeanne de Harlay baronne de Montglas après son frère mariée à Hedouin de Clermont sieur de Saint Georges mort en 1633[57]. Elle fut dame d'honneur des enfans de Henry IV puis gouvernante de Mademoiselle. C'est la Maman ga des lettres de Louis XIII et la Madame de Saint Georges des Mémoires de Mademoiselle[58] »
— Historiettes de tall, Volume 4, 1855[59]

Les lois somptuaires modifier

« Il se produit enfin sous Louis XIII un troisième fait qu il faut rappeler non comme un symptôme de l esprit qui anime les âges nouveaux à l endroit du luxe mais tout au contraire comme un dernier vestige de ce vieil esprit d inquisition et de réglementation aussi impuissante qu abusive qui a reparu maintes fois depuis l antiquité jusqu au milieu des temps modernes je veux parler des lois et édits somptuaires par lesquels les gouvernements ont tenté mais toujours en vain de réfréner le luxe privé dans ses deux manifestations principales la table et le costume Il ya là toute une histoire à part que l on peut suivre aisément dans les quatre volumes de M Baudrillart histoire doublemement curieuse pour le moraliste qui y observe l impuissance des lois à réformer les meurs et pour l économiste qui constate la fragilité de ces digues éphémères que les pouvoirs publics essaient parfois d opposer à l empire des forces souveraines qui régissent la production la distribution et la consommation des richesses C est un spectacle piquant et instructif il démontre à merveille combien l homme est le même chez tous les peuples et dans tous les temps Le procédé du législateur qui édicte les lois somptuaires ne varie pas plus que les abus supposés ou réels qu il combat Il n est pas autre à Athènes autre à Rome autre sous Philippe le Bel autre sous Louis XIII Le détail des prescriptions peut se modifier mais le fond de change pas Il suffit de comparer les lois de Solon qui réglaient la parure des femmes limitaient dans les banquets le nombre des convives obligeaient les traiteurs à tenir l autorité au courant des repas qu on leur commandait les lois inspirées par Caton le censeur qui réglementaient avec une incroyable minutie les dépenses de la table comptant les invités ordonnant les menus et réfrénaient durement le faste des matrones les ordonnances de Philippele Bel qui réduisaient l ordinaire des bourgeois à deux plats avec le potage aux harengs pour les jours de jeûne et non compris le fromage et ne permettaient à leurs femmes qu une paire de robes par an et les lois qui sous Louis XIII disposaient que chez le traiteur on ne pourrait dépenser qu un écu par tête que chez soi l on n aurait sur sa table que trois services limitaient à deux les bandes de broderie de soie sur les vêtements etc Il y eut encore de ces édits sous le règne de Louis XIV L un de 1656 interdisait les chapeaux de castor coûtant plus de 50 livres Un autre de 1700 s attaqua aux parures des personnes vendant trafiquant y compris notaires et procureurs En 1708 année de misère un nouvel édit somptuaire bannissait l or du costume Ce fut je crois le dernier car les édits du contrôleur général Silhouette sous Louis XV n ont pas précisément ce caractère ce sont des taxes somptuaires ce qui est fort différent. Le luxe fut grand sous la régence d'Anne d Autriche et de Mazarin Les misères de la Fronde n exercèrent qu une action passagère et à la veille du traité des Pyrénées à la veille de l époque où commença le règne personnel le vrai règne de Louis XIV Paris et quelques châteaux voisins de la capitale offraient des exemples d une splendeur telle qu on n avait encore rien vu de semblable Mais ces exemples ce n était pas la royauté ni la cour proprement dite qui les donnaient C étaient des ministres enrichis de la régente c était Mazarin c était plus que tout autre le célèbre surintendant Fouquet Je n ai pas à rappeler les traits de son luxe prodigieux ni ses fêtes fameuses qui précipitèrent sa ruine Tout cela est fort connu l historien cependant avait le devoir de reproduire ces détails si vulgarisés qu ils soient par tant d Histoires de France C est encore une des nécessités sans doute peu agréables mais inévitables des écrivains qui entreprennent les grandes euvres d ensemble ils rencontrent des chemins battus et rebattus par d innombrables devanciers il faut néanmoins qu ils y passent à leur tour pour la centième fois Qui donc ignore les prodigalités de Fouquet Qui n a lu le récit de la fête incomparable qu il donna dans son château de Vaux au jeune roi et à la cour Qui ne connaît de même les jeux mythologiques où Louis XIV durant les belles années de sa jeunesse de ses amours et de ses victoires se plaisait à briller devant toute sa cour Qui ne sait l histoire de ces travaux vraiment babyloniens qui ont fait surgir la merveille pompeuse de Versailles du fond des marécages et des bois Qui ne sait l étiquette de cette cour les dépenses folles où les grands seigneurs étaient engagés pour se distinguer aux yeux du monarque les rapines traditionnelles auxquelles se livraient impunément les serviteurs dont le château de Versailles était rempli les millions que coa tait chaque année une favorite telle que Mmode Montespan et tout l or qui fut englouti dans sa résidence de Clagny Il suffit d avoir feuilleté Saint Simon les principaux mémoires du temps ou les ouvrages de M Henri Martin de M Victor Duruy ou des monographies telles que les livres de M Le Roi de M Dussieux sur Versailles[60] En tout ceci M Baudrillart ne pouvait rien produire de très nouveau il n avait qu à rappeler citer résumer à recueillir et à coordonner quantité de détails épars et il ya réussi en perfection il en a fait une lecture attachante et vivante Je viens de parler de Fouquet et de son faste Fouquet n est pas seulement un personnage curicux brillant touchant même malgré ses fautes par la rigueur de l expiation et grâce à l amitié fidèle qu il a inspirée dans son infortune à quelques immortels écrivains il est en outre un personnage caractéristique il est le plus éclatant sinon le suprême représentant de ces financiers de ces traitants de ces maltótiers célèbres dont les richesses forment un des traits saillants de la société française sous l ancien régime Les financiers de la vieille monarchie tiennent une place importante dans l histoire du luxe ils ont de tout temps contribué grandement à l entretenir et à l accroître Durant la minorité de Louis XIV leur faste atteignit à son apogée avec Fouquet 1 Mais déjà le jeune roi méditait cette merveille de Ver sailles qui devait éclipser tout C est là dès lors c est à la cour que le luxe semble concentré sous son règne Paris est comme oublié et ce n est qu après la mort du grand roi qu il reparaît en pleine lumière et recommence à attirer les regards du monde Je n essayerai pas de suivre M Baudrillart dans les divers chapitres qu il a consacrés à l histoire du luxe sous l ancienne monarchie française sous Louis XIV Louis XV et Louis XVI Les détails instructifs amusants même y abondent chacune de ces époques y revit avec sa physionomie distincte Mais nombre de ces détails nous sont presque familiers et il me semble que l historien en s y attachant avec une attention un peu exclusive a laissé dans l ombre un autre aspect moins attrayant peut être moins en vue à coup sûr mais non moins important de son grand sujet C est fort bien d étudier l ancien régime à Versailles et à Paris Mais Versailles et Paris n étaient pas la France Quels étaient les degrés quelles étaient les formes du luxe dans les provinces du royaume dans les grandes villes et dans les petites villes même Comment y vivait on Quel était le train d un bourgeois de Caen ou de Marseille de Valenciennes ou de Bayonne Quel était le train des gentilshommes campagnards et de la noblesse provinciale Car enfin toute la noblesse de France n avait point émigré à Versailles et dans la capitale Je ne méconnais pas les difficultés que M Baudrillart eût rencontrées dans cette partie du sujet où les documents sans doute moins connus n affluent pas comme d eux mêmes sous la plume de l historien Il y aurait eu là peut être des investigations plus ardues et[61] Fouquet a été aussi par ce faste vraiment royal un précurseur du luxe de Louis XIV selon l expression de M Baudrillart qui a établi un parallèle ingénieux entre les procédés en matière de luxe du célèbre surintendant et du grand roi moins certaines mais aussi que de faits que d aperçus vraiment curieux et neufs sur cette vieille France dont la cour et les hôtels somptueux de Paris n étaient au demeurant que le décor et la façade brillante L Bernard 1881  »
— Journal des Economistes, page 26 & ss[62].


Bibliographie : la finance au XVIIIe siècle modifier

  • 1722 - Dictionnaire des finances. Contenant la définition de tous les termes de finance, leur usage, & leurs differentes applications dans toutes sortes d'affaires. L'explication de tous les droits & impositions qui se levent dans l'étenduë du Royaume, Approbations des 8 juillet 1720 et 23 juin 1722 ; privilège royal du 10 juillet 1722, (notice BnF no FRBNF333472638) ; Gallica]
  • 1727 - Dictionnaire des Finances, contenant la définition de tous les termes, l'explication de tous les droits, l'établissement des Conseils, Chambres des comptes, Cours des Aides, Paris : Josse, 1727, (notice BnF no FRBNF39311953n)
  • Journal de commerce [Texte imprimé], traitant de la marine, banque, finance, économie et arithmétique politique, monnoies, manufactures et agriculture. Par le citoyen Boucher (notice BnF no FRBNF44463556p)
  • 1880 Baudrillart (Henri Joseph Léon).- Theorie du luxe ; Le Luxe primitif ; Le Luxe dans l'Orient antique et moderne ; Le Luxe en Grece. Le luxe dans les temps modernes, 1880
  • 1889 - Dictionnaire des finances : (E-Z) Par Léon Say, Louis Foyot, A. Lanjalley · 1889

Bibliographie état-civil modifier

État-civil de Saint-George modifier

La religion dans la vie et l’oeuvre de Joseph Bologne de Saint-George modifier

Lutte contre l'absolutisme en Angleterre & Révolutions modifier

Maurice de Saxe, protestant & Maréchal général des camps et armées du roi modifier

 
Louis XVI.- Édit de tolérance, 1787


« Boullongne-Tavernier assistent à Paris au mariage de Bon, en 1687, le Guillaume dont nous parlons était à peine ... avec son frère dont nous parlerons tout à l'heure , comme simple munitionnaire de l'armée du Maréchal de Saxe »
— * Amédée de Caix de Saint-Aymour, Une famille d'artistes et de financiers aux XVIIe et XVIIIe siècles : Les Boullongne, Paris, H. Laurens, 340  p. (OCLC 496089901, notice BnF no FRBNF34209957, lire sur Wikisource, lire en ligne) , page 92

ses projets de colonisation modifier

Son tombeau modifier

* 2008 - Eve-lyne18, « Jean-Baptiste Pigalle.- Mausolée de Maurice de Saxe, comte de la Raute (1696-1710) puis comte de Saxe (1710-1750) », sur eve-lyne18.skyrock.com,  (consulté le 6 décembre 2021)
* 2020- hivertmessecayves, « Obsèques de Maurice, maréchal de Saxe (1696-1750), protestant et franc-maçon », sur yveshivertmesseca.wordpress.com,  (consulté le 6 décembre 2021)
* 2021 - Pierre Dubois, « Brève biographie — Mausolée de Maurice de Saxe », sur histoiresduniversites.wordpress.com,  (consulté le 6 décembre 2021)
* 1885 - Léon Remi Pilatte (dir.), Édits, déclarations et arrests concernans la Religion p. réformée, 1662-1751, précédés de l'édit de Nantes. Acte royal (Recueil), Paris, Fischbacher (notice BnF no FRBNF33851784) . L'ouvrage de  Léon Remi Pilatte.- Édits, déclarations et arrests concernans la religion prétendue réformée, 1662-1751, publié en 1885, semble indiquer que les textes réprimant la religion protestante prennent fin en 1951, un an après le décès du Maréchal de Saxe.

Le Maréchal de Saxe franc-maçon modifier

  • bâtard allemand, protestant de confession luthérienne, est inhumé dans l'église protestante Saint Thomas à Strasbourg depuis le 20 août 1777.
  • Fait maçon en juin 1737, à Paris, il est candidat malheureux à la grande maîtrise de la 1re GLDF en décembre 1743. Le comte de Clermont, Louis de Bourbon-Condé (1709-1771), est vainqueur et devient grand maître de la Grande Loge de France de 1743 à 1771
  • 2020 - Yves Hivert-Messeca, Protestants et francs-maçons en France : trois siècles d'affinités, compagnonnage, indifférence et antagonisme du XVIIIe siècle à nos jours, Éditions Dervy, 463  p. (ISBN 979-10-242-0550-2, notice BnF no FRBNF46521244) 
Lettres et mémoires choisis parmi les papiers originaux du maréchal de Saxe modifier
* 1794 - Lettres et mémoires choisis parmi les papiers originaux du maréchal de Saxe et relatifs aux événemens auxquels il a eu part ou qui se sont passés depuis 1733 jusqu'en 1750, Volume 1, Paris, J.-J. Smits (notice BnF no FRBNF34003334)  
** Lettres et mémoires choisis parmi les papiers originaux du maréchal de Saxe,et relatifs aux événemens auxquels il a eu part, ou qui se sont passés depuis 1733 jusqu'en 1750 notamment aux campagnes de Flandre de 1744 à 1748, Volume 2, Internet Archive
** Lettres et mémoires choisis parmi les papiers originaux du maréchal de Saxe, Et relatifs aux Événemens auxquels il a eu part ou qui se sont passés depuis 1733 jusqu en 1750 notamment aux Campagnes de Flandre de 1744  ,  Volume 4
** [

Loge des Neuf Sœurs modifier

Loge des Neuf Sœurs

* Voltaire
* Benjamin Franklin
* Jacques Mongolfier
* Le Chevalier de Saint-George
* Nicolas Dalayrac
* le docteur Guillotin
* l'abbé Grégoire
* Pierre Jean Georges Cabanis

Histoire du clergé pendant la révolution française modifier

* 1793-1801 - Histoire du clergé pendant la Révolution française, édition de 1794, ouvrage de Augustin Barruel, Sur Internet Archive & BnF
* 1793 - Histoire du clergé pendant la Révolution française, ouvrage dédié à la nation anglaise par l'abbé Barruel, (notice BnF no FRBNF317674373)
*  1794 - Histoire du clergé pendant la révolution française par l'abbé Barruel, Ferrare : imp. de Fr. Pomatelli, 1794. 2e éd. conforme à celle de Londres, (notice BnF no FRBNF34044375f)
* 1794 - Histoire du Clergé pendant la Révolution française, par M. l'abbé Barruel,... 2e édition, A Londres, et se vend à Anvers : chez C.-H. de Vos, 1794, (notice BnF no FRBNF30060584v)
* 1794 - Histoire du clergé pendant la révolution française, par M. l'abbé Barruel,... Seconde édition, revue, corrigée et augmentée par l'auteur lui-même, Londres ; Anvers : C.-H. de Vos, 1794, (notice BnF no /PUBLIC FRBNF36336540d )
* 1797 -  Augustin Barruel, Histoire du clergé pendant la révolution française,  
** 1797 - Histoire du clergé pendant la révolution française par l'abbé Barruel, Londres ; Paris : chez les libraires, 1797, (notice BnF no FRBNF340443743)
** 1797 -  Augustin Barruel, Histoire Du Clergé Pendant La Révolution Française, Tome premier (notice BnF no FRBNF34044374)  
** 1797 -  Augustin Barruel, Histoire du clergé pendant la révolution française, Tome second, Londres et Paris (notice BnF no FRBNF34044374)  
* 1801- https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb416225854 Histoire du Clergé pendant la Révolution française, Londres, 1801](notice BnF no FRBNF416225854)
* 1889 - Bertrand Robidou, Histoire du clergé pendant la Révolution française, Paris, Calmann-Lévy (notice BnF no FRBNF31227446, lire en ligne)  
*  2004 - L'histoire religieuse en France et en Espagne, Colloque international, casa de Velázquez, 2-5 avril 2001 : actes, 2004

Saint-George à Lille modifier

* Guillaume Tout-Coeur, opéra en un acte de Monnet, Musique du chevalier de Saint-George
* Généanet

« p.32

Le 8 septembre 1790, première représentation de Guillaume Tout-Coeur, opéra en un acte de Monnet, Musique du chevalier de Saint-George
Le chevalier de Saint-Georges, né à la Guadeloupe en 1745, était fils d'une négresse esclave et d'un conseiller du roi, JeanNicolas de Boulongne(...)Cependant, malgré cette supériorité qui l'avait fait surnommer l'invincible, Saint-Georges n'eut jamais d'affaire sérieuse(...)S'il était de première force sur l'épée, Saint-Georges ne le cédait en rien sur le violon : il y exécutait, au dire de témoins oculaires, des tours
Cependant, nous aurions un léger reproche à lui faire à l'occasion de ce vilain bailli qu'il introduit sur la scène, si nous ne savions pas que Guillaume Tout- Coeur meublait son portefeuille avant la Révolution(...)On y distingue un grand nombre de morceaux par les grâces du chant ou la vigueur de l'harmonie et on n'en distingue aucun qui, d'un bout à l'autre, n'ait le plus grand effets Enfin, la musique de l'opéra de Guillaume Tout-Coeur, quoique composée en tierce et en quarte, bottes que M p.33
p.32 Le célèbre mulâtre, IHiomme à la mode dont les petites marquises raffolèrent et qui étonna le tout Paris vers la fin du XVIIIe siècle par ses excentricités, ?es prodigalités, ses traits d'adresse et de courage, n'a pas seulement laissé un nom illustre dans les annales de l'escrime française ; c'était aussi un musicien particulièrement doué et un véritable artiste.
Les événements de l'époque révolutionnaire l'amenèrent à Lille, où il a laissé des traces de son passage.
Le chevalier de Saint-Georges, né à la Guadeloupe en 1745, était fils d'une négresse esclave et d'un conseiller du roi, Jean- Nicolas de Boulongne, qui devint dans la suite contrôleur général des finances. Amené fort jeune en France, il y reçut une éducation complète, dans laquelle les talents d'agrément, les exercices du corps, et particulièrement l'escrime, eurent la plus large part A quinze ans, les amateurs les plus forts ne pouvaient résister a son jeu ; à dix-sept, il battait tous les maîtres d'armes de Paris. Cependant, malgré cette supériorité qui l'avait fait surnommer l'invincible, Saint-Georges n'eut jamais d'affaire sérieuse. Le duel à l'écumoire, où il se défendit avec ce seul instrument de cuisine contre un adversaire acharné qu'il désarma, et sa rencontre avec le chevalier de La Marlière, sur la poitrine duquel il brisa, sans le blesser, une centaine de fleurets, au grand ébahissement des badauds rassemblés sous l'arche d'un pont, sont des assauts purement humoristiques.
S'il était de première force sur l'épée, Saint-Georges ne le cédait en rien sur le violon : il y exécutait, au dire de témoins oculaires, des tours d'adresse qui, de nos jours, sont du domaine des clowns plutôt que des virtuoses. On raconte ce fait invraisemblable qu'un soir il joua un morceau de musique avec un fouet; fouet devenu légendaire, car le manche était garni d'une infinité de pierres précieuses dont chacune lui rappelait une femme qui l'avait aimé.
p.34 Parmi ses professeurs de musique, le chevalier de Saint- Georges compta Gossec, qui lui enseigna l'harmonie. .Il écrivit, entre autres pièces, un menuet célèbre, le Menuet de Saint- Georges, et des concertos pour violon qui tirent longtemps fureur. Il essaya aussi du théâtre et produisit diverses partitions, bien Inconnues aujourd'hui, dans lesquelles la critique d'alors reconnut de la grâce et de la finesse, mais fort peu d'originalité. Ces opéras sont : Emesline, paroles de Choderlos de Laclos, représenté à Paris, à la Comédie-Italienne, en 1777 ; la Chasse, 3 actes* paroles de Desfontaines, représenté l'année suivante ; la Fille garçon, comédie en 2 actes, mêlée d'ariettes, paroles d'Eve, représenté en 1787 — c'est l'ouvrage qui réussit le mieux — et enfin Guillaume Tout-Coeur représenté sur le théâtre de Lille en 1790.
Le chevalier de Saint-Georges, son éducation terminée, entra au régiment des mousquetaires; il fut nommé ensuite écuyer de M'"«de Montesson, épouse secrète du duc d'Orléans. Il devint bientôt le favori du fils de Philippe-Égalité, le futur Louis-Philippe, qui le lança dans le courant des idées révo- lutionnaires, le fit voyager en Angleterre sous prétexte de réformes à introduire dans le goût et les moeurs des Français, mais en réalité' dans un but purement politique. Au début de la Révolution, Philippe-Égalité employa Saint-Georges pour l'aider à rallier des partisans parmi la noblesse et le décida à faire un voyage dans les provinces belges pour s'entendre avec quelques émigrés de qualité. C'est vers cette époque qu'il vint à Lille.
Saint-Georges s'y fit connaître tout d'abord par son talent sur l'escrime ; le 8 juillet, il soutint à la Redoute, sur l'Espla- nade, avec les premiers tireurs des régiments en garnison à Lille, un brillant assaut d'armes qui confirma sa renommée. Mais bientôt il fut pris d'une fièvre intermittente qui le retint au lit pendant six semaines. Pendant sa maladie il écrivit sur ie livret que lui fournit l'acteur Monnet, un opéra qui ne man- quait pas de qualités. Dès qu'il fut rétabli, l'auteur en dirigea les répétitions.
Le n° du 11 septembre de la Gazette du département du. Nord, en parle dans ces termes :
Ce petit ouvrage dont M. Monnet est l'auteur, fait honneur à sa sensibilité, et ses vues douces et sages, qu'il reproduit sans cesse avec beaucoup d'esprit, méritent les plus Justes éloges. Cependant, nous aurions un léger reproche à lui faire à l'occasion de ce vilain bailli qu'il introduit sur la scène, si nous ne savions pas que Guillaume Tout-Cwiir meublait son portefeuille avant la Révo- lution. Ces vils suppôts du despotisme féodal doivent à jamais être bannis de nos scènes, afin d'oubher, s'il se peut, l'avilissement dans lequel les Français ont vécu pendant tant de siècles. La musique, qui est de Saint-Georges, est pleine d'une chaleur douce, de mouvement et d'esprit. On y distingue un grand nombre de morceaux par les grâces du chant ou la vigueur de l'harmonie et on n'en distingue aucun qui, d'un bout à l'autre, n'ait le plus grand effets Enfin, la musique de l'opéra de Guillaume Tout-Coeur, quoique composée en tierce et en quarte, bottes que M. do Saint-Georges n'a pu parer, ajoute a la réputation de ce vlttuose en tout genre. Elle a de la grâce et de la force quand il en faut et son premier mérite est d'être dramatique. Cet opéra enfin a été, par ses soins, exécuta parfaitement. Le public, enchanté de cette production, a fait retentir la salle de ses Justes applaudissements et a demandé les auteurs avec enthousiasme, qui n'ont paru que pour recueillir le prix flatteur dû au vrai talent, le seul patrimoine des artistes distingués.
La partition de Saint-Georges et le livret de Monnet n'ont jamais été imprimés.
Le chevalier passa son hiver à Lille, où il semble avoir été retenu assez longtemps, puisque le 3 avril de l'année suivante 1791, il joua un solo de violon au Te Deum exécuté dans l'église Saint-Étienne à l'occasion de la convalescence du roi Louis XVI.
L'accueil que Saint-Georges avait reçu partout l'engagea à ne plus différer le but de son voyage ; il se rendit à Tournai, et là, sous le prétexte d'organiser un concert, il visita les hautes notabilités du pays, la noblesse, quelques émigrés. Mais, hélas ! ces hauts personnages ne virent dans ce mulâtre, malgré ses talents et la culture de son esprit, qu'un être de race inférieure ; ils refusèrent de l'admettre à leur table, repous- sèrent ses propositions, et le commandant de la place l'ayant même insulté, Saint-Georges quitta Tournai sans avoir rien .pu entreprendre.
En 1792, nous le retrouvons dans notre contrée, levant une compagnie de chasseurs à cheval, l'incorporant dans l'armée du Nord et, sous Dumouriez[64], accomplissant des prodiges dé valeur. Il était alors colonel et commandait la légion américaine ; il ne trempa point dans la trahison de son général en chef et sa conduite fut très correcte dans ces circonstances.
Rentré à Paris, le chevalier de Saint-Georges, à cause de ses attaches avec Philippe-Égalité et surtout par suite de la défection de Dumouriez fut, malgré ses protestations de civisme et de

patriotisme, arrêté comme suspect et emprisonné. Sauvé par le 9 thermidor, il mourut, oublié, quelques années après. »
— * 1890 - Léon Lefebvre, Un chapitre de l'histoire du théâtre de Lille. Du siège de Lille en 1708 au 14 août 1872, Lille, 94  p. (notice BnF no FRBNF33296499, lire en ligne) 

Comment se pose la question du mariage pour Saint-George modifier

Cf. Naissance d'un enfant de Marie Joséphine de Comarieu.

Le cas de OURIKA Charlotte Catherine Benezet modifier

« OURIKA Charlotte Catherine Benezet négresse née au Sénégal depuis environ cinq ans amenée par M le chevalier de Boufflers maréchal des camps et armées du roi et gouverneur du Sénégal baptisée le 16 septembre 1786 et tenue par Charles Juste de Beauvau maréchal de France prince du Saint Empire grand d Espagne de première classe chevalier des ordres du roi ancien capitaine d une compagnie de ses gardes du corps gouverneur et lieutenant général du pays et comté de Provence Marseille Arles etc marquis de Craon baron de Lorquin Saint Georges etc gouverneur et grand bailli de Lunéville et de Bar le Duc l un des quarante de l Académie française honoraire de l Académie des inscriptions et belles lettres et par Marie Catherine Stanislas de Boufflers épouse de Louis Bruno comte de Boisgelin maréchal des camps et armées du roi chevalier de ses ordres maître de sa garde robe (Marie Catherine Stanislas de Boufflers a joué un rôle important à la cour de Lunéville sous le règne de Stanislas Leszczynski. »


Achetée avant son embarquement sur un navire négrier par le gouverneur du Sénégal (le Chevalier de Boufflers) qui l’amène à Paris pour l’offrir à sa tante, la jeune Africaine Ourika* reçoit une bonne éducation. À l’âge de douze ans, elle se rend compte du préjudice que suscite sa couleur de peau. Après le mariage de Charles, dont elle est amoureuse, avec une Française, elle se retire au couvent où elle finira par mourir prématurément.

Maria Marie Leszczynska, née en juin 1703, épouse Louis XV en 1725 (Stanislas Leszczynski est donc l'arrière-grand-père de Louis XVI)2. Par son fils le dauphin Louis, qui épousa Marie-Josèphe de Saxe, (1731-1767), en 1747, elle est la grand-mère des trois derniers rois de France1, Louis XVI, Louis XVIII et Charles X.

Maria Marie Leszczynska est devenue dauphine grâce à l'entregent de son oncle, le maréchal de Saxe, vainqueur de Fontenoy.

Élise Duménil, Marie Joséphine de Comarieu (marquise de Montalembert) modifier

 

Marc-René de Montalembert (1714-1800), son époux, auteur de Essai sur l'intérêt des nations en général et de l'homme en particulier (1749)

  • Marc-René de Montalembert (1714-1800) + Ile d'Aix + Choderlos de Laclos
Élise Duménil, Marie Joséphine de Comarieu est co-auteur avec Saint-George

Élise Duménil (à créer), Marie-Joséphine de Comarieu (marquise de Montalembert).- Élise Duménil. Publiés à Londres.

Bibliographie modifier

On ignore parfaitement en quel pays ou sur quel théâtre étranger le sieur de Saint-Georges (t) esr allé jouer encore la comédie qu'il ne joue plus, soit en pttblic, soit en particulier, avec Madame la marquise de Montalembert sur … Journal d'un bourgeois de Popincourt - Page 23.

« Il est question d'une intrigue galante de Madame la Marquise de Montalembert , demeurant toujours avec le Marquis ... avec le célèbre virtuose M. de Saint - Georges , riche créole américain ; l'on parle même d'un enfant né de ce...  »
— 1905 - Gabriel Letainturier, Les joueurs d'épée à travers les siècles : maîtres d'armes, Escrimisseurs, capitans, rodomonts, bravaches et ferrailleurs ; académies, manèges, salles d'armes, histoire, anecdotes, documents inédits, salles et maîtres d'aujourd'hui, Paris, Flammarion, 593  p. (OCLC 1040421289, notice BnF no FRBNF30805308)  Page 331, 1905.

Les Vernoy de Saint Georges au XIXe siècle modifier

« Les Vernoy de Saint Georges sont encore représentés de nos jours par deux frères dont le nom est fort connu M. Jules Henri Vernoy de Saint Georges né à Paris en 1801 romancier et auteur dramatique président de la Société des auteurs dramatiques et M. Jean Baptiste Marie Vernoy de Saint Georges né à Paris le 11 juillet 1810 chargé d'affaires aux États-Unis sous le gouvernement de Juillet. »
— Gilbert Bon Vernoy de Saint-Georges dans Louis Audiat.- La terreur en Bourbonnais. Les victimes[65].

Bibliographie modifier

Annexes modifier
  1. Textes à propos de Saint-George/Chronologie (en cours de modification)
  2. Saint-George (Bibliographie)
  3. Saint-George (Bibliographie chronologique par catalogue)
  4. Saint-George (Chronologie)
  5. Saint-George (Contemporains)

Bibliographie modifier

  • 1857 - Ferdinand Hoefer, Nouvelle Biographie générale, t. 7, Paris, Firmin-Didot, 1857, p. 11.
  • 1989 - André-Jean Arnaud, Séminaire la famille, la loi, l'Etat. Le Mariage. Nature et droits naturels ː La référence à l'Ecole du droit naturel moderne, les lectures des auteurs du Code civil français (lire en ligne)  séminaire du 10 février 1989

Bibliographie (Les Boullongne) modifier

Bibliographie (Louis de Boullogne II (1654 - 1733), peintre) modifier

Bibliographie (Jean de Boullongne (1690-1769), contrôleur des finances) modifier

  • Ambroise-Marie Arnould.- Histoire générale des finances de la France, depuis le commencement de la …

Bibliographie (Joseph Bologne de Saint-George) modifier

Catalogue BnF-Gallica:Le Chevalier de Saint-Georges, œuvres d'art, romans, théâtres (16 Notices bibliographiques)
Catalogue Sudoc:Le Chevalier de Saint-Georges, œuvres d'art, romans, théâtres (40 résultats)
Roger de Beauvoir.- Le chevalier de Saint-Georges : une œuvre romanesque & théâtrale du XIXe siècle (1940 - 2001) modifier

Roger de Beauvoir, Le chevalier de Saint-Georges, œuvre romanesque, sur Wikidata

1840 - Roger de Beauvoir, Le chevalier de Saint-Georges, H.-L. Delloye, 2e éd. (notice BnF no FRBNF30074396, lire sur Wikisource) 
 Tome Troisième
 Tome Quatrième
1840 - Roger de Beauvoir (trad. W. L. Wesché et Wilhelm Ludwig), Der Chevalier von Saint-Georges 
 Tome Premier
 Tome Second
 Tome Troisième
 Tome Quatrième
1840 - Roger de Beauvoir, Le Chevalier de Saint-Georges, Paris, Dumont éditeur (notice BnF no FRBNF30074395) 
1846 - Roger de Beauvoir, Le chevalier de Saint-Georges, Paris, Boulé, 324  p. (notice BnF no FRBNF30074397, lire en ligne) 
1856 - Roger de Beauvoir, Le Chevalier de Saint Georges (Michel Lévy frères, 1856), Michel Lévy frères, Paris, 
1862 - Roger de Beauvoir, Le Chevalier de Saint Georges, Michel Lévy frères, 439  p.  Citations Messire Jean Nicolas de Boulongne, père du chevalier de Saint-George.
1869 - Roger de Beauvoir, Le Chevalier de Saint Georges (Michel Lévy frères, 1869), Paris, Michel Lévy frères, 439  p. (notice BnF no FRBNF39235230)  Citations Messire Jean Nicolas de Boulongne, père du chevalier de Saint-George.

Roger de Beauvoir, Le chevalier de Saint-Georges, œuvre théâtrale, sur Wikidata

1840 - Roger de Beauvoir, Mélesville, Le Chevalier de Saint-Georges, comédie mêlée de chant, en trois actes représentée pour la première fois, à Paris, sur le théatre des Variétés, le 15 février 1840, Imprimerie de Mme De Lacombe, 

Notes & Références modifier

  1. Prénommé Louis (comme un hommage à son père dcd en 1733) dans les listes de l'Académie de Peinture.
  2. Louis-Michel van Loo, succède à son oncle Charles-André comme directeur de l’École royale des élèves protégés en 1765.. Il peint le courronnement de Louis XV de France (1710-1774), en
  3. D'après Françoise Mosser, Les Intendants de Finances au XVIIIe siècle..., Genève, Librairie Droz, 1978, p. 295
  4. J. Roman, Le livre de raison du peintre Hyacinthe Rigaud, Paris, 1919, p. 212.
  5. Portalis & Béraldi, Les graveurs du XVIIIe siècle, 1880-1882, III, p. 704 (n°38)
  6. Lire "Sa Majesté Louis XV".
  7. Citations Messire Jean Nicolas de Boulongne, père du chevalier de Saint-George.
  8. Citations Messire Jean Nicolas de Boulongne, père du chevalier de Saint-George.
  9. Il descend de [w:Louis Boullogne|Louis Boulogne], peintre illustré par Louis XIV.
  10. Recherche : de Boulogne + contrôleur général
  11. [1]
  12. Jean de Boullongne (1690-1769), contrôleur des Finances dans Casanova.- Histoire de ma vie, Volume 2, note 13
  13. Boulogne loterie
  14. Nouvel abrégé chronologique de l'histoire de France, Volume 1
  15. Nouvel abrégé chronologique de l'histoire de France, Volume 1]
  16. Memoires - Volumes 42 à 43 - Page 38
  17. Mémoires de la Société académique d'agriculture, des sciences, arts ...
  18. Anne-Henri Cabet Dampmartin.- La France sous ses rois: essai historique sur les causes qui ont préparé et ...
  19. Marie, princesse de Pologne, reyne de France et de Navarre, représentée par dame Marie Brulart, duchesse de Luyne, sa dame d'honneur, a posé la première pierre de cette chapelle, le lundy vingt-six septembre 1746, en présence de madame de Cambise, de Talerand et de Roquépine, nommées par la reyne pour assister à la cérémonie. Léon Lallemand, Un chapitre de l'histoire des enfants trouvés ː la maison de la Couche à Paris (XVIIe et XVIIIe siècles) (notice BnF no FRBNF30723170, lire en ligne) .
  20. Etienne de Silhouette, chancelier du duc d'Orléans, qui devint contrôleur général des finances
  21. de Bois Jourdain.- Mélanges historiques, satiriques et anecdotiques, Volume 3, Page 444
  22. Qui est ce de Boulogne ? Un conseiller d'État ? Très probablement le fils aîné, le père étant mort en 1769
  23. Page 326, note 1]
  24. bois de noyer de la Guadeloupe
  25. M. de Boulogne, contrôleur-général dans Mémoires de J. Casanova de Seingalt par lui-même, 1832.
  26. Giacomo Casanova, ‎Charles Joseph Ligne (prince de).- Mémoires de J. Casanova de Seingalt - Volume 3, Chapitre XVI, p. 340, 1910,
    Par Casnova, Volume 2, Robert Laffont, Bouquins, Segher, 2015.
  27. Louis XV + Boulogne + loterie
  28. Page 326, note 1]
  29. Lemaire, A. Hugues.- Inventaire-sommaire des archives départementales, Seine-et-Marne, 1863,
  30. Lemaire, A. Hugues.- Inventaire-sommaire des archives départementales, Seine-et-Marne, 1863, page 30
  31. Essai de Généalogie, par Alain Garric
  32. page 299
  33. Michel Nortier, Le sort des archives dispersées de la Chambre des Comptes de Paris (ISSN 0373-6237 et 1953-8138, DOI 10.3406/BEC.1965.449701)  1965
  34. Louis Marie de Narbonne-Lara (1755-1813)
  35. Enfin aujourd'hui 7 décembre à onze heures du matin Achille Viard a comparu en présence de Ingrand, Roverre, Lavicomterie, Ruamps, Tallien, Monlaut et François Chabot ; nous avons lu son journal
  36. Roland de La Platière.- Mémoires de Madame Roland, Volume 2, 1820, page 435
  37. Talleyrand et Beaumetz se réfugient aux USA
  38. Du Roveray, espion britannique, d'origine suisse
  39. Voir aussi comment Miranda devient général à l’armée du Rhin, les affaires d'Écosse & d'Irlande
  40. André Boulongne, rentes viagères
  41. 1777 - royaume de France, Louis XVI, Antoine Raymond Jean-Gualbert Gabriel de Sartine, Joseph Antoine Boisset et Conseil d'État, Arrêt du Conseil d'état du Roi, concernant le retour des noirs, mulâtres ou autres gens de couleur aux colonies. Du 7 septembre 1777, Paris (notice BnF no FRBNF33702351) 
  42. Généalogie donnée par Beauvoir, page 239
  43. Sylvie Nicolas.- Les derniers maîtres des requêtes de l'Ancien Régime (1771-1789), Jean-Nicolas de Boullongne, page 121
  44. Le livre, 1880, page 314
  45. Bologne, cote de référence|FR ANOM COL E 37, référence Internet|ark:/61561/up424zt1s1c|
  46. Femme : ♀
    Homme : ♂
  47. Jacques Duval d'Eprémesnil (1714-1764), administrateur et économiste français mort en 1767. Il était gendre de Joseph François Dupleix (1697-1763), gouverneur général des de la Compagnie des Indes et en 1746 fut nommé, par l'influence de son beau-père, second membre du conseil souverain, puis chef du conseil souverain de Madras. Emm-Fae, page 425