Aménager et développer le territoire français/Exercices/Analyses de document
Une liste de cours conformes à d'anciens programmes français est disponible ici : Catégorie:Anciens programmes.
L’analyse de documents est, avec la réalisation d'un croquis ou d'un schéma, l'exercice prévu pour la seconde partie de l'épreuve écrite d'histoire et de géographie du bac à partir de la session 2012 (l'épreuve anticipée en première S) et de la session 2013 (en terminale ES et L).
Définition de l'épreuve
modifierCette analyse doit permettre au candidat de faire la preuve de sa capacité à comprendre le contenu, l'apport et la portée du ou des document(s) proposé(s). En histoire lorsqu’un document est proposé, il s'agit de :
- dégager le sens général du document en relation avec la question historique à laquelle il se rapporte ;
- de montrer l’intérêt et les limites éventuelles du document pour la compréhension de cette question historique.
Lorsque deux documents sont proposés, on attend du candidat qu’il dégage le sens général de chacun des documents en relation avec la question historique à laquelle il se rapporte puis qu’il les mette en relation en montrant l’intérêt de cette confrontation »[1].
Lors de cet exercice, l'élève doit faire la preuve de sa capacité à comprendre le contenu, l'apport et la portée du ou des document(s) proposé(s). Peuvent ainsi être proposé à l'analyse : un texte, une affiche, une photographie, un croquis ou un schéma.
Même si aucun document officiel le précise, on peut attendre d'une analyse qu'elle compte d’abord une introduction présentant le(s) document(s), ensuite un développement structuré en deux ou trois parties correspondants aux idées principales du/des document(s), enfin une conclusion apportant un regard critique sur les apports du(des) document(s). Il s'agit de faire une analyse (une explication), le danger est donc soit de faire de la paraphrase (reprendre le texte en le reformulant, le plus souvent en moins bien), soit de faire une récitation du cours (qui serait hors-sujet : il faut analyser le document). Il faut analyser le document, tout le document et rien que le document.
Rappel de la méthode à partir d'un exemple : analyse du discours de Truman en 1949.
Notation par le correcteur
modifierAu bac, si la notation de la copie est, selon les textes officiels, globale[1], il est conseillé d'affecter à l'exercice d'analyse de document cinq points sur les vingt de l'épreuve. La consigne « doit amener l'élève à :
- identifier le document ;
- éclairer/préciser/expliciter son contenu ;
- permettre la confrontation entre documents, le cas échéant ;
- faire preuve de distance critique à son égard.
Théoriquement, si le commentaire comporte tous ces aspects, la copie reçoit cinq points sur cinq »[2].
Le correcteur a toute latitude pour retirer des points à cause des erreurs d'orthographe, de grammaire ou de syntaxe. Une expression de qualité (une calligraphie soignée, un vocabulaire pertinent et un style élégant) est toujours valorisée.
Valoriser et ménager les milieux
modifierGestion durable du milieu forestier
modifierCarte départementale de la France métropolitaine avec le taux de boisement en France en 2009 (en %) et la localisation de Mimizan. Taux de boisement : rapport entre la surface boisée d'un département et sa superficie totale.
« Voir la carte », sur http://inventaire-forestier.ign.fr/
Source : http://www.ifn.fr/spip/?rubrique11 (Inventaire forestier national, IFN).
Le territoire de la communauté de communes de Mimizan est composé de cinq communes. Étendu sur 270 km2, le territoire est recouvert à 85 % de forêt, bordé de 10 km de plage, baigné par le lac d'Aureilhan et un réseau dense de ruisseaux. La communauté de communes de Mimizan présente un riche panel de milieux naturels : cordon dunaire littoral, forêt de protection, landes sèches et humides, forêt-galerie. Aux côtés de cette diversité écologique préservée et fragile pousse la forêt de production.
[...]
La forêt de production de demain se dessine dans les vergers de l'INRA1. En y sélectionnant et croisant les meilleurs arbres, la recherche agronomique améliore la rectitude, la résistance parasitaire du bois et contribue à rendre sa croissance plus rapide. Mimizan accueille l'un d'entre eux. Le territoire est également zone-atelier d'un projet européen. Il s'agit de tester les critères et les indicateurs de gestion durable de la forêt pour de nouvelles méthodes d'évaluation toujours plus respectueuses des équilibres environnementaux. Ces avancées contribuent à dynamiser la sylviculture locale et la gestion forestière regroupées autour d'un Groupement de développement forestier.
Le territoire de la communauté de communes de Mimizan accueille sur son territoire de nombreux secteurs de la filières Pin des Landes, dans ses dimensions industrielles, artisanales et tertiaires. Le papier kraft et le sciage constituent historiquement les produits-phares du territoire. Les entreprises qui les produisent ont su développer au cours des décennies des gammes de produits compétitifs et innovants qui leur ont permis de s'imposer en France et dans le monde.
L'innovation se traduit aussi dans le domaine de l'exploitation forestière par l’utilisation d'Internet qui permet de mettre en place des outils de gestion des parcelles et aussi dans le domaine de la construction par le développement du projet ABOVE (Aboutage de bois vert), technique qui vise à mettre bout à bout des bois de pin des Landes pour produire de grandes longueurs de bois pour la construction.
Enfin, le verger à graine de l'INRA1 ou la zone-atelier constituent des espaces de recherche complémentaires et primordiaux pour l'avenir de la filière.
Source : http://www.mediaforest.net/p185-la-communaute-de-communes-de-mimizan.html
1 INRA : Institut national de la recherche agronomique, institut chargé de l'amélioration et de la protection des essences végétales et des espèces animales.
Sujet ?
modifierLa France en ville
modifierUnités urbaines françaises
modifierLe document, pas disponible en licence libre, est consultable en page 4 des sujets d'essai.
Proposition de correction
modifierLe document que nous allons étudier est une retranscription cartographique de données fournies par l'INSEE (Institut national de la statistique et des études économiques) concernant les principales unités urbaines du territoire français métropolitain, c'est-à-dire ultramarin non inclut. Une unité urbaine est une agglomération. Autrement dit c’est un regroupement très dense et continue de zone bâtie d'au moins 2000 habitants. Ainsi, l'étude de ce document permet de dégager les principaux caractères de l'armature urbaine du territoire français métropolitains et leurs évolutions en cours depuis 1982. De plus, les informations de la carte, même s'il est nécessaire de les analyser, sont des données statistiques incontestables malgré leur ancienneté. Quelles sont les différents aspects des unités urbaines françaises que ce document souligne ? Tout d’abord, on étudiera la population des unités urbaine ce qui nous amènera enfin à étudier leurs évolutions de 1982 à 2007.
Réseau urbain
modifierD'abord, le document souligne la très forte domination de Paris sur le territoire et l'armature urbaine française. Ainsi, la macrocéphalie parisienne est flagrante. En effet, Paris est la seule agglomération du territoire français à avoir plus de dix millions d'habitants. De cette manière, elle est la ville la plus peuplée du pays et aucune ville ne peut rivaliser avec elle. L'organisation des principaux réseaux de transports (LGV, autoroutes, aéroports) autour de Paris est une des causes à l'origine de la très forte centralisation en France. De plus, le relief du bassin parisien sur lequel Paris est situé favorise l'aménagement de ces réseaux et l'étalement urbain de la capitale. De plus, il n'y a que trois agglomérations de plus d'un million d'habitants sur le territoire français : Marseille, Lyon et Lille. Cela montre que le territoire français est largement dominé par la macrocéphalie parisienne d'autant plus que Marseille ne dépasse pas les deux millions d'habitants.
Ensuite, le document met en évidence que les autres métropoles françaises sont assez petites lorsqu'elles sont comparées à la capitale puisque la deuxième unité urbaine la plus peuplé atteint seulement les 1,7 million d'habitants. Cependant, le document nous montre aussi plusieurs métropoles d'équilibre dans le territoire français. En effet, Strasbourg, Lyon, Marseille, Bordeaux ou encore Lille, même si elles ne sont pas de véritables concurrents face à Paris, restent quand même importantes dans la mesure où elles possèdent entre 0,5 à 1,6 million d'habitants. On remarque aussi que toutes ces métropoles françaises d'importance sont situées en position périphérique sur le territoire national. En effet, aucune d'entre elle ne sont situé à moins de 100 km environ de Paris. Cette constatation s'explique par la prédominance parisienne : les unités urbaines trop proche de Paris subisse son influence (qui peut parfois être bénéfique comme pour Orléans). Ainsi, les villes doivent être relativement éloignées de la capitale pour pouvoir se développer.
La France se caractérise aussi par ces nombreuses unités urbaines de faible population. En effet, ce document met aussi en avant le nombre conséquent d'unités urbaines d'environ 200 000 d'habitants. Ces dernières se dispersent dans l’ensemble de la France. On voit ainsi que la grande majorité de la France est urbanisé étant donné que la majorité de la population appartient à des agglomérations. Cependant, certaine zone de France sont encore moins habité voir même désertique puisque elle reste vide sur la carte. Ainsi, ce dégage toute une zone appelé « la diagonal du vide ». Cette zone atteint des densités de population particulièrement faibles atteignant parfois moins de 30 habitants au kilomètre carré. Ce contraste est causé par les exodes ruraux du XIXe et du XXe siècle qui ont peu à peu vidé les campagnes. C'est cette « diagonal du vide » traversant la France du Nord-Est au Sud-Ouest, autrement dit de la Meuse aux Landes, qui a été particulièrement touchée par cet exode.
Évolution urbaine
modifierLes unités urbaines qui enregistrent la plus forte croissance démographique sont, mise à part Marseille-Aix-en-Provence et quelques unités urbaines bretonnes comme Lorient, les métropoles du Sud et de l'Ouest du pays. En effet, leur croissance est de plus de 0,7 %/an en moyenne. Grâce à ce document, on remarque que les métropoles attractives sont situées sur des zones aux atouts climatiques plus cléments ainsi que d'une ouverture maritime. L'héliotropisme, c'est-à-dire la recherche du soleil, attire donc un grand nombre de population sur les littoraux tels que les touristes ou encore des retraités. L'ouverture maritime offre aussi un meilleur axe de communication et de commerce. Enfin, on remarque que les villes moyennes, c'est-à-dire entre 20 000 et 500 000 habitants, sont celle qui progresse le plus.
On remarque sur la carte que peu d'unité urbaine connaisse une évolution modéré. En effet, Paris, Lyon, Strasbourg ou encore Angers font parties des quelques agglomération qui connaisse une croissance de 0,5 %/an. Cependant, Paris, Lyon et Strasbourg reste des villes très peuplés (surtout Paris). En outre, cette variation représente tout de même une grande augmentation démographique étant donné que leur population était déjà élevée de base. Donc ces évolutions ne peuvent pas réellement être qualifiées de modéré dans la mesure où elle reste conséquente en ce qui concerne ces agglomérations. De cette manière, on voit que l'évolution des unités urbaines française est très contrastée. En effet, Angers, Perpignan, Tours et La Rochelle représente une part minime pour les unités urbaines. Ainsi, le territoire métropolitain français contient peu d'agglomération qui évolue de manière relativement stable mais qui, au contraire, connaissent toutes des variations soit élevés, soit faible.
Le document souligne aussi des unités urbaines aux variations faibles. En effet, pratiquement toutes les autres unités urbaines de France, notamment celles situés au Nord et à l'Est connaissent un déclin. En effet, Thionville, Saint-Étienne, Dunkerque ou encore Douai-Lens ont une croissance démographique inférieure à 0. On constate ainsi que la France peut être grossièrement divisée en deux parties. Cette séparation se ferait de Rennes, c'est-à-dire au Nord-Ouest, à Annemasse, c'est-à-dire à l'Est. Dans cette partie, la quasi-totalité des villes à l'exception de Paris connaissent une évolution qui stagne voir qui recule. Cette frange Nord-Est du territoire correspond à l'ancienne France industrielle qui a subi de plein fouet les crises économiques ce qui a abouti à la désindustrialisation du pays, c'est-à-dire la disparition progressive des activités industrielles. Ce phénomène invite des nombreuses industries à se délocaliser ce qui entraine des problèmes de chômage massif. Ainsi, les populations de ces villes, pour trouver du travail, sont contraintes de partir ce qui explique les variations démographique du document. Enfin, la majorité de ces unités sont situé proche de Paris, l'influence de cette dernière a donc un effet négatif sur leur variation puisque, en regroupant les activités, Paris attire leur population.
Apports et critiques
modifierEn somme, l'étude de ce document permet de saisir les grandes tendances de l'évolution de l'armature urbaine française mais surtout de souligner les profonds déséquilibres de cette dernière ainsi que l'évolution différenciée des unités urbaines en France.
Cependant, l’expression des variations des unités urbaines ne permet pas de prendre en compte leur population de base. Ainsi, les petites unités urbaines connaissent plus facilement des évolutions élevées puisque la part de population qu'elle gagne sur le total sera plus grande. En découle des données moins proches de la réalité comme pour Paris qui ne semble pas, sur le document, être une agglomération très attractive. Ensuite, ce document présente exclusivement les unités urbaines du territoire métropolitain alors qu'une étude des agglomérations des territoires ultramarins aurait été intéressante dans la mesure où elle joue un rôle pour notre pays. Enfin, le document ne témoigne pas du fait que le dynamisme urbain dépend avant tout de grandes tendances liées à l'aménagement du territoire issues de décisions nationales et de logiques mondiales.
Politique de la ville à Vaulx-en-Velin
modifierLa politique de la ville à Vaulx-en-Velin (commune de la communauté urbaine de Lyon).
La ville s'est profondément transformée. Depuis les émeutes de 1990, qui avaient conduit à la création du ministère de la ville, Vaulx-en-Velin (42 000 habitants) n'a cessé d’être en chantier. La commune a bénéficié d'une incroyable liste d'opérations, dont l'énumération laisse rêveur : zones urbaines sensibles, zones franches urbaines, grands projets urbains, grands projets de ville, rénovation urbaine, etc. [...]
À coups de dizaines de millions d'euros, les pouvoirs publics ont rasé des barres d'immeubles délabrés, construit des bâtiments neufs, réhabilité ceux qui n'étaient pas trop abîmés, aménagé des jardins et des parcs laissés à l'abandon, redessiné les rues et les avenues, renouvelé le mobilier urbain. [...]
Paradoxalement, la transformation la plus spectaculaire n’est pas le fait des pouvoirs publics. Vaulx-en-Velin, qui avait été habituée aux acronymes1 de la politique de la ville (ZUP, ZEP, ZFU)2 voit désormais fleurir les panneaux de célèbres promoteurs immobiliers (Kaufman & Broad, Nexity, Icade, etc.) vantant des résidences aux noms exotiques (Central Park, Cap vert, Terre-Neuve). Des photos du bonheur futur, « non contractuelles » comme le précisent les publicités, mais qui attirent.
Nexity, par exemple, a réussi à vendre 133 de ses 159 logements neufs en trois jours en octobre 2007.
Le marché réussira-t-il à favoriser la mixité sociale là où les pouvoirs publics ont échoué pendant des décennies ? La hausse continue des prix de l'immobilier pousse les familles des classes moyennes à migrer du centre de l'agglomération vers les villes plus populaires, nettement moins chères. Le chargé de clientèle ne ment qu’à moitié : « il n'y a plus de problème ici, il n'y a plus de quartiers. Ils vont raser les barres HLM et tout rénover. La plupart de nos acheteurs ne viennent pas de Vaulx mais des villes voisines. » [...]
La mairie se frotte les mains. « Il y a dix ou quinze ans, aucun promoteur privé ne voulait venir. Aujourd'hui, non seulement ils viennent mais on peut même leur demander de participer au financement d'équipements publics », note Maurice Charrier, jeune maire en 1990, à nouveau candidat en mars 2008, après vingt-trois années de mandat. Rien que sur les six prochaines années, quelques 5 000 nouveaux appartements devraient voir le jour dans la commune, participant à la lente diminution de la proportion des logements sociaux (70 % du total des logements en 1990, 60 % aujourd'hui, 40 % dans l'avenir).
Mais les anciens restes sceptiques. Ils n'ont pas oublié qu'avant le déclenchement des émeutes de 1990, la ville était déjà présentée comme un modèle de réhabilitation et que l'accès à l'emploi3 est toujours aussi problématique pour les jeunes issus de l'immigration malgré la présence de quelques 2 000 entreprises à Vaulx-en-Velin et les innomnrables dispositifs mis en place au fil des ans.
Source : Luc Bronner, Le Monde, 16 janvier 2008.
1 Acronyme : signe.
2 ZUP : zone à urbaniser en priorité ; ZEP : zone d'éducation prioritaire ; ZFU : zone franche urbaine.
3 Entre 1999 et 2008, le taux de chômage de la commune est passé de 12,4 % des actifs à 20,8 %, et le nombre de foyers fiscaux non imposables de 58,4 % à 62,7 %.
Le document, pas disponible en licence libre, est consultable en page 5 du sujet.
Source : d’après « Vaulx-en-Velin, grand projet de ville », juin 2010. (Document émanant de la commune de Vaulx-en-Velin et de la communauté urbaine de Lyon)
http://www.gpvvaulxenvelin.org/Projets-par-quartiers/Grappiniere/Operations-en-cours
Proposition de correction
modifierEn 1990, des émeutes éclatent à Vaulx-en-Velin dans la banlieue lyonnaise. Ces évènements très médiatisés entrainent la création du ministère de la Ville, chargé de mener une « politique de la Ville », c'est-à-dire un ensemble de mesures destinées à réduire la fracture urbaine entre les quartiers favorisés et les quartiers populaires. Les deux documents fournis sont d’une part un article du journal Le Monde datant de 2008, présentant les transformations qu'a connu Vaulx-en-Velin depuis 1990, et d’autre part un croquis réalisé par la commune montrant un projet de rénovation d'un quartier. Ces documents permettent d'étudier la politique de la Ville à travers l'exemple symbolique de Vaulx-en-Velin. Nous verrons donc d’abord les raisons, puis les modalités et enfin le bilan de cette politique.
- Raisons
- Problèmes antérieurs : commune avec essentiellement du bâti collectif et de l’habitat social ; chômage important ; délabrement des logements ; paupérisation ; nombreux foyers non imposables.
- Émeutes de 1990 : réaction politique du gouvernement socialiste avec la création d'un ministère et le début du déblocage de quelques fonds.
- Modalité
- Opérations publiques : fortes dépenses liées aux opérations d'aménagement à acronymes tel que ZUP, ZEP et ZFU ; rénovation urbaine du parc locatif et des équipements municipaux.
- Implication du privé : entreprises attirées par la ZFU (zone franche urbaine, pas d'impôt sur les entreprises) ; arrivée de promoteurs immobiliers pratiquant la résidentialisation.
- Bilan
- Aspects positifs : un peu de mixité sociale, rénovation du parc immobilier, développement des résidences privées ; augmentation des entrées fiscales de la municipalité.
- Aspects négatifs : habitat social est toujours largement dominant ; augmentation du chômage, pas de changement de l'image de la commune.
Regard critique : le doc 2 est nettement promotionnel (il émane de la commune), insistant sur les quelques aménagements, gommant le fait que le quartier reste constitué de barres HLM.
Proposition correction bis
modifier- Intro
- présentation des documents
Le premier document est un article écrit par Luc Bronner et publié dans Le Monde, un journal de centre-gauche, le 16 janvier 2008. Ce texte présente les changements survenus à Vaulx-en-Velin depuis 1990, une commune de l'agglomération lyonnaise. Le second document est un schéma présentant le projet de rénovation d'un des quartiers de la commune, mis en ligne par le site de la mairie.
Problématique : comment est menée la politique de la ville à Vaulx-en-Velin ?
Plan 1 : raisons, formes et bilan.
Plan 2 : aspects positifs puis aspects négatifs.
Plan 3 :
Dynamiques des espaces productifs
modifierSujet ?
modifierMobilités, flux et réseaux de communication
modifierL'impact des TGV
modifierSource : SNCF/Laboratoire CNRS UMR 7011 Image et ville et Université Louis Pasteur de Strasbourg.
Qui sont les voyageurs les plus assidus abonnés au programme Grand Voyageur ? Des navetteurs qu'on reconnaît facilement car ils ne portent pas de bagages. On les appelle dans le triangle Londres-Lille-Bruxelles des days trippers, [c'est-à-dire] visiteurs d'un jour qu'on peut voir chiner1 dans le vieux Lille. Ces 450 000 navetteurs ont saisi l'aubaine d'une vie au vert, loin de la capitale : plusieurs milliers dans les villes du Val de Loire prennent le train […] pour Montparnasse. Entre la Lorraine et Paris, ils seront plusieurs milliers à pratiquer la double-résidence et veiller à être les premiers à décrocher les places les plus convoitées du vendredi et du dimanche soir. Ils grossiront la cohorte des « résidents secondaires », enfants des réductions de temps de travail, qui ont rénové moulins et bastides2, manoirs et longères3 de la Bretagne à la Provence […].
Au bout du voyage, les villes se font belles […]. Lille a sûrement candidaté pour les Jeux olympiques parce qu'elle est devenue la ville au cœur de la mégalopolis européenne, Marseille prend un coup de jeune […].
À Metz et Nancy, le marché des bureaux en centre-ville connaît une envolée des prix et des constructions. Et Strasbourg compte bien enrayer son déclin de ville de congrès avec le TGV.
Source : Gilles Fumey, « Avec le TGV, la France, l'Europe et le monde lancés à toute vitesse », dans Brèves de comptoirs des cafés pédagogiques, 27 mai 2007.
1 Chiner : acheter dans les brocantes.
2 Bastide : maison de campagne en Provence.
3 Longère : vieille ferme tout en longueur.
Sujet ?
modifierNotes et références
modifier- ↑ 1,0 et 1,1 « Note de service n° 2010-267 du 23 décembre 2010 », publiée au BO n° 5 du 3 février 2011.
- ↑ [pdf] Association des professeurs d'histoire et de géographie de l'enseignement public, « Entrevue de l'APHG avec l'Inspection général d'histoire-géographie », sur http://www.geographie-histoire.info/, .
- ↑ [pdf] « Sujet d'histoire et de géographie du bac général anticipé en série S, pour la session 2013 des centres d'examen du Liban », sur http://clw.edu.lb/ (collège Louise Wegmann).
- ↑ [pdf] « Ressources pour la classe de première générale et technologique, proposant des sujets pour l'épreuve anticipée obligatoire d'histoire géographie en série S », sur http://media.eduscol.education.fr/ (ministère de l'Éducation nationale).
- ↑ [pdf] « Sujet d'histoire et de géographie du bac général anticipé en série S, pour la session 2012 des centres d'examen du Liban », sur http://clw.edu.lb/ (collège Louise Wegmann de Beyrouth).
- ↑ [pdf] « Sujet d'histoire et de géographie du bac général anticipé en série S, pour la session 2012 des centres d'examen de Nouvelle-Calédonie », sur http://www.ac-noumea.nc/.