DMS 2/Direction par objectifs
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MONOGRAPHIE n°35 La direction par objectifs
modifierLe tableau de bord des objectifs de votre direction volontaire 7d
modifierNotre direction volontaire 7d responsable de notre survie, de notre liberté, et de notre efficacité physique et mentale, crée, gère et donc dispose d'un tableau de bord d'objectifs (et non de besoins) que nous en ayons plus ou moins conscience. Le connaître, l'explorer et le gérer consciemment augmente son/notre efficacité. C'est le but de cet exercice. En fait, c'est assez facile, il suffit que 7d (vous), posez la question (avec du sens mieux qu'avec des signes) : Quels sont mes objectifs ? Et les laisser apparaître dans votre conscience. Vous allez y distinguer trois groupes : • Les NÉCESSAIRES à votre survie, de l'alimentation à la santé, • Les TRIVIAUX, sociaux économiques, ambitions et loisirs, • Les NOBLES, spirituels, de dépassement de vous-mêmes dans les domaines de la culture, de la connaissance et de l'évolution de l'esprit. Ces derniers manifestent l'aspiration au développement de votre être mental de votre fonction 9, le joker (la foi), (sans connotation religieuse). Si vous (7d) vous trouvez confrontés à un questionnement du vide, allez dans ce tableau de bord, dans les objectifs nobles, vous y trouverez un tas de questions en suspend, mais déjà avancées dans des procédures de résolution avec 2, donc dans le bon fil et pour des choses qui vous importent vraiment, que vous pouvez poursuivre en commençant par rappeler leur éléments en mémoire.
Direction par objectifs
modifierLa volontaire 7d dirige notre vie mentale par des objectifs sur lesquels elle applique son pouvoir opératif de Vouloir-Choisir, qui caractérise notre libre arbitre, qu'elle exerce avec la continuité d'un vouloir plus ou moins puissant accompagné de choix variables dans un éventail de possibles. Un objectif mental comprend nécessairement deux choses liées : un objet tel un steak ou un problème et un indicateur d'action, destiné à la fonction ou la synergie à laquelle il s'adresse, tel que manger ou résoudre. Ces deux éléments infralinguistiques sont indispensables, sinon cela ne fonctionne pas. Ce qui parait évident avec ces petits exemples l'est beaucoup moins pour des objectifs complexes. La forme de la demande de la volontaire est très importante pour que les fonctions sollicitées répondent, et il ne faut pas confondre l'action à accomplir avec le vouloir qui l'engage. Ainsi : Vouloir (la solution d'un problème) ne marche pas plus que Vouloir (un problème), Vouloir (résoudre), Vouloir (vouloir un problème) ou Vouloir (un clou dans le mur). Vouloir (un clou) marche avec le quincaillier car lui répond par Vouloir (vendre un clou), mais pas avec soi-même. En sens sensible, nous ne pouvons pas faire n'importe quoi comme avec le langage. Pour être cohérents, les objectif p7 doivent prendre la forme : (résoudre ce problème), (planter un clou dans le mur).
Élaboration des objectifs
modifierLes objectifs de la volontaire sont plus ou moins élaborés. Plus ils seront affinés, moins ils seront vagues et flous, et plus ils seront efficaces pour résoudre ses problèmes. C'est la raison d'être de la cellule de décision. Cette cellule est l'antre de la volontaire, le noyau parfumé du sentiment illusoire du soi, dans laquelle s'élaborent et se construisent ses objectifs complexes, difficiles, à la conquête de nouveaux savoir-faire. Il y a trois étapes qui s'achèvent par le lancement fulgurant d'une opération. Dans cette continuité d'affinement, la volontaire est en interaction permanente avec l'analytique et le jugement arbitraire. 7d exerce son pouvoir opératif en continu jusqu’à ce qu’il l’interrompe lui-même soit que le résultat est atteint, soit par abandon du projet, au contraire de 3 qui envoie par intermittence des bouffées de p3.
Les trois étapes de l’élaboration des objectifs p7
modifierIl est en veille, il ne se passe rien. 7d/ commence par opérer son / sur lui-même 7d/7d, c’est le vouloir choisir une opération, un objectif. S’il n’a pas choisi, il opère à vide, il ne se passe toujours rien, sinon il fouille dans son tableau de bord et retient un objectif. Compte tenu de sa liberté cet objectif peut être opérationnel mais aussi incohérent, trop flou ou trop indéfini, voire impossible, dans ce cas le jugement 7j est mauvais. Il sollicite alors 2 par 7/2 : D7d p7/2 Þ 2PROP/G(w). Le G(w) peut être un signal négatif pour incohérence ou un ensemble de concepts qui réponde à sa demande et enrichisse son premier objectif pour le rendre opérationnel. D7d accepte ou non de suivre. A chaque instant ce p7 peut être recalibré, mais dès à présent la première étape est terminée. La deuxième étape c’est celle du choix de lancer l’opération. Calé dans son (liberté-choix-doute) il peut la retenir aussi longtemps qu’il veut, relancer 2 pour l’analyse des perspectives, être attentif à 7j etc…, abandonner ou (!!) décider de lancer dans une fulgurance. Ce choix se résume à faire ou non, lancer ou pas. C’est l’exercice ordinaire de son pouvoir opératif qui passe de doute à choix D7d p7/Y(1 à 9) pour une opération simple, voire D7d PROGp7/Y(1à 9) si elle est complexe. La différence entre un p7 et un PROG p7 est une appréciation arbitraire de 7j. PROG p7 n’est qu’un p7, mais apprécié comme un objectif lourd, difficile à réaliser tel que la recherche d’une solution. D7d n’a pas besoin de solliciter 7j pour cela, car celui-ci opère ses jugements en permanence. Un p7 simple peut être lancé à destination d’une seule fonction, dans le cas le plus général le Y classique est un Y(12679) A (3548). 3 n’est pas invité mais peut réagir, il est surtout concerné par des projets impliquant une action dans le monde extérieur, 5 et 8 sont de toute façon présents. D7d opère en continu, pendant toute l’exécution du PROG p7 il maintient la pression de son pouvoir opératif. A chaque instant il peut en outre modifier son p7, l’adapter aux circonstances nouvelles et aussi rompre son exécution. Par ailleurs, D7d intervient dans la coordination du Y, il dirige individuellement chaque fonction. Dans cette coordination 7/ reste fluide, il varie à chaque instant, cherche les meilleures opportunités, il a la liberté d’aller dans toutes les directions. Pendant toute la durée D7d reste en principe concentré sur le seul projet en cours. Les sources d’objectifs qui peuvent apparaître sans rapport avec celui-ci seront stockées dans son tableau de travail. Quand l'objectif est achevé, elle peut encore le retenir indéfiniment avant de le lancer, mais son aspiration la pousse à le lancer, pour se plonger dans une synergie ou une communion résolutive dans lesquelles toutes les fonctions peuvent réagir. Ce processus aboutira ou non, mais son éventuel échec apportera aussi des informations. Les p7 sont des concepts plus ou moins élaborés. Compte tenu de la liberté du pouvoir de choisir de D7d, tous les concepts " (G(w)) sont possibles mais ils ne sont pas tous cohérents, ni efficaces, ni suffisamment clairs pour devenir opérationnels comme objectifs. Un p7 opérationnel est un concept guide qui doit indiquer une direction ou un but qui doit pouvoir s’intégrer dans les possibilités des autres fonctions ou les déclencher. S’il n’est pas un guide, pour elles c’est du non-sens, elles ne peuvent pas réagir.
Tableau de bord de 7d
modifierPour mettre en œuvre ses objectifs la direction volontaire a besoin d’un tableau de bord. Évidemment pas en cas de nécessité organique, dont il est aussi responsable, les fonctions sensorielles s’empressent se lui rappeler son devoir, même s’il peut décider de faire une grève de la faim. Son tableau de bord lui permet d’initier ses opérations. Sans lui il serait réduit à expédier le nécessaire, mais dès qu’il devient social comme le bonobo, un animal peut commencer à avoir des objectifs triviaux, tels que « devenir le chef », « détourner les règles », « séduire plus de filles ». Ce tableau de bord est un tableau de sens constitué de concepts d’actions et d’objets plus ou moins complexes, ce n’est pas un tableau à effet « boule de neige », car il gère seul ce tableau, il range en toute liberté ce qui lui convient et élimine ce qui ne lui convient pas, par contre il ne peut empêcher que les sens de ce tableau conservent leur effet « miroir », car tous ces concepts ont des liens avec l’architecture générale de la mémoire. Ce tableau est totalement accessible, mais comme sa gestion est une opération interne passée dans le flux de sens qui traverse la conscience, on y prête en général peu d’attention. Comme D7d est à l’origine de ce tableau, sa forme, sa taille, son contenu sont propres à chacun, on ne peut en parler qu’à titre indicatif. Il est cependant facile de constater que le tableau de l’homme moderne adulte comprend en gros trois grandes sections regroupant ses centres d’intérêts généraux, l’une consacrée au nécessaire à la survie (alimentation, sécurité, santé, habitat, repos, etc…), une autre qui s’est beaucoup développée avec la complexité sociale et tous ses attraits mais qui reste triviale (famille, finance, politique, loisirs, etc…), et la dernière plus noble parce qu’elle correspond à l’aspiration au développement de soi 9/ (recherches diverses, spiritualité, connaissance, culture, etc…), qui contient souvent une case secrète. A toutes ces catégories générales sont rattachées des catégories particulières d’objectifs prêts à l’emploi largement validés par l’expérience. Tous ces objectifs, ces centres d’intérêt, n’ont pas le même poids selon l’énergie dont D7d les aura chargés, certains lui apparaissent prioritaires car ce sont ses besoins et ses aspirations les plus fortes et les plus profondes, et l’une des plus nobles d’entre elles est d’enrichir sa propre nature, d’étendre son champ de liberté et de possibles. Ce tableau de bord est la richesse intrinsèque de D7d, il y trouve ses raisons de vivre et parfois de mourir, sa pertinence le protège des situations mentales pénibles et des tentatives désespérées.