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Bonjour Jean-Francisque Léo, merci de votre passage sur mon étude (Fermat). J'ai posté un commentaire à votre intention en page de discussion de l'article.
Cordialement, --Claude Mariotti (discuter) 5 mai 2022 à 16:28 (UTC)Répondre

Bonjour Claude,
Merci de m'avoir répondu
Je suis un très grand admirateur de Pierre de Fermat, et je ne saurais analytiquement dire pourquoi. Je le respecte au plus haut point ; il semble avoir trouvé la clef de la théorie des nombres, voire celle de la structure des fonctions, un peu à la manière de Galois, et il a très probablement essayé de nous mettre sur la voie de ses découvertes en nous testant, en nous proposant un problème à résoudre qui, si on le trouve, nous donnerait la voie menant à ses connaissances.
Depuis les informations de Roland Franquart laissées sur son site je n'ai cessé de chercher, constamment et surtout le soir, comme on ferait des mots croisés pour se détendre.
J'ai été en relation avec Roland, je l'avais défendu lors d'échanges tendues via le net contre des gens peu saines d'esprit. Peine perdue, mais satisfaction de montrer à Roland qu'il avait du soutien pour son travail.
Depuis, son adresse mail est restée sans réponse. De mon côté j'ai bien progressé, et j'ai créé un blog il y a une quinzaine de jours où j'ai commencé à rédiger une nouvelle démonstration du cas n = 3, très simple, ce qui laisse entrevoir une démonstration générale simple tout à fait possible, pour ne pas dire certaine quant à son existence, d'après ce que je perçois intuitivement.
Je vous indiquerai l'adresse de mon blog dès que j'aurai simplifié la démonstration
Courtoisement
Jean-Francisque Jean-Francisque Léo (discuter) 9 mai 2022 à 20:57 (UTC)Répondre
Re-bonjour Jean-Francisque. Je suis heureux de recevoir votre réponse, et surtout d'avoir accès à votre ressenti. Vous écrivez : « Je le [Fermat] respecte au plus haut point ; il semble avoir trouvé la clef de la théorie des nombres, voire celle de la structure des fonctions, un peu à la manière de Galois, et il a très probablement essayé de nous mettre sur la voie de ses découvertes en nous testant, en nous proposant un problème à résoudre qui, si on le trouve, nous donnerait la voie menant à ses connaissances. » Ce passage résume excellemment, et en très peu de mots, ce que je pense moi aussi. Pour ce qui est de vos dernières lignes, je pense qu'il faut être très, très, très prudent, le diable se cache dans les détails, de nombreux chercheurs très expérimentés ont travaillé là-dessus et n'ont jamais abouti à rien. Quand on travaille sur ce genre de problèmes il faut vraiment être d'une rigueur hors pair, formée par des années de travail approfondi.
J'avais moi aussi bataillé dur pendant plusieurs années en page de discussion du théorème sous deux pseudos, que vous reconnaîtrez facilement. Ma patience fut inébranlable et me permit de récolter ce qui à mes yeux reflétait parfaitement la pensée de nombreux mathématiciens professionnels, contempteurs péremptoires. Leurs loufoqueries, entêtantes, entêtées et inénarrables ont apporté beaucoup d'eau à mon moulin : souvent, il suffisait de prendre le contrepoint de ces loufoqueries pour avoir rapidement accès à de beaux arguments donnant raison à Fermat.
J'ai supprimé les quelques mots que vous aviez écrit dans l'étude car elle faisait doublon avec ce que qui y était déjà.
En revanche je vais insérer une bonne partie de votre commentaire que j'ai mis ici en italique.
Bien cordialement,
--Claude Mariotti (discuter) 10 mai 2022 à 09:31 (UTC)Répondre
J'ai inséré ici [1]. (Finalement j'ai placé ton commentaire plus haut car il le vaut bien  ). --Claude Mariotti (discuter) 10 mai 2022 à 09:55 (UTC) et 11 mai 2022 à 14:49 (UTC)Répondre
Merci Claude,
Je vais terminer mon étude du cas n = 3 et je vous la fais parvenir. Je manque de temps, et cela rend notre histoire passionnante ! Jean-Francisque Léo (discuter) 10 mai 2022 à 19:19 (UTC)Répondre

</> On peut se tutoyer, surtout en tant que frères d'armes  . Je dois te dire une chose, il y a belle lurette que je n'ai pas touché aux math et je ne suis plus du tout dans le coup (j'ai une mémoire désastreuse). En outre je suis très occupé dehors il me serait malheureusement impossible d'apprécier tout ton travail. Je reviens sur la première phrase que tu écrivais tout au début : « Je suis un très grand admirateur de Pierre de Fermat, et je ne saurais analytiquement dire pourquoi. » Dès que j'ai "fait sa connaissance" il m'est arrivé la même chose. Peut-être est-ce parce que c'est un personnage énigmatique, ET plein d'empathie, ET hyper courtois, très attachant, ET très discret quand on le connaît bien. Ceux qui ne le connaissent pas prétendent que c'est un vantard. S'il semble parfois se vanter dans ses défis c'est pour faire avancer la science. Si vraiment il avait voulu se vanter, alors il aurait DONNé TOUTES ses démonstrations, avec ce message tacite : « Voyez comme je suis fort. » Je pense que c'est beaucoup ce dernier point — alors qu'on sait qu'il a découvert des tas de choses, il y reste très discret — qui me le rend très attachant. Et aussi une courtoisie digne d'éloges, ET AUSSI une profonde humilité devant la “Force” des nombres, cette humilité propre aux immenses savants (je pense là à Einstein). Bonne continuation à toi Jean-Francisque, et à bientôt. Sur ce je vais vidanger mes 2 tronçonneuses...
P-S : si on continuait cet échange sur Fermat en page de discussion du théorème ? Car il y a toute sa place. Alors je fais un copier-coller. Bonne journée à toi, --Claude Mariotti (discuter) 11 mai 2022 à 08:18 (UTC)Répondre

Bonsoir Claude,
Je rentre du travail. Ces temps je suis charpentier, en préparation à l'atelier. C'est un toute nouvelle occupation qui me plait bien ; d'habitude je suis monteur en menuiseries aluminium ,
J'ai fini mon étude nouvelle du cas n = 3. Elle est en ligne à : fermat-savait.blogspot.com (assez significatif !)
Je suis d'accord et heureux de continuer à échanger avec toi et/ou d'autres admirateurs en page de discussion du théorème. Jean-Francisque Léo (discuter) 12 mai 2022 à 18:43 (UTC)Répondre
Je suis heureux moi aussi d'avoir rencontré un grand admirateur de Fermat.
Travailler le bois doit être super. Pour moi, c'était quand je travaillais pour "performer" ma source (600 litres/h en ce moment) en bas de chez moi (que j'ai détectée à l'âge de 12 ans, en remarquant un petit monticule très humide puis en observant la configuration alentour) que je m'éclatais. Travailler à la fois avec la terre et l'eau, nourrit bcp l'esprit. Carl Gustav Jung a remarqué cela bien avant moi. Et je vois que toi aussi tu es un polymathe, ce qui est très utile dans la vie... Bonne journée à toi, --Claude Mariotti (discuter) 13 mai 2022 à 07:48 (UTC)Répondre
As-tu lu le livre de Catherine Goldstein, Un théorème de Fermat et ses lecteurs ? En neuf il est épuisé mais on peut de tps en tps le trouver d'occasion sur le net. J'en ai bcp appris sur les méthodes de Fermat, sur l'utilité formidable de son goût pour l'ellipse, et sur sa subtilité sans pareil. Ce livre, c'est un mine d'or ! --Claude Mariotti (discuter) 13 mai 2022 à 08:12 (UTC)Répondre
Bonjour Claude,
As-tu capté la source ? J'ai connu un ancien, il y a maintenant plus de 40 ans, qui savait le faire. Hélas au lieu de lui demander, d'écouter et noter comment faire, je n'ai pas donné suite à sa remarque
Je n'ai pas lu le livre de Catherine Goldstein. J'ai regardé sur le net il y a environ un mois, et j'avais vu que l'édition était épuisée depuis quelques années. Je ne sais pas comment faire pour trouver d'occasion. Comme elle respecte Fermat, ses remarques doivent être instructives, car Fermat a un langage très condensé.
Je te dois une petite découverte, cela nous fera progresser.
Suite à la note de Fermat, "Hanc marginis exiguitas non caperet", que j'ai interprétée comme l'a fait remarquer Roland : ne pas prendre le 1 , qui est le premier 1 du développement du binôme dans le triangle de Pascal, et comme j'ai fait du latin pendant huit ans, je me suis dit : si la marge ne contiendrait pas la démonstration, alors le texte la contient. Il s'agit de l'opposé.
Et la phrase devient "Hanc textus caperet", "le texte la contiendrait" , à comprendre comme l'a signalé Roland : (dans le texte) prendre le 1
Bien sûr on a une contradiction immédiate, mais j'ai fini par différencier les 1. Si le premier est celui du triangle de Pascal, le second est celui de la suite des nombres entiers.
Et alors que je cherchais quoi faire avec ce 1, j'ai trouvé un peu par hasard un début de démonstration plutôt prometteur. En posant b = c-1, on obtient une égalité (pour n=3 et les puissances suivantes),et lorsqu'on fait varier b en fonction de c ( b=c-2, b=c-3, b=c-4) on peut observer des simplifications qui, si la première équation engendrée par b=c-1 est fausse, toutes les autres sont fausses.
Mais il y a des complications avec b=c-m lorsque m est égal à un multiple d'un cube.
J'en suis là ...
Quelle aventure ! On est condamné à trouver, ou plus exactement on se condamne à trouver, ou à chercher éternellement.
Amitiés Jean-Francisque Léo (discuter) 13 mai 2022 à 12:18 (UTC)Répondre
Salut Jean-Francisque. Oui j'avais capté la source à 12 ans, sans besoin de "baguette", il avait suffi de creuser sur un mètre dans l'argile à silex, au monticule boueux. Un mince filet d'eau a coulé pdt 50 ans dans une grande et belle mare que j'avais fait creuser à mon cher papa (merci papa !), et il y a dix ans un ami m'a conseillé d'acheter une tarière (thermique) (genre de gros tire-bouchon en acier, avec rallonges). J'en ai acheté une, mais manuelle, et j'ai creusé 2 m de plus (quel boulot !, ca colle l'argile!), et soudain ca tape dans les gros silex. Je me dis :"Zut je pourrai pas aller plus loin !". Alors je retire péniblement la tarière, et glou glou glou, j'avais trouvé la veine ! Wouhaouwww !
Pour le livre de C.G., de tps en tps je regarde sur le net et il m'est arrivé plusieurs fois de le retrouver d'occasion (c'est ce que j'avais fait moi-même). N'hésite pas à vérifier régulièrement, tous les mois peut-être.
Ta remarque : « Si la marge ne contiendrait pas la démonstration, alors le texte la contient. » est géniale. En outre c'est bien dans la veine de ce Grand Facétieux qu'était Fermat. Et ça colle avec Tout le reste. Je vais te chiper ta citation, en te citant bien entendu. Merci merci merci !
P-S : Oui quelle aventure, Vive et ReVive Fermat !
A plus, --Claude Mariotti (discuter) 13 mai 2022 à 14:38 (UTC)Répondre
Re-salut Jean-Francisque, passé une bonne journée ? Si tu avais d'autres remarques à me faire part, ou d'autres idées du genre de ta trouvaille, que je pourrais porter à ton crédit, n'hésite surtout pas. Je pensais avoir complètement terminé cette recherche, avoir tout trouvé ce qu'il était possible de trouver (qui aille avec le contexte plutôt très littéraire (et psy) de l'étude), mais je commence à me demander si je n'aurais pas pensé à 2 ou 3 jolis petits "trucs" qui pourraient encore améliorer cette recherche... (???) (Mais je suis déjà très content comme ça !   — il faut dire qu'il y a plus de 12 ans que je m'intéresse très très sérieusement à le Chose, j'ai eu tout le temps de m'y "éclater"). A bientôt (aujourd'hui j'ai fait du bûcheronnage dans mon grand jardin (petite prairie ?) de 45 m x 120 m : 3 gros arbres tombés après les tempêtes, et hautes herbes alentour, dur dur...). Bonne soirée et à bientôt, --Claude Mariotti (discuter) 13 mai 2022 à 18:33 (UTC)Répondre
P-S : Sur la source : si tu cliques ici, tu peux la voir qui se déverse dans la mare qu'on ne voit qu'au quart, peut-être. Quand on golden retriever, il avait été traumatisé avant que je ne l'adopte, et devenait de plus en plus dangereux (mordait souvent). On a dû l'euthanasier. Quant à la mare, pour le moment un sapin la recouvre, il est tombé dessus ! Du boulot en perspective... --Claude Mariotti (discuter) 13 mai 2022 à 19:40 (UTC)Répondre
J'ai ajouté ta jolie trouvaille dans l'article en allant au plus simple, d'autant que cette étude ne se destine pas exclusivement aux "gros matheux" mais plus généralement aux tout petits comme moi (ce n'est pas de la fausse modestie, crois-moi et ne l'oublie surtout pas ;) : c'est toi le matheux. Je t'ai bien sûr ajouté dans mes remerciements puisqu'on fait une belle équipe. Il y a 3 ans que j'osais un tout petit peu espérer un soutien, une aide de quelqu'un ayant aperçu au loin quelque lointaine contrée connue de Fermat seul, mais je n'y croyais plus du tout. Je suis bien content que tu sois arrivé.
Bien amicalement, --Claude Mariotti (discuter) 13 mai 2022 à 21:49 (UTC)Répondre
Bonjour Claude,
Je me suis rappelé une autre prise de conscience (faite en 2009 environ, lorsque Roland avait publié ses découvertes) après la dernière évoquée ci-dessus le 13 mai 12h18. Je l'avais oubliée car elle pouvait donner une direction mathématique aux recherches de Fermat selon des hypothèses de Roland, et je n'avais aucune idée de comment l'interpréter.
De l'idée "Hanc textus (le tissé !) teneret", qui est une première déduction, on en arrive à "Hanc textus tenet", qui colle parfaitement à l'idée de Fermat.
Ceci signifie que dans le texte latin, pour trouver la solution à la démonstration, il faut prendre le 1 dans la suite des nombres et ne pas le lâcher ! C'est LA condition à respecter qui mène, en un premier temps, à la démonstration du grand théorème.
Ce matin, le ciel m'ayant permis de rester chez moi car il y a un manque de matière pour travailler, j'ai mis à profit cette situation inespérée pour faire de la recherche. Gardant cette indication de garder le 1, j'ai repris mon étude déjà présentée ci-dessus le 13 mai.
Du coup j'ai résolu le problème que j'avais rencontré, et il ne me reste qu'à démonter d'une seconde manière que a3 = 3c2 - 3c + 1 est impossible.
La plus courte - encore une observation - est d'écrire que, a < c implique qu'il existe x entier non nul tel que a = c- x, et l'équation devient
a3 = (c - x)3 = 3c2 - 3c + 1 = 3c(c-1) + 1 avec l'observation finale : 3c2 + 3c + 1 est un polynôme développé, toujours positif, qui ne peut donc pas être mis en facteur - donnée connue de Fermat - et donc ne peut être divisé par c-x, quel que soit x ! Dit explicitement, 3c2 + 3c + 1 ne peut pas être divisible par c-1, ni par c-2, ni par c-3, etc. à l'infini.
Avec le triangle de Pascal cette propriété s'applique par simple constatation pour les puissances n supérieures à 3 jusqu'à l'infini.
Tu sais la plus belle ? La démonstration, encore incomplète ici (je vais la mettre sur mon blog aujourd'hui ou demain) pouvait tenir dans la marge en en indiquant les premières astuces ...
Quelle aventure !
Tu as fort à faire avec les arbres qui sont tombés. C'est finalement une chance. Le travail manuel sain est source d'équilibre mental, philosophique, ne nuit en rien à l'humanisme, et, je le pense, a aussi à voir avec la spiritualité de base.
Bonne journée Jean-Francisque Léo (discuter) 16 mai 2022 à 09:09 (UTC)Répondre

</>Salut Jean-Francisque. Je commence par la fin : Oui c'est vrai, j'ai constaté souvent que travailler avec LES MAINS, "aère" l'esprit, motive, on se sent très utile, on prend beaucoup confiance en soi. Et là je me souviens que l'été dernier encore je grimpais quasiment jusqu'au somment d'un deuxième gros sapin de 30 mètres qui menaçait de tomber chez mes chers voisins. Je coupais les branches à la scie égoïne électrique (avec câble électrique donc) au fur et à mesure que je montais, laissant à chaque fois des bouts de 30 cm qui me faisaient des superbes marches pour pouvoir ensuite descendre - et regrimper... plus tard pour terminer le travail. Tu as tjrs 3 points d'appui au moins, le gros tronc juste face à toi qui te rassure (et mon père était bûcheron...). Arrivé à 6 m de hauteur je fais un test sans y croire, je regarde en bas... ça fait tout drôle, Brrr. Mais arrivé à 25 m, je sais que si je regarde au loin la vue est magnifique (presque comme en avion), et là, plus du tout peur. Moi qui ne supporte pas l'avion, en haut de mes sapins même pas peur. Purée c'que j'suis bavard. Et on a fait tout ça à la force de ses bras, on se sent fort, et on domine le ras des pâquerettes. Et c'est gratuit en plus. Cadeau.

Je reprends. Avec le travail manuel on fait même parfois de très jolies découvertes philosophiques. J'en ai je pense appris plus sur la philo grâce au travail manuel qu'en lisant ou en écoutant de la philo. Idem pour la spiritualité bien sûr. Le travail, l'activité, c'est la vie. A certains l'intellect suffit... complètement (?) (est-ce rare ?), à moi il me faut absolument les deux — surtout que mon prénom, mes signe et ascendant zodiacaux sont tous les 3 éoliens. C'est super pour l'imagination, mais travailler de mes mains m'aide à rester les pieds sur terre. J'adore le travail physique (j'ai d'ailleurs tendance à travailler trop vite, à en faire trop). Ce matin mon technicien m'a dépanné mon tracteur-tondeuse. Tu verrais l'engin... Il est en 2 parties (comme les semi-remorques). Je l'ai acheté l'été dernier. 4 000  ― des économies grâce à l'arrêt de la cigarette  

Je reviens au début de ton post. Nous sommes semblables, nous osons chercher dans toutes les directions, là où personne n'a encore osé. C'est un don, on l'a ou on ne l'a pas. Et j'avoue que j'adore snober ceux des sachants qui sont très prétentieux (ça m'a valu quelques inimitiés du temps où je travaillais sur Wuikipédia) (J'en respecte bcp d'autres). Ca m'a aussi valu quelques soutiens très plaisants, parfois prestigieux, wikipédiens ou non (par msgs privés).c'est ça l'important. La grosse différence entre nous deux, c'est que toi tu es aussi un très bon matheux, et tu utilises ton don aussi avec les math (je ne mets jamais d's, 4 lettres c'est plus "carré et plus joli, ça fait moins "abréviation au pluriel" - en plus). En outre tu as fait bcp de Latin. Je ne sais d'où tu as déduit le mot "teneret" mais j'ai souvent remarqué que les bifurcations nous font parfois faire de belles découvertes. C'est le contraire de l'entêtement bête et méchant, c'est un peu comme faire le point, faire une petite pause, se relire tranquillement sans idée préconçue (parfois des dizaines de fois ou plus), on est un peu "au-dessus", on se concentre pas, on survole, on est presque dans un état second, et soudain... Tilt ! Partie gratuite  . Tu connais n'est-ce pas ? Je me suis efforcé de suivre ton raisonnement mathématique et je ne vois pas de bug. En outre il a le mérite de la simplicité. Et ça j'adore. Au nom de Fermat qui m'aime beaucoup je le sais, je te félicite !  
Pierre de Fermat là haut à peut-être autre chose à faire qu'à regarder ce qu'on découvre de ses fabuleuses trouvailles, mais s'il prend le temps de regarder (je le pense) je suis sûr et certain qu'il est fier de nous. Et toc ! Ça c'est aussi pour les contempteurs, Lahhh !  
Quelle aventure !
Bonne après-midi et bon courage à toi. --Claude Mariotti (discuter) 16 mai 2022 à 11:37 (UTC)Répondre

Oui Claude, se relire tranquillement pour voir, observer ce qu'on a raté ou réussi lors du précédent travail. C'est vrai pour le travail manuel et intellectuel. Notre champ de vision et de compréhension s'est étendu.
Regarder est reposant, et permet d'accéder aux prémices des découvertes. Ainsi on progresse dans n'importe quelle discipline : regarder, constater, réflexion puis action, travail et début de transformation, arrêt et regarder : voilà la route qui mène à la réussite, à des résultats utiles. Bien sûr il y a des efforts à fournir.
Il faut enlever les complexités mentales pour réussir dans toute entreprise. C'est pourquoi Fermat est assez difficile à comprendre : on a des pensées parasites qui n'amènent rien, et on tend à en déduire qu'il n'y a rien d'intéressant d'écrit là car on ne comprend pas ce qui est là. Mais c'est un raisonnement personnel que de découvrir les complexités chez soi. Elles y sont assurément, et cela explique qu'il y a des élèves qui comprennent vite et savent faire plus rapidement que d'autres. Mais là le boss c'est Fermat. Il connaissait tous les pièges relatifs aux pensées complexes qui empêchent d'arriver à quelque but concret que ce soit.
La philosophie (les principes de bases que quelqu'un suit et applique dans sa vie) de Fermat est avant tout une philosophie sur l'Homme, et honnête. Ce qu’il a trouvé lui appartient, il en a fait ce qu’il a voulu. C’est même noble de sa part de vouloir nous en faire profiter en nous montrant comment faire : chercher, travailler, et ainsi comprendre ses textes après lui avoir fait confiance !
Belle soirée,
Jean-Francisque Jean-Francisque Léo (discuter) 16 mai 2022 à 14:29 (UTC)Répondre
Hello JF. Tes 2 derniers paragraphes sont forts, l'avant-dernier surtout, au début. Je parle aussi un peu de ça dans l"article. Pour mettre en relief ce que tu as écrit, à l'intention des visiteurs curieux et bonnes personnes car ça me paraît primordial, je reprends ce que tu as écrit :

Comprendre Fermat modifier

« Il faut enlever les complexités mentales pour réussir dans toute entreprise. C'est pourquoi Fermat est assez difficile à comprendre : on a des pensées parasites qui n'amènent rien, et on tend à en déduire qu'il n'y a rien d'intéressant d'écrit là car on ne comprend pas ce qui est là. Mais c'est un raisonnement personnel que de découvrir les complexités chez soi. »

Suite de l'échange modifier

On mettra le lien vers ton article sur le mien. Si j'étais toi - mais je ne le suis pas - je ferais un article ici sur Wikiversité, Hé hé...
P-S : Déjà cela : Fermat savait.
Et toc ! Bonne soirée, je te chipe l'aventure ― ou plutôt j'la partage avec toi : --Quelle aventure ! (discuter) 16 mai 2022 à 15:41 (UTC)Répondre

Bonjour Claude,
Je sais que les arbres te procurent du plaisir, et la présence de ta source aussi.
Me revoilà, un peu déçu après avoir trouvé une imprécision dans la démonstration générale ..
Hier j'ai travaillé environ neuf heures, jusqu'à 1h30 du matin pour la résoudre, puis pour achever l'étude du cas n = 5, mais ce n'était pas ma journée : deux échecs.
Ce matin j'ai commencé par faire du ménage, donné de l'aide à un ami qui avait mal au dos, réparé un lit, replanté deux pieds de courgette et six de tomate que j'ai mis sur le balcon, fait du rangement, repris ma seconde étude du cas n = 5 et la solution m'a sauté aux yeux, gisante, patente, et cachée hier.
C'est vraiment un mystère. C'est dame Nature qui le veut. La simplicité se mérite, et on l'atteint plus plus moins vite, mais toujours, je pense, en se fiant au fait qu'elle existe.et qu'on peut l'atteindre.
J'ai mis en ligne le cas n = 5, je vais traiter le cas n=7 prochainement, car il y a peu de gens qui ont déjà résolu ce cas de manière simple. Je me rappelle être allé regarder une démonstration de ce cas faite par je ne sais plus quel mathématicien, mais après une trentaine de secondes, vu les nombres astronomiques qui étaient écrits là, j'ai laissé tomber et je n'y suis jamais retourné. J'ai préféré chercher quelque chose de simple.
Je vais revenir à la générale, la Mystérieuse à ce jour, dès ce soir
Amitiés
Jean-Francisque Jean-Francisque Léo (discuter) 18 mai 2022 à 15:11 (UTC)Répondre
Oui Jean-Francisque, les choses les plus simples sont souvent celles les plus délicates à percevoir, j'ai mis sur ma page utilisateur :« Dans les moments difficiles, les idées simples sont rares. » Jean MONNET, initiateur de l'Europe.
J'ai remarqué depuis fort longtemps que toujours, ça se confirme. Tes 2 échecs du début ne m'étonnent pas, quand on découvre le début de quelque chose de joli et puissant, on a tendance à se réjouir aussitôt, trop vite. Si on laisse le temps faire, on se remet bien en question. Tiens, c'était même arrivé à Wiles au début, quand il a cru que sa démonstration de 1000 pages était rigoureusement exacte, il a eu un mal fou à accepter ce que lui disaient les referees : Non Andrew, là ça ne colle vraiment pas. Il a eu bcp de mal à l'admettre. Certainement il se disait que s'ils avaient raison, alors tout son boulot tombait à l'eau. La suite de l'histoire , que tu connais, est intéressante, c'est si je me souviens bien en se promenant le long d'un lac qu'il a eu ce flash : « si A-truc ne marche pas et que B-machin ne marche pas, essayons de voir si avec A-truc je peux faire marcher B-machin. et donc tout collerait (j'utilise les 2 à la fois, l'un sur/après l'autre. » Tout en marchant, il voit que ça colle, Bingo ! Quelle belle leçon de vie n'est-ce pas ? J'ai trouvé cette “Anecdote” formidable. Je remarque comme toi, et avec satisfaction, qu'il a été nécessaire que tu t'occupes auparavant de diverses tâches très différentes, manuelles surtout, et très utiles (et "faire le ménage" comme tu dis) pour que tu puisses avoir un regard neuf sur l'"affaite", sans idée préconçue, et sans vouloir à tout prix faire marcher le truc, que l'idée t'est venue. Y faudrait jamais oublier ça. Mais c'est pourtant en l'oubliant (c'est vraiment nécessaire je crois car sinon on y arriverait jamais) qu'on peut faire un "reset" général. Tiens peut-être que c'est le fait d'exercer ce métier de juge, où il était très doué mais qui était sa seconde passion et qui devait l'ennuyer un peu car ça empiétait sur sa première passion -le Nombre, les Nombres (Premiers de grande préférence) et qui lui changeait les idées et donnait du temps en temps, qui lui permettait chaque jour de faire un "reset" général. Dans sa profession de Juge, il travaillait sur l'humain, ça occupe à fond le mental, il "oublie" alors tout de ses recherches arithmétiques, c'est comme une relaxations par rapport aux math, c'est tout en dehors des math. Après ce travail profond (pas tjrs, tracasseries en tous genres...) sur "l'humain", il se remet aux nombres, qui est aussi en quelque sorte du travail sur l'humain (puisque sur la Nature) et là il s'assoit et est comme hypnotisé - fasciné en fait - par la Nature dans les nombres, leur incroyable profondeur, chaque fois intégrée dans seulement une tout petite partie, puisque les nombres possèdent cette caractéristique formidable : l'infinité de leur puissance. Est-ce que je parviens à me faire comprendre ?
Tu l'écris : "Je sais que les arbres te procurent du plaisir, et la présence de ta source aussi." . C'est exact. Pourtant, il y a tellement de boulot avec ces arbres à "traiter" et débiter, que ça me donnait un peu le tournis et que ça me désespérait un peu (tout ce travail à faire, tout ce temps que ça me prendra). Hier après une petite rando trop lente à mon goût, je passe directement chez mon voisin Malcolm, avec 2 bières : il est OK, il est d'accord dans 5 mn. On discute le coup, puis arrive un ami/voisin ukrainien et sa femme. Vachement prenant de discuter avec des Ukrainiens, on se sent faire complètement partie du monde en marche, on les admire, on est à fond ans la vie, pure, dure, mais c'est le grand Réel aussi. Je lui parle de mon parc, de la rivière en bas, de ma source, et il me dit :: « Pourquoi l'an prochain, quand tu auras dégagé TOUS ces arbres, tu n'organiseras pas la Fête des voisins près de ta Source ? » Quand ma soeur aînée était encore là ça aurait été compliqué, mais là, je me dis : Purée ! Wouaouhhh ! Riche idée ça... Cette belle fête des voisins (sympas les voisins) dans un cadre superbe ! Ca, ça va me motiver à fond (la forme) pour - avec l'aide d'un voisin (sympa of corse) et bien équipé lui aussi - "faire le ménage" en bas. En outre l'été prochain ce sera La récompense ! J'oserais presque dire que si je n'avais pas de grosses épreuves dans la vie, elle me manqueraient considérablement. J'ose.....
Tu as remarqué quand lorsqu'on bosse sur Fermat, on bosse en même temps beaucoup sur la philo ?  
Good night Jean-Francisque, and see you soon. Sincerely, --Claude (discuter) 18 mai 2022 à 17:30 (UTC)Répondre
Tu as écrit plus haut entre 900 autres mots : « « La simplicité existe. »
Erratum : j'ai fait un lapsus fort révélateur. En fait tu as écrit : « « La simplicité se mérite. ». C'est mon inconscient (merci papa Freud), 20 mn après avoir lu ta phrase, alors que je pensais sûrement à autre chose, qui a fait une de ces "bifurcations" dont je parlais plus haut, et qui à généré une nouvelle pensée, sûrement je pensais à ce moment à tous ces gens qui veulent à tout prix chercher des choses et des démonstrations compliquées... Hein ? Quoi ? Beh non j'lai pas dit  .
Sur cette simple idée - ces 2 simples idées -, cette phrase toute simple - ces 2 phrases toutes simples -, il y aurait de quoi écrire une Encyclopédie. Non plusieurs. Le gars il se prendrait le Prix Nobel. Non plusieurs. --Claude (discuter) 18 mai 2022 à 17:49 (UTC)Répondre
cher Claude,
Notre philosophie de la vie et de la science marche vraiment ! Il n'y a là qu'une seule entité qu'on divise pour la saisir par petits morceaux, des fragments de diamants de l'esprit, de notre conscience
Après plus de dix années de soirées passées à résoudre le GTF j'ai commencé, comme toi, à réfléchir aux textes écrits de Fermat. C'est obscur mais pointe toujours une lueur de vérité invisible au début même avec des globes oculaires en bon état.
Venons en à une idée, une question que je m'étais posée et qui était restée sans réponse.
   Si  a3 + b3 = c3 , alors à quoi peut être égal a2 + b2 ?
En clair, la question inverse que Fermat s'était posée à propos du théorème de Pythagore.
J'ai pu progressé sur cette idée et lui donner une suite.
Profitons de la vie et lions des amitiés illimitées, faisons surgir de la tendresse autour de nous, et travaillons sans céder au découragement, voilà le plaisir de vivre. Les pauses font alors le plus grand bien.
Quelle aventure passionnante !
Amitiés
J Paul Jean-Francisque Léo (discuter) 19 mai 2022 à 19:13 (UTC)Répondre
le 05 juin 2022
Bonjour Claude,
(je n'ai pas pu enchainer de réponse à la dernière discussion)
Depuis quelques jours je tourne en rond dans ma recherche ; je ne trouve pas de voie facile concernant la démonstration du GTF et l'utilisation du théorème de Pythagore
Je vais donc momentanément laisser de côté cette éventualité et m'intéresser à d'autres petits problèmes que Fermat dit avoir résolus. J'en ai résolu deux (dont j'ignore s'ils ont déjà été résolus),
et l'inspiration concernant le GTF réapparaîtra comme par magie, je ne me fais pas de souci à ce propos.
J'attache aussi une grande importance à la situation nationale et internationale, où des personnes antisociales attisent les braises de toute discorde tout en provoquant les crises économiques depuis 1974 en France, puis dans les pays industrialisés de toute la planète. J'agis comme je peux à ce sujet, refusant de baisser les bras, car un conflit mondial pourrait menacer la survie de toute l'humanité, et alors je pourrais avoir des remords ! Mais tout finira bien, et la résolution du Grand Théorème peut être utilisée à ce but.
Je l'ai mentionnée dans cette discussion le 16 mai 22, et j'en fais un outil de paix pour la paix. La haine peut vraiment être assimilée à de l'ignorance, laquelle devient bêtise dans les actions et les pensées de tous les jours. Comment désamorcer cet enchainement d'automatismes destructifs dans la vie ? Le premier point est de communiquer, trouver quelqu'un qui pense comme soi, etc.
Je créerai certainement un autre blog pour les autres travaux de Fermat.
Sinon cela se passe bien dans mon travail, et je suis revenu dans une entreprise qui ne fait que des menuiseries alu et où l'entente entre les responsables existe vraiment. Et il n'y a que des bosseurs à tous postes.
Amitiés
Jean-Francisque Jean-Francisque Léo (discuter) 5 juin 2022 à 09:16 (UTC)Répondre

</> Hi ! C'est marrant, ton idée ressemble un peu à “l'idée du petit Samuel”. Ta question, chez le premier hurluberlu qui passerait, pourrait paraître complètement absurde ou naïve, n'empêche qu'elle me paraît intéressante.
Je remarque sans étonnement, en me réjouissant, que dans nos échanges, puisque nous sommes tous deux 2 très grands fans de Fermat, une/des idée/s chez l'un génère des idées chez l'autre en l'encourageant et inversement. Intéressant. Logique. Emulation. Progrès. Encouragements. Progression incessante parmi les obstacles. Réflexions philosophiques ― primordiales (surtout quand on étudie Fermat).
Je crois que tu fais bien d'explorer toutes les voies. C'est ne rien négliger. Et quand plusieurs voies s'avèrent vaines, l'esprit ayant bien travaillé, il est bien rôdé, un peu fier du travail accompli, d'avoir pas mal exploré, confiant toujours, et il se voit obligé d'en chercher d'autres, tout en gardant peut-être, parfois, quelques petites graines qu'il avait récoltées plus tôt, et en s'étant un peu libéré du superflu. Quand on a cherché un peu partout ― parfois avec trop de volonté obstinée d'ailleurs, tout ça ça finit par former un ensemble, d'idées, et certains trucs parviennent à s'accrocher les uns aux autres. Le temps joue pour nous, quand on en a marre, on s'assoit, on se détend, on fait d'autres choses (voir plus haut), ensuite on a l'esprit plus clair, plus libre, pour y revenir. Et comme tu disais plus haut (ou presque), il faut continuer d'y croire, même si on n'est pas certain d'y parvenir. À la Simplicité. Si on est trop certain, on devient trop sûr de soi, moins humble, et on se complique/complexifie. Et la vérité n'aime que l'humilité. Surtout face à l'infini..... devant la Beauté, la puissance de la Nature. Qu'elle est belle la Nature ! D'accord avec toi, quelle Aventure ! Quel filon, quelle source d'inspiration, de méditation, de joies, de réconforts. Bonne nuit. --Claude (discuter) 19 mai 2022 à 21:51 (UTC)Répondre

Tu parlais de Roland, je crois qu'il est âgé maintenant?. C'est lui qui a été notre poisson pilote. Avec nous 2 maintenant ça fait 3. Fermat/D'Artagnan est au Ciel. J'aime pas trop le prénom Aramis, d'ailleurs il semble n'avoir jamais existé. Athos serait mort à 53 ans ; Porthos à 30 ans. Moi je choisis d'être Porthos car il est mort à 30 ans et ma deuxième a commencé alors que j'avais la trentaine. Athos et Porthos étaient Gascons, tout comme Fermat. On est les 3 mousquetaires, qui sont 4. Il n'en reste que 2 actifs pour le moment, toi est moi. Espérons un peu qu'on verra débarquer ici un jour un Aramais non fictionnel pour faire un nouveau trio, pour le moment je ne voit personne de ma connaissance. quelqu'un peut-être, avec qui j'avais eu un échange privé et qui s'intéresse aux sciences en général (entre autres), l'espace et la science fiction. Esprit ouvert donc. Je demanderai à Hérisson grognon de lui envoyer un petit message, je ne sais s'il sera intéressé, je peux tjrs essayer. Très intéressant qu'il n'y ait aucun wikipédien matheux qui s'intéresse au théorème le plus célèbre chez les mathématiciens. Catherine Goldstein m'avait dit quelle avait commencé à tenter de sortir les articles sur Fermat de leur état d'indigence, mais des gens venaient lui bousiller son travail. Elle a fait comme moi elle en est partie. Bien avant moi elle avait compris. Elle y est revenue une seule fois, pour me soutenir (le cas n=4). Claude