Mécanique 1 (PCSI)/Loi de la quantité de mouvement : Principe de l'inertie et référentiels galiléens
Système (fermé) de points matériels isolé, système (fermé) de points matériels pseudo-isolé
modifierDéfinition d'un système (fermé) de points matériels « isolé »
modifierPréliminaire : Un système de points matériels sur lequel aucune action extérieure ne s'exerce sur lui à tout instant est dit « isolé ».
Remarque : en réalité seul un système « fermé » peut être « isolé » car
Remarque : en réalité seul un système « ouvert » défini comme le contenu intérieur d'une surface de contrôle fixe « isolé » devant être tel qu'il n'y ait aucun point matériel à l'extérieur de qui puisse être en interaction avec les points situés à l'intérieur de en effet un point extérieur étant nécessairement en interaction gravitationnelle avec n'importe quel point intérieur [1] et cette interaction étant de portée infinie [2] la présence d'au moins un point matériel à l'extérieur de aurait pour conséquence le caractère non isolé du système ouvert ;
Remarque : en réalité seul une 1ère conséquence du caractère « isolé » d'un système « ouvert » est donc le fait qu'il n'y a aucun point matériel à l'extérieur de mais a priori il serait encore possible, pour un système ouvert, d'envisager une fuite de points matériels à travers mais ,
Remarque : en réalité seul un système « ouvert » « isolé » doit aussi être tel qu'aucun point matériel intérieur à ne puisse se retrouver à l'extérieur puisqu'alors, ce point passé à l'extérieur étant nécessairement en interaction gravitationnelle avec n'importe quel autre point intérieur [1] et cette interaction étant de portée infinie [2] le caractère « isolé » du système « ouvert » serait mis en défaut à partir de l'instant de sortie de ce point matériel ce qui est interdit dans la mesure où le système doit être isolé à tout instant ;
Remarque : en réalité seul une 2ème conséquence du caractère « isolé » d'un système « ouvert » est donc le fait qu'aucun point matériel ne doit traverser pour se retrouver à l'extérieur ;
Remarque : en réalité seul en conclusion un tel système « ouvert » « isolé » serait en fait « fermé ».
Un système de points matériels est dit « isolé » si aucune action extérieure ne s'exerce sur ce système à tout instant ;
le système de points matériels « isolé » est alors nécessairement fermé.
Définition d'un système (fermé) de points matériels « pseudo-isolé »
modifierPréliminaire : Un système de points matériels tel que la résultante dynamique qui s'exerce sur lui est nulle quel que soit le mouvement individuel de ses points est dit « pseudo-isolé ».
Remarque : pratiquement seul un système « fermé » peut être « pseudo-isolé » car
Remarque : pratiquement seul un système « ouvert » défini comme le contenu intérieur d'une surface de contrôle fixe « pseudo-isolé » pour lequel un point matériel à l'extérieur de traverserait cette dernière pour se retrouver à l'intérieur supprimerait, dans la résultante dynamique s'exerçant sur le système, la somme des forces d'interaction du point entrant avec tous les points initialement présents dans le système, somme qui a fort peu de chance d'être nulle quelles que soient les positions des points intérieurs à l'instant de l'entrée, ceci rendant alors la résultante dynamique restante non nulle et mettant en défaut le caractère « pseudo-isolé » du système ouvert ;
Remarque : pratiquement seul une 1ère conséquence pratique du caractère « pseudo-isolé » d'un système « ouvert » est qu'il ne doit y avoir pratiquement aucun point matériel à l'extérieur de pouvant y entrer durant la durée de l'observation mais a priori il serait encore possible, pour un système ouvert, d'envisager une fuite de points matériels à travers mais ,
Remarque : pratiquement seul un système « ouvert » « pseudo-isolé » doit aussi être tel qu'un point matériel intérieur à passant à l'extérieur ne modifie pas la résultante dynamique s'exerçant sur le système, or l'ajout de la somme des forces d'interaction du point sortant avec tous les points restant présents dans le système, somme ayant fort peu de chance d'être nulle quelles que soient les positions des points intérieurs à l'instant de sortie, conduit à une résultante dynamique obtenue non nulle et met en défaut le caractère « pseudo-isolé » du système ouvert ;
Remarque : pratiquement seul une 2ème conséquence pratique du caractère « pseudo-isolé » d'un système « ouvert » est donc la nécessité pratique qu'aucun point matériel ne traverse pour se retrouver à l'extérieur ;
Remarque : pratiquement seul en conclusion un tel système « ouvert » « pseudo-isolé » serait, en pratique, « fermé ».
Un système de points matériels est dit « pseudo-isolé » si la résultante dynamique qui s'exerce sur lui est nulle quel que soit le mouvement individuel de ses points c.-à-d. ;
le système de points matériels « pseudo isolé » est alors, dans la pratique, fermé.
Commentaire : Il faut distinguer « système fermé pseudo-isolé » et « système fermé en équilibre », la résultante dynamique du 1er est nulle dans toutes circonstances alors que
Commentaire : Il faut distinguer « système fermé pseudo-isolé » et « système fermé en équilibre », la résultante dyna celle du 2nd l'est uniquement dans une position particulière du système [3].
1ère propriété des systèmes (fermés) de points matériels « isolé » ou « pseudo-isolé » en dynamique newtonienne
modifierEn dynamique newtonienne [4], les forces étant invariantes par changement de référentiel, le caractère « isolé » ou « pseudo-isolé » d'un système fermé de points matériels reste valable dans n'importe quel référentiel [5].
Exemples de système (fermé) de points matériels « isolé » ou « pseudo-isolé »
modifierExemple de système fermé de points matériels « isolé » : un astre loin de tout autre astre.
Exemples de système fermé de points matériels « pseudo-isolé » : un système binaire d’étoiles [6] loin de tout autre astre,
Exemples de système (fermé) de points matériels « pseudo-isolé » : un objet sur une table horizontale à coussin d'air [7].
Principe de l'inertie, théorèmes de l'inertie
modifierPrincipe de l'inertie
modifier Commentaire préliminaire : si nous construisons la dynamique newtonienne des systèmes fermés de points matériels
Commentaire préliminaire : si nous construisons à partir de celle du point matériel, il suffit de trois principes de dynamique du point matériel pour démontrer celle des systèmes de points,
Commentaire préliminaire : si nous construisons à partir de celle du point matériel, il suffit les trois principes représentant pour les anglo-saxons les trois lois de Newton [8] c.-à-d.
Commentaire préliminaire : si nous construisons à partir de celle du point matériel, il suffit la 3ème vue dans un chapitre précédent encore nommée « principe des actions réciproques » [10],
Commentaire préliminaire : si nous construisons à partir de celle du point matériel, il suffit la 1ère énoncée dans ce paragraphe encore appelée « principe de l'inertie » et
Commentaire préliminaire : si nous construisons à partir de celle du point matériel, il suffit la 2nde voir chapitre suivant encore appelée « principe fondamental de la dynamique (p.f.d.) » [11] ;
Commentaire préliminaire : cette construction peut être qualifiée de « minimaliste » dans la mesure où on admet un minimum de propriétés celles de la dynamique du point matériel et
Commentaire préliminaire : cette construction peut être qualifiée de « minimaliste » dans la mesure où on démontre les autres celles des systèmes fermés de points matériels ,
Commentaire préliminaire : cette construction peut être qualifiée de « minimaliste » c'est cette construction que nous adoptons [12].
« Il existe au moins un référentiel dans lequel un point matériel isolé est animé d'un mouvement rectiligne uniforme » [13].
Conséquence : le vecteur quantité de mouvement d'un point matériel isolé dans le référentiel où le principe de l'inertie s'applique est conservé que ce soit en dynamique newtonienne ou
Conséquence : le vecteur quantité de mouvement d'un point matériel isolé dans le référentiel où le principe de l'inertie s'applique est conservé que ce soit en dynamique relativiste, en effet,
Conséquence : le vecteur quantité de mouvement d'un point matériel isolé le principe de l'inertie y étant applicable, le mouvement du point matériel est rectiligne uniforme,
Conséquence : le vecteur quantité de mouvement d'un point matériel isolé le principe de l'inertie y étant applicable, son vecteur vitesse est constant et par suite
Conséquence : le vecteur quantité de mouvement d'un point matériel isolé le principe de l'inertie y étant applicable, son vecteur quantité de mouvement aussi car
Conséquence : le vecteur quantité de mouvement d'un point matériel isolé le principe de l'inertie y étant applicable, en cinétique newtonienne « » [14] avec et
Conséquence : le vecteur quantité de mouvement d'un point matériel isolé le principe de l'inertie y étant applicable, en cinétique relativiste « » [15] avec et
Conséquence : le vecteur quantité de mouvement d'un point matériel isolé le principe de l'inertie y étant applicable, en cinétique relativiste le facteur de Lorentz [16] .
Théorème de l'inertie (en dynamique newtonienne)
modifier Commentaire préliminaire : ayant adopté la construction « minimaliste » de la dynamique newtonienne des systèmes fermés de points matériels [17],
Commentaire préliminaire : ayant adopté la construction « minimaliste » la loi énoncée ci-dessous appliquée à un système fermé de points matériels isolé est appelée « théorème de l'inertie »
Commentaire préliminaire : ayant adopté la construction « minimaliste » en effet elle découle de l'application du « principe fondamental de la dynamique (p.f.d.) » [11] à chaque point matériel du système et
Commentaire préliminaire : ayant adopté la construction « minimaliste » en effet elle découle de celle du « principe des actions réciproques » [10] ;
Commentaire préliminaire : il existe une autre construction que l'on pourrait qualifier de « maximaliste » [18] consistant à admettre les lois appliquées à un système fermé de points matériels,
Commentaire préliminaire : il existe une autre construction que l'on pourrait qualifier de « maximaliste » la loi énoncée ci-dessous appliquée à un système fermé de points matériels isolé
Commentaire préliminaire : il existe une autre construction que l'on pourrait qualifier de « maximaliste » la loi énoncée ci-dessous devant alors être appelée « principe de l'inertie » [19].
Conséquence : la résultante cinétique d'un système fermé de points matériels isolé dans le référentiel où le théorème de l'inertie s'applique
Conséquence : la résultante cinétique d'un système fermé de points matériels isolé est conservée en dynamique newtonienne
Conséquence : la résultante cinétique d'un système fermé de points matériels isolé en effet, le théorème de l'inertie étant applicable dans cette dynamique,
Conséquence : la résultante cinétique d'un système fermé de points matériels isolé en effet, le mouvement du C.D.I. [20] du système fermé de points matériels isolé est rectiligne uniforme,
Conséquence : la résultante cinétique d'un système fermé de points matériels isolé en effet, son vecteur vitesse est donc constant et
Conséquence : la résultante cinétique d'un système fermé de points matériels isolé en effet, d'après le lien entre résultante cinétique et vecteur vitesse de en dynamique newtonienne [22],
Conséquence : la résultante cinétique d'un système fermé de points matériels isolé en effet, sa résultante cinétique aussi car avec [23] et .
Théorème de l'inertie (en dynamique relativiste)
modifier Commentaire préliminaire : ayant adopté la construction « minimaliste » de la dynamique relativiste des systèmes fermés de points matériels [17],
Commentaire préliminaire : ayant adopté la construction « minimaliste » la loi énoncée ci-dessous appliquée à un système fermé de points matériels isolé est appelée « théorème de l'inertie »
Commentaire préliminaire : ayant adopté la construction « minimaliste » en effet elle découle de l'application du « principe fondamental de la dynamique (p.f.d.) » [11] à chaque point matériel du système et
Commentaire préliminaire : ayant adopté la construction « minimaliste » en effet elle découle de celle du « principe des actions réciproques » [10], [24] ;
Commentaire préliminaire : il existe une autre construction que l'on pourrait qualifier de « maximaliste » [18] consistant à admettre les lois appliquées à un système fermé de points matériels,
Commentaire préliminaire : il existe une autre construction que l'on pourrait qualifier de « maximaliste » la loi énoncée ci-dessous appliquée à un système fermé de points matériels isolé
Commentaire préliminaire : il existe une autre construction que l'on pourrait qualifier de « maximaliste » la loi énoncée ci-dessous devant alors être appelée « principe de l'inertie » [19].
« Il existe au moins un référentiel d'espace-temps dans lequel la résultante cinétique d'un système fermé de points matériels isolé est conservée au cours du temps du référentiel » [25].
Conséquence : la conservation de la résultante cinétique d'un système fermé de points matériels isolé dans un référentiel impliquant ou,
Conséquence : la conservation de la résultante cinétique en utilisant la définition de la quantité de mouvement d'un point matériel en cinétique relativiste [15] avec
Conséquence : la conservation de la résultante cinétique masse inerte [1] de , son vecteur vitesse et son facteur de Lorentz [16] à l'instant ,
Conséquence : la conservation de la résultante cinétique mais « » a priori que le C.D.I. [20] du système fermé de points matériels isolé
Conséquence : la conservation de la résultante cinétique mais « » a priori que le C.D.I. n'est pas animé d'un M.R.U. [26] en dynamique relativiste,
Conséquence : la conservation de la résultante cinétique en effet étant a priori [27] sauf si le système fermé de points matériels isolé est en translation [27] d'où,
Conséquence : la conservation de la résultante cinétique dans le cas le plus fréquent de système fermé de points matériels isolé non en translation on a
Conséquence : la conservation de la résultante cinétique dans le cas le plus fréquent de système fermé de points matériels isolé non en translation mais et par suite
Conséquence : la conservation de la résultante cinétique dans le cas le plus fréquent de système fermé de points matériels isolé non en translation « [28] » ou encore,
Conséquence : la conservation de la résultante cinétique dans le cas le plus fréquent de système fermé de points matériels isolé non en translation « [28] » d'où
Conséquence : la conservation de la résultante cinétique dans le cas le plus fréquent de système fermé de points matériels isolé non en translation a priori « » C.Q.F.V. [29]
Conséquence : la conservation de la résultante cinétique dans le cas particulier de système fermé de points matériels isolé en translation on a et
Conséquence : la conservation de la résultante cinétique dans le cas particulier de système fermé de points matériels isolé en translation on a [27] d'où
Conséquence : la conservation de la résultante cinétique dans le cas particulier de système fermé de points matériels isolé en translation « » ou encore
Conséquence : la conservation de la résultante cinétique dans le cas particulier de système fermé de points matériels isolé en translation « » dont on déduit
Conséquence : la conservation de la résultante cinétique dans le cas particulier de système fermé de points matériels isolé en translation « » [30] c.-à-d. un M.R.U. [26] de ,
Conséquence : la conservation de la résultante cinétique dans le cas particulier de système fermé de points matériels isolé en translation « C.D.I. [20] du système fermé de points matériels
Conséquence : la conservation de la résultante cinétique dans le cas particulier de système fermé de points matériels isolé en translation « C.D.I. du système fermé isolé en translation.
En complément : le principe (ou théorèmes) de l'inertie, cas particulier du théorème d'Emmy Nœther
modifier« À toute invariance de l'espace temps ainsi que des lois physiques utilisées selon un groupe de symétries continues et globales est nécessairement associée une grandeur physique conservée en toutes circonstances » [32].
Quel que soit l'endroit où le point matériel isolé se trouve dans l'espace, les lois de la physique auxquelles ce point obéit doivent être « invariantes par translation d'espace » [33] ;
d'après le théorème d'Emmy Nœther, il y a « conservation d'une grandeur cinétique du point » traduisant l'« invariance des lois physiques selon le groupe des translations d'espace » [34] et le principe de l'inertie nous dit que « cette grandeur cinétique conservée est le vecteur quantité de mouvement du point ou résultante cinétique du système fermé ».
la conservation de la quantité de mouvement du point ou de la résultante cinétique du système .
Référentiels galiléens
modifier Le principe de l'inertie postulant l'existence d'au moins un référentiel dans lequel le mouvement d'un point matériel isolé est rectiligne uniforme,
Le principe de l'inertie postulant l'existence d'au moins un référentiel on qualifie de « galiléen » [35], [36] ce ou ces référentiel s dans lequel le principe de l'inertie est applicable.
Mouvement relatif de deux référentiels galiléens
modifierQuestion : Existe-t-il d'autres référentiels galiléens ?
modifierLe principe de l'inertie admettant l'existence d'un référentiel galiléen, est-il unique ou en existe-t-il d'autres ? À cette question nous répondrons ci-après avec justification à l'appui :
Propriété liant deux référentiels galiléens
modifierDémonstration de la propriété énoncée au paragraphe précédent
modifier Démonstration [38] : pour définir la translation de par rapport à , il suffit de se donner le mouvement de origine du repère associé à dans en précisant
Démonstration : pour définir la translation de par rapport à , il suffit de se donner son vecteur vitesse que l'on écrira encore , ainsi que
Démonstration : pour définir la translation de par rapport à , il suffit de se donner son vecteur accélération écrit encore ;
Démonstration : dans la mesure où est en translation rectiligne uniforme relativement à , le vecteur vitesse et le vecteur accélération ;
Démonstration : la loi de composition des vecteurs vitesses d'un point par changement de référentiel s'écrit si les référentiels sont en translation [39]
Démonstration : la loi de composition des vecteurs accélérations d'un point par changement de référentiel s'écrit les référentiels étant en translation [40]
Démonstration : si est en translation rectiligne uniforme relativement à , la loi de composition des vecteurs accélérations du point devient soit finalement « » dans ce qui précède le caractère galiléen de n'intervient pas, cela reste donc valable pour un référentiel qui ne serait pas galiléen [41] ;
Démonstration : considérant un point matériel isolé, on en déduit, par application du principe de l'inertie dans galiléen, que le vecteur vitesse de défini dans est constant y ayant un M.R.U. [26] et donc que son vecteur accélération défini dans est nul soit au final « » ;
Démonstration : utilisant la relation pour en déduire le vecteur accélération de dans le référentiel lequel est en translation rectiligne uniforme relativement au référentiel galiléen ce qui est caractérisé par on en déduit « » ce qui donne, par intégration, « » c.-à-d. le vecteur vitesse de défini dans constant, établissant que le point matériel isolé a un M.R.U. [26] dans d'où l'assurance du caractère galiléen de puisque le principe de l'inertie s'applique à isolé dans C.Q.F.D. [42].
1er exemple de référentiel galiléen « le référentiel de Copernic »
modifierLimites de l'étude
modifierNous limitons les études dynamiques au contenu du Système solaire, dans ces conditions l'utilisation de la « relativité générale » [43] est, en 1ère approximation, inutile [44], ce qui revient à considérer
- la dynamique newtonienne pour des points se déplaçant à une vitesse petite par rapport à célérité de la lumière et
- la dynamique relativiste restreinte pour des points se déplaçant à une vitesse plus grande que [45].
Meilleur référentiel d'application du principe de l'inertie pour un point matériel isolé dans le Système solaire
modifierLe meilleur référentiel d'application du principe de l'inertie sur la durée de l'Humanité [46] c.-à-d. le meilleur référentiel galiléen sur la durée de l'Humanité [46] est le « référentiel de Copernic » [47] c.-à-d. le « référentiel lié au C.D.I. [20] du Système solaire par rapport auquel les étoiles infiniment éloignées sont fixes » en effet,
Le meilleur référentiel d'application du principe de l'inertie sur la durée de l'Humanité le Soleil effectuant une rotation autour du centre de la Voie Lactée en approximativement en restant à une distance moyenne années-lumière du centre de la Voie Lactée [48], si on considère le référentiel lactocentrique [49] c.-à-d. lié à la Voie Lactée tel que le référentiel de Copernic [47] soit en translation relativement à lui comme le meilleur référentiel galiléen pour toute expérience s'effectuant exclusivement dans la Voie Lactée en restant suffisamment éloignée du centre de celle-ci [50], le référentiel de Copernic [47] est alors en translation quasi circulaire relativement au référentiel lactocentrique [49] mais
Le meilleur référentiel d'application du principe de l'inertie sur la durée de l'Humanité le Soleil sur une durée de que l'on peut définir comme l'échelle de temps de l'Humanité [51] représentant un centième de tour, on peut confondre l'arc de cercle décrit avec la corde correspondante et affirmer que le référentiel de Copernic [47] est, pendant cette durée, en translation rectiligne uniforme relativement au référentiel lactocentrique [49] galiléen et par suite qu'il est lui-même galiléen.
Repère de Copernic [47] associé : Repère cartésien associé au référentiel de Copernic [47] ayant pour « origine » « le C.D.I. [20] du Système solaire » et pour « axes » « trois directions fixes » [52] deux à deux orthogonales ; c'est donc le meilleur repère galiléen pour les expériences liées au Système solaire à une échelle de temps inférieure à celle de l'Humanité [51], [53].
Remarque : le « référentiel de Copernic » [47] est à distinguer du « référentiel de Kepler » [54] lequel est le « référentiel barycentrique du Soleil » [55], [56], mais
Remarque : pratiquement ils sont quasiment confondus, la masse du Système solaire étant à dans le Soleil, on peut estimer la distance séparant le C.D.I. [20] du Soleil à celui du Système solaire à [57], le rayon solaire étant égal à le C.D.I. [20] du Système solaire peut être situé très grossièrement au niveau de la surface du Soleil ;
Remarque : le repère associé au référentiel de Kepler [54] ayant pour origine le C.D.I. [20] du Soleil et étant en translation par rapport au repère de Copernic [47] qui a pour origine le C.D.I. [20] du Système solaire, le 1er est théoriquement en translation quasi circulaire par rapport au 2nd mais pratiquement la distance séparant les deux C.D.I. [20] restant petite par rapport à la dimension du Système solaire laquelle reste très difficile à définir mais de l'ordre de , le mouvement du repère de Kepler [54] peut être, en 1ère approximation, négligé par rapport à celui du repère de Copernic [47] et par suite on peut aussi estimer le repère de Kepler [54] comme galiléen [58].
Remarque : Pour information le symbole astronomique du Soleil est « ☉ » [59] et celui de Jupiter « ♃ » [59].
Caractère quasi galiléen du « référentiel géocentrique » si la durée de l’expérience n'excède pas trois jours (terrestres)
modifierDéfinition du référentiel géocentrique
modifier Le référentiel géocentrique est le « référentiel lié au C.D.I. [20] de la Terre par rapport auquel les étoiles infiniment éloignées sont fixes »,
Le référentiel géocentrique il est donc en mouvement de translation relativement au référentiel de Copernic [47] ;
on peut aussi définir le référentiel géocentrique comme le référentiel barycentrique [55] de la Terre relativement au référentiel de Copernic [47] choisi comme référentiel d'étude.
Caractère « théoriquement non galiléen » du référentiel géocentrique
modifier Le référentiel géocentrique est « théoriquement non galiléen » car il est en translation « quasi circulaire » uniforme par rapport au référentiel de Copernic [47], le galiléen de référence [60], or
Le référentiel géocentrique pour être galiléen il devrait être en translation rectiligne uniforme par rapport à ce dernier.
Caractère « quasi galiléen » du référentiel géocentrique pour une durée d'expérience n'excédant pas trois jours (terrestres)
modifier Pour considérer le référentiel géocentrique comme « quasi galiléen » il faut pouvoir confondre son mouvement de translation quasi circulaire uniforme relativement au référentiel de Copernic [47] avec
Pour considérer le référentiel géocentrique comme « quasi galiléen » il faut pouvoir confondre un mouvement de translation quasi rectiligne uniforme, ceci est réalisé à moins de près
Pour considérer le référentiel géocentrique comme « quasi galiléen » il faut pouvoir confondre si le C.D.I. de la Terre décrit un arc de cercle de longueur à du périmètre de l'orbite quasi circulaire
Pour considérer le référentiel géocentrique comme « quasi galiléen » il faut pouvoir confondre si le C.D.I. de la Terre décrit ou pendant une durée à de la période orbitale de la Terre autour du Soleil
Pour considérer le référentiel géocentrique comme « quasi galiléen » il faut pouvoir confondre si le C.D.I. de la Terre soit pendant une durée « » [61], [62]
Pour considérer le référentiel géocentrique comme « quasi galiléen » il faut pouvoir confondre si le C.D.I. de la Terre soit pendant une durée valeur maximale arrondie à « ».
Validation du caractère « quasi galiléen » du référentiel géocentrique sur une durée d’expérience inférieure à trois jours (terrestres)
modifier Un point matériel au voisinage de la Terre étant au moins soumis à la force d'attraction gravitationnelle terrestre ne peut être isolé, toutefois
Un point matériel au voisinage de la Terre s'il est suffisamment éloigné de la Terre, cette dernière n'exerce pratiquement plus de force et en absence d'autres forces il est « quasi isolé » [63] ;
« en absence de vitesse initiale, aucun mouvement du point matériel quasi isolé ne serait perceptible pourvu que la durée d’observation reste inférieure à trois jours » [64].
Caractère quasi galiléen du « référentiel terrestre » si la durée de l’expérience n'excède pas quinze minutes (terrestres)
modifierDéfinition du référentiel terrestre
modifierLe référentiel terrestre est le référentiel lié à la Terre, il est donc en « rotation uniforme relativement au référentiel géocentrique » [65].
Repères terrestres associés : il y a autant de repères terrestres associés qu'il y a d'origines d'espace possibles c.-à-d. une « infinité » [66], la base cartésienne étant choisie en respectant la direction locale verticale du 3ème vecteur avec un sens ascendant ou descendant .
Caractère théoriquement « non galiléen » du référentiel terrestre
modifierPour une expérience de durée à , le référentiel géocentrique peut être considéré comme galiléen et servir de galiléen de référence [67] ;
le référentiel terrestre est « théoriquement non galiléen » car il est en « rotation » uniforme par rapport au galiléen de référence c.-à-d. le référentiel géocentrique, or
le référentiel terrestre pour être galiléen il devrait être en translation rectiligne uniforme par rapport à ce dernier.
Caractère « quasi galiléen » du référentiel terrestre pour une durée d'expérience n'excédant pas quinze minutes (terrestres)
modifier Pour considérer le référentiel terrestre comme « quasi galiléen » il faut pouvoir confondre son mouvement de rotation uniforme relativement au référentiel géocentrique avec
Pour considérer le référentiel terrestre comme « quasi galiléen » il faut pouvoir confondre un mouvement de translation quasi rectiligne uniforme, ceci est réalisé à moins de près
Pour considérer le référentiel terrestre comme « quasi galiléen » il faut pouvoir confondre si l'origine du repère décrit un arc de cercle de longueur à du périmètre du parallèle décrit par l'origine
Pour considérer le référentiel terrestre comme « quasi galiléen » il faut pouvoir confondre si l'origine du repère décrit ou pendant une durée à de la période de rotation sidérale de la Terre
Pour considérer le référentiel terrestre comme « quasi galiléen » il faut pouvoir confondre si l'origine du repère soit pendant une durée « » [68], [62]
Pour considérer le référentiel terrestre comme « quasi galiléen » il faut pouvoir confondre si l'origine du repère soit pendant une durée valeur maximale arrondie à « ».
Validation du caractère « quasi galiléen » du référentiel terrestre sur une durée d’expérience inférieure à quinze minutes (terrestres)
modifierUn point matériel sur Terre étant au moins soumis à son poids [69] ne peut être isolé ; la seule façon de tenter de valider le caractère quasi galiléen d'un référentiel terrestre par vérification d'un M.R.U. [26] est de remplacer le caractère isolé d'un corps non réalisable sur Terre par le caractère pseudo-isolé [70] ;
on vérifie qu'« un point matériel pseudo-isolé a un M.R.U. [26] pourvu que la durée d'observation reste inférieure à un quart d'heure » [71], [72] et par suite on valide le caractère « quasi galiléen » du référentiel terrestre pour une durée inférieure à .
Notes et références
modifier- ↑ 1,0 1,1 et 1,2 Un point matériel étant, par définition, doté d'une masse inerte intervenant dans la définition de la quantité de mouvement , il possède aussi une masse grave intervenant de l'interaction gravitationnelle car ces deux masses sont mesurées par le même nombre.
- ↑ 2,0 et 2,1 La portée d'une interaction entre deux points étant la distance à partir de laquelle l'interaction est nulle.
- ↑ La résultante dynamique nulle d'un système fermé en équilibre est une C.N. d'équilibre, cette condition ne peut être maintenue qu'en absence de mouvement pour chaque point matériel du système.
- ↑ C.-à-d. utilisant un référentiel d'espace temps dans lequel les vitesses des points matériels restent petites devant la vitesse de la lumière dans le vide soit approximativement , la dynamique dans un référentiel d'espace temps ne vérifiant pas cette condition étant appelée « dynamique relativiste ».
- ↑ Si le caractère « isolé » d'un système fermé de points matériels reste valable dans n'importe quel référentiel en dynamique relativiste car l'absence de forces est évidemment indépendant du choix d'un référentiel il en est aussi de même du caractère « pseudo-isolé » d'un système fermé de points matériels en dynamique relativiste car les forces étant invariantes par changement de référentiel dans cette dynamique, la nullité des forces y est aussi nécessairement maintenue .
- ↑ C.-à-d. deux étoiles en interaction entre elles.
- ↑ L'objet est soumis à deux forces extérieures, son poids et la réaction de la table laquelle, dans la mesure où le coussin d'air supprime pratiquement tout frottement, est perpendiculaire à la table donc verticale ascendante, l'absence de mouvement vertical correspond alors à une compensation parfaite des forces extérieures verticales d'où une résultante dynamique nulle.
- ↑ 8,0 et 8,1 Isaac Newton (1643 - 1727) philosophe, mathématicien, physicien, astronome, alchimiste et théologien anglais, connu essentiellement de nos jours pour avoir fondé la mécanique classique, pour sa théorie de la gravitation et aussi pour la création du calcul infinitésimal ; en optique il a développé une théorie de la couleur et a aussi inventé un télescope composé d'un miroir primaire concave et d'un miroir secondaire plan, télescope connu de nos jours sous le nom de télescope de Newton.
- ↑ Galileo Galilei (1564 - 1642) mathématicien, géomètre, physicien et astronome italien plus exactement pour l'époque florentin , à qui on doit en l'amélioration de la longue-vue inventée par l'opticien hollandais Hans Lippershey (1570 - 1619) en lunette d'observation des objets célestes sans inversion de l'image par ajout d'une lentille divergente ; dès en observant les phases de Vénus, il est convaincu que le géocentrisme ne permet pas une explication simple de cette observation contrairement à l'héliocentrisme théorie physique dont l'essor est essentiellement dû à Nicolas Copernic (1473 - 1543) chanoine, médecin et astronome polonais et défend cette thèse en poursuivant ses observations jusqu'en où il fût déclaré suspect d'hérésie par l'Inquisition romaine et dût adjurer ; il a aussi posé les bases de la mécanique en étudiant l'équilibre et le mouvement des corps solides en particulier leur chute, leur translation rectiligne et leur inertie ainsi que la généralisation des mesures de temps en particulier par l'étude de l'isochronisme du pendule .
- ↑ 10,0 10,1 et 10,2 Voir le paragraphe « énoncé du principe des actions réciproques » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) ».
- ↑ 11,0 11,1 et 11,2 Voir le paragraphe « énoncé du p.f.d. » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) ».
- ↑ La méthode de construction de la dynamique des systèmes fermés des points matériels n’étant pas précisée dans le programme de physique de P.C.S.I..
- ↑ Le principe de l'inertie a été réintroduit par Newton près de ans après Galilée et est connu par les anglo-saxons sous le nom de « 1ère loi de Newton », 1ère car cela a été son 1er « principe » par ordre chronologique de la dynamique du point ;
malheureusement l'enseignement français de la physique s'anglicise et les programmes du secondaire parle de « lois » de Newton ce qui est beaucoup moins précis car le mot « loi » désigne aussi bien un « principe » qu'un « théorème » mais heureusement on voit réapparaître, dans les programmes de physique de C.P.G.E.S. Classes Préparatoires aux Grandes Écoles Scientifiques , le mot « principe » ce qui précise que la propriété énoncée dans le principe est admise et qu'elle restera applicable tant qu'elle ne sera pas mise en défaut par l’expérience ;
historiquement ce principe a été énoncé dans le cadre de la dynamique newtonienne mais il reste valable dans la dynamique relativiste. - ↑ Voir le paragraphe « définition du (vecteur) quantité de mouvement du point matériel dans le cadre de la cinétique newtonienne » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) ».
- ↑ 15,0 et 15,1 Voir le paragraphe « définition du (vecteur) quantité de mouvement du point matériel dans le cadre de la cinétique relativiste » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) ».
- ↑ 16,0 et 16,1 Hendrik Antoon Lorentz (1853 - 1928) physicien néerlandais principalement connu pour ses travaux sur l'électromagnétisme, il a laissé son nom aux « transformations dites de Lorentz » en fait les équations définitives des transformations de Lorentz ont été formulées en par Henri Poincaré après avoir été introduites sous forme tâtonnante par quelques physiciens dont Hendrik Lorentz dès pour ce dernier , transformations utilisées dans la théorie de la relativité restreinte élaborée par Albert Einstein en ;
Hendrik Lorentz partagea, en , le prix Nobel de physique avec Pieter Zeeman (1865 - 1943) physicien néerlandais pour leurs recherches sur l'influence du magnétisme sur les phénomènes radiatifs Pieter Zeeman ayant découvert l'effet qui porte son nom en .
Henri Poincaré (1854 - 1912) mathématicien, physicien, philosophe et ingénieur français à qui on doit des résultats d'importance en calcul infinitésimal, des avancées sur le problème à trois corps qui font de lui un des fondateurs de l'étude qualitative des systèmes d'équations différentielles et de la théorie du chaos, une participation active à la théorie de la relativité restreinte ainsi qu'à la théorie des systèmes dynamiques
Albert Einstein (1879 - 1955), physicien théoricien d'origine allemande, devenu apatride en puis suisse en ; on lui doit la théorie de la relativité restreinte publiée en , la relativité générale en ainsi que bien d'autres avancées dans le domaine de la mécanique quantique et la cosmologie ; il a reçu le prix Nobel de physique en pour son explication de l'effet photoélectrique. - ↑ 17,0 et 17,1 Voir le « commentaire préliminaire du paragraphe principe de l'inertie » plus haut dans ce chapitre.
- ↑ 18,0 et 18,1 Proposition personnelle d'appellation.
- ↑ 19,0 et 19,1 Le programme de physique de P.C.S.I. parlant de principe de l'inertie appliqué à un système fermé de points matériels isolé, il s'agit d'un abus si les concepteurs du programme souhaitaient une construction « minimaliste » de la dynamique des systèmes fermés de points matériels
- ↑ 20,00 20,01 20,02 20,03 20,04 20,05 20,06 20,07 20,08 20,09 20,10 et 20,11 Centre D'Inertie.
- ↑ Nous verrons dans le chapitre prochain que le principe fondamental de la dynamique newtonienne appliqué à un point matériel postule l'existence d'au moins un référentiel dans lequel d'où en faisant la somme sur toutes les relations écrites pour chaque point et en utilisant la conséquence du principe des actions réciproques à savoir ainsi que la définition de la résultante cinétique et son lien avec le vecteur vitesse du C.D.I. du système , on établit d'où le théorème énoncé en utilisant la définition d'un système fermé de points matériels isolé correspondant à l'absence de donc l'absence de
- ↑ Voir le paragraphe « énoncé du lien entre résultante cinétique et vecteur vitesse du centre d'inertie d'un système de points matériels fermé » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) ».
- ↑ Le système étant fermé.
- ↑ Le principe des actions réciproques reste applicable en dynamique relativiste, voir la note « 9 » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) ».
- ↑ Nous verrons dans le chapitre prochain que le principe fondamental de la dynamique relativiste appliqué à un point matériel postule l'existence d'au moins un référentiel dans lequel d'où en faisant la somme sur toutes les relations écrites pour chaque point et en utilisant la conséquence du principe des actions réciproques applicable dans le référentiel considéré voir la note « 9 » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » à savoir ainsi que la définition de la résultante cinétique , on établit d'où le théorème énoncé dans le référentiel considéré en utilisant la définition d'un système fermé de points matériels isolé correspondant à l'absence de donc l'absence de formellement identique à et par suite, « » s'intègre en « ».
- ↑ 26,0 26,1 26,2 26,3 26,4 et 26,5 Mouvement Rectiligne Uniforme.
- ↑ 27,0 27,1 et 27,2 La dérivée temporelle du vecteur position « » « » mais « n'est égal à que dans la mesure où » c.-à-d. que si le système fermé de points matériels isolé est en translation d'où, a priori, « ».
- ↑ 28,0 et 28,1 Sauf pour éventuellement des instants très particuliers.
- ↑ Ce Qu'il Fallait Vérifier.
- ↑ De « avec » on en tire « » « » ou « » dont on tire « » ou « » « » « constant » soit finalement « ».
- ↑ Emmy Nœther (1882 – 1935) mathématicienne allemande, spécialiste d'algèbre abstraite et de physique théorique à qui on doit, dans le domaine algébrique, de nombreuses contributions fondamentales comme celles sur la théorie des algèbres et, dans le domaine physique, le théorème portant son nom, théorème démontré en et publié en dont l'importance est considérée comme aussi grande que celle de la théorie de la relativité ;
Albert Einstein (1879 - 1955) physicien théoricien d'origine allemande, devenu apatride en puis suisse en ; on lui doit la théorie de la relativité restreinte publiée en , la relativité générale en ainsi que bien d'autres avancées dans le domaine de la mécanique quantique et la cosmologie ; il a reçu le prix Nobel de physique en pour son explication de l'effet photoélectrique disait qu'elle était « le génie mathématique créatif le plus considérable produit depuis que les femmes ont eu accès aux études supérieures ». - ↑ On rappelle que ce théorème est un complément du programme de physique de P.C.S.I.
- ↑ Supposant l'espace homogène ses propriétés sont donc les mêmes en tout endroit , si aucune action extérieure ne s'exerce sur un point matériel, les lois de la physique s'appliquant à ce point matériel isolé ne découlent que des propriétés de l'espace et doivent être les mêmes si on fait une translation du point dans l'espace : on traduit cela en disant que « les lois de la physique s'appliquant à un point matériel isolé sont invariantes par translation d'espace ».
- ↑ L'ensemble des translations de vecteur quelconque constituant effectivement un groupe avec pour loi de composition interne « l'addition vectorielle des vecteurs translatant », loi associative, d'élément neutre « la translation de vecteur » et associant « la translation de vecteur » à « celle de vecteur » comme translation « symétrique ».
- ↑ Construit à partir du nom de « Galilée » le physicien l'ayant énoncé pour la 1ère fois en ;
Galileo Galilei (1564 - 1642) mathématicien, géomètre, physicien et astronome italien, voir la note « 9 » plus haut dans ce chapitre pour plus de détails. - ↑ On parle encore de « référentiel inertiel ou d'inertie ».
- ↑ Voir le paragraphe « propriété liant deux référentiels galiléens » plus bas dans ce chapitre.
- ↑ Pour faire la démonstration on utilise la loi de composition des vecteurs accélérations résultant d'un changement de référentiel, loi à résultat assez évident dans le cas d'un changement de référentiel en translation l'un par rapport à l'autre voir la démonstration dans le paragraphe « cas d'un entraînement de translation » nécessitant de voir successivement la « loi de composition des vecteurs vitesses dans le cas où les deux référentiels sont en translation l'un par rapport à l'autre » puis la « loi de composition des vecteurs accélérations dans le cas où les deux référentiels sont en translation l'un par rapport à l'autre » dans le chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » mais beaucoup moins évident dans le cas d'un référentiel se déduisant d'un autre en rotation autour d'un axe fixe la démonstration pourra être vue bien que ce ne soit pas utile ici dans le paragraphe « cas d'un entraînement de rotation autour d'un axe fixe » nécessitant de voir successivement la « loi de composition des vecteurs vitesses dans le cas où l'un des référentiels est en rotation autour d'un axe fixe de l'autre référentiel » puis la « loi de composition des vecteurs accélérations dans le cas où l'un des référentiels est en rotation autour d'un axe fixe de l'autre référentiel » dans le chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » ces lois sont introduites dans le programme de physique des C.P.G.E.S. Classes Préparatoires des Grandes Écoles Scientifiques de 2ème année .
- ↑ La démonstration est donnée dans le paragraphe « loi de composition des vecteurs vitesses dans le cas où les deux référentiels sont en translation l'un par rapport à l'autre » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » ; cette loi s'énonce encore :
le vecteur vitesse du point dans un référentiel « absolu » c.-à-d. le vecteur vitesse absolue de encore noté s'obtient en ajoutant au vecteur vitesse de dans un référentiel « d'entraînement » c.-à-d. le vecteur vitesse relative de encore noté le vecteur vitesse d’entrainement de translation de relativement à encore appelé vecteur vitesse d'entraînement de et noté . - ↑ La démonstration est donnée dans le paragraphe « loi de composition des vecteurs accélérations dans le cas où les deux référentiels sont en translation l'un par rapport à l'autre » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » :
le vecteur accélération du point dans un référentiel « absolu » c.-à-d. le vecteur accélération absolue de encore noté s'obtient en ajoutant au vecteur accélération de dans un référentiel « d'entraînement » c.-à-d. le vecteur accélération relative de encore noté le vecteur accélération d’entrainement de translation de relativement à encore appelé vecteur accélération d'entraînement de et noté ;
cette loi devient fausse si est en rotation relativement à autour d'un axe fixe, dans ce cas apparaît un 2ème vecteur accélération à ajouter au vecteur accélération relative ajout non évident appelé vecteur accélération complémentaire ou de Coriolis ;
Gaspard-Gustave Coriolis (1792 - 1843) mathématicien et ingénieur français à qui on doit la notion d'accélération complémentaire à ajouter dans la loi de composition des accélérations lors d'un changement de référentiels en rotation l'un par rapport à l'autre ainsi que la pseudo force « dite de Coriolis » qu'il est nécessaire d'ajouter au bilan des forces appliquées pour traduire le mouvement du point par rapport à un référentiel d'étude non galiléen plus précisément en rotation autour d'un axe fixe relativement à un référentiel galiléen. - ↑ Dès lors que deux référentiels se déduisent l'un de l'autre par translation rectiligne uniforme, le vecteur accélération d'un point ne dépend pas du référentiel choisi pour étudier son mouvement.
- ↑ Ce Qu'il Fallait Démontrer.
- ↑ Dans la théorie de la relativité générale on considère un espace-temps à dimensions pour l'espace pour le temps « non euclidien » alors que
en « dynamique newtonienne », l'espace et le temps peuvent être dissociés, « la partie spatiale à dimensions » est dite « euclidienne » car la distance entre deux points et se calcule par la norme de soit on dit que l'on a défini une métrique et
en « dynamique relativiste restreinte » dans laquelle l'espace et le temps ne peuvent plus être dissociés, « l'espace-temps à dimensions » est dit « pseudo-euclidien » car la distance entre deux événements ponctuels et se calcule par la « norme du quadri-vecteur déplacement » à 4ème composante temporelle imaginaire pure, « norme » définie selon , mais cette « norme » n'est pas définie positive c.-à-d. pour un quadri-vecteur non nul et nul pour le quadri-vecteur nul, ce qui est indispensable pour que l'espace soit euclidien , raison pour laquelle l'espace-temps de la relativité restreinte n'est que « pseudo-euclidien » ;
en plus d'être « non euclidien », l'espace-temps de la relativité générale est « courbe » dans la mesure où les objets massiques présents dans l'espace-temps déforment ce dernier et ceci d'autant plus que la masse est élevée la force de gravitation n'existe donc plus car elle est remplacée par la déformation de l'espace-temps , la métrique de cet espace-temps est alors définie localement car dépendant de la courbure de l'espace-temps. - ↑ Dans le Système solaire, la masse la plus importante est celle du Soleil mais celle-ci restant néanmoins faible, la déformation de l'espace-temps même quand elle est la plus grande c.-à-d. au voisinage du Soleill peut être en général négligée, d'où l'inutilité d'employer la relativité générale en 1ère approximation si on reste dans le Système solaire.
- ↑ Voir le paragraphe « définition du (vecteur) quantité de mouvement du point matériel dans le cadre de la cinétique relativiste (établissement de la condition de vitesse pour que la cinétique newtonienne soit applicable) » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) », la condition d'applicabilité de la cinétique relativiste étant la condition complémentaire.
- ↑ 46,0 et 46,1 L'apparition de l'Homme est, pour l'instant, estimée à , date approximative à laquelle apparaît l'Homo rudolfensis une espèce éteinte extinction estimée à d'homonidés bipèdes devant son nom à l'endroit de sa découverte « le lac Rudolf », ancien nom du lac Turkana situé principalement au Kenya avec sa partie septentrionale en Éthiopie on peut donc dire que l'homonidé « Homo » est apparu au début du Pléistocène la 1ère époque géologique du Quaternaire s'étendant de à avant le présent .
- ↑ 47,00 47,01 47,02 47,03 47,04 47,05 47,06 47,07 47,08 47,09 47,10 47,11 et 47,12 Nicolas Copernic (1473 - 1543) chanoine, médecin et astronome polonais à qui on doit essentiellement la théorie physique de l'« héliocentrisme » consistant à considérer que c'est le Soleil et non la Terre qui est au centre du Système solaire .
- ↑ Lequel est composé d'une radiosource complexe Sagittaire A constitué entre autres de Sagittaire A* dont l'émission provient vraisemblablement d'un trou noir supermassif.
- ↑ 49,0 49,1 et 49,2 Le qualificatif « lactocentrique » donné au référentiel lié au centre de la Voie Lactée tel que le référentiel de Copernic soit en translation relativement à lui n'est pas normalisé, c'est un choix personnel.
- ↑ De façon à pouvoir négliger la courbure de l'espace-temps résultant du trou noir supermassif supposé présent en son centre.
- ↑ 51,0 et 51,1 Durée s'étendant de l'apparition de l'homonidé Homo à nos jours, l'échelle de temps de l'Humanité est estimée à arrondie à .
- ↑ Partant de l'origine et passant par des étoiles infiniment éloignées.
- ↑ Toutefois pour l'étude du mouvement d'objets restant proches de la Terre, si le référentiel de Copernic reste le meilleur galiléen il ne semble pas bien pratique pour des durées nettement plus faibles que celle de validité de son caractère galiléen
- ↑ 54,0 54,1 54,2 et 54,3 Johannes Kepler (1571 - 1630) ou Keppler astronome allemand, surtout connu pour avoir étudié l'hypothèse héliocentrique de Nicolas Copernic (1473 - 1543) chanoine, médecin et astronome polonais et avoir découvert que les planètes suivent une trajectoire elliptique autour du Soleil c'est lors de l'étude de l'orbite de Mars qu'il voit la nécessité de se pencher sur l'optique à cause de la réfraction atmosphérique .
- ↑ 55,0 et 55,1 Le référentiel barycentrique d'un système de points