Outils mathématiques pour la physique (PCSI)/Changement de référentiels

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     Les changements de référentiels apparaissent dans le domaine physique lors de l'étude du mouvement de points mais aussi lors de l'utilisation de champ vectoriel dépendant implicitement du temps ainsi que dans d'autres domaines dont la S.I. [1], ceci étant la raison partielle pour laquelle ce chapitre est classé dans le leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) », l'autre raison partielle étant l'aspect fortement mathématique des démonstrations.

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Position du problèmeModifier

     Soit un 1er référentiel d'espace  [2] appelé « référentiel absolu » et un 2ème référentiel d'espace  [2] en mouvement relativement au précédent et appelé « référentiel d'entraînement », nous nous proposons d'étudier l'influence d'un changement de référentiel sur la variation de grandeurs vectorielles   dépendant du temps   selon  .

     Préliminaire : le temps   étant absolu  c.-à-d. indépendant du référentiel d'espace , la dérivée temporelle d'une grandeur scalaire  , non spécifique d'un référentiel [3], [4] et dépendant du temps   selon  , reste invariante par changement de référentiel car la définition n'en dépend pas, en effet, que ce soit dans   ou  , la dérivée temporelle se définit selon   avec les valeurs   ainsi que   indépendantes des référentiels [3], [4] de même que  

     Préliminaire : le temps   étant absolu  c.-à-d. indépendant du référentiel d'espace , par contre la dérivée temporelle d'une grandeur vectorielle   et dépendant du temps   selon  , dépend a priori du référentiel dans laquelle elle est effectuée comme sur l'exemple décrit ci-après : soit la grandeur « champ de pesanteur terrestre »  [5] noté plus simplement   ;
     Préliminaire : le temps   étant absolu  c.-à-d. indépendant du référentiel d'espace , par contre considérons tout d'abord comme 1er référentiel   la Terre et le repère cartésien lui étant lié tel que le 3ème vecteur de base soit vertical ascendant, dans ce référentiel la dérivée temporelle de   est nulle c.-à-d.   ;
     Préliminaire : le temps   étant absolu  c.-à-d. indépendant du référentiel d'espace , par contre considérons maintenant comme 2ème référentiel   un référentiel tournant relativement à   à vitesse angulaire constante autour d'un axe horizontal et le repère cartésien lié à   tel que le 3ème vecteur de base soit initialement vertical ascendant, dans ce référentiel la dérivée temporelle de   n'est plus nulle c.-à-d.  , la composante suivant le 3ème vecteur de base cartésienne variant sinusoïdalement avec une fréquence égale à la fréquence de rotation du référentiel   dans le référentiel   et une amplitude égale à  [6].

     Nous nous intéressons donc à l'influence d'un changement de référentiels d'espace sur la dérivée temporelle de grandeur vectorielle   connaissant le mouvement d'entraînement du référentiel d'entraînement   relativement au référentiel absolu   en restreignant volontairement cette étude aux entraînements de translation et à ceux de rotation autour d'un axe fixe dans les deux référentiels,

     et pour commencer, nous étudierons l'influence sur les vecteurs vitesses d'un point ainsi que les vecteurs accélérations du même point.

Cas d'un entraînement de translationModifier

Présentation du changement de référentiels lors d'un entraînement de translationModifier

     Soit un référentiel d'espace  [2] appelé « référentiel absolu » et un autre référentiel d'espace  [2] en mouvement de translation relativement au précédent et appelé « référentiel d'entraînement » ;

     dans le cas d'un entraînement de translation on a les propriétés suivantes :

  • « les vecteurs de base cartésienne du repère lié à   peuvent être identifiés aux vecteurs de base cartésienne du repère lié à  » car le 1er étant en translation par rapport au 2nd, toute direction de   garde la même direction dans   et
  • « dériver par rapport au temps une grandeur vectorielle   dans   est équivalent à dériver par rapport au temps cette même grandeur vectorielle   dans  » la raison étant explicitée ci-dessous en repérage cartésien mais restant valable dans tout repérage dont le repérage intrinsèque :
     notant   la base cartésienne commune des repères liés à   et  , le champ vectoriel   a les mêmes composantes cartésiennes dans les deux repères associés aux deux référentiels soit   et « sa dérivation par rapport à   revient à dériver uniquement ses composantes cartésiennes », les vecteurs de base cartésienne étant constants dans les deux repères  

     D'après ce qui précède il est donc inutile de préciser dans quel référentiel la dérivée temporelle est effectuée puisque celle-ci est invariante par changement de référentiel soit

  la valeur commune étant simplement notée  .

Loi de composition des vecteurs vitesses dans le cas où les deux référentiels sont en translation l'un par rapport à l'autreModifier

     Notant   l'origine du repère associé à   et   celle du repère associé à  , on obtient, par loi de Chasles [7], le lien intrinsèque entre vecteurs positions d'un point mobile  ,

« » et,

     la dérivation temporelle, indépendante du repère dans lequel elle est effectuée, conduisant à

« »,

     on en déduit, avec les définitions des vecteurs vitesses dans   de   et de   ainsi que celle du vecteur vitesse dans   de  , à savoir :

  • «  vecteur vitesse absolue de   encore noté  »,
  • «  vecteur vitesse absolue de   encore noté  » et
  • «  vecteur vitesse relative de   encore noté  »,

     on en déduit, la loi de composition des vecteurs vitesses lors d'un entrainement de translation « » ou, noté plus simplement

« » [8], [9], [10].

Loi de composition des vecteurs accélérations dans le cas où les deux référentiels sont en translation l'un par rapport à l'autreModifier

     Dérivant par rapport à   la loi de composition des vecteurs vitesses lors d'un entraînement de translation « » on obtient, dans la mesure où la dérivation temporelle est indépendante du référentiel dans lequel on effectue la dérivation lorsque les deux référentiels sont en translation l'un par rapport à l'autre,

« »,

     on en déduit, avec les définitions des vecteurs accélérations dans   de   et de   ainsi que celle du vecteur accélération dans   de  , à savoir :

  • «  vecteur accélération absolue de   encore noté  »,
  • «  vecteur accélération absolue de   encore noté  » et
  • «  vecteur accélération relative de   encore noté  »,

     on en déduit, la loi de composition des vecteurs accélérations lors d'un entrainement de translation « » ou, noté plus simplement

« » [11], [9], [12].

Cas d'un entraînement de rotation autour d'un axe fixeModifier

Présentation du changement de référentiels lors d'un entraînement de rotation autour d'un axe fixeModifier

     Si le référentiel   est en rotation autour d'un axe fixe dans le référentiel  , les vecteurs de base cartésienne du repère lié à   ne peuvent plus être identifiés aux vecteurs de base cartésienne du repère lié à   car, dans  , les 1ers tournent relativement aux 2nds lesquels y sont fixes, ceci entraînant que « la dérivée temporelle d'une grandeur vectorielle   dans   est différente de celle de cette même grandeur vectorielle   dans  » [13], la raison étant explicitée ci-dessous en repérage cartésien mais restant valable dans tout repérage dont le repérage intrinsèque :

     notant   la base cartésienne du repère lié à   et décomposant le champ vectoriel   dans cette base liée à   soit «   »,
     « la dérivation par rapport à   dans   revient à dériver temporellement uniquement ses composantes cartésiennes », les vecteurs de base cartésienne étant constants dans le repère lié à   soit «   » alors que
     « la dérivation par rapport à   dans   nécessite, en plus de la dérivation temporelle de ses composantes, de dériver temporellement les vecteurs de base du repère lié à  » non constants dans   soit « »
     ce qui permet d'affirmer que « »  

Loi de composition des vecteurs vitesses dans le cas où l'un des référentiels est en rotation autour d'un axe fixe de l'autre référentielModifier

Établissement de la loi de composition des vecteurs vitesses dans le cas où le référentiel d'entraînement est en rotation autour d'un axe fixe du référentiel absolu et en utilisant (partiellement) la base cartésienne du repère lié au référentiel d'entraînementModifier

 
Schéma de situation d'un référentiel d'entraînement   en rotation autour d'un axe Δ fixe du référentiel absolu   avec le vecteur rotation instantanée  , le 3ème vecteur   de la base cartésienne du repère lié au référentiel d'entraînement   étant choisi sur Δ identique au 3ème vecteur   de la base cartésienne du repère lié au référentiel absolu  

     Le référentiel d'entraînement   est en rotation autour d'un axe   fixe du référentiel absolu  , la rotation de   relativement à   se faisant avec le vecteur rotation instantanée    le plus souvent constant  c.-à-d. correspondant à un entraînement de rotation uniforme  mais qui peut, sur certains exemples, dépendre de   ;

     pour simplifier l'exposé nous avons choisi le 3ème vecteur   de la base cartésienne du repère lié au référentiel absolu   porté par l'axe   ainsi que le 3ème vecteur   de la base cartésienne du repère lié au référentiel d'entraînement   égal au précédent à savoir « » [14] ;

     notant   l'origine du repère associé à   et   celle du repère associé à  , on obtient, par loi de Chasles [7], le lien intrinsèque entre vecteurs positions d'un point mobile  ,

« » et,

     effectuant la dérivation temporelle dans le repère lié au référentiel absolu pour définir dans le membre de gauche le vecteur vitesse absolue du point   on obtient « »,
     « le 1er vecteur du membre de droite étant le vecteur vitesse absolue de l'origine   du repère lié au référentiel d'entraînement soit   encore noté  », il reste à analyser
     « le 2ème vecteur  » [15] et pour cela nous décomposons le vecteur position du point   défini dans le référentiel d'entraînement   sur la base cartésienne de ce dernier soit « » puis
           « le 2ème vecteur  » et pour cela nous effectuons la dérivation temporelle dans le référentiel absolu   et nous obtenons

« » ;

           « le 2ème vecteur  » et pour cela nous y reconnaissons

  • dans les trois 1ers termes du 2ème membre le vecteur vitesse relative du point   dans la mesure où les vecteurs de base du repère lié au référentiel d'entraînement y sont supposé constants, c.-à-d. «    encore noté  » et,
  • dans les trois derniers termes du 2ème membre la dérivée temporelle du vecteur   effectuée dans le référentiel absolu   avec   le point coïncident [9] de   à l'instant   dans la mesure où les composantes de   dans la base cartésienne du repère lié à   y sont supposées constantes soit «      encore noté  » ;

     finalement la relation   se réécrit « » soit, après simplification,

     finalement « la loi de composition des vecteurs vitesses lors d'un entrainement de rotation  » ou noté plus simplement

« » [16], [17] ;

     dans le cas de   en rotation autour de l'axe   fixe dans  , le mouvement absolu de   étant un mouvement circulaire de vecteur rotation instantanée  , on en déduit le vecteur vitesse absolue de   par son expression intrinsèque [18]

« , avec   point fixe quelconque de l'axe  »,

     d'où le vecteur vitesse d'entraînement du point  [17] s'écrivant

« » [19] ;

     la loi de composition des vecteurs vitesses lors d'un entraînement de rotation se réécrit donc sous la forme

«  avec  ».

Détermination des dérivées temporelles, dans le référentiel absolu, des vecteurs de la base cartésienne du repère lié au référentiel d'entraînementModifier

     On peut utiliser la loi de composition des vecteurs vitesses lors d'un entraînement de rotation pour déterminer la dérivée temporelle de chaque vecteur de base cartésienne du repère lié au référentiel d'entraînement   dans le référentiel absolu   à savoir «   respectivement   ou  » et pour cela
     on définit un « point   fixe de   par  » que l'on dérive par rapport à   dans le référentiel absolu   d'où
     «   » par utilisation de la relation de Chasles [7] simultanément à la linéarité de l'opérateur dérivation temporelle, soit encore
     « » par utilisation de la loi de composition des vecteurs vitesses aux deux points fixes   et   de   et finalement
     avec l'expression de leurs vecteurs vitesses d'entraînement « » suivie de
     avec la factorisation vectorielle à gauche par  [20] et d'une nouvelle utilisation de la relation de Chasles [7] « » soit enfin,
     par définition du point  , la relation [21] « » « respectivement   ou  [22] ».

     Remarque : il est aussi possible de déterminer «   respectivement   ou  » sans utiliser la loi de composition des vecteurs vitesses lors d'un entraînement de rotation [23] ;
     Remarque : cet établissement est facilité avec le choix de  [24] portés par l'axe   de rotation  voir figure ci-dessus , choix plaçant les deux 1ers vecteurs de base cartésienne du repère lié à   dans un même plan   à   que les deux 1ers vecteurs de base cartésienne du repère lié à  , ce qui permet de définir l'angle instantané de rotation de   relativement à   «   » et par suite le vecteur rotation instantanée de   par rapport à   « » ;
     Remarque : on peut alors en déduire « » dans lequel on peut affirmer « » [25] d'où « » soit enfin, comme « », la réécriture de la dérivée cherchée selon « » C.Q.F.D. [26] ;
     Remarque : on peut aussi écrire «   » dans lequel on peut affirmer « [25] d'où  » soit enfin, comme « », la réécriture de la dérivée cherchée selon « » C.Q.F.D. [26].

Autre façon d'établir la loi de composition des vecteurs vitesses dans le cas où le référentiel d'entraînement est en rotation autour d'un axe fixe du référentiel absolu par utilisation exclusive de la base cartésienne du repère lié au référentiel d'entraînementModifier

     Supposant l'évaluation directe des dérivées temporelles, dans le référentiel absolu  , des vecteurs de base cartésienne du repère lié au référentiel d'entraînement   comme cela a été exposé dans le paragraphe « détermination des dérivées temporlles, dans le référentiel absolu, des vecteurs de la base cartésienne du repère lié au référentiel d'entraînement (remarque) » plus haut dans ce chapitre  c.-à-d. sans utiliser la loi de composition des vecteurs vitesses lors d'un entraînement de rotation  à savoir « ,   et  » [27] ;

     avec   l'origine du repère associé à   et   celle du repère associé à  , on a obtenu, par loi de Chasles [7], le lien intrinsèque entre vecteurs positions d'un point mobile  , à savoir «   » et, après avoir effectué la dérivation temporelle dans le repère lié au référentiel absolu pour définir dans le membre de gauche le vecteur vitesse absolue du point   cela a donné

« » ;

     décomposant le vecteur position du point   défini dans le référentiel d'entraînement   sur la base cartésienne de ce dernier soit «   » puis effectuant la dérivation temporelle dans le référentiel absolu  , nous obtenons

« » ;
  • on reconnaît dans les trois 1ers termes du 2ème membre le vecteur vitesse relative du point  , c.-à-d. « » et
  • on reporte dans les trois derniers termes du 2ème membre les expressions des dérivées temporelles des vecteurs de base cartésienne du repère lié au référentiel d'entraînement, dérivation effectuée dans le référentiel absolu, c.-à-d. «   » en factorisant vectoriellement à gauche par  [20] soit encore « » ;

     finalement, en ajoutant les deux contributions de   à  , on obtient « » dans lequel
     finalement, le vecteur vitesse absolue du point   correspondant à un mouvement circulaire d'axe  , de vecteur rotation instantanée   est donné par son expression intrinsèque «   » [18], son report conduisant à
     finalement, « » en factorisant vectoriellement à gauche par  [20] et, au final,
     finalement, par utilisation de la relation de Chasles [7]

« » dans lequel «  est le vecteur vitesse d'entraînement du point  »,
cette loi «  constituant la loi de composition des vecteurs vitesses lors d'un entraînement de rotation ».

Loi de composition des vecteurs accélérations dans le cas où l'un des référentiels est en rotation autour d'un axe fixe de l'autre référentielModifier

Établissement intrinsèque de la loi de composition des vecteurs accélérations dans le cas où l'un des référentiels est en rotation autour d'un axe fixe de l'autre référentielModifier

     La méthode la plus rapide pour établir la loi de composition des vecteurs accélérations lors d'un entraînement de rotation consiste à dériver temporellement, dans le référentiel absolu, la loi de composition des vecteurs vitesses lors du même entraînement « » dans laquelle «   ,   étant un point fixe quelconque de l'axe   de rotation » [28] ;
     dérivant temporellement dans   on obtient

« » dans laquelle
« le 1er membre est le vecteur accélération absolue du point   à savoir  » ;

     aucun terme du 2ème membre ne pouvant être défini sans transformation au préalable, on les étudie séparément :

  • tout d'abord « » peut être transformé en utilisant la loi de composition des vecteurs vitesses « après avoir posé  »   « » ou,
    après utilisation de la relation de Chasles [7] et de la linéarité de l'opérateur dérivation temporelle « » puis,
    par définition des vecteurs vitesses absolues des points   et  , « » ensuite,
    par utilisation de la loi de composition des vecteurs vitesses appliquée aux points   et  [29], « », enfin,
    en utilisant les expressions des vecteurs vitesses d'entraînement « » et
    en factorisant vectoriellement à gauche par  [20], « » soit,
    en revenant à la définition du point  , « » ou,
    en reconnaissant dans le 1er terme du 2ème membre le vecteur accélération relative du point  , l'expression définitive
    « » ;
  • ensuite «  que l'on explicite en dérivant temporellement   dans  » ce qui donne,
    par dérivation d'un produit vectoriel, «   » [30] ;
    utilisant maintenant la loi de composition des vecteurs vitesses on en déduit « » ou,
    en utilisant la distributivité de la multiplication vectorielle relativement à l'addition vectorielle [31] et en réinjectant l'expression du vecteur vitesse d'entraînement du point   on obtient «   » [32] ;
    l'ensemble des deux 1ers termes du 2ème membre « » ne dépendant que de la position du point   et non de son mouvement relatif dans  , il est assimilable, en tout ou pour partie, au « vecteur accélération d'entraînement   du point   à l'instant  » [33] lequel prend pour valeur   le vecteur accélération absolue du point   coïncident de   à l'instant  [9] ; or le mouvement absolu du point coïncident   étant un mouvement circulaire d'axe   et de vecteur rotation instantanée  , son vecteur accélération absolue est donné par son expression intrinsèque «   [34] avec   le projeté de   sur    c.-à-d. le centre du cercle décrit par   dans le référentiel absolu  » ; on vérifie aisément que cet ensemble des deux termes «  prenant pour valeur  » s'identifie au « vecteur accélération d'entraînement  » ;
    finalement « » [35] ;

     ajoutant les deux transformations de « » et de « » pour obtenir « » on aboutit à
     «   »,
     « ce dernier vecteur accélération  » étant appelé « vecteur accélération complémentaire ou de Coriolis [36] du point  » et étant « noté  », c'est une composante spécifique d'un entraînement de rotation de   autour d'un axe fixe de   ;

     la loi de composition des vecteurs accélérations lors d'un entraînement de rotation se réécrit donc sous la forme

« » avec
« » [37] le vecteur accélération d'entraînement de  
dans lequel «  est le projeté de   sur  ,   étant un point quelconque de  » et
« » le vecteur accélération complémentaire ou de Coriolis [36] du point  .

Établissement non intrinsèque de la loi de composition des vecteurs accélérations dans le cas où le référentiel d'entraînement est en rotation autour d'un axe fixe du référentiel absolu, en utilisant la base cartésienne du repère lié au référentiel d'entraînementModifier

     Si cette méthode non intrinsèque n'est pas la plus rapide, elle est néanmoins intéressante par le fait qu'elle n'est sujette à aucune embûche majeure [38]  

     Partant de la loi de composition des vecteurs vitesses lors d'un entraînement de rotation « » dans lequel le vecteur vitesse d'entraînement de   s'écrit «   » ou,
     par utilisation de la relation de Chasles [7] et de la distributivité de la multiplication vectorielle relativement à l'addition vectorielle [31] « » soit encore,
     en reconnaissant dans le dernier terme du 2nd membre l'expression intrinsèque du vecteur vitesse absolue de l'origine   du repère associé au référentiel d'entraînement   soit «   » [39], « »,
     cette dernière expression reportée dans la loi de composition des vecteurs vitesses permettant d'écrire la dite loi sous une forme ne faisant intervenir que le vecteur position relative du point   et sa dérivée temporelle effectuée dans   à l'exception du 1er terme soit

« » et

     cette dernière expression reportée dans la loi de composition des vecteurs vitesses permettant de l'exprimer, avec utilisation des vecteurs de base cartésienne du repère lié au référentiel d'entraînement  , vecteurs que nous noterons   ainsi que les composantes du vecteur position relative du point   que nous noterons   dans le but de simplifier l'exposé, selon

«