Milieu de partie au jeu d'échecs/Affaiblissement de l'aile roi

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Dans ce chapitre, nous allons étudier ce que l’on appelle l'affaiblissement de l'aile-roi. Nous supposons, dans tout ce chapitre, que le roi a effectué un des deux roques[1].

Affaiblissement de l'aile roi
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Chapitre no 7
Leçon : Milieu de partie au jeu d'échecs
Chap. préc. :Bon ou mauvais fou
Chap. suiv. :Attaque sur le roque
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Définition de l'affaiblissement de l'aile-roi

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La règle sur le roque n'a pas toujours existé. Dans des temps anciens, les joueurs d'échecs étaient obligés, pour développer leur fous, d'avancer les pions centraux, découvrant ainsi le roi. Ce qui avait pour conséquence, de donner lieu à des attaques de la part de l'adversaire et entraînait des mats rapides au centre. Pour pouvoir rallonger la durée des parties, la règle du roque a été créée, permettant au roi d'aller se réfugier derrière une chaîne de pions intacte.

Par conséquent, nous dirons qu'un roque est affaibli, si l'un des pions (ou plusieurs) protégeant le roi, après avoir roqué, n'est plus sur sa position initiale. Bien sûr, l'affaissement de l'aile-roi pourra être plus ou moins grave selon les circonstances. Le bon joueur doit être capable d'apprécier le degré d'affaiblissement de l'aile-roi et doit être capable aussi de mettre au point une stratégie permettant de tirer parti, au mieux, de l'affaiblissement de l'aile-roi de son adversaire.


Références

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  1. Dr Max Euwe : Les échecs, jugement et plan. Payot, Paris (ed.1966) chapitre 5.