Nourrir l'humanité/Vers une agriculture durable

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Vers une agriculture durable
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Chapitre no 1
Leçon : Nourrir l'humanité
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Vers une agriculture durable

L'agrosystème, un écosystème modifié modifier

Pour satisfaire ses besoins alimentaires, l'humain peut-être amené à modifier un écosystème naturel pour augmenter la production vivante. Un écosystème ainsi aménagé est appelé agrosystème. Dans un agrosystème, l'humain privilégie le développement d'une seule espèce et élimine les autres espèces inutiles ainsi que les ravageurs. Ceci modifie la biodiversité.

Agrosystème : écosystème artificiel créé et aménagé par l'humain dans le but d'exploiter des espèces végétales ou animales qui seront source d'aliments.

Une agriculture pour nourrir les hommes modifier

 
« Les agriculteurs français, soucieux du progrès, doivent employer comme engrais azoté, dans toutes les cultures et sur tous les sols, le sulfate d'ammonium ».

Agriculture intensive : optimiser la production donc, le nombre d'intrants (engrais, pesticides, énergie, matériel).

Agriculture extensive : ne maximise pas la productivité, il y a peu ou pas d'intrants chimiques (ressources naturelles).

Pour augmenter sa productivité l'humain doit apporter dans ses cultures des produits phytosanitaires (pesticides, herbicides, fongicides, etc.) pour détruire les autres êtres vivants présents dans l'agrosystème et pouvant gêner le développement des cultures, des engrais de source minérale pour maintenir le sol fertile et de l'eau en grande quantité. Ces actions modifient le flux de matière par rapport à un écosystème naturel. Dans un agrosystème, le rendement global de la production par rapport aux consommations de matière et d'énergie, conditionne le choix d'une alimentation d'origine animale ou végétale. L'élevage des animaux nécessite des surfaces , des volumes d'eau et des apports d'intrants beaucoup plus importants qu'une production végétale seule. De plus, leurs rendements sont généralement plus faibles, ceci nécessite donc un équilibre entre alimentation végétale et animale dans une perspective de développement durable.

L'amélioration des espèces agricoles modifier

 
Variétés exotiques de maïs, venant d'Amérique latine, très rarement plantées.

L'obtention de nouvelles races animales et variétés végétales, par sélection génétique, hybridation, transgénèse ou clonage, permet une amélioration des performances de l'agriculture. Par ailleurs, ces techniques ont un impact sur la santé des consommateurs et sur l'environnement, dont il faut tenir compte pour le développement durable.

L'impact écologique de certaines pratiques agricoles modifier

Le choix des techniques de cultures doit concilier la production, la gestion durable, l'environnement et la santé des consommateurs. La fertilité des sols, la recherche de rendement et l'amélioration qualitative des productions posent le problème :

  • Des engrais et des pesticides dont l’utilisation est difficile à contrôler car l'eau d'infiltration entraîne ces substances (par lessivage) dans le milieu naturel. Comme en Bretagne ou les nitrates des engrais provoquent la prolifération d'algues vertes en milieu aquatique. Lorsque les algues meurent, leur décomposition peut entraîner la libération de substances toxiques (hydrogène sulfuré) pour les animaux et l'humain. Les chaînes alimentaires sont aussi affectées par les pesticides et ont des conséquences sur la santé.
  • Les porcs, par leur fort rejet de nitrates sont également à l'origine d'une pollution des nappes phréatiques et par conséquent de l'eau du robinet. Cette contamination en nitrates de l'eau a des conséquences sur la santé avec l'apparition de cancers et d'asphyxies.
  • Les OGM (organismes génétiquement modifiés) peuvent être source de contamination de plantes génétiquement non modifiées.
  • Des ressources en eau (ex. assèchement de la mer d'Aral ou des nappes phréatiques en été), et pour finir, du coût énergétique des machines agricoles.