Début de la boite de navigation du chapitre
fin de la boite de navigation du chapitre
En raison de limitations techniques, la typographie souhaitable du titre, «
Outils mathématiques pour la physique - bis (PCSI) : Les matrices, généralités
Outils mathématiques pour la physique - bis (PCSI)/Les matrices, généralités », n'a pu être restituée correctement ci-dessus.
Introduction des « matrices » en mathématiquesModifier
En mathématiques, les « matrices » sont des tableaux rectangulaires de nombres servant à interpréter en termes calculatoires les résultats théoriques de l'algèbre linéaire [1] et des applications linéaires [2].
Une matrice
avec
[3], [4] tels qu'au moins un des nombres est
de
[5]
est un tableau rectangulaire de
lignes et
colonnes, le terme générique de la matrice
définie sur
[6], noté
[7] occupant la case de la ième ligne et la jème colonne,
la matrice étant encore notée
[8]
voir ci-contre
;
les appellations suivantes sont utilisées pour les cas particuliers de matrices :
- « matrice nulle si
»,
- « matrice colonne si
»,
- « matrice ligne si
»,
- « matrice carrée si
»,
- « matrice triangulaire supérieure pour une matrice carrée telle que
et
»,
- « matrice triangulaire inférieure pour une matrice carrée telle que
et
»,
- « matrice diagonale pour une matrice carrée telle que
et
[10] » et
- « matrice identité notée
pour une matrice diagonale telle que
».
Dans toute la suite du chapitre, nous nous intéressons
sauf avis contraire
à des matrices définies sur
.
Opérations sur les matricesModifier
Transposition de matricesModifier
Définition
Soit une matrice «
[8] de dimension

ou taille

», on appelle «
matrice transposée de ![{\displaystyle \;\left[A\right]\;}](https://wikimedia.org/api/rest_v1/media/math/render/svg/2911291b192c80e3aed908c7f5667327115c33ec)
»
« la matrice notée
[11] de dimension
ou taille
» telle que
«
» [12].
Exemple : soit la matrice
de dimension
ou taille
, la matrice transposée de
est la matrice de dimension
ou taille
s'écrivant
, elle s'obtient pratiquement par symétrie axiale par rapport à la diagonale principale [13] de la matrice
ou en permutant lignes et colonnes de la matrice de départ
,
Exemple : la matrice transposée de
redonnant la matrice
soit
;
Exemple : ci-contre une animation permettant de visualiser la formation de la matrice transposée
[14] de la matrice
[14] et son itération
c.-à-d. de visualiser la formation de la matrice transposée
[14] de la matrice
[14]
Addition de matrices et multiplication par un scalaireModifier
Ces opérations sont définies sur l'« ensemble des matrices de dimension
ou de taille
[15] définies sur
» et noté «
».
Addition de matrices de même dimension (ou taille)Modifier
Sur «
» on définit la loi de composition interne « addition de matrices » notée «
»
définie selon
«
», «
» ;
l'ensemble «
» muni de l'addition «
» est un groupe abélien (ou commutatif) [16], en effet la loi de composition interne possède les propriétés nécessaires :
- elle est associative «
»,
- elle est commutative «
»,
- elle admet la matrice nulle comme élément neutre «
» et
- elle est telle que «
un opposé
vérifiant
» car «
».
Multiplication par un scalaireModifier
Sur «
» on définit la loi de composition externe « multiplication par un scalaire de
» notée «
»
[17] définie selon
«
», «
» ou
«
», «
» ;
cette loi de composition externe « multiplication par un scalaire de
» définie sur le groupe abélien (ou commutatif) [16] «
» et notée «
» possède les propriétés suivantes :
- elle est « distributive par rapport à l'addition de
» «
»,
- elle est « distributive par rapport à l'addition de
» «
»,
- elle est « associative mixte par rapport à la multiplication dans
» «
» et
- elle est telle que « l'élément neutre de la multiplication dans
noté
est neutre pour “
” » «
».
Conséquence sur l'ensemble des matrices de dimension (ou taille) fixéeModifier
Structure d'espace vectoriel de l'ensemble des matrices de dimension (ou taille) fixéeModifier
L'ensemble «
» muni de l'addition «
» étant un groupe abélien (ou commutatif) [16] et
la loi de composition externe « multiplication par un scalaire de
» étant
- « distributive par rapport à l'addition de
ainsi que
- « distributive par rapport à l'addition de
»,
- « associative mixte par rapport à la multiplication dans
» et
- « telle que l'élément neutre de la multiplication dans
est neutre pour la loi de composition externe »,
on en déduit que «
» est un «
-espace vectoriel » et on démontre que « la dimension de cet espace [18] est
».
Base canonique de l'ensemble des matrices de dimension (ou taille) fixée et décomposition d'une matrice sur la base canoniqueModifier
Tout élément de
est décomposable de façon unique sur sa base canonique composée des «
matrices
»
dans
tous les éléments sont nuls à l'exception de l'élément d'indices
qui vaut
, ce qui peut encore s'écrire, en utilisant le symbole de Kronecker [19]
,
avec
pour
et
,
la décomposition de la matrice
[8] sur la base canonique s'écrivant
«
» soit,
en reprenant l'exemple
de dimension
ou taille
, les six vecteurs de la base canonique étant
,
,
,
,
et
,
la décomposition de
sur sa base canonique s'écrit
.
Multiplication matricielle à droite (ou à gauche)Modifier
Définition et exemple de multiplication matricielle à droite (ou à gauche)Modifier
Description du mode opératoire de la multiplication à droite de la matrice
![{\displaystyle \;\left[A\right]\in M_{4,\,2}\!\left(\mathbb {R} \right)\;}](https://wikimedia.org/api/rest_v1/media/math/render/svg/2ed5ad9fe12ef7a26281436202294fe29b224ad1)
par la matrice
![{\displaystyle \;\left[B\right]\in M_{2,\,3}\!\left(\mathbb {R} \right)\;}](https://wikimedia.org/api/rest_v1/media/math/render/svg/74a3ae99f17766e72a439b0b8268b4896a772bdd)
La multiplication matricielle à droite d'une matrice de l'ensemble
des matrices de dimension
ou de taille
[15] définies sur
La multiplication matricielle à droite est une loi de composition externe nécessitant l'intervention d'une matrice de l'ensemble
des matrices de dimension
ou de taille
[20] définies sur
,
La multiplication matricielle à droite le résultat de cette multiplication matricielle à droite étant une matrice de l'ensemble
des matrices de dimension
ou de taille
[21] soit, en notant «
» la multiplication matricielle
à droite
, la définition de la loi de composition externe suivante
telle que
« pour
et
», «
» ou
«
» avec «
»,
voir mode opératoire de la multiplication matricielle à droite ci-contre.
De même on définit la multiplication matricielle à gauche d'une matrice de l'ensemble
des matrices de dimension
ou de taille
[15] définies sur
De même on définit la multiplication matricielle à gauche comme loi de composition externe nécessitant l'intervention d'une matrice de l'ensemble
des matrices de dimension
ou de taille
[22] définies sur
,
De même on définit la multiplication matricielle à gauche le résultat de cette multiplication matricielle à gauche étant une matrice de l'ensemble
des matrices de dimension
ou de taille
[23] soit, en notant «
» la multiplication matricielle
à gauche
, la définition de la loi de composition externe suivante
telle que
« pour
et
», «
» ou
«
» avec «
»,
le mode opératoire de la multiplication matricielle à gauche est le même que celui décrit dans le schéma ci-dessus
à condition de permuter la position de
avec celle de
.
Exemple : soit la matrice
à multiplier à droite par la matrice
, on obtient la matrice
telle que
[24] ;
Exemple : le choix des dimensions
ou tailles
des matrices ci-dessus a été fait pour que la multiplication à gauche de la matrice
par la matrice
soit aussi possible, on obtient alors la matrice
telle que
[25] ;
Exemple : on vérifie que «
» est
de «
», les dimensions
ou tailles
étant
d'ailleurs
différentes [26], [27].
Relation de transposition d'un produit matricielModifier
Transposée d'un produit matriciel
« La matrice
![{\displaystyle \;\left[C\right]\in M_{m,\,p}\!\left(\mathbb {R} \right)\;}](https://wikimedia.org/api/rest_v1/media/math/render/svg/93688fec3e862259f0249230a4c92364f73c80ef)
étant obtenue par
![{\displaystyle \;\left[A\right]\times \left[B\right]\;}](https://wikimedia.org/api/rest_v1/media/math/render/svg/d26f50177f7505555f2d5ca81fd3d8f6edb71831)
dans laquelle
![{\displaystyle \;\left\lbrace {\begin{array}{c}\left[A\right]\in M_{m,\,n}\!\left(\mathbb {R} \right)\\\left[B\right]\in M_{n,\,p}\!\left(\mathbb {R} \right)\end{array}}\right\rbrace \;}](https://wikimedia.org/api/rest_v1/media/math/render/svg/61292e90407915c5a4ed721183fbdebb0d4d7f18)
»,
« sa transposée
![{\displaystyle \;^{t\!}\left[C\right]\in M_{p,\,m}\!\left(\mathbb {R} \right)\;}](https://wikimedia.org/api/rest_v1/media/math/render/svg/8cabc9384473d4bc6e1833befa2a12bfdf4cccc6)
vérifie
![{\displaystyle \;^{t\!}\left[C\right]=\;^{t\!}\left[B\right]\times \,^{t\!}\left[A\right]\;}](https://wikimedia.org/api/rest_v1/media/math/render/svg/df597654463a977a3cd76b4610cf359e15dccf72)
avec
![{\displaystyle \;\left\lbrace {\begin{array}{c}\,^{t\!}\left[B\right]\in M_{p,\,n}\!\left(\mathbb {R} \right)\\\,^{t\!}\left[A\right]\in M_{n,\,m}\!\left(\mathbb {R} \right)\end{array}}\right\rbrace \;}](https://wikimedia.org/api/rest_v1/media/math/render/svg/daa962c81dab95ec9fcb1fc0d2097e4e367c3534)
»,
soit encore «
».
Démonstration : soit «
et
»,
Démonstration : « le produit matriciel
est une matrice
» selon «
» avec «
» ;
Démonstration : « la matrice transposée de
s'écrit alors
» avec «
» ;
Démonstration : « la matrice transposée de
s'écrivant
» avec «
» et
Démonstration : « celle transposée de
s'écrivant
» avec «
», on en déduit
Démonstration : « le produit matriciel
» tel que «
» établissant que «
» et par suite
«
».
Particularité de la multiplication matricielle définie sur l'ensemble des matrices carrées de dimension (ou taille) fixée et conséquence sur la structure de cet ensembleModifier
Particularité de la multiplication matricielle définie sur l'ensemble des matrices carrées de dimension (ou taille) fixéeModifier
Toute matrice de l'ensemble
des matrices carrées de dimension
ou taille
fixée [28] pouvant être multipliée à droite
ou à gauche
par n'importe matrice de
, « la multiplication matricielle à droite
ou à gauche
définie sur
» devient alors « une loi de composition interne
» possédant les propriétés suivantes :
- « associativité de la multiplication matricielle » c.-à-d. «
»,
- « distributivité de la multiplication matricielle à gauche relativement à l'addition matricielle » soit «
»,
- « distributivité de la multiplication matricielle à droite relativement à l'addition matricielle » soit «
» et
- « existence d'un élément neutre de la multiplication matricielle “la matrice identité
” » c.-à-d. «
et
».
« La multiplication matricielle n'est pas commutative » c.-à-d. qu'usuellement «
»
voir la note « 27 » plus haut dans ce chapitre
.
Structure de l'ensemble des matrices carrées de dimension (ou taille) fixéeModifier
L'ensemble
des matrices carrées de dimension
ou taille
fixée étant un cas particulier de l'ensemble
des matrices de dimension
ou taille
fixée pour lequel il a été démontré que, muni de l'addition «
», c'est un groupe abélien (ou commutatif) [16], [29], on en déduit que
«
est aussi un groupe abélien (ou commutatif) » [16], [29],
de plus la multiplication matricielle étant « associative, distributive à gauche et à droite relativement à l'addition matricielle, et possédant un élément neutre »,
ces propriétés ajoutées à la structure de groupe abélien (ou commutatif) [16], [29] de
confère à
une structure d'« anneau unitaire » non commutatif [30] ;
ensuite ayant établi, avec les propriétés de la loi de composition externe « multiplication par un scalaire de
» [31], que l'ensemble
des matrices de dimension
ou taille
fixée est un
-espace vectoriel [29], on en déduit que
« l'ensemble
des matrices carrées de dimension
ou taille
fixée est aussi un
-espace vectoriel » ;
enfin la loi de composition externe « multiplication par un scalaire de
» suivant, relativement à la multiplication matricielle de
, «
,
», cette propriété, ajoutée à la structure d'espace vectoriel et à celle d'anneau unitaire que possède
confère à «
une structure d'algèbre associative unitaire sur le corps
».
Interprétations linéaires de matricesModifier
1ère interprétation linéaire d'une matrice de dimension (ou taille) fixée définie sur le corps des réelsModifier
Interprétation linéaire d'une matrice colonne de dimension (ou taille) m, matrice coordonnée d'un « m-uplet » dans une base de RmModifier
Considérant l'ensemble
avec
[32] en tant que
-espace vectoriel ainsi que « la base canonique
de cet espace avec
» dans lequel «
est le symbole de Kronecker » [19], nous pouvons définir
- une « correspondance bijective entre chaque élément
de la base canonique de
et chaque matrice colonne
de l'ensemble des matrices colonnes
» et par suite,
- une « correspondance bijective entre chaque
-uplet
de
et la matrice colonne
de l'ensemble des matrices colonnes
», « la matrice colonne
définissant la matrice coordonnée canonique du
-uplet
de
».
Considérant « une autre base
non canonique
de
» [33] on établit une « correspondance bijective »
« entre chaque élément
de la base
non canonique
de
et la matrice colonne
de l'ensemble
»
avec «
le projeté de
sur
» [33]
et
« entre le
-uplet de
dont la décomposition basique est
et la matrice colonne
de l'ensemble
» [34],
« la matrice colonne
définissant la matrice coordonnée dans la base
de
,
du
-uplet de
de décomposition basique
» [34].
1ère interprétation linéaire d'une matrice de dimension (ou taille) (m , n), matrice coordonnée d'une famille de n « m-uplets » dans une base de RmModifier
Ayant précédemment défini une correspondance bijective « entre le
-uplet
de
et
Ayant précédemment défini une correspondance bijective « entre sa matrice coordonnée canonique
» ou
Ayant précédemment défini une correspondance bijective « entre le
-uplet
tel que
dans la base
non canonique
de
[34] et
Ayant précédemment défini une correspondance bijective « entre sa matrice coordonnée
dans la base
non canonique
de
»,
on prolonge cette correspondance bijective « entre les familles de
«
-uplets » de
et
on prolonge cette correspondance bijective « entre l'ensemble
des matrices de dimension
ou taille
» soit
on prolonge cette correspondance bijective à « l'élément
de la famille de
“
-uplets ” de
» on associe
on prolonge cette correspondance bijective à « la matrice de dimension
ou taille
matrice résultant de la juxtaposition des
matrices coordonnées canoniques des “
-uplets ”
appelée matrice coordonnée canonique de la famille des
“
-uplets ” » ;
si on considère « une base
non canonique
de
», on a la « correspondance bijective suivante »
si on considère « une base
non canonique
de
», à « l'élément
de la famille de
“
-uplets ” de
pour laquelle chaque
-uplet est décomposé selon
sur la base
non canonique
de
», on associe
si on considère « une base
non canonique
de
», à « la matrice de dimension
ou taille
résultant de la juxtaposition des
matrices coordonnées
non canoniques
des “
-uplets ”
, appelée matrice coordonnée
non canonique
de la famille des
“
-uplets ” dans la base
non canonique
de
».
Définition
On appelle « rang de la matrice
»
« la dimension du sous-espace vectoriel de
généré par les
“
-uplets ”
,
avec
matrice coordonnée
non canonique
de la famille des
“
-uplets ” dans la base
non canonique
de
, le “
-uplet ”
étant
à
»,
on établit que « le rang de la matrice est
».
Matrice de passage entre deux bases de Rm, réécriture de la matrice coordonnée d'un « m-uplet » par changement de base de RmModifier
Considérant « le “
-uplet ”
de
décomposé dans une base
de
selon
» et
Considérant « la matrice coordonnée
du “
-uplet ” dans la base
» puis
Considér« le même “
-uplet ”
de
décomposé dans une autre base
de
selon
» et
Considérant « la matrice coordonnée
du “
-uplet ” dans la base
»,
nous cherchons « la relation permettant de passer de la matrice coordonnée
du “
-uplet ” dans la base
à la matrice coordonnée
du même “
-uplet ” dans la base
»
nous cherchons « la relation à partir de la connaissance de la décomposition de la base
sur la base
, matérialisée par une matrice carrée
de dimension
ou taille
appelée « matrice de passage de la base
à la base
»
matrice
obtenue en juxtaposant les matrices colonnes de la décomposition de chaque élément de la base
dans la base
[35]
;
nous cherchons « la relation avec la matrice
de passage de la base
à la base
, nous établissons que « la matrice coordonnée
du “
-uplet ” dans la base
» se déduit de « la matrice coordonnée
du “
-uplet ” dans la base
» par
«
» [36] ;
inversement « la relation permettant de passer de la matrice coordonnée
du “
-uplet ” dans la base
à la matrice coordonnée
du même “
-uplet ” dans la base
» se détermine sans difficulté majeure car,
inversement « la relation à partir de la décomposition de la base
sur la base
on déduit aisément celle de la base
sur la base
, décomposition matérialisée par la « matrice de passage de la base
à la base
», notée
[37]
en effet cette matrice résulte de l'inversion de la « matrice
de passage de la base
à la base
» [38]
et par suite
inversement « la relation permettant de passer de la matrice coordonnée
du “
-uplet ” dans la base
à la matrice coordonnée
du même “
-uplet ” dans la base
» s'écrit
«
» [39].
Réécriture de la matrice coordonnée d'une famille de « m-uplets » par changement de base de RmModifier
« La matrice coordonnée d'une famille de
“
-uplets ” de
dans la base
de
notée
» s'obtenant par « juxtaposition des matrices coordonnées de chaque “
-uplet ” dans la base
de
à savoir
» soit «
» et la relation permettant de réécrire
« la matrice coordonnée d'un “
-uplet ” dans la base
de
à savoir
» consistant à multiplier à gauche « la matrice coordonnée du “
-uplet ” dans la base
de
à savoir
» par « la matrice de passage
de la base
à la base
» selon «
» on en déduit aisément que
« la matrice coordonnée de la famille des
“
-uplets ” de
dans la base
de
,
» s'obtient selon la relation
«
» ;
inversement « la matrice coordonnée de la famille des
“
-uplets ” de
dans la base
de
,
» s'obtient à l'aide de « la matrice de passage
de la base
à la base
» selon la relation
«
».
2ème interprétation linéaire d'une matrice de dimension (ou taille) fixée définie sur le corps des réelsModifier
Définition d'une application linéaire d'un espace vectoriel de dimension n dans un autre espace vectoriel de dimension mModifier
Application linéaire entre deux espaces vectoriels sur le corps des réels
Remarques : On constate qu'« une application du
-espace vectoriel
dans le
-espace vectoriel
est linéaire » ssi elle respecte les C.L. [40] à savoir
Remarques : On constate qu'« une application du
-espace vectoriel
dans le
-espace vectoriel
est linéaire » ssi «
,
».
Remarques : L'ensemble des applications linéaires du
-espace vectoriel
dans le
-espace vectoriel
est noté «
» [41] et
Remarques : L'ens. celui des applications linéaires bijectives
c.-à-d. des isomorphismes de
dans
est noté «
» [42] ;
Remarques : l'ensemble des applications linéaires du
-espace vectoriel
dans lui-même
c.-à-d. des endomorphismes de
est noté «
»[43] et
Remarques : l'ens. celui des applications linéaires bijectives du
-espace vectoriel
dans
c.-à-d. des automorphismes de
noté «
» [44] et encore appelé « groupe linéaire de
» ;
Remarques : l'ensemble des applications linéaires du
-espace vectoriel
dans le corps
corps de construction de l'espace vectoriel dans lequel l'application linéaire
alors appelée « forme linéaire »
est définie
est noté
et définit l'« espace dual de
»
étant donc l'ensemble des formes linéaires de
[45]
.
2ème interprétation linéaire d'une matrice de dimension (ou taille) (m , n), matrice d'une application linéaire d'un espace vectoriel de dimension n de base B dans un autre espace vectoriel de dimension m de base C dans le couple de bases (B, C)Modifier
Considérant deux
-espaces vectoriels avec définition d'une base dans chacun d'eux
- un « 1er
-espace vectoriel
de dimension
avec choix d'une base
de
»,
- un « 2ème
-espace vectoriel
de dimension
avec choix d'une base
de
» et
Considérant une « application linéaire
de
dans
» :
Matrice d'application linéaire d'un

-espace vectoriel E dans un

-espace vectoriel F
On appelle «
matrice de l'application linéaire 
du

-espace vectoriel

de dimension

de base

dans le

-espace vectoriel

de dimension

de base

»,
On appelle «
la matrice de dimension 
ou taille

notée
![{\displaystyle \;\left[A\right]\in M_{m,\,n}\!\left(\mathbb {R} \right)\;}](https://wikimedia.org/api/rest_v1/media/math/render/svg/3037df59e2d0be94213e8decd152fed5b0a1ead4)
»
telle que «
de matrice coordonnée
dans la base
de
» [46],
on associe
«
de matrice coordonnée
dans la base
de
» [46]
se déterminant par «
».
Propriétés : « à toute application linéaire
d'un
-espace vectoriel
de dimension
de base
dans un
-espace vectoriel
de dimension
de base
» on peut associer « une et une seule matrice d'application linéaire
de dimension
ou taille
» dans laquelle
Propriétés : « à toute application linéaire
« la jème colonne de
est la matrice coordonnée de
dans la base
de
[46] c.-à-d.
»
la décomposition de
dans la base
étant «