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En raison de limitations techniques, la typographie souhaitable du titre, «
Outils mathématiques pour la physique - bis (PCSI) : Les torseurs
Outils mathématiques pour la physique - bis (PCSI)/Les torseurs », n'a pu être restituée correctement ci-dessus.
Notion d'équiprojectivité d'un champ de vecteurs dans un espace affine euclidien tridimensionnel
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Espace affine euclidien tridimensionnel
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Un espace tridimensionnel
est dit
affine si on peut y définir le parallélisme ainsi que la notion de barycentre[1] et
Un espace tridimensionnel
est dit
euclidien si la « direction de l'espace affine »[2] est un espace
vectoriel[3] dans lequel on définit
Un espace tridimensionnel
est dit
euclidien un produit scalaire[4] permettant de déterminer la distance entre deux points de l'espace affine[5] et
Un espace tridimensionnel
est dit
euclidien un produit scalaire permettant de déterminer l'angle entre deux bipoints[6].
Champ de vecteurs dans un espace affine euclidien tridimensionnel
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Un champ de vecteurs d'un espace affine euclidien tridimensionnel a été introduit dans le paragraphe « définition intrinsèque d'un champ (ou d'une fonction) vectoriel(le) de l'espace » du chap.
de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) », sa définition est rappelée ci-dessous :
Champ de vecteurs d'un espace affine euclidien tridimensionnel
On définit un champ de vecteurs

en

point de l'
espace affine euclidien tridimensionnel
[7] selon :
[7], où

est l'espace
vectoriel de dimension trois, « direction de l'
espace affine »
[2] euclidien 
.
Définition de l'équiprojectivité d'un champ de vecteurs d'un espace affine euclidien tridimensionnel
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Équiprojectivité d'un champ de vecteur d'un espace affine euclidien tridimensionnel
Un champ de vecteurs

défini en
[7] est «
équiprojectif » si
.
On démontre alors qu'il existe un
endomorphisme[8] antisymétrique[9] 
tel que
.
Domaine pratique d'utilisation de torseurs
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Les torseurs sont essentiellement utilisés en mécanique
et plus particulièrement en mécanique du solide
, ils servent à modéliser des champs de vecteurs possédant des propriétés particulières comme
- le champ de vitesses d'un solide[10] défini en chacun des points de ce dernier
les propriétés particulières traduisant le fait que la distance entre deux points quelconques du solide reste constante
ou
- le champ de moments de forces de même source[11] appliquées en chacun des points d'un solide[10]
ici encore les propriétés particulières traduisent le fait que les points d'application des forces restent à une distance constante les uns des autres
ou

Définition d'un torseur
Un
torseur est un
champ de vecteurs équiprojectif
[12] défini sur un
espace affine euclidien
[7] tridimensionnel soit plus précisément
Un torseur est une application

de
[7] dans

direction
[2] de
![{\displaystyle \;{\mathcal {E}}{\big ]}\;}](https://wikimedia.org/api/rest_v1/media/math/render/svg/fdc95aabb089123a3a9c34904cef1a9b17264fb1)
telle que
[7],
vérifiant
[7],
[13].
Appellation :
où
est appelé « moment du torseur
au point
», c'est donc un élément de
direction[2] de
,
Appellation :
où
est appelé « moment du torseur
au point
», le torseur
étant une application de
[7] dans
direction[2] de
.
Notion de résultante d'un torseur
modifier
Début d’un théorème
Relation de Varignon (ou règle de transport des moments)
La
relation de Varignon[14] 
admise

s'énonce sous une forme directe et une forme réciproque :
Forme directe : Soit un
torseur 
sur

, il existe un unique vecteur

de

direction
[2] de
![{\displaystyle \;{\mathcal {E}}{\big ]}\;}](https://wikimedia.org/api/rest_v1/media/math/render/svg/fdc95aabb089123a3a9c34904cef1a9b17264fb1)
vérifiant
[15],
étant « la résultante du torseur ».
Forme réciproque : Si

est une application de

sur

direction
[2] de
![{\displaystyle \;{\mathcal {E}}{\big ]}\;}](https://wikimedia.org/api/rest_v1/media/math/render/svg/fdc95aabb089123a3a9c34904cef1a9b17264fb1)
et
Forme réciproque : s'il existe un couple

tel que
Forme réciproque : alors

est un
torseur sur

et

en est « la
résultante ».
Fin du théorème
Remarque : D'après la relation de Varignon[14], on constate que
d'une part et
d'autre part ne se comportent pas de la même façon lors d'un changement d'orientation de
[16],
Remarque : D'après la relation de Varignon, il y a deux types de torseurs suivant le comportement comparé de
et de
, par construction, ne dépendant pas de l'orientation de l'espace
Remarque : D'après la relation de Varignon, il y a deux types de torseurs suivant le comportement comparé de
et de
, est nécessairement un vecteur polaire
ou vrai vecteur
[17]
:
Remarque : D'après la relation de Varignon, il y a deux types de torseurs
le 1er type de torseur correspondant à
ne dépendant pas de l'orientation de l'espace affine
est un vecteur polaire
Remarque : D'après la relation de Varignon, il y a deux types de torseurs
le 1er type de torseur correspondant à
ne dépendant pas de l'orientation de l'espace affine
ou vrai vecteur
[17],
Remarque : D'après la relation de Varignon, il y a deux types de torseurs
le 1er type de torseur 
étant des vecteurs polaires
ou vrais vecteurs
[17],
Remarque : D'après la relation de Varignon, il y a deux types de torseurs
le 1er type de torseur 
étant des vecteurs
c.-à-d. indépendants de l'orientation de l'espace affine
Remarque : D'après la relation de Varignon, il y a deux types de torseurs
le 1er type de torseur 
est un vecteur axial[18]
ou pseudo-vecteur
[19] car la multiplication vectorielle
Remarque : D'après la relation de Varignon, il y a deux types de torseurs
le 1er type de torseur 
est un vecteur axial dépend de l'orientation de l'espace affine et
Remarque : D'après la relation de Varignon, il y a deux types de torseurs
le 1er type de torseur 
comme
sont des vecteurs axiaux
ou pseudo-vecteurs
[19] car
Remarque : D'après la relation de Varignon, il y a deux types de torseurs
le 1er type de torseur 
comme
sont dépendants de l'orientation de l'espace affine,
Remarque : D'après la relation de Varignon, il y a deux types de torseurs
le 2ème type de torseur correspondant à
dépendant de l'orientation de l'espace affine
est un vecteur axial
Remarque : D'après la relation de Varignon, il y a deux types de torseurs
le 2ème type de torseur correspondant à
dépendant de l'orientation de l'espace affine
ou pseudo-vecteur
[19] et
Remarque : D'après la relation de Varignon, il y a deux types de torseurs
le 2ème type de torseur comme
est un vecteur polaire
ou vrai vecteur
[17] on en déduit que,
Remarque : D'après la relation de Varignon, il y a deux types de torseurs
le 2ème type de torseur comme
est un vecteur polaire[20]
ou vrai vecteur
[17] car la multiplication
Remarque : D'après la relation de Varignon, il y a deux types de torseurs
le 2ème type de torseur comme
est vectorielle dépend de l'orientation de l'espace affine, en résumé :
Remarque : D'après la relation de Varignon, il y a deux types de torseurs
le 2ème type de torseur 
comme
et
sont des vecteurs polaires
Remarque : D'après la relation de Varignon, il y a deux types de torseurs
le 2ème type de torseur 
comme
et
sont des
ou vrais vecteurs
[17] car
Remarque : D'après la relation de Varignon, il y a deux types de torseurs
le 2ème type de torseur 
comme
et
indépendants de l'orientation de l'espace et
Remarque : D'après la relation de Varignon, il y a deux types de torseurs
le 2ème type de torseur 
est un vecteur axial
ou pseudo-vecteur
[19], dépendant de l'orientation de l'espace affine.
Réduction d'un torseur en un point quelconque de l'espace affine euclidien tridimensionnel sur lequel il est défini
modifier
Un torseur
défini sur l'espace affine euclidien tridimensionnel
[7] est déterminé par un couple de deux vecteurs
chacun à
direction[2] de
;
on distingue deux types de torseurs suivant que sa résultante
est un vecteur polaire
ou vrai vecteur
[17] ou
on distingue deux types de torseurs suivant que sa résultante
est un vecteur axial
ou pseudo-vecteur
[19] :
Cas d'un torseur dont la résultante est un vecteur polaire (ou vrai vecteur)
modifier
Cas d'un torseur dont la résultante est un vecteur polaire
ou vrai vecteur
[17] : le torseur
défini sur l'espace affine euclidien tridimensionnel
[7]
Cas d'un torseur dont la résultante est un vecteur polaire
ou vrai vecteur
: le torseur
étant déterminé par un couple de deux vecteurs
étant la direction[2] de
,
Cas d'un torseur dont la résultante est un vecteur polaire
ou vrai vecteur
: on distingue chacun d'eux suivant leur dépendance à l'orientation de l'espace de la façon suivante :
Cas d'un torseur dont la résultante est un vecteur polaire
ou vrai vecteur
: on distingue
un 1er vrai vecteur
ou vecteur polaire
[17]
indépendant du point
en lequel
est appliqué et
Cas d'un torseur dont la résultante est un vecteur polaire
ou vrai vecteur
: on distingue
un 2nd pseudo-vecteur
ou vecteur axial
[19]
[21] dépendant a priori du point
où
est appliqué ;
Cas d'un torseur dont la résultante est un vecteur polaire
ou vrai vecteur
: ce couple d'un vrai vecteur[17] et d'un pseudo-vecteur[19]
[22]
Cas d'un torseur dont la résultante est un vecteur polaire
ou vrai vecteur
: ce couple d'un vrai vecteur et d'un pseudo-vecteur constitue « la réduction du torseur
au point
[7] »,
Cas d'un torseur dont la résultante est un vecteur polaire
ou vrai vecteur
: ce couple
le 1er vecteur « polaire »[17]
étant la résultante du torseur et
Cas d'un torseur dont la résultante est un vecteur polaire
ou vrai vecteur
: ce couple
le 2nd vecteur « axial »[19]
le moment du torseur au point
,
Cas d'un torseur dont la résultante est un vecteur polaire
ou vrai vecteur
: cette réduction du torseur
en
[7] s'écrivant symboliquement
[23],[24].
Remarques : D'après la note « 24 », l'ensemble des torseurs formant un espace vectoriel de dimension six,
Remarques : D'après la note « 24 », il est possible de décrire un torseur, après avoir choisi une base orthonormée
[25] de cet espace vectoriel de dimension six,
Remarques : D'après la note « 24 », il est possible de décrire un torseur, par les six composantes de sa réduction en un point
quelconque de
[7],
Remarques : D'après la note « 24 », il est possible de décrire un torseur, par ces six composantes constituant les coordonnées plückeriennes[26] de la réduction du torseur au point
[7] soit,
Remarques : D'après la note « 24 », il est possible de décrire avec
[27],[28], il est possible de réécrire la réduction du torseur
au point
[7] par
Remarques : D'après la note « 24 », il est possible de décrire un torseur, par ces six composantes constituant ses coordonnées plückeriennes
.
Remarques : D'après la relation de Varignon[14], la connaissance de « la réduction du torseur
en un point quelconque
[7] » permet de déduire le torseur en n'importe quel point
[7] selon
Remarques : D'après la relation de Varignon, la connaissance de « la réduction du torseur
en un point quelconque
» permet de déduire le torseur
[29],[30].
Exemples :
les torseurs statiques, voir le paragraphe « torseur statique » plus loin dans ce chapitre, la résultante étant appelée résultante dynamique notée
[31] et
Exemples :
les torseurs statiques, voir le paragraphe « torseur statique » plus loin dans ce chapitre, le moment résultant en
appelé moment résultant dynamique en
, noté
[32] ;
Exemples :
les torseurs cinétiques des systèmes fermés définis dans un référentiel
fixé, voir le paragraphe « torseur cinématique » plus loin dans ce chapitre,
Exemples :
les torseurs cinétiques des systèmes fermés définis dans un référentiel
fixé, la résultante étant appelée résultante cinétique, notée
[33] et
Exemples :
les torseurs cinétiques des systèmes fermés définis dans un référentiel
fixé, le moment résultant en
appelé moment cinétique résultant en
, noté
[34],
Exemples :
les torseurs cinétiques des systèmes fermés définis dans un référentiel
fixé, la relation de Varignon[14] s'écrivant en
selon
[35] ;
Exemples :
les torseurs dynamiques des systèmes fermés définis dans un référentiel
fixé, voir le paragraphe « torseur dynamique » plus loin dans ce chapitre,
Exemples :
les torseurs dynamiques des systèmes fermés définis dans un référentiel
fixé, la résultante étant appelée, par certains, quantité d'accélération[36],[37], notée
[38] et
Exemples :
les torseurs dynamiques des systèmes fermés définis dans un référentiel
fixé, le moment résultant en
fixe dans
, appelé moment résultant du torseur dynamique en
,
Exemples :
les torseurs dynamiques des systèmes fermés définis dans un référentiel
fixé, le moment résultant en
fixe dans
, noté
[38],[39],
Exemples :
les torseurs dynamiques des systèmes fermés définis dans un référentiel
fixé, la relation de Varignon[14] s'écrivant en
fixe dans
,
étant aussi fixe dans
, selon
Exemples :
les torseurs dynamiques des systèmes fermés définis dans un référentiel
fixé, la relation de Varignon s'écrivant
[40].
Cas d'un torseur dont la résultante est un vecteur axial (ou pseudo-vecteur)
modifier
Cas d'un torseur dont la résultante est un vecteur axial
ou pseudo-vecteur
[19] : le torseur
défini sur l'espace affine euclidien tridimensionnel
[7]
Cas d'un torseur dont la résultante est un vecteur axial
ou pseudo-vecteur
: le torseur
étant déterminé par un couple de deux vecteurs
étant la direction[2] de
,
Cas d'un torseur dont la résultante est un vecteur axial
ou pseudo-vecteur
: on distingue chacun d'eux suivant leur dépendance à l'orientation de l'espace de la façon suivante :
Cas d'un torseur dont la résultante est un vecteur axial
ou pseudo-vecteur
: on distingue
un 1er pseudo-vecteur
ou vecteur axial
[19]
indépendant du point
en lequel
est appliqué et
Cas d'un torseur dont la résultante est un vecteur axial
ou pseudo-vecteur
: on distingue
un 2nd vrai vecteur
ou vecteur polaire
[17]
[21] dépendant a priori du point
où
est appliqué ;
Cas d'un torseur dont la résultante est un vecteur axial
ou pseudo-vecteur
: ce couple d'un pseudo-vecteur[19] et d'un vrai vecteur[17]
[22]
Cas d'un torseur dont la résultante est un vecteur axial
ou pseudo-vecteur
: ce couple d'un pseudo-vecteur et d'un vrai vecteur constitue « la réduction du torseur
au point
[7] »,
Cas d'un torseur dont la résultante est un vecteur axial
ou pseudo-vecteur
: ce couple
le 1er vecteur « axial »[19]
étant la résultante du torseur et
Cas d'un torseur dont la résultante est un vecteur axial
ou pseudo-vecteur
: ce couple
le 2nd vecteur « polaire »[17]
le moment du torseur au point
,
Cas d'un torseur dont la résultante est un vecteur axial
ou pseudo-vecteur
: cette réduction du torseur
en
[7] s'écrivant symboliquement
[23],[41].
Remarques : D'après la note « 24 », l'ensemble des torseurs formant un espace vectoriel de dimension six,
Remarques : D'après la note « 24 », il est possible de décrire un torseur, après avoir choisi une base orthonormée
[42] de cet espace vectoriel de dimension six,
Remarques : D'après la note « 24 », il est possible de décrire un torseur, par les six composantes de sa réduction en un point
quelconque de
[7],
Remarques : D'après la note « 24 », il est possible de décrire un torseur, par ces six composantes constituant les coordonnées plückeriennes[26] de la réduction du torseur au point
[7] soit,
Remarques : D'après la note « 24 », il est possible de décrire avec
[43],[44], il est possible de réécrire la réduction du torseur
au point
[7] par
Remarques : D'après la note « 24 », il est possible de décrire un torseur, par ces six composantes constituant ses coordonnées plückeriennes
.
Remarques : D'après la relation de Varignon[14], la connaissance de « la réduction du torseur
en un point quelconque
[7] » permet de déduire le torseur en n'importe quel point
[7] selon
Remarques : D'après la relation de Varignon, la connaissance de « la réduction du torseur
en un point quelconque
» permet de déduire le torseur
[29],[45].
Exemple : les torseurs cinématiques des solides définis dans un référentiel
fixé, voir le paragraphe « torseur cinématique » plus loin dans ce chapitre,
Exemple : les torseurs cinématiques des solides définis dans un référentiel
fixé, la résultante étant appelée vecteur rotation instantanée notée
[46],
Exemple : les torseurs cinématiques des solides définis dans un référentiel
fixé, le moment résultant en un point
du solide étant appelé vecteur vitesse de
dans le référentiel
,
Exemple : les torseurs cinématiques des solides définis dans un référentiel
fixé, le moment résultant en un point
du solide étant noté
[47],
Exemple : les torseurs cinématiques des solides définis dans un référentiel
fixé, la relation de Varignon[14] s'écrivant en
, point du solide, selon
[48]
Diverses opérations sur les torseurs
modifier
Deux torseurs
et
sont égaux ssi leurs éléments de réduction au même point
sont égaux soit «
».
La somme de deux torseurs
et
est le torseur dont les éléments de réduction en un point
sont la somme des éléments de réduction de chacun des torseurs au même point
soit
«
».
Multiplication d'un torseur par un scalaire
modifier
Soit
un torseur quelconque,
, le torseur
est le torseur dont les éléments de réduction en un point
sont
fois les éléments de réduction du torseur au même point
soit
«
».
Un torseur
est nul ssi ses éléments de réduction en un point
sont tous deux nuls soit «
»[49].
Définition
Les invariants d'un
torseur 
défini sur l'
espace affine euclidien tridimensionnel
Les invariants d'un torseur
sont les grandeurs liées au
torseur indépendantes du point où ce dernier est appliqué.
Ce sont :
la résultante
du torseur
,
Ce sont :
la projection du moment
du torseur
sur sa résultante
soit «
» appelée « invariant scalaire du torseur »
Ce sont :
la projection du moment
du torseur
sur sa résultante
se démontre d'après la relation de Varignon[14] :
Ce sont :
la projection du moment
du torseur
sur sa résultante

[50]
et
Ce sont :
la relation d'équiprojectivité «
»
contenu dans la définition d'un torseur[51]
.
Notion d'axe central d'un torseur
modifier
Définition de point central d'un torseur
modifier
Définition
Un point

en lequel le
moment du torseur 
a même direction que la
résultante 
de ce dernier
[52] est dit «
central »
[53] c.-à-d.
est un point central[53] du torseur
ssi
[54]
.
Définition d'axe central d'un torseur
modifier
Définition
L'ensemble

des points centraux du
torseur 
définit «
l'axe central » du
torseur 
c.-à-d.
est l'axe central du torseur
[55].
Propriétés du torseur sur son axe central
modifier
Si la résultante
du torseur
est
,
son axe central
est une droite de vecteur directeur
et dans la mesure où on admet l'existence d'un point central
[56]
Si la résultante
du torseur
est
,
son axe central
c'est la droite de vecteur directeur
issue de
en effet,
Si la résultante
du torseur
est
,
son axe central
d'après la relation de Varignon[14] on peut écrire
dont on déduit
Si la résultante
du torseur
est
,
son axe central

ou, en utilisant une formule du double produit vectoriel[57]
Si la résultante
du torseur
est
,
son axe central

et par suite,
,
d'où
Si la résultante
du torseur
est
, son
axe central

avec
établissant la propriété directe
Si la résultante
du torseur
est
,
son axe central
« si
, alors ils sont sur une droite de vecteur directeur
» ou encore
Si la résultante
du torseur
est
,
son axe central
l'« ensemble des points centraux[56] du torseur
est
dans la droite de vecteur directeur
passant par
»,
Si la résultante
du torseur
est
,
son axe central
réciproquement, si
avec
point central[56] dont l'existence est admise,
Si la résultante
du torseur
est
,
son axe central
réciproquement, la relation de Varignon[14] donne
[58]
et par suite,
Si la résultante
du torseur
est
,
son axe central
réciproquement,
point central[56] de
c.-à-d.
est un point central[56] de
,
Si la résultante
du torseur
est
,
son axe central
réciproquement, d'où l'« ensemble des points de la droite de vecteur directeur
passant par
est
dans l'axe central
»,
Si la résultante
du torseur
est
,
son axe central
finalement « la droite de vecteur directeur
issue du point central[56]
existence admise
est l'axe central
du torseur
» ;
Si la résultante
du torseur
est
,
le moment du torseur
est le même en tout point de l'axe central
en effet,
étant une droite de vecteur directeur
Si la résultante
du torseur
est
,
le moment du torseur
est le même en tout point de l'axe central
en effet, dans la mesure où on admet l'existence d'un point central
[56],
Si la résultante
du torseur
est
,
le moment du torseur
est le même la relation de Varignon[14] nous donne
C.Q.F.D.[59] ;
Si la résultante
du torseur
est
,
la norme du moment du torseur
est minimale sur son axe central
en effet,
étant une droite de vecteur directeur
Si la résultante
du torseur
est
,
la norme du moment du torseur
est minimale sur son axe central
en effet, dans la mesure où on admet l'existence d'un point central
[56],
Si la résultante
du torseur
est
,
la norme du moment du torseur
est minimale la relation de Varignon[14] nous donne
avec
,
,
Si la résultante
du torseur
est
,
la norme du moment du torseur
est minimale la relation de Varignon nous donne où
est
à
et
à
donc à
Si la résultante
du torseur
est
,
la norme du moment du torseur
est minimale la relation de Varignon nous donne
[60] d'où
Si la résultante
du torseur
est
,
la norme du moment du torseur
est minimale la relation de Varignon nous donne
car
pour
,
Si la résultante
du torseur
est
,
la norme du moment du torseur
est minimale la relation de Varignon nous donne vrai
, le moment du torseur
Si la résultante
du torseur
est
,
la norme du moment du torseur
est minimale la relation de Varignon nous donne vrai
, étant constant sur son axe central
d'où
Si la résultante
du torseur
est
,
la norme du moment du torseur
est minimale la relation de Varignon nous donne
C.Q.F.D.[59].
Torseurs particuliers et décomposition centrale d'un torseur quelconque
modifier
Le torseur nul
est le torseur dont les éléments de réduction en un point quelconque
sont nuls soit
[61].
Un torseur couple
est un torseur pour lequel les éléments de réduction en n'importe quel point
se réduisent à son moment non nul
soit
.
- « Le moment d'un torseur couple
est constant en tout point
» en effet la relation de Varignon[14] appliquée à
en
soit
« Le moment d'un torseur couple
est constant en tout point
» en effet la relation de Varignon appliquée à
en
« Le moment d'un torseur couple
est constant en tout point
»
une conséquence est qu'il est inutile de préciser en quel point les éléments de réduction du couple sont évalués,
« Le moment d'un torseur couple
est constant en tout point
»
ainsi le moment du couple
sera-t-il simplement noté
sans ajouter
en indice précisant le point
où il est évalué
;
- un torseur couple
n'a pas d'axe central
, en effet l'existence d'un point central[56] pour un torseur couple impliquerait qu'en ce point le moment du couple soit nul puisque colinéaire à sa résultante
,
un torseur couple
n'a pas d'axe central
, en effet l'existence d'un point central pour un torseur couple impliquerait ce qui est impossible, le moment d'un torseur couple étant constant
[62].
- La somme de deux couples
et
est un couple si leurs moments
et
ne sont pas opposés, en effet
, les éléments de réduction de chacun des couples étant
La somme de deux couples
et
est un couple si leurs moments
et
ne sont pas opposés, en effet
, les éléments de réduction
et
,
La somme de deux couples
et
est un couple si leurs moments
et
ne sont pas opposés, en effet on en déduit ceux de la somme des deux couples au même point
La somme de deux couples
et
est un couple si leurs moments
et
ne sont pas opposés, en effet on en déduit ceux
[63] assurant que
La somme de deux couples
et
est un couple si leurs moments
et
ne sont pas opposés, en effet on en déduit cette somme est un couple de moment
;
- si les moments des deux couples
et
sont opposés, la somme de ces deux couples
est le torseur nul
.
Définition d'un torseur glisseur
modifier
Un torseur glisseur
est un torseur pour lequel il existe un point particulier
en lequel les éléments de réduction non nuls se réduisent à sa résultante
, son moment en
étant nul, c.-à-d.
Un torseur glisseur
est un torseur pour lequel
.
Propriétés d'un torseur glisseur
modifier
- « Le moment d'un torseur glisseur
est nul en tout point de son axe central
» en effet le point particulier
est un point de
c.-à-d. un point central[56] du glisseur
,
« Le moment d'un torseur glisseur
est nul en tout point de son axe central
» en effet
de
on tire
soit
avec
[64] c.-à-d. une 1ère justification ou
« Le moment d'un torseur glisseur
est nul en tout point de son axe central
» en effet
l'axe central
étant le lieu à
minimale[65],
minimale d'où
« Le moment d'un torseur glisseur
est nul en tout point de son axe central
» en effet
l'axe central
étant le lieu à
minimale,
c.-à-d. une 2ème justification
et
« Le moment d'un torseur glisseur
est nul en tout point de son axe central
» en effet le moment du torseur
en tout point de son axe central
étant le même[66] est égal à celui de
d'où
« Le moment d'un torseur glisseur
est nul en tout point de son axe central
»
,
C.Q.F.D.[59] ;
- l'axe central
d'un torseur glisseur
est encore appelé support du glisseur ;
- en tout point
les éléments de réduction du torseur glisseur sont tous deux non nuls c.-à-d.
, en effet
en tout point
les éléments de réduction du torseur glisseur sont tous deux non nuls le moment du glisseur
en
s'obtient par relation de Varignon[14] à partir de
soit
en tout point
les éléments de réduction du torseur glisseur sont tous deux non nuls
car
non colinéaire à
[67] C.Q.F.D.[59].
Autres caractérisations d'un torseur glisseur
modifier
- Un torseur
dont les éléments de réduction en un point
sont non nuls et
soit
Un torseur
dont les éléments de réduction en un point
sont non nuls et
est un glisseur en effet, appliquant la relation de Varignon[14] en
a priori quelconque
à partir de
Un torseur
dont les éléments de réduction en un point
sont non nuls et
est un glisseur en effet,
avec
et
tous deux
à
, permettant de
Un torseur
dont les éléments de réduction en un point
sont non nuls et
est un glisseur en effet, choisir
vérifiant
c.-à-d.
Un torseur
dont les éléments de réduction en un point
sont non nuls et
est un glisseur en effet, choisir

et
colinéaires
ou,
Un torseur
dont les éléments de réduction en un point
sont non nuls et
est un glisseur en effet, choisir
en utilisant une des formules du double produit vectoriel[57] on obtient
Un torseur
dont les éléments de réduction en un point
sont non nuls et
est un glisseur en effet, choisir

[68] c.-à-d.
Un torseur
dont les éléments de réduction en un point
sont non nuls et
est un glisseur en effet, choisir

dans le plan
à
en
C.N.[69] non S.[70]
avec
Un torseur
dont les éléments de réduction en un point
sont non nuls et
est un glisseur en effet, choisir
choix supplémentaire de
dans le plan
à
en
[71] soit
Un torseur
dont les éléments de réduction en un point
sont non nuls et
est un glisseur en effet, choisir

dans le plan
à
en
[71]
le trièdre
Un torseur
dont les éléments de réduction en un point
sont non nuls et
est un glisseur en effet, choisir

est orthogonal[72] ou, avec
[73],
Un torseur
dont les éléments de réduction en un point
sont non nuls et
est un glisseur en effet, choisir

orthogonal[72] direct[74] dans
orienté à droite[75],
Un torseur
dont les éléments de réduction en un point
sont non nuls et
est un glisseur en effet, choisir

sens de
déterminé par la règle de la main droite[76], finalement
Un torseur
dont les éléments de réduction en un point
sont non nuls et
est un glisseur en effet, choisir
la condition
[73]
ou,
Un torseur
dont les éléments de réduction en un point
sont non nuls et
est un glisseur en effet, choisir

[77] soit, avec
à
,
Un torseur
dont les éléments de réduction en un point
sont non nuls et
est un glisseur en effet, choisir

C.Q.F.D.[59],[78] d'où
Un torseur
dont les éléments de réduction en un point
sont non nuls et
est un glisseur en effet, la déduction que le torseur
est un glisseur de support passant par ce point particulier
.
- Un torseur
non nul et à résultante non nulle est un glisseur ssi son invariant scalaire[79] est nul soit
Un torseur
non nul et à résultante non nulle est un glisseur ssi «
» en effet
si
est un glisseur et si
son axe central
,
[80] dont on déduit
Un torseur
non nul et à résultante non nulle est un glisseur ssi «
» en effet
si
est un glisseur et si
son axe central
,
alors que
Un torseur
non nul et à résultante non nulle est un glisseur ssi «
» en effet
si
est un glisseur et si
,
est
à
[81] dont on déduit
Un torseur
non nul et à résultante non nulle est un glisseur ssi «
» en effet
si
est un glisseur et si
[82] d'où la proposition directe ;
Un torseur
non nul et à résultante non nulle est un glisseur ssi «
» en effet
si
étant
, deux hypothèses peuvent être conjecturées :
Un torseur
non nul et à résultante non nulle est un glisseur ssi «
» en effet
si
il existe des points
en lesquels
[83]
Un torseur
non nul et à résultante non nulle est un glisseur ssi «
» en effet
si
il existe le torseur
est un glisseur par définition[84] ou
Un torseur
non nul et à résultante non nulle est un glisseur ssi «
» en effet
si
il n'existe aucun point
en lesquels
Un torseur
non nul et à résultante non nulle est un glisseur ssi «
» en effet
si
il n'existe
, parmi ces points,
Un torseur
non nul et à résultante non nulle est un glisseur ssi «
» en effet
si
il n'existe on choisit un
et d'autres
tels que
Un torseur
non nul et à résultante non nulle est un glisseur ssi «
» en effet
si
il n'existe on choisit
soit
à
et
[85],
Un torseur
non nul et à résultante non nulle est un glisseur ssi «
» en effet
si
il n'existe la relation de Varignon[14] en
à partir de
Un torseur
non nul et à résultante non nulle est un glisseur ssi «
» en effet
si
il n'existe
dans laquelle
Un torseur
non nul et à résultante non nulle est un glisseur ssi «
» en effet
si
il n'existe
[85] et donc
d'où,
Un torseur
non nul et à résultante non nulle est un glisseur ssi «
» en effet
si
il n'existe selon les sens comparés de
et
[86],
Un torseur
non nul et à résultante non nulle est un glisseur ssi «
» en effet
si
il n'existe
[87] ou encore
Un torseur
non nul et à résultante non nulle est un glisseur ssi «
» en effet
si
il n'existe
[88] d'où
Un torseur
non nul et à résultante non nulle est un glisseur ssi «
» en effet
si
existence de
tel que
[89] ou
,
Un torseur
non nul et à résultante non nulle est un glisseur ssi «
» en effet
si
laquelle, étant contraire à l'hypothèse initiale[90], prouve que
Un torseur
non nul et à résultante non nulle est un glisseur ssi «
» en effet
si
il existe des points
en lesquels
et par suite
Un torseur
non nul et à résultante non nulle est un glisseur ssi «
» en effet
si
il existe le torseur
, par définition[84], est un glisseur
Un torseur
non nul et à résultante non nulle est un glisseur ssi «
» en effet
si
d'où la proposition réciproque.
- La somme de deux glisseurs
et
est un glisseur
si leurs axes centraux
et
sont concourants soit
, plus précisément
La somme de deux glisseurs
et
est un glisseur
si
[91] en effet, en
, les éléments de réduction des glisseurs étant
,
,
La somme de deux glisseurs
et
est un glisseur
si
en effet,
les éléments de réduction de la somme des deux glisseurs au même point
s'écrivent selon
La somme de deux glisseurs
et
est un glisseur
si
en effet,
[92] assurant que cette somme est un glisseur[84]
La somme de deux glisseurs
et
est un glisseur
si
en effet,
dont le support est la droite issue de
de vecteur directeur
ou
La somme de deux glisseurs
et
est un glisseur
si leurs axes centraux
et
sont parallèles
ou confondus
avec leurs résultantes non opposées en effet
La somme de deux glisseurs
et
est un glisseur
si
est
à
en étant différent, ces axes centraux n'ont aucun point commun et par suite, en un point
,
La somme de deux glisseurs
et
est un glisseur
si
est
à
en étant différent, les éléments de réduction de chacun des glisseurs en ce point
sont
La somme de deux glisseurs
et
est un glisseur
si
est
à
en étant différent,
et
ceux de la somme s'écrivent
La somme de deux glisseurs
et
est un glisseur
si
est
à
en étant différent,
[93], son moment en
a priori
[94],
à
[95]
La somme de deux glisseurs
et
est un glisseur
si
est
à
en étant différent,
est un glisseur[96] de support « la droite passant par
où
[97]
La somme de deux glisseurs
et
est un glisseur
si
est
à
en étant différent,
est un glisseur de support « la droite de vecteur directeur
»[98] C.Q.F.D.[59] ;
La somme de deux glisseurs
et
est un glisseur
si
est
à
en étant différent, remarque : si le moment de
en
quelconque est nul, cela prouve, sans autre démonstration,
La somme de deux glisseurs
et
est un glisseur
si
est
à
en étant différent, remarque : que
est un glisseur[84] de support « la droite passant par ce point
et
La somme de deux glisseurs
et
est un glisseur
si
est
à
en étant différent, remarque : que
est un glisseur de support « la droite de vecteur directeur
» ;
La somme de deux glisseurs
et
est un glisseur
si
est confondu avec
, tous les points de ces axes centraux sont communs et par suite,
,
La somme de deux glisseurs
et
est un glisseur
si
est confondu avec
, les éléments de réduction des glisseurs en
sont
et
La somme de deux glisseurs
et
est un glisseur
si
est confondu avec
,
[93]
est un glisseur[84] de support l'axe central commun
La somme de deux glisseurs
et
est un glisseur
si
est confondu avec
,
est un glisseur de support
et
La somme de deux glisseurs
et
est un glisseur
si
est confondu avec
,
est un glisseur de vecteur directeur
.
- La somme de deux glisseurs
et
n'est pas un glisseur
si leurs axes centraux
et
ne concourent pas c.-à-d. si
et
ne sont pas coplanaires.
- La somme de deux glisseurs
et
est un couple
si leurs axes centraux
et
sont parallèles avec leurs résultantes opposées en effet
La somme de deux glisseurs
et
est un couple
si
est
à
en étant différent, ces axes centraux n'ont aucun point commun et par suite, en un point
,
La somme de deux glisseurs
et
est un couple
si
est
à
en étant différent, les éléments de réduction de chacun des glisseurs en ce point
sont
La somme de deux glisseurs
et
est un couple
si
est
à
en étant différent,
et
ceux de la somme s'écrivent
La somme de deux glisseurs
et
est un couple
si
est
à
en étant différent,
[99],
étant
[100],[101] prouve que
La somme de deux glisseurs
et
est un couple
si
est
à
en étant différent,
est un couple[102] de moment constant[103]
propriété caractéristique d'un couple[104]
.
- La somme de deux glisseurs
et
est le torseur nul
si leurs axes centraux
et
sont confondus avec leurs résultantes opposées en effet
La somme de deux glisseurs
et
est le torseur nul
si
est confondu avec
, tous les points de ces axes centraux sont communs et par suite,
,
La somme de deux glisseurs
et
est le torseur nul
si
est confondu avec
, les éléments de réduction de chacun des glisseurs en ce point
sont
La somme de deux glisseurs
et
est le torseur nul
si
est confondu avec
, «
et
»[80]
ceux de la somme s'écrivent
La somme de deux glisseurs
et
est le torseur nul
si
est confondu avec
,
[99]
est le torseur nul
C.Q.F.D.[59].
Décomposition centrale d'un torseur quelconque
modifier
Début d’un théorème
Théorème
« Tout
torseur 
peut être décomposé de façon unique
« Tout torseur
peut être décomposé en la somme d'un
torseur glisseur 
de support identique à l'
axe central 
du
torseur 
et
« Tout torseur
peut être décomposé en la somme d'un
torseur couple 
» soit encore
tel que
.
Fin du théorème
Démonstration : Soit le torseur
et ses éléments de réduction en un point
de son axe central
,
[105], nous décomposons
Démonstration : Soit le torseur
et les éléments de réduction du torseur
en
de la façon unique selon
, avec
Démonstration : Soit le torseur
et les éléments de réduction du torseur
en
de la façon unique selon
le 1er terme du 2nd membre
définissant un glisseur unique
en
[106]
Démonstration : Soit le torseur
et les éléments de réduction du torseur
en
de la façon unique selon
le 1er terme de support « la droite issue de
de vecteur directeur
»[107] et
Démonstration : Soit le torseur
et les éléments de réduction du torseur
en
de la façon unique selon
le 2 nd terme du 2nd membre
définissant un couple unique
en
[108]
Démonstration : Soit le torseur
et les éléments de réduction du torseur
en
de la façon unique selon
le 2 nd terme de moment constant[104] égal à
.
Remarque : C'est par le choix des éléments de réduction du torseur
en un point de son axe central
que l'on assure l'unicité de la décomposition précédente, c'est aussi
Remarque : C'est la raison pour laquelle cette décomposition est appelée « décomposition centrale », les trois éléments indispensables pour établir cette décomposition étant
[109]
Remarque : C'est la raison pour laquelle cette décomposition est appelée « décomposition centrale », les trois éléments indispensables encore appelés « éléments centraux de
».
Produit (ou comoment) de deux torseurs
modifier
Définition du produit (ou comoment) de deux torseurs
modifier
Définition
Le
produit 
ou
comoment
des deux
torseurs 
et

dont les
éléments de réduction en un même point quelconque

sont
Le produit
ou comoment
des deux torseurs 
et

est la grandeur

telle que
«
».
Propriétés du produit (ou comoment) de deux torseurs
modifier
- Le produit
ou comoment
de deux torseurs
et
est commutatif c.-à-d.
[110] ;
- le produit
ou comoment
de deux torseurs
et
est indépendant du point
en lequel sont définis les éléments de réduction des torseurs en effet,
le produit
ou comoment
de deux torseurs
et
est indépendant du point
avec un point
, seul le moment des torseurs est modifié selon la relation de Varignon[14]
le produit
ou comoment
de deux torseurs
et
est indépendant du point
avec un point
, seul le moment des torseurs est modifié selon
le produit
ou comoment
de deux torseurs
et
est indépendant du point 
le produit
ou comoment
de deux torseurs
et
est indépendant du point 
le produit
ou comoment
de deux torseurs
et
est indépendant du point 
[111],[112]
le produit
ou comoment
de deux torseurs
et
est indépendant du point 
soit finalement
le produit
ou comoment
de deux torseurs
et
est indépendant du point 
C.Q.F.D.[59].
- Le produit
ou comoment
de deux torseurs couples
et
est identiquement nul en effet
[113]
[114] C.Q.F.D.[59] ;
- le produit
ou comoment
d'un torseur couple et d'un glisseur
et
n'est quasi jamais nul car
[115]
[116],[117]
en général
[118] ;
- le produit
ou comoment
de deux torseurs glisseurs
et
est nul
si leurs axes centraux
et
sont concourants en effet, en notant
le point d'intersection des axes centraux,
le produit
ou comoment
de deux torseurs glisseurs
et
est nul
si leurs axes centraux
et
sont concourants
[84]
le produit
ou comoment
de deux torseurs glisseurs
et
est nul
si leurs axes centraux
et
sont concourants
[116]
[119] ou
le produit
ou comoment
de deux torseurs glisseurs
et
est nul
si leurs axes centraux
et
sont confondus, en effet le cas des axes centraux confondus peut être considéré comme
le produit
ou comoment
de deux torseurs glisseurs
et
est nul
si leurs axes centraux
et
sont confondus, en effet le cas particulier d'axes centraux concourants en tous leurs points ou
le produit
ou comoment
de deux torseurs glisseurs
et
est nul
si leurs axes centraux
et
sont parallèles en effet, avec
donc hors
,
et
le produit
ou comoment
de deux torseurs glisseurs
et
est nul
si leursaxes centraux
et
sont parallèles en effet, avec
,
où
s'obtient
le produit
ou comoment
de deux torseurs glisseurs
et
est nul
si leurs axes centraux
et
sont parallèles en effet, avec par relation de Varignon[14] appliquée en
avec
,
le produit
ou comoment
de deux torseurs glisseurs
et
est nul
si leurs axes centraux
et
sont parallèles en effet, avec
car
,
le produit
ou comoment
de deux torseurs glisseurs
et
est nul
si leurs axes centraux
et
sont parallèles en effet, avec soit
dont on déduit
le produit
ou comoment
de deux torseurs glisseurs
et
est nul
si leurs axes centraux
et
sont parallèles en effet, avec
le produit
ou comoment
de deux torseurs glisseurs
et
est nul
si leurs axes centraux
et
sont parallèles en effet, avec
[116]
,
le produit
ou comoment
de deux torseurs glisseurs
et
est nul
si leurs axes centraux
et
sont parallèles en effet, avec les trois vecteurs
étant coplanaires[120]
le produit
ou comoment
de deux torseurs glisseurs
et
est nul
si leurs axes centraux
et
sont parallèles en effet, avec les trois vecteurs leur produit mixte est nul[50] ;
- le produit
ou comoment
de deux torseurs glisseurs
et
est non nul si leurs axes centraux
et
ne sont pas concourants, parallèles ou confondus, en effet
le produit
ou comoment
de deux torseurs glisseurs
et
est non nul comme il n'existe aucun point commun des axes centraux
et
, on choisit un point
le produit
ou comoment
de deux torseurs glisseurs
et
est non nul pour évaluer les éléments de réduction des torseurs
,
[121] d'où
le produit
ou comoment
de deux torseurs glisseurs
et
est non nul
[116]
,
le produit
ou comoment
de deux torseurs glisseurs
et
est non nul les trois vecteurs
n'étant pas coplanaires leur produit mixte[50] est non nul[50].
Exemples de torseurs en mécanique
modifier
Le torseur statique
ou torseur des actions mécaniques
sert à modéliser les actions mécaniques lors de la résolution d'un problème de statique tridimensionnel[122].
Une action mécanique exercée sur un système de points matériels
peut être représentée par une force
s'exerçant sur le point
ou
Une action mécanique exercée sur un système de points matériels
peut être représentée par une répartition de forces de somme nulle
Une action mécanique exercée sur un système de points matériels
peut être représentée par une répartition définissant un couple au sens de la mécanique s'appliquant au moins
Une action mécanique exercée sur un système de points matériels
peut être représentée par une répartition définissant un couple en deux points distincts «
» ;
Une action mécanique exercée sur un système de points matériels
chaque force
s'exerçant sur le point
est un torseur glisseur
de support
défini par
Une action mécanique exercée sur un système de points matériels
chaque force
s'exerçant sur le point
est la droite issue de
de vecteur directeur
,
Une action mécanique exercée sur un système de points matériels
chaque force
s'exerçant sur le point
est ses éléments de réduction en un point
quelconque
Une action mécanique exercée sur un système de points matériels
chaque force
s'exerçant sur le point
est étant
[123],
Une action mécanique exercée sur un système de points matériels
chaque répartition de forces de somme nulle
Une action mécanique exercée sur un système de points matériels
chaque répartition de forces de somme nulle est un torseur couple
,
Une action mécanique exercée sur un système de points matériels
chaque répartition de forces de somme nulle est ses éléments de réduction en un point
quelconque étant
Une action mécanique exercée sur un système de points matériels
chaque répartition de forces de somme nulle est
[124],[125]
Une action mécanique exercée sur un système de points matériels
les actions mécaniques s'exerçant sur le système de points matériels
Une action mécanique exercée sur un système de points matériels
les actions mécaniques sont représentées par un torseur
nommé « torseur statique[126] » dont
Une action mécanique exercée sur un système de points matériels
les actions mécaniques les éléments de réduction en un point
quelconque sont
Une action mécanique exercée sur un système de points matériels
les actions mécaniques
[127]
Une action mécanique exercée sur un système de points matériels
les actions mécaniques
[128].
Le torseur cinématique sert à représenter pratiquement les comportements de translation et de rotation d'un solide
ou système indéformable de points matériels
mais
Le torseur cinématique ne peut pas être utilisé pour un système déformable
ce qui limite son introduction dans le domaine de la physique
[129].
On établit en effet que le champ de vitesse des points d'un solide
dans un référentiel donné
On établit en effet que le champ de vitesse des points d'un solide
est équiprojectif donc représentable par un torseur en effet
On établit en effet que le champ de vitesse des points d'un solide
d'où,
On établit en effet que le champ de vitesse des points d'un solide
en repérant les positions du solide dans le référentiel d'étude relativement à un point
lié au référentiel,
On établit en effet que le champ de vitesse des points d'un solide
, d'où
ou
On établit en effet que le champ de vitesse des points d'un solide
établissant le caractère équiprojectif[130] du champ de vitesse d'un solide[131] ;
d'après la forme directe de la relation de Varignon[14],[132] on peut définir, pour le torseur du champ de vitesse d'un solide nommé « torseur cinématique »,
d'après la forme directe de la relation de Varignon on peut définir, un vecteur unique
vérifiant
,
d'après la forme directe de la relation de Varignon on peut définir, un vecteur unique
définissant la résultante du torseur cinématique[133] ;
les éléments de réduction du torseur cinématique du solide
en un point
de
sont
, le mouvement de
dépendant de la nature de son torseur cinématique :
- le torseur cinématique est un torseur couple si
traduisant une translation du solide, la relation de Varignon[14] s'écrivant
pour
, dans ce cas le torseur cinématique n'a pas d'axe central,
- le torseur cinématique est un torseur glisseur si
avec l'existence d'un point
tel que
point central[56] du glisseur
, le torseur glisseur ayant pour support « la droite issue de
de vecteur directeur
»[134], les autres points
et
de vecteurs vitesse
selon la relation de Varignon[14] établissent que le solide a un mouvement de rotation de vecteur rotation instantanée
autour du point fixe
du solide[135],
- le torseur cinématique est un torseur non particulier si
avec l'existence d'un point
tel que
à
point central[56] du torseur[136]
, le torseur ayant pour axe central
« la droite issue de
[136] de vecteur directeur
», les autres points
de vecteurs vitesse
selon la relation de Varignon[14] établissent que le mouvement du solide résulte de la composition d'une rotation de vecteur rotation instantanée
autour l'axe central
et d'une translation de vecteur vitesse
à
et
- le torseur cinématique est un torseur non particulier si
avec absence de point
tel que
à
absence de point central[56] du torseur
, le torseur n'ayant donc pas d'axe central ; le choix d'un point quelconque
de vecteur vitesse
et d'un autre point
mais
de vecteurs vitesse
selon la relation de Varignon[14] établit que le mouvement du solide résulte de la composition d'une rotation de vecteur rotation instantanée
autour d'un axe
à
passant par
et d'une translation de vecteur vitesse
à
.
Cette introduction n'est valable que dans le domaine de la cinétique newtonienne.
Le torseur cinétique sert à représenter pratiquement les comportements de « mouvement inertiel »[137] d'un système de points matériels
déformable ou indéformable
[138].
La grandeur cinétique d'un système de points matériels
dans le référentiel d'étude
La grandeur cinétique est représentée, à l'instant
, par son vecteur quantité de mouvement
du point
avec
masse du point et
son vecteur vitesse à l'instant
;
la quantité de mouvement
du point
est un torseur glisseur
dont le support
est la droite issue de
de vecteur directeur
,
la quantité de mouvement
du point
est un torseur glisseur
ses éléments de réduction en un point
quelconque sont
[139] ;
l'ensemble des quantités de mouvement des points du système de points matériels
l'ensemble des quantités de mouvement des points du système est un torseur
nommé « torseur cinétique »
l'ensemble des quantités de mouvement des points du système est un torseur
dont les éléments de réduction en un point
quelconque sont
[140],
l'ensemble des quantités de mouvement des points du système est un torseur
la résultante
du torseur cinétique notée
est appelée « résultante cinétique » et
l'ensemble des quantités de mouvement des points du système est un torseur
le moment
du torseur cinétique noté, en physique,
l'ensemble des quantités de mouvement des points du système est un torseur

[141] est appelé « moment résultant cinétique » au point
[142], il s'écrit, en physique,
l'ensemble des quantités de mouvement des points du système est un torseur

et la relation de Varignon[14] lui est applicable selon
l'ensemble des quantités de mouvement des points du système est un torseur

ou encore
.
Le torseur cinétique du système de points matériels
dans le référentiel d'étude à l'instant
est :
- un torseur couple si
traduisant l'immobilité du C.D.I.[143]
du système quand celui-ci est fermé[144], la relation de Varignon[14] s'écrivant
pour
quelconque, dans ce cas le torseur cinétique n'a pas d'axe central,
- un torseur glisseur si
avec l'existence d'un point
tel que
point central[56] du glisseur
, le torseur glisseur ayant pour support « la droite issue de
de vecteur directeur
»[145], en un autre point
et
le moment résultant cinétique s'écrit
ou
comme on le note préférentiellement en physique
selon la relation de Varignon[14] établissant que le moment résultant cinétique du système en
est égal au moment cinétique en
du point
auquel on aurait affecté une quantité de mouvement égale à la résultante cinétique du système,
- un torseur non particulier si
avec l'existence d'un point
tel que
à
point central[56] du torseur[146]
, le torseur ayant pour axe central
« la droite issue de
[146] de vecteur directeur
», en un autre point
et
le moment résultant cinétique s'écrit
ou
comme on le note préférentiellement en physique
selon la relation de Varignon[14] établissant que le moment résultant cinétique du système en
résulte de la composition du moment résultant cinétique en
et du moment cinétique en
du point
auquel on aurait affecté une quantité de mouvement égale à la résultante cinétique du système, ces deux moments résultants cinétiques étant
entre eux[147] et
- un torseur non particulier si
avec absence de point
tel que
à
absence de point central[56] du torseur
, le torseur n'ayant pas d'axe central, considérant un point
par rapport auquel le moment résultant cinétique est
et un autre point
et
par rapport auquel le moment résultant cinétique s'écrit
ou
comme on le note préférentiellement en physique
selon la relation de Varignon[14] établissant que le moment résultant cinétique du système en
résulte de la composition du moment résultant cinétique en
, point quelconque, et du moment cinétique en
du point
auquel on aurait affecté une quantité de mouvement égale à la résultante cinétique du système, ces deux moments résultants cinétiques étant a priori quelconques.
Cette introduction n'est valable que dans le domaine de la dynamique newtonienne.
Le torseur dynamique sert à représenter les variations de « mouvement inertiel »[137] d'un système de points matériels
déformable ou indéformable
[148].
La grandeur dynamique d'un système de points matériels
dans le référentiel d'étude
La grandeur dynamique est représentée, à l'instant
, par la dérivée temporelle de son vecteur quantité de mouvement
du point
avec
La grandeur dynamique est représentée, à l'instant
, par la dérivée temporelle de son vecteur quantité de mouvement
masse du point et
son vecteur accélération à l'instant
;
la dérivée temporelle du vecteur quantité de mouvement
du point
est un glisseur
dont le support
est la droite issue de
de vecteur directeur
avec
la dérivée temporellle du vecteur quantité de mouvement
du point
est un glisseur
pour éléments de réduction en un point
quelconque
[149] ;
l'ensemble des dérivées temporelles des quantités de mouvement des points du système de points matériels
l'ensemble des dérivées temporelles des quantités de mouvement des points est un torseur
nommé « torseur dynamique » avec
l'ensemble des dérivées temporelles des quantités de mouvement des points est un torseur pour éléments de réduction en un point
[150],
l'ensemble des dérivées temporelles des quantités de mouvement des points est un torseur
la résultante
du torseur dynamique
l'ensemble des dérivées temporelles des quantités de mouvement des points est un torseur
la résultante est appelée, par quelques uns, « quantité d'accélération »[36],[37] et
l'ensemble des dérivées temporelles des quantités de mouvement des points est un torseur
le moment
du torseur dynamique noté, en physique,
l'ensemble des dérivées temporelles des quantités de mouvement des points est un torseur 
[151] est appelé, par quelques uns, l'ensemble des dérivées temporelles des quantités de mouvement des points est un torseur
« moment (résultant) dynamique » au point
[152] il s'écrit donc, en physique,
l'ensemble des dérivées temporelles des quantités de mouvement des points est un torseur 
et
l'ensemble des dérivées temporelles des quantités de mouvement des points est un torseur
la relation de Varignon[14] lui est applicable selon
l'ensemble des dérivées temporelles des quantités de mouvement des points est un torseur 
ou encore
l'ensemble des dérivées temporelles des quantités de mouvement des points est un torseur 
.
Produit (ou comoment) du torseur statique exercé sur un solide et du torseur cinématique de ce dernier
modifier
Soient
[128] le torseur statique s'exerçant sur le solide
ou
[153] et
Soient
le torseur cinématique du solide pour lequel
doit être un point du solide,
le produit
ou comoment
des torseurs statique et cinématique relatif au solide
, à savoir
, nécessite de choisir
,
le produit
ou comoment
des torseurs statique et cinématique relatif au solide
, s'écrit
le produit
ou comoment
des torseurs statique et cinématique relatif au solide
, s'écrit
correspondant à
le produit
ou comoment
des torseurs statique et cinématique relatif au solide
,
la puissance développée par la résultante dynamique
lors de la translation de vecteur vitesse
c.-à-d.
le produit
ou comoment
des torseurs statique et cinématique relatif au solide
,
la puissance développée par la résultante dynamique
augmentée de
le produit
ou comoment
des torseurs statique et cinématique relatif au solide
,
la puissance développée par le moment résultant dynamique
lors de la rotation autour du point
le produit
ou comoment
des torseurs statique et cinématique relatif au solide
,
la puissance développée par le moment résultant dynamique
de vecteur rotation instantanée
le produit
ou comoment
des torseurs statique et cinématique relatif au solide
,
la puissance développée par le moment résultant dynamique c.-à-d.
soit finalement
le produit
ou comoment
des torseurs statique et cinématique relatif au solide
, s'écrit
c.-à-d. la puissance développée par les actions extérieures
le produit
ou comoment
des torseurs statique et cinématique relatif au solide
, s'écrit
c.-à-d. la puissance s'exerçant sur le solide
;
en conclusion le produit
ou comoment
des torseurs statique et cinématique relatif au solide
évalue la puissance développée par les actions extérieures s'exerçant sur le solide
en conclusion le produit
ou comoment
des torseurs statique et cinématique relatif au solide
évalue la puissance développée dans le référentiel où le torseur cinématique est déterminé soit
[154].
- ↑ Voir le paragraphe « définition du barycentre d'un système de n points pondérés » du chap.
de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
- ↑ 2,00 2,01 2,02 2,03 2,04 2,05 2,06 2,07 2,08 et 2,09 Représentant l'espace vectoriel auquel on associe l'ensemble des bipoints de l'espace affine.
- ↑ Les notions élémentaires des vecteurs de l'espace sont suffisants, il n'est pas, pour l'instant, utile de définir un espace vectoriel.
- ↑ Voir le paragraphe « définition intrinsèque du produit scalaire de deux vecteurs » du chap.
de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
- ↑ Égale à la norme du vecteur associé au bipoint.
- ↑ Se déterminant à l'aide du produit scalaire des vecteurs associés aux bipoints, voir le paragraphe « calcul de l'angle entre deux vecteurs connaissant leurs composantes dans une même base orthonormée et par l'intermédiaire de leur produit scalaire » du chap.
de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
- ↑ 7,00 7,01 7,02 7,03 7,04 7,05 7,06 7,07 7,08 7,09 7,10 7,11 7,12 7,13 7,14 7,15 7,16 7,17 7,18 7,19 7,20 7,21 7,22 7,23 et 7,24 Ou sous-ensemble de
, le sous-ensemble correspondant au domaine de définition.
- ↑ Ici application de
direction de
dans
.
- ↑ L'adjoint d'un endomorphisme
de
, direction de l'espace affine
, est l'endomorphisme
tel que
dans laquelle
représente la multiplication scalaire définie sur
ainsi
est le produit scalaire de
sur
,
étant l'élément de
, image de
par l'endomorphisme
,
est le produit scalaire de
sur
et enfin ce produit scalaire devant être égal à
c.-à-d. au produit scalaire de
, image de
par l'endomorphisme adjoint
, sur
définit l'endomorphisme adjoint de
;
les endomorphismes égaux à leur adjoint sont dits « symétriques »
exemple
avec
car
et
les endomorphiceux opposés à leur adjoint sont dits « antisymétriques »
exemple
avec
car
, le produit scalaire
étant le produit mixte
en adoptant la notation usuelle de la multiplication scalaire ainsi que celle des vecteurs pour les éléments de
égal à
par permutation circulaire du produit mixte
voir le paragraphe « propriétés (1ère propriété) » du chap.
de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) »
ou à
par commutativité du produit scalaire
voir le paragraphe « autres propriétés (1ère propriété) » du chap.
de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) »
et enfin à
par anticommutativité du produit vectoriel
voir le paragraphe « propriétés (1ère propriété) » du chap.
de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) »
.
- ↑ 10,0 et 10,1 On rappelle qu'au sens de la mécanique un solide est un système de points matériels indéformable.
- ↑ Par exemple, le moment des forces gravitationnelles crées par la Terre ou forces électrostatiques dues à un corps électrisé
La notion de moment de force est introduite dans le paragraphe « définition (du moment vectoriel d'une force) » du chap.
de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) »
.
- ↑ C'est un abus fréquemment utilisé, on devrait énoncer « l'image d'un torseur est un champ de vecteurs
», le torseur étant une application d'un espace affine sur la direction de ce dernier.
- ↑ L'équiprojectivité du torseur
peut encore être écrite selon
.
- ↑ 14,00 14,01 14,02 14,03 14,04 14,05 14,06 14,07 14,08 14,09 14,10 14,11 14,12 14,13 14,14 14,15 14,16 14,17 14,18 14,19 14,20 14,21 14,22 14,23 14,24 14,25 14,26 14,27 et 14,28 Pierre Varignon (1654 - 1722) mathématicien français ayant fourni d'importantes contributions dans le domaine de la statique
- ↑ Le torseur
étant un champ de vecteurs équiprojectif et ayant admis qu'un tel champ équiprojectif vérifiait la propriété « il existe un endomorphisme antisymétrique
tel que
» nous en déduisons que l'endomorphisme antisymétrique
est tel que
.
- ↑ Cette affirmation résultant du fait qu'une multiplication vectorielle dépend de l'orientation de l'espace affine
voir les paragraphes « produit vectoriel de deux vecteurs (introduction sur l'orientation de l'espace affine) » et « définition intrinsèque du produit vectoriel de deux vecteurs » du chap.
de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) »
.
- ↑ 17,00 17,01 17,02 17,03 17,04 17,05 17,06 17,07 17,08 17,09 17,10 17,11 17,12 et 17,13 Voir le paragraphe « définition d'un vrai vecteur (ou vecteur polaire) » du chap.
de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
- ↑ Voir le paragraphe « produit vectoriel de deux vrais vecteurs (ou vecteurs polaires) » du chap.
de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
- ↑ 19,00 19,01 19,02 19,03 19,04 19,05 19,06 19,07 19,08 19,09 19,10 et 19,11 Voir le paragraphe « définition d'un pseudo-vecteur (ou vecteur axial) » du chap.
de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
- ↑ Voir le paragraphe « produit vectoriel d'un pseudo-vecteur et d'un vrai vecteur (ou d'un vecteur axial et d'un vrai vecteur) » du chap.
de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
- ↑ 21,0 et 21,1 Était noté
dans la « relation de Varignon (forme réciproque) du paragraphe notion de résultante d'un torseur » plus haut dans ce chapitre.
- ↑ 22,0 et 22,1 Ici la distinction entre vrai vecteur et pseudo-vecteur n'est pas faite, raison pour laquelle ils sont considérés comme appartenant au même espace vectoriel
direction de
.
- ↑ 23,0 et 23,1
et
sont appelées « éléments de réduction du torseur
»
ou coordonnées vectorielles du torseur
, seul le 2ème élément
ou la 2ème coordonnée
dépend du point
de la réduction.
- ↑ D'après la réciproque de la relation de Varignon, on voit que l'on peut construire un torseur
à partir d'un 1er vrai vecteur
et un 2nd pseudo-vecteur
,
ceci établissant, à condition de discerner l'espace vectoriel
direction de
, de celui incluant l'image de
par torseur noté
pour concrétiser la différenciation
ceci permettant de distinguer l'espace des vrais vecteurs de celui des pseudo-vecteurs
,
ceci établissant que l'ensemble des torseurs forment un espace vectoriel de dimension six dont une base possible est la réunion d'une base de
et d'une de
, considérées comme distinctes si on discerne
de
attention il est impératif de discerner
de
pour affirmer que la dimension est six, si on ne le fait pas elle n'est que de trois
.
- ↑
étant une base de
permettant de décomposer
ainsi que tous les vecteurs du type
et
une base de
permettant de décomposer tous les moments de torseur
avec
et
de même direction et de même sens
respectivement
et
de même direction et de même sens ainsi que
et
de même direction et de même sens
.
- ↑ 26,0 et 26,1 De Julius Plücker (1801 - 1868) mathématicien et physicien allemand, ayant obtenu des résultats fondamentaux en géométrie analytique dans le domaine des mathématiques et effectué des recherches sur les rayons cathodiques, entre autres, dans le domaine de la physique.
- ↑ Les vrais vecteurs constituent l'espace vectoriel
direction de
, alors que
les pseudo-vecteurs forment l'espace vectoriel
où
inclut
, image de
par torseur
.
- ↑ Avec la distinction faite en note « 27 » plus haut dans ce chapitre, il faut écrire
.
- ↑ 29,0 et 29,1 Ou
compte-tenu du fait que
n'est qu'une autre écriture de
.
- ↑ Si on explicite les composantes plückeriennes de cette relation de Varignon, il faut préciser que
et
étant décomposés sur
alors que
et
le sont sur
, nous devons poser
en parfait accord avec les directions et sens respectifs des deux bases ainsi que la définition du produit vectoriel suivant l'orientation de l'espace
voir le paragraphe « propriété du produit vectoriel de deux vrais vecteurs, de deux pseudo-vecteurs ou d'un vrai vecteur et d'un pseudo-vecteur » du chap.
de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) »
.
- ↑ Voir le paragraphe « définition de la résultante dynamique s'exerçant sur un système de points matériels fermé » du chap.
de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) ».
- ↑ Voir le paragraphe « vecteur moment résultant dynamique appliqué à un système discret fermé de points matériels relativement à un point origine quelconque A » du chap.
de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) ».
- ↑ Voir le paragraphe « définition de la résultante cinétique d'un système de points matériels, 1ère grandeur cinétique associée au système » du chap.
de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) ».
- ↑ Voir le paragraphe « définition du vecteur moment cinétique d'un système discret (fermé) de points matériels dans le référentiel d'étude par rapport à un point origine A » du chap.
de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) ».
- ↑ Ou, si le point
est choisi au centre d'inertie
du système fermé,
ou encore, utilisant le lien entre résultante cinétique et vecteur vitesse du centre d'inertie d'un système de points matériels fermé à savoir
voir le paragraphe « énoncé du lien entre résultante cinétique et vecteur vitesse du centre d'inertie d'un système de points matériels fermé » du chap.
de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) »
,
étant la masse du système,
.
- ↑ 36,0 et 36,1 Ce que je désapprouve car cette appellation ne fait pas référence à l'aspect inertiel de la résultante.
- ↑ 37,0 et 37,1 Pourrait être appelée « résultante dynamique » mais je réserve déjà cette appellation à la résultante du torseur statique
en fait, si le système de points matériels est fermé, le théorème de la résultante cinétique appliquée au système
voir le paragraphe « énoncé du théorème de la résultante cinétique » du chap.
de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) »
nous établit que la résultante du torseur statique est égale à la résultante du torseur dynamique et par suite la confusion pourrait être faite dans le cas d'un système fermé, toutefois, comme la confusion n'est plus possible pour un système ouvert, je préfère dire « résultante du torseur dynamique » pour nommer
.
- ↑ 38,0 et 38,1 A priori, quand on dérive temporellement une grandeur vectorielle, il faut préciser dans quel référentiel cette dérivation est effectuée car, suivant ce dernier, le résultat diffère
en effet les vecteurs de base du repère lié au référentiel peuvent être, suivant le cas, fixes ou mobiles
;
ici le repérage et la dérivation étant effectués dans le même référentiel, les vecteurs de base du repère lié au référentiel sont évidemment fixes dans le référentiel de dérivation et il serait inutile de le préciser d'où noter
ou
est suffisant
ce que nous ferons ultérieurement
.
- ↑ La définition est en fait, pour un système de n points matériels fermé
, «
» avec «
» mais si on dérive temporellement cette dernière relation on trouve «
» car,
étant fixe dans le référentiel,
où
est la masse du point matériel
d'où l'identification.
- ↑ Ou, si le point
est choisi au centre d'inertie
du système fermé,
ou encore, utilisant le lien entre résultante cinétique et vecteur vitesse du centre d'inertie d'un système de points matériels fermé à savoir
voir le paragraphe « énoncé du lien entre résultante cinétique et vecteur vitesse du centre d'inertie d'un système de points matériels fermé » du chap.
de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) »
,
étant la masse du système,
où
est le vecteur accélération de
,
.
- ↑ D'après la réciproque de la relation de Varignon, on voit que l'on peut construire un torseur
à partir d'un 1er pseudo-vecteur
et un 2nd vrai vecteur
,
ceci établissant, à condition de discerner l'espace vectoriel
direction de
et incluant l'image de
par torseur, de
dans lequel la résultante
du torseur est générée, pour concrétiser la différenciation
ceci permettant de distinguer l'espace des vrais vecteurs de celui des pseudo-vecteurs
,
ceci établissant que l'ensemble des torseurs forment un espace vectoriel de dimension six dont une base possible est la réunion d'une base de
et d'une de
, considérées comme distinctes si on discerne
de
attention il est impératif de discerner
de
pour affirmer que la dimension est six, si on ne le fait pas elle n'est que de trois
.
- ↑
étant une base de
permettant de décomposer tous les vecteurs du type
ainsi que tous les moments de torseur
et
une base de
permettant de décomposer
avec
et
de même direction et de même sens
respectivement
et
de même direction et de même sens ainsi que
et
de même direction et de même sens
.
- ↑ Les vrais vecteurs constituent l'espace vectoriel
avec
direction de
et incluant l'image de
par torseur, alors que
les pseudo-vecteurs forment l'espace vectoriel
dans lequel la résultante des torseurs
sont générées.
- ↑ Avec la distinction faite en note « 33 » plus haut dans ce chapitre, il faut écrire
.
- ↑ Si on explicite les composantes plückeriennes de cette relation de Varignon, il faut préciser que
,
et
étant décomposés sur
alors que
l'est sur
, nous devons poser
en parfait accord avec les directions et sens respectifs des deux bases ainsi que la définition du produit vectoriel suivant l'orientation de l'espace
voir le paragraphe « propriété du produit vectoriel de deux vrais vecteurs, de deux pseudo-vecteurs ou d'un vrai vecteur et d'un pseudo-vecteur » du chap.
de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) »
.
- ↑ On généralise la propriété développée dans le paragraphe « propriété de la vitesse angulaire d'un point quelconque d'un solide en rotation autour d'un axe fixe » du chap.
de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » au cas d'un solide en mouvement quelconque, ce dernier étant la composition d'un mouvement de translation du solide identifié au mouvement d'un de ses points
et d'un mouvement de rotation autour de l'axe instantané de rotation
du solide
étant l'axe passant par
, dont le support a pour direction celle du vecteur vitesse de
dans le référentiel
, la direction de
étant celle de
.
Souvent on choisit pour point
du solide son centre d'inertie
- ↑ Voir le paragraphe « définition (intrinsèque) du vecteur vitesse du point M dans le référentiel d'étude » du chap.
de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) ».
- ↑ Ou, si le point
du solide est choisi en son centre d'inertie
,
.
- ↑ Il s'agit de l'élément neutre de l'addition des torseurs.
- ↑ 50,0 50,1 50,2 et 50,3 Voir le paragraphe « définition intrinsèque du produit mixte de trois vecteurs » du chap.
de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
- ↑ N'est donc pas à démontrer à partir de la relation de Varignon
c'est en fait la relation de Varignon que nous avons admise et qui peut être démontrée à partir de la relation d'équiprojectivité, démonstration non exposée
;
toutefois la relation de Varignon étant admise, nous pouvons vérifier aisément que la relation d'équiprojectivité en découle en effet
voir le paragraphe « définition intrinsèque du produit mixte de trois vecteurs » du chap.
de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) »
.
- ↑ Si le moment du torseur en
ou si la résultante
est nul(le), le caractère « même direction » est considéré comme assuré
- ↑ 53,0 et 53,1 L'existence d'au moins un point de ce type étant admise.
- ↑ Ou
.
- ↑ Ou
.
- ↑ 56,00 56,01 56,02 56,03 56,04 56,05 56,06 56,07 56,08 56,09 56,10 56,11 56,12 56,13 56,14 et 56,15 Voir le paragraphe « définition de point central d'un torseur » plus haut dans ce chapitre.
- ↑ 57,0 et 57,1 Voir le paragraphe « formules du double produit vectoriel » du chap.
de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
- ↑ Car
est colinéaire à
.
- ↑ 59,0 59,1 59,2 59,3 59,4 59,5 59,6 59,7 et 59,8 Ce Qu'il Fallait Démontrer.
- ↑ On utilise
à
d'où
.
- ↑ On vérifie que les éléments de réduction en un autre point
différant de
sont aussi nuls en effet, la résultante étant invariante reste nulle en
et le moment du torseur en
s'obtenant par application de la relation de Varignon donne
.
- ↑ Sinon le torseur serait le torseur nul.
- ↑ Le moment de la somme des deux couples est non nul car les moments
et
ne sont pas opposés.
- ↑ Voir le paragraphe « définition d'axe central d'un torseur » plus haut dans ce chapitre.
- ↑ Voir le paragraphe « propriétés du torseur sur son axe central (3ème propriété) » plus haut dans ce chapitre.
- ↑ Voir le paragraphe « propriétés du torseur sur son axe central (2ème propriété) » plus haut dans ce chapitre.
- ↑
et
non colinéaire à
donc non colinéaire à
.
- ↑
et
étant
d'où
.
- ↑ Condition Nécessaire.
- ↑ (Condition) Suffisante.
- ↑ 71,0 et 71,1 La condition «
dans le plan
à
en
» correspond à deux degrés de liberté pour
, cette condition supplémentaire réduit le nombre de degré de liberté à un.
- ↑ 72,0 et 72,1 C.-à-d. deux à deux
,
et
étant
par hypothèse
.
- ↑ 73,0 et 73,1 S'obtenant à partir de
après utilisation de l'anticommutativité de la multiplication vectorielle, voir le paragraphe « propriétés (1ère propriété) » du chap.
de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
- ↑ Voir le paragraphe « base directe d'un espace orienté à droite » du chap.
de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
- ↑ Voir l'introduction du paragraphe « produit vectoriel de deux vecteurs (orienté à droite) » du chap.
de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
- ↑ Voir la note « 17 » du chap.
de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
- ↑ Voir le paragraphe « définition intrinsèque du produit vectoriel de deux vecteurs (norme) » du chap.
de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
- ↑ Autre démonstration en adoptant les coordonnées plückeriennes du torseur
sans faire de distinction entre vecteurs polaires et axiaux, ce qui revient à choisir la même base cartésienne pour la résultante et le moment du glisseur, les vecteurs de base
étant colinéaire et de même sens que la résultante
on pose
et
colinéaire et de même sens que le moment du glisseur en
c.-à-d.
on pose
;
Autre démonstration en choisissant
comme origine, avec
, la relation de Varignon appliquée en
à partir de
à savoir
se réécrit suivant
voir le paragraphe « définition du produit vectoriel de deux vecteurs à l'aide de leurs composantes sur une base de l'espace » du chap.
de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) »
qui s'annule pour
telles que
.
- ↑ Voir le paragraphe « invariants d'un torseur (invariant scalaire) » plus haut dans ce chapitre.
- ↑ 80,0 et 80,1 Voir le paragraphe « propriétés d'un torseur glisseur (1ère propriété) » plus haut dans ce chapitre.
- ↑ Plus exactement pour
,
avec
point particulier où le moment du glisseur est nul, voir le paragraphe « propriétés d'un torseur glisseur (3ème propriété) » plus haut dans ce chapitre.
- ↑
, pour
, étant
à
.
- ↑ En les autres points
où
,
est
à
.
- ↑ 84,0 84,1 84,2 84,3 84,4 et 84,5 Voir le paragraphe « définition d'un torseur glisseur » plus haut dans ce chapitre.
- ↑ 85,0 et 85,1 De ces choix on en déduit
à
, le trièdre
étant orthogonal.
- ↑ Sens identiques sur la direction commune si le trièdre orthogonal
est direct dans l'espace
orienté à droite
voir les notes « 74 » et « 75 » plus haut dans ce chapitre
et
sens contraires sur la direction commune si le trièdre orthogonal
est indirect dans l'espace
orienté à droite
voir le paragraphe « base directe d'un espace orienté à droite (base indirecte) » du chap.
de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » et la note « 75 » plus haut dans ce chapitre
.
- ↑ Signe
si
et
sont de même sens
voir la note « 86 » plus haut dans ce chapitre
et
Signe
si
et
sont de sens contraire
voir la note « 86 » plus haut dans ce chapitre
.
- ↑ En effet
étant
à
,
, voir la note « 77 » plus haut dans ce chapitre.
- ↑ Correspondant à «
et
de sens contraire » et «
» soit
.
- ↑ Il n'existe aucun point
en lesquels
.
- ↑
étant unique.
- ↑ La résultante de la somme des deux glisseurs est non nulle car la direction de la résultante de chacun des glisseurs étant celle de son axe central et ces dernières étant différentes,
et
ont des directions différentes et ne peuvent avoir une somme nulle.
- ↑ 93,0 et 93,1 La résultante de la somme des deux glisseurs est non nulle car
et
ne sont pas opposées.
- ↑ Le cas du moment de
nul sera étudié en remarque plus loin dans ce paragraphe.
- ↑ Car chaque moment de glisseur étant
à la direction commune de
et de
, leur somme l'est aussi.
- ↑ Voir le paragraphe « autres caractérisations d'un torseur glisseur (1ère caractérisation) » plus haut dans ce chapitre.
- ↑ Le point
en lequel
est un point du plan
; pour mieux le définir on introduit les points
projetés orthogonaux de
sur les axes centraux respectifs des glisseurs tels que
, par application de la relation de Varignon à
et
en
,
d'où la condition finale de définition de
, «
» ;
en résumé : on choisit un
quelconque sur
,
en résumé : on projette orthogonalement
sur
en
et
en résumé : on définit
sur la droite
tel que
si
et
sont de même sens,
au segment
,
en résumé : on définit
sur la droite
tel que
si
et
sont de sens contraire,
hors segment
.
- ↑ Autre démonstration en adoptant les coordonnées plückeriennes des glisseurs
sans faire de distinction entre vecteurs polaires et axiaux, ce qui revient à choisir la même base cartésienne pour la résultante et le moment des glisseurs, les vecteurs de base
étant colinéaire aux résultantes
et
on pose
et
et
colinéaire et de même sens que
étant quelconque sur
,
est le projeté orthogonal de
sur
,
on pose
;
Autre démonstration en choisissant
comme origine, avec
, la relation de définition de
à savoir
voir la note « 97 » plus haut dans ce chapitre
se réécrit
voir le paragraphe « définition du produit vectoriel de deux vecteurs à l'aide de leurs composantes sur une base de l'espace » du chap.
de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) »
qui s'annule pour
.
- ↑ 99,0 et 99,1 La résultante de la somme des deux glisseurs est nulle car
et
sont opposées.
- ↑ Le cas du moment de
nul est, a priori, à rejeter, en effet il n'y a pas de point d'intersection des axes centraux
et
ne peuvent pas être individuellement nuls en un même point, la seule possibilité serait donc qu'ils soient opposés en tout point
, or si
voir le paragraphe « propriétés d'un torseur glisseur (1ère propriété) » plus haut dans ce chapitre
et son opposé
devrait être nul aussi alors que
d'où l'impossibilité.
- ↑ Autre démonstration en adoptant les coordonnées plückeriennes des glisseurs
sans faire de distinction entre vecteurs polaires et axiaux, ce qui revient à choisir la même base cartésienne pour la résultante et le moment des glisseurs, les vecteurs de base
étant colinéaire aux résultantes
et
on pose
et
avec
et et
colinéaire à la
aux axes centraux dans le plan commun de ces derniers, orienté de
vers
,
on pose
la distance orthogonale entre les deux axes centraux
;
Autre démonstration en notant
et
les points respectifs de
et
de même cote que le point
où les éléments de réduction sont évalués, en prenant le milieu de
comme origine et en posant
l'origine ayant été choisie à la même cote que le point
,
voir la note « 97 » plus haut dans ce chapitre
se réécrit
voir le paragraphe « définition du produit vectoriel de deux vecteurs à l'aide de leurs composantes sur une base de l'espace » du chap.
de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) »
qui est toujours
.
- ↑ Voir le paragraphe « définition d'un torseur couple » plus haut dans ce chapitre.
- ↑ En effet l'application de la relation de Varignon à
et
en
dont on déduit le moment de
en
en fonction de celui en
soit
par factorisation vectorielle à droite par
dans la somme des deux produits vectoriels
la factorisation vectorielle à gauche ou à droite dans une somme de produits vectoriels étant l'opération inverse de la distributivité de la multiplication vectorielle relativement à l'addition vectorielle
voir le paragraphe « propriétés (2ème propriété) » du chap.
de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) »
soit,
étant nul,
c.-à-d. constant.
- ↑ 104,0 et 104,1 Voir le paragraphe « propriétés d'un torseur couple (1ère propriété) » plus haut dans ce chapitre.
- ↑ Nous supposons que le torseur
n'est ni un couple
interdisant
, ni un glisseur
interdisant
, ni le torseur nul
interdisant
et
, car
Nous supposons
si
, le torseur
est un couple
validité du théorème sans autre démonstration,
Nous supposons
si
, le torseur
est un glisseur
validité du théorème sans autre démonstration et
Nous supposons
si
et
, le torseur
est le torseur nul
validité du théorème sans autre démonstration.
- ↑ En effet
sont les éléments de réduction d'un glisseur, voir le paragraphe « définition d'un torseur glisseur » plus haut dans ce chapitre.
- ↑ Droite qui est aussi l'axe central
du torseur
.
- ↑ En effet
sont les éléments de réduction d'un couple, voir le paragraphe « définition d'un torseur couple » plus haut dans ce chapitre.
- ↑ On rappelle que le moment d'un torseur est constant sur son axe central, il est donc indépendant du point
choisi.
- ↑ Cela résultant de la commutativité de la multiplication scalaire, voir le paragraphe « autres propriétés (1ère propriété de la multiplication scalaire) » du chap.
de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
- ↑ Par distributivité de la multiplication vectorielle relativement à l'addition vectorielle, voir le paragraphe « propriétés (2ème propriété) de la multiplication vectorielle » du chap.
de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
- ↑ Une permutation entre deux vecteurs d'un produit mixte de trois vecteurs change ce dernier en son opposé, voir le paragraphe « propriétés (2ème propriété) d'un produit mixte » du chap.
de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
- ↑ On rappelle que le moment d'un torseur couple est indépendant du point où l'élément de réduction est évalué d'où l'absence d'indication du point dans les éléments de réduction
- ↑ Les indices
et
de
sont précisés pour rappeler l'origine du couple mais mis entre parenthèses pour rappeler leur inutilité
- ↑ On rappelle que le moment d'un torseur couple est indépendant du point où l'élément de réduction est évalué d'où l'absence d'indication du point dans les éléments de réduction de ce dernier, les éléments de réduction du glisseur étant indiqués évalués en un point
de son axe central
d'où
.
- ↑ 116,0 116,1 116,2 et 116,3 Les indices chiffrés
et
de
sont précisés pour rappeler l'origine du torseur mais mis entre parenthèses pour rappeler leur inutilité
- ↑ Les éléments de réduction du glisseur pourraient être évalués en un point
hors de axe central sans que le résultat de
ne soit modifié d’après la 2ème propriété du produit
ou comoment
de deux torseurs établie dans ce paragraphe, de plus le développement du produit
ou comoment
s’écrivant
donne effectivement le même résultat.
- ↑ Sauf dans le cas où la résultante
du glisseur est
au moment
du couple
- ↑ Si les éléments de réduction du 1er glisseur sont pris en un point
de son axe central
mais
Si les éléments de réduction du 1er glisseur sont pris en un point
hors de l'axe central
du 2ème glisseur
par relation de Varignon
,
Si les éléments de réduction du 1er glisseur sont pris en un point
on en déduit
Si les éléments de réduction du 1er glisseur sont pris en un point
on en déduit
les trois vecteurs du produit mixte
étant coplanaires ce dernier est nul, voir le paragraphe
Si les éléments de réduction du 1er glisseur sont pris en un point
on en déduit
« définition intrinsèque du produit mixte de trois vecteurs » du chap.
de la leçon
Si les éléments de réduction du 1er glisseur sont pris en un point
on en déduit
« définition intrinsèque du produit mixte de trois vecteurs » « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) »
;
si les éléments de réduction du 1er et du 2ème glisseur sont pris en un point
hors des deux axes centraux
et
, aucun des moments de glisseur n'est nul, ces derniers s'écrivant
si les éléments de réduction du 1er et du 2ème glisseur sont pris en un point
par relation de Varignon avec
, on en déduit
si les éléments de réduction du 1er et du 2ème glisseur sont pris en un point
car
si les éléments de réduction du 1er et du 2ème glisseur sont pris en un point
une permutation entre deux vecteurs d'un produit mixte de trois vecteurs change ce dernier en son opposé,
si les éléments de réduction du 1er et du 2ème glisseur sont pris en un point
voir le paragraphe « propriétés (2ème propriété) d'un produit mixte » du chap.
de la leçon
si les éléments de réduction du 1er et du 2ème glisseur sont pris en un point
voir le paragraphe « propriétés (2ème propriété) d'un produit mixte » « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » ;
en fait ces justifications étaient inutiles car nous avons établi que le produit
ou comoment
de deux torseurs est indépendant du point en lequel sont définis leurs éléments de réduction, voir la 2ème propriété établie plus haut dans ce paragraphe.
- ↑ Si on applique
en
et
en
- ↑ Par application de la relation de Varignon en
à partir de
.
- ↑ Voir le 1er exemple du paragraphe « cas d'un torseur dont la résultante est un vecteur polaire (ou vrai vecteur) » plus haut dans ce chapitre.
- ↑ Le moment de ce torseur glisseur sera écrit, en physique, sous la forme
égale à la forme donnée dans l'éléments de réduction du torseur glisseur par
et anticommutativité de la multiplication vectorielle
voir le paragraphe « propriétés de la multiplication vectorielle » du chap.
de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) »
, la raison de ce choix reposant sur la volonté de faire apparaître
le vecteur position du point
.
- ↑ Le point
en lequel est effectué la réduction n'est pas indiqué en indice des accolades car les éléments de réduction d'un torseur couple ne dépendent pas de ce point.
- ↑ Le moment de ce torseur couple sera écrit, en physique, sous la forme
égale à la forme donnée dans l'élément de réduction du torseur couple par
et anticommutativité de la multiplication vectorielle
voir le paragraphe « propriétés (1ère propriété) de la multiplication vectorielle » du chap.
de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) »
;
nous pouvons vérifier aisément, sous la forme utilisée en physique, l'indépendance du moment du couple relativement au point de réduction, en effet, si nous prenons un autre point
, le moment du couple évalué en
se calcule par
soit, en utilisant la distributivité de la multiplication vectorielle relativement à l'addition vectorielle,
voir le paragraphe « propriétés (2ème propriété) de la multiplication vectorielle » du chap.
de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) »
.
- ↑ Ou torseur des actions mécaniques.
- ↑ Voir le paragraphe « décomposition centrale d'un torseur quelconque » plus haut dans ce chapitre.
- ↑ 128,0 et 128,1 Le torseur statique est aussi la somme du torseur des actions extérieures s'exerçant sur le système
et du torseur des actions intérieures au système
lequel est le torseur nul d'après le principe des actions réciproques
voir les paragraphes « 1ère conséquence du principe des actions réciproques en dynamique newtonienne, la nullité de la résultante des forces intérieures s'exerçant sur un système de points matériels fermé » du chap.
de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » et « vecteur moment résultant des forces intérieures s'exerçant sur un système discret fermé de points matériels par rapport à un point origine A quelconque » du chap.
de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) »
;
la résultante du torseur des actions extérieures
s'exerçant sur le système, notée en physique
et appelée « résultante dynamique » est aussi celle du torseur statique
,
le moment évalué en
du torseur des actions extérieures
s'exerçant sur le système, noté en physique
et appelé « moment résultant dynamique » en
est aussi celui du torseur statique
au même point
;
le torseur statique s'écrit donc, en physique
.
- ↑ Voir le 1er exemple du paragraphe « cas d'un torseur dont la résultante est un vecteur axial (ou pseudo-vecteur) » plus haut dans ce chapitre.
- ↑ Voir le paragraphe « définition d'un torseur » plus haut dans ce chapitre.
- ↑ La relation
s'écrivant encore
par commutativité de la multiplication scalaire de vecteurs, voir le paragraphe « autres propriétés (1ère propriété de la multiplication scalaire) » du chap.
de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
- ↑ Voir le paragraphe notion de résultante d'un torseur plus haut dans le chapitre.
- ↑ Appelé, dans le domaine de la physique, vecteur « rotation instantanée »
ou parfois, vecteur vitesse angulaire quand on s'intéresse plus particulièrement au mouvement d'un point ou, plus rarement encore, vecteur taux de rotation pour un système indéformable
.
- ↑ Le vecteur rotation instantanée
n'étant pas constant, la direction du support du torseur glisseur ne l'est pas non plus bien qu'ayant un point
fixe.
- ↑ En effet la rotation de
à l'instant
se faisant autour du support du torseur cinématique
de direction variable mais passant par le point fixe
, elle se fait autour de ce dernier.
- ↑ 136,0 et 136,1 Point de
non nécessairement fixe sur ce dernier.
- ↑ 137,0 et 137,1 Appellation personnelle : introduction de la notion de « mouvement inertiel » d'un système de points matériels quand les grandeurs utilisées dépendent à la fois du mouvement du système et de l'inertie de ce dernier qui s'oppose à toute modification de son mouvement.
- ↑ Voir le 2ème exemple du paragraphe « cas d'un torseur dont la résultante est un vecteur polaire (ou vrai vecteur) » plus haut dans ce chapitre.
- ↑ Le moment de ce torseur glisseur sera écrit, en physique, sous la forme
égale à la forme donnée dans l'élément de réduction du torseur glisseur par
et anticommutativité de la multiplication vectorielle
voir le paragraphe « propriétés (1ère propriété) de la multiplication vectorielle » du chap.
de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) »
, la raison de ce choix reposant sur la volonté de faire apparaître
le vecteur position du point
, et
Le moment de ce torseur glisseur sera appelé, en physique, moment cinétique (vectoriel) du point matériel
- ↑ Le moment de ce torseur cinétique sera écrit, en physique, sous la forme
.
- ↑ «
» sera noté simplement «
» en absence d'ambiguïté.
- ↑ Ou parfois « moment cinétique résultant » au point
.
- ↑ Centre D'Inertie.
- ↑ Voir le paragraphe « énoncé du lien entre résultante cinétique et vecteur vitesse du centre d'inertie d'un système de points matériels fermé » du chap.
de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » où on a établi que
dans laquelle
est la masse du système et
le vecteur vitesse de son C.D.I.
.
- ↑ Le vecteur résultante cinétique
n'étant pas constant, la direction du support du torseur glisseur ne l'est pas non plus et il en est de même du point
non nécessairement fixe.
- ↑ 146,0 et 146,1 Point de
non nécessairement fixe dans ce dernier.
- ↑ En effet
est
à
alors que
est
à
.
- ↑ Voir le 3ème exemple du paragraphe « cas d'un torseur dont la résultante est un vecteur polaire (ou vrai vecteur) » plus haut dans ce chapitre.
- ↑ Le moment de ce torseur glisseur sera écrit, en physique, sous la forme
égale à
car
d'une part et la multiplication vectorielle est anticommutative
voir le paragraphe « propriétés de la multiplication vectorielle » du chap.
de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) »
d'autre part
, la raison de ce choix reposant sur la volonté de faire apparaître
le vecteur position du point
.
- ↑ Le moment de ce torseur dynamique sera écrit, en physique, sous la forme
.
- ↑ «
» sera noté simplement «
» en absence d'ambiguïté.
- ↑ Ce que je désapprouve car je réserve déjà l'appellation « moment résultant dynamique » au moment du torseur statique
en fait, si le système de points matériels est fermé, le théorème du moment cinétique vectoriel appliquée au système
voir le paragraphe « théorème du moment cinétique vectoriel appliqué à un système discret de points matériels dans le référentiel d'étude galiléen en
fixe » du chap.
de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) »
nous établit que le moment résultant du torseur statique en un point fixe est égale au moment résultant du torseur dynamique et par suite la confusion pourrait être faite dans le cas d'un système fermé avec
fixe, toutefois, comme la confusion n'est plus possible dans les autres cas, je préfère dire « moment du torseur dynamique » pour nommer
.
- ↑ En tenant compte des remarques développées dans la note « 128 ».
- ↑ La raison pour laquelle ceci ne peut pas être étendu à un système de points matériels fermé déformable alors que l'expression du torseur statique reste valable
La raison pour laquelle ceci ne peut pas être étendu à un système de points matériels fermé déformable est que celle du torseur cinématique est exclusivement réservée à un système indéformable
La raison pour laquelle ceci ne peut pas être étendu à un système de points matériels fermé déformable est que celle du torseur
nécessité pour que le champ des vitesses soit équiprojectif
;
s'il est licite de réduire l'ensemble des actions mécaniques s'exerçant sur un système déformable aux actions extérieures car la résultante et le moment résultant des actions intérieures sont nuls, dès qu'on envisage un mouvement accompagné d'une déformation, la puissance des actions intérieures n'étant plus nulle ne doit plus être omise, ceci se traduisant par le fait que les éléments de réduction du torseur cinématique écrits pour un solide sont insuffisants pour un système déformable car ils ne traduisent pas les mouvements relatifs internes