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En raison de limitations techniques, la typographie souhaitable du titre, «
Outils mathématiques pour la physique - bis (PCSI) : Les tenseurs Outils mathématiques pour la physique - bis (PCSI)/Les tenseurs », n'a pu être restituée correctement ci-dessus.
Introduction des « tenseurs » en mathématiques
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≻
{\displaystyle \succ \;}
La notion de tenseur prolonge celle de scalaire, de vecteur ou de famille finie de vecteurs en dimension finie ;
≻
{\displaystyle \color {transparent}{\succ }\;}
tous ces éléments pris individuellement forment un espace-vectoriel de dimension finie tel que, si le corps sur lequel ils sont construits est
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
:
l'ensemble des scalaires est le
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espace vectoriel
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} \;}
lui-même de dimension
1
{\displaystyle \;1}
, un scalaire étant un tenseur d'ordre zéro ,
l'ensemble des vecteurs est le
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espace vectoriel isomorphe à
R
n
{\displaystyle \;\mathbb {R} ^{n}\;}
de dimension
n
{\displaystyle \;n}
, chaque vecteur étant représentable, avec choix d'une base
{
B
}
=
{
b
1
,
⋯
,
b
i
,
⋯
,
b
n
}
1
⩽
i
⩽
n
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace =\left\lbrace b_{1}\,,\,\cdots \,,\,b_{i}\,,\,\cdots \,,\,b_{n}\right\rbrace _{1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,n}}
, par une matrice colonne
[
x
1
⋮
x
j
⋮
x
n
]
∈
M
n
,
1
(
R
)
{\displaystyle \;\left[{\begin{array}{c}x_{1}\\\vdots \\x_{j}\\\vdots \\x_{n}\end{array}}\right]\in M_{n,\,1}\!\left(\mathbb {R} \right)}
, un vecteur d'un
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espace vectoriel de dimension
n
{\displaystyle \;n\;}
étant un tenseur d'ordre un[ 1] ,
l'ensemble des familles ordonnées de
p
{\displaystyle \;p\;}
vecteurs du même
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espace vectoriel isomorphe à
R
n
{\displaystyle \;\mathbb {R} ^{n}\;}
est le
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espace vectoriel isomorphe à
{
R
n
}
p
{\displaystyle \;\left\lbrace \mathbb {R} ^{n}\right\rbrace ^{p}}
, chaque famille ordonnée de
p
{\displaystyle \;p\;}
vecteurs étant représentable, avec choix d'une base
{
B
}
=
{
b
1
,
⋯
,
b
i
,
⋯
,
b
n
}
1
⩽
i
⩽
n
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace =\left\lbrace b_{1}\,,\,\cdots \,,\,b_{i}\,,\,\cdots \,,\,b_{n}\right\rbrace _{1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,n}}
, par une matrice
[
x
1
,
1
⋯
x
1
,
j
⋯
x
1
,
p
⋮
x
i
,
1
⋯
x
i
,
j
⋯
x
i
,
p
⋮
x
n
,
1
⋯
x
n
,
j
⋯
x
n
,
p
]
∈
M
n
,
p
(
R
)
{\displaystyle \;\left[{\begin{array}{c}x_{1,\,1}&\cdots &x_{1,\,j}&\cdots &x_{1,\,p}\\&&\vdots &&\\x_{i,\,1}&\cdots &x_{i,\,j}&\cdots &x_{i,\,p}\\&&\vdots &&\\x_{n,\,1}&\cdots &x_{n,\,j}&\cdots &x_{n,\,p}\end{array}}\right]\in M_{n,\,p}\!\left(\mathbb {R} \right)}
{
{\displaystyle {\Bigg \{}}
en particulier l'ensemble des familles ordonnées de
n
{\displaystyle \;n\;}
vecteurs du même
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espace vectoriel isomorphe à
R
n
{\displaystyle \;\mathbb {R} ^{n}\;}
est le
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espace vectoriel isomorphe à
{
R
n
}
n
{\displaystyle \;\left\lbrace \mathbb {R} ^{n}\right\rbrace ^{n}}
, chaque famille ordonnée de
n
{\displaystyle \;n\;}
vecteurs étant représentable, avec choix d'une base
{
B
}
=
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace =}
{
b
1
,
⋯
,
b
i
,
⋯
,
b
n
}
1
⩽
i
⩽
n
{\displaystyle \left\lbrace b_{1}\,,\,\cdots \,,\,b_{i}\,,\,\cdots \,,\,b_{n}\right\rbrace _{1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,n}}
, par une matrice carrée
[
x
1
,
1
⋯
x
1
,
j
⋯
x
1
,
n
⋮
x
i
,
1
⋯
x
i
,
j
⋯
x
i
,
n
⋮
x
n
,
1
⋯
x
n
,
j
⋯
x
n
,
n
]
∈
M
n
(
R
)
}
{\displaystyle \;\left[{\begin{array}{c}x_{1,\,1}&\cdots &x_{1,\,j}&\cdots &x_{1,\,n}\\&&\vdots &&\\x_{i,\,1}&\cdots &x_{i,\,j}&\cdots &x_{i,\,n}\\&&\vdots &&\\x_{n,\,1}&\cdots &x_{n,\,j}&\cdots &x_{n,\,n}\end{array}}\right]\in M_{n}\!\left(\mathbb {R} \right){\Bigg \}}}
, une famille ordonnée de
p
{\displaystyle \;p\;}
vecteurs du même
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espace vectoriel de dimension
n
{\displaystyle \;n\;}
étant un tenseur d'ordre deux
(
{\displaystyle \;{\big (}}
avec
p
∈
N
∗
∖
{
1
}
)
{\displaystyle \;p\;\in \;\mathbb {N} ^{*}\,\backslash \,\left\lbrace 1\right\rbrace \!{\big )}\;}
[ 2] et
l'ensemble constitué de collections ordonnées comprenant chacune
q
{\displaystyle \;q\;}
familles ordonnées de
p
{\displaystyle \;p\;}
vecteurs du même
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espace vectoriel isomorphe à
R
n
{\displaystyle \;\mathbb {R} ^{n}\;}
est le
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espace vectoriel isomorphe à
{
{
R
n
}
p
}
q
{\displaystyle \;\left\lbrace \left\lbrace \mathbb {R} ^{n}\right\rbrace ^{p}\right\rbrace ^{q}}
, chaque collection ordonnée de
q
{\displaystyle \;q\;}
familles ordonnées de
p
{\displaystyle \;p\;}
vecteurs étant représentable, avec choix d'une base
{
B
}
=
{
b
1
,
⋯
,
b
i
,
⋯
,
b
n
}
1
⩽
i
⩽
n
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace =\left\lbrace b_{1}\,,\,\cdots \,,\,b_{i}\,,\,\cdots \,,\,b_{n}\right\rbrace _{1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,n}}
, par un tableau parallélépipédique constitué de
q
{\displaystyle \;q\;}
matrices placées en « couches »[ 3] successives, de même dimension
(
{\displaystyle \;{\big (}}
ou taille
)
{\displaystyle {\big )}}
(
n
,
p
)
{\displaystyle \;\left(n\,,\,p\right)}
, une famille ordonnée de
q
{\displaystyle \;q\;}
familles ordonnées de
p
{\displaystyle \;p\;}
vecteurs du même
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espace vectoriel de dimension
n
{\displaystyle \;n\;}
étant un tenseur d'ordre trois
[
{\displaystyle \;{\Big [}}
à condition que
(
p
,
q
)
∈
{
N
∗
∖
{
1
}
}
2
]
{\displaystyle \;\left(p\,,\,q\right)\,\in \,{\big \{}\mathbb {N} ^{*}\,\backslash \,\left\lbrace 1\right\rbrace \!{\big \}}^{2}{\Big ]}\;}
[ 4] ,
…
{\displaystyle \;\ldots \;}
Exemples de tenseurs d'ordre zéro
(
{\displaystyle \;{\big (}}
scalaire
)
{\displaystyle {\big )}}
, Exemples de tenseurs d'ordre un
(
{\displaystyle \;{\big (}}
vecteur de l'espace physique
)
{\displaystyle {\big )}}
, Exemples de tenseurs d'ordre deux
(
{\displaystyle \;{\big (}}
famille de
3
{\displaystyle \;3\;}
vecteurs de l'espace physique
)
{\displaystyle {\big )}}
, Exemples de tenseurs d'ordre trois
(
{\displaystyle \;{\big (}}
collection de
3
{\displaystyle \;3\;}
familles de
3
{\displaystyle \;3\;}
vecteurs de l'espace physique
)
{\displaystyle {\big )}}
≻
{\displaystyle \succ \;}
Les tenseurs d'ordre
p
∈
N
{\displaystyle \;p\;\in \mathbb {N} \;}
de l'espace physique
E
3
{\displaystyle \;{\mathcal {E}}_{3}\;}
construit sur
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} \;}
forment donc un
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espace vectoriel de dimension
3
p
{\displaystyle \;3^{\,p}}
[
{\displaystyle \;{\Big [}}
on définit en effet l'addition de deux tenseurs de même ordre
p
{\displaystyle \;p}
(
{\displaystyle \;{\Big (}}
par loi de composition interne
T
p
×
T
p
→
+
T
p
{\displaystyle \;T_{p}\times T_{p}\;{\overset {+}{\rightarrow }}\;T_{p}\;}
où
T
p
{\displaystyle \;T_{p}\;}
est l'ensemble des tenseurs d'ordre
p
{\displaystyle \;p\;}
[ 5]
)
{\displaystyle {\Big )}\;}
ainsi que la multiplication d'un tenseur d'ordre
p
{\displaystyle \;p\;}
par un scalaire
(
{\displaystyle \;{\Big (}}
loi de composition externe
R
×
T
p
→
⋅
T
p
{\displaystyle \;\mathbb {R} \times T_{p}\;{\overset {\cdot }{\rightarrow }}\;T_{p}\;}
[ 6]
)
{\displaystyle {\Big )}}
, ces deux lois ayant les propriétés nécessaires pour assurer à l'ensemble
T
p
{\displaystyle \;T_{p}\;}
des tenseurs d'ordre
p
{\displaystyle \;p\;}
d'être un espace vectoriel
]
{\displaystyle {\Big ]}}
;
≻
{\displaystyle \color {transparent}{\succ }\;}
ils sont indépendants d'un choix de bases, seules leurs représentations en matrices colonnes s'ils sont d'ordre un ou en matrices rectangulaires s'ils sont d'ordre deux ou en tableaux parallélépipédiques s'ils sont d'ordre trois
(
{\displaystyle \;{\big (}}
ou encore tableaux hyperparallélépipédiques[ 7] s'ils sont d'ordre supérieur à trois
)
{\displaystyle {\big )}\;}
en dépendent.
Préliminaires : Comme nous l'avons vu en introduction un tenseur nécessite de préciser l'espace vectoriel de travail, nous supposerons que ce dernier est un
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espace vectoriel de dimension
3
p
{\displaystyle \;3^{\,p}}
,
p
∈
N
{\displaystyle \;p\;\in \mathbb {N} }
,
Préliminaires : de plus, si
p
=
1
{\displaystyle \;p=1}
, l'espace vectoriel d'étude sera, quand cela s'avérera utile, choisi euclidien c'est-à-dire muni d'une multiplication scalaire de vecteurs
(
{\displaystyle \;{\big (}}
l'espace vectoriel d'étude étant alors la direction de l'espace affine [ 8] tridimensionnel
)
{\displaystyle {\big )}}
.
Préliminaires : Une grandeur est qualifiée de « contravariante » lorsqu'elle varie de façon contraire à celle dont les vecteurs de base sont modifiés[ 9]
(
{\displaystyle \;{\big (}}
si elle varie de la même façon que celle dont les vecteurs de base sont changés, la grandeur est qualifiée de « covariante »[ 10]
)
{\displaystyle {\big )}}
.
Définition et propriété d'un tenseur d'ordre zéro
modifier
Définition d'un tenseur d'ordre zéro
Remarque : Un tenseur d'ordre
0
{\displaystyle \;0\;}
est évidemment indépendant du choix d'une base dans l'espace affine euclidien tridimensionnel, pour le vérifier il suffit de considérer le scalaire correspondant comme le produit scalaire de deux vecteurs de la direction de l'espace affine [ 8] , le produit scalaire étant invariant par changement de bases[ 11] .
Propriété : Comme un scalaire est indépendant du choix d'une base, « un tenseur d'ordre
0
{\displaystyle \;0\;}
est invariant », il n'est ni contravariant ni covariant
…
{\displaystyle \;\ldots }
Divers types de tenseurs d'ordre un, définitions et propriétés
modifier
Définition et propriété d'un 1er type de tenseur d'ordre un
modifier
Définition d'un 1er type de tenseur d'ordre un
Remarque : Un tenseur d'ordre
1
{\displaystyle \;1\;}
de ce type est indépendant du choix d'une base dans l'espace affine euclidien tridimensionnel, mais ses composantes dans la base dépendent du choix de celle-ci[ 13]
…
{\displaystyle \;\ldots }
Propriété : On vérifie que « les composantes de ce 1er type de tenseur d'ordre
1
{\displaystyle \;1\;}
sont contravariantes »[ 14] , [ 9] , on en déduit que « tout vecteur de l'espace vectoriel tridimensionnel
(
{\displaystyle \;{\big (}}
c'est-à-dire tout vecteur de la direction de l'espace affine physique
)
{\displaystyle {\big )}\;}
» est un « tenseur d'ordre
1
{\displaystyle \;1\;}
contravariant [ 14] ».
Définition et propriété d'un 2ème type de tenseur d'ordre un
modifier
Définition d'un 2ème type de tenseur d'ordre un
Remarques : Un exemple de tenseur d'ordre
1
{\displaystyle \;1\;}
de ce type associé au vecteur
a
→
∈
W
{\displaystyle \;{\vec {a}}\;\in \;W\;}
est la forme linéaire de
W
{\displaystyle \;W\;}
«
f
:=
a
→
⋅
{\displaystyle \;f:={\vec {a}}\cdot \;}
» telle que
∀
x
→
∈
W
{\displaystyle \;\forall \;{\vec {x}}\;\in \;W}
,
f
(
x
→
)
=
a
→
⋅
x
→
{\displaystyle \;f({\vec {x}})={\vec {a}}\cdot {\vec {x}}}
,
[
{\displaystyle \;{\big [}}
la forme linéaire de
W
{\displaystyle \;W\;}
est un élément de
W
∗
{\displaystyle \;W^{*}\;}
[ 15] , chaque élément de
W
∗
{\displaystyle \;W^{*}\;}
[ 15] étant encore appelé « covecteur »[ 16]
]
…
{\displaystyle {\big ]}\;\ldots }
Remarques : un tenseur d'ordre
1
{\displaystyle \;1\;}
de ce type est indépendant du choix d'une base dans l'espace affine euclidien tridimensionnel, mais ses composantes dans la base dépendent du choix de celle-ci[ 13]
…
{\displaystyle \;\ldots }
Propriété : On vérifie que « les composantes de ce 2ème type de tenseur d'ordre
1
{\displaystyle \;1\;}
sont covariantes »[ 14] , [ 17] , on en déduit que « toute forme linéaire de l'espace vectoriel tridimensionnel c'est-à-dire de la direction de l'espace affine physique »
(
{\displaystyle \;{\big (}}
ou « tout covecteur de l'espace dual de la direction de l'espace affine physique »
)
{\displaystyle {\big )}\;}
est un « tenseur d'ordre
1
{\displaystyle \;1\;}
covariant [ 14] ».
Lien entre tenseurs d'ordre un contravariant et covariant associés
modifier
≻
{\displaystyle \succ \;}
Un tenseur d'ordre
1
{\displaystyle \;1\;}
contravariant [ 14] étant un vecteur
a
→
{\displaystyle \;{\vec {a}}\;}
du
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espace vectoriel
W
{\displaystyle \;W}
, ses composantes
(
a
1
,
a
2
,
a
3
)
{\displaystyle \;\left(a_{1}\,,\,a_{2}\,,\,a_{3}\right)\;}
dans la base
{
B
}
=
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace =}
{
b
→
1
,
b
→
2
,
b
→
3
}
{\displaystyle \left\lbrace {\vec {b}}_{1}\,,\,{\vec {b}}_{2}\,,\,{\vec {b}}_{3}\right\rbrace \;}
de
W
{\displaystyle \;W\;}
ont pour représentation matricielle dans cette base
{
B
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace \;}
la « matrice colonne
[
a
1
a
2
a
3
]
{\displaystyle \;\left[{\begin{array}{c}a_{1}\\a_{2}\\a_{3}\end{array}}\right]\;}
» ;
≻
{\displaystyle \color {transparent}{\succ }\;}
le changement de base
{
B
}
→
{
B
′
}
=
{
b
′
→
1
,
b
′
→
2
,
b
′
→
3
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace \rightarrow \left\lbrace B'\right\rbrace =\left\lbrace {\vec {b'}}_{\!1}\,,\,{\vec {b'}}_{\!2}\,,\,{\vec {b'}}_{\!3}\right\rbrace \;}
de
W
{\displaystyle \;W\;}
étant caractérisé par la matrice
[
P
]
{
B
}
→
{
B
′
}
∈
M
3
(
R
)
{\displaystyle \;\left[P\right]_{\left\lbrace B\right\rbrace \rightarrow \left\lbrace B'\right\rbrace }\in M_{3}\!\left(\mathbb {R} \right)}
, les composantes du vecteur
a
→
∈
W
{\displaystyle \;{\vec {a}}\;\in \;W\;}
dans la base
{
B
′
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B'\right\rbrace \;}
de
W
{\displaystyle \;W\;}
ont pour représentation matricielle dans cette base
{
B
′
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B'\right\rbrace \;}
la « matrice colonne
[
a
′
1
a
′
2
a
′
3
]
=
{\displaystyle \;\left[{\begin{array}{c}{a'}_{\!1}\\{a'}_{\!2}\\{a'}_{\!3}\end{array}}\right]=}
[
P
]
{
B
}
→
{
B
′
}
−
1
×
[
a
1
a
2
a
3
]
{\displaystyle \left[P\right]_{\left\lbrace B\right\rbrace \rightarrow \left\lbrace B'\right\rbrace }^{\,-1}\times \left[{\begin{array}{c}a_{1}\\a_{2}\\a_{3}\end{array}}\right]\;}
»
{
[
P
]
{
B
}
→
{
B
′
}
{\displaystyle \;{\Big \{}\left[P\right]_{\left\lbrace B\right\rbrace \rightarrow \left\lbrace B'\right\rbrace }\;}
étant la matrice de passage de la base
{
B
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace \;}
à la base
{
B
′
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B'\right\rbrace \;}
[ 18] et
[
P
]
{
B
}
→
{
B
′
}
−
1
{\displaystyle \;\left[P\right]_{\left\lbrace B\right\rbrace \rightarrow \left\lbrace B'\right\rbrace }^{\,-1}\;}
sa matrice inverse
}
{\displaystyle {\Big \}}}
.
≻
{\displaystyle \succ \;}
Le tenseur d'ordre
1
{\displaystyle \;1\;}
covariant [ 14] associé au vecteur
a
→
{\displaystyle \;{\vec {a}}\;}
du
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espace vectoriel
W
{\displaystyle \;W\;}
étant la forme linéaire de
W
{\displaystyle \;W\;}
«
f
:=
a
⋅
{\displaystyle \;f:=a\cdot \;}
» telle que
∀
x
∈
W
{\displaystyle \;\forall \;x\;\in \;W}
f
(
x
)
=
a
⋅
x
{\displaystyle \;f(x)=a\cdot x}
[
{\displaystyle \;{\big [}}
la forme linéaire de
W
{\displaystyle \;W}
(
{\displaystyle \;{\big (}}
encore appelé « covecteur » de
W
∗
)
{\displaystyle \;W^{*}{\big )}\;}
«
f
:=
a
⋅
{\displaystyle \;f:=a\cdot \;}
» étant un élément de
W
∗
{\displaystyle \;W^{*}\;}
[ 15] l'espace dual de
W
]
{\displaystyle \;W{\big ]}}
, ses composantes dans la base
{
B
}
=
{
b
→
1
,
b
→
2
,
b
→
3
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace =\left\lbrace {\vec {b}}_{1}\,,\,{\vec {b}}_{2}\,,\,{\vec {b}}_{3}\right\rbrace \;}
de
W
{\displaystyle \;W\;}
ont pour représentation opérationnelle dans cette base
{
B
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace \;}
la « multiplication matricielle à droite de la matrice ligne
[
a
1
a
2
a
3
]
×
{\displaystyle \;\left[a_{1}\;\;a_{2}\;\;a_{3}\right]\times \;}
»[ 19] ;
≻
{\displaystyle \color {transparent}{\succ }\;}
le changement de base
{
B
}
→
{
B
′
}
=
{
b
′
→
1
,
b
′
→
2
,
b
′
→
3
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace \rightarrow \left\lbrace B'\right\rbrace =\left\lbrace {\vec {b'}}_{\!1}\,,\,{\vec {b'}}_{\!2}\,,\,{\vec {b'}}_{\!3}\right\rbrace \;}
de
W
{\displaystyle \;W\;}
étant caractérisé par la matrice de passage
[
P
]
{
B
}
→
{
B
′
}
∈
M
3
(
R
)
{\displaystyle \;\left[P\right]_{\left\lbrace B\right\rbrace \rightarrow \left\lbrace B'\right\rbrace }\in M_{3}\!\left(\mathbb {R} \right)}
, les composantes de
{
a
→
⋅
}
∈
W
∗
{\displaystyle \;\left\lbrace {\vec {a}}\;\cdot \right\rbrace \in \;W^{*}\;}
dans la base
{
B
′
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B'\right\rbrace \;}
de
W
{\displaystyle \;W\;}
ont pour représentation opérationnelle dans cette base
{
B
′
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B'\right\rbrace \;}
la « multiplication matricielle à droite de la matrice ligne
[
a
′
1
a
′
2
a
′
3
]
×
=
[
a
1
a
2
a
3
]
×
[
P
]
{
B
}
→
{
C
}
×
{\displaystyle \;\left[{a'}_{\!1}\;\;{a'}_{2}\;\;{a'}_{3}\right]\times =\left[a_{1}\;\;a_{2}\;\;a_{3}\right]\times \;\left[P\right]_{\left\lbrace B\right\rbrace \rightarrow \left\lbrace C\right\rbrace }\times \;}
»[ 19] .
≻
{\displaystyle \succ \;}
Propriété : « Le produit scalaire[ 20] des vecteurs
(
a
→
,
x
→
)
∈
W
2
{\displaystyle \;\left({\vec {a}}\,,\,{\vec {x}}\right)\;\in \;W^{2}\;}
» s'identifiant à « l'image de
x
→
∈
W
{\displaystyle \;{\vec {x}}\;\in \;W\;}
par la forme linéaire “
f
:=
a
→
⋅
{\displaystyle \;f:={\vec {a}}\;\cdot \;}
”
∈
W
∗
{\displaystyle \;\in \;W^{*}\;}
»[ 15] à savoir «
a
→
⋅
x
→
=
f
(
x
→
)
∈
R
{\displaystyle \;{\vec {a}}\cdot {\vec {x}}=f({\vec {x}})\;\in \;\mathbb {R} \;}
» est invariant par changement de base choisie dans
W
{\displaystyle \;W\;}
en effet
≻
{\displaystyle \color {transparent}{\succ }\;}
Propriété : évalué, dans la base
{
B
}
=
{
b
→
1
,
b
→
2
,
b
→
3
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace =\left\lbrace {\vec {b}}_{1}\,,\,{\vec {b}}_{2}\,,\,{\vec {b}}_{3}\right\rbrace \;}
de
W
{\displaystyle \;W}
, par «
a
→
⋅
x
→
=
[
a
1
a
2
a
3
]
×
[
x
1
x
2
x
3
]
{\displaystyle \;{\vec {a}}\cdot {\vec {x}}=\left[a_{1}\;\;a_{2}\;\;a_{3}\right]\times \left[{\begin{array}{c}x_{1}\\x_{2}\\x_{3}\end{array}}\right]\;}
[ 19]
=
∑
k
=
1
.
.
3
a
k
x
k
{\displaystyle =\sum \limits _{k\,=\,1\,..\,3}a_{k}\;x_{k}\;}
»[ 21] , on vérifie que
≻
{\displaystyle \color {transparent}{\succ }\;}
Propriété : le changement de base
{
B
}
→
{
B
′
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace \rightarrow \left\lbrace B'\right\rbrace \;}
de
W
{\displaystyle \;W\;}
caractérisé par la matrice de passage
[
P
]
{
B
}
→
{
B
′
}
{\displaystyle \;\left[P\right]_{\left\lbrace B\right\rbrace \rightarrow \left\lbrace B'\right\rbrace }\;}
[ 18] conduit à l'évaluation dans la nouvelle base
{
B
′
}
=
{
b
′
→
1
,
b
′
→
2
,
b
′
→
3
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B'\right\rbrace =\left\lbrace {\vec {b'}}_{\!1}\,,\,{\vec {b'}}_{\!2}\,,\,{\vec {b'}}_{\!3}\right\rbrace \;}
de
W
{\displaystyle \;W\;}
selon «
a
→
⋅
x
→
=
[
a
′
1
a
′
2
a
′
3
]
×
[
x
′
1
x
′
2
x
′
3
]
{\displaystyle \;{\vec {a}}\cdot {\vec {x}}=\left[{a'}_{1}\;\;{a'}_{2}\;\;{a'}_{3}\right]\times \left[{\begin{array}{c}{x'}_{1}\\{x'}_{2}\\{x'}_{3}\end{array}}\right]\;}
»[ 19] avec «
[
a
′
1
a
′
2
a
′
3
]
×
{\displaystyle \;\left[{a'}_{1}\;\;{a'}_{2}\;\;{a'}_{3}\right]\times }
=
[
a
1
a
2
a
3
]
×
[
P
]
{
B
}
→
{
B
′
}
×
{\displaystyle =\left[a_{1}\;\;a_{2}\;\;a_{3}\right]\times \;\left[P\right]_{\left\lbrace B\right\rbrace \rightarrow \left\lbrace B'\right\rbrace }\times \;}
»[ 19]
{
{\displaystyle \;{\big \{}}
caractère « covariant » de “
f
:=
a
→
⋅
{\displaystyle \;f:={\vec {a}}\;\cdot \;}
”
∈
W
∗
}
{\displaystyle \;\in \;W^{*}{\big \}}\;}
et «
[
x
′
1
x
′
2
x
′
3
]
=
{\displaystyle \;\left[{\begin{array}{c}{x'}_{1}\\{x'}_{2}\\{x'}_{3}\end{array}}\right]=}
[
P
]
{
B
}
→
{
B
′
}
−
1
×
[
x
1
x
2
x
3
]
{\displaystyle \left[P\right]_{\left\lbrace B\right\rbrace \rightarrow \left\lbrace B'\right\rbrace }^{\,-1}\times \left[{\begin{array}{c}x_{1}\\x_{2}\\x_{3}\end{array}}\right]\;}
»
{
{\displaystyle \;{\big \{}}
caractère « contravariant » de “
x
→
{\displaystyle \;{\vec {x}}\;}
”
∈
W
}
{\displaystyle \;\in \;W{\big \}}\;}
⇒
{\displaystyle \Rightarrow }
«
[
a
′
1
a
′
2
a
′
3
]
×
[
x
′
1
x
′
2
x
′
3
]
=
{
[
a
1
a
2
a
3
]
×
[
P
]
{
B
}
→
{
B
′
}
×
}
[
P
]
{
B
}
→
{
B
′
}
−
1
×
[
x
1
x
2
x
3
]
=
{\displaystyle \;\left[{a'}_{1}\;\;{a'}_{2}\;\;{a'}_{3}\right]\times \left[{\begin{array}{c}{x'}_{1}\\{x'}_{2}\\{x'}_{3}\end{array}}\right]=\left\lbrace \left[a_{1}\;\;a_{2}\;\;a_{3}\right]\times \;\left[P\right]_{\left\lbrace B\right\rbrace \rightarrow \left\lbrace B'\right\rbrace }\times \right\rbrace \left[P\right]_{\left\lbrace B\right\rbrace \rightarrow \left\lbrace B'\right\rbrace }^{\,-1}\times \left[{\begin{array}{c}x_{1}\\x_{2}\\x_{3}\end{array}}\right]=}
[
a
1
a
2
a
3
]
×
{
[
P
]
{
B
}
→
{
B
′
}
×
[
P
]
{
B
}
→
{
B
′
}
−
1
}
×
[
x
1
x
2
x
3
]
{\displaystyle \left[a_{1}\;\;a_{2}\;\;a_{3}\right]\times {\cancel {{\bigg \{}\left[P\right]_{\left\lbrace B\right\rbrace \rightarrow \left\lbrace B'\right\rbrace }\times \left[P\right]_{\left\lbrace B\right\rbrace \rightarrow \left\lbrace B'\right\rbrace }^{\,-1}{\bigg \}}}}\times \left[{\begin{array}{c}x_{1}\\x_{2}\\x_{3}\end{array}}\right]\;}
» validant l'invariance de
a
→
⋅
x
→
{\displaystyle \;{\vec {a}}\cdot {\vec {x}}\;}
par changement de bases
(
{\displaystyle \;{\big (}}
en tant que scalaire
a
→
⋅
x
→
{\displaystyle \;{\vec {a}}\cdot {\vec {x}}\;}
est un tenseur d'ordre
0
{\displaystyle \;0\;}
en accord avec son invariance par changement de bases
)
{\displaystyle {\big )}}
.
Divers types de tenseurs d'ordre deux, définitions et propriétés
modifier
Parmi les tenseurs d'ordre deux nous nous limiterons à ceux dont la représentation matricielle ou opérationnelle fait intervenir une matrice carrée de dimension
(
{\displaystyle \;{\big (}}
ou taille
)
{\displaystyle {\big )}}
3
{\displaystyle \;3}
, nous écartons donc tout tenseur d'ordre
2
{\displaystyle \;2\;}
dont la représentation matricielle ou opérationnelle ferait intervenir une matrice rectangulaire dont une dimension
(
{\displaystyle \;{\big (}}
ou taille
)
{\displaystyle {\big )}}
serait
3
{\displaystyle \;3\;}
et l'autre un entier
p
∈
N
∗
∖
{
1
,
3
}
…
{\displaystyle \;p\;\in \;\mathbb {N} ^{*}\backslash \left\lbrace 1\,,\,3\right\rbrace \;\ldots }
Définition et propriété d'un 1er type de tenseur d'ordre deux
modifier
Définition d'un 1er type de tenseur d'ordre deux
Remarque 1 : Un tenseur d'ordre
2
{\displaystyle \;2\;}
de ce type est indépendant du choix d'une base dans l'espace affine euclidien tridimensionnel dans la mesure où chaque vecteur l'est, mais leurs composantes dans la base dépendent du choix de celle-ci
…
{\displaystyle \;\ldots }
Propriété : On vérifie que les composantes de ce 1er type de tenseur d'ordre
2
{\displaystyle \;2\;}
sont « contravariantes »[ 14] , [ 23] , c'est-à-dire que « toute famille de
3
_
{\displaystyle {\underline {\;3\;}}}
vecteurs de l'espace vectoriel tridimensionnel
(
{\displaystyle \;{\big (}}
direction de l'espace affine physique
)
{\displaystyle {\big )}\;}
» est un « tenseur d'ordre
2
{\displaystyle \;2\;}
contravariant [ 14] ».
Remarque 2 : Les tenseurs d'ordre
2
{\displaystyle \;2\;}
contravariants n'apportent guère plus que les tenseurs d'ordre
1
{\displaystyle \;1\;}
contravariants mis à part le regroupement de
3
{\displaystyle \;3\;}
vecteurs dans une même famille c'est-à-dire le regroupement de
3
{\displaystyle \;3\;}
tenseurs d'ordre
1
{\displaystyle \;1\;}
contravariants en un seul tenseur d'ordre
2
{\displaystyle \;2\;}
contravariant
…
{\displaystyle \;\ldots }
Définition et propriété d'un 2ème type de tenseur d'ordre deux
modifier
Définition d'un 2ème type de tenseur d'ordre deux
Remarques 1 : Un exemple de tenseur d'ordre
2
{\displaystyle \;2\;}
de ce type associé au triplet de vecteurs
(
a
→
,
a
′
→
,
a
″
→
)
∈
W
3
{\displaystyle \;\left({\vec {a}}\,,\,{\vec {a'}}\,,\,{\vec {a''}}\right)\;\in \;W^{3}\;}
est la famille des
3
{\displaystyle \;3\;}
formes linéaires de
W
{\displaystyle \;W\;}
«
(
f
:=
a
→
⋅
,
f
′
:=
a
′
→
⋅
,
f
″
:=
a
″
→
⋅
)
{\displaystyle \;\left(f:={\vec {a}}\,\cdot \,,\,f':={\vec {a'}}\cdot \,,\,f'':={\vec {a''}}\cdot \right)\;}
» telle que
∀
x
→
∈
W
{\displaystyle \;\forall \;{\vec {x}}\;\in \;W}
,
{
f
(
x
→
)
=
a
→
⋅
x
→
,
f
′
(
x
→
)
=
a
′
→
⋅
x
→
,
f
″
(
x
→
)
=
a
″
→
⋅
x
→
}
{\displaystyle \;\left\lbrace f({\vec {x}})={\vec {a}}\cdot {\vec {x}}\,,\,f'({\vec {x}})={\vec {a'}}\cdot {\vec {x}}\,,\,f''({\vec {x}})={\vec {a''}}\cdot {\vec {x}}\right\rbrace }
,
[
{\displaystyle \;{\big [}}
les formes linéaires de
W
{\displaystyle \;W\;}
sont des éléments de
W
∗
{\displaystyle \;W^{*}\;}
[ 15] dont chaque élément étant encore appelé « covecteur »[ 16]
]
…
{\displaystyle {\big ]}\;\ldots }
Remarques 1 : un tenseur d'ordre
2
{\displaystyle \;2\;}
de ce type est indépendant du choix d'une base dans l'espace affine euclidien tridimensionnel, mais ses composantes dans la base dépendent du choix de celle-ci
…
{\displaystyle \;\ldots }
Propriété : On vérifie que les composantes de ce 2ème type de tenseur d'ordre
2
{\displaystyle \;2\;}
sont « covariantes »[ 14] , [ 25] , c'est-à-dire que « toute famille de
3
_
{\displaystyle {\underline {\;3\;}}}
formes linéaires de l'espace vectoriel tridimensionnel
(
{\displaystyle \;{\big (}}
direction de l'espace affine physique
)
{\displaystyle {\big )}\;}
» est un « tenseur d'ordre
2
{\displaystyle \;2\;}
covariant [ 14] ».
Remarque 2 : Les tenseurs d'ordre
2
{\displaystyle \;2\;}
covariants n'apportent guère plus que les tenseurs d'ordre
1
{\displaystyle \;1\;}
covariants mis à part le regroupement de
3
{\displaystyle \;3\;}
covecteurs dans une même famille c'est-à-dire le regroupement de
3
{\displaystyle \;3\;}
tenseurs d'ordre
1
{\displaystyle \;1\;}
covariants en un seul tenseur d'ordre
2
{\displaystyle \;2\;}
covariant
…
{\displaystyle \;\ldots }
Définition et propriété d'un 3ème type de tenseur d'ordre deux
modifier
Définition d'un 3ème type de tenseur d'ordre deux
« Toute forme bilinéaire du
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espace vectoriel
W
{\displaystyle \;W\;}
direction de l'espace affine [ 8] tridimensionnel
{
{\displaystyle \;{\Big \{}}
c'est-à-dire toute application linéaire
(
?
|
?
)
{\displaystyle \;\left({\text{?}}\,\vert \,{\text{?}}\right)\;}
de
W
2
{\displaystyle \;W^{2}\;}
dans
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} \;}
vérifiant “
∀
(
x
→
,
y
→
)
∈
W
2
{\displaystyle \;\forall \;\left({\vec {x}}\,,\,{\vec {y}}\right)\;\in \;W^{2}}
,
(
x
→
,
y
→
)
→
(
?
|
?
)
(
x
→
|
y
→
)
∈
R
{\displaystyle \;\left({\vec {x}}\,,\,{\vec {y}}\right)\;{\overset {\left({\text{?}}\,\vert \,{\text{?}}\right)}{\rightarrow }}\;\left({\vec {x}}\,\vert \,{\vec {y}}\right)\;\in \;\mathbb {R} \;}
telle que
(
?
|
?
)
{\displaystyle \;\left({\text{?}}\,\vert \,{\text{?}}\right)\;}
soit linéaire relativement à
x
→
{\displaystyle \;{\vec {x}}\;}
et
y
→
{\displaystyle \;{\vec {y}}\;}
”
}
{\displaystyle {\Big \}}\;}
[ 26] « Toute forme bilinéaire du
R
{\displaystyle \;\color {transparent}{\mathbb {R} }}
-espace vectoriel
W
{\displaystyle \;\color {transparent}{W}\;}
est un tenseur d'ordre
2
{\displaystyle \;2\;}
».
Remarques 1 : Un exemple de tenseur d'ordre
2
{\displaystyle \;2\;}
de ce type associé à la multiplication scalaire de
W
{\displaystyle \;W\;}
[ 20] et à l'endomorphisme
φ
∈
L
(
W
)
{\displaystyle \;\varphi \;\in \;L(W)\;}
[ 27] est l'application composée «
(
?
|
?
)
=
?
⋅
φ
(
?
)
{\displaystyle \;\left({\text{?}}\,\vert \,{\text{?}}\right)={\text{?}}\cdot \,\varphi ({\text{?}})\;}
» définie sur
W
2
{\displaystyle \;W^{2}\;}
telle que
∀
(
x
→
,
y
→
)
∈
W
2
{\displaystyle \;\forall \;\left({\vec {x}}\,,\,{\vec {y}}\right)\;\in \;W^{2}}
,
(
x
→
|
y
→
)
=
x
→
⋅
φ
(
y
→
)
{\displaystyle \;\left({\vec {x}}\,\vert \,{\vec {y}}\right)={\vec {x}}\cdot \varphi ({\vec {y}})}
[
{\displaystyle \;{\Big [}}
les formes bilinéaires de
W
{\displaystyle \;W\;}
sont des éléments de «
W
∗
×
L
(
W
)
{\displaystyle \;W^{*}\!\times L(W)\;}
»[ 15] , [ 27]
]
…
{\displaystyle {\Big ]}\;\ldots }
Remarques 1 : un tenseur d'ordre
2
{\displaystyle \;2\;}
de ce type est indépendant du choix d'une base dans l'espace affine euclidien tridimensionnel mais ses composantes dans la base dépendent du choix de celle-ci
…
{\displaystyle \;\ldots }
Propriété : On vérifie que les composantes de ce 3ème type de tenseur d'ordre
2
{\displaystyle \;2\;}
sont partiellement « covariante et contravariante »[ 14] , [ 28] , c'est-à-dire que « toute forme bilinéaire de l'espace vectoriel tridimensionnel
[
{\displaystyle \;{\big [}}
ou encore tout élément de
W
∗
×
L
(
W
)
{\displaystyle \;W^{*}\!\times L(W)\;}
[ 15] , [ 27] »
]
{\displaystyle {\big ]}\;}
est un « tenseur d'ordre
2
{\displaystyle \;2\;}
“mixte” [ 29] , [ 30] ».
Remarque 2 : Les tenseurs d'ordre
2
{\displaystyle \;2\;}
« mixtes »[ 29] , [ 30] est pratiquement le seul tenseur d'ordre
2
{\displaystyle \;2\;}
à ajouter quelque chose de nouveau par rapport aux tenseurs d'ordre
1
{\displaystyle \;1\;}
contrairement aux tenseurs d'ordre
2
{\displaystyle \;2\;}
contravariant ou covariant
…
{\displaystyle \;\ldots }
Différence de représentativités entre les tenseurs d'ordre deux
modifier
« Un tenseur d'ordre
2
{\displaystyle \;2\;}
contravariant »[ 14] étant une « famille de
3
{\displaystyle \;3\;}
vecteurs
(
x
→
,
v
→
,
w
→
)
∈
W
3
{\displaystyle \;\left({\vec {x}}\,,\,{\vec {v}}\,,\,{\vec {w}}\right)\;\in \;W^{3}\;}
où
W
{\displaystyle \;W\;}
est un
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espace vectoriel »[ 31] , ses composantes dans la base
{
B
}
=
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace =}
{
b
→
1
,
b
→
2
,
b
→
3
}
{\displaystyle \left\lbrace {\vec {b}}_{1}\,,\,{\vec {b}}_{2}\,,\,{\vec {b}}_{3}\right\rbrace \;}
de
W
{\displaystyle \;W\;}
à savoir
{
x
→
(
x
1
,
x
2
,
x
3
)
;
v
→
(
v
1
,
v
2
,
v
3
)
;
w
→
(
w
1
,
w
2
,
w
3
)
}
{\displaystyle \;\left\lbrace {\vec {x}}\;\left(x_{1}\,,\,x_{2}\,,\,x_{3}\right)\,;\,{\vec {v}}\;\left(v_{1}\,,\,v_{2}\,,\,v_{3}\right)\,;\,{\vec {w}}\;\left(w_{1}\,,\,w_{2}\,,\,w_{3}\right)\right\rbrace \;}
ont pour représentation matricielle dans cette base
{
B
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace \;}
la « matrice
[
x
1
v
1
w
1
x
2
v
2
w
2
x
3
v
3
w
3
]
∈
M
3
(
R
)
{\displaystyle \;\left[{\begin{array}{c}x_{1}&v_{1}&w_{1}\\x_{2}&v_{2}&w_{2}\\x_{3}&v_{3}&w_{3}\end{array}}\right]\in M_{3}\!\left(\mathbb {R} \right)\;}
» résultant de la juxtaposition des matrices colonnes représentant chaque vecteur
(
{\displaystyle \;{\big (}}
ou tenseur d'ordre
1
{\displaystyle \;1\;}
contravariant [ 14]
)
{\displaystyle {\big )}}
; le changement de base
{
B
}
→
{
B
′
}
=
{
b
′
→
1
,
b
′
→
2
,
b
′
→
3
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace \rightarrow \left\lbrace B'\right\rbrace =\left\lbrace {\vec {b'}}_{\!1}\,,\,{\vec {b'}}_{\!2}\,,\,{\vec {b'}}_{\!3}\right\rbrace \;}
de
W
{\displaystyle \;W\;}
étant caractérisé par la matrice de passage correspondante
[
P
]
{
B
}
→
{
B
′
}
∈
M
3
(
R
)
{\displaystyle \;\left[P\right]_{\left\lbrace B\right\rbrace \rightarrow \left\lbrace B'\right\rbrace }\in M_{3}\!\left(\mathbb {R} \right)}
, les composantes de la famille des
3
{\displaystyle \;3\;}
vecteurs
(
x
→
,
v
→
,
w
→
)
∈
W
3
{\displaystyle \;\left({\vec {x}}\,,\,{\vec {v}}\,,\,{\vec {w}}\right)\;\in \;W^{3}\;}
dans la base
{
B
′
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B'\right\rbrace \;}
de
W
{\displaystyle \;W\;}
ont pour représentation matricielle dans cette base
{
B
′
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B'\right\rbrace \;}
la « matrice
[
x
′
1
v
′
1
w
′
1
x
′
2
v
′
2
w
′
2
x
′
3
v
′
3
w
′
3
]
=
{\displaystyle \;\left[{\begin{array}{c}{x'}_{\!1}&{v'}_{\!1}&{w'}_{\!1}\\{x'}_{\!2}&{v'}_{\!2}&{w'}_{\!2}\\{x'}_{\!3}&{v'}_{\!3}&{w'}_{\!3}\end{array}}\right]=}
[
P
]
{
B
}
→
{
B
′
}
−
1
×
[
x
1
v
1
w
1
x
2
v
2
w
2
x
3
v
3
w
3
]
{\displaystyle \left[P\right]_{\left\lbrace B\right\rbrace \rightarrow \left\lbrace B'\right\rbrace }^{\,-1}\times \left[{\begin{array}{c}x_{1}&v_{1}&w_{1}\\x_{2}&v_{2}&w_{2}\\x_{3}&v_{3}&w_{3}\end{array}}\right]\;}
»
{
{\displaystyle \;{\big \{}}
les composantes des
3
{\displaystyle \;3\;}
vecteurs dans la base
{
B
′
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B'\right\rbrace \;}
étant
x
→
:
(
x
′
1
,
x
′
2
,
x
′
3
)
;
v
→
:
(
v
′
1
,
v
′
2
,
v
′
3
)
;
w
→
:
(
w
′
1
,
w
′
2
,
w
′
3
)
}
{\displaystyle \;{\vec {x}}\,:\,\left({x'}_{\!1}\,,\,{x'}_{\!2}\,,\,{x'}_{\!3}\right)\,;\,{\vec {v}}\,:\,\left({v'}_{\!1}\,,\,{v'}_{\!2}\,,\,{v'}_{\!3}\right)\,;\,{\vec {w}}\,:\,\left({w'}_{\!1}\,,\,{w'}_{\!2}\,,\,{w'}_{\!3}\right){\big \}}}
.
« Le tenseur d'ordre
2
{\displaystyle \;2\;}
covariant »[ 14] associé à la famille des
3
{\displaystyle \;3\;}
vecteurs
(
a
→
,
r
→
,
s
→
)
∈
W
3
{\displaystyle \;\left({\vec {a}}\,,\,{\vec {r}}\,,\,{\vec {s}}\right)\;\in \;W^{3}\;}
étant la « famille des
3
{\displaystyle \;3\;}
formes linéaires de
W
{\displaystyle \;W\;}
définie selon
(
f
:=
a
→
⋅
,
g
:=
r
→
⋅
,
h
:=
s
→
⋅
)
{\displaystyle \;\left(f:={\vec {a}}\,\cdot \,,\,g:={\vec {r}}\cdot \,,\,h:={\vec {s}}\cdot \right)\;}
»[ 32] telle que
∀
x
→
∈
W
{\displaystyle \;\forall \;{\vec {x}}\;\in \;W}
,
{
f
(
x
→
)
=
a
→
⋅
x
→
,
g
(
x
→
)
=
r
→
⋅
x
→
,
h
(
x
→
)
=
s
→
⋅
x
→
}
{\displaystyle \;\left\lbrace f({\vec {x}})={\vec {a}}\cdot {\vec {x}}\,,\,g({\vec {x}})={\vec {r}}\cdot {\vec {x}}\,,\,h({\vec {x}})={\vec {s}}\cdot {\vec {x}}\right\rbrace }
,
[
{\displaystyle \;{\big [}}
les formes linéaires de
W
{\displaystyle \;W\;}
étant des éléments de
W
∗
{\displaystyle \;W^{*}\;}
[ 15] espace dual de
W
{\displaystyle \;W}
, c'est-à-dire des « covecteurs »[ 16] de
W
∗
{\displaystyle \;W^{*}\;}
[ 15]
]
{\displaystyle {\big ]}\;}
, ses composantes dans la base
{
B
}
=
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace =}
{
b
→
1
,
b
→
2
,
b
→
3
}
{\displaystyle \left\lbrace {\vec {b}}_{1}\,,\,{\vec {b}}_{2}\,,\,{\vec {b}}_{3}\right\rbrace \;}
de
W
{\displaystyle \;W\;}
ont pour représentation opérationnelle la « multiplication matricielle à droite de la matrice
[
(
a
→
⋅
b
→
1
)
(
a
→
⋅
b
→
2
)
(
a
→
⋅
b
→
3
)
(
r
→
⋅
b
→
1
)
(
r
→
⋅
b
→
2
)
(
r
→
⋅
b
→
3
)
(
s
→
⋅
b
→
1
)
(
s
→
⋅
b
→
2
)
(
s
→
⋅
b
→
3
)
]
×
{\displaystyle \;\left[{\begin{array}{c}\left({\vec {a}}\cdot {\vec {b}}_{1}\right)&\left({\vec {a}}\cdot {\vec {b}}_{2}\right)&\left({\vec {a}}\cdot {\vec {b}}_{3}\right)\\\left({\vec {r}}\cdot {\vec {b}}_{1}\right)&\left({\vec {r}}\cdot {\vec {b}}_{2}\right)&\left({\vec {r}}\cdot {\vec {b}}_{3}\right)\\\left({\vec {s}}\cdot {\vec {b}}_{1}\right)&\left({\vec {s}}\cdot {\vec {b}}_{2}\right)&\left({\vec {s}}\cdot {\vec {b}}_{3}\right)\end{array}}\right]\;\times \;}
»[ 33] dans cette base
{
B
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace \;}
; le changement de base
{
B
}
→
{
B
′
}
=
{
b
′
→
1
,
b
′
→
2
,
b
′
→
3
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace \rightarrow \left\lbrace B'\right\rbrace =\left\lbrace {\vec {b'}}_{\!1}\,,\,{\vec {b'}}_{\!2}\,,\,{\vec {b'}}_{\!3}\right\rbrace \;}
de
W
{\displaystyle \;W\;}
étant caractérisé par la matrice de passage correspondante
[
P
]
{
B
}
→
{
B
′
}
∈
M
3
(
R
)
{\displaystyle \;\left[P\right]_{\left\lbrace B\right\rbrace \rightarrow \left\lbrace B'\right\rbrace }\in M_{3}\!\left(\mathbb {R} \right)}
, les composantes de la famille des
3
{\displaystyle \;3\;}
covecteurs
(
a
→
⋅
,
r
→
⋅
,
s
→
⋅
)
∈
{
W
∗
}
3
{\displaystyle \;\left({\vec {a}}\,\cdot \,,\,{\vec {r}}\,\cdot \,,\,{\vec {s}}\,\cdot \right)\in \;\left\lbrace W^{*}\right\rbrace ^{3}\;}
dans la base
{
B
′
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B'\right\rbrace \;}
de
W
{\displaystyle \;W\;}
ont pour représentation opérationnelle la « multiplication matricielle à droite de la matrice
[
(
a
→
⋅
b
′
→
1
)
(
a
→
⋅
b
′
→
2
)
(
a
→
⋅
b
′
→
3
)
(
r
→
⋅
b
′
→
1
)
(
r
→
⋅
b
′
→
2
)
(
r
→
⋅
b
′
→
3
)
(
s
→
⋅
b
′
→
1
)
(
s
→
⋅
b
′
→
2
)
(
s
→
⋅
b
′
→
3
)
]
×
{\displaystyle \left[{\begin{array}{c}\left({\vec {a}}\cdot {\vec {b'}}_{\!1}\right)&\left({\vec {a}}\cdot {\vec {b'}}_{\!2}\right)&\left({\vec {a}}\cdot {\vec {b'}}_{\!3}\right)\\\left({\vec {r}}\cdot {\vec {b'}}_{\!1}\right)&\left({\vec {r}}\cdot {\vec {b'}}_{\!2}\right)&\left({\vec {r}}\cdot {\vec {b'}}_{\!3}\right)\\\left({\vec {s}}\cdot {\vec {b'}}_{\!1}\right)&\left({\vec {s}}\cdot {\vec {b'}}_{\!2}\right)&\left({\vec {s}}\cdot {\vec {b'}}_{\!3}\right)\end{array}}\right]\times }
=
[
(
a
→
⋅
b
→
1
)
(
a
→
⋅
b
→
2
)
(
a
→
⋅
b
→
3
)
(
r
→
⋅
b
→
1
)
(
r
→
⋅
b
→
2
)
(
r
→
⋅
b
→
3
)
(
s
→
⋅
b
→
1
)
(
s
→
⋅
b
→
2
)
(
s
→
⋅
b
→
3
)
]
×
[
P
]
{
B
}
→
{
B
′
}
×
{\displaystyle =\left[{\begin{array}{c}\left({\vec {a}}\cdot {\vec {b}}_{1}\right)&\left({\vec {a}}\cdot {\vec {b}}_{2}\right)&\left({\vec {a}}\cdot {\vec {b}}_{3}\right)\\\left({\vec {r}}\cdot {\vec {b}}_{1}\right)&\left({\vec {r}}\cdot {\vec {b}}_{2}\right)&\left({\vec {r}}\cdot {\vec {b}}_{3}\right)\\\left({\vec {s}}\cdot {\vec {b}}_{1}\right)&\left({\vec {s}}\cdot {\vec {b}}_{2}\right)&\left({\vec {s}}\cdot {\vec {b}}_{3}\right)\end{array}}\right]\!\times \left[P\right]_{\left\lbrace B\right\rbrace \rightarrow \left\lbrace B'\right\rbrace }\times \;}
» dans cette base
{
B
′
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B'\right\rbrace }
⟨
{\displaystyle \;{\Bigg \langle }}
les composantes des
3
{\displaystyle \;3\;}
vecteurs dans la base
{
B
′
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B'\right\rbrace \;}
étant
{
a
→
:
(
a
→
⋅
b
′
→
1
,
a
→
⋅
b
′
→
2
,
a
→
⋅
b
′
→
3
)
r
→
:
(
r
→
⋅
b
′
→
1
,
r
→
⋅
b
′
→
2
,
r
→
⋅
b
′
→
3
)
s
→
:
(
s
→
⋅
b
′
→
1
,
s
→
⋅
b
′
→
2
,
s
→
⋅
b
′
→
3
)
}
⟩
{\displaystyle \;\left\lbrace {\begin{array}{c}{\vec {a}}\,:\,\left({\vec {a}}\cdot {\vec {b'}}_{\!1}\,,\,{\vec {a}}\cdot {\vec {b'}}_{\!2}\,,\,{\vec {a}}\cdot {\vec {b'}}_{\!3}\right)\\{\vec {r}}\,:\,\left({\vec {r}}\cdot {\vec {b'}}_{\!1}\,,\,{\vec {r}}\cdot {\vec {b'}}_{\!2}\,,\,{\vec {r}}\cdot {\vec {b'}}_{\!3}\right)\\{\vec {s}}\,:\,\left({\vec {s}}\cdot {\vec {b'}}_{\!1}\,,\,{\vec {s}}\cdot {\vec {b'}}_{\!2}\,,\,{\vec {s}}\cdot {\vec {b'}}_{\!3}\right)\end{array}}\right\rbrace {\Bigg \rangle }}
.
« Un tenseur d'ordre
2
{\displaystyle \;2\;}
“ mixte ”[ 29] , [ 30] » étant une « forme bilinéaire du
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espace vectoriel
W
{\displaystyle \;W\;}
», c'est-à-dire une « application linéaire
(
?
|
?
)
{\displaystyle \;\left({\text{?}}\,\vert \,{\text{?}}\right)\;}
de
W
2
{\displaystyle \;W^{2}\;}
dans
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} \;}
»
{
{\displaystyle \;{\Big \{}}
l'image d'un élément
(
x
→
,
y
→
)
{\displaystyle \;\left({\vec {x}}\,,\,{\vec {y}}\right)\;}
de
W
2
{\displaystyle \;W^{2}\;}
par
(
?
|
?
)
{\displaystyle \;\left({\text{?}}\,\vert \,{\text{?}}\right)\;}
est donc un scalaire
}
{\displaystyle {\Big \}}\;}
[ 34] , sa représentation opérationnelle
(
{\displaystyle \;{\big (}}
matricielle
)
{\displaystyle {\big )}}
, après choix d'une base
{
B
}
=
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace =}
{
b
→
1
,
b
→
2
,
b
→
3
}
{\displaystyle \left\lbrace {\vec {b}}_{1}\,,\,{\vec {b}}_{2}\,,\,{\vec {b}}_{3}\right\rbrace \;}
du
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espace vectoriel
W
{\displaystyle \;W}
, doit contenir
3
2
=
9
{\displaystyle \;3^{2}=9\;}
cœfficients avec, comme exigence finale, un scalaire pour
(
x
→
|
y
→
)
{\displaystyle \;\left({\vec {x}}\,\vert \,{\vec {y}}\right)\;}
c'est-à-dire une matrice de dimension
(
{\displaystyle \;{\big (}}
ou taille
)
{\displaystyle {\big )}}
(
1
,
1
)
{\displaystyle \;\left(1\,,\,1\right)}
, ce qui nécessite
≻
{\displaystyle \;\succ \;}
une représentation matricielle de dimension
(
{\displaystyle \;{\big (}}
ou taille
)
{\displaystyle {\big )}}
(
1
,
3
)
{\displaystyle \;\left(1\,,\,3\right)\;}
(
{\displaystyle {\big (}}
c'est-à-dire une matrice ligne
)
{\displaystyle {\big )}\;}
pour le 1er vecteur
x
→
{\displaystyle \;{\vec {x}}\;}
et
≻
{\displaystyle \;\succ \;}
une représentation matricielle de dimension
(
{\displaystyle \;{\big (}}
ou taille
)
{\displaystyle {\big )}}
(
3
,
1
)
{\displaystyle \;\left(3\,,\,1\right)\;}
(
{\displaystyle {\big (}}
c'est-à-dire une matrice colonne
)
{\displaystyle {\big )}\;}
pour le 2ème vecteur
y
→
{\displaystyle \;{\vec {y}}\;}
soit la représentation opérationnelle
(
{\displaystyle \;{\big (}}
matricielle
)
{\displaystyle {\big )}\;}
de la forme bilinéaire
(
?
|
?
)
{\displaystyle \;\left({\text{?}}\,\vert \,{\text{?}}\right)\;}
du
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espace vectoriel
W
{\displaystyle \;W\;}
par «
×
[
A
]
×
{\displaystyle \;\times \left[A\right]\times \;}
» dans laquelle
[
A
]
∈
M
3
(
R
)
{\displaystyle \;\left[A\right]\;\in \;M_{3}\!\left(\mathbb {R} \right)\;}
est une matrice carrée de dimension
(
{\displaystyle \;{\big (}}
ou taille
)
{\displaystyle {\big )}}
(
3
,
3
)
{\displaystyle \;\left(3\,,\,3\right)\;}
et «
×
{\displaystyle \;\times \;}
» la multiplication matricielle
{
{\displaystyle \;{\Big \{}}
on verifie que la forme bilinéaire
(
?
|
?
)
{\displaystyle \;\left({\text{?}}\,\vert \,{\text{?}}\right)}
, tenseur d'ordre
2
{\displaystyle \;2\;}
de représentation opérationnelle « une multiplication matricielle à gauche et à droite d'une matrice carrée de dimension
(
{\displaystyle \;{\big (}}
ou taille
)
{\displaystyle {\big )}}
3
{\displaystyle \;3\;}
» est covariante à gauche et covariante à droite[ 35]
}
{\displaystyle {\Big \}}}
;
(
x
→
|
y
→
)
{\displaystyle \;\left({\vec {x}}\,\vert \,{\vec {y}}\right)\;}
étant un scalaire, est invariant par changement de bases de
W
{\displaystyle \;W\;}
et se calcule, en utilisant la base
{
B
}
=
{
b
→
1
,
b
→
2
,
b
→
3
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace =\left\lbrace {\vec {b}}_{1}\,,\,{\vec {b}}_{2}\,,\,{\vec {b}}_{3}\right\rbrace }
, par évaluation du produit matriciel «
[
x
1
x
2
x
3
]
×
[
A
]
×
[
y
1
y
2
y
3
]
{\displaystyle \;\left[x_{1}\;\;x_{2}\;\;x_{3}\right]\times \left[A\right]\times \left[{\begin{array}{c}y_{1}\\y_{2}\\y_{3}\end{array}}\right]\;}
» dans laquelle
[
x
1
x
2
x
3
]
{\displaystyle \;\left[x_{1}\;\;x_{2}\;\;x_{3}\right]\;}
est la matrice ligne représentant
x
→
{\displaystyle \;{\vec {x}}\;}
dans la base
{
B
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace \;}
et
[
y
1
y
2
y
3
]
{\displaystyle \;\left[{\begin{array}{c}y_{1}\\y_{2}\\y_{3}\end{array}}\right]\;}
la matrice colonne représentant
y
→
{\displaystyle \;{\vec {y}}\;}
dans la même base avec
[
A
]
=
{\displaystyle \;\left[A\right]=}
[
(
b
→
1
|
b
→
1
)
(
b
→
1
|
b
→
2
)
(
b
→
1
|
b
→
3
)
(
b
→
2
|
b
→
1
)
(
b
→
2
|
b
2
→
)
(
b
→
2
|
b
→
3
)
(
b
→
3
|
b
→
1
)
(
b
→
3
|
b
→
2
)
(
b
→
3
|
b
→
3
)
]
{\displaystyle \left[{\begin{array}{c c c}\left({\vec {b}}_{1}\,\vert \,{\vec {b}}_{1}\right)\!&\left({\vec {b}}_{1}\,\vert \,{\vec {b}}_{2}\right)\!&\left({\vec {b}}_{1}\,\vert \,{\vec {b}}_{3}\right)\\\left({\vec {b}}_{2}\,\vert \,{\vec {b}}_{1}\right)\!&\left({\vec {b}}_{2}\,\vert \,{\vec {b_{2}}}\right)\!&\left({\vec {b}}_{2}\,\vert \,{\vec {b}}_{3}\right)\\\left({\vec {b}}_{3}\,\vert \,{\vec {b}}_{1}\right)\!&\left({\vec {b}}_{3}\,\vert \,{\vec {b}}_{2}\right)\!&\left({\vec {b}}_{3}\,\vert \,{\vec {b}}_{3}\right)\end{array}}\right]\;}
dans cette base
{
B
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace \;}
[ 36] , [ 37] ; le changement de base
{
B
}
→
{
B
′
}
=
{
b
′
→
1
,
b
′
→
2
,
b
′
→
3
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace \rightarrow \left\lbrace B'\right\rbrace =\left\lbrace {\vec {b'}}_{\!1}\,,\,{\vec {b'}}_{\!2}\,,\,{\vec {b'}}_{\!3}\right\rbrace \;}
de
W
{\displaystyle \;W\;}
étant caractérisé par la matrice de passage
[
P
]
{
B
}
→
{
B
′
}
∈
M
3
(
R
)
{\displaystyle \;\left[P\right]_{\left\lbrace B\right\rbrace \rightarrow \left\lbrace B'\right\rbrace }\in M_{3}\!\left(\mathbb {R} \right)}
, la représentation opérationnelle de la forme bilinéaire
(
?
|
?
)
{\displaystyle \;\left({\text{?}}\,\vert \,{\text{?}}\right)\;}
du
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espace vectoriel
W
{\displaystyle \;W\;}
dans la base
{
B
′
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B'\right\rbrace \;}
de
W
{\displaystyle \;W\;}
est la « multiplication matricielle à droite et à gauche de la matrice
[
A
]
{\displaystyle \;\left[A\right]\;}
exprimée dans la base
{
B
′
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B'\right\rbrace \;}
» soit «
×
[
(
b
′
→
1
|
b
′
→
1
)
(
b
′
→
1
|
b
′
→
2
)
(
b
′
→
1
|
b
′
→
3
)
(
b
′
→
2
|
b
′
→
1
)
(
b
′
→
2
|
b
′
→
2
)
(
b
′
→
2
|
b
′
→
3
)
(
b
′
→
3
|
b
′
→
1
)
(
b
′
→
3
|
b
′
→
2
)
(
b
′
→
3
|
b
′
→
3
)
]
×
=
×
[
P
]
{
B
}
→
{
b
′
}
−
1
×
[
(
b
→
1
|
b
→
1
)
(
b
→
1
|
b
→
2
)
(
b
→
1
|
b
→
3
)
(
b
→
2
|
b
→
1
)
(
b
→
2
|
b
2
→
)
(
b
→
2
|
b
→
3
)
(
b
→
3
|
b
→
1
)
(
b
→
3
|
b
→
2
)
(
b
→
3
|
b
→
3
)
]
×
[
P
]
{
B
}
→
{
B
′
}
×
{\displaystyle \;\times \;\left[{\begin{array}{c c c}\left({\vec {b'}}_{\!1}\,\vert \,{\vec {b'}}_{\!1}\right)\!&\left({\vec {b'}}_{\!1}\,\vert \,{\vec {b'}}_{\!2}\right)\!&\left({\vec {b'}}_{\!1}\,\vert \,{\vec {b'}}_{\!3}\right)\\\left({\vec {b'}}_{\!2}\,\vert \,{\vec {b'}}_{\!1}\right)\!&\left({\vec {b'}}_{\!2}\,\vert \,{\vec {b'}}_{\!2}\right)\!&\left({\vec {b'}}_{\!2}\,\vert \,{\vec {b'}}_{\!3}\right)\\\left({\vec {b'}}_{\!3}\,\vert \,{\vec {b'}}_{\!1}\right)\!&\left({\vec {b'}}_{\!3}\,\vert \,{\vec {b'}}_{\!2}\right)\!&\left({\vec {b'}}_{\!3}\,\vert \,{\vec {b'}}_{\!3}\right)\end{array}}\right]\times \;=\;\times \left[P\right]_{\left\lbrace B\right\rbrace \rightarrow \left\lbrace b'\right\rbrace }^{\,-1}\times \left[{\begin{array}{c c c}\left({\vec {b}}_{1}\,\vert \,{\vec {b}}_{1}\right)\!&\left({\vec {b}}_{1}\,\vert \,{\vec {b}}_{2}\right)\!&\left({\vec {b}}_{1}\,\vert \,{\vec {b}}_{3}\right)\\\left({\vec {b}}_{2}\,\vert \,{\vec {b}}_{1}\right)\!&\left({\vec {b}}_{2}\,\vert \,{\vec {b_{2}}}\right)\!&\left({\vec {b}}_{2}\,\vert \,{\vec {b}}_{3}\right)\\\left({\vec {b}}_{3}\,\vert \,{\vec {b}}_{1}\right)\!&\left({\vec {b}}_{3}\,\vert \,{\vec {b}}_{2}\right)\!&\left({\vec {b}}_{3}\,\vert \,{\vec {b}}_{3}\right)\end{array}}\right]\times \left[P\right]_{\left\lbrace B\right\rbrace \rightarrow \left\lbrace B'\right\rbrace }\times \;}
» dans laquelle
[
P
]
{
B
}
→
{
B
′
}
−
1
{\displaystyle \;\left[P\right]_{\left\lbrace B\right\rbrace \rightarrow \left\lbrace B'\right\rbrace }^{\,-1}\;}
est la matrice inverse de la matrice
[
P
]
{
B
}
→
{
B
′
}
{\displaystyle \;\left[P\right]_{\left\lbrace B\right\rbrace \rightarrow \left\lbrace B'\right\rbrace }\;}
[ 38] .
Tenseurs d'ordre strictement supérieur à deux
modifier
Nous pourrions poursuivre la construction des tenseurs d'ordre
⩾
{\displaystyle \;\geqslant \;}
à
3
{\displaystyle \;3\;}
comme celle exposée pour les tenseurs d'ordre
⩽
{\displaystyle \;\leqslant \;}
à
2
{\displaystyle \;2\;}
mais la difficulté d'exposé grandissant simultanément à la diminution d'intérêts de tel tenseur dans le domaine de la physique, nous nous contenterons d'une définition de tels tenseurs après l'introduction de deux opérations sur les tenseurs :
leur introduction conduisant à une définition de tenseur nettement plus concise
…
{\displaystyle \;\ldots }
Produit tensoriel d'espaces vectoriels de dimension finie
modifier
Bien que les définitions qui suivent restent valables pour des espaces vectoriels de dimension finie quelconque, nous nous plaçons dans les conditions usuelles d'utilisation en physique c'est-à-dire des
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espaces vectoriels isomorphes à
{
R
3
}
p
{\displaystyle \;\left\lbrace \mathbb {R} ^{3}\right\rbrace ^{p}\;}
avec
p
∈
N
∗
…
{\displaystyle \;p\;\in \;\mathbb {N} ^{*}\;\ldots }
Définition du produit tensoriel de deux espaces vectoriels tridimensionnels
modifier
Produit tensoriel de deux vecteurs
Soit deux
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espaces vectoriels tridimensionnels
E
{\displaystyle \;E\;}
et
F
{\displaystyle \;F}
, ainsi qu'un couple de vecteurs quelconques
(
u
→
,
v
→
)
∈
E
×
F
{\displaystyle \;\left({\vec {u}}\,,\,{\vec {v}}\right)\;\in E\times F}
, on appelle « produit tensoriel de ces deux vecteurs » « l'
application linéaire de
E
×
F
{\displaystyle \;E\times F\;}
dans
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} \;}
, notée
{
u
→
⊗
v
→
}
{\displaystyle \;\left\lbrace {\vec {u}}\otimes {\vec {v}}\right\rbrace \;}
», telle que
«
∀
(
x
→
,
y
→
)
∈
E
×
F
{\displaystyle \;\forall \;\left({\vec {x}}\,,\,{\vec {y}}\right)\;\in E\times F}
,
{
u
→
⊗
v
→
}
(
x
→
,
y
→
)
=
(
u
→
⋅
E
x
→
)
(
v
→
⋅
F
y
→
)
∈
R
{\displaystyle \;\left\lbrace {\vec {u}}\otimes {\vec {v}}\right\rbrace \left({\vec {x}}\,,\,{\vec {y}}\right)=\left({\vec {u}}\cdot _{E}{\vec {x}}\right)\left({\vec {v}}\cdot _{F}{\vec {y}}\right)\;\in \mathbb {R} \;}
», «
⋅
E
{\displaystyle \;\cdot _{E}\;}
et
⋅
F
{\displaystyle \;\cdot _{F}\;}
étant les multiplications scalaires respectivement définies sur
E
{\displaystyle \;E\;}
et
F
{\displaystyle \;F\;}
»[ 20] .
Remarque 1 : À partir du « vecteur
u
→
∈
E
{\displaystyle \;{\vec {u}}\;\in \;E\;}
» et de « la multiplication scalaire
⋅
E
{\displaystyle \;\cdot _{E}\;}
définie sur
E
{\displaystyle \;E\;}
», Remarque 1 : on construit le « covecteur
u
→
⋅
E
∈
E
∗
{\displaystyle \;{\vec {u}}\cdot _{E}\;\in \;E^{*}\;}
»
[
E
∗
{\displaystyle \;{\big [}E^{*}\;}
étant le dual de
E
{\displaystyle \;E\;}
c'est-à-dire l'ensemble des formes linéaires définies sur
E
{\displaystyle \;E}
, une forme linéaire sur
E
{\displaystyle \;E\;}
étant un « covecteur de
E
∗
{\displaystyle \;E^{*}\,}
»
]
{\displaystyle {\big ]}\;}
et Remarque 1 : on en déduit l'« image d'un élément quelconque
x
→
∈
E
{\displaystyle \;{\vec {x}}\;\in E\;}
par la forme linéaire
u
→
⋅
E
∈
E
∗
{\displaystyle \;{\vec {u}}\cdot _{E}\;\in \;E^{*}\,}
définie comme le scalaire
(
u
→
⋅
E
x
→
)
{\displaystyle \;\left({\vec {u}}\cdot _{E}{\vec {x}}\right)\;}
»,
Remarque 1 : à partir du « vecteur
v
→
∈
F
{\displaystyle \;{\vec {v}}\;\in \;F\;}
» et de « la multiplication scalaire
⋅
F
{\displaystyle \;\cdot _{F}\;}
définie sur
F
{\displaystyle \;F\;}
», Remarque 1 : on construit le « covecteur
v
→
⋅
F
∈
F
∗
{\displaystyle \;{\vec {v}}\cdot _{F}\;\in \;F^{*}\;}
»
[
F
∗
{\displaystyle \;{\big [}F^{*}\;}
étant le dual de
F
{\displaystyle \;F\;}
c'est-à-dire l'ensemble des formes linéaires définies sur
F
{\displaystyle \;F}
, une forme linéaire sur
F
{\displaystyle \;F\;}
étant un « covecteur de
F
∗
{\displaystyle \;F^{*}\,}
»
]
{\displaystyle {\big ]}\;}
et Remarque 1 : on en déduit l'« image d'un élément quelconque
y
→
∈
F
{\displaystyle \;{\vec {y}}\;\in F\;}
par la forme linéaire
v
→
⋅
F
∈
F
∗
{\displaystyle \;{\vec {v}}\cdot _{F}\;\in \;F^{*}\,}
définie comme le scalaire
(
v
→
⋅
F
y
→
)
{\displaystyle \;\left({\vec {v}}\cdot _{F}{\vec {y}}\right)\;}
» ;
Remarque 1 : en utilisant les deux observations précédentes, l'« application linéaire de
E
×
F
{\displaystyle \;E\times F\;}
dans
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} \;}
“
{
u
→
⊗
v
→
}
{\displaystyle \;\left\lbrace {\vec {u}}\otimes {\vec {v}}\right\rbrace \;}
” » peut être considérée comme la « composition de deux applications linéaires » Remarque 1 :
≻
{\displaystyle \succ \;}
« la 1ère de
E
×
F
{\displaystyle \;E\times F\;}
dans
F
{\displaystyle \;F\;}
» étant la « composition de la forme linéaire
u
→
⋅
E
{\displaystyle \;{\vec {u}}\cdot _{E}\;}
de
E
{\displaystyle \;E\;}
appliquée sur
x
→
{\displaystyle \;{\vec {x}}\;}
du couple
(
x
→
,
y
→
)
∈
E
×
F
{\displaystyle \;\left({\vec {x}}\,,\,{\vec {y}}\right)\;\in E\times F\;}
dont l'image est
u
→
⋅
E
x
→
∈
R
{\displaystyle \;{\vec {u}}\cdot _{E}{\vec {x}}\;\in \mathbb {R} \;}
et Remarque 1 :
≻
{\displaystyle \color {transparent}{\succ }\;}
« la 1ère de
E
×
F
{\displaystyle \;\color {transparent}{E\times F}\;}
dans
F
{\displaystyle \;\color {transparent}{F}\;}
» étant la « composition de l'homothétie de rapport
u
→
⋅
E
x
→
{\displaystyle \;{\vec {u}}\cdot _{E}{\vec {x}}\;}
de
F
{\displaystyle \;F\;}
appliquée sur
y
→
{\displaystyle \;{\vec {y}}\;}
du couple
(
x
→
,
y
→
)
∈
E
×
F
{\displaystyle \;\left({\vec {x}}\,,\,{\vec {y}}\right)\;\in E\times F\;}
dont l'image est
(
u
→
⋅
E
x
→
)
y
→
∈
F
{\displaystyle \;\left({\vec {u}}\cdot _{E}{\vec {x}}\right)\;{\vec {y}}\;\in F\;}
» soit
«
(
x
→
,
y
→
)
∈
E
×
F
⟶
u
→
⋅
E
∈
E
∗
{
(
u
→
⋅
E
x
→
)
,
y
→
}
∈
R
×
F
→
H
F
(
u
→
⋅
E
x
→
)
y
→
∈
F
{\displaystyle \;\left({\vec {x}}\,,\,{\vec {y}}\right)\;\in E\times F\;\;{\overset {{\vec {u}}\cdot _{E}\,\in \,E^{*}}{\longrightarrow }}\;\left\lbrace \left({\vec {u}}\cdot _{E}{\vec {x}}\right),{\vec {y}}\right\rbrace \;\in \;\mathbb {R} \,\times \,F\;\;{\overset {{\mathcal {H}}_{F}}{\rightarrow }}\;\;\left({\vec {u}}\cdot _{E}{\vec {x}}\right)\,{\vec {y}}\;\in \;F\;}
»[ 39] suivi de Remarque 1 :
≻
{\displaystyle \succ \;}
« la 2nde étant la forme linéaire
v
→
⋅
F
{\displaystyle \;{\vec {v}}\cdot _{F}\;}
de
F
{\displaystyle \;F\;}
», laquelle, « appliquée sur
(
u
→
⋅
E
x
→
)
y
→
∈
F
{\displaystyle \;\left({\vec {u}}\cdot _{E}{\vec {x}}\right)\,{\vec {y}}\;\in \;F}
, donne
v
→
⋅
F
[
(
u
→
⋅
E
x
→
)
y
→
]
=
(
u
→
⋅
E
x
→
)
(
v
→
⋅
F
y
→
)
∈
R
{\displaystyle \;{\vec {v}}\cdot _{F}\left[\left({\vec {u}}\cdot _{E}{\vec {x}}\right)\,{\vec {y}}\right]=\left({\vec {u}}\cdot _{E}{\vec {x}}\right)\,\left({\vec {v}}\cdot _{F}{\vec {y}}\right)\;\in \mathbb {R} \;}
» soit
«
(
u
→
⋅
E
x
→
)
y
→
∈
F
⟶
v
→
⋅
F
∈
F
∗
v
→
⋅
F
[
(
u
→
⋅
E
x
→
)
y
→
]
=
(
u
→
⋅
E
x
→
)
(
v
→
⋅
F
y
→
)
∈
R
{\displaystyle \;\left({\vec {u}}\cdot _{E}{\vec {x}}\right)\,{\vec {y}}\;\in \;F\;\;{\overset {{\vec {v}}\cdot _{F}\,\in \,F^{*}}{\longrightarrow }}\;\;{\vec {v}}\cdot _{F}\left[\left({\vec {u}}\cdot _{E}{\vec {x}}\right)\,{\vec {y}}\right]=\left({\vec {u}}\cdot _{E}{\vec {x}}\right)\,\left({\vec {v}}\cdot _{F}{\vec {y}}\right)\;\in \mathbb {R} \;}
» c'est-à-dire l'image définitive
{
u
→
⊗
v
→
}
(
x
→
,
y
→
)
∈
R
{\displaystyle \;\left\lbrace {\vec {u}}\otimes {\vec {v}}\right\rbrace \left({\vec {x}}\,,\,{\vec {y}}\right)\in \,\mathbb {R} \;}
» ;
Remarque 1' : « la 1ère application linéaire ci-dessus de
E
×
F
{\displaystyle \;E\times F\;}
dans
F
{\displaystyle \;F\;}
étant construite à l'aide de la forme linéaire
u
→
⋅
E
∈
E
∗
{\displaystyle \;{\vec {u}}\cdot _{E}\;\in \;E^{*}\;}
» et Remarque 1' : « la 2nde application linéaire ci-dessus de
F
{\displaystyle \;F\;}
dans
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} \;}
étant la forme linéaire
v
→
⋅
F
∈
F
∗
{\displaystyle \;{\vec {v}}\cdot _{F}\;\in \;F^{*}\;}
», on en déduit que
« l'application linéaire de
E
×
F
{\displaystyle \;E\times F\;}
dans
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} \;}
“
{
u
→
⊗
v
→
}
{\displaystyle \;\left\lbrace {\vec {u}}\otimes {\vec {v}}\right\rbrace \;}
” » est une « forme bilinéaire
(
?
1
|
?
2
)
{\displaystyle \;\left({\text{?}}_{1}\,\vert \,{\text{?}}_{2}\right)\;}
de
E
×
F
{\displaystyle \;E\times F\;}
» construite en utilisant un élément particulier de
E
∗
×
F
∗
{\displaystyle \;E^{*}\times F^{*}\;}
et définie selon «
(
?
1
|
?
2
)
=
(
u
→
⋅
E
?
1
)
(
v
→
⋅
F
?
2
)
{\displaystyle \;\left({\text{?}}_{1}\,\vert \,{\text{?}}_{2}\right)=\left({\vec {u}}\cdot _{E}{\text{?}}_{1}\right)\,\left({\vec {v}}\cdot _{F}{\text{?}}_{2}\right)\;}
avec
(
u
→
⋅
E
,
v
→
⋅
F
)
∈
E
∗
×
F
∗
{\displaystyle \;\left({\vec {u}}\cdot _{E}\,,\,{\vec {v}}\,\cdot _{F}\right)\;\in E^{*}\times F^{*}\;}
»
⇓
{\displaystyle \Downarrow }
«
∀
(
x
→
,
y
→
)
∈
E
×
F
{\displaystyle \;\forall \;\left({\vec {x}}\,,\,{\vec {y}}\right)\;\in \;E\times F\;}
(
x
→
,
y
→
)
→
(
?
1
|
?
2
)
(
x
→
|
y
→
)
=
(
u
→
⋅
E
x
→
)
(
v
→
⋅
F
y
→
)
=
{
u
→
⊗
v
→
}
(
x
→
,
y
→
)
∈
R
{\displaystyle \;\left({\vec {x}}\,,\,{\vec {y}}\right)\;{\overset {\left({\text{?}}_{1}\,\vert \,{\text{?}}_{2}\right)}{\rightarrow }}\;\left({\vec {x}}\,\vert \,{\vec {y}}\right)=\left({\vec {u}}\cdot _{E}{\vec {x}}\right)\,\left({\vec {v}}\cdot _{F}{\vec {y}}\right)=\left\lbrace {\vec {u}}\otimes {\vec {v}}\right\rbrace \left({\vec {x}}\,,\,{\vec {y}}\right)\;\in \;\mathbb {R} \;}
» ;
Remarque 1' : réciproquement on admet que « toute forme bilinéaire
(
?
1
|
?
2
)
{\displaystyle \;\left({\text{?}}_{1}\,\vert \,{\text{?}}_{2}\right)\;}
de
E
×
F
{\displaystyle \;E\times F\;}
» peut être mise sous la forme Remarque 1' : réciproquement on admet que d'une « application linéaire de
E
×
F
{\displaystyle \;E\times F\;}
dans
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} \;}
du type “
{
u
→
⊗
v
→
}
{\displaystyle \;\left\lbrace {\vec {u}}\otimes {\vec {v}}\right\rbrace \;}
” »
{
{\displaystyle \;{\big \{}}
avec
(
u
→
,
v
→
)
∈
E
×
F
{\displaystyle \;\left({\vec {u}}\,,\,{\vec {v}}\right)\,\in E\times F\;}
couple particulier caractérisant la forme bilinéaire
(
?
1
|
?
2
)
}
{\displaystyle \;\left({\text{?}}_{1}\,\vert \,{\text{?}}_{2}\right){\big \}}}
;
Remarque 1' : nous en déduisons que l'ensemble des formes bilinéaires de
E
×
F
{\displaystyle \;E\times F\;}
noté «
L
2
(
E
∗
×
F
∗
,
R
)
{\displaystyle \;{\mathcal {L}}_{2}\!\left(E^{*}\times F^{*}\,,\,\mathbb {R} \right)\;}
»[ 40] est isomorphe [ 41] à Remarque 1' : nous en déduisons que l'ensemble des applications linéaires de
E
×
F
{\displaystyle \;E\times F\;}
dans
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} \;}
du type “
{
u
→
⊗
v
→
}
{\displaystyle \;\left\lbrace {\vec {u}}\otimes {\vec {v}}\right\rbrace \;}
” avec
(
u
→
,
v
→
)
∈
E
×
F
{\displaystyle \;\left({\vec {u}}\,,\,{\vec {v}}\right)\,\in E\times F\;}
».
Conséquence : Sur l'ensemble des formes bilinéaires de
E
×
F
{\displaystyle \;E\times F\;}
c'est-à-dire «
L
2
(
E
∗
×
F
∗
,
R
)
:=
{
u
→
⊗
v
→
,
∀
(
u
→
,
v
→
)
∈
E
×
F
}
{\displaystyle \;{\mathcal {L}}_{2}\!\left(E^{*}\times F^{*}\,,\,\mathbb {R} \right):=\left\lbrace {\vec {u}}\otimes {\vec {v}},\;\;\forall \;\left({\vec {u}}\,,\,{\vec {v}}\right)\in E\times F\right\rbrace \;}
»[ 42] , on définit :
Conséquence :
▸
{\displaystyle \blacktriangleright \;}
une addition «
+
{\displaystyle \;+\;}
» telle que «
∀
(
u
→
⊗
v
→
,
u
′
→
⊗
v
′
→
)
∈
{
L
2
(
E
∗
×
F
∗
,
R
)
}
2
{\displaystyle \;\forall \;\left({\vec {u}}\otimes {\vec {v}}\,,\,{\vec {u'}}\otimes {\vec {v'}}\right)\;\in \;\left\lbrace {\mathcal {L}}_{2}\!\left(E^{*}\times F^{*}\,,\,\mathbb {R} \right)\right\rbrace ^{2}}
,
(
u
→
⊗
v
→
,
u
′
→
⊗
v
′
→
)
→
+
u
→
⊗
v
→
+
u
′
→
⊗
v
′
→
∈
L
2
(
E
∗
×
F
∗
,
R
)
{\displaystyle \;\left({\vec {u}}\otimes {\vec {v}}\,,\,{\vec {u'}}\otimes {\vec {v'}}\right)\;{\overset {+}{\rightarrow }}\;{\vec {u}}\otimes {\vec {v}}+{\vec {u'}}\otimes {\vec {v'}}\;\in \;{\mathcal {L}}_{2}\!\left(E^{*}\times F^{*}\,,\,\mathbb {R} \right)\;}
»[ 40] , vérifiant Conséquence :
▸
{\displaystyle \color {transparent}{\blacktriangleright }\;}
une addition «
+
{\displaystyle \;\color {transparent}{+}\;}
» telle que «
∀
(
x
→
,
y
→
)
∈
E
×
F
{\displaystyle \;\forall \;\left({\vec {x}}\,,\,{\vec {y}}\right)\in E\times F}
,
{
u
→
⊗
v
→
+
u
′
→
⊗
v
′
→
}
(
x
→
,
y
→
)
=
[
(
u
→
⋅
E
x
→
)
(
v
→
⋅
F
y
→
)
+
(
u
′
→
⋅
E
x
→
)
(
v
′
→
⋅
F
y
→
)
]
∈
R
{\displaystyle \;\left\lbrace {\vec {u}}\otimes {\vec {v}}+{\vec {u'}}\otimes {\vec {v'}}\right\rbrace \left({\vec {x}}\,,\,{\vec {y}}\right)=\left[\left({\vec {u}}\cdot _{E}{\vec {x}}\right)\left({\vec {v}}\cdot _{F}{\vec {y}}\right)+\left({\vec {u'}}\cdot _{E}{\vec {x}}\right)\left({\vec {v'}}\cdot _{F}{\vec {y}}\right)\right]\;\in \;\mathbb {R} \;}
» ; Conséquence :
▸
{\displaystyle \color {transparent}{\blacktriangleright }\;}
cette addition ayant les propriétés suivantes Conséquence :
▸
{\displaystyle \color {transparent}{\blacktriangleright }\;}
≻
{\displaystyle \;\succ \;}
associative «
[
(
u
→
⊗
v
→
+
u
′
→
⊗
v
′
→
)
+
u
″
→
⊗
v
″
→
=
u
→
⊗
v
→
+
(
u
′
→
⊗
v
′
→
+
u
″
→
⊗
v
″
→
)
=
u
→
⊗
v
→
+
u
′
→
⊗
v
′
→
+
u
″
→
⊗
v
″
→
]
{\displaystyle \;{\big [}\left({\vec {u}}\otimes {\vec {v}}+{\vec {u'}}\otimes {\vec {v'}}\right)+{\vec {u''}}\otimes {\vec {v''}}={\vec {u}}\otimes {\vec {v}}+\left({\vec {u'}}\otimes {\vec {v'}}+{\vec {u''}}\otimes {\vec {v''}}\right)={\vec {u}}\otimes {\vec {v}}+{\vec {u'}}\otimes {\vec {v'}}+{\vec {u''}}\otimes {\vec {v''}}{\big ]}\;}
», Conséquence :
▸
{\displaystyle \color {transparent}{\blacktriangleright }\;}
≻
{\displaystyle \;\succ \;}
admettant un élément neutre «
0
L
2
(
E
∗
×
F
∗
,
R
)
=
{
u
→
⊗
0
→
F
∀
u
→
∈
E
ou
0
→
E
⊗
v
→
∀
v
→
∈
F
}
{\displaystyle \;0_{{\mathcal {L}}_{2}\left(E^{*}\times F^{*}\,,\,\mathbb {R} \right)}=\left\lbrace {\begin{array}{c}{\vec {u}}\otimes {\vec {0}}_{F}\;\;\forall \;{\vec {u}}\;\in \;E\\{\text{ou}}\\{\vec {0}}_{E}\otimes {\vec {v}}\;\;\forall \;{\vec {v}}\;\in \;F\end{array}}\right\rbrace \;}
»[ 40] c'est-à-dire tel que «
u
→
⊗
v
→
+
0
L
2
(
E
∗
×
F
∗
,
R
)
=
u
→
⊗
v
→
{\displaystyle \;{\vec {u}}\otimes {\vec {v}}+0_{{\mathcal {L}}_{2}\left(E^{*}\times F^{*}\,,\,\mathbb {R} \right)}={\vec {u}}\otimes {\vec {v}}\;}
»[ 43] , Conséquence :
▸
{\displaystyle \color {transparent}{\blacktriangleright }\;}
≻
{\displaystyle \;\succ \;}
tout élément «
u
→
⊗
v
→
{\displaystyle \;{\vec {u}}\otimes {\vec {v}}\;}
» admet un opposé «
−
(
u
→
⊗
v
→
)
=
(
−
u
→
)
⊗
v
→
=
u
→
⊗
(
−
v
→
)
{\displaystyle \;-\left({\vec {u}}\otimes {\vec {v}}\right)=(-{\vec {u}})\otimes {\vec {v}}={\vec {u}}\otimes (-{\vec {v}})\;}
» c'est-à-dire tel que «
u
→
⊗
v
→
+
[
−
(
u
→
⊗
v
→
)
]
=
0
L
2
(
E
∗
×
F
∗
,
R
)
{\displaystyle \;{\vec {u}}\otimes {\vec {v}}+\left[-\left({\vec {u}}\otimes {\vec {v}}\right)\right]=0_{{\mathcal {L}}_{2}\left(E^{*}\times F^{*}\,,\,\mathbb {R} \right)}\;}
»[ 44] et Conséquence :
▸
{\displaystyle \color {transparent}{\blacktriangleright }\;}
≻
{\displaystyle \;\succ \;}
commutative c'est-à-dire tel que «
u
→
⊗
v
→
+
u
′
→
⊗
v
′
→
=
u
′
→
⊗
v
′
→
+
u
→
⊗
v
→
{\displaystyle \;{\vec {u}}\otimes {\vec {v}}+{\vec {u'}}\otimes {\vec {v'}}={\vec {u'}}\otimes {\vec {v'}}+{\vec {u}}\otimes {\vec {v}}\;}
», Conséquence :
▸
{\displaystyle \color {transparent}{\blacktriangleright }\;}
on déduit, de la cumulation des propriétés ci-dessus, que
«
L
2
(
E
∗
×
F
∗
,
R
)
{\displaystyle \;{\mathcal {L}}_{2}\!\left(E^{*}\times F^{*}\,,\,\mathbb {R} \right)\;}
[ 40] muni de l'addition a une structure de groupe abélien »[ 45] ;
Conséquence :
▸
{\displaystyle \blacktriangleright \;}
une loi de composition externe «
⋅
{\displaystyle \;\cdot \;}
» telle que «
∀
λ
∈
R
{\displaystyle \;\forall \;\lambda \;\in \;\mathbb {R} \;}
et
∀
u
→
⊗
v
→
∈
L
2
(
E
∗
×
F
∗
,
R
)
{\displaystyle \;\forall \;{\vec {u}}\otimes {\vec {v}}\;\in \;{\mathcal {L}}_{2}\!\left(E^{*}\times F^{*}\,,\,\mathbb {R} \right)\;}
[ 40] ,
(
λ
,
u
→
⊗
v
→
)
→
⋅
λ
⋅
(
u
→
⊗
v
→
)
∈
L
2
(
E
∗
×
F
∗
,
R
)
{\displaystyle \;\left(\lambda \,,\,{\vec {u}}\otimes {\vec {v}}\right)\;{\overset {\cdot }{\rightarrow }}\;\lambda \cdot \left({\vec {u}}\otimes {\vec {v}}\right)\;\in \;{\mathcal {L}}_{2}\!\left(E^{*}\times F^{*}\,,\,\mathbb {R} \right)\;}
»[ 40] , vérifiant Conséquence :
▸
{\displaystyle \color {transparent}{\blacktriangleright }\;}
une loi de composition externe «
⋅
{\displaystyle \;\color {transparent}{\cdot }\;}
» telle que «
∀
(
x
→
,
y
→
)
∈
E
×
F
{\displaystyle \;\forall \;\left({\vec {x}}\,,\,{\vec {y}}\right)\in E\times F}
,
{
λ
⋅
[
u
→
⊗
v
→
]
}
(
x
→
,
y
→
)
=
λ
[
(
u
→
⋅
E
x
→
)
(
v
→
⋅
F
y
→
)
]
∈
R
{\displaystyle \;\left\lbrace \lambda \cdot \left[{\vec {u}}\otimes {\vec {v}}\right]\right\rbrace \left({\vec {x}}\,,\,{\vec {y}}\right)=\lambda \;\left[\left({\vec {u}}\cdot _{E}{\vec {x}}\right)\left({\vec {v}}\cdot _{F}{\vec {y}}\right)\right]\;\in \;\mathbb {R} \;}
» ; Conséquence :
▸
{\displaystyle \color {transparent}{\blacktriangleright }\;}
cette loi de composition externe ayant les propriétés suivantes Conséquence :
▸
{\displaystyle \color {transparent}{\blacktriangleright }\;}
≻
{\displaystyle \;\succ \;}
distributive à gauche par rapport à l'addition de
L
2
(
E
∗
×
F
∗
,
R
)
{\displaystyle \;{\mathcal {L}}_{2}\!\left(E^{*}\times F^{*}\,,\,\mathbb {R} \right)\;}
[ 40] c'est-à-dire tel que «
λ
⋅
(
u
→
⊗
v
→
+
u
′
→
⊗
v
′
→
)
=
λ
⋅
(
u
→
⊗
v
→
)
+
λ
⋅
(
u
′
→
⊗
v
′
→
)
{\displaystyle \;\lambda \cdot \left({\vec {u}}\otimes {\vec {v}}+{\vec {u'}}\otimes {\vec {v'}}\right)=\lambda \cdot \left({\vec {u}}\otimes {\vec {v}}\right)+\lambda \cdot \left({\vec {u'}}\otimes {\vec {v'}}\right)\;}
»[ 46] et Conséquence :
▸
{\displaystyle \color {transparent}{\blacktriangleright }\;}
≻
{\displaystyle \;\color {transparent}{\succ }\;}
distributive à droite par rapport à l'addition définie sur
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
c'est-à-dire tel que «
(
λ
+
μ
)
⋅
(
u
→
⊗
v
→
)
=
λ
⋅
(
u
→
⊗
v
→
)
+
μ
⋅
(
u
→
⊗
v
→
)
{\displaystyle \;\left(\lambda +\mu \right)\cdot \left({\vec {u}}\otimes {\vec {v}}\right)=\lambda \cdot \left({\vec {u}}\otimes {\vec {v}}\right)+\mu \cdot \left({\vec {u}}\otimes {\vec {v}}\right)\;}
»[ 47] , Conséquence :
▸
{\displaystyle \color {transparent}{\blacktriangleright }\;}
≻
{\displaystyle \;\succ \;}
associative mixte
(
{\displaystyle \;{\big (}}
par rapport à la multiplication dans
R
)
{\displaystyle \;\mathbb {R} {\big )}}
c'est-à-dire tel que «
(
λ
μ
)
⋅
(
u
→
⊗
v
→
)
=
λ
⋅
[
μ
⋅
(
u
→
⊗
v
→
)
+
]
{\displaystyle \;\left(\lambda \;\mu \right)\cdot \left({\vec {u}}\otimes {\vec {v}}\right)=\lambda \cdot \left[\mu \cdot \left({\vec {u}}\otimes {\vec {v}}\right)+\right]\;}
»[ 48] et Conséquence :
▸
{\displaystyle \color {transparent}{\blacktriangleright }\;}
≻
{\displaystyle \;\succ \;}
admettant l'élément neutre multiplicatif de
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
, noté «
1
R
{\displaystyle \;1_{\mathbb {R} }\;}
», comme neutre à gauche pour «
⋅
{\displaystyle \;\cdot \;}
» c'est-à-dire tel que «
1
R
⋅
(
u
→
⊗
v
→
)
=
(
u
→
⊗
v
→
)
{\displaystyle \;1_{\mathbb {R} }\cdot \left({\vec {u}}\otimes {\vec {v}}\right)=\left({\vec {u}}\otimes {\vec {v}}\right)\;}
»[ 49] , Conséquence :
▸
{\displaystyle \color {transparent}{\blacktriangleright }\;}
on déduit, de la cumulation des propriétés ci-dessus et de la structure de groupe abélien [ 45] muni de l'addition pour
L
2
(
E
∗
×
F
∗
,
R
)
{\displaystyle \;{\mathcal {L}}_{2}\!\left(E^{*}\times F^{*}\,,\,\mathbb {R} \right)\;}
[ 40] , que
«
L
2
(
E
∗
×
F
∗
,
R
)
{\displaystyle \;{\mathcal {L}}_{2}\!\left(E^{*}\times F^{*}\,,\,\mathbb {R} \right)\;}
[ 40] a une structure de
R
_
{\displaystyle \;{\underline {\mathbb {R} }}}
-espace vectoriel ».
Remarque 2 : Théoriquement les multiplications scalaires définies sur
E
{\displaystyle \;E\;}
et
F
{\displaystyle \;F\;}
[ 20] à savoir «
⋅
E
{\displaystyle \;\cdot _{E}\;}
et
⋅
F
{\displaystyle \;\cdot _{F}\;}
» étant des formes bilinéaires particulières sur
E
×
E
{\displaystyle \;E\times E\;}
et sur
F
×
F
{\displaystyle \;F\times F\;}
peuvent être remplacées par n'importe quelle forme bilinéaire non dégénérée définie sur
E
×
E
{\displaystyle \;E\times E\;}
et sur
F
×
F
{\displaystyle \;F\times F}
[
{\displaystyle \;{\Big [}}
de façon plus générale une forme bilinéaire «
f
:
E
×
F
→
R
{\displaystyle \;f\;{\text{:}}\;E\times F\;\rightarrow \;\mathbb {R} \;}
» est non dégénérée « si les espaces singuliers à droite et à gauche[ 50] se réduisent respectivement à
{
0
→
F
}
{\displaystyle \;\left\lbrace {\vec {0}}_{F}\right\rbrace \;}
et
{
0
→
E
}
{\displaystyle \;\left\lbrace {\vec {0}}_{E}\right\rbrace \;}
»
]
{\displaystyle {\Big ]}}
, «
⋅
E
{\displaystyle \;\cdot _{E}\;}
et
⋅
F
{\displaystyle \;\cdot _{F}\;}
» étant des formes bilinéaires non dégénérées particulières sur
E
×
E
{\displaystyle \;E\times E\;}
et sur
F
×
F
{\displaystyle \;F\times F\;}
[ 51] ; Remarque 2 : les formes bilinéaires non dégénérées définies sur
E
×
E
{\displaystyle \;E\times E\;}
et
F
×
F
{\displaystyle \;F\times F\;}
sont alors respectivement notées
⟨
?
E
∗
,
?
⟩
{\displaystyle \;\langle {\text{?}}_{E^{*}}\,,\,{\text{?}}\rangle \;}
et
⟨
?
F
∗
,
?
⟩
{\displaystyle \;\langle {\text{?}}_{F^{*}}\,,\,{\text{?}}\rangle \;}
[ 52] ; Remarque 2 : avec ce remplacement le produit tensoriel «
{
u
→
⊗
v
→
}
{\displaystyle \;\left\lbrace {\vec {u}}\otimes {\vec {v}}\right\rbrace \;}
» est l'application linéaire de
E
×
F
{\displaystyle \;E\times F\;}
dans
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} \;}
telle que
«
∀
(
x
→
,
y
→
)
∈
E
×
F
{\displaystyle \;\forall \;\left({\vec {x}}\,,\,{\vec {y}}\right)\in E\times F}
,
{
u
→
⊗
v
→
}
(
x
→
,
y
→
)
=
⟨
u
→
E
∗
,
x
→
⟩
⟨
v
→
F
∗
,
y
→
⟩
∈
R
{\displaystyle \;\left\lbrace {\vec {u}}\otimes {\vec {v}}\right\rbrace \left({\vec {x}}\,,\,{\vec {y}}\right)=\langle {\vec {u}}_{E^{*}}\,,\,{\vec {x}}\rangle \;\langle {\vec {v}}_{F^{*}}\,,\,{\vec {y}}\rangle \in \mathbb {R} \;}
»[ 52] avec «
(
u
→
E
∗
,
v
→
F
∗
)
∈
E
∗
×
F
∗
{\displaystyle \;\left({\vec {u}}_{E^{*}}\,,\,{\vec {v}}_{F^{*}}\right)\,\in \,E^{*}\times F^{*}\;}
les formes linéaires associées à
(
u
→
,
v
→
)
∈
E
×
F
{\displaystyle \left({\vec {u}}\,,\,{\vec {v}}\right)\,\in \,E\times F\;}
» ; Remarque 2 : sous cet aspect «
{
u
→
⊗
v
→
}
{\displaystyle \;\left\lbrace {\vec {u}}\otimes {\vec {v}}\right\rbrace \;}
» est toujours une forme bilinéaire de
E
×
F
{\displaystyle \;E\times F\;}
construite à l'aide d'un couple particulier de
E
∗
×
F
∗
{\displaystyle \;E^{*}\times F^{*}\;}
car Remarque 2 : sous cet aspect «
⟨
?
E
∗
,
?
⟩
{\displaystyle \;\langle {\text{?}}_{E^{*}}\,,\,{\text{?}}\rangle \;}
[ 52] étant une forme bilinéaire non dégénérée de
E
×
E
{\displaystyle \;E\times E\;}
»
⇒
{\displaystyle \Rightarrow }
pour
u
→
∈
E
{\displaystyle \;{\vec {u}}\;\in \;E}
,
⟨
u
→
E
∗
,
?
⟩
{\displaystyle \;\langle {\vec {u}}_{E^{*}}\,,\,{\text{?}}\rangle \;}
[ 52] est une forme linéaire de
E
{\displaystyle \;E\;}
donc
∈
E
∗
{\displaystyle \;\in E^{*}\;}
s'appliquant à
x
→
∈
E
{\displaystyle \;{\vec {x}}\in E\;}
et Remarque 2 : sous cet aspect «
⟨
?
F
∗
,
?
⟩
{\displaystyle \;\langle {\text{?}}_{F^{*}}\,,\,{\text{?}}\rangle \;}
[ 52] étant une forme bilinéaire non dégénérée de
F
×
F
{\displaystyle \;F\times F\;}
»
⇒
{\displaystyle \Rightarrow }
pour
v
→
∈
F
{\displaystyle \;{\vec {v}}\;\in \;F}
,
⟨
v
→
F
∗
,
?
⟩
{\displaystyle \;\langle {\vec {v}}_{F^{*}}\,,\,{\text{?}}\rangle \;}
[ 52] est une forme linéaire de
F
{\displaystyle \;F\;}
donc
∈
F
∗
{\displaystyle \;\in F^{*}\;}
s'appliquant à
y
→
∈
F
{\displaystyle \;{\vec {y}}\in F}
.
Produit tensoriel de deux espaces vectoriels tridimensionnels
On appelle « produit tensoriel des deux
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espaces vectoriels tridimensionnels
E
{\displaystyle \;E\;}
et
F
{\displaystyle \;F\;}
» noté «
E
⊗
R
F
{\displaystyle \;E\otimes _{\mathbb {R} }F\;}
»
[ 53] On appelle « l'ensemble des produits tensoriels de tous les couples de vecteurs de
E
×
F
{\displaystyle \;E\times F\;}
» soit mathématiquement
«
E
⊗
R
F
:=
{
u
→
⊗
v
→
,
∀
(
u
→
,
v
→
)
∈
E
×
F
}
{\displaystyle \;E\otimes _{\mathbb {R} }F:=\left\lbrace {\vec {u}}\otimes {\vec {v}},\;\;\forall \;\left({\vec {u}}\,,\,{\vec {v}}\right)\in E\times F\right\rbrace \;}
», «
E
⊗
R
F
{\displaystyle \;E\otimes _{\mathbb {R} }F\;}
» étant un
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espace vectoriel de dimension
3
2
=
9
{\displaystyle \;3^{2}=9}
.
Soit «
E
{\displaystyle \;E\;}
un
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espace vectoriel de dimension
3
{\displaystyle \;3\;}
», Soit «
E
∗
{\displaystyle \;E^{*}\;}
le dual de
E
{\displaystyle \;E}
[
{\displaystyle \;{\big [}}
c'est-à-dire l'ensemble des formes linéaires définies sur
E
]
{\displaystyle \;E{\big ]}\;}
», nous nous proposons de préciser la signification à donner à Soit «
(
E
∗
)
∗
{\displaystyle \;\left(E^{*}\right)^{*}\;}
le bidual de
E
{\displaystyle \;E}
[
{\displaystyle \;{\big [}}
l'existence de
(
E
∗
)
∗
{\displaystyle \;\left(E^{*}\right)^{*}\;}
étant assurée car
E
∗
{\displaystyle \;E^{*}\;}
est lui-même un
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espace vectoriel de dimension
3
]
{\displaystyle \;3{\big ]}\;}
» ;
pour cela introduisons tout d'abord la forme bilinéaire non dégénérée
⟨
?
,
?
⟩
{\displaystyle \;\langle {\text{?}}\,,\,{\text{?}}\rangle \;}
appelée « crochet de dualité » définie sur
E
∗
×
E
{\displaystyle \;E^{*}\times E\;}
selon
«
⟨
?
,
?
⟩
:
E
∗
×
E
→
R
{\displaystyle \;\langle {\text{?}}\,,\,{\text{?}}\rangle \;{\text{:}}\;E^{*}\times E\;\rightarrow \;\mathbb {R} }
,
(
χ
,
x
→
)
→
⟨
χ
,
x
→
⟩
:=
χ
(
x
→
)
{\displaystyle \quad \left(\chi \,,\,{\vec {x}}\right)\;\rightarrow \;\langle \chi \,,\,{\vec {x}}\rangle \;:=\;\chi ({\vec {x}})\;}
» puis,
pour cela définissons une application linéaire «
ι
{\displaystyle \;\iota \;}
de
E
{\displaystyle \;E\;}
dans
(
E
∗
)
∗
{\displaystyle \;\left(E^{*}\right)^{*}}
» telle que
«
∀
χ
∈
E
∗
{\displaystyle \;\forall \;\chi \;\in \;E^{*}}
et
∀
x
→
∈
E
{\displaystyle \;\forall \;{\vec {x}}\;\in \;E}
,
⟨
ι
(
x
→
)
,
χ
⟩
=
⟨
χ
,
x
→
⟩
{\displaystyle \;\langle \iota ({\vec {x}})\,,\,\chi \rangle =\langle \chi \,,\,{\vec {x}}\rangle \;}
»[ 54]
=
χ
(
x
→
)
∈
R
{\displaystyle \;=\chi ({\vec {x}})\;\in \;\mathbb {R} }
;
nous en déduisons que «
∀
x
→
∈
E
{\displaystyle \;\forall \;{\vec {x}}\;\in \;E}
,
ι
(
x
→
)
∈
(
E
∗
)
∗
{\displaystyle \;\iota ({\vec {x}})\;\in \;\left(E^{*}\right)^{*}}
est la forme linéaire définie sur
E
∗
{\displaystyle \;E^{*}\;}
» qui, « à toute forme linéaire
χ
∈
E
∗
{\displaystyle \;\chi \;\in \;E^{*}\;}
définie sur
E
{\displaystyle \;E\;}
» associe «
χ
(
x
→
)
∈
R
{\displaystyle \;\chi ({\vec {x}})\;\in \;\mathbb {R} \;}
» c'est-à-dire
«
ι
(
x
→
)
∈
(
E
∗
)
∗
{\displaystyle \;\iota ({\vec {x}})\;\in \;\left(E^{*}\right)^{*}\;}
» est telle que «
{
ι
(
x
→
)
}
[
χ
]
=
χ
(
x
→
)
{\displaystyle \;\left\lbrace \iota ({\vec {x}})\right\rbrace \!\left[\chi \right]=\chi ({\vec {x}})\;}
» «
∀
x
→
∈
E
{\displaystyle \;\forall \;{\vec {x}}\;\in \;E\;}
et
∀
χ
∈
E
∗
{\displaystyle \;\forall \;\chi \;\in \;E^{*}\;}
».
Propriété : Dans la mesure où le
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espace vectoriel
E
{\displaystyle \;E\;}
est de dimension finie, l'application linéaire «
ι
{\displaystyle \;\iota \;}
» de
E
{\displaystyle \;E\;}
dans
(
E
∗
)
∗
{\displaystyle \;\left(E^{*}\right)^{*}\;}
définit « un isomorphisme de
E
{\displaystyle \;E\;}
dans
(
E
∗
)
∗
{\displaystyle \;\left(E^{*}\right)^{*}\;}
» en effet
Propriété : si le « crochet de dualité »
⟨
?
,
?
⟩
{\displaystyle \;\langle {\text{?}}\,,\,{\text{?}}\rangle \;}
défini sur
E
∗
×
E
{\displaystyle \;E^{*}\times E\;}
est construit à l'aide de la multiplication scalaire sur
E
{\displaystyle \;E\;}
[ 20] c'est-à-dire «
⋅
E
{\displaystyle \;\cdot _{E}\;}
», Propriété : si le « crochet de dualité »
⟨
?
,
?
⟩
{\displaystyle \;\color {transparent}{\langle {\text{?}}\,,\,{\text{?}}\rangle }\;}
défini sur
E
∗
×
E
{\displaystyle \;\color {transparent}{E^{*}\times E}\;}
il y a une correspondance bijective entre éléments de
E
{\displaystyle \;E\;}
et de
E
∗
{\displaystyle \;E^{*}\;}
définie selon «
u
→
∈
E
{\displaystyle \;{\vec {u}}\;\in \;E\;}
⟼
{\displaystyle \longmapsto }
u
→
⋅
E
∈
E
∗
{\displaystyle \;{\vec {u}}\cdot _{E}\;\in \;E^{*}\;}
» et Propriété : si le « crochet de dualité »
⟨
?
,
?
⟩
{\displaystyle \;\color {transparent}{\langle {\text{?}}\,,\,{\text{?}}\rangle }\;}
défini sur
E
∗
×
E
{\displaystyle \;\color {transparent}{E^{*}\times E}\;}
il y a une correspondance bijective entre éléments de
E
∗
{\displaystyle \;E^{*}\;}
et de
(
E
∗
)
∗
{\displaystyle \;\left(E^{*}\right)^{*}\;}
selon «
u
→
∗
∈
E
∗
{\displaystyle \;{\vec {u}}^{*}\;\in \;E^{*}\;}
⟼
{\displaystyle \longmapsto }
u
→
∗
⋅
E
∗
∈
(
E
∗
)
∗
{\displaystyle \;{\vec {u}}^{*}\cdot _{E^{*}}\;\in \;\left(E^{*}\right)^{*}\;}
»[ 55] , Propriété : si le « crochet de dualité »
⟨
?
,
?
⟩
{\displaystyle \;\color {transparent}{\langle {\text{?}}\,,\,{\text{?}}\rangle }\;}
défini sur
E
∗
×
E
{\displaystyle \;\color {transparent}{E^{*}\times E}\;}
on en déduit le caractère bijectif de l'application linéaire «
ι
{\displaystyle \;\iota \;}
» de
E
{\displaystyle \;E\;}
dans
(
E
∗
)
∗
{\displaystyle \;\left(E^{*}\right)^{*}\;}
» par construction, cette application se réécrivant Propriété : si le « crochet de dualité »
⟨
?
,
?
⟩
{\displaystyle \;\color {transparent}{\langle {\text{?}}\,,\,{\text{?}}\rangle }\;}
défini sur
E
∗
×
E
{\displaystyle \;\color {transparent}{E^{*}\times E}\;}
«
(
x
→
∈
E
,
u
→
∗
∈
E
∗
)
⟼
(
u
→
∗
∈
E
∗
,
ι
(
x
→
)
=
(
x
→
∗
)
∗
∈
(
E
∗
)
∗
)
{\displaystyle \;\left({\vec {x}}\in E\,,\,{\vec {u}}^{*}\in E^{*}\right)\longmapsto {\Big (}{\vec {u}}^{*}\in E^{*}\,,\,\iota ({\vec {x}})=\left({\vec {x}}^{*}\right)^{*}\in \left(E^{*}\right)^{*}{\Big )}\;}
»[ 56] telle que «
⟨
ι
(
x
→
)
,
u
→
∗
⟩
=
⟨
u
→
∗
,
x
→
⟩
=
u
→
⋅
E
x
→
∈
R
{\displaystyle \;\langle \iota ({\vec {x}})\,,\,{\vec {u}}^{*}\rangle =\langle {\vec {u}}^{*}\,,\,{\vec {x}}\rangle ={\vec {u}}\cdot _{E}{\vec {x}}\in \mathbb {R} \;}
»[ 55] .
Propriété : En conclusion, «
(
E
∗
)
∗
{\displaystyle \;\left(E^{*}\right)^{*}\;}
le bidual de
E
{\displaystyle \;E\;}
» étant isomorphe à «
E
{\displaystyle \;E\;}
un
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espace vectoriel de dimension
3
{\displaystyle \;3\;}
», et Propriété : En conclusion, admettant que cet isomorphisme est indépendant de tout choix de bases dans
E
{\displaystyle \;E\;}
et
(
E
∗
)
∗
{\displaystyle \;\left(E^{*}\right)^{*}\;}
[ 57] nous pouvons les identifier[ 58]
Soit «
{
E
,
F
}
{\displaystyle \;\left\lbrace E\,,\,F\right\rbrace \;}
deux
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espaces vectoriels de dimension
3
{\displaystyle \;3\;}
» et «
{
E
∗
=
L
R
(
E
,
R
)
,
F
∗
=
L
R
(
F
,
R
)
}
{\displaystyle \;\left\lbrace E^{*}=L_{\mathbb {R} }\!\left(E\,,\,\mathbb {R} \right)\,,\,F^{*}=L_{\mathbb {R} }\!\left(F\,,\,\mathbb {R} \right)\right\rbrace \;}
[ 15] leur dual respectif
(
{\displaystyle \;{\big (}}
c'est-à-dire l'ensemble des formes linéaires définies sur chaque espace vectoriel tridimensionnel
E
{\displaystyle \;E\;}
et
F
)
{\displaystyle \;F{\big )}\;}
», chacun constituant « un
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espace vectoriel de dimension
3
{\displaystyle \;3\;}
», à partir de ces espaces vectoriels et en utilisant les « crochets de dualité
⟨
?
,
?
⟩
E
{\displaystyle \;\langle {\text{?}}\,,\,{\text{?}}\rangle _{E}\;}
et
⟨
?
,
?
⟩
F
{\displaystyle \;\langle {\text{?}}\,,\,{\text{?}}\rangle _{F}\;}
[ 59] respectivement définis sur
E
∗
×
E
{\displaystyle \;E^{*}\times E}
{
{\displaystyle \;{\big \{}}
ou sur
(
E
∗
)
∗
×
E
∗
{\displaystyle \;\left(E^{*}\right)^{*}\times E^{*}\;}
identifié à
E
×
E
∗
}
{\displaystyle \;E\times E^{*}{\big \}}\;}
et sur
F
∗
×
F
{\displaystyle \;F^{*}\times F\;}
{
{\displaystyle {\big \{}}
ou sur
(
F
∗
)
∗
×
F
∗
{\displaystyle \;\left(F^{*}\right)^{*}\times F^{*}\;}
identifié à
F
×
F
∗
}
{\displaystyle \;F\times F^{*}{\big \}}\;}
» selon, par exemple, «
{
⟨
?
,
?
⟩
E
:
E
∗
×
E
→
R
,
(
ϖ
,
x
→
)
→
⟨
ϖ
,
x
→
⟩
:=
ϖ
(
x
→
)
⟨
?
,
?
⟩
F
:
F
∗
×
F
→
R
,
(
ω
,
y
→
)
→
⟨
ω
,
y
→
⟩
:=
ω
(
y
→
)
}
{\displaystyle \;\left\lbrace {\begin{array}{c}\langle {\text{?}}\,,\,{\text{?}}\rangle _{E}\;{\text{:}}\;E^{*}\times E\;\rightarrow \;\mathbb {R} ,\quad \left(\varpi \,,\,{\vec {x}}\right)\;\rightarrow \;\langle \varpi \,,\,{\vec {x}}\rangle \;:=\;\varpi ({\vec {x}})\\\langle {\text{?}}\,,\,{\text{?}}\rangle _{F}\;{\text{:}}\;F^{*}\times F\;\rightarrow \;\mathbb {R} ,\quad \left(\omega \,,\,{\vec {y}}\right)\;\rightarrow \;\langle \omega \,,\,{\vec {y}}\rangle \;:=\;\omega ({\vec {y}})\end{array}}\right\rbrace \;}
», on peut former les quatre produits tensoriels ci-dessous :
E
⊗
F
=
L
2
(
E
∗
×
F
∗
,
R
)
{\displaystyle \;E\otimes F={\mathcal {L}}_{2}\!\left(E^{*}\times F^{*}\,,\,\mathbb {R} \right)\;}
ensemble des formes bilinéaires de
E
×
F
{\displaystyle \;E\times F\;}
[ 40] : «
∀
(
x
→
,
y
→
)
∈
E
×
F
{\displaystyle \;\forall \left({\vec {x}}\,,\,{\vec {y}}\right)\in E\times F}
, avec
(
u
→
,
v
→
)
∈
E
×
F
{\displaystyle \;\left({\vec {u}}\,,\,{\vec {v}}\right)\in E\times F\;}
↦
{\displaystyle \mapsto }
(
ϖ
,
ω
)
∈
E
∗
×
F
∗
{\displaystyle \;\left(\varpi \,,\,\omega \right)\in E^{*}\times F^{*}}
, on a
{
u
→
⊗
v
→
}
(
x
→
,
y
→
)
=
⟨
ϖ
,
x
→
⟩
E
⟨
ω
,
y
→
⟩
F
=
ϖ
(
x
→
)
ω
(
y
→
)
{\displaystyle \;\left\lbrace {\vec {u}}\otimes {\vec {v}}\right\rbrace \left({\vec {x}}\,,\,{\vec {y}}\right)=\langle \varpi \,,\,{\vec {x}}\rangle _{E}\;\langle \omega \,,\,{\vec {y}}\rangle _{F}=\varpi ({\vec {x}})\;\omega ({\vec {y}})\;}
», ou, avec les « crochets de dualité définis à l'aide de la multiplication scalaire sur
E
{\displaystyle \;E\;}
ou sur
F
{\displaystyle \;F\;}
», «
∀
(
x
→
,
y
→
)
∈
E
×
F
{\displaystyle \;\forall \left({\vec {x}}\,,\,{\vec {y}}\right)\in E\times F}
, avec
(
u
→
,
v
→
)
∈
E
×
F
{\displaystyle \;\left({\vec {u}}\,,\,{\vec {v}}\right)\in E\times F\;}
↦
{\displaystyle \mapsto }
(
u
→
⋅
E
,
v
→
⋅
F
)
∈
E
∗
×
F
∗
{\displaystyle \;\left({\vec {u}}\cdot _{E}\,,\,{\vec {v}}\cdot _{F}\right)\in E^{*}\times F^{*}}
, on a
{
u
→
⊗
v
→
}
(
x
→
,
y
→
)
=
⟨
u
→
⋅
E
,
x
→
⟩
E
⟨
v
→
⋅
F
,
y
→
⟩
F
=
(
u
→
⋅
E
x
→
)
(
v
→
⋅
F
y
→
)
{\displaystyle \;\left\lbrace {\vec {u}}\otimes {\vec {v}}\right\rbrace \left({\vec {x}}\,,\,{\vec {y}}\right)=\langle {\vec {u}}\cdot _{E}\,,\,{\vec {x}}\rangle _{E}\;\langle {\vec {v}}\cdot _{F}\,,\,{\vec {y}}\rangle _{F}=\left({\vec {u}}\cdot _{E}{\vec {x}}\right)\;\left({\vec {v}}\cdot _{F}{\vec {y}}\right)\;}
» ;
E
∗
⊗
F
=
L
2
(
E
×
F
∗
,
R
)
{\displaystyle \;E^{*}\otimes F={\mathcal {L}}_{2}\!\left(E\times F^{*}\,,\,\mathbb {R} \right)\;}
ensemble des formes bilinéaires de
E
∗
×
F
{\displaystyle \;E^{*}\times F\;}
[ 40]
{
{\displaystyle \;{\big \{}}
le bidual
(
E
∗
)
∗
{\displaystyle \;\left(E^{*}\right)^{*}\;}
identifié à
E
{\displaystyle \;E}
[
{\displaystyle \;{\big [}}
voir paragraphe « notion d'espace bidual (propriété) » plus haut dans ce chapitre
]
}
{\displaystyle {\big ]}{\big \}}}
: «
∀
(
χ
,
y
→
)
∈
E
∗
×
F
{\displaystyle \;\forall \left(\chi \,,\,{\vec {y}}\right)\in E^{*}\times F}
, avec
(
ϖ
,
v
→
)
∈
E
∗
×
F
{\displaystyle \;\left(\varpi \,,\,{\vec {v}}\right)\in E^{*}\times F\;}
↦
{\displaystyle \mapsto }
(
ϖ
∗
,
ω
)
∈
(
E
∗
)
∗
×
F
∗
{\displaystyle \;\left(\varpi ^{*}\,,\,\omega \right)\in \left(E^{*}\right)^{*}\times F^{*}\;}
[ 60] , on a
{
ϖ
⊗
v
→
}
(
χ
,
y
→
)
=
⟨
ϖ
∗
,
χ
⟩
E
∗
⟨
ω
,
y
→
⟩
F
=
ϖ
∗
(
χ
)
ω
(
y
→
)
{\displaystyle \;\left\lbrace \varpi \otimes {\vec {v}}\right\rbrace \left(\chi \,,\,{\vec {y}}\right)=\langle \varpi ^{*}\,,\,\chi \rangle _{E^{*}}\;\langle \omega \,,\,{\vec {y}}\rangle _{F}=\varpi ^{*}(\chi )\;\omega ({\vec {y}})\;}
», ou, avec les « crochets de dualité définis à l'aide de la multiplication scalaire sur
E
∗
{\displaystyle \;E^{*}\;}
ou sur
F
{\displaystyle \;F\;}
», «
∀
(
χ
,
y
→
)
∈
E
∗
×
F
{\displaystyle \;\forall \left(\chi \,,\,{\vec {y}}\right)\in E^{*}\times F}
, avec
(
ϖ
,
v
→
)
∈
E
∗
×
F
{\displaystyle \;\left(\varpi \,,\,{\vec {v}}\right)\in E^{*}\times F\;}
↦
{\displaystyle \mapsto }
(
ϖ
⋅
E
∗
,
v
→
⋅
F
)
∈
(
E
∗
)
∗
×
F
∗
{\displaystyle \;\left(\varpi \cdot _{E^{*}}\,,\,{\vec {v}}\cdot _{F}\right)\in \left(E^{*}\right)^{*}\times F^{*}}
, on a
{
ϖ
⊗
v
→
}
(
χ
,
y
→
)
=
⟨
ϖ
⋅
E
∗
,
χ
⟩
E
∗
⟨
v
→
⋅
F
,
y
→
⟩
F
=
(
ϖ
⋅
E
∗
χ
)
(
v
→
⋅
F
y
→
)
{\displaystyle \;\left\lbrace \varpi \otimes {\vec {v}}\right\rbrace \left(\chi \,,\,{\vec {y}}\right)=\langle \varpi \cdot _{E^{*}}\,,\,\chi \rangle _{E^{*}}\;\langle {\vec {v}}\cdot _{F}\,,\,{\vec {y}}\rangle _{F}=\left(\varpi \cdot _{E^{*}}\chi \right)\;\left({\vec {v}}\cdot _{F}{\vec {y}}\right)\;}
» ;
E
⊗
F
∗
=
L
2
(
E
∗
×
F
,
R
)
{\displaystyle \;E\otimes F^{*}={\mathcal {L}}_{2}\!\left(E^{*}\times F\,,\,\mathbb {R} \right)\;}
ensemble des formes bilinéaires de
E
×
F
∗
{\displaystyle \;E\times F^{*}\;}
[ 40]
{
{\displaystyle \;{\big \{}}
le bidual
(
F
∗
)
∗
{\displaystyle \;\left(F^{*}\right)^{*}\;}
identifié à
F
{\displaystyle \;F}
[
{\displaystyle \;{\big [}}
voir paragraphe « notion d'espace bidual (propriété) » plus haut dans ce chapitre
]
}
{\displaystyle {\big ]}{\big \}}}
: «
∀
(
x
→
,
ψ
)
∈
E
×
F
∗
{\displaystyle \;\forall \left({\vec {x}}\,,\,\psi \right)\in E\times F^{*}}
, avec
(
u
→
,
ω
)
∈
E
×
F
∗
{\displaystyle \;\left({\vec {u}}\,,\,\omega \right)\in E\times F^{*}\;}
↦
{\displaystyle \mapsto }
(
ϖ
,
ω
∗
)
∈
E
∗
×
(
F
∗
)
∗
{\displaystyle \;\left(\varpi \,,\,\omega ^{*}\right)\in E^{*}\times \left(F^{*}\right)^{*}\;}
[ 61] , on a
{
u
→
⊗
ω
}
(
x
→
,
ψ
)
=
⟨
ϖ
,
x
→
⟩
E
⟨
ω
∗
,
ψ
⟩
F
∗
=
ϖ
(
x
→
)
ω
∗
(
ψ
)
{\displaystyle \;\left\lbrace {\vec {u}}\otimes \omega \right\rbrace \left({\vec {x}}\,,\,\psi \right)=\langle \varpi \,,\,{\vec {x}}\rangle _{E}\;\langle \omega ^{*}\,,\,\psi \rangle _{F^{*}}=\varpi ({\vec {x}})\;\omega ^{*}(\psi )\;}
», ou, avec les « crochets de dualité définis à l'aide de la multiplication scalaire sur
E
{\displaystyle \;E\;}
ou sur
F
∗
{\displaystyle \;F^{*}\;}
», «
∀
(
x
→
,
ψ
)
∈
E
×
F
∗
{\displaystyle \;\forall \left({\vec {x}}\,,\,\psi \right)\in E\times F^{*}}
, avec
(
u
→
,
ω
)
∈
E
×
F
∗
{\displaystyle \;\left({\vec {u}}\,,\,\omega \right)\in E\times F^{*}\;}
↦
{\displaystyle \mapsto }
(
u
→
⋅
E
,
ω
⋅
F
∗
)
∈
E
∗
×
(
F
∗
)
∗
{\displaystyle \;\left({\vec {u}}\cdot _{E}\,,\,\omega \cdot _{F^{*}}\right)\in E^{*}\times \left(F^{*}\right)^{*}}
, on a
{
u
→
⊗
ω
}
(
x
→
,
ψ
)
=
⟨
u
→
⋅
E
,
x
→
⟩
E
⟨
ω
⋅
F
∗
,
ψ
⟩
F
∗
=
(
u
→
⋅
E
x
→
)
(
ω
⋅
F
∗
ψ
)
{\displaystyle \;\left\lbrace {\vec {u}}\otimes \omega \right\rbrace \left({\vec {x}}\,,\,\psi \right)=\langle {\vec {u}}\cdot _{E}\,,\,{\vec {x}}\rangle _{E}\;\langle \omega \cdot _{F^{*}}\,,\,\psi \rangle _{F^{*}}=\left({\vec {u}}\cdot _{E}{\vec {x}}\right)\;\left(\omega \cdot _{F^{*}}\psi \right)\;}
» ;
E
∗
⊗
F
∗
=
L
2
(
E
×
F
,
R
)
{\displaystyle \;E^{*}\otimes F^{*}={\mathcal {L}}_{2}\!\left(E\times F\,,\,\mathbb {R} \right)\;}
ensemble des formes bilinéaires de
E
∗
×
F
∗
{\displaystyle \;E^{*}\times F^{*}\;}
[ 40]
{
{\displaystyle \;{\big \{}}
les biduaux
(
E
∗
)
∗
{\displaystyle \;\left(E^{*}\right)^{*}\;}
et
(
F
∗
)
∗
{\displaystyle \;\left(F^{*}\right)^{*}\;}
respectivement identifiés à
E
{\displaystyle \;E\;}
et
F
{\displaystyle \;F}
[
{\displaystyle \;{\big [}}
voir paragraphe « notion d'espace bidual (propriété) » plus haut dans ce chapitre
]
}
{\displaystyle {\big ]}{\big \}}}
: «
∀
(
χ
,
ψ
)
∈
E
∗
×
F
∗
{\displaystyle \;\forall \left(\chi \,,\,\psi \right)\in E^{*}\times F^{*}}
, avec
(
ϖ
,
ω
)
∈
E
∗
×
F
∗
{\displaystyle \;\left(\varpi \,,\,\omega \right)\in E^{*}\times F^{*}\;}
↦
{\displaystyle \mapsto }
(
ϖ
∗
,
ω
∗
)
∈
(
E
∗
)
∗
×
(
F
∗
)
∗
{\displaystyle \;\left(\varpi ^{*}\,,\,\omega ^{*}\right)\in \left(E^{*}\right)^{*}\times \left(F^{*}\right)^{*}\;}
[ 60] , [ 61] , on a
{
ϖ
⊗
ω
}
(
χ
,
ψ
)
=
⟨
ϖ
∗
,
χ
⟩
E
∗
⟨
ω
∗
,
ψ
⟩
F
∗
{\displaystyle \;\left\lbrace \varpi \otimes \omega \right\rbrace \left(\chi \,,\,\psi \right)=\langle \varpi ^{*}\,,\,\chi \rangle _{E^{*}}\;\langle \omega ^{*}\,,\,\psi \rangle _{F^{*}}\;}
», ou, avec les « crochets de dualité » définis à l'aide de la multiplication scalaire sur
E
∗
{\displaystyle \;E^{*}\;}
ou sur
F
∗
{\displaystyle \;F^{*}}
, «
∀
(
χ
,
ψ
)
∈
E
∗
×
F
∗
{\displaystyle \;\forall \left(\chi \,,\,\psi \right)\in E^{*}\times F^{*}}
, avec
(
ϖ
,
ω
)
∈
E
∗
×
F
∗
{\displaystyle \;\left(\varpi \,,\,\omega \right)\in E^{*}\times F^{*}\;}
↦
{\displaystyle \mapsto }
(
ϖ
⋅
E
∗
,
ω
⋅
F
∗
)
∈
(
E
∗
)
∗
×
(
F
∗
)
∗
{\displaystyle \;\left(\varpi \cdot _{E^{*}}\,,\,\omega \cdot _{F^{*}}\right)\in \left(E^{*}\right)^{*}\times \left(F^{*}\right)^{*}}
, on a
{
ϖ
⊗
ω
}
(
χ
,
ψ
)
=
⟨
ϖ
⋅
E
∗
,
χ
⟩
E
∗
⟨
ω
⋅
F
∗
,
ψ
⟩
F
∗
=
(
ϖ
⋅
E
∗
χ
)
(
ω
⋅
{
F
∗
}
ψ
)
{\displaystyle \;\left\lbrace \varpi \otimes \omega \right\rbrace \left(\chi \,,\,\psi \right)=\langle \varpi \cdot _{E^{*}}\,,\,\chi \rangle _{E^{*}}\;\langle \omega \cdot _{F^{*}}\,,\,\psi \rangle _{F^{*}}=\left(\varpi \cdot _{E^{*}}\chi \right)\;\left(\omega \cdot _{\left\lbrace F^{*}\right\rbrace }\psi \right)\;}
».
Propriétés de la multiplication tensorielle d'espaces vectoriels (tridimensionnels)
modifier
Les vecteurs d'un
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espace vectoriel
F
{\displaystyle \;F\;}
étant des tenseurs d'ordre
1
{\displaystyle \;1\;}
contravariants de
F
{\displaystyle \;F\;}
et les covecteurs du
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espace vectoriel dual
F
∗
{\displaystyle \;F^{*}}
des tenseurs d'ordre
1
{\displaystyle \;1\;}
covariants de
F
{\displaystyle \;F}
, le produit tensoriel de deux vecteurs défini plus haut dans ce chapitre au paragraphe « définition du produit tensoriel de deux espaces vectoriels tridimensionnels (produit tensoriel de deux vecteurs) » introduit la notion de « multiplication tensorielle sur les tenseurs d'ordre
1
{\displaystyle \;1\;}
», loi de composition externe sur les
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espaces vectoriels des tenseurs d'ordre
1
{\displaystyle \;1\;}
possédant les propriétés suivantes :
Associativité de la multiplication tensorielle
modifier
«
∀
(
u
→
,
v
→
,
w
→
)
∈
E
×
F
×
G
{\displaystyle \;\forall \;\left({\vec {u}}\,,\,{\vec {v}}\,,\,{\vec {w}}\right)\;\in \;E\times F\times G\;}
» où
{
E
,
F
,
G
}
{\displaystyle \;\left\lbrace E\,,\,F\,,\,G\right\rbrace \;}
sont
3
{\displaystyle \;3}
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espaces vectoriels tridimensionnels[ 62] , on a «
∀
(
u
→
,
v
→
,
w
→
)
∈
E
×
F
×
G
{\displaystyle \;\color {transparent}{\forall \;\left({\vec {u}}\,,\,{\vec {v}}\,,\,{\vec {w}}\right)\;\in \;E\times F\times G}\;}
» «
{
u
→
⊗
v
→
}
⊗
w
→
=
u
→
⊗
{
v
→
⊗
w
→
}
{\displaystyle \;\left\lbrace {\vec {u}}\otimes {\vec {v}}\right\rbrace \otimes {\vec {w}}={\vec {u}}\otimes \left\lbrace {\vec {v}}\otimes {\vec {w}}\right\rbrace \;}
ou
=
u
→
⊗
v
→
⊗
w
→
{\displaystyle \;={\vec {u}}\otimes {\vec {v}}\otimes {\vec {w}}\;}
»
{
{\displaystyle \;{\big \{}}
la mise entre parenthèses
(
{\displaystyle \;{\big (}}
ou crochets ou accolades
)
{\displaystyle {\big )}\;}
devenant inutile
}
{\displaystyle {\big \}}\;}
«
∀
(
u
→
,
v
→
,
w
→
)
∈
E
×
F
×
G
{\displaystyle \;\color {transparent}{\forall \;\left({\vec {u}}\,,\,{\vec {v}}\,,\,{\vec {w}}\right)\;\in \;E\times F\times G}\;}
»
{
{\displaystyle {\Big \{}}
en effet
∀
(
x
→
,
y
→
,
z
→
)
∈
E
×
F
×
G
{\displaystyle \;\forall \;\left({\vec {x}}\,,\,{\vec {y}}\,,\,{\vec {z}}\right)\;\in \;E\times F\times G}
,
[
{
u
→
⊗
v
→
}
⊗
w
→
]
(
x
→
,
y
→
,
z
→
)
=
{
u
→
⊗
v
→
}
(
x
→
,
y
→
)
(
w
→
⋅
G
z
→
)
=
[
(
u
→
⋅
E
x
→
)
(
v
→
⋅
F
y
→
)
]
(
w
→
⋅
G
z
→
)
{\displaystyle \;\left[\left\lbrace {\vec {u}}\otimes {\vec {v}}\right\rbrace \otimes {\vec {w}}\right]\left({\vec {x}}\,,\,{\vec {y}}\,,\,{\vec {z}}\right)=\left\lbrace {\vec {u}}\otimes {\vec {v}}\right\rbrace \left({\vec {x}}\,,\,{\vec {y}}\right)\;\left({\vec {w}}\cdot _{G}{\vec {z}}\right)=\left[\left({\vec {u}}\cdot _{E}{\vec {x}}\right)\;\left({\vec {v}}\cdot _{F}{\vec {y}}\right)\right]\;\left({\vec {w}}\cdot _{G}{\vec {z}}\right)\;}
soit encore, d'après l'associativité de la multiplication des scalaires,
=
(
u
→
⋅
E
x
→
)
[
(
v
→
⋅
F
y
→
)
(
w
→
⋅
G
z
→
)
]
=
[
u
→
⊗
{
v
→
⊗
w
→
}
]
(
x
→
,
y
→
,
z
→
)
}
{\displaystyle \;=\left({\vec {u}}\cdot _{E}{\vec {x}}\right)\;\left[\left({\vec {v}}\cdot _{F}{\vec {y}}\right)\;\left({\vec {w}}\cdot _{G}{\vec {z}}\right)\right]=\left[{\vec {u}}\otimes \left\lbrace {\vec {v}}\otimes {\vec {w}}\right\rbrace \right]\left({\vec {x}}\,,\,{\vec {y}}\,,\,{\vec {z}}\right){\Big \}}}
;
cette propriété étant vraie pour tout vecteur de chaque
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espace vectoriel considéré, on en déduit
«
{
E
⊗
F
}
⊗
G
=
E
⊗
{
F
⊗
G
}
=
E
⊗
F
⊗
G
{\displaystyle \;\left\lbrace E\otimes F\right\rbrace \otimes G=E\otimes \left\lbrace F\otimes G\right\rbrace =E\otimes F\otimes G\;}
»[ 62]
{
{\displaystyle \;{\big \{}}
la mise entre parenthèses
(
{\displaystyle \;{\big (}}
ou crochets ou accolades
)
{\displaystyle {\big )}\;}
étant inutile
}
{\displaystyle {\big \}}\;}
avec «
E
⊗
F
⊗
G
=
L
3
(
E
×
F
×
G
,
R
)
{\displaystyle \;E\otimes F\otimes G={\mathcal {L}}_{3}\!\left(E\times F\times G\,,\,\mathbb {R} \right)\;}
l'ensemble des formes trilinéaires de
E
×
F
×
G
{\displaystyle \;E\times F\times G\;}
»[ 62] .
En itérant la propriété d'associativité on peut affirmer
«
{
E
1
⊗
⋯
⊗
E
i
⊗
⋯
⊗
E
k
}
1
<
i
<
k
=
⨂
i
=
1
.
.
k
E
i
=
L
k
(
{
E
1
×
⋯
×
E
i
×
⋯
×
E
k
}
1
<
i
<
k
,
R
)
{\displaystyle \;\left\lbrace E_{1}\otimes \cdots \otimes E_{i}\otimes \cdots \otimes E_{k}\right\rbrace _{1\,<\,i\,<\,k}=\bigotimes _{i\,=\,1\,..\,k}E_{i}={\mathcal {L}}_{k}\!\left(\left\lbrace E_{1}\times \cdots \times E_{i}\times \cdots \times E_{k}\right\rbrace _{1\,<\,i\,<\,k}\,,\,\mathbb {R} \right)\;}
»[ 62] avec «
L
k
(
{
E
1
×
⋯
×
E
i
×
⋯
×
E
k
}
1
<
i
<
k
,
R
)
=
L
k
(
∏
i
=
1
.
.
k
E
i
,
R
)
{\displaystyle \;{\mathcal {L}}_{k}\!\left(\left\lbrace E_{1}\times \cdots \times E_{i}\times \cdots \times E_{k}\right\rbrace _{1\,<\,i\,<\,k}\,,\,\mathbb {R} \right)={\mathcal {L}}_{k}\!\left(\prod _{i\,=\,1\,..\,k}E_{i}\,,\,\mathbb {R} \right)\;}
l'ensemble des formes k-linéaires de
∏
i
=
1
.
.
k
E
i
{\displaystyle \;\prod _{i\,=\,1\,..\,k}E_{i}\;}
»[ 62] .
Le corps des réels, élément « neutre » de la multiplication tensorielle
modifier
«
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} \;}
étant un
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espace vectoriel de dimension
1
=
3
0
{\displaystyle \;1=3^{\,0}\;}
», on peut, avec un «
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espace vectoriel
E
{\displaystyle \;E\;}
de dimension
3
{\displaystyle \;3\;}
», définir deux produits tensoriels :
«
R
⊗
E
=
{
a
⊗
v
→
,
∀
(
a
,
v
→
)
∈
R
×
E
}
{\displaystyle \;\mathbb {R} \otimes E=\left\lbrace a\otimes {\vec {v}},\;\;\forall \;\left(a\,,\,{\vec {v}}\right)\in \mathbb {R} \times E\right\rbrace \;}
» avec le produit tensoriel «
a
⊗
v
→
{\displaystyle \;a\otimes {\vec {v}}\;}
» défini selon «
∀
(
λ
,
y
→
)
∈
R
×
E
{\displaystyle \;\forall \;\left(\lambda \,,\,{\vec {y}}\right)\in \mathbb {R} \times E}
,
{
a
⊗
v
→
}
(
λ
,
y
→
)
=
⟨
a
,
λ
⟩
R
⟨
v
→
,
y
→
⟩
E
{\displaystyle \;\left\lbrace a\otimes {\vec {v}}\right\rbrace \left(\lambda \,,\,{\vec {y}}\right)=\langle a\,,\,\lambda \rangle _{\mathbb {R} }\;\langle {\vec {v}}\,,\,{\vec {y}}\rangle _{E}\;}
[ 63] , [ 64]
=
(
a
λ
)
(
v
→
⋅
E
y
→
)
∈
R
{\displaystyle =\left(a\;\lambda \right)\left({\vec {v}}\cdot _{E}{\vec {y}}\right)\in \mathbb {R} \;}
» s'écrivant encore «
(
a
v
→
)
⋅
E
(
λ
y
→
)
{\displaystyle \;\left(a\;{\vec {v}}\right)\cdot _{E}\left(\lambda \;{\vec {y}}\right)\;}
» soit finalement
∀
y
′
→
∈
E
{\displaystyle \;\forall \;{\vec {y'}}\in E}
[
{\displaystyle \;{\big [}}
avec
y
′
→
=
(
λ
y
→
)
]
{\displaystyle \;{\vec {y'}}=\left(\lambda \;{\vec {y}}\right){\big ]}}
, se réécrivant sous la forme «
v
′
→
⋅
E
y
′
→
{\displaystyle \;{\vec {v'}}\cdot _{E}{\vec {y'}}}
»
[
{\displaystyle \;{\big [}}
avec
v
′
→
=
(
a
v
→
)
∈
E
]
{\displaystyle \;{\vec {v'}}=\left(a\;{\vec {v}}\right)\in E{\big ]}\;}
c'est-à-dire «
∀
(
λ
,
y
→
)
∈
R
×
E
{\displaystyle \;\forall \;\left(\lambda \,,\,{\vec {y}}\right)\in \mathbb {R} \times E}
,
{
a
⊗
v
→
}
(
λ
,
y
→
)
=
v
′
→
⋅
E
y
′
→
{\displaystyle \;\left\lbrace a\otimes {\vec {v}}\right\rbrace \left(\lambda \,,\,{\vec {y}}\right)={\vec {v'}}\cdot _{E}{\vec {y'}}\;}
si
{
v
′
→
=
a
v
→
∈
E
unique
y
′
→
=
λ
y
→
∈
E
quelconque
}
{\displaystyle \;\left\lbrace {\begin{array}{c}{\vec {v'}}=a\;{\vec {v}}\in E&{\text{unique}}\\{\vec {y'}}=\lambda \;{\vec {y}}\in E&{\text{quelconque}}\end{array}}\right\rbrace \;}
» établissant que «
R
⊗
E
{\displaystyle \;\mathbb {R} \otimes E\;}
est canoniquement (au sens de l'algèbre linéaire) isomorphe à
E
{\displaystyle \;E\;}
»[ 57] et permettant l'identification entre «
R
⊗
E
{\displaystyle \;\mathbb {R} \otimes E\;}
et
E
{\displaystyle \;E\;}
» ;
«
E
⊗
R
=
{
u
→
⊗
b
,
∀
(
u
→
,
b
)
∈
E
×
R
}
{\displaystyle \;E\otimes \mathbb {R} =\left\lbrace {\vec {u}}\otimes b,\;\;\forall \;\left({\vec {u}}\,,\,b\right)\in E\times \mathbb {R} \right\rbrace \;}
» avec le produit tensoriel «
u
→
⊗
b
{\displaystyle \;{\vec {u}}\otimes b\;}
» défini selon «
∀
(
x
→
,
μ
)
∈
E
×
R
{\displaystyle \;\forall \;\left({\vec {x}}\,,\,\mu \right)\in E\times \mathbb {R} }
,
{
u
→
⊗
b
}
(
x
→
,
μ
)
=
⟨
u
→
,
x
→
⟩
E
⟨
b
,
μ
⟩
R
{\displaystyle \;\left\lbrace {\vec {u}}\otimes b\right\rbrace \left({\vec {x}}\,,\,\mu \right)=\langle {\vec {u}}\,,\,{\vec {x}}\rangle _{E}\;\langle b\,,\,\mu \rangle _{\mathbb {R} }\;}
[ 63] , [ 64]
=
(
u
→
⋅
E
x
→
)
(
b
μ
)
∈
R
{\displaystyle =\left({\vec {u}}\cdot _{E}{\vec {x}}\right)\left(b\;\mu \right)\in \mathbb {R} \;}
» s'écrivant encore «
(
b
u
→
)
⋅
E
(
μ
x
→
)
{\displaystyle \;\left(b\;{\vec {u}}\right)\cdot _{E}\left(\mu \;{\vec {x}}\right)\;}
» soit finalement
∀
x
′
→
∈
E
{\displaystyle \;\forall \;{\vec {x'}}\in E}
[
{\displaystyle \;{\big [}}
avec
x
′
→
=
(
μ
x
→
)
]
{\displaystyle \;{\vec {x'}}=\left(\mu \;{\vec {x}}\right){\big ]}}
, se réécrivant sous la forme «
u
′
→
⋅
E
x
′
→
{\displaystyle \;{\vec {u'}}\cdot _{E}{\vec {x'}}}
»
[
{\displaystyle \;{\big [}}
avec
u
′
→
=
(
b
u
→
)
∈
E
]
{\displaystyle \;{\vec {u'}}=\left(b\;{\vec {u}}\right)\in E{\big ]}\;}
c'est-à-dire «
∀
(
x
→
,
μ
)
∈
E
×
R
{\displaystyle \;\forall \;\left({\vec {x}}\,,\,\mu \right)\in E\times \mathbb {R} }
,
{
u
→
⊗
b
}
(
x
→
,
μ
)
=
u
′
→
⋅
E
x
′
→
{\displaystyle \;\left\lbrace {\vec {u}}\otimes b\right\rbrace \left({\vec {x}}\,,\,\mu \right)={\vec {u'}}\cdot _{E}{\vec {x'}}\;}
si
{
u
′
→
=
b
u
→
∈
E
unique
x
′
→
=
μ
x
→
∈
E
quelconque
}
{\displaystyle \;\left\lbrace {\begin{array}{c}{\vec {u'}}=b\;{\vec {u}}\in E&{\text{unique}}\\{\vec {x'}}=\mu \;{\vec {x}}\in E&{\text{quelconque}}\end{array}}\right\rbrace \;}
» établissant que «
E
⊗
R
{\displaystyle \;E\otimes \mathbb {R} \;}
est canoniquement (au sens de l'algèbre linéaire) isomorphe à
E
{\displaystyle \;E\;}
»[ 57] et permettant l'identification entre «
E
⊗
R
{\displaystyle \;E\otimes \mathbb {R} \;}
et
E
{\displaystyle \;E\;}
».
Propriété : Notant l'« identification de deux
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espaces vectoriels canoniquement (au sens de l'algèbre linéaire) isomorphes par le symbole
=
can.
isom.
{\displaystyle \;{\underset {\text{isom.}}{\overset {\text{can.}}{\;=\;}}}\;}
», nous en déduisons «
{
R
⊗
E
=
can.
isom.
E
(
d
)
E
⊗
R
=
can.
isom.
E
(
e
)
}
{\displaystyle \;\left\lbrace {\begin{array}{c}\mathbb {R} \otimes E\;{\underset {\text{isom.}}{\overset {\text{can.}}{\;=\;}}}\;E\;\left({\mathfrak {d}}\right)\\E\otimes \mathbb {R} \;{\underset {\text{isom.}}{\overset {\text{can.}}{\;=\;}}}\;E\;\left({\mathfrak {e}}\right)\end{array}}\right\rbrace \;}
», Propriété : la relation
(
d
)
{\displaystyle \;\left({\mathfrak {d}}\right)\;}
traduisant que
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} \;}
est l'élément « neutre » de la multiplication tensorielle à gauche des
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espaces vectoriels tridimensionnels et Propriété : la relation
(
e
)
{\displaystyle \;\left({\mathfrak {e}}\right)\;}
traduisant que
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} \;}
est l'élément « neutre » de la multiplication tensorielle à droite des
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espaces vectoriels tridimensionnels.
Remarque : Si
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} \;}
est l'élément « neutre » de la multiplication tensorielle des
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espaces vectoriels tridimensionnels
⇒
{\displaystyle \Rightarrow }
{
R
⊗
E
⊗
F
=
can.
isom.
E
⊗
F
E
⊗
F
⊗
R
=
can.
isom.
E
⊗
F
}
{\displaystyle \;\left\lbrace {\begin{array}{c}\mathbb {R} \otimes E\otimes F\;{\underset {\text{isom.}}{\overset {\text{can.}}{\;=\;}}}\;E\otimes F\\E\otimes F\otimes \mathbb {R} \;{\underset {\text{isom.}}{\overset {\text{can.}}{\;=\;}}}\;E\otimes F\end{array}}\right\rbrace \;}
{
E
{\displaystyle {\big \{}E\;}
et
F
{\displaystyle \;F}
:
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espaces vectoriels tridimensionnels
}
{\displaystyle {\big \}}}
, Remarque : un réel quelconque n'est usuellement pas élément neutre de sa multiplication tensorielle avec le produit tensoriel de deux vecteurs quelconques de
E
{\displaystyle \;E\;}
et
F
{\displaystyle \;F\;}
c'est-à-dire
«
∀
(
a
,
u
→
,
v
→
)
∈
R
×
E
×
F
{\displaystyle \;\forall \;\left(a\,,\,{\vec {u}}\,,\,{\vec {v}}\right)\in \mathbb {R} \times E\times F\;}
», «
a
⊗
u
→
⊗
v
→
≠
u
→
⊗
v
→
{\displaystyle \;a\otimes {\vec {u}}\otimes {\vec {v}}\neq {\vec {u}}\otimes {\vec {v}}\;}
»[ 65] «
∀
(
a
,
u
→
,
v
→
)
∈
R
×
E
×
F
{\displaystyle \;\color {transparent}{\forall \;\left(a\,,\,{\vec {u}}\,,\,{\vec {v}}\right)\in \mathbb {R} \times E\times F}\;}
», «
u
→
⊗
v
→
⊗
a
≠
u
→
⊗
v
→
{\displaystyle \;{\vec {u}}\otimes {\vec {v}}\otimes a\neq {\vec {u}}\otimes {\vec {v}}\;}
»[ 66] .
Puissance tensorielle d'un espace vectoriel tridimensionnel
modifier
Le carré tensoriel du
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espace vectoriel
E
{\displaystyle \;E\;}
de dimension
3
{\displaystyle \;3\;}
résultant de la multiplication tensorielle de
E
{\displaystyle \;E\;}
par lui-même est défini par «
E
⊗
E
=
{
u
→
⊗
v
→
,
∀
(
u
→
,
v
→
)
∈
E
×
E
}
{\displaystyle \;E\otimes E=\left\lbrace {\vec {u}}\otimes {\vec {v}},\;\;\forall \;\left({\vec {u}}\,,\,{\vec {v}}\right)\in E\times E\right\rbrace \;}
» dans lequel le produit tensoriel «
u
→
⊗
v
→
{\displaystyle \;{\vec {u}}\otimes {\vec {v}}\;}
» suit «
∀
(
x
→
,
y
→
)
∈
E
×
E
{\displaystyle \;\forall \;\left({\vec {x}}\,,\,{\vec {y}}\right)\in E\times E}
,
{
u
→
⊗
v
→
}
(
x
→
,
y
→
)
=
(
u
→
⋅
E
x
→
)
(
v
→
⋅
E
y
→
)
∈
R
{\displaystyle \;\left\lbrace {\vec {u}}\otimes {\vec {v}}\right\rbrace \left({\vec {x}}\,,\,{\vec {y}}\right)=\left({\vec {u}}\cdot _{E}{\vec {x}}\right)\left({\vec {v}}\cdot _{E}{\vec {y}}\right)\in \mathbb {R} \;}
»
[
{\displaystyle \;{\big [}}
avec pour choix de forme bilinéaire non dégénérée de
E
{\displaystyle \;E}
, celle formée à l'aide de la multiplication scalaire
⋅
E
]
{\displaystyle \;\cdot _{E}{\big ]}}
, le carré tensoriel de
E
{\displaystyle \;E\;}
se note, plus succinctement, «
E
⊗
2
{\displaystyle \;E^{\,\otimes \,2}\;}
» ou encore
(
{\displaystyle \;{\big (}}
mais plus rarement
)
{\displaystyle {\big )}\;}
«
⨂
2
E
{\displaystyle \;\bigotimes _{2}E\;}
» c'est aussi l'ensemble des formes bilinéaires définies sur
E
×
E
{\displaystyle \;E\times E\;}
c'est-à-dire «
L
2
(
E
∗
×
E
∗
,
R
)
{\displaystyle \;{\mathcal {L}}_{2}\!\left(E^{*}\times E^{*}\,,\,\mathbb {R} \right)\;}
»[ 40] ;
la
k
{\displaystyle \;k}
ème puissance tensorielle du
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espace vectoriel
E
{\displaystyle \;E\;}
de dimension
3
{\displaystyle \;3\;}
notée «
E
⊗
k
{\displaystyle \;E^{\,\otimes \,k}\;}
» ou plus rarement «
⨂
k
E
{\displaystyle \;\bigotimes _{k}E\;}
»
[
{\displaystyle \;{\big [}}
avec
k
⩾
3
]
{\displaystyle \;k\geqslant 3{\big ]}\;}
se définit à partir de la
(
k
−
1
)
{\displaystyle \;(k-1)}
ème puissance tensorielle notée «
E
⊗
(
k
−
1
)
{\displaystyle \;E^{\,\otimes \,(k-1)}\;}
» ou plus rarement «
⨂
(
k
−
1
)
E
{\displaystyle \;\bigotimes _{(k-1)}E\;}
» selon «
E
⊗
k
=
E
⊗
(
k
−
1
)
⊗
E
{\displaystyle \;E^{\,\otimes \,k}=E^{\,\otimes \,(k-1)}\otimes E\;}
»
[
{\displaystyle \;{\Big [}}
ou «
⨂
k
E
=
⨂
(
k
−
1
)
E
⊗
E
{\displaystyle \;\bigotimes _{k}E=\bigotimes _{(k-1)}E\;\otimes E\;}
»
]
{\displaystyle {\Big ]}}
, la
k
{\displaystyle \;k}
ème puissance tensorielle de
E
{\displaystyle \;E\;}
est aussi l'ensemble des formes k-linéaires de
∏
k
E
{\displaystyle \;\prod _{k}E\;}
soit «
L
k
(
∏
k
E
∗
,
R
)
{\displaystyle \;{\mathcal {L}}_{k}\!\left(\prod _{k}E^{*}\,,\,\mathbb {R} \right)\;}
» ;
pour que «
E
⊗
k
=
⨂
k
E
=
L
k
(
∏
k
E
∗
,
R
)
{\displaystyle \;E^{\,\otimes \,k}=\bigotimes _{k}E={\mathcal {L}}_{k}\!\left(\prod _{k}E^{*}\,,\,\mathbb {R} \right)\;}
» soit définie
∀
k
∈
N
{\displaystyle \;\forall \;k\;\in \;\mathbb {N} }
, il reste à préciser la signification pour
k
=
1
{\displaystyle \;k=1\;}
et
k
=
0
{\displaystyle \;k=0}
:
pour
k
=
1
{\displaystyle \;k=1}
, on doit avoir «
E
⊗
1
=
E
{\displaystyle \;E^{\,\otimes \,1}=E\;}
» en effet
E
⊗
1
=
L
(
E
,
R
)
{\displaystyle \;E^{\,\otimes \,1}={\mathcal {L}}\!\left(E\,,\,\mathbb {R} \right)\;}
c'est-à-dire l'ensemble des formes linéaires de
E
{\displaystyle \;E\;}
soit
E
∗
{\displaystyle \;E^{*}\;}
le dual de
E
{\displaystyle \;E}
;
pour
k
=
0
{\displaystyle \;k=0}
, on pose «
E
⊗
0
=
R
{\displaystyle \;E^{\,\otimes \,0}=\mathbb {R} \;}
» pour que
E
⊗
0
{\displaystyle \;E^{\,\otimes \,0}\;}
soit l'élément « neutre » de la puissance tensorielle.
Avec toutes ces définitions on en déduit les deux propriétés suivantes «
{
E
⊗
k
⊗
E
⊗
l
=
E
⊗
(
k
+
l
)
{
E
⊗
k
}
⊗
l
=
E
⊗
(
k
l
)
}
∀
(
k
,
l
)
∈
N
2
{\displaystyle \;\left\lbrace {\begin{array}{c}E^{\,\otimes \,k}\otimes E^{\,\otimes \,l}=E^{\,\otimes \,(k+l)}\\\left\lbrace E^{\,\otimes \,k}\right\rbrace ^{\,\otimes \,l}=E^{\,\otimes \,(k\,l)}\end{array}}\right\rbrace \;\forall \;\left(k\,,\,l\right)\;\in \mathbb {N} ^{2}\;}
».
Dualité du produit tensoriel d'espaces vectoriels
modifier
On admet que « la dualisation commute avec la multiplication tensorielle d'espaces vectoriels de dimension
3
{\displaystyle \;3\;}
»[ 67] à savoir,
si
E
{\displaystyle \;E\;}
et
F
{\displaystyle \;F\;}
sont deux
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espaces vectoriels quelconques de dimension
3
{\displaystyle \;3}
, on a «
{
E
⊗
F
}
∗
=
E
∗
⊗
F
∗
{\displaystyle \;\left\lbrace E\otimes F\right\rbrace ^{*}=E^{*}\otimes F^{*}\;}
» ;
on admet la « généralisation de la propriété ci-dessus à un nombre fini d'espaces vectoriels de dimension
3
{\displaystyle \;3\;}
» soit
«
{
⨂
i
=
1
.
.
n
E
i
}
∗
=
⨂
i
=
1
.
.
n
E
i
∗
{\displaystyle \;\left\lbrace \bigotimes _{i\,=\,1\,..\,n}E_{i}\right\rbrace ^{\!*}=\bigotimes _{i\,=\,1\,..\,n}E_{i}^{*}\;}
» dans laquelle
E
i
,
∀
i
∈
[
[
1
,
n
]
]
{\displaystyle \;E_{i},\;\;\forall \;i\;\in \;\left[\left[1\,,\,n\right]\right]\;}
sont des
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espaces vectoriels de dimension
3
{\displaystyle \;3}
.
Définition de tenseurs à l'aide de la notion de produit tensoriel d'espaces vectoriels tridimensionnels
modifier
Rappel sur la notion de produit tensoriel d'espaces vectoriels tridimensionnels
modifier
Considérant « deux
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espaces vectoriels tridimensionnels
E
{\displaystyle \;E\;}
et
F
{\displaystyle \;F\;}
», nous avons défini le « produit tensoriel
E
⊗
F
{\displaystyle \;E\otimes F\;}
de
E
{\displaystyle \;E\;}
et
F
{\displaystyle \;F\;}
noté
E
⊗
F
{\displaystyle \;E\otimes F\;}
» plus haut dans ce chapitre[ 68] Considérant « deux
R
{\displaystyle \;\color {transparent}{\mathbb {R} }}
-espaces vectoriels tridimensionnels
E
{\displaystyle \;\color {transparent}{E}\;}
et
F
{\displaystyle \;\color {transparent}{F}\;}
», comme « ensemble des éléments
u
→
⊗
v
→
,
∀
(
u
→
,
v
→
)
∈
E
×
F
{\displaystyle \;{\vec {u}}\otimes {\vec {v}},\;\forall \;\left({\vec {u}}\,,\,{\vec {v}}\right)\;\in \;E\times F\;}
» avec Considérant « deux
R
{\displaystyle \;\color {transparent}{\mathbb {R} }}
-espaces vectoriels tridimensionnels
E
{\displaystyle \;\color {transparent}{E}\;}
et
F
{\displaystyle \;\color {transparent}{F}\;}
», «
∀
(
x
→
,
y
→
)
∈
E
×
F
{\displaystyle \;\forall \;\left({\vec {x}}\,,\,{\vec {y}}\right)\in E\times F}
,
{
u
→
⊗
v
→
}
(
x
→
,
y
→
)
=
⟨
u
→
,
x
→
⟩
E
⟨
v
→
,
y
→
⟩
F
∈
R
{\displaystyle \;\left\lbrace {\vec {u}}\otimes {\vec {v}}\right\rbrace \left({\vec {x}}\,,\,{\vec {y}}\right)=\langle {\vec {u}}\,,\,{\vec {x}}\rangle _{E}\;\langle {\vec {v}}\,,\,{\vec {y}}\rangle _{F}\in \mathbb {R} \;}
» Considérant « deux
R
{\displaystyle \;\color {transparent}{\mathbb {R} }}
-espaces vectoriels tridimensionnels
E
{\displaystyle \;\color {transparent}{E}\;}
et
F
{\displaystyle \;\color {transparent}{F}\;}
», dans laquelle
{
⟨
?
1
,
?
2
⟩
E
⟨
?
3
,
?
4
⟩
F
}
{\displaystyle \;\left\lbrace {\begin{array}{c}\langle {\text{?}}_{1}\,,\,{\text{?}}_{2}\rangle _{E}\\\langle {\text{?}}_{3}\,,\,{\text{?}}_{4}\rangle _{F}\end{array}}\right\rbrace \;}
[ 59] sont des formes bilinéaires non dégénérées de
{
E
×
E
F
×
F
}
{\displaystyle \;\left\lbrace {\begin{array}{c}E\times E\\F\times F\end{array}}\right\rbrace }
[
{\displaystyle \;{\bigg [}}
comme par exemple la multiplication scalaire
{
(
?
1
⋅
E
?
2
)
(
?
3
⋅
F
?
4
)
}
{\displaystyle \;\left\lbrace {\begin{array}{c}\left({\text{?}}_{1}\,\cdot _{E}\,{\text{?}}_{2}\right)\\\left({\text{?}}_{3}\,\cdot _{F}\,{\text{?}}_{4}\right)\end{array}}\right\rbrace \;}
définie sur
{
E
F
}
{\displaystyle \;\left\lbrace {\begin{array}{c}E\\F\end{array}}\right\rbrace \;}
[ 20] dans le cas où ces derniers sont euclidiens
]
{\displaystyle {\bigg ]}}
;
comme nous l'avons vu en « remarque 2 » du paragraphe « définition du produit tensoriel de deux espaces vectoriels tridimensionnels » plus haut dans ce chapitre, le « produit tensoriel
E
⊗
F
{\displaystyle \;E\otimes F\;}
de
E
{\displaystyle \;E\;}
et
F
{\displaystyle \;F\;}
noté
E
⊗
F
{\displaystyle \;E\otimes F\;}
» est canoniquement isomorphe à l'ensemble des formes bilinéaires définies sur
E
×
F
{\displaystyle \;E\times F\;}
soit «
E
⊗
F
=
can.
isom.
L
2
(
E
∗
×
F
∗
,
R
)
{\displaystyle \;E\otimes F\;{\underset {\text{isom.}}{\overset {\text{can.}}{\;=\;}}}\;{\mathcal {L}}_{2}\!\left(E^{*}\times F^{*}\,,\,\mathbb {R} \right)\;}
»[ 40] , [ 69]
{
E
∗
F
∗
{\displaystyle \;{\bigg \{}{\begin{array}{c}E^{*}\\F^{*}\end{array}}\;}
étant les duaux respectifs de
E
F
}
{\displaystyle \;{\begin{array}{c}E\\F\end{array}}{\bigg \}}}
;
la « forme bilinéaire définie sur
E
×
F
{\displaystyle \;E\times F\;}
» avec
(
u
→
,
v
→
)
∈
E
×
F
{\displaystyle \;\left({\vec {u}}\,,\,{\vec {v}}\right)\;\in \;E\times F\;}
«
u
→
⊗
v
→
∈
E
⊗
F
{\displaystyle \;{\vec {u}}\otimes {\vec {v}}\;\in \;E\otimes F\;}
» définit le « produit tensoriel entre vecteurs de
E
{\displaystyle \;E\;}
et
F
{\displaystyle \;F\;}
»[ 70] .
Construction des 1ers tenseurs à l'aide de la notion de produit tensoriel d'espaces vectoriels
modifier
Rappel des tenseurs d'ordre zéro et un
modifier
Les tenseurs d'ordre
0
{\displaystyle \;0\;}
ou
1
{\displaystyle \;1\;}
sont introduits uniquement dans le cadre de
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espaces vectoriels de dimension
3
{\displaystyle \;3\;}
et de leur dual , ces derniers seront noté
E
{\displaystyle \;E\;}
et
E
∗
{\displaystyle \;E^{*}}
.
« Tout scalaire
(
{\displaystyle \;{\big (}}
c'est-à-dire tout élément de
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} \;}
qui est un
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espace vectoriel de dimension
1
=
3
0
)
{\displaystyle \;1=3^{\,0}{\big )}\;}
est un tenseur d'ordre
0
{\displaystyle \;0\;}
», il n'est ni contravariant ni covariant mais « invariant »
[
{\displaystyle \;{\big [}}
voir le paragraphe « définition d'un tenseur d'ordre zéro » plus haut dans ce chapitre
]
{\displaystyle {\big ]}}
;
« l'ensemble des tenseurs d'ordre
0
{\displaystyle \;0\;}
» est «
R
=
E
⊗
0
{\displaystyle \;\mathbb {R} =E^{\,\otimes \,0}\;}
»[ 71]
[
R
{\displaystyle \;{\big [}\mathbb {R} }
-espace vectoriel de dimension
3
0
=
1
]
{\displaystyle \;3^{\,0}=1{\big ]}}
.
« Tout vecteur
(
{\displaystyle \;{\big (}}
c'est-à-dire tout élément du
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espace vectoriel
E
{\displaystyle \;E\;}
de dimension
3
=
3
1
)
{\displaystyle \;3=3^{\,1}{\big )}\;}
est un tenseur d'ordre
1
{\displaystyle \;1\;}
contravariant »
[
{\displaystyle \;{\big [}}
voir le paragraphe « définition et propriété d'un 1er type de tenseur d'ordre un » plus haut dans ce chapitre
]
{\displaystyle {\big ]}}
;
« l'ensemble des tenseurs d'ordre
1
{\displaystyle \;1\;}
contravariants » est «
E
=
E
⊗
1
{\displaystyle \;E=E^{\,\otimes \,1}\;}
»[ 71]
[
R
{\displaystyle \;{\big [}\mathbb {R} }
-espace vectoriel de dimension
3
1
=
3
]
{\displaystyle \;3^{\,1}=3{\big ]}}
.
« Tout covecteur
(
{\displaystyle \;{\big (}}
c'est-à-dire tout élément du dual
E
∗
{\displaystyle \;E^{*}\;}
du
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espace vectoriel
E
{\displaystyle \;E\;}
de dimension
3
=
3
1
)
{\displaystyle \;3=3^{\,1}{\big )}\;}
» est un « tenseur d'ordre
1
{\displaystyle \;1\;}
covariant », c'est aussi une forme linéaire de
E
{\displaystyle \;E}
[
{\displaystyle \;{\big [}}
voir le paragraphe « définition et propriété d'un 2ème type de tenseur d'ordre un » plus haut dans ce chapitre
]
{\displaystyle {\big ]}}
;
« l'ensemble des tenseurs d'ordre
1
{\displaystyle \;1\;}
covariants » est «
E
∗
=
{
E
∗
}
⊗
1
{\displaystyle \;E^{*}=\left\lbrace E^{*}\right\rbrace ^{\,\otimes \,1}\;}
»[ 71]
[
R
{\displaystyle \;{\big [}\mathbb {R} }
-espace vectoriel de dimension
3
1
=
3
]
{\displaystyle \;3^{\,1}=3{\big ]}}
.
Construction de tenseurs d'ordre deux
modifier
Les tenseurs d'ordre
2
{\displaystyle \;2\;}
sont construits ci-dessous comme produit tensoriel de deux tenseurs d'ordre
1
{\displaystyle \;1}
, donc comme élément d'un produit tensoriel de deux
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espaces vectoriels choisis parmi
{
E
,
E
∗
}
{\displaystyle \;\left\lbrace E\,,\,E^{*}\right\rbrace }
:
« Tout élément de
E
⊗
E
{\displaystyle \;E\otimes E\;}
est un tenseur d'ordre
2
{\displaystyle \;2\;}
contravariant », ce dernier étant encore le « produit tensoriel de
2
{\displaystyle \;2\;}
tenseurs d'ordre
1
{\displaystyle \;1\;}
contravariants »
[
{\displaystyle \;{\big [}}
voir une définition équivalente dans le paragraphe « définition et propriété d'un 1er type de tenseur d'ordre deux » plus haut dans ce chapitre
]
{\displaystyle {\big ]}}
; « l'ensemble des tenseurs d'ordre
2
{\displaystyle \;2\;}
contravariants » est «
E
⊗
E
=
E
⊗
2
{\displaystyle \;E\otimes E=E^{\,\otimes \,2}\;}
»[ 71]
[
R
{\displaystyle \;{\big [}\mathbb {R} }
-espace vectoriel de dimension
3
2
=
9
]
{\displaystyle \;3^{\,2}=9{\big ]}}
.
« Tout élément de
E
∗
⊗
E
∗
{\displaystyle \;E^{*}\otimes E^{*}\;}
est un tenseur d'ordre
2
{\displaystyle \;2\;}
covariant », ce dernier étant encore le « produit tensoriel de
2
{\displaystyle \;2\;}
tenseurs d'ordre
1
{\displaystyle \;1\;}
covariants »[ 72] , c'est aussi une « forme bilinéaire de
E
∗
×
E
∗
{\displaystyle \;E^{*}\times E^{*}\;}
»
[
{\displaystyle \;{\Big [}}
on rappelle que
E
∗
⊗
E
∗
=
can.
isom.
L
2
(
{
E
∗
}
∗
×
{
E
∗
}
∗
,
R
)
=
can.
isom.
L
2
(
E
×
E
,
R
)
{\displaystyle \;E^{*}\otimes E^{*}\;{\underset {\text{isom.}}{\overset {\text{can.}}{\;=\;}}}\;{\mathcal {L}}_{2}\!\left(\left\lbrace E^{*}\right\rbrace ^{*}\times \left\lbrace E^{*}\right\rbrace ^{*}\,,\,\mathbb {R} \right)\;{\underset {\text{isom.}}{\overset {\text{can.}}{\;=\;}}}\;{\mathcal {L}}_{2}\!\left(E\times E\,,\,\mathbb {R} \right)\;}
[ 69]
]
{\displaystyle {\Big ]}}
[
{\displaystyle \;{\big [}}
ces définitions équivalentes étant en accord avec celle du paragraphe « définition et propriété d'un 2ème type de tenseur d'ordre deux » plus haut dans ce chapitre
]
{\displaystyle {\big ]}}
; « l'ensemble des tenseurs d'ordre
2
{\displaystyle \;2\;}
covariants » est «
E
∗
⊗
E
∗
=
{
E
∗
}
⊗
2
{\displaystyle \;E^{*}\otimes E^{*}=\left\lbrace E^{*}\right\rbrace ^{\otimes \,2}\;}
»[ 71]
[
R
{\displaystyle \;{\big [}\mathbb {R} }
-espace vectoriel de dimension
3
2
=
9
]
{\displaystyle \;3^{\,2}=9{\big ]}}
.
« Tout élément de
E
⊗
E
∗
{\displaystyle \;E\otimes E^{*}\;}
est un tenseur d'ordre
2
{\displaystyle \;2\;}
“ mixte ” »[ 29] , [ 30] , ce dernier étant encore le « produit tensoriel de deux tenseurs d'ordre
1
{\displaystyle \;1\;}
l'un contravariant et l'autre covariant »[ 73] , c'est aussi une « forme bilinéaire de
E
×
E
∗
{\displaystyle \;E\times E^{*}\;}
»
[
{\displaystyle \;{\Big [}}
on rappelle que
E
⊗
E
∗
=
can.
isom.
L
2
(
E
∗
×
{
E
∗
}
∗
,
R
)
=
can.
isom.
L
2
(
E
∗
×
E
,
R
)
{\displaystyle \;E\otimes E^{*}\;{\underset {\text{isom.}}{\overset {\text{can.}}{\;=\;}}}\;{\mathcal {L}}_{2}\!\left(E^{*}\times \left\lbrace E^{*}\right\rbrace ^{*}\,,\,\mathbb {R} \right)\;{\underset {\text{isom.}}{\overset {\text{can.}}{\;=\;}}}\;{\mathcal {L}}_{2}\!\left(E^{*}\times E\,,\,\mathbb {R} \right)\;}
[ 69]
]
{\displaystyle {\Big ]}}
[
{\displaystyle \;{\big [}}
ces définitions équivalentes étant en accord avec celle du paragraphe « définition et propriété d'un 3ème type de tenseur d'ordre deux » plus haut dans ce chapitre
]
{\displaystyle {\big ]}}
; « l'ensemble des tenseurs d'ordre
2
{\displaystyle \;2\;}
“ mixtes ” »[ 29] , [ 30]
(
{\displaystyle \;{\big (}}
contravariant à gauche et covariant à droite
)
{\displaystyle {\big )}\;}
est «
E
⊗
E
∗
{\displaystyle \;E\otimes E^{*}\;}
»
[
R
{\displaystyle \;{\big [}\mathbb {R} }
-espace vectoriel de dimension
3
2
=
9
]
{\displaystyle \;3^{\,2}=9{\big ]}}
.
« Tout élément de
E
∗
⊗
E
{\displaystyle \;E^{*}\otimes E\;}
est un tenseur d'ordre
2
{\displaystyle \;2\;}
“ mixte ” »[ 29] , [ 30] , ce dernier étant encore le « produit tensoriel de deux tenseurs d'ordre
1
{\displaystyle \;1\;}
l'un covariant et l'autre contravariant »[ 74] , c'est aussi une « forme bilinéaire de
E
∗
×
E
{\displaystyle \;E^{*}\times E\;}
»
[
{\displaystyle \;{\Big [}}
on rappelle que
E
∗
⊗
E
=
can.
isom.
L
2
(
{
E
∗
}
∗
×
E
∗
,
R
)
=
can.
isom.
L
2
(
E
×
E
∗
,
R
)
{\displaystyle \;E^{*}\otimes E\;{\underset {\text{isom.}}{\overset {\text{can.}}{\;=\;}}}\;{\mathcal {L}}_{2}\!\left(\left\lbrace E^{*}\right\rbrace ^{*}\times E^{*}\,,\,\mathbb {R} \right)\;{\underset {\text{isom.}}{\overset {\text{can.}}{\;=\;}}}\;{\mathcal {L}}_{2}\!\left(E\times E^{*}\,,\,\mathbb {R} \right)\;}
[ 69]
]
{\displaystyle {\Big ]}}
[
{\displaystyle \;{\big [}}
ces définitions équivalentes étant en accord avec celle du paragraphe « définition et propriété d'un 3ème type de tenseur d'ordre deux » plus haut dans ce chapitre
]
{\displaystyle {\big ]}}
; « l'ensemble des tenseurs d'ordre
2
{\displaystyle \;2\;}
“ mixtes ” »[ 29] , [ 30]
(
{\displaystyle \;{\big (}}
covariant à gauche et contravariant à droite
)
{\displaystyle {\big )}\;}
est «
E
∗
⊗
E
{\displaystyle \;E^{*}\otimes E\;}
»
[
R
{\displaystyle \;{\big [}\mathbb {R} }
-espace vectoriel de dimension
3
2
=
9
]
{\displaystyle \;3^{\,2}=9{\big ]}}
.
Remarque : la multiplication dans
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} \;}
étant commutative , « tout tenseur d'ordre
2
{\displaystyle \;2\;}
“ mixte ”[ 29] , [ 30] de
E
∗
⊗
E
{\displaystyle \;E^{*}\otimes E\;}
est aussi un tenseur d'ordre
2
{\displaystyle \;2\;}
“ mixte ”[ 29] , [ 30] de
E
⊗
E
∗
{\displaystyle \;E\otimes E^{*}\;}
»[ 75] et réciproquement d'où
«
E
∗
⊗
E
{\displaystyle \;E^{*}\otimes E\;}
est donc canoniquement (au sens de l'algèbre linéaire) isomorphe à
E
⊗
E
∗
{\displaystyle \;E\otimes E^{*}\;}
».
Construction de tenseurs d'ordre quelconque
modifier
Il nous reste à construire des tenseurs d'ordre
p
∈
N
∗
∖
{
1
,
2
}
{\displaystyle \;p\;\in \mathbb {N} ^{*}\,\backslash \left\lbrace 1\,,\,2\right\rbrace \;}
contravariants , covariants ou « mixtes »[ 29] à partir des deux
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espaces vectoriels tridimensionnels
E
{\displaystyle \;E\;}
et
E
∗
{\displaystyle \;E^{*}\;}
(
{\displaystyle {\big (}}
le dual de
E
)
{\displaystyle \;E{\big )}}
:
« Tout élément de
E
⊗
p
,
p
∈
N
∗
∖
{
1
,
2
}
{\displaystyle \;E^{\,\otimes \,p},\;p\;\in \mathbb {N} ^{*}\,\backslash \left\lbrace 1\,,\,2\right\rbrace \;}
est un tenseur d'ordre
p
{\displaystyle \;p\;}
contravariant », ce dernier étant encore le « produit tensoriel de
p
{\displaystyle \;p\;}
tenseurs d'ordre
1
{\displaystyle \;1\;}
contravariants » ; « l'ensemble des tenseurs d'ordre
p
{\displaystyle \;p\;}
contravariants » est «
E
⊗
p
{\displaystyle \;E^{\,\otimes \,p}\;}
»[ 71]
[
R
{\displaystyle \;{\big [}\mathbb {R} }
-espace vectoriel de dimension
3
p
]
{\displaystyle \;3^{\,p}{\big ]}}
.
« Tout élément de
{
E
∗
}
⊗
p
,
p
∈
N
∗
∖
{
1
,
2
}
{\displaystyle \;\left\lbrace E^{*}\right\rbrace ^{\otimes \,p},\;p\;\in \mathbb {N} ^{*}\,\backslash \left\lbrace 1\,,\,2\right\rbrace \;}
est un tenseur d'ordre
p
{\displaystyle \;p\;}
covariant », ce dernier étant encore le « produit tensoriel de
p
{\displaystyle \;p\;}
tenseurs d'ordre
1
{\displaystyle \;1\;}
covariants »[ 76] , c'est aussi une « forme p-linéaire de
(
E
∗
)
p
{\displaystyle \;\left(E^{*}\right)^{p}\;}
»
[
{\displaystyle \;{\Big [}}
en effet
{
E
∗
}
⊗
p
=
can.
isom.
L
p
(
[
{
E
∗
}
∗
]
p
,
R
)
=
can.
isom.
L
p
(
E
p
,
R
)
{\displaystyle \;\left\lbrace E^{*}\right\rbrace ^{\,\otimes \,p}\;{\underset {\text{isom.}}{\overset {\text{can.}}{\;=\;}}}\;{\mathcal {L}}_{p}\!\left(\left[\left\lbrace E^{*}\right\rbrace ^{*}\right]^{p}\,,\,\mathbb {R} \right)\;{\underset {\text{isom.}}{\overset {\text{can.}}{\;=\;}}}\;{\mathcal {L}}_{p}\!\left(E^{\,p}\,,\,\mathbb {R} \right)\;}
[ 69]
]
{\displaystyle {\Big ]}}
; « l'ensemble des tenseurs d'ordre
p
{\displaystyle \;p\;}
covariants » est «
{
E
∗
}
⊗
p
{\displaystyle \;\left\lbrace E^{*}\right\rbrace ^{\otimes \,p}\;}
»[ 71]
[
R
{\displaystyle \;{\big [}\mathbb {R} }
-espace vectoriel de dimension
3
p
]
{\displaystyle \;3^{\,p}{\big ]}}
.
« Tout élément de
E
⊗
k
⊗
{
E
∗
}
⊗
(
p
−
k
)
,
k
∈
[
[
1
,
(
p
−
1
)
]
]
{\displaystyle \;E^{\,\otimes \,k}\otimes \left\lbrace E^{*}\right\rbrace ^{\otimes \,(p-k)},\;k\,\in \left[\left[1\,,\,(p-1)\right]\right]\;}
est un tenseur d'ordre
p
{\displaystyle \;p\;}
“ mixte ” »[ 29] , ce dernier étant encore le « produit tensoriel de
k
{\displaystyle \;k\;}
tenseurs d'ordre
1
{\displaystyle \;1\;}
contravariants et de
(
p
−
k
)
{\displaystyle \;(p-k)\;}
tenseurs d'ordre
1
{\displaystyle \;1\;}
covariants »[ 77] , c'est aussi une « forme p-linéaire de
E
k
×
{
E
∗
}
(
p
−
k
)
{\displaystyle \;E^{\,k}\times \left\lbrace E^{*}\right\rbrace ^{\,(p-k)}\;}
»
[
⇐
{\displaystyle \;{\Big [}\!\Leftarrow }
E
⊗
k
⊗
{
E
∗
}
⊗
(
p
−
k
)
=
can.
isom.
L
p
(
{
E
∗
}
k
×
[
{
E
∗
}
∗
]
(
p
−
k
)
,
R
)
=
can.
isom.
L
p
(
{
E
∗
}
k
×
E
(
p
−
k
)
,
R
)
{\displaystyle \;E^{\,\otimes \,k}\otimes \left\lbrace E^{*}\right\rbrace ^{\otimes \,(p-k)}\;{\underset {\text{isom.}}{\overset {\text{can.}}{\;=\;}}}\;{\mathcal {L}}_{p}\!\left(\left\lbrace E^{*}\right\rbrace ^{k}\times \left[\left\lbrace E^{*}\right\rbrace ^{*}\right]^{(p-k)}\,,\,\mathbb {R} \right)\;{\underset {\text{isom.}}{\overset {\text{can.}}{\;=\;}}}\;{\mathcal {L}}_{p}\!\left(\left\lbrace E^{*}\right\rbrace ^{k}\times E^{\,(p-k)}\,,\,\mathbb {R} \right)\;}
[ 69]
]
{\displaystyle {\Big ]}}
; « l'ensemble des tenseurs d'ordre
p
{\displaystyle \;p\;}
“ mixtes ”
(
{\displaystyle \;{\big (}}
contravariant à gauche et covariant à droite
)
{\displaystyle {\big )}\;}
»[ 29] est «
⋃
k
=
1
.
.
(
p
−
1
)
E
⊗
k
⊗
{
E
∗
}
⊗
(
p
−
k
)
{\displaystyle \;\bigcup _{k\,=\,1\,..\,(p-1)}E^{\,\otimes \,k}\otimes \left\lbrace E^{*}\right\rbrace ^{\otimes \,(p-k)}\;}
»,
[
{\displaystyle \;{\Big [}}
chaque élément
E
⊗
k
⊗
{
E
∗
}
⊗
(
p
−
k
)
{\displaystyle \;E^{\,\otimes \,k}\otimes \left\lbrace E^{*}\right\rbrace ^{\otimes \,(p-k)}\;}
de la réunion étant un
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espace vectoriel de dimension
3
p
]
{\displaystyle \;3^{\,p}{\Big ]}}
.
Remarque : compte-tenu de la commutativité de la multiplication dans
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
, « un tenseur d'ordre
p
{\displaystyle \;p\;}
“ mixte ”[ 29] contravariant d'ordre partiel
k
{\displaystyle \;k\;}
et covariant d'ordre partiel
(
p
−
k
)
{\displaystyle \;(p-k)\;}
» est « parfaitement défini dès que
k
{\displaystyle \;k\;}
est fixé, ceci indépendamment de l'ordre d'apparition des
k
{\displaystyle \;k\;}
espaces vectoriels
E
{\displaystyle \;E\;}
et des
(
p
−
k
)
{\displaystyle \;(p-k)\;}
duaux
E
∗
{\displaystyle \;E^{*}\;}
»
[
{\displaystyle \;{\big [}}
« tous les produits tensoriels de
k
{\displaystyle \;k\;}
espaces vectoriels
E
{\displaystyle \;E\;}
et de
(
p
−
k
)
{\displaystyle \;(p-k)\;}
duaux
E
∗
{\displaystyle \;E^{*}\;}
» sont « canoniquement (au sens de l'algèbre linéaire) isomorphes entre eux » quel que soit leur ordre d'apparition
]
{\displaystyle {\big ]}}
.
Les tenseurs considérés ici étant les éléments des « produits tensoriels construits à partir d'un
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espace vectoriel tridimensionnel
E
{\displaystyle \;E\;}
et de son dual
E
∗
{\displaystyle \;E^{*}\;}
», nous considérerons ces espaces vectoriels « euclidiens » avec
la multiplication scalaire définie sur
E
{\displaystyle \;E\;}
[ 20] notée «
⋅
E
{\displaystyle \;\cdot _{E}\;}
» puis
une forme bilinéaire non dégénérée définie sur
E
∗
×
E
{\displaystyle \;E^{*}\times E}
, notée «
⟨
?
,
?
⟩
{\displaystyle \;\langle {\text{?}}\,,\,{\text{?}}\rangle \;}
» et appelée « crochet de dualité » construite à l'aide de la multiplication scalaire sur
E
{\displaystyle \;E\;}
[ 20] telle que «
∀
(
u
→
⋅
E
∈
E
∗
,
x
→
∈
E
)
{\displaystyle \;\forall \;\left({\vec {u}}\cdot _{E}\;\in \,E^{*}\,,\,{\vec {x}}\;\in \,E\right)\;}
», «
⟨
u
→
⋅
E
,
x
→
⟩
=
u
→
⋅
E
x
→
∈
R
{\displaystyle \;\langle {\vec {u}}\cdot _{E}\,,\,{\vec {x}}\rangle ={\vec {u}}\cdot _{E}{\vec {x}}\;\in \mathbb {R} \;}
»[ 78]
[
{\displaystyle {\Big [}}
«
u
→
⋅
E
{\displaystyle \;{\vec {u}}\cdot _{E}\;}
» étant l'élément de
E
∗
{\displaystyle \;E^{*}\;}
en correspondance avec l'élément
u
→
{\displaystyle \;{\vec {u}}\;}
de
E
]
{\displaystyle \;E{\Big ]}}
.
Remarque de terminologie : bien que la règle en mathématiques soit de parler de « coordonnées de vecteur » et donc de « coordonnées de tenseur », nous remplaçons ici ces termes par « composantes de vecteur » et donc par « composantes de tenseur », réservant les termes « coordonnées » pour les points d'un espace affine
…
{\displaystyle \;\ldots }
Définition d'une base de l'espace vectoriel tridimensionnel et de celle de son dual
modifier
Soit «
{
B
}
=
{
b
→
1
,
b
→
2
,
b
→
3
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace =\left\lbrace {\vec {b}}_{1}\,,\,{\vec {b}}_{2}\,,\,{\vec {b}}_{3}\right\rbrace \;}
une base orthonormée du
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espace vectoriel
E
{\displaystyle \;E\;}
tridimensionnel euclidien », Soit «
{
B
}
=
{
b
→
1
,
b
→
2
,
b
→
3
}
{\displaystyle \;\color {transparent}{\left\lbrace B\right\rbrace =\left\lbrace {\vec {b}}_{1}\,,\,{\vec {b}}_{2}\,,\,{\vec {b}}_{3}\right\rbrace }\;}
vecteurs base tels que «
b
→
i
⋅
E
b
→
j
=
δ
i
,
j
=
{
0
si
i
≠
j
1
si
i
=
j
}
∀
(
i
,
j
)
∈
{
[
[
1
,
3
]
]
}
2
{\displaystyle \;{\vec {b}}_{i}\cdot _{E}{\vec {b}}_{j}=\delta _{i,\,j}=\left\lbrace {\begin{array}{l}0\;{\text{si }}\;i\neq j\\1\;{\text{si }}\;i=j\end{array}}\right\rbrace \;\;\forall \;\left(i\,,\,j\right)\in \left\lbrace \left[\left[1\,,\,3\right]\right]\right\rbrace ^{2}\;}
»
(
{\displaystyle \;{\big (}}
dans lequel
δ
i
,
j
{\displaystyle \;\delta _{i\,,\,j}\;}
est le symbole de Kronecker[ 79]
)
{\displaystyle {\big )}}
, Soit «
{
B
}
=
{
b
→
1
,
b
→
2
,
b
→
3
}
{\displaystyle \;\color {transparent}{\left\lbrace B\right\rbrace =\left\lbrace {\vec {b}}_{1}\,,\,{\vec {b}}_{2}\,,\,{\vec {b}}_{3}\right\rbrace }\;}
à cette base nous faisons correspondre, par utilisation du crochet de dualité entre
E
{\displaystyle \;E\;}
et son dual
E
∗
{\displaystyle \;E^{*}}
, une famille de
3
{\displaystyle \;3\;}
covecteurs de ce dernier, ainsi,
Soit «
{
B
}
=
{
b
→
1
,
b
→
2
,
b
→
3
}
{\displaystyle \;\color {transparent}{\left\lbrace B\right\rbrace =\left\lbrace {\vec {b}}_{1}\,,\,{\vec {b}}_{2}\,,\,{\vec {b}}_{3}\right\rbrace }\;}
aux « vecteurs
{
b
→
1
,
b
→
2
,
b
→
3
}
{\displaystyle \;\left\lbrace {\vec {b}}_{1}\,,\,{\vec {b}}_{2}\,,\,{\vec {b}}_{3}\right\rbrace \;}
» de la base
{
B
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace \;}
de
E
{\displaystyle \;E\;}
, on associe les « covecteurs
(
b
′
1
=
b
→
1
⋅
E
,
b
′
2
=
b
→
2
⋅
E
,
b
′
3
=
b
→
3
⋅
E
)
{\displaystyle \;\left({b'}_{\!1}={\vec {b}}_{1}\cdot _{E}\,,\,{b'}_{\!2}={\vec {b}}_{2}\cdot _{E}\,,\,{b'}_{\!3}={\vec {b}}_{3}\cdot _{E}\right)\;}
de
E
∗
{\displaystyle \;E^{*}\;}
»[ 80] définis par crochets de dualité entre chacun d'entre eux et chaque vecteur de la base
{
B
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace \;}
: «
⟨
b
′
i
,
b
→
j
⟩
=
b
→
i
⋅
E
b
→
j
=
δ
i
,
j
∀
(
i
,
j
)
∈
{
[
[
1
,
3
]
]
}
2
{\displaystyle \;\langle {b'}_{\!i}\,,\,{\vec {b}}_{j}\rangle ={\vec {b}}_{i}\cdot _{E}{\vec {b}}_{j}=\delta _{i,\,j}\;\;\forall \;\left(i\,,\,j\right)\in \left\lbrace \left[\left[1\,,\,3\right]\right]\right\rbrace ^{2}\;}
»[ 78] d'où Soit «
{
B
}
=
{
b
→
1
,
b
→
2
,
b
→
3
}
{\displaystyle \;\color {transparent}{\left\lbrace B\right\rbrace =\left\lbrace {\vec {b}}_{1}\,,\,{\vec {b}}_{2}\,,\,{\vec {b}}_{3}\right\rbrace }\;}
l'« unicité des covecteurs
(
b
′
1
,
b
′
2
,
b
′
3
)
{\displaystyle \;\left({b'}_{\!1}\,,\,{b'}_{\!2}\,,\,{b'}_{\!3}\right)\;}
construits à partir de la base
{
B
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace \;}
» ; de plus
Soit «
{
B
}
=
{
b
→
1
,
b
→
2
,
b
→
3
}
{\displaystyle \;\color {transparent}{\left\lbrace B\right\rbrace =\left\lbrace {\vec {b}}_{1}\,,\,{\vec {b}}_{2}\,,\,{\vec {b}}_{3}\right\rbrace }\;}
« ces covecteurs
(
b
′
1
,
b
′
2
,
b
′
3
)
{\displaystyle \;\left({b'}_{\!1}\,,\,{b'}_{\!2}\,,\,{b'}_{\!3}\right)\;}
forment une famille libre de
E
∗
{\displaystyle \;E^{*}\;}
» en effet, considérant la « forme linéaire nulle
α
1
b
′
1
+
α
2
b
′
2
+
α
3
b
′
3
=
0
E
∗
{\displaystyle \;\alpha _{1}\;{b'}_{\!1}+\alpha _{2}\;{b'}_{\!2}+\alpha _{3}\;{b'}_{\!3}=0_{E^{*}}\;}
de
E
{\displaystyle \;E\;}
», nous déduisons de la définition de ces covecteurs «
(
α
1
=
0
,
α
2
=
0
,
α
3
=
0
)
{\displaystyle \;\left(\alpha _{1}=0\,,\,\alpha _{2}=0\,,\,\alpha _{3}=0\right)\;}
» en appliquant cette forme linéaire nulle à chaque
b
→
j
{\displaystyle \;{\vec {b}}_{j}\;}
⇒
{\displaystyle \Rightarrow }
«
0
E
∗
(
b
→
j
)
=
∑
i
=
1
.
.
3
α
i
b
′
i
(
b
→
j
)
=
∑
i
=
1
.
.
3
α
i
⟨
b
′
i
,
b
→
j
⟩
=
∑
i
=
1
.
.
3
α
i
{
b
→
i
⋅
E
b
→
j
}
=
{\displaystyle \;0_{E^{*}}({\vec {b}}_{j})=\sum \limits _{i\,=\,1\,..\,3}\alpha _{i}\;{b'}_{\!i}({\vec {b}}_{j})=\sum \limits _{i\,=\,1\,..\,3}\alpha _{i}\;\langle {b'}_{\!i}\,,\,{\vec {b}}_{j}\rangle =\sum \limits _{i\,=\,1\,..\,3}\alpha _{i}\left\lbrace {\vec {b}}_{i}\cdot _{E}{\vec {b}}_{j}\right\rbrace =}
∑
i
=
1
.
.
3
α
i
δ
i
,
j
=
α
j
{\displaystyle \sum \limits _{i\,=\,1\,..\,3}\alpha _{i}\;\delta _{i\,,\,j}=\alpha _{j}\;}
» soit, «
0
E
∗
(
b
→
j
)
{\displaystyle \;0_{E^{*}}({\vec {b}}_{j})\;}
étant nul
∀
j
∈
[
[
1
,
3
]
]
{\displaystyle \;\forall \;j\;\in \;\left[\left[1\,,\,3\right]\right]\;}
», «
α
j
=
0
,
∀
j
∈
[
[
1
,
3
]
]
{\displaystyle \;\alpha _{j}=0,\;\;\forall \;j\;\in \;\left[\left[1\,,\,3\right]\right]\;}
», enfin
Soit «
{
B
}
=
{
b
→
1
,
b
→
2
,
b
→
3
}
{\displaystyle \;\color {transparent}{\left\lbrace B\right\rbrace =\left\lbrace {\vec {b}}_{1}\,,\,{\vec {b}}_{2}\,,\,{\vec {b}}_{3}\right\rbrace }\;}
« ces covecteurs
(
b
′
1
,
b
′
2
,
b
′
3
)
{\displaystyle \;\left({b'}_{\!1}\,,\,{b'}_{\!2}\,,\,{b'}_{\!3}\right)\;}
forment également une famille génératrice dans la mesure où le nombre d'éléments de la famille libre est égal à la dimension de
E
∗
{\displaystyle \;E^{*}}
,
on conclut donc que «
{
B
′
}
=
{
b
′
1
,
b
′
2
,
b
′
3
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B'\right\rbrace =\left\lbrace {b'}_{\!1}\,,\,{b'}_{\!2}\,,\,{b'}_{\!3}\right\rbrace \;}
forme une base de
E
∗
{\displaystyle \;E^{*}\;}
».
Pour affirmer que «
{
B
′
}
=
{
b
′
1
,
b
′
2
,
b
′
3
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B'\right\rbrace =\left\lbrace {b'}_{\!1}\,,\,{b'}_{\!2}\,,\,{b'}_{\!3}\right\rbrace \;}
est une base orthonormée du
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espace vectoriel
E
∗
{\displaystyle \;E^{*}\;}
tridimensionnel euclidien », il faut, au préalable, définir la multiplication scalaire «
⋅
E
∗
{\displaystyle \;\cdot _{E^{*}}\;}
» sur
E
∗
{\displaystyle \;E^{*}\;}
par exemple à l'aide des composantes de covecteurs de
E
∗
{\displaystyle \;E^{*}}
[
{\displaystyle \;{\big [}}
ou des composantes de formes linéaires de
E
]
{\displaystyle \;E{\big ]}\;}
sur la base
{
B
′
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B'\right\rbrace \;}
de
E
∗
{\displaystyle \;E^{*}\;}
[ 11] , selon
«
{
φ
=
φ
1
b
′
1
+
φ
2
b
′
2
+
φ
3
b
′
3
∈
E
∗
,
(
φ
1
,
φ
2
,
φ
3
)
∈
R
3
ψ
=
ψ
1
b
′
1
+
ψ
2
b
′
2
+
ψ
3
b
′
3
∈
E
∗
,
(
ψ
1
,
ψ
2
,
ψ
3
)
∈
R
3
}
{\displaystyle \;\left\lbrace {\begin{array}{c}\varphi =\varphi _{1}\;{b'}_{\!1}+\varphi _{2}\;{b'}_{\!2}+\varphi _{3}\;{b'}_{\!3}\;\in \;E^{*},\;\;\left(\varphi _{1}\,,\,\varphi _{2}\,,\,\varphi _{3}\right)\;\in \;\mathbb {R} ^{3}\\\psi =\psi _{1}\;{b'}_{\!1}+\psi _{2}\;{b'}_{\!2}+\psi _{3}\;{b'}_{\!3}\;\in \;E^{*},\;\;\left(\psi _{1}\,,\,\psi _{2}\,,\,\psi _{3}\right)\;\in \;\mathbb {R} ^{3}\end{array}}\right\rbrace }
», «
φ
⋅
E
∗
ψ
=
∑
i
=
1
.
.
3
φ
i
ψ
i
{\displaystyle \;\varphi \cdot _{E^{*}}\psi =\sum \limits _{i\,=\,1\,..\,3}\varphi _{i}\;\psi _{i}\;}
», cette définition contenant le caractère orthonormé de la base
{
B
′
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B'\right\rbrace \;}
car «
b
′
i
⋅
E
∗
b
′
j
=
δ
i
,
j
{\displaystyle \;{b'}_{\!i}\cdot _{E^{*}}{b'}_{\!j}=\delta _{i\,,\,j}\;}
»
(
{\displaystyle \;{\big (}}
symbole de Kronecker[ 79]
)
{\displaystyle {\big )}}
.
Bases pour les espaces vectoriels dont les éléments sont des tenseurs d'ordre deux
modifier
« Les
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espaces vectoriels contenant les tenseurs d'ordre
2
{\displaystyle \;2\;}
sont de dimension
3
2
=
9
{\displaystyle \;3^{2}=9\;}
»
[
⇔
{\displaystyle \;{\big [}\!\Leftrightarrow }
« toute famille libre de
9
{\displaystyle \;9\;}
tenseurs d'ordre
2
{\displaystyle \;2\;}
constituera une base de l'espace vectoriel en question »
]
{\displaystyle {\big ]}}
, ce sont :
«
E
⊗
E
{\displaystyle \;E\otimes E\;}
ensemble des tenseurs d'ordre
2
{\displaystyle \;2\;}
contravariants » avec pour base «
{
b
→
i
⊗
b
→
j
}
1
⩽
i
⩽
3
,
1
⩽
j
⩽
3
=
{
b
→
i
⊗
b
→
j
}
(
b
→
i
,
b
→
j
)
∈
{
B
}
2
,
∀
(
i
,
j
)
∈
[
[
1
,
3
]
]
{\displaystyle \;\left\lbrace {\vec {b}}_{i}\otimes {\vec {b}}_{j}\right\rbrace _{1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,3\,,\,1\,\leqslant \,j\,\leqslant \,3}=\left\lbrace {\vec {b}}_{i}\otimes {\vec {b}}_{j}\right\rbrace _{\left({\vec {b}}_{i}\,,\,{\vec {b}}_{j}\right)\,\in \,\left\lbrace B\right\rbrace ^{2},\,\forall \,\left(i\,,\,j\right)\,\in \left[\left[1\,,\,3\right]\right]}\;}
»,
«
E
∗
⊗
E
∗
{\displaystyle \;E^{*}\otimes E^{*}\;}
ensemble des tenseurs d'ordre
2
{\displaystyle \;2\;}
covariants » avec pour base «
{
b
′
i
⊗
b
′
j
}
1
⩽
i
⩽
3
,
1
⩽
j
⩽
3
=
{
b
′
i
⊗
b
′
j
}
(
b
′
i
,
b
′
j
)
∈
{
B
′
}
2
,
∀
(
i
,
j
)
∈
[
[
1
,
3
]
]
{\displaystyle \;\left\lbrace {b'}_{\!i}\otimes {b'}_{\!j}\right\rbrace _{1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,3\,,\,1\,\leqslant \,j\,\leqslant \,3}=\left\lbrace {b'}_{\!i}\otimes {b'}_{\!j}\right\rbrace _{\left({b'}_{\!i}\,,\,{b'}_{\!j}\right)\,\in \,\left\lbrace B'\right\rbrace ^{2},\,\forall \,\left(i\,,\,j\right)\,\in \left[\left[1\,,\,3\right]\right]}\;}
» et
«
E
⊗
E
∗
{\displaystyle \;E\otimes E^{*}}
[
{\displaystyle \;{\big [}}
ou
E
∗
⊗
E
{\displaystyle \;E^{*}\otimes E\;}
canoniquement (au sens de l'algèbre linéaire) isomorphe [ 81]
]
{\displaystyle {\big ]}\;}
ensemble des tenseurs d'ordre
2
{\displaystyle \;2\;}
“ mixtes ” »[ 29] , [ 30] avec pour base la famille libre «
{
b
→
i
⊗
b
′
j
}
1
⩽
i
⩽
3
,
1
⩽
j
⩽
3
{\displaystyle \;\left\lbrace {\vec {b}}_{i}\otimes {b'}_{\!j}\right\rbrace _{1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,3\,,\,1\,\leqslant \,j\,\leqslant \,3}}
=
{
b
→
i
⊗
b
′
j
}
(
b
→
i
,
b
′
j
)
∈
{
B
}
×
{
B
′
}
,
∀
(
i
,
j
)
∈
[
[
1
,
3
]
]
{\displaystyle =\left\lbrace {\vec {b}}_{i}\otimes {b'}_{\!j}\right\rbrace _{\left({\vec {b}}_{i}\,,\,{b'}_{\!j}\right)\,\in \,\left\lbrace B\right\rbrace \,\times \,\left\lbrace B'\right\rbrace ,\,\forall \,\left(i\,,\,j\right)\,\in \left[\left[1\,,\,3\right]\right]}\;}
».
Bases pour les espaces vectoriels dont les éléments sont des tenseurs d'ordre p
modifier
« Les
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espaces vectoriels contenant les tenseurs d'ordre
p
>
2
{\displaystyle \;p>2\;}
sont de dimension
3
p
{\displaystyle \;3^{\,p}\;}
»
[
⇔
{\displaystyle \;{\big [}\!\Leftrightarrow }
« toute famille libre de
3
p
{\displaystyle \;3^{\,p}\;}
tenseurs d'ordre
p
{\displaystyle \;p\;}
constituera une base de l'espace vectoriel en question »
]
{\displaystyle {\big ]}}
, ce sont :
«
E
⊗
p
{\displaystyle \;E^{\,\otimes \,p}\;}
[ 71] ensemble des tenseurs d'ordre
p
{\displaystyle \;p\;}
contravariants » avec pour base «
{
⊗
1
⩽
k
⩽
p
b
→
i
k
}
1
⩽
i
k
⩽
3
,
∀
k
∈
[
[
1
,
p
]
]
=
{
⊗
1
⩽
k
⩽
p
b
→
i
k
}
b
→
i
k
∈
{
B
}
,
∀
i
k
∈
[
[
1
,
3
]
]
,
∀
k
∈
[
[
1
,
p
]
]
{\displaystyle \;\left\lbrace {\underset {1\,\leqslant \,k\,\leqslant \,p}{\otimes }}\;{\vec {b}}_{i_{k}}\right\rbrace _{1\,\leqslant \,i_{k}\,\leqslant \,3,\,\forall \,k\,\in \left[\left[1\,,\,p\right]\right]}=\left\lbrace {\underset {1\,\leqslant \,k\,\leqslant \,p}{\otimes }}\;{\vec {b}}_{i_{k}}\right\rbrace _{{\vec {b}}_{i_{k}}\,\in \,\left\lbrace B\right\rbrace ,\,\forall \,i_{k}\,\in \left[\left[1\,,\,3\right]\right],\,\forall \,k\,\in \left[\left[1\,,\,p\right]\right]}\;}
»,
«
{
E
∗
}
⊗
p
{\displaystyle \;\left\lbrace E^{*}\right\rbrace ^{\otimes \,p}\;}
[ 71] ensemble des tenseurs d'ordre
p
{\displaystyle \;p\;}
covariants » avec pour base «
{
⊗
1
⩽
k
⩽
p
b
′
i
k
}
1
⩽
i
k
⩽
3
,
∀
k
∈
[
[
1
,
p
]
]
=
{
⊗
1
⩽
k
⩽
p
b
′
i
k
}
b
′
i
k
∈
{
B
′
}
,
∀
i
k
∈
[
[
1
,
3
]
]
,
∀
k
∈
[
[
1
,
p
]
]
{\displaystyle \;\left\lbrace {\underset {1\,\leqslant \,k\,\leqslant \,p}{\otimes }}\;{b'}_{\!i_{k}}\right\rbrace _{1\,\leqslant \,i_{k}\,\leqslant \,3,\,\forall \,k\,\in \left[\left[1\,,\,p\right]\right]}=\left\lbrace {\underset {1\,\leqslant \,k\,\leqslant \,p}{\otimes }}\;{b'}_{\!i_{k}}\right\rbrace _{{b'}_{\!i_{k}}\,\in \,\left\lbrace B'\right\rbrace ,\,\forall \,i_{k}\,\in \left[\left[1\,,\,3\right]\right],\,\forall \,k\,\in \left[\left[1\,,\,p\right]\right]}\;}
» et
«
E
⊗
k
⊗
{
E
∗
}
⊗
(
p
−
k
)
,
k
∈
[
[
1
,
(
p
−
1
)
]
]
{\displaystyle \;E^{\,\otimes \,k}\otimes \left\lbrace E^{*}\right\rbrace ^{\otimes \,(p-k)},\;k\,\in \left[\left[1\,,\,(p-1)\right]\right]\;}
[ 71]
[
{\displaystyle \;{\big [}}
ou n'importe quel produit tensoriel de
E
{\displaystyle \;E\;}
et
E
∗
{\displaystyle \;E^{*}\;}
contenant
k
{\displaystyle \;k\;}
fois le 1er et
(
p
−
k
)
{\displaystyle \;(p-k)\;}
fois le 2nd , canoniquement (au sens de l'algèbre linéaire) isomorphe [ 82]
]
{\displaystyle {\big ]}\;}
ensemble des tenseurs d'ordre
p
{\displaystyle \;p\;}
“ mixtes ”[ 29]
k
{\displaystyle \;k}
-contravariant et
(
p
−
k
)
{\displaystyle \;(p-k)}
-covariant » avec pour base la famille libre «
{
⊗
k
+
1
⩽
m
⩽
p
1
⩽
l
⩽
k
b
→
i
l
⊗
b
′
j
m
}
1
⩽
i
l
⩽
3
,
∀
l
∈
[
[
1
,
k
]
]
1
⩽
j
m
⩽
3
,
∀
m
∈
[
[
k
+
1
,
p
]
]
=
{\displaystyle \;\left\lbrace {\overset {1\,\leqslant \,l\,\leqslant \,k}{\underset {k+1\,\leqslant \,m\,\leqslant \,p}{\otimes }}}\;{\vec {b}}_{i_{l}}\otimes {b'}_{\!j_{m}}\right\rbrace _{\begin{array}{|l l|}1\,\leqslant \,i_{l}\,\leqslant \,3,&\!\!\forall \,l\,\in \left[\left[1\,,\,k\right]\right]\\1\,\leqslant \,j_{m}\,\leqslant \,3,&\!\!\forall \,m\,\in \left[\left[k+1\,,\,p\right]\right]\end{array}}=}
{
⊗
k
+
1
⩽
m
⩽
p
1
⩽
l
⩽
k
b
→
i
l
⊗
b
′
j
m
}
b
→
i
l
∈
{
B
}
,
∀
i
l
∈
[
[
1
,
3
]
]
,
∀
l
∈
[
[
1
,
k
]
]
b
′
i
m
∈
{
B
′
}
,
∀
i
m
∈
[
[
1
,
3
]
]
,
∀
m
∈
[
[
k
+
1
,
p
]
]
{\displaystyle \left\lbrace {\overset {1\,\leqslant \,l\,\leqslant \,k}{\underset {k+1\,\leqslant \,m\,\leqslant \,p}{\otimes }}}\;{\vec {b}}_{i_{l}}\otimes {b'}_{\!j_{m}}\right\rbrace _{\begin{array}{|l l l|}\,{\vec {b}}_{i_{l}}\,\in \,\left\lbrace B\right\rbrace ,&\!\!\forall \,i_{l}\,\in \left[\left[1\,,\,3\right]\right],&\!\!\forall \,l\,\in \left[\left[1\,,\,k\right]\right]\,\\\,{b'}_{\!i_{m}}\,\in \,\left\lbrace B'\right\rbrace ,&\!\!\forall \,i_{m}\,\in \left[\left[1\,,\,3\right]\right],&\!\!\forall \,m\,\in \left[\left[k+1\,,\,p\right]\right]\,\end{array}}\;}
».
Composantes d'un tenseur d'ordre deux
modifier
Il s'agit des « composantes d'un tenseur décomposé sur la base du
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espace vectoriel nonadimensionnel auquel il appartient » soit :
pour un « tenseur
T
{\displaystyle \;{\mathcal {T}}\;}
d'ordre
2
{\displaystyle \;2\;}
contravariant
∈
E
⊗
E
{\displaystyle \;\in E\otimes E\;}
» dans lequel la base «
{
b
→
i
⊗
b
→
j
}
1
⩽
i
⩽
3
,
1
⩽
j
⩽
3
{\displaystyle \;\left\lbrace {\vec {b}}_{i}\otimes {\vec {b}}_{j}\right\rbrace _{1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,3\,,\,1\,\leqslant \,j\,\leqslant \,3}\;}
» a été choisie, on obtient la décomposition de
T
{\displaystyle \;{\mathcal {T}}\;}
sur cette base selon «
T
=
∑
i
=
1
.
.
3
j
=
1
.
.
3
T
i
,
j
{
b
→
i
⊗
b
→
j
}
{\displaystyle \;{\mathcal {T}}=\sum \limits _{\begin{array}{c}i\,=\,1\,..\,3\\j\,=\,1\,..\,3\end{array}}{\mathcal {T}}_{i,\,j}\;\left\lbrace {\vec {b}}_{i}\otimes {\vec {b}}_{j}\right\rbrace \;}
»
⇒
{\displaystyle \Rightarrow }
9
{\displaystyle \;9\;}
composantes de
T
{\displaystyle \;{\mathcal {T}}}
«
(
T
i
,
j
)
1
⩽
i
⩽
3
,
1
⩽
j
⩽
3
{\displaystyle \;\left({\mathcal {T}}_{i,\,j}\right)_{1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,3\,,\,1\,\leqslant \,j\,\leqslant \,3}}
», qualifiées de « contravariantes »,
pour un « tenseur
S
{\displaystyle \;{\mathcal {S}}\;}
d'ordre
2
{\displaystyle \;2\;}
covariant
∈
E
∗
⊗
E
∗
{\displaystyle \;\in E^{*}\otimes E^{*}\;}
» dans lequel la base «
{
b
′
i
⊗
b
′
j
}
1
⩽
i
⩽
3
,
1
⩽
j
⩽
3
{\displaystyle \;\left\lbrace {b'}_{\!i}\otimes {b'}_{\!j}\right\rbrace _{1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,3\,,\,1\,\leqslant \,j\,\leqslant \,3}\;}
» a été choisie, on obtient la décomposition de
S
{\displaystyle \;{\mathcal {S}}\;}
sur cette base selon «
S
=
∑
i
=
1
.
.
3
j
=
1
.
.
3
S
i
,
j
{
b
′
i
⊗
b
′
j
}
{\displaystyle \;{\mathcal {S}}=\sum \limits _{\begin{array}{c}i\,=\,1\,..\,3\\j\,=\,1\,..\,3\end{array}}{\mathcal {S}}_{i,\,j}\;\left\lbrace {b'}_{i}\otimes {b'}_{j}\right\rbrace \;}
»
⇒
{\displaystyle \Rightarrow }
9
{\displaystyle \;9\;}
composantes de
S
{\displaystyle \;{\mathcal {S}}}
«
(
S
i
,
j
)
1
⩽
i
⩽
3
,
1
⩽
j
⩽
3
{\displaystyle \;\left({\mathcal {S}}_{i,\,j}\right)_{1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,3\,,\,1\,\leqslant \,j\,\leqslant \,3}}
», qualifiées de « covariantes » et
pour un « tenseur
R
{\displaystyle \;{\mathcal {R}}\;}
d'ordre
2
{\displaystyle \;2\;}
“ mixte ”[ 29] , [ 30]
∈
E
⊗
E
∗
{\displaystyle \;\in E\otimes E^{*}\;}
»[ 83] dans lequel la base «
{
b
→
i
⊗
b
′
j
}
1
⩽
i
⩽
3
,
1
⩽
j
⩽
3
{\displaystyle \;\left\lbrace {\vec {b}}_{i}\otimes {b'}_{\!j}\right\rbrace _{1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,3\,,\,1\,\leqslant \,j\,\leqslant \,3}\;}
» a été choisie, on obtient la décomposition de
R
{\displaystyle \;{\mathcal {R}}\;}
sur cette base selon «
R
=
∑
i
=
1
.
.
3
j
=
1
.
.
3
R
i
,
j
{
b
→
i
⊗
b
′
j
}
{\displaystyle \;{\mathcal {R}}=\sum \limits _{\begin{array}{c}i\,=\,1\,..\,3\\j\,=\,1\,..\,3\end{array}}{\mathcal {R}}_{i,\,j}\;\left\lbrace {\vec {b}}_{i}\otimes {b'}_{\!j}\right\rbrace \;}
»
⇒
{\displaystyle \Rightarrow }
9
{\displaystyle \;9\;}
composantes de
R
{\displaystyle \;{\mathcal {R}}}
«
(
R
i
,
j
)
1
⩽
i
⩽
3
,
1
⩽
j
⩽
3
{\displaystyle \;\left({\mathcal {R}}_{i,\,j}\right)_{1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,3\,,\,1\,\leqslant \,j\,\leqslant \,3}}
», qualifiées de “ mixtes ”[ 29] , [ 30] .
Composantes d'un tenseur d'ordre p
modifier
Il s'agit des « composantes d'un tenseur décomposé sur la base du
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espace vectoriel
3
p
{\displaystyle \;3^{\,p}}
-dimensionnel auquel il appartient » soit :
pour un « tenseur
T
{\displaystyle \;{\mathcal {T}}\;}
d'ordre
p
{\displaystyle \;p\;}
contravariant
∈
E
⊗
p
{\displaystyle \;\in E^{\,\otimes \,p}\;}
»[ 71] dans lequel la base «
{
⊗
1
⩽
k
⩽
p
b
→
i
k
}
1
⩽
i
k
⩽
3
,
∀
k
∈
[
[
1
,
p
]
]
{\displaystyle \;\left\lbrace {\underset {1\,\leqslant \,k\,\leqslant \,p}{\otimes }}\;{\vec {b}}_{i_{k}}\right\rbrace _{1\,\leqslant \,i_{k}\,\leqslant \,3,\,\forall \,k\,\in \left[\left[1\,,\,p\right]\right]}\;}
» a été choisie, on obtient la décomposition de
T
{\displaystyle \;{\mathcal {T}}\;}
sur cette base selon «
T
=
∑
∈
[
[
1
,
3
]
]
p
(
i
1
,
.
.
i
k
,
.
.
i
p
)
T
i
1
,
⋯
i
k
,
⋯
i
p
{
b
→
i
1
⊗
⋯
b
→
i
k
⊗
⋯
b
→
i
p
}
{\displaystyle \;{\mathcal {T}}=\sum \limits _{\in \,\left[\left[\,1\,,\,3\,\right]\right]^{\,p}}^{\left(i_{1},\,..\,i_{k},\,..\,i_{p}\right)}{\mathcal {T}}_{i_{1},\,\cdots \,i_{k},\,\cdots \,i_{p}}\;\left\lbrace {\vec {b}}_{i_{1}}\,\otimes \cdots \,{\vec {b}}_{i_{k}}\,\otimes \cdots \,{\vec {b}}_{i_{p}}\right\rbrace \;}
»
⇒
{\displaystyle \Rightarrow }
3
p
{\displaystyle \;3^{\,p}}
composantes «
(
T
i
1
,
⋯
i
k
,
⋯
i
p
)
∈
[
[
1
,
3
]
]
p
(
i
1
,
.
.
i
k
,
.
.
i
p
)
{\displaystyle \;\left({\mathcal {T}}_{i_{1},\,\cdots \,i_{k},\,\cdots \,i_{p}}\right)_{\;\in \,\left[\left[\,1\,,\,3\,\right]\right]^{\,p}}^{\left(i_{1},\,..\,i_{k},\,..\,i_{p}\right)}}
», qualifiées de « contravariantes »,
pour un «tenseur
S
{\displaystyle \;{\mathcal {S}}\;}
d'ordre
p
{\displaystyle \;p\;}
covariant
∈
{
E
∗
}
⊗
p
{\displaystyle \;\in \left\lbrace E^{*}\right\rbrace ^{\otimes \,p}\;}
»[ 71] dans lequel la base «
{
⊗
1
⩽
k
⩽
p
b
′
i
k
}
1
⩽
i
k
⩽
3
,
∀
k
∈
[
[
1
,
p
]
]
{\displaystyle \;\left\lbrace {\underset {1\,\leqslant \,k\,\leqslant \,p}{\otimes }}\;{b'}_{\!i_{k}}\right\rbrace _{1\,\leqslant \,i_{k}\,\leqslant \,3,\,\forall \,k\,\in \left[\left[1\,,\,p\right]\right]}\;}
» a été choisie, on obtient la décomposition de
S
{\displaystyle \;{\mathcal {S}}\;}
sur cette base selon «
S
=
∑
∈
[
[
1
,
3
]
]
p
(
i
1
,
.
.
i
k
,
.
.
i
p
)
S
i
1
,
⋯
i
k
,
⋯
i
p
{
b
′
i
1
⊗
⋯
b
′
i
k
⊗
⋯
b
′
i
p
}
{\displaystyle \;{\mathcal {S}}=\sum \limits _{\in \,\left[\left[\,1\,,\,3\,\right]\right]^{\,p}}^{\left(i_{1},\,..\,i_{k},\,..\,i_{p}\right)}{\mathcal {S}}_{i_{1},\,\cdots \,i_{k},\,\cdots \,i_{p}}\;\left\lbrace {b'}_{\!i_{1}}\,\otimes \cdots \,{b'}_{\!i_{k}}\,\otimes \cdots \,{b'}_{\!i_{p}}\right\rbrace \;}
»
⇒
{\displaystyle \Rightarrow }
3
p
{\displaystyle \;3^{\,p}}
composantes «
(
S
i
1
,
⋯
i
k
,
⋯
i
p
)
∈
[
[
1
,
3
]
]
p
(
i
1
,
.
.
i
k
,
.
.
i
p
)
{\displaystyle \;\left({\mathcal {S}}_{i_{1},\,\cdots \,i_{k},\,\cdots \,i_{p}}\right)_{\;\in \,\left[\left[\,1\,,\,3\,\right]\right]^{\,p}}^{\left(i_{1},\,..\,i_{k},\,..\,i_{p}\right)}}
», qualifiées de « covariantes » et
pour un « tenseur
R
{\displaystyle \;{\mathcal {R}}\;}
d'ordre
p
{\displaystyle \;p\;}
« mixte »[ 29]
k
{\displaystyle \;k}
-contravariant et
(
p
−
k
)
{\displaystyle \;(p-k)}
-covariant
∈
E
⊗
k
⊗
{
E
∗
}
⊗
(
p
−
k
)
,
k
∈
[
[
1
,
(
p
−
1
)
]
]
{\displaystyle \;\in E^{\,\otimes \,k}\otimes \left\lbrace E^{*}\right\rbrace ^{\otimes \,(p-k)},\;k\,\in \left[\left[1\,,\,(p-1)\right]\right]\;}
»[ 71] , [ 84] avec «
{
⊗
k
+
1
⩽
m
⩽
p
1
⩽
l
⩽
k
b
→
i
l
⊗
b
′
j
m
}
1
⩽
i
l
⩽
3
,
∀
l
∈
[
[
1
,
k
]
]
1
⩽
j
m
⩽
3
,
∀
m
∈
[
[
k
+
1
,
p
]
]
{\displaystyle \;\left\lbrace {\overset {1\,\leqslant \,l\,\leqslant \,k}{\underset {k+1\,\leqslant \,m\,\leqslant \,p}{\otimes }}}\;{\vec {b}}_{i_{l}}\otimes {b'}_{\!j_{m}}\right\rbrace _{\begin{array}{|l l|}1\,\leqslant \,i_{l}\,\leqslant \,3,&\!\!\forall \,l\,\in \left[\left[1\,,\,k\right]\right]\\1\,\leqslant \,j_{m}\,\leqslant \,3,&\!\!\forall \,m\,\in \left[\left[k+1\,,\,p\right]\right]\end{array}}\;}
» choisie comme base, on obtient la décomposition de
R
{\displaystyle \;{\mathcal {R}}\;}
sur cette base selon «
R
=
∑
∈
[
[
1
,
3
]
]
p
(
i
1
,
.
.
i
l
,
.
.
i
k
,
i
(
k
+
1
)
.
.
i
m
,
.
.
i
p
)
R
i
1
,
⋯
i
l
,
⋯
i
k
,
i
(
k
+
1
)
,
⋯
i
m
,
⋯
i
p
{
b
→
i
1
⊗
⋯
b
→
i
l
⊗
⋯
b
→
i
k
⊗
b
′
i
(
k
+
1
)
⊗
⋯
b
′
i
m
⊗
⋯
b
′
i
p
}
{\displaystyle \;{\mathcal {R}}=\sum \limits _{\in \,\left[\left[\,1\,,\,3\,\right]\right]^{\,p}}^{\left(i_{1},\,..\,i_{l},\,..\,i_{k},\,i_{(k+1)}\,..\,i_{m},\,..\,i_{p}\right)}{\mathcal {R}}_{i_{1},\,\cdots \,i_{l},\,\cdots \,i_{k},\,i_{(k+1)},\,\cdots \,i_{m},\,\cdots \,i_{p}}\;\left\lbrace {\vec {b}}_{i_{1}}\,\otimes \cdots \,{\vec {b}}_{i_{l}}\,\otimes \cdots \,{\vec {b}}_{i_{k}}\,\otimes \,{b'}_{\!i_{(k+1)}}\,\otimes \cdots \,{b'}_{\!i_{m}}\,\otimes \cdots \,{b'}_{\!i_{p}}\right\rbrace \;}
»
⇓
{\displaystyle \Downarrow }
3
p
{\displaystyle \;3^{\,p}}
composantes «
(
R
i
1
,
⋯
i
l
,
⋯
i
k
,
i
(
k
+
1
)
,
⋯
i
m
,
⋯
i
p
)
∈
[
[
1
,
3
]
]
p
(
i
1
,
.
.
i
l
,
.
.
i
k
,
i
(
k
+
1
)
.
.
i
m
,
.
.
i
p
)
{\displaystyle \;\left({\mathcal {R}}_{i_{1},\,\cdots \,i_{l},\,\cdots \,i_{k},\,i_{(k+1)},\,\cdots \,i_{m},\,\cdots \,i_{p}}\right)_{\qquad \in \,\left[\left[\,1\,,\,3\,\right]\right]^{\,p}}^{\left(i_{1},\,..\,i_{l},\,..\,i_{k},\,i_{(k+1)}\,..\,i_{m},\,..\,i_{p}\right)}}
», qualifiées de “ mixtes[ 29] «
k
{\displaystyle \;k}
-contravariantes et
(
p
−
k
)
{\displaystyle \;(p-k)}
-covariantes ».
Rappel sur les bases de l'espace vectoriel tridimensionnel euclidien et de son dual
modifier
Ayant choisi une « base orthonormée
{
B
}
=
{
b
→
1
,
b
→
2
,
b
→
3
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace =\left\lbrace {\vec {b}}_{1}\,,\,{\vec {b}}_{2}\,,\,{\vec {b}}_{3}\right\rbrace \;}
du
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espace vectoriel
E
{\displaystyle \;E\;}
tridimensionnel euclidien », telle que «
b
→
i
⋅
E
b
→
j
=
δ
i
,
j
=
{
0
si
i
≠
j
1
si
i
=
j
}
∀
(
i
,
j
)
∈
{
[
[
1
,
3
]
]
}
2
{\displaystyle \;{\vec {b}}_{i}\cdot _{E}{\vec {b}}_{j}=\delta _{i,\,j}=\left\lbrace {\begin{array}{l}0\;{\text{si }}\;i\neq j\\1\;{\text{si }}\;i=j\end{array}}\right\rbrace \;\;\forall \;\left(i\,,\,j\right)\in \left\lbrace \left[\left[1\,,\,3\right]\right]\right\rbrace ^{2}\;}
»
(
δ
i
,
j
{\displaystyle \;{\big (}\delta _{i\,,\,j}\;}
étant le symbole de Kronecker[ 79]
)
{\displaystyle {\big )}}
, puis Ayant construit une « base
{
B
′
}
=
{
b
′
1
,
b
′
2
,
b
′
3
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B'\right\rbrace =\left\lbrace {b'}_{\!1}\,,\,{b'}_{\!2}\,,\,{b'}_{\!3}\right\rbrace \;}
du
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espace vectoriel
E
∗
{\displaystyle \;E^{*}\;}
tridimensionnel euclidien , dual de
E
{\displaystyle \;E\;}
», chaque élément de cette base étant une forme linéaire de
E
{\displaystyle \;E\;}
telle que «
b
′
i
(
b
→
j
)
=
{\displaystyle \;{b'}_{\!i}\left({\vec {b}}_{j}\right)=}
δ
i
,
j
=
{
0
si
i
≠
j
1
si
i
=
j
}
∀
(
i
,
j
)
∈
{
[
[
1
,
3
]
]
}
2
{\displaystyle \delta _{i,\,j}=\left\lbrace {\begin{array}{l}0\;{\text{si }}\;i\neq j\\1\;{\text{si }}\;i=j\end{array}}\right\rbrace \;\;\forall \;\left(i\,,\,j\right)\in \left\lbrace \left[\left[1\,,\,3\right]\right]\right\rbrace ^{2}\;}
»[ 85]
(
δ
i
,
j
{\displaystyle \;{\big (}\delta _{i\,,\,j}\;}
étant le symbole de Kronecker[ 79]
)
{\displaystyle {\big )}}
, on a ensuite Ayant défini la multiplication scalaire «
⋅
E
∗
{\displaystyle \;\cdot _{E^{*}}\;}
» sur
E
∗
{\displaystyle \;E^{*}\;}
selon «
φ
⋅
E
∗
ψ
=
∑
i
=
1
.
.
3
φ
i
ψ
i
{\displaystyle \;\varphi \cdot _{E^{*}}\psi =\sum \limits _{i\,=\,1\,..\,3}\varphi _{i}\;\psi _{i}\;}
» avec «
(
φ
,
ψ
)
∈
{
E
∗
}
2
{\displaystyle \;\left(\varphi \,,\,\psi \right)\;\in \;\left\lbrace E^{*}\right\rbrace ^{2}\;}
et
{
φ
=
φ
1
b
′
1
+
φ
2
b
′
2
+
φ
3
b
′
3
,
(
φ
1
,
φ
2
,
φ
3
)
∈
R
3
ψ
=
ψ
1
b
′
1
+
ψ
2
b
′
2
+
ψ
3
b
′
3
,
(
ψ
1
,
ψ
2
,
ψ
3
)
∈
R
3
}
{\displaystyle \;\left\lbrace {\begin{array}{c}\varphi =\varphi _{1}\;{b'}_{\!1}+\varphi _{2}\;{b'}_{\!2}+\varphi _{3}\;{b'}_{\!3},\;\;\left(\varphi _{1}\,,\,\varphi _{2}\,,\,\varphi _{3}\right)\;\in \;\mathbb {R} ^{3}\\\psi =\psi _{1}\;{b'}_{\!1}+\psi _{2}\;{b'}_{\!2}+\psi _{3}\;{b'}_{\!3},\;\;\left(\psi _{1}\,,\,\psi _{2}\,,\,\psi _{3}\right)\;\in \;\mathbb {R} ^{3}\end{array}}\right\rbrace \;}
»[ 11] , ceci permettant de conclure au caractère orthonormé de la base
{
B
′
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B'\right\rbrace \;}
car «
b
′
i
⋅
E
∗
b
′
j
=
δ
i
,
j
=
{
0
si
i
≠
j
1
si
i
=
j
}
∀
(
i
,
j
)
∈
{
[
[
1
,
3
]
]
}
2
{\displaystyle \;{b'}_{\!i}\cdot _{E^{*}}{b'}_{\!j}=\delta _{i,\,j}=\left\lbrace {\begin{array}{l}0\;{\text{si }}\;i\neq j\\1\;{\text{si }}\;i=j\end{array}}\right\rbrace \;\;\forall \;\left(i\,,\,j\right)\in \left\lbrace \left[\left[1\,,\,3\right]\right]\right\rbrace ^{2}\;}
»[ 85] .
Produits scalaires de deux vecteurs du même ensemble des tenseurs d'ordre 2 contravariants, covariants ou mixtes et déduction du caractère orthonormé des bases y étant définies
modifier
Dans le «
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espace vectoriel nonadimensionnel
E
⊗
2
{\displaystyle \;E^{\,\otimes \,2}\;}
des tenseurs d'ordre
2
{\displaystyle \;2\;}
contravariants » de base «
{
b
→
i
⊗
b
→
j
}
1
⩽
i
⩽
3
,
1
⩽
j
⩽
3
{\displaystyle \;\left\lbrace {\vec {b}}_{i}\otimes {\vec {b}}_{j}\right\rbrace _{1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,3\,,\,1\,\leqslant \,j\,\leqslant \,3}}
», on définit Dans le «
R
{\displaystyle \;\color {transparent}{\mathbb {R} }}
-espace vectoriel nonadimensionnel
E
⊗
2
{\displaystyle \;\color {transparent}{E^{\,\otimes \,2}}\;}
la multiplication scalaire «
⋅
E
⊗
2
{\displaystyle \;\cdot _{E^{\,\otimes \,2}}\;}
» entre deux vecteurs
(
T
,
T
′
)
{\displaystyle \;\left({\mathcal {T}}\,,\,{\mathcal {T}}'\right)\;}
de
E
⊗
2
{\displaystyle \;E^{\,\otimes \,2}}
tels que
{
T
=
∑
i
=
1
.
.
3
j
=
1
.
.
3
T
i
,
j
{
b
→
i
⊗
b
→
j
}
T
′
=
∑
i
=
1
.
.
3
j
=
1
.
.
3
T
′
i
,
j
{
b
→
i
⊗
b
→
j
}
}
{\displaystyle \;\left\lbrace {\begin{array}{c}{\mathcal {T}}=\sum \limits _{\begin{array}{c}i\,=\,1\,..\,3\\j\,=\,1\,..\,3\end{array}}{\mathcal {T}}_{i,\,j}\;\left\lbrace {\vec {b}}_{i}\otimes {\vec {b}}_{j}\right\rbrace \\{\mathcal {T}}'=\sum \limits _{\begin{array}{c}i\,=\,1\,..\,3\\j\,=\,1\,..\,3\end{array}}{{\mathcal {T}}'}_{\!i,\,j}\;\left\lbrace {\vec {b}}_{i}\otimes {\vec {b}}_{j}\right\rbrace \end{array}}\right\rbrace \;}
par «
T
⋅
E
⊗
2
T
′
=
∑
∈
[
[
1
,
3
]
]
p
(
i
1
,
i
2
)
T
i
1
,
i
2
T
′
i
1
,
i
2
{\displaystyle \;{\mathcal {T}}\cdot _{E^{\,\otimes \,2}}{\mathcal {T}}'=\sum \limits _{\in \,\left[\left[\,1\,,\,3\,\right]\right]^{\,p}}^{\left(i_{1},\,i_{2}\right)}{\mathcal {T}}_{i_{1},\,i_{2}}\;{{\mathcal {T}}'}_{\!i_{1},\,i_{2}}\;}
»[ 11] Dans le «
R
{\displaystyle \;\color {transparent}{\mathbb {R} }}
-espace vectoriel nonadimensionnel
E
⊗
2
{\displaystyle \;\color {transparent}{E^{\,\otimes \,2}}\;}
d'où le produit scalaire entre deux vecteurs de base «
(
b
→
i
⊗
b
→
j
)
⋅
E
⊗
2
(
b
→
i
′
⊗
b
→
j
′
)
=
δ
i
,
i
′
δ
j
,
j
′
{\displaystyle \;\left({\vec {b}}_{i}\otimes {\vec {b}}_{j}\right)\,\cdot _{E^{\,\otimes \,2}}\left({\vec {b}}_{i'}\otimes {\vec {b}}_{j'}\right)=\delta _{i\,,\,i'}\;\delta _{j\,,\,j'}\;}
»[ 86] et par suite Dans le «
R
{\displaystyle \;\color {transparent}{\mathbb {R} }}
-espace vectoriel nonadimensionnel
E
⊗
2
{\displaystyle \;\color {transparent}{E^{\,\otimes \,2}}\;}
le caractère orthonormé de la base «
{
b
→
i
⊗
b
→
j
}
1
⩽
i
⩽
3
,
1
⩽
j
⩽
3
{\displaystyle \;\left\lbrace {\vec {b}}_{i}\otimes {\vec {b}}_{j}\right\rbrace _{1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,3\,,\,1\,\leqslant \,j\,\leqslant \,3}}
» de
E
⊗
2
{\displaystyle \;E^{\,\otimes \,2}\;}
ainsi que le caractère euclidien de ce dernier ;
dans le «
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espace vectoriel nonadimensionnel
{
E
∗
}
⊗
2
{\displaystyle \;\left\lbrace E^{*}\right\rbrace ^{\,\otimes \,2}\;}
des tenseurs d'ordre
2
{\displaystyle \;2\;}
covariants » de base «
{
b
′
i
⊗
b
′
j
}
1
⩽
i
⩽
3
,
1
⩽
j
⩽
3
{\displaystyle \;\left\lbrace {b'}_{\!i}\otimes {b'}_{\!j}\right\rbrace _{1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,3\,,\,1\,\leqslant \,j\,\leqslant \,3}}
», on définit Dans le «
R
{\displaystyle \;\color {transparent}{\mathbb {R} }}
-espace vectoriel nonadimensionnel
{
E
∗
}
⊗
2
{\displaystyle \;\color {transparent}{\left\lbrace E^{*}\right\rbrace ^{\,\otimes \,2}}\;}
la multiplication scalaire «
⋅
{
E
∗
}
⊗
2
{\displaystyle \;\cdot _{\left\lbrace E^{*}\right\rbrace ^{\,\otimes \,2}}\;}
» entre vecteurs quelconques
(
S
,
S
′
)
{\displaystyle \;\left({\mathcal {S}}\,,\,{\mathcal {S}}'\right)\;}
de
{
E
∗
}
⊗
2
{\displaystyle \;\left\lbrace E^{*}\right\rbrace ^{\,\otimes \,2}}
tels que
{
S
=
∑
i
=
1
.
.
3
j
=
1
.
.
3
S
i
,
j
{
b
′
i
⊗
b
′
j
}
S
′
=
∑
i
=
1
.
.
3
j
=
1
.
.
3
S
′
i
,
j
{
b
′
i
⊗
b
′
j
}
}
{\displaystyle \;\left\lbrace {\begin{array}{c}{\mathcal {S}}=\sum \limits _{\begin{array}{c}i\,=\,1\,..\,3\\j\,=\,1\,..\,3\end{array}}{\mathcal {S}}_{i,\,j}\;\left\lbrace {b'}_{\!i}\otimes {b'}_{\!j}\right\rbrace \\{\mathcal {S}}'=\sum \limits _{\begin{array}{c}i\,=\,1\,..\,3\\j\,=\,1\,..\,3\end{array}}{{\mathcal {S}}'}_{\!i,\,j}\;\left\lbrace {b'}_{\!i}\otimes {b'}_{\!j}\right\rbrace \end{array}}\right\rbrace \;}
par «
S
⋅
{
E
∗
}
⊗
2
S
′
=
∑
∈
[
[
1
,
3
]
]
p
(
i
1
,
i
2
)
S
i
1
,
i
2
S
′
i
1
,
i
2
{\displaystyle \;{\mathcal {S}}\cdot _{\left\lbrace E^{*}\right\rbrace ^{\,\otimes \,2}}{\mathcal {S}}'=\sum \limits _{\in \,\left[\left[\,1\,,\,3\,\right]\right]^{\,p}}^{\left(i_{1},\,i_{2}\right)}{\mathcal {S}}_{i_{1},\,i_{2}}\;{{\mathcal {S}}'}_{\!i_{1},\,i_{2}}\;}
»[ 11] Dans le «
R
{\displaystyle \;\color {transparent}{\mathbb {R} }}
-espace vectoriel nonadimensionnel
{
E
∗
}
⊗
2
{\displaystyle \;\color {transparent}{\left\lbrace E^{*}\right\rbrace ^{\,\otimes \,2}}\;}
d'où le produit scalaire entre deux vecteurs de base «
(
b
′
i
⊗
b
′
j
)
⋅
{
E
∗
}
⊗
2
(
b
′
i
′
⊗
b
′
j
′
)
=
δ
i
,
i
′
δ
j
,
j
′
{\displaystyle \;\left({b'}_{\!i}\otimes {b'}_{\!j}\right)\,\cdot _{\left\lbrace E^{*}\right\rbrace ^{\,\otimes \,2}}\left({b'}_{\!i'}\otimes {b'}_{\!j'}\right)=\delta _{i\,,\,i'}\;\delta _{j\,,\,j'}\;}
»[ 86] et par suite Dans le «
R
{\displaystyle \;\color {transparent}{\mathbb {R} }}
-espace vectoriel nonadimensionnel
{
E
∗
}
⊗
2
{\displaystyle \;\color {transparent}{\left\lbrace E^{*}\right\rbrace ^{\,\otimes \,2}}\;}
le caractère orthonormé de la base «
{
b
′
i
⊗
b
′
j
}
1
⩽
i
⩽
3
,
1
⩽
j
⩽
3
{\displaystyle \;\left\lbrace {b'}_{\!i}\otimes {b'}_{\!j}\right\rbrace _{1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,3\,,\,1\,\leqslant \,j\,\leqslant \,3}}
» de
{
E
∗
}
⊗
2
{\displaystyle \;\left\lbrace E^{*}\right\rbrace ^{\,\otimes \,2}\;}
ainsi que le caractère euclidien de ce dernier ;
dans le «
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espace vectoriel nonadimensionnel
E
⊗
E
∗
{\displaystyle \;E\otimes E^{*}\;}
[ 83] des tenseurs d'ordre
2
{\displaystyle \;2\;}
“ mixtes ” »[ 29] , [ 30] de base «
{
b
→
i
⊗
b
′
j
}
1
⩽
i
⩽
3
,
1
⩽
j
⩽
3
{\displaystyle \;\left\lbrace {\vec {b}}_{i}\otimes {b'}_{\!j}\right\rbrace _{1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,3\,,\,1\,\leqslant \,j\,\leqslant \,3}}
», on définit Dans le «
R
{\displaystyle \;\color {transparent}{\mathbb {R} }}
-espace vectoriel nonadimensionnel
E
⊗
E
∗
{\displaystyle \;\color {transparent}{E\otimes E^{*}}\;}
la multiplication scalaire «
⋅
E
⊗
E
∗
{\displaystyle \;\cdot _{E\,\otimes \,E^{*}}\;}
» entre vecteurs quelconques
(
R
,
R
′
)
{\displaystyle \;\left({\mathcal {R}}\,,\,{\mathcal {R}}'\right)\;}
de
E
⊗
E
∗
{\displaystyle \;E\otimes E^{*}}
tels que
{
R
=
∑
i
=
1
.
.
3
j
=
1
.
.
3
R
i
,
j
{
b
→
i
⊗
b
′
j
}
R
′
=
∑
i
=
1
.
.
3
j
=
1
.
.
3
R
′
i
,
j
{
b
→
i
⊗
b
′
j
}
}
{\displaystyle \;\left\lbrace {\begin{array}{c}{\mathcal {R}}=\sum \limits _{\begin{array}{c}i\,=\,1\,..\,3\\j\,=\,1\,..\,3\end{array}}{\mathcal {R}}_{i,\,j}\;\left\lbrace {\vec {b}}_{i}\otimes {b'}_{\!j}\right\rbrace \\{\mathcal {R}}'=\sum \limits _{\begin{array}{c}i\,=\,1\,..\,3\\j\,=\,1\,..\,3\end{array}}{{\mathcal {R}}'}_{\!i,\,j}\;\left\lbrace {\vec {b}}_{i}\otimes {b'}_{\!j}\right\rbrace \end{array}}\right\rbrace \;}
par «
R
⋅
E
⊗
E
∗
R
′
=
∑
∈
[
[
1
,
3
]
]
p
(
i
1
,
i
2
)
R
i
1
,
i
2
R
′
i
1
,
i
2
{\displaystyle \;{\mathcal {R}}\cdot _{E\,\otimes \,E^{*}}{\mathcal {R}}'=\sum \limits _{\in \,\left[\left[\,1\,,\,3\,\right]\right]^{\,p}}^{\left(i_{1},\,i_{2}\right)}{\mathcal {R}}_{i_{1},\,i_{2}}\;{{\mathcal {R}}'}_{\!i_{1},\,i_{2}}\;}
»[ 11] Dans le «
R
{\displaystyle \;\color {transparent}{\mathbb {R} }}
-espace vectoriel nonadimensionnel
E
⊗
E
∗
{\displaystyle \;\color {transparent}{E\otimes E^{*}}\;}
d'où le produit scalaire entre deux vecteurs de base «
(
b
→
i
⊗
b
′
j
)
⋅
E
⊗
E
∗
(
b
→
i
′
⊗
b
′
j
′
)
=
δ
i
,
i
′
δ
j
,
j
′
{\displaystyle \;\left({\vec {b}}_{i}\otimes {b'}_{\!j}\right)\,\cdot _{E\,\otimes \,E^{*}}\left({\vec {b}}_{i'}\otimes {b'}_{\!j'}\right)=\delta _{i\,,\,i'}\;\delta _{j\,,\,j'}\;}
»[ 86] et par suite Dans le «
R
{\displaystyle \;\color {transparent}{\mathbb {R} }}
-espace vectoriel nonadimensionnel
E
⊗
E
∗
{\displaystyle \;\color {transparent}{E\otimes E^{*}}\;}
le caractère orthonormé de la base «
{
b
→
i
⊗
b
′
j
}
1
⩽
i
⩽
3
,
1
⩽
j
⩽
3
{\displaystyle \;\left\lbrace {\vec {b}}_{i}\otimes {b'}_{\!j}\right\rbrace _{1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,3\,,\,1\,\leqslant \,j\,\leqslant \,3}}
» de
E
⊗
E
∗
{\displaystyle \;E\otimes E^{*}\;}
ainsi que le caractère euclidien de ce dernier.
Produits scalaires de deux vecteurs du même ensemble des tenseurs d'ordre p contravariants, covariants ou « k-contravariants et (p - k)-covariants », déduction du caractère orthonormé des bases y étant définies
modifier
Dans le «
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espace vectoriel
3
p
{\displaystyle \;3^{\,p}}
-dimensionnel
E
⊗
p
{\displaystyle \;E^{\,\otimes \,p}\;}
des tenseurs d'ordre
p
{\displaystyle \;p\;}
contravariants » de base «
{
⊗
1
⩽
k
⩽
p
b
→
i
k
}
1
⩽
i
k
⩽
3
,
∀
k
∈
[
[
1
,
p
]
]
{\displaystyle \;\left\lbrace {\underset {1\,\leqslant \,k\,\leqslant \,p}{\otimes }}\;{\vec {b}}_{i_{k}}\right\rbrace _{1\,\leqslant \,i_{k}\,\leqslant \,3,\,\forall \,k\,\in \left[\left[1\,,\,p\right]\right]}\;}
», on définit Dans le «
R
{\displaystyle \;\color {transparent}{\mathbb {R} }}
-espace vectoriel
3
p
{\displaystyle \;\color {transparent}{3^{\,p}}}
dimensionnel
E
⊗
p
{\displaystyle \;\color {transparent}{E^{\,\otimes \,p}}\;}
la multiplication scalaire «
⋅
E
⊗
p
{\displaystyle \;\cdot _{E^{\,\otimes \,p}}\;}
» entre vecteurs quelconques
{
T
=
∑
∈
[
[
1
,
3
]
]
p
(
i
1
,
.
.
i
k
,
.
.
i
p
)
T
i
1
,
⋯
i
k
,
⋯
i
p
{
b
→
i
1
⊗
⋯
b
→
i
k
⊗
⋯
b
→
i
p
}
T
′
=
∑
∈
[
[
1
,
3
]
]
p
(
i
1
,
.
.
i
k
,
.
.
i
p
)
T
′
i
1
,
⋯
i
k
,
⋯
i
p
{
b
→
i
1
⊗
⋯
b
→
i
k
⊗
⋯
b
→
i
p
}
}
{\displaystyle \;\left\lbrace {\begin{array}{c}{\mathcal {T}}=\sum \limits _{\in \,\left[\left[\,1\,,\,3\,\right]\right]^{\,p}}^{\left(i_{1},\,..\,i_{k},\,..\,i_{p}\right)}{\mathcal {T}}_{i_{1},\,\cdots \,i_{k},\,\cdots \,i_{p}}\;\left\lbrace {\vec {b}}_{i_{1}}\,\otimes \cdots \,{\vec {b}}_{i_{k}}\,\otimes \cdots \,{\vec {b}}_{i_{p}}\right\rbrace \\{\mathcal {T}}'=\sum \limits _{\in \,\left[\left[\,1\,,\,3\,\right]\right]^{\,p}}^{\left(i_{1},\,..\,i_{k},\,..\,i_{p}\right)}{{\mathcal {T}}'}_{\!i_{1},\,\cdots \,i_{k},\,\cdots \,i_{p}}\;\left\lbrace {\vec {b}}_{i_{1}}\,\otimes \cdots \,{\vec {b}}_{i_{k}}\,\otimes \cdots \,{\vec {b}}_{i_{p}}\right\rbrace \end{array}}\right\rbrace \;}
de
E
⊗
p
{\displaystyle \;E^{\,\otimes \,p}\;}
par «
T
⋅
E
⊗
p
T
′
=
∑
∈
[
[
1
,
3
]
]
p
(
i
1
,
.
.
i
k
,
.
.
i
p
)
T
i
1
,
⋯
i
k
,
⋯
i
p
T
′
i
1
,
⋯
i
k
,
⋯
i
p
{\displaystyle \;{\mathcal {T}}\cdot _{E^{\,\otimes \,p}}{\mathcal {T}}'=\sum \limits _{\in \,\left[\left[\,1\,,\,3\,\right]\right]^{\,p}}^{\left(i_{1},\,..\,i_{k},\,..\,i_{p}\right)}{\mathcal {T}}_{i_{1},\,\cdots \,i_{k},\,\cdots \,i_{p}}\;{{\mathcal {T}}'}_{\!i_{1},\,\cdots \,i_{k},\,\cdots \,i_{p}}\;}
»[ 11] Dans le «
R
{\displaystyle \;\color {transparent}{\mathbb {R} }}
-espace vectoriel
3
p
{\displaystyle \;\color {transparent}{3^{\,p}}}
dimensionnel
E
⊗
p
{\displaystyle \;\color {transparent}{E^{\,\otimes \,p}}\;}
d'où le produit scalaire entre deux vecteurs de base de l'espace vectoriel des tenseurs d'ordre
p
{\displaystyle \;p\;}
contravariants «
(
b
→
i
1
⊗
⋯
b
→
i
k
⊗
⋯
b
→
i
p
)
⋅
E
⊗
p
(
b
→
i
′
1
⊗
⋯
b
→
i
′
k
⊗
⋯
b
→
i
′
p
)
=
δ
i
1
,
i
′
1
⋯
δ
i
k
,
i
′
k
⋯
δ
i
p
,
i
′
p
{\displaystyle \;\left({\vec {b}}_{i_{1}}\,\otimes \cdots \,{\vec {b}}_{i_{k}}\,\otimes \cdots \,{\vec {b}}_{i_{p}}\right)\,\cdot _{E^{\,\otimes \,p}}\left({\vec {b}}_{{i'}_{\!1}}\,\otimes \cdots \,{\vec {b}}_{{i'}_{\!k}}\,\otimes \cdots \,{\vec {b}}_{{i'}_{\!p}}\right)=\delta _{i_{1}\,,\,{i'}_{\!1}}\;\cdots \;\delta _{i_{k}\,,\,{i'}_{\!k}}\;\cdots \;\delta _{i_{p}\,,\,{i'}_{\!p}}\;}
»[ 86] Dans le «
R
{\displaystyle \;\color {transparent}{\mathbb {R} }}
-espace vectoriel
3
p
{\displaystyle \;\color {transparent}{3^{\,p}}}
dimensionnel
E
⊗
p
{\displaystyle \;\color {transparent}{E^{\,\otimes \,p}}\;}
et par suite le caractère orthonormé de la base «
{
⊗
1
⩽
k
⩽
p
b
→
i
k
}
1
⩽
i
k
⩽
3
,
∀
k
∈
[
[
1
,
p
]
]
{\displaystyle \;\left\lbrace {\underset {1\,\leqslant \,k\,\leqslant \,p}{\otimes }}\;{\vec {b}}_{i_{k}}\right\rbrace _{1\,\leqslant \,i_{k}\,\leqslant \,3,\,\forall \,k\,\in \left[\left[1\,,\,p\right]\right]}\;}
» de
E
⊗
p
{\displaystyle \;E^{\,\otimes \,p}\;}
ainsi que le caractère euclidien de ce dernier ;
dans le «
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espace vectoriel
3
p
{\displaystyle \;3^{\,p}}
-dimensionnel
{
E
∗
}
⊗
p
{\displaystyle \;\left\lbrace E^{*}\right\rbrace ^{\,\otimes \,p}\;}
des tenseurs d'ordre
p
{\displaystyle \;p\;}
covariants » de base «
{
⊗
1
⩽
k
⩽
p
b
′
i
k
}
1
⩽
i
k
⩽
3
,
∀
k
∈
[
[
1
,
p
]
]
{\displaystyle \;\left\lbrace {\underset {1\,\leqslant \,k\,\leqslant \,p}{\otimes }}\;{b'}_{\!i_{k}}\right\rbrace _{1\,\leqslant \,i_{k}\,\leqslant \,3,\,\forall \,k\,\in \left[\left[1\,,\,p\right]\right]}\;}
», on définit Dans le «
R
{\displaystyle \;\color {transparent}{\mathbb {R} }}
-espace vectoriel
3
p
{\displaystyle \;\color {transparent}{3^{\,p}}}
dimensionnel
{
E
∗
}
⊗
p
{\displaystyle \;\color {transparent}{\left\lbrace E^{*}\right\rbrace ^{\,\otimes \,p}}\;}
la multiplication scalaire «
⋅
{
E
∗
}
⊗
p
{\displaystyle \;\cdot _{\left\lbrace E^{*}\right\rbrace ^{\,\otimes \,p}}\;}
» entre vecteurs
{
S
=
∑
∈
[
[
1
,
3
]
]
p
(
i
1
,
.
.
i
k
,
.
.
i
p
)
S
i
1
,
⋯
i
k
,
⋯
i
p
{
b
′
i
1
⊗
⋯
b
′
i
k
⊗
⋯
b
′
i
p
}
S
′
=
∑
∈
[
[
1
,
3
]
]
p
(
i
1
,
.
.
i
k
,
.
.
i
p
)
S
′
i
1
,
⋯
i
k
,
⋯
i
p
{
b
′
i
1
⊗
⋯
b
′
i
k
⊗
⋯
b
′
i
p
}
}
{\displaystyle \;\left\lbrace {\begin{array}{c}{\mathcal {S}}=\sum \limits _{\in \,\left[\left[\,1\,,\,3\,\right]\right]^{\,p}}^{\left(i_{1},\,..\,i_{k},\,..\,i_{p}\right)}{\mathcal {S}}_{i_{1},\,\cdots \,i_{k},\,\cdots \,i_{p}}\;\left\lbrace {b'}_{\!i_{1}}\,\otimes \cdots \,{b'}_{\!i_{k}}\,\otimes \cdots \,{b'}_{\!i_{p}}\right\rbrace \\{\mathcal {S}}'=\sum \limits _{\in \,\left[\left[\,1\,,\,3\,\right]\right]^{\,p}}^{\left(i_{1},\,..\,i_{k},\,..\,i_{p}\right)}{{\mathcal {S}}'}_{\!i_{1},\,\cdots \,i_{k},\,\cdots \,i_{p}}\;\left\lbrace {b'}_{\!i_{1}}\,\otimes \cdots \,{b'}_{\!i_{k}}\,\otimes \cdots \,{b'}_{\!i_{p}}\right\rbrace \end{array}}\right\rbrace \;}
de
{
E
∗
}
⊗
p
{\displaystyle \;\left\lbrace E^{*}\right\rbrace ^{\,\otimes \,p}\;}
par «
S
⋅
{
E
∗
}
⊗
p
S
′
=
∑
∈
[
[
1
,
3
]
]
p
(
i
1
,
.
.
i
k
,
.
.
i
p
)
S
i
1
,
⋯
i
k
,
⋯
i
p
S
′
i
1
,
⋯
i
k
,
⋯
i
p
{\displaystyle \;{\mathcal {S}}\cdot _{\left\lbrace E^{*}\right\rbrace ^{\,\otimes \,p}}{\mathcal {S}}'=\sum \limits _{\in \,\left[\left[\,1\,,\,3\,\right]\right]^{\,p}}^{\left(i_{1},\,..\,i_{k},\,..\,i_{p}\right)}{\mathcal {S}}_{i_{1},\,\cdots \,i_{k},\,\cdots \,i_{p}}\;{{\mathcal {S}}'}_{\!i_{1},\,\cdots \,i_{k},\,\cdots \,i_{p}}\;}
»[ 11] Dans le «
R
{\displaystyle \;\color {transparent}{\mathbb {R} }}
-espace vectoriel
3
p
{\displaystyle \;\color {transparent}{3^{\,p}}}
dimensionnel
{
E
∗
}
⊗
p
{\displaystyle \;\color {transparent}{\left\lbrace E^{*}\right\rbrace ^{\,\otimes \,p}}\;}
d'où le produit scalaire entre deux vecteurs de base de l'espace vectoriel des tenseurs d'ordre
p
{\displaystyle \;p\;}
covariants «
(
b
′
i
1
⊗
⋯
b
′
i
k
⊗
⋯
b
′
i
p
)
⋅
{
E
∗
}
⊗
p
(
b
′
i
′
1
⊗
⋯
b
′
i
′
k
⊗
⋯
b
′
i
′
p
)
=
δ
i
1
,
i
′
1
⋯
δ
i
k
,
i
′
k
⋯
δ
i
p
,
i
′
p
{\displaystyle \;\left({b'}_{\!i_{1}}\,\otimes \cdots \,{b'}_{\!i_{k}}\,\otimes \cdots \,{b'}_{\!i_{p}}\right)\,\cdot _{\left\lbrace E^{*}\right\rbrace ^{\,\otimes \,p}}\left({b'}_{\!{i'}_{\!1}}\,\otimes \cdots \,{b'}_{\!{i'}_{\!k}}\,\otimes \cdots \,{b'}_{\!{i'}_{\!p}}\right)=\delta _{i_{1}\,,\,{i'}_{\!1}}\;\cdots \;\delta _{i_{k}\,,\,{i'}_{\!k}}\;\cdots \;\delta _{i_{p}\,,\,{i'}_{\!p}}\;}
»[ 86] Dans le «
R
{\displaystyle \;\color {transparent}{\mathbb {R} }}
-espace vectoriel
3
p
{\displaystyle \;\color {transparent}{3^{\,p}}}
dimensionnel
{
E
∗
}
⊗
p
{\displaystyle \;\color {transparent}{\left\lbrace E^{*}\right\rbrace ^{\,\otimes \,p}}\;}
et par suite le caractère orthonormé de la base «
{
⊗
1
⩽
k
⩽
p
b
′
i
k
}
1
⩽
i
k
⩽
3
,
∀
k
∈
[
[
1
,
p
]
]
{\displaystyle \;\left\lbrace {\underset {1\,\leqslant \,k\,\leqslant \,p}{\otimes }}\;{b'}_{\!i_{k}}\right\rbrace _{1\,\leqslant \,i_{k}\,\leqslant \,3,\,\forall \,k\,\in \left[\left[1\,,\,p\right]\right]}\;}
» de
{
E
∗
}
⊗
p
{\displaystyle \;\left\lbrace E^{*}\right\rbrace ^{\,\otimes \,p}\;}
ainsi que le caractère euclidien de ce dernier ;
dans le «
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espace vectoriel
3
p
{\displaystyle \;3^{\,p}}
-dimensionnel “
E
⊗
k
⊗
{
E
∗
}
⊗
(
p
−
k
)
{\displaystyle \;E^{\,\otimes \,k}\otimes \left\lbrace E^{*}\right\rbrace ^{\otimes \,(p-k)}\;}
”[ 71] , [ 84] des tenseurs d'ordre
p
{\displaystyle \;p\;}
“ mixtes ”[ 29]
k
{\displaystyle \;k}
-contravariants et
(
p
−
k
)
{\displaystyle \;(p-k)}
-covariants »[ 87] dans le «
R
{\displaystyle \;\color {transparent}{\mathbb {R} }}
-espace vectoriel
3
p
{\displaystyle \;\color {transparent}{3^{\,p}}}
-dimensionnel “
E
⊗
k
⊗
{
E
∗
}
⊗
(
p
−
k
)
{\displaystyle \;\color {transparent}{E^{\,\otimes \,k}\otimes \left\lbrace E^{*}\right\rbrace ^{\otimes \,(p-k)}}\;}
” de base «
{
⊗
k
+
1
⩽
m
⩽
p
1
⩽
l
⩽
k
b
→
i
l
⊗
b
′
j
m
}
1
⩽
i
l
⩽
3
,
∀
l
∈
[
[
1
,
k
]
]
1
⩽
j
m
⩽
3
,
∀
m
∈
[
[
k
+
1
,
p
]
]
{\displaystyle \;\left\lbrace {\overset {1\,\leqslant \,l\,\leqslant \,k}{\underset {k+1\,\leqslant \,m\,\leqslant \,p}{\otimes }}}\;{\vec {b}}_{i_{l}}\otimes {b'}_{\!j_{m}}\right\rbrace _{\begin{array}{|l l|}1\,\leqslant \,i_{l}\,\leqslant \,3,&\!\!\forall \,l\,\in \left[\left[1\,,\,k\right]\right]\\1\,\leqslant \,j_{m}\,\leqslant \,3,&\!\!\forall \,m\,\in \left[\left[k+1\,,\,p\right]\right]\end{array}}\;}
», on définit dans le «
R
{\displaystyle \;\color {transparent}{\mathbb {R} }}
-espace vectoriel
3
p
{\displaystyle \;\color {transparent}{3^{\,p}}}
-dimensionnel “
E
⊗
k
⊗
{
E
∗
}
⊗
(
p
−
k
)
{\displaystyle \;\color {transparent}{E^{\,\otimes \,k}\otimes \left\lbrace E^{*}\right\rbrace ^{\otimes \,(p-k)}}\;}
” la multiplication scalaire «
⋅
E
⊗
k
⊗
{
E
∗
}
⊗
(
p
−
k
)
{\displaystyle \;\cdot _{E^{\,\otimes \,k}\otimes \left\lbrace E^{*}\right\rbrace ^{\otimes \,(p-k)}}\;}
» entre deux vecteurs quelconques de
E
⊗
k
⊗
{
E
∗
}
⊗
(
p
−
k
)
{\displaystyle \;E^{\,\otimes \,k}\otimes \left\lbrace E^{*}\right\rbrace ^{\otimes \,(p-k)}\;}
soit
(
R
=
∑
∈
[
[
1
,
3
]
]
p
(
i
1
,
.
.
i
l
,
.
.
i
k
,
i
(
k
+
1
)
.
.
i
m
,
.
.
i
p
)
R
i
1
,
⋯
i
l
,
⋯
i
k
,
i
(
k
+
1
)
,
⋯
i
m
,
⋯
i
p
{
b
→
i
1
⊗
⋯
b
→
i
l
⊗
⋯
b
→
i
k
⊗
b
′
i
(
k
+
1
)
⊗
⋯
b
′
i
m
⊗
⋯
b
′
i
p
}
R
′
=
∑
∈
[
[
1
,
3
]
]
p
(
i
1
,
.
.
i
l
,
.
.
i
k
,
i
(
k
+
1
)
.
.
i
m
,
.
.
i
p
)
R
′
i
1
,
⋯
i
l
,
⋯
i
k
,
i
(
k
+
1
)
,
⋯
i
m
,
⋯
i
p
{
b
i
1
⊗
⋯
b
i
l
⊗
⋯
b
i
k
⊗
b
′
i
(
k
+
1
)
⊗
⋯
b
′
i
m
⊗
⋯
b
′
i
p
}
)
{\displaystyle \;\left({\begin{array}{c}{\mathcal {R}}=\sum \limits _{\in \,\left[\left[\,1\,,\,3\,\right]\right]^{\,p}}^{\left(i_{1},\,..\,i_{l},\,..\,i_{k},\,i_{(k+1)}\,..\,i_{m},\,..\,i_{p}\right)}{\mathcal {R}}_{i_{1},\,\cdots \,i_{l},\,\cdots \,i_{k},\,i_{(k+1)},\,\cdots \,i_{m},\,\cdots \,i_{p}}\;\left\lbrace {\vec {b}}_{i_{1}}\,\otimes \cdots \,{\vec {b}}_{i_{l}}\,\otimes \cdots \,{\vec {b}}_{i_{k}}\,\otimes \,{b'}_{\!i_{(k+1)}}\,\otimes \cdots \,{b'}_{\!i_{m}}\,\otimes \cdots \,{b'}_{\!i_{p}}\right\rbrace \\{\mathcal {R}}'=\sum \limits _{\in \,\left[\left[\,1\,,\,3\,\right]\right]^{\,p}}^{\left(i_{1},\,..\,i_{l},\,..\,i_{k},\,i_{(k+1)}\,..\,i_{m},\,..\,i_{p}\right)}{{\mathcal {R}}'}_{\!i_{1},\,\cdots \,i_{l},\,\cdots \,i_{k},\,i_{(k+1)},\,\cdots \,i_{m},\,\cdots \,i_{p}}\;\left\lbrace b_{i_{1}}\,\otimes \cdots \,b_{i_{l}}\,\otimes \cdots \,b_{i_{k}}\,\otimes \,{b'}_{i_{(k+1)}}\,\otimes \cdots \,{b'}_{i_{m}}\,\otimes \cdots \,{b'}_{i_{p}}\right\rbrace \end{array}}\right)\;}
par dans le «
R
{\displaystyle \;\color {transparent}{\mathbb {R} }}
-espace vectoriel
3
p
{\displaystyle \;\color {transparent}{3^{\,p}}}
-dimensionnel “
E
⊗
k
⊗
{
E
∗
}
⊗
(
p
−
k
)
{\displaystyle \;\color {transparent}{E^{\,\otimes \,k}\otimes \left\lbrace E^{*}\right\rbrace ^{\otimes \,(p-k)}}\;}
” «
R
⋅
E
⊗
k
⊗
{
E
∗
}
⊗
(
p
−
k
)
R
′
=
∑
∈
[
[
1
,
3
]
]
p
(
i
1
,
.
.
i
l
,
.
.
i
k
,
i
(
k
+
1
)
.
.
i
m
,
.
.
i
p
)
R
i
1
,
⋯
i
l
,
⋯
i
k
,
i
(
k
+
1
)
,
⋯
i
m
,
⋯
i
p
R
′
i
1
,
⋯
i
l
,
⋯
i
k
,
i
(
k
+
1
)
,
⋯
i
m
,
⋯
i
p
{\displaystyle \;{\mathcal {R}}\cdot _{E^{\,\otimes \,k}\otimes \left\lbrace E^{*}\right\rbrace ^{\otimes \,(p-k)}}{\mathcal {R}}'=\sum \limits _{\in \,\left[\left[\,1\,,\,3\,\right]\right]^{\,p}}^{\begin{array}{c}\left(i_{1},\,..\,i_{l},\,..\,i_{k},\right.\\\left.i_{(k+1)}\,..\,i_{m},\,..\,i_{p}\right)\end{array}}{\mathcal {R}}_{i_{1},\,\cdots \,i_{l},\,\cdots \,i_{k},\,i_{(k+1)},\,\cdots \,i_{m},\,\cdots \,i_{p}}\;{{\mathcal {R}}'}_{\!i_{1},\,\cdots \,i_{l},\,\cdots \,i_{k},\,i_{(k+1)},\,\cdots \,i_{m},\,\cdots \,i_{p}}\;}
»[ 11] dans le «
R
{\displaystyle \;\color {transparent}{\mathbb {R} }}
-espace vectoriel
3
p
{\displaystyle \;\color {transparent}{3^{\,p}}}
-dimensionnel “
E
⊗
k
⊗
{
E
∗
}
⊗
(
p
−
k
)
{\displaystyle \;\color {transparent}{E^{\,\otimes \,k}\otimes \left\lbrace E^{*}\right\rbrace ^{\otimes \,(p-k)}}\;}
” d'où le produit scalaire entre deux vecteurs de base du
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espace vectoriel
3
p
{\displaystyle \;3^{\,p}}
-dimensionnel
E
⊗
k
⊗
{
E
∗
}
⊗
(
p
−
k
)
{\displaystyle \;E^{\,\otimes \,k}\otimes \left\lbrace E^{*}\right\rbrace ^{\otimes \,(p-k)}\;}
des tenseurs d'ordre
p
{\displaystyle \;p\;}
“ mixtes ”[ 29]
k
{\displaystyle \;k}
-contravariants et
(
p
−
k
)
{\displaystyle \;(p-k)}
-covariants [ 87]
{
b
→
i
1
⊗
⋯
b
→
i
l
⊗
⋯
b
→
i
k
⊗
b
′
i
(
k
+
1
)
⊗
⋯
b
′
i
m
⊗
⋯
b
′
i
p
}
⋅
E
⊗
k
⊗
{
E
∗
}
⊗
(
p
−
k
)
{
b
→
i
′
1
⊗
⋯
b
→
i
′
l
⊗
⋯
b
→
i
′
k
⊗
b
′
i
′
(
k
+
1
)
⊗
⋯
b
′
i
′
m
⊗
⋯
b
′
i
′
p
}
=
{\displaystyle \;\left\lbrace {\vec {b}}_{i_{1}}\,\otimes \cdots \,{\vec {b}}_{i_{l}}\,\otimes \cdots \,{\vec {b}}_{i_{k}}\,\otimes \,{b'}_{\!i_{(k+1)}}\,\otimes \cdots \,{b'}_{\!i_{m}}\,\otimes \cdots \,{b'}_{\!i_{p}}\right\rbrace \,\cdot _{E^{\,\otimes \,k}\otimes \left\lbrace E^{*}\right\rbrace ^{\otimes \,(p-k)}}\left\lbrace {\vec {b}}_{{i'}_{\!1}}\,\otimes \cdots \,{\vec {b}}_{{i'}_{\!l}}\,\otimes \cdots \,{\vec {b}}_{{i'}_{\!k}}\,\otimes \,{b'}_{\!{i'}_{\!(k+1)}}\,\otimes \cdots \,{b'}_{\!{i'}_{\!m}}\,\otimes \cdots \,{b'}_{\!{i'}_{\!p}}\right\rbrace =}
δ
i
1
,
i
′
1
⋯
δ
i
l
,
i
′
l
⋯
δ
i
k
,
i
′
k
⋯
δ
i
(
k
+
1
)
,
i
′
(
k
+
1
)
⋯
δ
i
m
,
i
′
m
⋯
δ
i
p
,
i
′
p
{\displaystyle \delta _{i_{1}\,,\,{i'}_{\!1}}\;\cdots \;\delta _{i_{l}\,,\,{i'}_{\!l}}\;\cdots \;\delta _{i_{k}\,,\,{i'}_{\!k}}\;\cdots \;\delta _{i_{(k+1)}\,,\,{i'}_{\!(k+1)}}\;\cdots \;\delta _{i_{m}\,,\,{i'}_{\!m}}\;\cdots \;\delta _{i_{p}\,,\,{i'}_{\!p}}\;}
[ 86] dans le «
R
{\displaystyle \;\color {transparent}{\mathbb {R} }}
-espace vectoriel
3
p
{\displaystyle \;\color {transparent}{3^{\,p}}}
-dimensionnel “
E
⊗
k
⊗
{
E
∗
}
⊗
(
p
−
k
)
{\displaystyle \;\color {transparent}{E^{\,\otimes \,k}\otimes \left\lbrace E^{*}\right\rbrace ^{\otimes \,(p-k)}}\;}
” et par suite le caractère orthonormé de la base «
{
⊗
k
+
1
⩽
m
⩽
p
1
⩽
l
⩽
k
b
→
i
l
⊗
b
′
j
m
}
1
⩽
i
l
⩽
3
,
∀
l
∈
[
[
1
,
k
]
]
1
⩽
j
m
⩽
3
,
∀
m
∈
[
[
k
+
1
,
p
]
]
{\displaystyle \;\left\lbrace {\overset {1\,\leqslant \,l\,\leqslant \,k}{\underset {k+1\,\leqslant \,m\,\leqslant \,p}{\otimes }}}\;{\vec {b}}_{i_{l}}\otimes {b'}_{\!j_{m}}\right\rbrace _{\begin{array}{|l l|}1\,\leqslant \,i_{l}\,\leqslant \,3,&\!\!\forall \,l\,\in \left[\left[1\,,\,k\right]\right]\\1\,\leqslant \,j_{m}\,\leqslant \,3,&\!\!\forall \,m\,\in \left[\left[k+1\,,\,p\right]\right]\end{array}}\;}
» de l'espace vectoriel
E
⊗
k
⊗
{
E
∗
}
⊗
(
p
−
k
)
{\displaystyle \;E^{\,\otimes \,k}\otimes \left\lbrace E^{*}\right\rbrace ^{\otimes \,(p-k)}\;}
ainsi que le caractère euclidien de ce dernier.
L'opération « contraction tensorielle » a pour effet, quand celle-ci est définie, de diminuer de
2
{\displaystyle \;2\;}
l'ordre d'un tenseur , la C.N[ 88] . pour qu'une « contraction tensorielle » soit définissable sur un tenseur est que ce dernier soit d'ordre
p
⩾
2
{\displaystyle \;p\geqslant 2\;}
mais cette C.N[ 88] . n'est pas une C.S[ 89] .
…
{\displaystyle \;\ldots }
Introduction à la contraction tensorielle
modifier
Pour introduire cette opération nous allons d'abord revenir sur la notion de « crochet de dualité »
⟨
?
,
?
⟩
{\displaystyle \;\langle {\text{?}}\,,\,{\text{?}}\rangle \;}
[ 78] qui est une forme bilinéaire non dégénérée définie sur
E
∗
×
E
{\displaystyle \;E^{*}\times E\;}
et construite
à l'aide de la multiplication scalaire sur
E
{\displaystyle \;E\;}
[ 20] telle que «
∀
(
x
′
→
⋅
E
∈
E
∗
,
x
→
∈
E
)
{\displaystyle \;\forall \;\left({\vec {x'}}\cdot _{E}\,\in E^{*}\,,\,{\vec {x}}\in E\right)}
,
⟨
x
′
→
⋅
E
,
x
→
⟩
=
x
′
→
⋅
E
x
→
∈
R
{\displaystyle \;\langle {\vec {x'}}\cdot _{E}\,,\,{\vec {x}}\rangle ={\vec {x'}}\cdot _{E}\,{\vec {x}}\;\in \mathbb {R} \;}
»
[
{\displaystyle {\Big [}}
«
x
′
→
⋅
E
{\displaystyle \;{\vec {x'}}\cdot _{E}\;}
» étant l'élément de
E
∗
{\displaystyle \;E^{*}\;}
associé à l'élément
x
′
→
{\displaystyle \;{\vec {x'}}\;}
de
E
]
{\displaystyle \;E{\Big ]}\;}
ou,
sachant que tout élément
φ
∈
E
∗
{\displaystyle \;\varphi \;\in \;E^{*}\;}
est une forme linéaire de
E
{\displaystyle \;E}
, telle que «
∀
(
φ
∈
E
∗
,
x
→
∈
E
)
{\displaystyle \;\forall \;\left(\varphi \in E^{*}\,,\,{\vec {x}}\in E\right)}
,
⟨
φ
,
x
→
⟩
=
φ
(
x
→
)
∈
R
{\displaystyle \;\langle \varphi \,,\,{\vec {x}}\rangle =\varphi ({\vec {x}})\;\in \mathbb {R} \;}
» ;
Pour introduire cette opération le « crochet de dualité »
⟨
?
,
?
⟩
{\displaystyle \;\langle {\text{?}}\,,\,{\text{?}}\rangle \;}
[ 78] étant une forme bilinéaire
(
{\displaystyle \;{\big (}}
non dégénérée
)
{\displaystyle {\big )}\;}
de
E
∗
×
E
{\displaystyle \;E^{*}\times E\;}
est un tenseur d'ordre
2
{\displaystyle \;2\;}
“ mixte ”[ 29] , [ 30] de
E
⊗
E
∗
{\displaystyle \;E\otimes E^{*}\;}
[ 83] encore appelé Pour introduire cette opération le « crochet de dualité » « tenseur de Kronecker »[ 79] , [ 90] noté «
δ
{\displaystyle \;\delta \;}
», s'exprimant en fonction de la base orthonormée «
{
b
→
i
⊗
b
′
j
}
1
⩽
i
⩽
3
,
1
⩽
j
⩽
3
{\displaystyle \;\left\lbrace {\vec {b}}_{i}\otimes {b'}_{\!j}\right\rbrace _{1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,3\,,\,1\,\leqslant \,j\,\leqslant \,3}}
» de
E
⊗
E
∗
{\displaystyle \;E\otimes E^{*}\;}
ou Pour introduire cette opération le « crochet de dualité » « tenseur de Kronecker » noté «
δ
{\displaystyle \;\color {transparent}{\delta }\;}
», s'exprimant en fonction de la base orthonormée «
{
b
′
i
⊗
b
→
j
}
1
⩽
i
⩽
3
,
1
⩽
j
⩽
3
{\displaystyle \;\left\lbrace {b'}_{\!i}\otimes {\vec {b}}_{j}\right\rbrace _{1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,3\,,\,1\,\leqslant \,j\,\leqslant \,3}}
» de
E
∗
⊗
E
{\displaystyle \;E^{*}\otimes E\;}
selon
«
⟨
?
,
?
⟩
=
δ
=
∑
i
=
1
.
.
3
b
′
i
⊗
b
→
i
{\displaystyle \;\langle {\text{?}}\,,\,{\text{?}}\rangle =\delta =\sum \limits _{i\,=\,1\,..\,3}{b'}_{\!i}\otimes {\vec {b}}_{i}\;}
»[ 91] , [ 92] , [ 93] dont l'action sur un couple de
E
∗
×
E
{\displaystyle \;E^{*}\times E\;}
engendre un scalaire ou encore sur un couple de tenseurs d'ordre
1
{\displaystyle \;1\;}
covariant et contravariant engendre un tenseur d'ordre
0
{\displaystyle \;0}
.
Nous nous proposons de déterminer un opérateur qui aurait une action analogue à celle du « crochet de dualité »
(
{\displaystyle \;{\big (}}
ou « tenseur de Kronecker »[ 79] , [ 90]
)
{\displaystyle {\big )}\;}
mais sur un tenseur d'ordre
2
{\displaystyle \;2\;}
“ mixte ”[ 29] , [ 30] comme
φ
⊗
x
→
∈
E
∗
⊗
E
{\displaystyle \;\varphi \otimes {\vec {x}}\;\in \;E^{*}\otimes E\;}
{
{\displaystyle {\big \{}}
et non un couple de tenseurs d'ordre
1
{\displaystyle \;1\;}
covariant et contravariant comme
(
φ
,
x
→
)
∈
E
∗
×
E
}
{\displaystyle \;\left(\varphi \,,\,{\vec {x}}\right)\in E^{*}\times E{\big \}}\;}
transformant le tenseur d'ordre
2
{\displaystyle \;2\;}
“ mixte ”[ 29] , [ 30] en tenseur d'ordre
0
{\displaystyle \;0}
.
Contraction tensorielle d'un tenseur d'ordre deux mixte
modifier
Préliminaire : D'une part nous avons vu, au paragraphe « introduction à la constraction tensorielle » et note « 92 » plus haut dans ce chapitre, que l'image du « crochet de dualité »
{
{\displaystyle \;{\big \{}}
ou « tenseur de Kronecker »[ 79] , [ 90] “ mixte ”[ 29] , [ 30]
}
{\displaystyle {\big \}}\;}
d'un couple de tenseurs d'ordre
1
{\displaystyle \;1\;}
covariant et contravariant comme
(
ϖ
,
y
→
)
∈
E
∗
×
E
{\displaystyle \;\left(\varpi \,,\,{\vec {y}}\right)\in E^{*}\times E\;}
s'écrit
«
⟨
ϖ
,
y
→
⟩
=
δ
(
ϖ
,
y
→
)
=
ϖ
(
y
→
)
=
∑
i
=
1
.
.
3
ϖ
i
y
i
{\displaystyle \;\langle \varpi \,,\,{\vec {y}}\rangle =\delta (\varpi \,,\,{\vec {y}})=\varpi ({\vec {y}})=\sum \limits _{i\,=\,1\,..\,3}\varpi _{i}\;y_{i}\;}
» Préliminaire : D'une part dans laquelle
{
ϖ
i
y
i
}
i
∈
[
[
1
,
3
]
]
{\displaystyle \;\left\lbrace {\begin{array}{c}\varpi _{i}\\y_{i}\end{array}}\right\rbrace _{i\,\in \left[\left[1\,,\,3\right]\right]}\;}
sont les composantes de
{
ϖ
∈
E
∗
y
→
∈
E
}
{\displaystyle \;\left\lbrace {\begin{array}{c}\varpi \;\in E^{*}\\{\vec {y}}\;\in E\end{array}}\right\rbrace \;}
sur les vecteurs de base respectifs
{
b
′
i
b
→
i
}
i
∈
[
[
1
,
3
]
]
{\displaystyle \;\left\lbrace {\begin{array}{c}{b'}_{\!i}\\{\vec {b}}_{i}\end{array}}\right\rbrace _{i\,\in \left[\left[1\,,\,3\right]\right]}}
; Préliminaire : d'autre part les
9
{\displaystyle \;9\;}
composantes du tenseur d'ordre
2
{\displaystyle \;2\;}
“ mixte ”[ 29] , [ 30]
ϖ
⊗
y
→
∈
E
∗
⊗
E
{\displaystyle \;\varpi \otimes {\vec {y}}\;\in E^{*}\otimes E\;}
sur les vecteurs de base orthonormée «
{
b
′
i
⊗
b
→
j
}
1
⩽
i
⩽
3
,
1
⩽
j
⩽
3
{\displaystyle \;\left\lbrace {b'}_{\!i}\otimes {\vec {b}}_{j}\right\rbrace _{1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,3\,,\,1\,\leqslant \,j\,\leqslant \,3}}
» de
E
∗
⊗
E
{\displaystyle \;E^{*}\otimes E}
s'écrivant
«
(
ϖ
i
y
j
)
1
⩽
i
⩽
3
,
1
⩽
j
⩽
3
{\displaystyle \;\left(\varpi _{i}\;y_{j}\right)_{1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,3\,,\,1\,\leqslant \,j\,\leqslant \,3}}
» Préliminaire : d'autre part
(
{\displaystyle {\Bigg (}}
car «
ϖ
⊗
y
→
=
[
∑
i
=
1
.
.
3
ϖ
i
b
′
i
]
⊗
[
∑
j
=
1
.
.
3
y
j
b
→
j
]
=
∑
i
=
1
.
.
3
j
=
1
.
.
3
ϖ
i
y
j
{
b
′
i
⊗
b
→
j
}
{\displaystyle \;\varpi \otimes {\vec {y}}=\left[\sum \limits _{i\,=\,1\,..\,3}\varpi _{i}\;{b'}_{\!i}\right]\otimes \left[\sum \limits _{j\,=\,1\,..\,3}y_{j}\;{\vec {b}}_{j}\right]=\sum \limits _{\begin{array}{c}i\,=\,1\,..\,3\\j\,=\,1\,..\,3\end{array}}\varpi _{i}\;y_{j}\;\left\lbrace {b'}_{\!i}\otimes {\vec {b}}_{j}\right\rbrace \;}
»
)
{\displaystyle {\Bigg )}}
, nous remarquons que Préliminaire : l'image du « crochet de dualité » du couple
(
ϖ
,
y
→
)
∈
E
∗
×
E
{\displaystyle \;\left(\varpi \,,\,{\vec {y}}\right)\in E^{*}\times E\;}
«
⟨
ϖ
,
y
→
⟩
{\displaystyle \;\langle \varpi \,,\,{\vec {y}}\rangle \;}
» c'est-à-dire «
∑
i
=
1
.
.
3
ϖ
i
y
i
{\displaystyle \;\sum \limits _{i\,=\,1\,..\,3}\varpi _{i}\;y_{i}\;}
» Préliminaire : l'image du « crochet de dualité » utilise
3
{\displaystyle \;3\;}
des
9
{\displaystyle \;9\;}
composantes du tenseur d'ordre
2
{\displaystyle \;2\;}
“ mixte ”[ 29] , [ 30]
ϖ
⊗
y
→
∈
E
∗
⊗
E
{\displaystyle \;\varpi \otimes {\vec {y}}\;\in E^{*}\otimes E\;}
c'est-à-dire «
(
ϖ
i
y
j
)
1
⩽
i
⩽
3
,
1
⩽
j
⩽
3
{\displaystyle \;\left(\varpi _{i}\;y_{j}\right)_{1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,3\,,\,1\,\leqslant \,j\,\leqslant \,3}}
» sur les vecteurs de base orthonormée de
E
∗
⊗
E
{\displaystyle \;E^{*}\otimes E\;}
d'où Préliminaire : la définition de la contraction tensorielle du tenseur d'ordre
2
{\displaystyle \;2\;}
“ mixte ”[ 29] , [ 30]
ϖ
⊗
y
→
∈
E
∗
⊗
E
{\displaystyle \;\varpi \otimes {\vec {y}}\;\in E^{*}\otimes E\;}
permettant l'identification du tenseur contracté d'ordre
0
{\displaystyle \;0\;}
avec l'image du « crochet de dualité » du couple
(
ϖ
,
y
→
)
∈
E
∗
×
E
{\displaystyle \;\left(\varpi \,,\,{\vec {y}}\right)\in E^{*}\times E}
…
{\displaystyle \;\ldots }
Contraction tensorielle d'un tenseur d'ordre deux mixte
Réaliser la contraction tensorielle de
R
{\displaystyle \;{\mathcal {R}}\;}
un tenseur d'ordre
2
{\displaystyle \;2\;}
« mixte »[ 29] , [ 30] de
E
∗
⊗
E
{\displaystyle \,E^{*}\otimes E}
[
{\displaystyle \;{\big [}}
ou de
E
⊗
E
∗
]
{\displaystyle \,E\otimes E^{*}{\big ]}\;}
ayant pour composantes sur la base de l'espace considéré «
(
R
i
,
j
)
1
⩽
i
⩽
3
,
1
⩽
j
⩽
3
{\displaystyle \;\left({\mathcal {R}}_{i,\,j}\right)_{1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,3\,,\,1\,\leqslant \,j\,\leqslant \,3}}
» c'est lui associer le tenseur d'ordre
0
{\displaystyle \;0\;}
«
∑
i
=
1
.
.
3
R
i
,
i
∈
R
{\displaystyle \;\sum \limits _{i\,=\,1\,..\,3}{\mathcal {R}}_{i,\,i}\;\in \;\mathbb {R} \;}
».
Contraction tensorielle d'un tenseur d'ordre p mixte
modifier
Pour que l'opération de contraction tensorielle définie sur
E
⊗
E
∗
{\displaystyle \;E\otimes E^{*}\;}
se généralise à
E
⊗
k
⊗
{
E
∗
}
⊗
(
p
−
k
)
{\displaystyle \;E^{\,\otimes \,k}\otimes \left\lbrace E^{*}\right\rbrace ^{\otimes \,(p-k)}\;}
[ 71] , [ 84] , il faut que l'ordre
p
{\displaystyle \;p\;}
du tenseur à contracter soit
⩾
2
{\displaystyle \;\geqslant 2\;}
et Pour que l'opération de contraction tensorielle définie sur
E
⊗
E
∗
{\displaystyle \;\color {transparent}{E\otimes E^{*}}\;}
se généralise à
E
⊗
k
⊗
{
E
∗
}
⊗
(
p
−
k
)
{\displaystyle \;\color {transparent}{E^{\,\otimes \,k}\otimes \left\lbrace E^{*}\right\rbrace ^{\otimes \,(p-k)}}}
, il suffit que ce tenseur soit « mixte »[ 29] c'est-à-dire que
k
∈
[
[
1
,
(
p
−
1
)
]
]
{\displaystyle \;k\in \left[\left[1\,,\,(p-1)\right]\right]}
.
Contraction tensorielle d'un tenseur d'ordre p mixte
Réaliser une
contraction tensorielle d'un tenseur d'ordre
p
{\displaystyle \;p\;}
« mixte »
[ 29] du
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espace vectoriel “
E
⊗
k
⊗
{
E
∗
}
⊗
(
p
−
k
)
{\displaystyle \;E^{\,\otimes \,k}\otimes \left\lbrace E^{*}\right\rbrace ^{\otimes \,(p-k)}\;}
”
[ 71] , [ 84] ,
R
{\displaystyle \;{\mathcal {R}}\;}
de composantes sur «
{
⊗
k
+
1
⩽
m
⩽
p
1
⩽
l
⩽
k
b
→
i
l
⊗
b
′
j
m
}
1
⩽
i
l
⩽
3
,
∀
l
∈
[
[
1
,
k
]
]
1
⩽
j
m
⩽
3
,
∀
m
∈
[
[
k
+
1
,
p
]
]
{\displaystyle \;\left\lbrace {\overset {1\,\leqslant \,l\,\leqslant \,k}{\underset {k+1\,\leqslant \,m\,\leqslant \,p}{\otimes }}}\;{\vec {b}}_{i_{l}}\otimes {b'}_{\!j_{m}}\right\rbrace _{\begin{array}{|l l|}1\,\leqslant \,i_{l}\,\leqslant \,3,&\!\!\forall \,l\,\in \left[\left[1\,,\,k\right]\right]\\1\,\leqslant \,j_{m}\,\leqslant \,3,&\!\!\forall \,m\,\in \left[\left[k+1\,,\,p\right]\right]\end{array}}\;}
» la
base orthonormée de
E
⊗
k
⊗
{
E
∗
}
⊗
(
p
−
k
)
{\displaystyle \;E^{\,\otimes \,k}\otimes \left\lbrace E^{*}\right\rbrace ^{\otimes \,(p-k)}\;}
[ 71] , [ 84] «
(
R
i
1
,
⋯
i
l
,
⋯
i
k
,
i
(
k
+
1
)
,
⋯
i
m
,
⋯
i
p
)
1
⩽
i
l
⩽
3
,
∀
l
∈
[
[
1
,
k
]
]
1
⩽
j
m
⩽
3
,
∀
m
∈
[
[
k
+
1
,
p
]
]
{\displaystyle \;\left({\mathcal {R}}_{i_{1},\,\cdots \,i_{l},\,\cdots \,i_{k},\,i_{(k+1)},\,\cdots \,i_{m},\,\cdots \,i_{p}}\right)_{\begin{array}{|l l|}1\,\leqslant \,i_{l}\,\leqslant \,3,&\!\!\forall \,l\,\in \left[\left[1\,,\,k\right]\right]\\1\,\leqslant \,j_{m}\,\leqslant \,3,&\!\!\forall \,m\,\in \left[\left[k+1\,,\,p\right]\right]\end{array}}\;}
» c'est
lui associer un
tenseur d'ordre
(
p
−
2
)
{\displaystyle \;(p-2)\;}
de “
E
⊗
(
k
−
1
)
⊗
{
E
∗
}
⊗
(
p
−
k
−
1
)
{\displaystyle \;E^{\,\otimes \,(k-1)}\otimes \left\lbrace E^{*}\right\rbrace ^{\otimes \,(p-k-1)}\;}
”
[ 71] , [ 84] avec pour composantes sur la
base orthonormée de ce dernier «
{
⊗
t
∈
[
[
(
k
+
1
)
,
(
m
−
1
)
]
]
∪
[
[
(
m
+
1
)
,
p
]
]
s
∈
[
[
1
,
(
l
−
1
)
]
]
∪
[
[
(
l
+
1
)
,
k
]
]
b
→
i
s
⊗
b
′
j
t
}
1
⩽
i
s
⩽
3
,
∀
s
∈
[
[
1
,
l
−
1
]
]
∪
[
[
(
l
+
1
)
,
k
]
]
1
⩽
j
t
⩽
3
,
∀
t
∈
[
[
(
k
+
1
)
,
(
m
−
1
)
]
]
∪
[
[
(
m
+
1
)
,
p
]
]
{\displaystyle \;\left\lbrace {\overset {s\,\in \,\left[\left[1\,,\,(l-1)\right]\right]\,\cup \,\left[\left[(l+1)\,,\,k\right]\right]}{\underset {t\,\in \,\left[\left[(k+1)\,,\,(m-1)\right]\right]\,\cup \,\left[\left[(m+1)\,,\,p\right]\right]}{\otimes }}}\;{\vec {b}}_{i_{s}}\otimes {b'}_{\!j_{t}}\right\rbrace _{\begin{array}{|l l|}1\,\leqslant \,i_{s}\,\leqslant \,3,&\!\!\forall \,s\,\in \left[\left[1\,,\,l-1\right]\right]\,\cup \,\left[\left[(l+1)\,,\,k\right]\right]\\1\,\leqslant \,j_{t}\,\leqslant \,3,&\!\!\forall \,t\,\in \left[\left[(k+1)\,,\,(m-1)\right]\right]\,\cup \,\left[\left[(m+1)\,,\,p\right]\right]\end{array}}\;}
»
(
{\displaystyle \;{\big (}}
les indices
l
{\displaystyle \;_{l}\;}
sur la partie
contravariante et
m
{\displaystyle \;_{m}\;}
sur la partie
covariante positionnant les endroits contractés
)
{\displaystyle {\big )}}
,
«
(
∑
=
1
.
.
3
i
l
=
i
m
R
i
l
R
i
m
)
(
R
i
1
,
⋯
i
s
,
⋯
i
k
,
i
(
k
+
1
)
,
⋯
i
t
,
⋯
i
p
)
1
⩽
i
s
⩽
3
,
∀
s
∈
[
[
1
,
l
−
1
]
]
∪
[
[
(
l
+
1
)
,
k
]
]
1
⩽
j
t
⩽
3
,
∀
t
∈
[
[
(
k
+
1
)
,
(
m
−
1
)
]
]
∪
[
[
(
m
+
1
)
,
p
]
]
{\displaystyle \;\left(\sum \limits _{=\,1\,..\,3}^{i_{l}\,=\,i_{m}}{\mathcal {R}}_{i_{l}}\;{\mathcal {R}}_{i_{m}}\right)\left({\mathcal {R}}_{i_{1},\,\cdots \,i_{s},\,\cdots \,i_{k},\,i_{(k+1)},\,\cdots \,i_{t},\,\cdots \,i_{p}}\right)_{\begin{array}{|l l|}1\,\leqslant \,i_{s}\,\leqslant \,3,&\!\!\forall \,s\,\in \left[\left[1\,,\,l-1\right]\right]\,\cup \,\left[\left[(l+1)\,,\,k\right]\right]\\1\,\leqslant \,j_{t}\,\leqslant \,3,&\!\!\forall \,t\,\in \left[\left[(k+1)\,,\,(m-1)\right]\right]\,\cup \,\left[\left[(m+1)\,,\,p\right]\right]\end{array}}\;}
».
Remarque : La contraction tensorielle peut être poursuivie tant que le tenseur contracté n'est pas purement contravariant ou purement covariant
…
{\displaystyle \;\ldots }
Produit contracté de deux tenseurs
modifier
Le produit contracté de deux tenseurs est le résultat de leur produit tensoriel suivi d'une contraction tensorielle entre le 1er tenseur et le 2nd , il n'est faisable que
si les deux tenseurs sont d'ordre
⩾
2
{\displaystyle \;\geqslant 2\;}
et « mixtes »[ 29] ou
si l'un des deux tenseurs est d'ordre
⩾
1
{\displaystyle \;\geqslant 1\;}
contravariant ou covariant , l'autre étant d'ordre
⩾
2
{\displaystyle \;\geqslant 2\;}
« mixte »[ 29] ou encore
si les deux tenseurs sont d'ordre
⩾
1
{\displaystyle \;\geqslant 1}
, l'un étant contravariant et l'autre covariant ;
le produit contracté entre un tenseur
T
{\displaystyle \;{\mathcal {T}}\;}
et un tenseur
S
{\displaystyle \;{\mathcal {S}}}
(
{\displaystyle \;{\big (}}
quand il est faisable
)
{\displaystyle {\big )}\;}
est noté
T
⊙
S
{\displaystyle \;{\mathcal {T}}\odot {\mathcal {S}}\;}
[ 94] , le produit contracté si le tenseur
T
{\displaystyle \;{\mathcal {T}}\;}
est d'ordre
p
{\displaystyle \;p\;}
et le tenseur
S
{\displaystyle \;{\mathcal {S}}\;}
d'ordre
q
{\displaystyle \;q}
, le tenseur
T
⊙
S
{\displaystyle \;{\mathcal {T}}\odot {\mathcal {S}}\;}
[ 94] est d'ordre
p
+
q
−
2
{\displaystyle \;p+q-2}
.
Remarque : comme il a été vu dans le paragraphe « contraction tensorielle d'un tenseur d'ordre p mixte » plus haut dans ce chapitre, la contraction tensorielle nécessite de préciser au préalable les composantes du tenseur à contracter sur la base de l'espace vectoriel le contenant, il faut donc ici Remarque : préciser les composantes du 1er tenseur sur la base de son espace vectoriel ainsi que celles du 2ème tenseur sur la base adéquate et, Remarque : utiliser la règle suivante : « par défaut, la contraction tensorielle entre deux tenseurs est faite entre le dernier indice des composantes du 1er tenseur et le 1er indice des composantes de nature différente du 2nd tenseur [ 95] »
…
{\displaystyle \;\ldots }
Exemples :
≻
{\displaystyle \succ \;}
soit «
φ
{\displaystyle \;\varphi \;}
un tenseur d'ordre
1
{\displaystyle \;1\;}
covariant de
E
∗
{\displaystyle \;E^{*}\;}
»
[
{\displaystyle \;{\big [}}
ou une forme linéaire de
E
]
{\displaystyle \;E{\big ]}\;}
et Exemples :
≻
{\displaystyle \color {transparent}{\succ }\;}
soit «
x
→
{\displaystyle \;{\vec {x}}\;}
un tenseur d'ordre
1
{\displaystyle \;1\;}
contravariant de
E
{\displaystyle \;E\;}
»
[
{\displaystyle \;{\big [}}
ou un vecteur de
E
]
{\displaystyle \;E{\big ]}}
, Exemples :
≻
{\displaystyle \color {transparent}{\succ }\;}
le produit contracté «
φ
⊙
x
→
{\displaystyle \;\varphi \odot {\vec {x}}\;}
est un tenseur d'ordre
0
{\displaystyle \;0\;}
» défini par «
φ
⊙
x
→
=
∑
i
=
1
.
.
3
φ
i
x
i
=
φ
(
x
→
)
∈
R
{\displaystyle \;\varphi \odot {\vec {x}}=\sum \limits _{i\,=\,1\,..\,3}\varphi _{i}\;x_{i}=\varphi ({\vec {x}})\;\in \;\mathbb {R} \;}
»[ 96] ;
Exemples :
≻
{\displaystyle \succ \;}
soit «
δ
=
⟨
?
,
?
⟩
=
∑
i
=
1
.
.
3
b
→
i
⊗
b
′
i
{\displaystyle \;\delta =\langle {\text{?}}\,,\,{\text{?}}\rangle =\sum \limits _{i\,=\,1\,..\,3}{\vec {b}}_{i}\otimes {b'}_{\!i}\;}
[ 92] le “ tenseur de Kronecker ”[ 79] , [ 90] , d'ordre
2
{\displaystyle \;2\;}
“ mixte ”[ 29] , [ 30] de
E
⊗
E
∗
{\displaystyle \;E\otimes E^{*}\;}
»
[
{\displaystyle \;{\big [}}
c'est-à-dire aussi une forme bilinéaire (non dégénérée) de
E
×
E
∗
]
{\displaystyle \;E\times E^{*}{\big ]}\;}
et Exemples :
≻
{\displaystyle \color {transparent}{\succ }\;}
soit «
x
→
⊗
y
→
∈
E
⊗
2
{\displaystyle \;{\vec {x}}\otimes {\vec {y}}\;\in \;E^{\,\otimes \,2}\;}
le tenseur d'ordre
2
{\displaystyle \;2\;}
contravariant » construit à partir du couple
(
x
→
,
y
→
)
∈
E
2
{\displaystyle \;\left({\vec {x}}\,,\,{\vec {y}}\right)\in E^{2}}
, Exemples :
≻
{\displaystyle \color {transparent}{\succ }\;}
le produit contracté «
δ
⊙
{
x
→
⊗
y
→
}
{\displaystyle \;\delta \odot \left\lbrace {\vec {x}}\otimes {\vec {y}}\right\rbrace \;}
des deux tenseurs est le tenseur d'ordre
2
{\displaystyle \;2\;}
contravariant » résultant de la contraction tensorielle du tenseur d'ordre
4
{\displaystyle \;4\;}
“ mixte ”[ 29] «
δ
⊗
{
x
→
⊗
y
→
}
{\displaystyle \;\delta \otimes \left\lbrace {\vec {x}}\otimes {\vec {y}}\right\rbrace \;}
tri-contravariant et mono-covariant » de composantes «
{
(
∑
i
=
1
.
.
3
δ
i
,
i
1
δ
i
,
i
2
)
x
i
3
y
i
4
}
1
⩽
i
l
⩽
3
l
∈
[
[
1
,
4
]
]
{\displaystyle \;\left\lbrace \left(\sum \limits _{i\,=\,1\,..\,3}\delta _{i\,,\,i_{1}}\;\delta _{i\,,\,i_{2}}\right)x_{i_{3}}\;y_{i_{4}}\right\rbrace _{\begin{array}{|c|}1\,\leqslant \,i_{l}\,\leqslant \,3\\l\,\in \,\left[\left[\,1\,,\,4\,\right]\right]\end{array}}\;}
» sur la base «
{
b
→
i
1
⊗
b
′
i
2
⊗
b
→
i
3
⊗
b
→
i
4
}
1
⩽
i
l
⩽
3
l
∈
[
[
1
,
4
]
]
{\displaystyle \;\left\lbrace {\vec {b}}_{i_{1}}\otimes {b'}_{\!i_{2}}\otimes {\vec {b}}_{i_{3}}\otimes {\vec {b}}_{i_{4}}\right\rbrace _{\begin{array}{|c|}1\,\leqslant \,i_{l}\,\leqslant \,3\\l\,\in \,\left[\left[\,1\,,\,4\,\right]\right]\end{array}}\;}
», la contraction tensorielle étant faite sur les indices «
i
2
{\displaystyle \;_{i_{2}}\;}
» et «
i
3
{\displaystyle \;_{i_{3}}\;}
»
⇒
{\displaystyle \Rightarrow }
les composantes de
δ
⊙
{
x
→
⊗
y
→
}
{\displaystyle \;\delta \odot \left\lbrace {\vec {x}}\otimes {\vec {y}}\right\rbrace \;}
dans la base «
{
b
→
i
1
⊗
b
→
i
2
}
1
⩽
i
1
⩽
3
1
⩽
i
2
⩽
3
{\displaystyle \;\left\lbrace {\vec {b}}_{i_{1}}\otimes {\vec {b}}_{i_{2}}\right\rbrace _{\begin{array}{|c|}1\,\leqslant \,i_{1}\,\leqslant \,3\\1\,\leqslant \,i_{2}\,\leqslant \,3\end{array}}\;}
» sont «
{
(
∑
i
=
1
.
.
3
δ
i
,
i
1
x
i
)
y
i
2
}
1
⩽
i
1
⩽
3
1
⩽
i
2
⩽
3
{\displaystyle \;\left\lbrace \left(\sum \limits _{i\,=\,1\,..\,3}\delta _{i\,,\,i_{1}}\;x_{i}\right)y_{i_{2}}\right\rbrace _{\begin{array}{|c|}1\,\leqslant \,i_{1}\,\leqslant \,3\\1\,\leqslant \,i_{2}\,\leqslant \,3\end{array}}\;}
»[ 97] soit encore «
(
x
i
1
y
i
2
)
1
⩽
i
1
⩽
3
,
1
⩽
i
2
⩽
3
{\displaystyle \;\left(x_{i_{1}}\;y_{i_{2}}\right)_{1\,\leqslant \,i_{1}\,\leqslant \,3,\;1\,\leqslant \,i_{2}\,\leqslant \,3}\;}
»[ 98] dont on déduit
«
δ
⊙
{
x
→
⊗
y
→
}
=
x
→
⊗
y
→
{\displaystyle \;\delta \odot \left\lbrace {\vec {x}}\otimes {\vec {y}}\right\rbrace ={\vec {x}}\otimes {\vec {y}}\;}
»[ 99] .
Notation d'Einstein, convention de sommation d'Einstein
modifier
La notation d'Einstein[ 100] a pour but de mettre concrètement en évidence la différence entre composantes contravariantes et covariantes d'un tenseur ainsi qu'entre vecteurs de base du
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espace vectoriel tridimensionnel euclidien et ceux de son dual ;
la convention de sommation d'Einstein [ 100] utilisée simultanément à la notation d'Einstein[ 100] permet de simplifier l'écriture de formules «
∑
i
a
i
b
i
{\displaystyle \;\sum \limits _{i}a_{i}\;b_{i}\;}
» en introduisant la notion d'« indice muet » correspondant à l'indice sur lequel est faite la sommation.
La notation d'Einstein[ 100] consiste à étendre le positionnement des indices placés en bas à droite des grandeurs indexées en ne se limitant pas à «
i
{\displaystyle \;_{i}\;}
» mais en autorisant également «
i
{\displaystyle \;^{i}\;}
» suivant la propriété de la grandeur indexée, plus exactement :
« les vecteurs de base du
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espace vectoriel tridimensionnel euclidien
E
{\displaystyle \;E\;}
sont indexés par un indice en bas »
⇒
{\displaystyle \Rightarrow }
les vecteurs de la base orthonormée
{
B
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace \;}
de
E
{\displaystyle \;E\;}
sont notés «
{
b
→
1
,
b
→
2
,
b
→
3
}
{\displaystyle \;\left\lbrace {\vec {b}}_{1}\,,\,{\vec {b}}_{2}\,,\,{\vec {b}}_{3}\right\rbrace \;}
»,
« les composantes contravariantes d'un vecteur de
E
{\displaystyle \;E\;}
sont indexées par un indice en haut »
⇒
{\displaystyle \Rightarrow }
les composantes contravariantes du vecteur
x
→
{\displaystyle \;{\vec {x}}\;}
de
E
{\displaystyle \;E\;}
sont notées «
{
x
1
,
x
2
,
x
3
}
{\displaystyle \;\left\lbrace x^{1}\,,\,x^{2}\,,\,x^{3}\right\rbrace \;}
»,
« la décomposition du vecteur
x
→
{\displaystyle \;{\vec {x}}\;}
de
E
{\displaystyle \;E\;}
dans la base orthonormée
{
B
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace \;}
de ce dernier » s'écrit «
x
→
=
∑
i
=
1
.
.
3
x
i
b
→
i
{\displaystyle \;{\vec {x}}=\sum \limits _{i\,=\,1\,..\,3}x^{i}\;{\vec {b}}_{i}\;}
» ;
« les covecteurs de base du dual
E
∗
{\displaystyle \;E^{*}\;}
du
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espace vectoriel tridimensionnel euclidien
E
{\displaystyle \;E\;}
sont indexés par un indice en haut »
⇒
{\displaystyle \Rightarrow }
les covecteurs de la base orthonormée
{
B
′
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B'\right\rbrace \;}
de
E
∗
{\displaystyle \;E^{*}\;}
sont notés «
{
b
′
1
,
b
′
2
,
b
′
3
}
{\displaystyle \;\left\lbrace {b'}^{1}\,,\,{b'}^{2}\,,\,{b'}^{3}\right\rbrace \;}
»,
« les composantes covariantes d'un covecteur de
E
∗
{\displaystyle \;E^{*}\;}
sont indexées par un indice en bas »
⇒
{\displaystyle \Rightarrow }
les composantes covariantes du covecteur
φ
{\displaystyle \;\varphi \;}
de
E
∗
{\displaystyle \;E^{*}\;}
sont notées «
{
φ
1
,
φ
2
,
φ
3
}
{\displaystyle \;\left\lbrace \varphi _{1}\,,\,\varphi _{2}\,,\,\varphi _{3}\right\rbrace \;}
»,
« la décomposition du covecteur
φ
{\displaystyle \;\varphi \;}
de
E
∗
{\displaystyle \;E^{*}\;}
dans la base orthonormée
{
B
′
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B'\right\rbrace \;}
de ce dernier » s'écrit «
φ
=
∑
i
=
1
.
.
3
φ
i
b
′
i
{\displaystyle \;\varphi =\sum \limits _{i\,=\,1\,..\,3}\varphi _{i}\;{b'}^{i}\;}
» ;
« les composantes contravariantes d'un tenseur d'ordre
p
{\displaystyle \;p\;}
de
E
⊗
p
{\displaystyle \;E^{\,\otimes \,p}\;}
sont indexées par des indices en haut »
⇒
{\displaystyle \Rightarrow }
les composantes contravariantes du tenseur
T
{\displaystyle \;{\mathcal {T}}\;}
d'ordre
p
{\displaystyle \;p\;}
de
E
⊗
p
{\displaystyle \;E^{\,\otimes \,p}\;}
sont notées «
(
T
i
1
,
⋯
i
k
,
⋯
i
p
)
∈
[
[
1
,
3
]
]
p
(
i
1
,
.
.
i
k
,
.
.
i
p
)
{\displaystyle \;\left({\mathcal {T}}^{i_{1},\,\cdots \,i_{k},\,\cdots \,i_{p}}\right)_{\;\in \,\left[\left[\,1\,,\,3\,\right]\right]^{\,p}}^{\left(i_{1},\,..\,i_{k},\,..\,i_{p}\right)}\;}
»,
« les composantes covariantes d'un tenseur d'ordre
p
{\displaystyle \;p\;}
de
{
E
∗
}
⊗
p
{\displaystyle \;\left\lbrace E^{*}\right\rbrace ^{\,\otimes \,p}\;}
sont indexées par des indices en bas »
⇒
{\displaystyle \Rightarrow }
les composantes covariantes du tenseur
S
{\displaystyle \;{\mathcal {S}}\;}
d'ordre
p
{\displaystyle \;p\;}
de
{
E
∗
}
⊗
p
{\displaystyle \;\left\lbrace E^{*}\right\rbrace ^{\,\otimes \,p}\;}
sont notées «
(
S
i
1
,
⋯
i
k
,
⋯
i
p
)
∈
[
[
1
,
3
]
]
p
(
i
1
,
.
.
i
k
,
.
.
i
p
)
{\displaystyle \;\left({\mathcal {S}}_{i_{1},\,\cdots \,i_{k},\,\cdots \,i_{p}}\right)_{\;\in \,\left[\left[\,1\,,\,3\,\right]\right]^{\,p}}^{\left(i_{1},\,..\,i_{k},\,..\,i_{p}\right)}\;}
»,
« les composantes “ mixtes ”[ 29]
k
{\displaystyle \;k}
-contravariantes et
(
p
−
k
)
{\displaystyle \;(p-k)}
-covariantes d'un tenseur d'ordre
p
{\displaystyle \;p\;}
de
E
⊗
k
⊗
{
E
∗
}
⊗
(
p
−
k
)
{\displaystyle \;E^{\,\otimes \,k}\otimes \left\lbrace E^{*}\right\rbrace ^{\,\otimes \,(p-k)}\;}
sont indexées par des indices en haut ou en bas suivant le caractère contravariant ou covariant »
⇒
{\displaystyle \Rightarrow }
les composantes “ mixtes ”[ 29]
k
{\displaystyle \;k}
-contravariantes et
(
p
−
k
)
{\displaystyle \;(p-k)}
-covariantes du tenseur
R
{\displaystyle \;{\mathcal {R}}\;}
d'ordre
p
{\displaystyle \;p\;}
de
E
⊗
k
⊗
{
E
∗
}
⊗
(
p
−
k
)
{\displaystyle \;E^{\,\otimes \,k}\otimes \left\lbrace E^{*}\right\rbrace ^{\,\otimes \,(p-k)}\;}
sont notées «
(
R
i
(
k
+
1
)
,
⋯
i
m
,
⋯
i
p
i
1
,
⋯
i
l
,
⋯
i
k
)
∈
[
[
1
,
3
]
]
p
(
i
1
,
.
.
i
l
,
.
.
i
k
,
i
(
k
+
1
)
.
.
i
m
,
.
.
i
p
)
{\displaystyle \;\left({\mathcal {R}}_{i_{(k+1)},\,\cdots \,i_{m},\,\cdots \,i_{p}}^{i_{1},\,\cdots \,i_{l},\,\cdots \,i_{k}}\right)_{\qquad \in \,\left[\left[\,1\,,\,3\,\right]\right]^{\,p}}^{\left(i_{1},\,..\,i_{l},\,..\,i_{k},\,i_{(k+1)}\,..\,i_{m},\,..\,i_{p}\right)}\;}
».
Convention de sommation d'Einstein
modifier
Avec la notation d'Einstein[ 100] exposée dans le paragraphe « de même nom » plus haut dans ce chapitre, les indices « muets »
[
{\displaystyle \;{\Big [}}
c'est-à-dire les indices sur lesquels les sommations sont faites
]
{\displaystyle {\Big ]}\;}
étant systématiquement en positions opposées « haute » et « basse »
[
{\displaystyle \;{\Big [}}
c'est-à-dire suivant l'une ou l'autre des deux formules «
∑
i
a
i
b
i
{\displaystyle \;\sum \limits _{i}a^{i}\;b_{i}\;}
» ou «
∑
i
a
i
b
i
{\displaystyle \;\sum \limits _{i}a_{i}\;b^{i}\;}
»
]
{\displaystyle {\Big ]}}
, Avec la notation d'Einstein la convention de sommation d'Einstein [ 100] consiste à omettre le symbole de sommation «
∑
i
{\displaystyle \;\sum \limits _{i}\;}
» en considérant qu'il fait double emploi avec la répétition, dans une formule, d'un indice commun en positions alternées
[
{\displaystyle \;{\Big [}}
ainsi les formules «
∑
i
a
i
b
i
{\displaystyle \;\sum \limits _{i}a^{i}\;b_{i}\;}
» ou «
∑
i
a
i
b
i
{\displaystyle \;\sum \limits _{i}a_{i}\;b^{i}\;}
» seront simplement écrites «
a
i
b
i
{\displaystyle \;a^{i}\;b_{i}\;}
» ou «
a
i
b
i
{\displaystyle \;a_{i}\;b^{i}\;}
», la répétition de l'indice commun en positions alternées entraînant la sommation sur cet indice, cela justifiant le qualificatif « muet » attribué à cet indice
]
{\displaystyle {\Big ]}}
.
Exemples d'utilisation de la convention de sommation d'Einstein [ 100]
[
{\displaystyle {\big [}}
en pratique, dès lors que la « notation » d'Einstein[ 100] est utilisée, la « convention de sommation » l'est aussi[ 101]
]
{\displaystyle {\big ]}}
:
« la décomposition du vecteur
x
→
{\displaystyle \;{\vec {x}}\;}
de
E
{\displaystyle \;E\;}
dans la base orthonormée
{
B
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace \;}
de ce dernier » s'écrira «
x
→
=
x
i
b
→
i
,
i
∈
[
[
1
,
3
]
]
{\displaystyle \;{\vec {x}}=x^{i}\;{\vec {b}}_{i},\;\;i\;\in \;\left[\left[1\,,\,3\right]\right]\;}
»[ 102] ,
« la décomposition du covecteur
φ
{\displaystyle \;\varphi \;}
de
E
∗
{\displaystyle \;E^{*}\;}
dans la base orthonormée
{
B
′
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B'\right\rbrace \;}
de ce dernier » s'écrira «
φ
=
φ
i
b
′
i
,
i
∈
[
[
1
,
3
]
]
{\displaystyle \;\varphi =\varphi _{i}\;{b'}^{i},\;\;i\;\in \;\left[\left[1\,,\,3\right]\right]\;}
»[ 102] ;
« la contraction tensorielle de
R
{\displaystyle \;{\mathcal {R}}\;}
tenseur d'ordre
2
{\displaystyle \;2\;}
“ mixte ” »[ 29] , [ 30] de composantes, sur la base de
E
⊗
E
∗
{\displaystyle \;E\otimes E^{*}}
, «
(
R
i
2
i
1
)
1
⩽
i
2
⩽
3
1
⩽
i
1
⩽
3
{\displaystyle \;\left({\mathcal {R}}_{i_{2}}^{i_{1}}\right)_{1\,\leqslant \,i_{2}\,\leqslant \,3}^{1\,\leqslant \,i_{1}\,\leqslant \,3}\;}
» s'écrira «
R
i
i
{\displaystyle \;{\mathcal {R}}_{i}^{i}\;}
» correspondant à un tenseur d'ordre
0
{\displaystyle \;0\;}
ou encore «
R
i
i
,
i
∈
[
[
1
,
3
]
]
{\displaystyle \;{\mathcal {R}}_{i}^{i},\;\;i\;\in \;\left[\left[1\,,\,3\right]\right]\;}
»[ 102] ,
« la contraction tensorielle de
R
{\displaystyle \;{\mathcal {R}}\;}
tenseur d'ordre
p
{\displaystyle \;p\;}
“ mixte ”[ 29]
k
{\displaystyle \;k}
-contravariant et
(
p
−
k
)
{\displaystyle \;(p-k)}
-covariant » de composantes «
(
R
i
(
k
+
1
)
,
⋯
i
m
,
⋯
i
p
i
1
,
⋯
i
l
,
⋯
i
k
)
∈
[
[
1
,
3
]
]
p
(
i
1
,
.
.
i
l
,
.
.
i
k
,
i
(
k
+
1
)
.
.
i
m
,
.
.
i
p
)
{\displaystyle \;\left({\mathcal {R}}_{i_{(k+1)},\,\cdots \,i_{m},\,\cdots \,i_{p}}^{i_{1},\,\cdots \,i_{l},\,\cdots \,i_{k}}\right)_{\qquad \in \,\left[\left[\,1\,,\,3\,\right]\right]^{\,p}}^{\left(i_{1},\,..\,i_{l},\,..\,i_{k},\,i_{(k+1)}\,..\,i_{m},\,..\,i_{p}\right)}\;}
» sur la base de son espace vectoriel
E
⊗
k
⊗
{
E
∗
}
⊗
(
p
−
k
)
{\displaystyle \;E^{\,\otimes \,k}\otimes \left\lbrace E^{*}\right\rbrace ^{\,\otimes \,(p-k)}}
, donnant « un tenseur d'ordre
(
p
−
2
)
{\displaystyle \;(p-2)\;}
“ mixte
(
{\displaystyle \;{\big (}}
ou non
)
{\displaystyle {\big )}\;}
”[ 29]
(
k
−
1
)
{\displaystyle \;(k-1)}
-contravariant et
(
p
−
k
−
1
)
{\displaystyle \;(p-k-1)}
-covariant » de composantes, sur la base de l'espace vectoriel
E
⊗
(
k
−
1
)
⊗
{
E
∗
}
⊗
(
p
−
k
−
1
)
{\displaystyle \;E^{\,\otimes \,(k-1)}\otimes \left\lbrace E^{*}\right\rbrace ^{\,\otimes \,(p-k-1)}}
, s'écrivant «
(
R
i
,
i
(
k
+
2
)
,
⋯
i
m
,
⋯
i
p
i
1
,
⋯
i
l
,
⋯
i
(
k
−
1
)
,
i
)
∈
[
[
1
,
3
]
]
p
(
i
1
,
.
.
i
l
,
.
.
i
(
k
−
1
)
,
i
(
k
+
2
)
.
.
i
m
,
.
.
i
p
)
{\displaystyle \;\left({\mathcal {R}}_{\color {red}{i}\color {black},\,i_{(k+2)},\,\cdots \,i_{m},\,\cdots \,i_{p}}^{i_{1},\,\cdots \,i_{l},\,\cdots \,i_{(k-1)},\,\color {red}{i}}\right)_{\qquad \qquad \in \,\left[\left[\,1\,,\,3\,\right]\right]^{\,p}}^{\left(i_{1},\,..\,i_{l},\,..\,i_{(k-1)},\,i_{(k+2)}\,..\,i_{m},\,..\,i_{p}\right)}}
,
i
∈
[
[
1
,
3
]
]
{\displaystyle \;\color {red}{i\,\in \,\left[\left[1\,,\,3\right]\right]}\;}
»[ 103] , [ 104]
…
{\displaystyle \;\ldots }
↑ Comme nous le voyons au paragraphe « divers types de tenseurs d'ordre un, définitions et propriétés » plus loin dans ce chapitre il existe d'autres tenseurs d'ordre un que les vecteurs.
↑ Comme nous le voyons au paragraphe « divers types de tenseurs d'ordre deux, définitions et propriétés » plus loin dans ce chapitre il existe d'autres tenseurs d'ordre deux que les familles de vecteurs.
↑ Le terme « couche » pour un tableau parallélépipédique n'est pas codifié car la représentation en perspective d'un tel tableau parallélépipédique n'est guère utilisée, on préfère représenter chaque « couche » par une matrice de même dimension
(
{\displaystyle \;{\big (}}
ou taille
)
{\displaystyle {\big )}}
fixée, chacune à la suite des précédentes comme si on faisait des coupes successives du tableau parallélépipédique au niveau de chaque « couche »
…
{\displaystyle \;\ldots }
↑ Comme cela est évoqué au paragraphe « tenseurs d'ordre strictement supérieur à deux » plus loin dans ce chapitre il existe d'autres tenseurs d'ordre trois que les collections de familles de vecteurs.
↑ Soient deux tenseurs d'ordre
2
{\displaystyle \;2\;}
de l'espace physique
E
3
{\displaystyle \;{\mathcal {E}}_{3}\;}
construit sur
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} \;}
représentables, avec choix d'une base
{
B
}
=
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace =}
{
b
1
,
b
2
,
b
3
}
{\displaystyle \left\lbrace b_{1}\,,\,b_{2}\,,\,b_{3}\right\rbrace }
, par une matrice carrée
[
x
1
,
1
x
1
,
2
x
1
,
3
x
2
,
1
x
2
,
2
x
2
,
3
x
3
,
1
x
3
,
2
x
3
,
3
]
∈
M
3
(
R
)
{\displaystyle \;\left[{\begin{array}{c}x_{1,\,1}&x_{1,\,2}&x_{1,\,3}\\x_{2,\,1}&x_{2,\,2}&x_{2,\,3}\\x_{3,\,1}&x_{3,\,2}&x_{3,\,3}\end{array}}\right]\in M_{3}\!\left(\mathbb {R} \right)\;}
et par un autre matrice carrée
[
x
′
1
,
1
x
′
1
,
2
x
′
1
,
3
x
′
2
,
1
x
′
2
,
2
x
′
2
,
3
x
′
3
,
1
x
′
3
,
2
x
′
3
,
3
]
∈
M
3
(
R
)
{\displaystyle \;\left[{\begin{array}{c}{x'}_{\!1,\,1}&{x'}_{\!1,\,2}&{x'}_{\!1,\,3}\\{x'}_{\!2,\,1}&{x'}_{\!2,\,2}&{x'}_{\!2,\,3}\\{x'}_{\!3,\,1}&{x'}_{\!3,\,2}&{x'}_{\!3,\,3}\end{array}}\right]\in M_{3}\!\left(\mathbb {R} \right)}
, la somme de ces deux tenseurs d'ordre
2
{\displaystyle \;2\;}
peut être définie par la matrice carrée la représentant, à l'aide de la base
{
B
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace }
, c'est-à-dire
[
x
1
,
1
+
x
′
1
,
1
x
1
,
2
+
x
′
1
,
2
x
1
,
3
+
x
′
1
,
3
x
2
,
1
+
x
′
2
,
1
x
2
,
2
+
x
′
2
,
2
x
2
,
3
+
x
′
2
,
3
x
3
,
1
+
x
′
3
,
1
x
3
,
2
+
x
′
3
,
2
x
3
,
3
+
x
′
3
,
3
]
∈
M
3
(
R
)
{\displaystyle \;\left[{\begin{array}{c}x_{1,\,1}+{x'}_{\!1,\,1}&x_{1,\,2}+{x'}_{\!1,\,2}&x_{1,\,3}+{x'}_{\!1,\,3}\\x_{2,\,1}+{x'}_{\!2,\,1}&x_{2,\,2}+{x'}_{\!2,\,2}&x_{2,\,3}+{x'}_{\!2,\,3}\\x_{3,\,1}+{x'}_{\!3,\,1}&x_{3,\,2}+{x'}_{\!3,\,2}&x_{3,\,3}+{x'}_{\!3,\,3}\end{array}}\right]\in M_{3}\!\left(\mathbb {R} \right)}
; on prolonge de la même façon la définition de l'addition de deux tenseurs d'ordre
2
{\displaystyle \;2\;}
de l'espace physique
E
3
{\displaystyle \;{\mathcal {E}}_{3}\;}
construit sur
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} \;}
à celle de deux tenseurs d'ordre quelconque
p
∈
N
{\displaystyle \;p\;\in \;\mathbb {N} \;}
de cet espace physique
E
3
{\displaystyle \;{\mathcal {E}}_{3}\;}
construit sur
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
.
↑ Soient un tenseur d'ordre
2
{\displaystyle \;2\;}
de l'espace physique
E
3
{\displaystyle \;{\mathcal {E}}_{3}\;}
construit sur
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} \;}
représentable, avec choix d'une base
{
B
}
=
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace =}
{
b
1
,
b
2
,
b
3
}
{\displaystyle \left\lbrace b_{1}\,,\,b_{2}\,,\,b_{3}\right\rbrace }
, par une matrice carrée
[
x
1
,
1
x
1
,
2
x
1
,
3
x
2
,
1
x
2
,
2
x
2
,
3
x
3
,
1
x
3
,
2
x
3
,
3
]
∈
M
3
(
R
)
{\displaystyle \;\left[{\begin{array}{c}x_{1,\,1}&x_{1,\,2}&x_{1,\,3}\\x_{2,\,1}&x_{2,\,2}&x_{2,\,3}\\x_{3,\,1}&x_{3,\,2}&x_{3,\,3}\end{array}}\right]\in M_{3}\!\left(\mathbb {R} \right)\;}
et un scalaire
λ
∈
R
{\displaystyle \;\lambda \;\in \;\mathbb {R} }
, le produit de ce tenseur d'ordre
2
{\displaystyle \;2\;}
par ce scalaire peut être définie par la matrice carrée le représentant, à l'aide de la base
{
B
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace }
, c'est-à-dire
[
λ
x
1
,
1
λ
x
1
,
2
λ
x
1
,
3
λ
x
2
,
1
λ
x
2
,
2
λ
x
2
,
3
λ
x
3
,
1
λ
x
3
,
2
λ
x
3
,
3
]
∈
M
3
(
R
)
{\displaystyle \;\left[{\begin{array}{c}\lambda \;x_{1,\,1}&\lambda \;x_{1,\,2}&\lambda \;x_{1,\,3}\\\lambda \;x_{2,\,1}&\lambda \;x_{2,\,2}&\lambda \;x_{2,\,3}\\\lambda \;x_{3,\,1}&\lambda \;x_{3,\,2}&\lambda \;x_{3,\,3}\end{array}}\right]\in M_{3}\!\left(\mathbb {R} \right)}
; on prolonge de la même façon la définition de la multiplication d'un tenseur d'ordre
2
{\displaystyle \;2\;}
de l'espace physique
E
3
{\displaystyle \;{\mathcal {E}}_{3}\;}
construit sur
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} \;}
par un scalaire à celle d'un tenseur d'ordre quelconque
p
∈
N
{\displaystyle \;p\;\in \;\mathbb {N} \;}
de cet espace physique
E
3
{\displaystyle \;{\mathcal {E}}_{3}\;}
construit sur
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
.
↑ Un parallélépipède est une expansion tridimensionnelle particulière de l'espace physique à trois dimensions, si on considère une expansion tétradimensionnelle dans un espace affine euclidien à quatre dimensions construit en suivant la même méthode que celle utilisée pour un parallélépipède on définit un hyperparallélépipède
(
{\displaystyle \;{\big (}}
une expansion pentadimensionnelle dans un espace affine euclidien à cinq dimensions construit selon la même méthode est encore appelée hyperparallélépipède, cette appellation restant valable dans le cas d'un espace affine euclidien de dimensions
>
3
…
)
{\displaystyle >3\;\ldots {\big )}}
.
↑ 8,0 8,1 8,2 8,3 et 8,4 C.-à-d. l'espace vectoriel associé à l'espace affine.
↑ 9,0 et 9,1 Soit le triplet de scalaires réels
(
x
1
,
x
2
,
x
3
)
{\displaystyle \;\left(x_{1}\,,\,x_{2}\,,\,x_{3}\right)\;}
défini comme composantes d'un vecteur
x
→
∈
{\displaystyle \;{\vec {x}}\;\in \;}
au
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espace vectoriel
(
V
)
{\displaystyle \;\left({\mathcal {V}}\right)\;}
de dimension
3
{\displaystyle \;3}
, composantes selon la base
{
B
}
=
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace =}
{
b
→
1
,
b
→
2
,
b
→
3
}
{\displaystyle \left\lbrace {\vec {b}}_{1}\,,\,{\vec {b}}_{2}\,,\,{\vec {b}}_{3}\right\rbrace \;}
choisie dans
(
V
)
{\displaystyle \;\left({\mathcal {V}}\right)}
, c'est-à-dire telles que «
x
→
=
∑
i
=
1
3
x
i
b
→
i
(
a
)
{\displaystyle \;{\vec {x}}=\sum \limits _{i=1}^{3}x_{i}\;{\vec {b}}_{i}\;\left({\mathfrak {a}}\right)\;}
» et Soit une autre base
{
B
′
}
=
{
b
′
→
1
,
b
′
→
2
,
b
′
→
3
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B'\right\rbrace =\left\lbrace {\vec {b'}}_{\!1}\,,\,{\vec {b'}}_{\!2}\,,\,{\vec {b'}}_{\!3}\right\rbrace \;}
de
(
V
)
{\displaystyle \;\left({\mathcal {V}}\right)\;}
selon laquelle le vecteur
x
→
∈
(
V
)
{\displaystyle \;{\vec {x}}\;\in \;\left({\mathcal {V}}\right)\;}
a pour composantes le triplet de scalaires réels
(
x
′
1
,
x
′
2
,
x
′
3
)
{\displaystyle \;\left({x'}_{\!1}\,,\,{x'}_{\!2}\,,\,{x'}_{\!3}\right)\;}
telles que «
x
→
=
{\displaystyle \;{\vec {x}}=}
∑
i
=
1
3
x
′
i
b
′
→
i
(
a
′
)
{\displaystyle \sum \limits _{i=1}^{3}{x'}_{\!i}\;{\vec {b'}}_{\!i}\;\left({\mathfrak {a}}'\right)\;}
», considérant la matrice de passage de la base
{
B
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace \;}
à la base
{
B
′
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B'\right\rbrace }
«
[
P
]
{
B
}
→
{
B
′
}
=
[
a
1
,
1
a
1
,
2
a
1
,
3
a
2
,
1
a
2
,
2
a
2
,
3
a
3
,
1
a
3
,
2
a
3
,
3
]
{\displaystyle \;\left[P\right]_{\left\lbrace B\right\rbrace \,\rightarrow \,\left\lbrace B'\right\rbrace }=\left[{\begin{array}{c}a_{1,\,1}&a_{1,\,2}&a_{1,\,3}\\a_{2,\,1}&a_{2,\,2}&a_{2,\,3}\\a_{3,\,1}&a_{3,\,2}&a_{3,\,3}\end{array}}\right]\;}
» telle que la jème matrice colonne est la décomposition de
b
′
→
j
{\displaystyle \;{\vec {b'}}_{\!j}\;}
dans la base
{
B
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace \;}
ce qui se traduit par «
{
b
′
→
1
=
∑
i
=
1
3
a
i
,
1
b
→
i
b
′
→
2
=
∑
i
=
1
3
a
i
,
2
b
→
i
b
′
→
3
=
∑
i
=
1
3
a
1
,
3
b
→
i
}
(
b
)
{\displaystyle \;\left\lbrace {\begin{array}{c}{\vec {b'}}_{\!1}=\sum \limits _{i=1}^{3}a_{i,\,1}\;{\vec {b}}_{i}\\{\vec {b'}}_{\!2}=\sum \limits _{i=1}^{3}a_{i,\,2}\;{\vec {b}}_{i}\\{\vec {b'}}_{\!3}=\sum \limits _{i=1}^{3}a_{1,\,3}\;{\vec {b}}_{i}\end{array}}\right\rbrace \;\left({\mathfrak {b}}\right)\;}
» ou matriciellement selon
[
b
′
→
1
,
b
′
→
2
b
′
→
3
]
=
[
b
→
1
b
→
2
b
→
3
]
×
[
P
]
{
B
}
→
{
B
′
}
=
[
b
→
1
b
→
2
b
→
3
]
×
[
a
1
,
1
a
1
,
2
a
1
,
3
a
2
,
1
a
2
,
2
a
2
,
3
a
3
,
1
a
3
,
2
a
3
,
3
]
{\displaystyle \;\left[{\vec {b'}}_{\!1}\;\;,{\vec {b'}}_{\!2}\;\;{\vec {b'}}_{\!3}\right]=\left[{\vec {b}}_{1}\;\;{\vec {b}}_{2}\;\;{\vec {b}}_{3}\right]\times \left[P\right]_{\left\lbrace B\right\rbrace \,\rightarrow \,\left\lbrace B'\right\rbrace }=\left[{\vec {b}}_{1}\;\;{\vec {b}}_{2}\;\;{\vec {b}}_{3}\right]\times \left[{\begin{array}{c}a_{1,\,1}&a_{1,\,2}&a_{1,\,3}\\a_{2,\,1}&a_{2,\,2}&a_{2,\,3}\\a_{3,\,1}&a_{3,\,2}&a_{3,\,3}\end{array}}\right]}
[
{\displaystyle \;{\big [}}
voir, dans le chap.
2
{\displaystyle 2}
de la leçon « Outils mathématiques pour la physique - bis (PCSI) », les paragraphes « matrice de passage entre deux bases de Rm , réécriture de la matrice coordonnée d'un m-uplet par changement de base de Rm » appliqué à
m
=
3
{\displaystyle \;m=3\;}
et prolongé au cas d'un
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espace vectoriel ainsi que « définition et exemple de multiplication matricielle à droite (ou à gauche) »
]
{\displaystyle {\big ]}}
, on en déduit par report des relations
(
b
)
{\displaystyle \;\left({\mathfrak {b}}\right)\;}
dans la relation
(
a
′
)
{\displaystyle \;\left({\mathfrak {a}}'\right)}
, «
x
→
=
∑
i
=
1
3
x
′
i
(
∑
j
=
1
3
a
j
,
i
b
→
j
)
=
∑
j
=
1
3
(
∑
i
=
1
3
a
j
,
i
x
′
i
)
b
→
j
{\displaystyle \;{\vec {x}}=\sum \limits _{i=1}^{3}{x'}_{\!i}\,\left(\sum \limits _{j=1}^{3}a_{j,\,i}\;{\vec {b}}_{j}\right)=\sum \limits _{j=1}^{3}\left(\sum \limits _{i=1}^{3}a_{j,\,i}\;{x'}_{\!i}\right)\,{\vec {b}}_{j}\;}
» ou, en permutant le nom des indices «
x
→
=
∑
i
=
1
3
(
∑
j
=
1
3
a
i
,
j
x
′
j
)
b
→
i
{\displaystyle \;{\vec {x}}=\sum \limits _{i=1}^{3}\left(\sum \limits _{j=1}^{3}a_{i,\,j}\;{x'}_{\!j}\right)\,{\vec {b}}_{i}\;}
» à identifier à la relation
(
a
)
{\displaystyle \;\left({\mathfrak {a}}\right)\;}
soit
x
i
=
∑
j
=
1
3
a
i
,
j
x
′
j
,
∀
i
∈
[
[
1
,
3
]
]
{\displaystyle \;x_{i}=\sum \limits _{j=1}^{3}a_{i,\,j}\;{x'}_{\!j},\;\;\forall \;i\;\in \;\left[\left[1\,,\,3\right]\right]\;}
⇔
{\displaystyle \Leftrightarrow }
«
{
x
1
=
∑
i
=
1
3
a
1
,
j
x
′
j
x
2
=
∑
i
=
1
3
a
2
,
j
x
′
j
x
3
=
∑
i
=
1
3
a
3
,
j
x
′
j
}
(
b
′
)
{\displaystyle \;\left\lbrace {\begin{array}{c}x_{1}=\sum \limits _{i=1}^{3}a_{1,\,j}\;{x'}_{\!j}\\x_{2}=\sum \limits _{i=1}^{3}a_{2,\,j}\;{x'}_{\!j}\\x_{3}=\sum \limits _{i=1}^{3}a_{3,\,j}\;{x'}_{\!j}\end{array}}\right\rbrace \;\left({\mathfrak {b}}'\right)\;}
» ou matriciellement selon
[
x
1
x
2
x
3
]
=
[
a
1
,
1
a
1
,
2
a
1
,
3
a
2
,
1
a
2
,
2
a
2
,
3
a
3
,
1
a
3
,
2
a
3
,
3
]
×
[
x
′
1
x
′
2
x
′
3
]
=
[
P
]
{
B
}
→
{
B
′
}
×
[
x
′
1
x
′
2
x
′
3
]
{\displaystyle \;\left[{\begin{array}{c}x_{1}\\x_{2}\\x_{3}\end{array}}\right]=\left[{\begin{array}{c}a_{1,\,1}&a_{1,\,2}&a_{1,\,3}\\a_{2,\,1}&a_{2,\,2}&a_{2,\,3}\\a_{3,\,1}&a_{3,\,2}&a_{3,\,3}\end{array}}\right]\times \left[{\begin{array}{c}{x'}_{\!1}\\{x'}_{\!2}\\{x'}_{\!3}\end{array}}\right]=\left[P\right]_{\left\lbrace B\right\rbrace \,\rightarrow \,\left\lbrace B'\right\rbrace }\times \left[{\begin{array}{c}{x'}_{\!1}\\{x'}_{\!2}\\{x'}_{\!3}\end{array}}\right]}
; dans la mesure où tout changement de bases peut être inverser, la matrice de passage de la base
{
B
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace \;}
à la base
{
B
′
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B'\right\rbrace }
«
[
P
]
{
B
}
→
{
B
′
}
{\displaystyle \;\left[P\right]_{\left\lbrace B\right\rbrace \,\rightarrow \,\left\lbrace B'\right\rbrace }\;}
» est inversible , son inverse est notée «
[
P
]
{
B
}
→
{
B
′
}
−
1
{\displaystyle \;\left[P\right]_{\left\lbrace B\right\rbrace \,\rightarrow \,\left\lbrace B'\right\rbrace }^{\,-1}\;}
» et les composantes du vecteur
x
→
{\displaystyle \;{\vec {x}}\;}
sont modifiées selon
[
x
′
1
x
′
2
x
′
3
]
=
[
P
]
{
B
}
→
{
B
′
}
−
1
×
[
x
1
x
2
x
3
]
{\displaystyle \;\left[{\begin{array}{c}{x'}_{\!1}\\{x'}_{\!2}\\{x'}_{\!3}\end{array}}\right]=\left[P\right]_{\left\lbrace B\right\rbrace \,\rightarrow \,\left\lbrace B'\right\rbrace }^{\,-1}\times \left[{\begin{array}{c}x_{1}\\x_{2}\\x_{3}\end{array}}\right]\;}
prouvant que le triplet de composantes d'un vecteur est une grandeur contravariante
{
{\displaystyle \;{\big \{}}
on parle de « composantes contravariantes du vecteur », « le triplet étant représenté par une matrice colonne »
}
{\displaystyle {\big \}}}
.
↑ Soit un vecteur
x
→
∈
{\displaystyle \;{\vec {x}}\;\in \;}
du
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espace vectoriel euclidien
(
V
)
{\displaystyle \;\left({\mathcal {V}}\right)\;}
de dimension
3
{\displaystyle \;3\;}
et ses composantes selon la base
{
B
}
=
{
b
→
1
,
b
→
2
,
b
→
3
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace =\left\lbrace {\vec {b}}_{1}\,,\,{\vec {b}}_{2}\,,\,{\vec {b}}_{3}\right\rbrace \;}
choisie dans
(
V
)
{\displaystyle \;\left({\mathcal {V}}\right)}
à savoir
(
x
→
⋅
b
→
1
,
x
→
⋅
b
→
2
,
x
→
⋅
b
→
3
)
(
a
)
{\displaystyle \;\left({\vec {x}}\cdot {\vec {b}}_{1}\,,\,{\vec {x}}\cdot {\vec {b}}_{2}\,,\,{\vec {x}}\cdot {\vec {b}}_{3}\right)\;\left({\mathfrak {a}}\right)\;}
où «
⋅
{\displaystyle \;\cdot \;}
est la multiplication scalaire définie sur
(
V
)
{\displaystyle \;\left({\mathcal {V}}\right)\;}
»
[
{\displaystyle \;{\big [}}
voir le paragraphe « définition intrinsèque du produit scalaire de deux vecteurs » du chap.
7
{\displaystyle 7}
de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) »
]
{\displaystyle {\big ]}\;}
et Soit une autre base
{
B
′
}
=
{
b
′
→
1
,
b
′
→
2
,
b
′
→
3
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B'\right\rbrace =\left\lbrace {\vec {b'}}_{\!1}\,,\,{\vec {b'}}_{\!2}\,,\,{\vec {b'}}_{\!3}\right\rbrace \;}
de
(
V
)
{\displaystyle \;\left({\mathcal {V}}\right)\;}
dans laquelle les composantes du vecteur
x
→
∈
(
V
)
{\displaystyle \;{\vec {x}}\;\in \;\left({\mathcal {V}}\right)\;}
sont
(
x
→
⋅
b
′
→
1
,
x
→
⋅
b
′
→
2
,
x
→
⋅
b
′
→
3
)
(
b
′
)
{\displaystyle \;\left({\vec {x}}\cdot {\vec {b'}}_{\!1}\,,\,{\vec {x}}\cdot {\vec {b'}}_{\!2}\,,\,{\vec {x}}\cdot {\vec {b'}}_{\!3}\right)\;\left({\mathfrak {b}}'\right)\;}
, considérant la matrice de passage de la base
{
B
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace \;}
à la base
{
B
′
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B'\right\rbrace }
«
[
P
]
{
B
}
→
{
B
′
}
=
[
a
1
,
1
a
1
,
2
a
1
,
3
a
2
,
1
a
2
,
2
a
2
,
3
a
3
,
1
a
3
,
2
X
3
,
3
]
{\displaystyle \;\left[P\right]_{\left\lbrace B\right\rbrace \,\rightarrow \,\left\lbrace B'\right\rbrace }=\left[{\begin{array}{c}a_{1,\,1}&a_{1,\,2}&a_{1,\,3}\\a_{2,\,1}&a_{2,\,2}&a_{2,\,3}\\a_{3,\,1}&a_{3,\,2}&X_{3,\,3}\end{array}}\right]\;}
» telle que la jème matrice colonne est la décomposition de
b
′
→
j
{\displaystyle \;{\vec {b'}}_{\!j}\;}
dans la base
{
B
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace \;}
ce qui se traduit par «
{
b
′
→
1
=
∑
i
=
1
3
a
i
,
1
b
→
i
b
′
→
2
=
∑
i
=
1
3
a
i
,
2
b
→
i
b
′
→
3
=
∑
i
=
1
3
a
1
,
3
b
→
i
}
(
b
)
{\displaystyle \;\left\lbrace {\begin{array}{c}{\vec {b'}}_{\!1}=\sum \limits _{i=1}^{3}a_{i,\,1}\;{\vec {b}}_{i}\\{\vec {b'}}_{\!2}=\sum \limits _{i=1}^{3}a_{i,\,2}\;{\vec {b}}_{i}\\{\vec {b'}}_{\!3}=\sum \limits _{i=1}^{3}a_{1,\,3}\;{\vec {b}}_{i}\end{array}}\right\rbrace \;\left({\mathfrak {b}}\right)\;}
» ou matriciellement selon
[
b
′
→
1
b
′
→
2
b
′
→
3
]
=
[
b
→
1
b
→
2
b
→
3
]
×
[
P
]
{
B
}
→
{
B
′
}
=
[
b
→
1
b
→
2
b
→
3
]
×
[
a
1
,
1
a
1
,
2
a
1
,
3
a
2
,
1
a
2
,
2
a
2
,
3
a
3
,
1
a
3
,
2
a
3
,
3
]
{\displaystyle \;\left[{\vec {b'}}_{\!1}\;\;{\vec {b'}}_{\!2}\;\;{\vec {b'}}_{\!3}\right]=\left[{\vec {b}}_{1}\;\;{\vec {b}}_{2}\;\;{\vec {b}}_{3}\right]\times \left[P\right]_{\left\lbrace B\right\rbrace \,\rightarrow \,\left\lbrace B'\right\rbrace }=\left[{\vec {b}}_{1}\;\;{\vec {b}}_{2}\;\;{\vec {b}}_{3}\right]\times \left[{\begin{array}{c}a_{1,\,1}&a_{1,\,2}&a_{1,\,3}\\a_{2,\,1}&a_{2,\,2}&a_{2,\,3}\\a_{3,\,1}&a_{3,\,2}&a_{3,\,3}\end{array}}\right]}
[
{\displaystyle \;{\big [}}
voir, dans le chap.
2
{\displaystyle 2}
de la leçon « Outils mathématiques pour la physique - bis (PCSI) », les paragraphes « matrice de passage entre deux bases de Rm , réécriture de la matrice coordonnée d'un m-uplet par changement de base de Rm » appliqué à
m
=
3
{\displaystyle \;m=3\;}
et prolongé au cas d'un
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espace vectoriel ainsi que « définition et exemple de multiplication matricielle à droite (ou à gauche) »
]
{\displaystyle {\big ]}}
, on en déduit par report des relations
(
b
)
{\displaystyle \;\left({\mathfrak {b}}\right)\;}
dans les composantes de
x
→
{\displaystyle \;{\vec {x}}\;}
dans
{
B
′
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B'\right\rbrace \;}
exprimées selon
(
x
→
⋅
b
′
→
1
,
x
→
⋅
b
′
→
2
,
x
→
⋅
b
′
→
3
)
(
b
′
)
{\displaystyle \;\left({\vec {x}}\cdot {\vec {b'}}_{\!1}\,,\,{\vec {x}}\cdot {\vec {b'}}_{\!2}\,,\,{\vec {x}}\cdot {\vec {b'}}_{\!3}\right)\;\left({\mathfrak {b}}'\right)}
, «
(
x
→
⋅
{
∑
i
=
1
3
a
i
,
1
b
→
i
}
,
x
→
⋅
{
∑
i
=
1
3
a
i
,
2
b
→
i
}
,
x
→
⋅
{
∑
i
=
1
3
a
i
,
3
b
→
i
}
)
=
{\displaystyle \;\left({\vec {x}}\cdot \left\lbrace \sum \limits _{i=1}^{3}a_{i,\,1}\;{\vec {b}}_{i}\right\rbrace \,,\,{\vec {x}}\cdot \left\lbrace \sum \limits _{i=1}^{3}a_{i,\,2}\;{\vec {b}}_{i}\right\rbrace \,,\,{\vec {x}}\cdot \left\lbrace \sum \limits _{i=1}^{3}a_{i,\,3}\;{\vec {b}}_{i}\right\rbrace \right)=}
(
∑
i
=
1
3
a
i
,
1
{
x
→
⋅
b
→
i
}
,
∑
i
=
1
3
a
i
,
2
{
x
→
⋅
b
→
i
}
,
∑
i
=
1
3
a
i
,
3
{
x
→
⋅
b
→
i
}
)
{\displaystyle \left(\sum \limits _{i=1}^{3}a_{i,\,1}\,\left\lbrace {\vec {x}}\cdot {\vec {b}}_{i}\right\rbrace \,,\,\sum \limits _{i=1}^{3}a_{i,\,2}\,\left\lbrace {\vec {x}}\cdot {\vec {b}}_{i}\right\rbrace \,,\,\sum \limits _{i=1}^{3}a_{i,\,3}\,\left\lbrace {\vec {x}}\cdot {\vec {b}}_{i}\right\rbrace \right)\;}
» ou, matriciellement selon
[
x
→
⋅
b
′
→
1
,
x
→
⋅
b
′
→
2
,
x
→
⋅
b
′
→
3
]
=
[
x
→
⋅
b
→
1
,
x
→
⋅
b
→
2
,
x
→
⋅
b
→
3
]
×
[
a
1
,
1
a
1
,
2
a
1
,
3
a
2
,
1
a
2
,
2
a
2
,
3
a
3
,
1
a
3
,
2
a
3
,
3
]
{\displaystyle \;\left[{\vec {x}}\cdot {\vec {b'}}_{\!1}\,,\,{\vec {x}}\cdot {\vec {b'}}_{\!2}\,,\,{\vec {x}}\cdot {\vec {b'}}_{\!3}\right]=\left[{\vec {x}}\cdot {\vec {b}}_{1}\,,\,{\vec {x}}\cdot {\vec {b}}_{2}\,,\,{\vec {x}}\cdot {\vec {b}}_{3}\right]\times \left[{\begin{array}{c}a_{1,\,1}&a_{1,\,2}&a_{1,\,3}\\a_{2,\,1}&a_{2,\,2}&a_{2,\,3}\\a_{3,\,1}&a_{3,\,2}&a_{3,\,3}\end{array}}\right]\;}
ou encore
[
x
→
⋅
b
′
→
1
,
x
→
⋅
b
′
→
2
,
x
→
⋅
b
′
→
3
]
=
[
x
→
⋅
b
→
1
,
x
→
⋅
b
→
2
,
x
→
⋅
b
→
3
]
×
[
P
]
{
B
}
→
{
B
′
}
{\displaystyle \;\left[{\vec {x}}\cdot {\vec {b'}}_{\!1}\,,\,{\vec {x}}\cdot {\vec {b'}}_{\!2}\,,\,{\vec {x}}\cdot {\vec {b'}}_{\!3}\right]=\left[{\vec {x}}\cdot {\vec {b}}_{1}\,,\,{\vec {x}}\cdot {\vec {b}}_{2}\,,\,{\vec {x}}\cdot {\vec {b}}_{3}\right]\times \left[P\right]_{\left\lbrace B\right\rbrace \,\rightarrow \,\left\lbrace B'\right\rbrace }\;}
prouvant que le triplet de composantes d'un vecteur écrites sous forme de produits scalaires avec la base utilisée est une grandeur covariante
{
{\displaystyle \;{\big \{}}
on parle de « composantes covariantes du vecteur », « le triplet étant représenté par une matrice ligne »
}
{\displaystyle {\big \}}}
.
↑ 11,0 11,1 11,2 11,3 11,4 11,5 11,6 11,7 et 11,8 Voir le paragraphe « définition du produit scalaire de deux vecteurs à l'aide de leurs composantes sur une base de l'espace (remarque) » du chap.
7
{\displaystyle 7}
de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
↑ Mais tout tenseur d'ordre
1
{\displaystyle \;1\;}
n'est pas un vecteur de l'espace vectoriel tridimensionnel c'est-à-dire de la direction de l'espace affine physique.
↑ 13,0 et 13,1 Pour définir les composantes contravariantes d'un vecteur il n'est pas utile que l'espace vectoriel de définition soit euclidien par contre pour définir les composantes covariantes du même vecteur, son espace vectoriel de définition doit être euclidien .
↑ 14,00 14,01 14,02 14,03 14,04 14,05 14,06 14,07 14,08 14,09 14,10 14,11 14,12 et 14,13 Une grandeur est dite covariante lorsqu'elle varie comme les vecteurs de base et contravariante quand elle varie de façon contraire.
↑ 15,00 15,01 15,02 15,03 15,04 15,05 15,06 15,07 15,08 15,09 15,10 et 15,11 Le dual de
W
{\displaystyle \;W\;}
étant l'ensemble des formes linéaires de
W
{\displaystyle \;W\;}
est encore noté
L
(
W
,
R
)
{\displaystyle \;L(W,\,\mathbb {R} )\;}
ou
L
R
(
W
,
R
)
{\displaystyle \;L_{\mathbb {R} }(W,\,\mathbb {R} )\;}
ou encore
E
n
d
R
(
W
,
R
)
{\displaystyle \;\mathrm {End} _{\mathbb {R} }(W,\,\mathbb {R} )\;}
mais le plus souvent on se contente de
W
∗
{\displaystyle \;W^{*}}
.
↑ 16,0 16,1 et 16,2 La justification de cette appellation venant du fait que ses composantes dans une base de
W
{\displaystyle \;W\;}
sont « covariantes ».
↑ Le caractère covariant des composantes du vecteur
x
→
∈
W
{\displaystyle \;{\vec {x}}\;\in \;W}
(
{\displaystyle \;{\big (}}
direction de l'espace affine euclidien tridimensionnel
)
{\displaystyle {\big )}\;}
écrites sous forme de produits scalaires ayant été établi dans la note « 10 » plus haut dans ce chapitre, nous allons l'expliciter en termes de vecteur de
W
∗
{\displaystyle \;W^{*}}
(
W
∗
{\displaystyle \;{\big (}W^{*}\;}
étant le dual de
W
)
{\displaystyle \;W{\big )}\;}
{
{\displaystyle {\big \{}}
encore appelé covecteur de
W
∗
{\displaystyle \;W^{*}}
(
{\displaystyle {\big (}}
ou de forme linéaire sur
W
)
}
{\displaystyle \;W{\big )}{\big \}}}
; soit
a
→
{\displaystyle \;{\vec {a}}\;}
un vecteur de
W
{\displaystyle \;W\;}
se décomposant dans la base
{
B
}
=
{
b
→
1
,
b
→
2
,
b
→
3
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace =\left\lbrace {\vec {b}}_{1}\,,\,{\vec {b}}_{2}\,,\,{\vec {b}}_{3}\right\rbrace \;}
de
W
{\displaystyle \;W\;}
selon
a
→
=
∑
i
=
1
.
.
3
(
a
→
⋅
b
→
i
)
b
i
{\displaystyle \;{\vec {a}}=\sum \limits _{i\,=\,1\,..\,3}\left({\vec {a}}\cdot {\vec {b}}_{i}\right)b_{i}\;}
et soit le changement de base
{
B
}
→
{
B
′
}
=
{
b
′
→
1
,
b
′
→
2
,
b
′
→
3
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace \rightarrow \left\lbrace B'\right\rbrace =\left\lbrace {\vec {b'}}_{\!1}\,,\,{\vec {b'}}_{\!2}\,,\,{\vec {b'}}_{\!3}\right\rbrace \;}
de
W
{\displaystyle \;W\;}
défini par la matrice de passage
[
P
]
{
B
}
→
{
B
′
}
=
[
α
1
,
1
α
1
,
2
α
1
,
3
α
2
,
1
α
2
,
2
α
2
,
3
α
3
,
1
α
3
,
2
α
3
,
3
]
{\displaystyle \;\left[P\right]_{\left\lbrace B\right\rbrace \,\rightarrow \,\left\lbrace B'\right\rbrace }=\left[{\begin{array}{c}\alpha _{1,\,1}&\alpha _{1,\,2}&\alpha _{1,\,3}\\\alpha _{2,\,1}&\alpha _{2,\,2}&\alpha _{2,\,3}\\\alpha _{3,\,1}&\alpha _{3,\,2}&\alpha _{3,\,3}\end{array}}\right]\;}
(
{\displaystyle {\Big (}}
obtenue en juxtaposant les matrices colonnes de décomposition des vecteurs de
{
B
′
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B'\right\rbrace \;}
dans la base
{
B
}
)
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace \!{\Big )}\;}
⇔
{\displaystyle \Leftrightarrow }
[
b
′
→
1
b
′
→
2
b
′
→
3
]
=
[
b
→
1
b
→
2
b
→
3
]
×
[
P
]
{
B
}
→
{
B
′
}
=
[
b
→
1
b
→
2
b
→
3
]
×
[
α
1
,
1
α
1
,
2
α
1
,
3
α
2
,
1
α
2
,
2
α
2
,
3
α
3
,
1
α
3
,
2
α
3
,
3
]
{\displaystyle \;\left[{\vec {b'}}_{\!1}\;\;{\vec {b'}}_{\!2}\;\;{\vec {b'}}_{\!3}\right]=\left[{\vec {b}}_{1}\;\;{\vec {b}}_{2}\;\;{\vec {b}}_{3}\right]\times \left[P\right]_{\left\lbrace B\right\rbrace \,\rightarrow \,\left\lbrace B'\right\rbrace }=\left[{\vec {b}}_{1}\;\;{\vec {b}}_{2}\;\;{\vec {b}}_{3}\right]\times \left[{\begin{array}{c}\alpha _{1,\,1}&\alpha _{1,\,2}&\alpha _{1,\,3}\\\alpha _{2,\,1}&\alpha _{2,\,2}&\alpha _{2,\,3}\\\alpha _{3,\,1}&\alpha _{3,\,2}&\alpha _{3,\,3}\end{array}}\right]}
, on en a déduit, le vecteur
a
→
{\displaystyle \;{\vec {a}}\;}
se décomposant dans la nouvelle base
{
B
′
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B'\right\rbrace \;}
selon
a
→
=
∑
i
=
1
.
.
3
(
a
→
⋅
b
′
→
i
)
b
′
→
i
{\displaystyle \;{\vec {a}}=\sum \limits _{i\,=\,1\,..\,3}\left({\vec {a}}\cdot {\vec {b'}}_{\!i}\right){\vec {b'}}_{\!i}}
, l'influence du changement de bases de
W
{\displaystyle \;W\;}
sur les somposantes de
a
→
{\displaystyle \;{\vec {a}}\;}
écrites en termes de produit scalaire
[
a
→
⋅
b
′
→
1
a
→
⋅
b
′
→
2
a
→
⋅
b
′
→
3
]
=
[
a
→
⋅
b
→
1
a
→
⋅
b
→
2
a
→
⋅
b
→
3
]
×
[
α
1
,
1
α
1
,
2
α
1
,
3
α
2
,
1
α
2
,
2
α
2
,
3
α
3
,
1
α
3
,
2
α
3
,
3
]
=
[
a
→
⋅
b
→
1
a
→
⋅
b
→
2
a
→
⋅
b
→
3
]
×
[
P
]
{
B
}
→
{
B
′
}
{\displaystyle \;\left[{\vec {a}}\cdot {\vec {b'}}_{\!1}\;\;{\vec {a}}\cdot {\vec {b'}}_{\!2}\;\;{\vec {a}}\cdot {\vec {b'}}_{\!3}\right]=\left[{\vec {a}}\cdot {\vec {b}}_{1}\;\;{\vec {a}}\cdot {\vec {b}}_{2}\;\;{\vec {a}}\cdot {\vec {b}}_{3}\right]\times \left[{\begin{array}{c}\alpha _{1,\,1}&\alpha _{1,\,2}&\alpha _{1,\,3}\\\alpha _{2,\,1}&\alpha _{2,\,2}&\alpha _{2,\,3}\\\alpha _{3,\,1}&\alpha _{3,\,2}&\alpha _{3,\,3}\end{array}}\right]=\left[{\vec {a}}\cdot {\vec {b}}_{1}\;\;{\vec {a}}\cdot {\vec {b}}_{2}\;\;{\vec {a}}\cdot {\vec {b}}_{3}\right]\times \left[P\right]_{\left\lbrace B\right\rbrace \,\rightarrow \,\left\lbrace B'\right\rbrace }}
, d'où une 1ère justification du qualificatif « covariantes » données aux composantes du vecteur
a
→
{\displaystyle \;{\vec {a}}\;}
exprimées sous forme de produit scalaire avec les vecteurs de base de la base
{
B
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace \;}
ou
{
B
′
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B'\right\rbrace }
; considérant la forme linéaire de
W
{\displaystyle \;W\;}
associée à
a
→
∈
W
{\displaystyle \;{\vec {a}}\;\in \;W\;}
«
f
:=
a
→
⋅
{\displaystyle \;f:={\vec {a}}\cdot \;}
telle que
∀
x
→
∈
W
{\displaystyle \;\forall \;{\vec {x}}\;\in \;W}
,
f
(
x
→
)
=
a
→
⋅
x
→
{\displaystyle \;f({\vec {x}})={\vec {a}}\cdot {\vec {x}}\;}
»
[
f
∈
W
∗
{\displaystyle \;{\big [}f\;\in \;W^{*}\;}
est encore appelé « covecteur de
W
∗
{\displaystyle \;W^{*}\;}
»
]
{\displaystyle {\big ]}}
, l'image de
x
→
{\displaystyle \;{\vec {x}}\;}
par
f
{\displaystyle \;f\;}
s'écrivant encore, dans la base
{
B
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace }
, «
f
(
x
→
)
=
a
→
⋅
∑
k
=
1
3
x
k
b
→
k
=
∑
k
=
1
3
a
→
⋅
b
→
k
x
k
{\displaystyle \;f({\vec {x}})={\vec {a}}\cdot \sum \limits _{k=1}^{3}x_{k}\;{\vec {b}}_{k}=\sum \limits _{k=1}^{3}{\vec {a}}\cdot {\vec {b}}_{k}\;x_{k}\;}
» par distributivité de la multiplication scalaire relativement à l'addition vectorielle
[
{\displaystyle \;{\big [}}
voir le paragraphe « autres propriétés (de la multiplication scalaire) » du chap.
7
{\displaystyle 7}
de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) »
]
{\displaystyle {\big ]}\;}
ou, sous forme matricielle «
f
(
x
→
)
=
[
a
→
⋅
b
→
1
a
→
⋅
b
→
2
a
→
⋅
b
→
3
]
×
[
X
]
{\displaystyle \;f({\vec {x}})=\left[{\vec {a}}\cdot {\vec {b}}_{1}\;\;{\vec {a}}\cdot {\vec {b}}_{2}\;\;{\vec {a}}\cdot {\vec {b}}_{3}\right]\times \left[X\right]\;}
» où
[
X
]
=
[
x
1
x
2
x
3
]
{\displaystyle \;\left[X\right]=\left[{\begin{array}{c}x_{1}\\x_{2}\\x_{3}\end{array}}\right]\;}
est la matrice colonne des composantes de
x
→
{\displaystyle {\vec {x}}\;}
sur cette base, on déduit, considérant la forme linéaire de
W
{\displaystyle \;\color {transparent}{W}\;}
associée à
a
→
∈
W
{\displaystyle \;\color {transparent}{{\vec {a}}\;\in \;W}\;}
«
f
:=
a
→
⋅
{\displaystyle \;\color {transparent}{f:={\vec {a}}\cdot }\;}
du caractère invariant par changement de bases du scalaire
f
(
x
)
{\displaystyle \;f(x)\;}
et considérant la forme linéaire de
W
{\displaystyle \;\color {transparent}{W}\;}
associée à
a
→
∈
W
{\displaystyle \;\color {transparent}{{\vec {a}}\;\in \;W}\;}
«
f
:=
a
→
⋅
{\displaystyle \;\color {transparent}{f:={\vec {a}}\cdot }\;}
de celui contravariant des composantes de
x
→
{\displaystyle \;{\vec {x}}\;}
représentées par la matrice colonne
[
X
]
{\displaystyle \;\left[X\right]\;}
(
{\displaystyle {\big (}}
caractère contravariant établi dans la note « 9 » plus haut dans ce chapitre
)
{\displaystyle {\big )}}
, considérant la forme linéaire de
W
{\displaystyle \;\color {transparent}{W}\;}
associée à
a
→
∈
W
{\displaystyle \;\color {transparent}{{\vec {a}}\;\in \;W}\;}
«
f
:=
a
→
⋅
{\displaystyle \;\color {transparent}{f:={\vec {a}}\cdot }\;}
le caractère covariant des composantes de
a
→
{\displaystyle \;{\vec {a}}\;}
exprimées sous forme de produit scalaire avec les vecteurs de base et représentées par la matrice ligne
[
a
→
⋅
b
→
1
a
→
⋅
b
→
2
a
→
⋅
b
→
3
]
{\displaystyle \;\left[{\vec {a}}\cdot {\vec {b}}_{1}\;\;{\vec {a}}\cdot {\vec {b}}_{2}\;\;{\vec {a}}\cdot {\vec {b}}_{3}\right]}
{
{\displaystyle \;{\big \{}}
ceci constituant la 2ème justification du qualificatif « covariantes » données à ces composantes
}
{\displaystyle {\big \}}}
.
↑ 18,0 et 18,1 Voir le paragraphe « matrice de passage entre deux bases de Rm , réécriture de la matrice coordonnée d'un m-uplet par changement de base de Rm » appliqué à
m
=
3
{\displaystyle \;m=3\;}
et prolongé au cas d'un
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espace vectoriel du chap.
2
{\displaystyle 2}
de la leçon « Outils mathématiques pour la physique - bis (PCSI) ».
↑ 19,0 19,1 19,2 19,3 et 19,4 Pour simplifier l'écriture on dira que « le covecteur associé au vecteur
a
∈
W
{\displaystyle \;a\;\in \;W\;}
» est représenté, « dans la base
{
B
}
=
{
b
→
1
,
b
→
2
,
b
→
3
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace =\left\lbrace {\vec {b}}_{1}\,,\,{\vec {b}}_{2}\,,\,{\vec {b}}_{3}\right\rbrace \;}
par la matrice ligne
[
a
1
a
2
a
3
]
{\displaystyle \;\left[a_{1}\;\;a_{2}\;\;a_{3}\right]\;}
au lieu de
[
a
→
⋅
b
→
1
a
→
⋅
b
→
2
a
→
⋅
b
→
3
]
{\displaystyle \;\left[{\vec {a}}\cdot {\vec {b}}_{1}\;\;{\vec {a}}\cdot {\vec {b}}_{2}\;\;{\vec {a}}\cdot {\vec {b}}_{3}\right]\;}
», idem pour la représentation dans la base
{
B
′
}
=
{
b
′
→
1
,
b
′
→
2
,
b
′
→
3
}
…
{\displaystyle \;\left\lbrace B'\right\rbrace =\left\lbrace {\vec {b'}}_{\!1}\,,\,{\vec {b'}}_{\!2}\,,\,{\vec {b'}}_{\!3}\right\rbrace \;\ldots }
↑ 20,0 20,1 20,2 20,3 20,4 20,5 20,6 20,7 et 20,8 Voir le paragraphe « définition intrinsèque du produit scalaire de deux vecteurs » du chap.
7
{\displaystyle 7}
de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
↑ Voir le paragraphe « définition du produit scalaire de deux vecteurs à l'aide de leurs composantes sur une base de l'espace » du chap.
7
{\displaystyle 7}
de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
↑ Mais tout tenseur d'ordre
2
{\displaystyle \;2\;}
n'est pas une famille de
3
{\displaystyle \;3\;}
vecteurs de l'espace vectoriel tridimensionnel c'est-à-dire de la direction de l'espace affine physique.
↑ Le caractère contravariant des composantes d'un vecteur
x
→
∈
W
{\displaystyle \;{\vec {x}}\;\in \;W}
(
{\displaystyle \;{\big (}}
direction de l'espace affine euclidien tridimensionnel
)
{\displaystyle {\big )}\;}
ayant été établi dans la note « 9 » plus haut dans ce chapitre, nous rappelons ci-dessous, les principaux résultats : soit
x
→
{\displaystyle \;{\vec {x}}\;}
un vecteur quelconque de
W
{\displaystyle \;W\;}
se décomposant dans la base
{
B
}
=
{
b
→
1
,
b
→
2
,
b
→
3
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace =\left\lbrace {\vec {b}}_{1}\,,\,{\vec {b}}_{2}\,,\,{\vec {b}}_{3}\right\rbrace \;}
de
W
{\displaystyle \;W\;}
selon
x
→
=
∑
i
=
1
.
.
3
x
i
b
i
{\displaystyle \;{\vec {x}}=\sum \limits _{i\,=\,1\,..\,3}x_{i}\;b_{i}\;}
représenté matriciellement par la matrice colonne
[
X
]
=
[
x
1
x
2
x
3
]
{\displaystyle \;\left[X\right]=\left[{\begin{array}{c}x_{1}\\x_{2}\\x_{3}\end{array}}\right]\;}
et soit le changement de base
{
B
}
→
{
B
′
}
=
{
b
′
→
1
,
b
′
→
2
,
b
′
→
3
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace \rightarrow \left\lbrace B'\right\rbrace =\left\lbrace {\vec {b'}}_{\!1}\,,\,{\vec {b'}}_{\!2}\,,\,{\vec {b'}}_{\!3}\right\rbrace \;}
de
W
{\displaystyle \;W\;}
défini par la matrice de passage
[
P
]
{
B
}
→
{
B
′
}
=
[
α
1
,
1
α
1
,
2
α
1
,
3
α
2
,
1
α
2
,
2
α
2
,
3
α
3
,
1
α
3
,
2
α
3
,
3
]
{\displaystyle \;\left[P\right]_{\left\lbrace B\right\rbrace \,\rightarrow \,\left\lbrace B'\right\rbrace }=\left[{\begin{array}{c}\alpha _{1,\,1}&\alpha _{1,\,2}&\alpha _{1,\,3}\\\alpha _{2,\,1}&\alpha _{2,\,2}&\alpha _{2,\,3}\\\alpha _{3,\,1}&\alpha _{3,\,2}&\alpha _{3,\,3}\end{array}}\right]\;}
(
{\displaystyle {\Big (}}
obtenue en juxtaposant les matrices colonnes de décomposition des vecteurs de
{
B
′
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B'\right\rbrace \;}
dans la base
{
B
}
)
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace \!{\Big )}\;}
⇔
{\displaystyle \Leftrightarrow }
«
[
b
′
→
1
b
′
→
2
b
′
→
3
]
=
[
b
→
1
b
→
2
b
→
3
]
×
[
P
]
{
B
}
→
{
B
′
}
=
[
b
→
1
b
→
2
b
→
3
]
×
[
α
1
,
1
α
1
,
2
α
1
,
3
α
2
,
1
α
2
,
2
α
2
,
3
α
3
,
1
α
3
,
2
α
3
,
3
]
{\displaystyle \;\left[{\vec {b'}}_{\!1}\;\;{\vec {b'}}_{\!2}\;\;{\vec {b'}}_{\!3}\right]=\left[{\vec {b}}_{1}\;\;{\vec {b}}_{2}\;\;{\vec {b}}_{3}\right]\times \left[P\right]_{\left\lbrace B\right\rbrace \,\rightarrow \,\left\lbrace B'\right\rbrace }=\left[{\vec {b}}_{1}\;\;{\vec {b}}_{2}\;\;{\vec {b}}_{3}\right]\times \left[{\begin{array}{c}\alpha _{1,\,1}&\alpha _{1,\,2}&\alpha _{1,\,3}\\\alpha _{2,\,1}&\alpha _{2,\,2}&\alpha _{2,\,3}\\\alpha _{3,\,1}&\alpha _{3,\,2}&\alpha _{3,\,3}\end{array}}\right]\;}
», on en a déduit, la représentation matricielle du vecteur
x
→
{\displaystyle \;{\vec {x}}\;}
dans la nouvelle base
{
B
′
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B'\right\rbrace \;}
par la matrice colonne
[
X
′
]
=
[
x
′
1
x
′
2
x
′
3
]
{\displaystyle \;\left[X'\right]=\left[{\begin{array}{c}{x'}_{\!1}\\{x'}_{\!2}\\{x'}_{\!3}\end{array}}\right]\;}
dans laquelle le triplet
{
x
′
1
,
x
′
2
,
x
′
3
}
{\displaystyle \;\left\lbrace {x'}_{\!1}\,,\,{x'}_{\!2}\,,\,{x'}_{\!3}\right\rbrace \;}
sont les composantes de
x
→
{\displaystyle \;{\vec {x}}\;}
sur
{
B
′
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B'\right\rbrace \;}
c'est-à-dire telles que
x
→
=
∑
i
=
1
.
.
3
x
′
i
b
′
→
i
{\displaystyle \;{\vec {x}}=\sum \limits _{i\,=\,1\,..\,3}{x'}_{\!i}\;{\vec {b'}}_{\!i}\;}
soit «
[
X
′
]
=
[
x
′
1
x
′
2
x
′
3
]
=
[
P
]
{
B
}
→
{
B
′
}
−
1
×
[
X
]
=
[
P
]
{
B
}
→
{
B
′
}
−
1
×
[
x
1
x
2
x
3
]
(
1
)
{\displaystyle \;\left[X'\right]=\left[{\begin{array}{c}{x'}_{\!1}\\{x'}_{\!2}\\{x'}_{\!3}\end{array}}\right]=\left[P\right]_{\left\lbrace B\right\rbrace \,\rightarrow \,\left\lbrace B'\right\rbrace }^{\,-1}\times \left[X\right]=\left[P\right]_{\left\lbrace B\right\rbrace \,\rightarrow \,\left\lbrace B'\right\rbrace }^{\,-1}\times \left[{\begin{array}{c}x_{1}\\x_{2}\\x_{3}\end{array}}\right]\;\;\left({\mathfrak {1}}\right)\;}
»,
[
P
]
{
B
}
→
{
B
′
}
−
1
{\displaystyle \;\left[P\right]_{\left\lbrace B\right\rbrace \,\rightarrow \,\left\lbrace B'\right\rbrace }^{\,-1}\;}
étant la matrice inverse de
[
P
]
{
B
}
→
{
B
′
}
{\displaystyle \;\left[P\right]_{\left\lbrace B\right\rbrace \,\rightarrow \,\left\lbrace B'\right\rbrace }}
, la relation
(
1
)
{\displaystyle \;({\mathfrak {1}})\;}
établissant le caractère contravariant des composantes de
x
{\displaystyle \;x}
; considérant maintenant une famille de
3
{\displaystyle \;3\;}
vecteurs
(
x
→
,
v
→
,
w
→
)
∈
W
3
{\displaystyle \;\left({\vec {x}}\,,\,{\vec {v}}\,,\,{\vec {w}}\right)\;\in \;W^{3}}
, de composantes sur la base
{
B
}
=
{
b
→
1
,
b
→
2
,
b
→
3
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace =\left\lbrace {\vec {b}}_{1}\,,\,{\vec {b}}_{2}\,,\,{\vec {b}}_{3}\right\rbrace }
,
{
x
→
:
(
x
1
,
x
2
,
x
3
)
v
→
:
(
v
1
,
v
2
,
v
3
)
w
→
:
(
w
1
,
w
2
,
w
3
)
}
{\displaystyle \;\left\lbrace {\begin{array}{c}{\vec {x}}\,:\,\left(x_{1}\,,\,x_{2}\,,\,x_{3}\right)\\{\vec {v}}\,:\,\left(v_{1}\,,\,v_{2}\,,\,v_{3}\right)\\{\vec {w}}\,:\,\left(w_{1}\,,\,w_{2}\,,\,w_{3}\right)\end{array}}\right\rbrace \;}
et représentées matriciellement par les matrices colonnes
{
x
→
:
[
X
]
=
[
x
1
x
2
x
3
]
;
v
→
:
[
V
]
=
[
v
1
v
2
v
3
]
;
w
→
:
[
W
]
=
[
w
1
w
2
w
3
]
}
{\displaystyle \;\left\lbrace {\vec {x}}\,:\,\left[X\right]=\left[{\begin{array}{c}x_{1}\\x_{2}\\x_{3}\end{array}}\right]\;;\;{\vec {v}}\,:\,\left[V\right]=\left[{\begin{array}{c}v_{1}\\v_{2}\\v_{3}\end{array}}\right]\;;\;{\vec {w}}\,:\,\left[W\right]=\left[{\begin{array}{c}w_{1}\\w_{2}\\w_{3}\end{array}}\right]\right\rbrace \;}
et considérant le changement de base
{
B
}
→
{
B
′
}
=
{
b
′
→
1
,
b
′
→
2
,
b
′
→
3
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace \rightarrow \left\lbrace B'\right\rbrace =\left\lbrace {\vec {b'}}_{\!1}\,,\,{\vec {b'}}_{\!2}\,,\,{\vec {b'}}_{\!3}\right\rbrace \;}
précédemment défini par la matrice de passage
[
P
]
{
B
}
→
{
B
′
}
=
[
α
1
,
1
α
1
,
2
α
1
,
3
α
2
,
1
α
2
,
2
α
2
,
3
α
3
,
1
α
3
,
2
α
3
,
3
]
{\displaystyle \;\left[P\right]_{\left\lbrace B\right\rbrace \,\rightarrow \,\left\lbrace B'\right\rbrace }=\left[{\begin{array}{c}\alpha _{1,\,1}&\alpha _{1,\,2}&\alpha _{1,\,3}\\\alpha _{2,\,1}&\alpha _{2,\,2}&\alpha _{2,\,3}\\\alpha _{3,\,1}&\alpha _{3,\,2}&\alpha _{3,\,3}\end{array}}\right]\!}
, nous déduisons de ce qui précède les composantes des trois vecteurs
(
x
→
,
v
→
,
w
→
)
{\displaystyle \;\left({\vec {x}}\,,\,{\vec {v}}\,,\,{\vec {w}}\right)\;}
dans la nouvelle base
{
B
′
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B'\right\rbrace \;}
à savoir
{
x
→
:
(
x
′
1
,
x
′
2
,
x
′
3
)
v
→
:
(
v
′
1
,
v
′
2
,
v
′
3
)
w
→
:
(
w
′
1
,
w
′
2
,
w
′
3
)
}
{\displaystyle \;\left\lbrace {\begin{array}{c}{\vec {x}}\,:\,\left({x'}_{\!1}\,,\,{x'}_{\!2}\,,\,{x'}_{\!3}\right)\\{\vec {v}}\,:\,\left({v'}_{\!1}\,,\,{v'}_{\!2}\,,\,{v'}_{\!3}\right)\\{\vec {w}}\,:\,\left({w'}_{\!1}\,,\,{w'}_{\!2}\,,\,{w'}_{\!3}\right)\end{array}}\right\rbrace \;}
respectivement représentées matriciellement par les matrices colonnes suivantes
{
x
→
:
[
X
′
]
=
[
x
′
1
x
′
2
x
′
3
]
;
v
→
:
[
V
′
]
=
[
v
′
1
v
′
2
v
′
3
]
;
w
→
:
[
W
′
]
=
[
w
′
1
w
′
2
w
′
3
]
}
{\displaystyle \;\left\lbrace {\vec {x}}\,:\,\left[X'\right]=\left[{\begin{array}{c}{x'}_{\!1}\\{x'}_{\!2}\\{x'}_{\!3}\end{array}}\right]\;;\;{\vec {v}}\,:\,\left[V'\right]=\left[{\begin{array}{c}{v'}_{\!1}\\{v'}_{\!2}\\{v'}_{\!3}\end{array}}\right]\;;\;{\vec {w}}\,:\,\left[W'\right]=\left[{\begin{array}{c}{w'}_{\!1}\\{w'}_{\!2}\\{w'}_{\!3}\end{array}}\right]\right\rbrace }
, liées aux matrices colonnes de
(
x
→
,
v
→
,
w
→
)
{\displaystyle \;\left({\vec {x}}\,,\,{\vec {v}}\,,\,{\vec {w}}\right)\;}
dans la base
{
B
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace \;}
selon
{
[
X
′
]
=
[
P
]
{
B
}
→
{
B
′
}
−
1
×
[
X
]
[
V
′
]
=
[
P
]
{
B
}
→
{
B
′
}
−
1
×
[
V
]
[
W
′
]
=
[
P
]
{
B
}
→
{
B
′
}
−
1
×
[
W
]
}
{\displaystyle \;\left\lbrace {\begin{array}{c}\left[X'\right]=\left[P\right]_{\left\lbrace B\right\rbrace \,\rightarrow \,\left\lbrace B'\right\rbrace }^{\,-1}\times \left[X\right]\\\left[V'\right]=\left[P\right]_{\left\lbrace B\right\rbrace \,\rightarrow \,\left\lbrace B'\right\rbrace }^{\,-1}\times \left[V\right]\\\left[W'\right]=\left[P\right]_{\left\lbrace B\right\rbrace \,\rightarrow \,\left\lbrace B'\right\rbrace }^{\,-1}\times \left[W\right]\end{array}}\right\rbrace }
,
{
[
P
]
{
B
}
→
{
B
′
}
−
1
{\displaystyle \;{\Big \{}\left[P\right]_{\left\lbrace B\right\rbrace \,\rightarrow \,\left\lbrace B'\right\rbrace }^{\,-1}\;}
étant la matrice inverse de
[
P
]
{
B
}
→
{
B
′
}
}
{\displaystyle \;\left[P\right]_{\left\lbrace B\right\rbrace \,\rightarrow \,\left\lbrace B'\right\rbrace }{\Big \}}\;}
et la représentation matricielle de la famille des
3
{\displaystyle \;3\;}
vecteurs
(
x
→
,
v
→
,
w
→
)
{\displaystyle \;\left({\vec {x}}\,,\,{\vec {v}}\,,\,{\vec {w}}\right)\;}
dans la base
{
B
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace \;}
ou
{
B
′
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B'\right\rbrace \;}
étant une matrice carrée de dimension
(
{\displaystyle \;{\big (}}
ou taille
)
{\displaystyle {\big )}}
3
{\displaystyle \;3\;}
obtenue en juxtaposant les matrices colonnes de chaque vecteur selon
[
F
{
B
}
]
=
[
x
1
v
1
w
1
x
2
v
2
w
2
x
3
v
3
w
3
]
{\displaystyle \;\left[{\mathcal {F}}_{\left\lbrace B\right\rbrace }\right]=\left[{\begin{array}{c}x_{1}&v_{1}&w_{1}\\x_{2}&v_{2}&w_{2}\\x_{3}&v_{3}&w_{3}\end{array}}\right]\;}
dans
{
B
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace \;}
ou
[
F
{
B
′
}
]
=
[
x
′
1
v
′
1
w
′
1
x
′
2
v
′
2
w
′
2
x
′
3
v
′
3
w
′
3
]
{\displaystyle \;\left[{\mathcal {F}}_{\left\lbrace B'\right\rbrace }\right]=\left[{\begin{array}{c}{x'}_{\!1}&{v'}_{\!1}&{w'}_{\!1}\\{x'}_{\!2}&{v'}_{\!2}&{w'}_{\!2}\\{x'}_{\!3}&{v'}_{\!3}&{w'}_{\!3}\end{array}}\right]\;}
dans
{
B
′
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B'\right\rbrace }
, nous en déduisons le lien entre ces dernières lors du changement de bases, compte-tenu de la définition de la multiplication matricielle
[
{\displaystyle \;{\big [}}
voir le paragraphe « définition et exemple de multiplication matricielle à droite (ou à gauche) » du chap.
2
{\displaystyle 2}
de la leçon « Outils mathématiques pour la physique - bis (PCSI) »
]
{\displaystyle {\big ]}\;}
«
[
F
{
B
′
}
]
=
[
P
]
{
B
}
→
{
B
′
}
−
1
×
[
F
{
B
}
]
(
2
)
{\displaystyle \;\left[{\mathcal {F}}_{\left\lbrace B'\right\rbrace }\right]=\left[P\right]_{\left\lbrace B\right\rbrace \,\rightarrow \,\left\lbrace B'\right\rbrace }^{\,-1}\times \left[{\mathcal {F}}_{\left\lbrace B\right\rbrace }\right]\;\;\left({\mathfrak {2}}\right)\;}
»
{
{\displaystyle \;{\bigg \{}}
la jème colonne de
[
F
{
B
′
}
]
{\displaystyle \;\left[{\mathcal {F}}_{\left\lbrace B'\right\rbrace }\right]\;}
résultant de la multiplication matricielle à gauche par
[
P
]
{
B
}
→
{
B
′
}
−
1
{\displaystyle \;\left[P\right]_{\left\lbrace B\right\rbrace \,\rightarrow \,\left\lbrace B'\right\rbrace }^{\,-1}\;}
de la jème colonne de
[
F
{
B
}
]
}
{\displaystyle \;\left[{\mathcal {F}}_{\left\lbrace B\right\rbrace }\right]\!{\bigg \}}}
, la relation
(
2
)
{\displaystyle \;({\mathfrak {2}})\;}
établissant le caractère contravariant des composantes de la famille des
3
{\displaystyle \;3\;}
vecteurs
(
x
→
,
v
→
,
w
→
)
{\displaystyle \;\left({\vec {x}}\,,\,{\vec {v}}\,,\,{\vec {w}}\right)}
.
↑ Mais tout tenseur d'ordre
2
{\displaystyle \;2\;}
n'est pas une famille de
3
{\displaystyle \;3\;}
formes linéaires de l'espace vectoriel dual de la direction de l'espace affine physique.
↑ Le caractère covariant des composantes d'un vecteur
a
→
∈
W
{\displaystyle \;{\vec {a}}\;\in \;W}
(
{\displaystyle \;{\big (}}
direction de l'espace affine euclidien tridimensionnel
)
{\displaystyle {\big )}\;}
écrites sous forme de produits scalaires ayant été établi dans la note « 17 » plus haut dans ce chapitre, on sait, en considérant la base
{
B
}
=
{
b
→
1
,
b
→
2
,
b
→
3
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace =\left\lbrace {\vec {b}}_{1}\,,\,{\vec {b}}_{2}\,,\,{\vec {b}}_{3}\right\rbrace \;}
de
W
{\displaystyle \;W\;}
que les composantes de
a
→
{\displaystyle \;{\vec {a}}\;}
écrites selon
{
a
→
⋅
b
→
1
,
a
→
⋅
b
→
2
,
a
→
⋅
b
→
3
}
{\displaystyle \;\left\lbrace {\vec {a}}\cdot {\vec {b}}_{1}\,,\,{\vec {a}}\cdot {\vec {b}}_{2}\,,\,{\vec {a}}\cdot {\vec {b}}_{3}\right\rbrace \;}
sont covariantes et on en a déduit le caractère covariant de la forme linéaire
(
{\displaystyle \;{\big (}}
ou covecteur
)
{\displaystyle {\big )}\;}
“
f
:=
a
→
⋅
{\displaystyle \;f:={\vec {a}}\;\cdot \;}
”
∈
W
∗
{\displaystyle \;\in \;W^{*}}
(
{\displaystyle \;{\big (}}
dual de
W
)
{\displaystyle \;W{\big )}\;}
dans le paragraphe « lien entre tenseurs d'ordre un contravariant et covariant (propriété) » plus haut dans ce chapitre, soit, en considérant sa représentation opérationnelle dans cette base
{
B
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace \;}
c'est-à-dire la « multiplication matricielle à droite de la matrice ligne
[
a
1
a
2
a
3
]
×
{\displaystyle \;\left[a_{1}\;\;a_{2}\;\;a_{3}\right]\times \;}
» ainsi que soit, en considérant le changement de base
{
B
}
→
{
B
′
}
=
{
b
′
→
1
,
b
′
→
2
,
b
′
→
3
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace \rightarrow \left\lbrace B'\right\rbrace =\left\lbrace {\vec {b'}}_{\!1}\,,\,{\vec {b'}}_{\!2}\,,\,{\vec {b'}}_{\!3}\right\rbrace \;}
de
W
{\displaystyle \;W\;}
défini par la matrice de passage
[
P
]
{
B
}
→
{
B
′
}
=
[
α
1
,
1
α
1
,
2
α
1
,
3
α
2
,
1
α
2
,
2
α
2
,
3
α
3
,
1
α
3
,
2
α
3
,
3
]
{\displaystyle \;\left[P\right]_{\left\lbrace B\right\rbrace \,\rightarrow \,\left\lbrace B'\right\rbrace }=\left[{\begin{array}{c}\alpha _{1,\,1}&\alpha _{1,\,2}&\alpha _{1,\,3}\\\alpha _{2,\,1}&\alpha _{2,\,2}&\alpha _{2,\,3}\\\alpha _{3,\,1}&\alpha _{3,\,2}&\alpha _{3,\,3}\end{array}}\right]\;}
(
{\displaystyle {\Big (}}
obtenue en juxtaposant les matrices colonnes de décomposition des vecteurs de
{
B
′
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B'\right\rbrace \;}
dans la base
{
B
}
)
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace \!{\Big )}\;}
⇔
{\displaystyle \Leftrightarrow }
[
b
′
→
1
b
′
→
2
b
′
→
3
]
=
[
b
→
1
b
→
2
b
→
3
]
×
[
P
]
{
B
}
→
{
B
′
}
{\displaystyle \;\left[{\vec {b'}}_{\!1}\;\;{\vec {b'}}_{\!2}\;\;{\vec {b'}}_{\!3}\right]=\left[{\vec {b}}_{1}\;\;{\vec {b}}_{2}\;\;{\vec {b}}_{3}\right]\times \left[P\right]_{\left\lbrace B\right\rbrace \,\rightarrow \,\left\lbrace B'\right\rbrace }}
, on en a déduit, dans le paragraphe « lien entre tenseurs d'ordre un contravariant et covariant (propriété) » plus haut dans ce chapitre, soit, la représentation opérationnelle dans cette base
{
B
′
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B'\right\rbrace \;}
de la forme linéaire
(
{\displaystyle \;{\big (}}
ou covecteur
)
{\displaystyle {\big )}\;}
“
f
:=
a
→
⋅
{\displaystyle \;f:={\vec {a}}\;\cdot \;}
”
∈
W
∗
{\displaystyle \;\in \;W^{*}\;}
en fonction de celle dans la base
{
B
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace }
, la « multiplication matricielle à droite de la matrice ligne
[
a
′
1
a
′
2
a
′
3
]
×
=
[
a
1
a
2
a
3
]
×
[
P
]
{
B
}
→
{
B
′
}
×
:
(
1
)
{\displaystyle \;\left[{a'}_{\!1}\;\;{a'}_{\!2}\;\;{a'}_{\!3}\right]\times =\left[a_{1}\;\;a_{2}\;\;a_{3}\right]\times \;\left[P\right]_{\left\lbrace B\right\rbrace \rightarrow \left\lbrace B'\right\rbrace }\times \;:\;\left({\mathfrak {1}}\right)\;}
»
[
{\displaystyle \;{\big [}}
voir la note « 19 pour la simplification d'écriture des composantes covariantes d'un vecteur » plus haut dans ce chapitre
]
{\displaystyle {\big ]}}
, la relation
(
1
)
{\displaystyle \;\left({\mathfrak {1}}\right)\;}
traduisant le caractère covariant du triplet de formes linéaires
{
a
1
(
b
→
1
⋅
)
,
a
2
(
b
→
2
⋅
)
,
a
3
(
b
→
3
⋅
)
}
{\displaystyle \;\left\lbrace a_{1}\;({\vec {b}}_{1}\;\cdot )\;,\;a_{2}\;({\vec {b}}_{2}\;\cdot )\;,\;a_{3}\;({\vec {b}}_{3}\;\cdot )\right\rbrace \;}
appelé, par abus, « composantes
(
{\displaystyle \;{\big (}}
covariantes
)
{\displaystyle {\big )}\;}
du covecteur
(
a
→
⋅
)
∈
W
∗
{\displaystyle \;({\vec {a}}\;\cdot )\;\in \;W^{*}\;}
» ; considérant maintenant une famille de
3
{\displaystyle \;3\;}
covecteurs
{
(
a
→
⋅
)
,
(
r
→
⋅
)
,
(
s
→
⋅
)
}
∈
(
W
∗
)
3
{\displaystyle \;\left\lbrace ({\vec {a}}\;\cdot )\,,\,({\vec {r}}\;\cdot )\,,\,({\vec {s}}\;\cdot )\right\rbrace \;\in \;\left(W^{*}\right)^{3}}
, de « composantes
(
{\displaystyle \;{\big (}}
covariantes
)
{\displaystyle {\big )}\;}
» sur la base
{
B
}
=
{
b
→
1
,
b
→
2
,
b
→
3
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace =\left\lbrace {\vec {b}}_{1}\,,\,{\vec {b}}_{2}\,,\,{\vec {b}}_{3}\right\rbrace }
[
{\displaystyle \;{\bigg [}}
ou sur la base
{
B
′
}
=
{\displaystyle \;\left\lbrace B'\right\rbrace =}
{
b
′
→
1
,
b
′
→
2
,
b
′
→
3
}
]
{\displaystyle \left\lbrace {\vec {b'}}_{\!1}\,,\,{\vec {b'}}_{\!2}\,,\,{\vec {b'}}_{\!3}\right\rbrace {\bigg ]}}
,
{
a
→
⋅
:
(
a
1
b
1
→
⋅
,
a
2
b
2
→
⋅
,
a
3
b
3
→
⋅
)
r
→
⋅
:
(
r
1
b
1
→
⋅
,
r
2
b
2
→
⋅
,
r
3
b
3
→
⋅
)
s
→
⋅
:
(
s
1
b
1
→
⋅
,
s
2
b
2
→
⋅
,
s
3
b
3
→
⋅
)
}
{\displaystyle \;\left\lbrace {\begin{array}{c}{\vec {a}}\,\cdot \,:\,\left(a_{1}\,{\vec {b_{1}}}\,\cdot \;,\;a_{2}\,{\vec {b_{2}}}\,\cdot \;,\;a_{3}\,{\vec {b_{3}}}\,\cdot \right)\\{\vec {r}}\,\cdot \,:\,\left(r_{1}\,{\vec {b_{1}}}\,\cdot \;,\;r_{2}\,{\vec {b_{2}}}\,\cdot \;,\;r_{3}\,{\vec {b_{3}}}\,\cdot \right)\\{\vec {s}}\,\cdot \,:\,\left(s_{1}\,{\vec {b_{1}}}\,\cdot \;,\;s_{2}\,{\vec {b_{2}}}\,\cdot \;,\;s_{3}\,{\vec {b_{3}}}\,\cdot \right)\end{array}}\right\rbrace }
[
{\displaystyle \;{\big [}}
ou, avec l'ajout de « ' » dans les « composantes
(
{\displaystyle \;{\big (}}
covariantes
)
{\displaystyle {\big )}\;}
» sur
{
B
′
}
]
{\displaystyle \;\left\lbrace B'\right\rbrace {\big ]}\;}
et représentées opérationnellement par la « multiplication matricielle à droite des matrices lignes
{
a
→
⋅
:
(
[
A
]
×
)
=
(
[
a
1
a
2
a
3
]
×
)
r
→
⋅
:
(
[
R
]
×
)
=
(
[
r
1
r
2
r
3
]
×
)
s
→
⋅
:
(
[
S
]
×
)
=
(
[
s
1
s
2
s
3
]
×
)
}
{\displaystyle \;\left\lbrace {\begin{array}{c}{\vec {a}}\,\cdot \,:\,\left(\left[A\right]\;\times \right)\;=\;\left(\left[a_{1}\;\;a_{2}\;\;a_{3}\right]\;\times \right)\\{\vec {r}}\,\cdot \,:\,\left(\left[R\right]\;\times \right)\;=\;\left(\left[r_{1}\;\;r_{2}\;\;r_{3}\right]\;\times \right)\\{\vec {s}}\,\cdot \,:\,\left(\left[S\right]\;\times \right)\;=\;\left(\left[s_{1}\;\;s_{2}\;\;s_{3}\right]\;\times \right)\end{array}}\right\rbrace \;}
» et considérant le changement de base
{
B
}
→
{
B
′
}
=
{
b
′
→
1
,
b
′
→
2
,
b
′
→
3
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace \rightarrow \left\lbrace B'\right\rbrace =\left\lbrace {\vec {b'}}_{\!1}\,,\,{\vec {b'}}_{\!2}\,,\,{\vec {b'}}_{\!3}\right\rbrace \;}
précédemment défini par la matrice de passage
[
P
]
{
B
}
→
{
B
′
}
=
[
α
1
,
1
α
1
,
2
α
1
,
3
α
2
,
1
α
2
,
2
α
2
,
3
α
3
,
1
α
3
,
2
α
3
,
3
]
{\displaystyle \;\left[P\right]_{\left\lbrace B\right\rbrace \,\rightarrow \,\left\lbrace B'\right\rbrace }=\left[{\begin{array}{c}\alpha _{1,\,1}&\alpha _{1,\,2}&\alpha _{1,\,3}\\\alpha _{2,\,1}&\alpha _{2,\,2}&\alpha _{2,\,3}\\\alpha _{3,\,1}&\alpha _{3,\,2}&\alpha _{3,\,3}\end{array}}\right]\!}
, nous déduisons de ce qui précède les « composantes
(
{\displaystyle \;{\big (}}
covariantes
)
{\displaystyle {\big )}\;}
» sur
{
B
′
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B'\right\rbrace \;}
des trois covecteurs
{
(
a
→
⋅
)
,
(
r
→
⋅
)
,
(
s
→
⋅
)
}
{\displaystyle \;\left\lbrace ({\vec {a}}\;\cdot )\,,\,({\vec {r}}\;\cdot )\,,\,({\vec {s}}\;\cdot )\right\rbrace \;}
en fonction de celles sur
{
B
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace \;}
selon leur représentation opérationnelle correspondant à une « multiplication matricielle à droite des matrices lignes
{
a
→
⋅
:
(
[
A
′
]
×
)
=
(
[
a
′
1
a
′
2
a
′
3
]
×
)
=
(
[
a
1
a
2
a
3
]
×
[
P
]
{
B
}
→
{
B
′
}
×
)
=
(
[
A
]
×
[
P
]
{
B
}
→
{
B
′
}
×
)
r
→
⋅
:
(
[
R
′
]
×
)
=
(
[
r
′
1
r
′
2
r
′
3
]
×
)
=
(
[
r
1
r
2
r
3
]
×
[
P
]
{
B
}
→
{
B
′
}
×
)
=
(
[
R
]
×
[
P
]
{
B
}
→
{
B
′
}
×
)
s
→
⋅
:
(
[
S
′
]
×
)
=
(
[
s
′
1
s
′
2
s
′
3
]
×
)
=
(
[
s
1
s
2
s
3
]
×
[
P
]
{
B
}
→
{
B
′
}
×
)
=
(
[
S
]
×
[
P
]
{
B
}
→
{
B
′
}
×
)
}
{\displaystyle \;\left\lbrace {\begin{array}{c}{\vec {a}}\,\cdot \,:\,\left(\left[A'\right]\;\times \right)\;=\;\left(\left[{a'}_{\!1}\;\;{a'}_{\!2}\;\;{a'}_{\!3}\right]\;\times \right)\;=\;\left(\left[a_{1}\;\;a_{2}\;\;a_{3}\right]\;\times \;\left[P\right]_{\left\lbrace B\right\rbrace \,\rightarrow \,\left\lbrace B'\right\rbrace }\;\times \right)\;=\;\left(\left[A\right]\;\times \;\left[P\right]_{\left\lbrace B\right\rbrace \,\rightarrow \,\left\lbrace B'\right\rbrace }\;\times \right)\\{\vec {r}}\,\cdot \,:\,\left(\left[R'\right]\;\times \right)\;=\;\left(\left[{r'}_{\!1}\;\;{r'}_{\!2}\;\;{r'}_{\!3}\right]\;\times \right)\;=\;\left(\left[r_{1}\;\;r_{2}\;\;r_{3}\right]\;\times \;\left[P\right]_{\left\lbrace B\right\rbrace \,\rightarrow \,\left\lbrace B'\right\rbrace }\;\times \right)\;=\;\left(\left[R\right]\;\times \;\left[P\right]_{\left\lbrace B\right\rbrace \,\rightarrow \,\left\lbrace B'\right\rbrace }\;\times \right)\\{\vec {s}}\,\cdot \,:\,\left(\left[S'\right]\;\times \right)\;=\;\left(\left[{s'}_{\!1}\;\;{s'}_{\!2}\;\;{s'}_{\!3}\right]\;\times \right)\;=\;\left(\left[s_{1}\;\;s_{2}\;\;s_{3}\right]\;\times \;\left[P\right]_{\left\lbrace B\right\rbrace \,\rightarrow \,\left\lbrace B'\right\rbrace }\;\times \right)\;=\;\left(\left[S\right]\;\times \;\left[P\right]_{\left\lbrace B\right\rbrace \,\rightarrow \,\left\lbrace B'\right\rbrace }\;\times \right)\end{array}}\right\rbrace \;}
» ; la représentation opérationnelle de la famille des
3
{\displaystyle \;3\;}
covecteurs
{
(
a
→
⋅
)
,
(
r
→
⋅
)
,
(
s
→
⋅
)
}
{\displaystyle \;\left\lbrace ({\vec {a}}\;\cdot )\,,\,({\vec {r}}\;\cdot )\,,\,({\vec {s}}\;\cdot )\right\rbrace \;}
dans la base
{
B
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace \;}
ou
{
B
′
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B'\right\rbrace \;}
étant la multiplication matricielle à droite d'une matrice carrée de dimension
(
{\displaystyle \;{\big (}}
ou taille
)
{\displaystyle {\big )}}
3
{\displaystyle \;3\;}
obtenue en empilant les matrices lignes associées à chaque covecteur selon
[
G
{
B
}
]
=
[
a
1
a
2
a
3
r
1
r
2
r
3
s
1
s
2
s
3
]
{\displaystyle \;\left[{\mathcal {G}}_{\left\lbrace B\right\rbrace }\right]=\left[{\begin{array}{c}a_{1}&a_{2}&a_{3}\\r_{1}&r_{2}&r_{3}\\s_{1}&s_{2}&s_{3}\end{array}}\right]\;}
dans
{
B
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace \;}
ou
[
G
{
B
′
}
]
=
[
a
′
1
a
′
2
a
′
3
r
′
1
r
′
2
r
′
3
s
′
1
s
′
2
s
′
3
]
{\displaystyle \;\left[{\mathcal {G}}_{\left\lbrace B'\right\rbrace }\right]=\left[{\begin{array}{c}{a'}_{\!1}&{a'}_{\!2}&{a'}_{\!3}\\{r'}_{\!1}&{r'}_{\!2}&{r'}_{\!3}\\{s'}_{\!1}&{s'}_{\!2}&{s'}_{\!3}\end{array}}\right]\;}
dans
{
B
′
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B'\right\rbrace }
, nous en déduisons le lien entre ces dernières lors du changement de bases, compte-tenu de la définition de la multiplication matricielle
[
{\displaystyle \;{\big [}}
voir le paragraphe « définition et exemple de multiplication matricielle à droite (ou à gauche) » du chap.
2
{\displaystyle 2}
de la leçon « Outils mathématiques pour la physique - bis (PCSI) »
]
{\displaystyle {\big ]}\;}
«
[
G
{
B
′
}
]
=
[
G
{
B
}
]
×
[
P
]
{
B
}
→
{
B
′
}
{\displaystyle \;\left[{\mathcal {G}}_{\left\lbrace B'\right\rbrace }\right]=\left[{\mathcal {G}}_{\left\lbrace B\right\rbrace }\right]\times \left[P\right]_{\left\lbrace B\right\rbrace \,\rightarrow \,\left\lbrace B'\right\rbrace }\;}
»
{
{\displaystyle \;{\bigg \{}}
la ième ligne de
[
G
{
B
′
}
]
{\displaystyle \;\left[{\mathcal {G}}_{\left\lbrace B'\right\rbrace }\right]\;}
résultant de la multiplication matricielle à droite par
[
P
]
{
B
}
→
{
B
′
}
{\displaystyle \;\left[P\right]_{\left\lbrace B\right\rbrace \,\rightarrow \,\left\lbrace B'\right\rbrace }\;}
de la ième ligne de
[
G
{
B
}
]
}
{\displaystyle \;\left[{\mathcal {G}}_{\left\lbrace B\right\rbrace }\right]\!{\bigg \}}\;}
soit finalement, en représentation opérationnelle, «
(
[
G
{
B
′
}
]
×
)
=
(
[
G
{
B
}
]
×
[
P
]
{
B
}
→
{
B
′
}
×
)
(
2
)
{\displaystyle \;\left(\left[{\mathcal {G}}_{\left\lbrace B'\right\rbrace }\right]\;\times \right)=\left(\left[{\mathcal {G}}_{\left\lbrace B\right\rbrace }\right]\times \left[P\right]_{\left\lbrace B\right\rbrace \,\rightarrow \,\left\lbrace B'\right\rbrace }\;\times \right)\;\;\left({\mathfrak {2}}\right)\;}
», la relation
(
2
)
{\displaystyle \;({\mathfrak {2}})\;}
établissant le caractère covariant des « composantes
(
{\displaystyle \;{\big (}}
covariantes
)
{\displaystyle {\big )}\;}
» de la famille des
3
{\displaystyle \;3\;}
covecteurs
{
(
a
→
⋅
)
,
(
r
→
⋅
)
,
(
s
→
⋅
)
}
{\displaystyle \;\left\lbrace ({\vec {a}}\;\cdot )\,,\,({\vec {r}}\;\cdot )\,,\,({\vec {s}}\;\cdot )\right\rbrace }
.
↑ C.-à-d. telle que «
{
(
α
1
x
→
1
+
α
2
x
→
2
|
y
→
)
=
α
1
(
x
→
1
|
y
→
)
+
α
2
(
x
→
2
|
y
→
)
(
x
→
|
β
1
y
→
1
+
β
2
y
→
2
)
=
β
1
(
x
→
|
y
→
1
)
+
β
2
(
x
→
|
y
→
2
)
}
{\displaystyle \;\left\lbrace {\begin{array}{c}\left(\alpha _{1}\;{\vec {x}}_{1}+\alpha _{2}\;{\vec {x}}_{2}\,\vert \,{\vec {y}}\right)=\alpha _{1}\;\left({\vec {x}}_{1}\,\vert \,{\vec {y}}\right)+\alpha _{2}\;\left({\vec {x}}_{2}\,\vert \,{\vec {y}}\right)\\\left({\vec {x}}\,\vert \,\beta _{1}\;{\vec {y}}_{1}+\beta _{2}\;{\vec {y}}_{2}\right)=\beta _{1}\;\left({\vec {x}}\,\vert \,{\vec {y}}_{1}\right)+\beta _{2}\;\left({\vec {x}}\,\vert \,{\vec {y}}_{2}\right)\end{array}}\right\rbrace \;}
» ce qui aurait pour conséquence
«
(
α
1
x
→
1
+
α
2
x
→
2
|
β
1
y
→
1
+
β
2
y
→
2
)
=
α
1
(
x
→
1
|
β
1
y
→
1
+
β
2
y
→
2
)
+
α
2
(
x
→
2
|
β
1
y
→
1
+
β
2
y
→
2
)
{\displaystyle \;\left(\alpha _{1}\;{\vec {x}}_{1}+\alpha _{2}\;{\vec {x}}_{2}\,\vert \,\beta _{1}\;{\vec {y}}_{1}+\beta _{2}\;{\vec {y}}_{2}\right)=\alpha _{1}\;\left({\vec {x}}_{1}\,\vert \,\beta _{1}\;{\vec {y}}_{1}+\beta _{2}\;{\vec {y}}_{2}\right)+\alpha _{2}\;\left({\vec {x}}_{2}\,\vert \,\beta _{1}\;{\vec {y}}_{1}+\beta _{2}\;{\vec {y}}_{2}\right)\;}
» en développant par rapport à la 1ère variable puis
«
(
α
1
x
→
1
+
α
2
x
→
2
|
β
1
y
→
1
+
β
2
y
→
2
)
=
α
1
β
1
(
x
→
1
|
y
→
1
)
+
α
1
β
2
(
x
→
1
|
y
→
2
)
+
α
2
β
1
(
x
→
2
|
y
→
1
)
+
α
2
β
2
(
x
→
2
|
y
→
2
)
{\displaystyle \;\left(\alpha _{1}\;{\vec {x}}_{1}+\alpha _{2}\;{\vec {x}}_{2}\,\vert \,\beta _{1}\;{\vec {y}}_{1}+\beta _{2}\;{\vec {y}}_{2}\right)=\alpha _{1}\;\beta _{1}\;\left({\vec {x}}_{1}\,\vert \,{\vec {y}}_{1}\right)+\alpha _{1}\;\beta _{2}\;\left({\vec {x}}_{1}\,\vert \,{\vec {y}}_{2}\right)+\alpha _{2}\;\beta _{1}\;\left({\vec {x}}_{2}\,\vert \,{\vec {y}}_{1}\right)+\alpha _{2}\;\beta _{2}\;\left({\vec {x}}_{2}\,\vert \,{\vec {y}}_{2}\right)\;}
» en développant par rapport à la 2ème variable.
↑ 27,0 27,1 et 27,2 L'ensemble des endomorphismes de
W
{\displaystyle \;W\;}
est un
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espace vectoriel noté
L
R
(
W
)
{\displaystyle \;L_{\mathbb {R} }(W)\;}
ou encore
E
n
d
R
(
W
)
{\displaystyle \;\mathrm {End} _{\mathbb {R} }(W)\;}
mais le plus souvent on se contente de
L
(
W
)
{\displaystyle \;L(W)}
.
↑ Les composantes de la forme bilinéaire «
(
?
|
?
)
=
?
⋅
φ
(
?
)
{\displaystyle \;\left({\text{?}}\,\vert \,{\text{?}}\right)={\text{?}}\cdot \,\varphi ({\text{?}})\;}
» du
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espace vectoriel
W
{\displaystyle \;W\;}
dans laquelle
φ
∈
L
R
(
W
)
{\displaystyle \;\varphi \;\in \;L_{\mathbb {R} }\!\left(W\right)\;}
est un endomorphisme de
W
{\displaystyle \;W\;}
sont, avec choix d'une base
{
B
}
=
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace =}
{
b
→
1
,
b
→
2
,
b
→
3
}
{\displaystyle \left\lbrace {\vec {b}}_{1}\,,\,{\vec {b}}_{2}\,,\,{\vec {b}}_{3}\right\rbrace \;}
de
W
{\displaystyle \;W}
, effectivement « covariantes à droite » et « contravariantes à gauche » en effet, considérant deux vecteurs
(
x
→
,
y
→
)
{\displaystyle \;\left({\vec {x}}\,,\,{\vec {y}}\right)\;}
de
W
{\displaystyle \;W\;}
se décomposant dans la base
{
B
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace \;}
selon
{
x
→
=
∑
i
=
1
.
.
3
(
x
→
⋅
b
→
i
)
b
→
i
y
→
=
∑
i
=
1
.
.
3
(
y
→
⋅
b
→
i
)
b
→
i
}
{\displaystyle \;\left\lbrace {\begin{array}{c}{\vec {x}}=\sum \limits _{i\,=\,1\,..\,3}\left({\vec {x}}\cdot {\vec {b}}_{i}\right){\vec {b}}_{i}\\{\vec {y}}=\sum \limits _{i\,=\,1\,..\,3}\left({\vec {y}}\cdot {\vec {b}}_{i}\right){\vec {b}}_{i}\end{array}}\right\rbrace }
, considérant l'endomorphisme
φ
{\displaystyle \;\varphi \;}
de
W
{\displaystyle \;W\;}
représenté, dans la même base
{
B
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace }
, par sa matrice
m
a
t
{
B
}
,
{
B
}
(
φ
)
=
[
φ
(
b
→
1
)
⋅
b
→
1
φ
(
b
→
2
)
⋅
b
→
1
φ
(
b
→
3
)
⋅
b
→
1
φ
(
b
→
1
)
⋅
b
→
2
φ
(
b
→
2
)
⋅
b
→
2
φ
(
b
→
3
)
⋅
b
→
2
φ
(
b
→
1
)
⋅
b
→
3
φ
(
b
→
2
)
⋅
b
→
3
φ
(
b
→
3
)
⋅
b
→
3
]
{\displaystyle \;\mathrm {mat} _{\left\lbrace B\right\rbrace ,\,\left\lbrace B\right\rbrace }\!\left(\varphi \right)=\left[{\begin{array}{c}\varphi ({\vec {b}}_{1})\cdot {\vec {b}}_{1}&\varphi ({\vec {b}}_{2})\cdot {\vec {b}}_{1}&\varphi ({\vec {b}}_{3})\cdot {\vec {b}}_{1}\\\varphi ({\vec {b}}_{1})\cdot {\vec {b}}_{2}&\varphi ({\vec {b}}_{2})\cdot {\vec {b}}_{2}&\varphi ({\vec {b}}_{3})\cdot {\vec {b}}_{2}\\\varphi ({\vec {b}}_{1})\cdot {\vec {b}}_{3}&\varphi ({\vec {b}}_{2})\cdot {\vec {b}}_{3}&\varphi ({\vec {b}}_{3})\cdot {\vec {b}}_{3}\end{array}}\right]}
obtenue en juxtaposant les matrices coordonnées de
φ
(
b
→
j
)
,
j
∈
[
[
1
,
3
]
]
{\displaystyle \;\varphi ({\vec {b}}_{j}),\;j\;\in \;\left[\left[1\,,\,3\right]\right]\;}
dans la base des
{
b
→
i
}
i
∈
[
[
1
,
3
]
]
{\displaystyle \;\left\lbrace {\vec {b}}_{i}\right\rbrace _{i\,\in \,\left[\left[1\,,\,3\right]\right]}}
[
{\displaystyle \;{\big [}}
voir le paragraphe « 2ème interprétation d'une matrice de dimension (ou taille) (m, n), matrice d'une application linéaire d'un espace de dimension n de base B dans un autre espace de dimension m de base C dans le couple de bases (B, C) (1ère propriété) » du chap.
2
{\displaystyle 2}
de la leçon « Outils mathématiques pour la physique - bis (PCSI) » dans le cas où les espaces définition et image de dimension commune
m
=
n
=
3
{\displaystyle \;m=n=3\;}
sont confondus avec choix d'une même base
C
=
B
]
{\displaystyle \;C=B{\big ]}\;}
et considérant le changement de base
{
B
}
→
{
B
′
}
=
{
b
′
→
1
,
b
′
→
2
,
b
′
→
3
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace \rightarrow \left\lbrace B'\right\rbrace =\left\lbrace {\vec {b'}}_{\!1}\,,\,{\vec {b'}}_{\!2}\,,\,{\vec {b'}}_{\!3}\right\rbrace \;}
de
W
{\displaystyle \;W\;}
défini matriciellement par la matrice
[
P
]
{
B
}
→
{
B
′
}
{\displaystyle \;\left[P\right]_{\left\lbrace B\right\rbrace \rightarrow \left\lbrace B'\right\rbrace }\;}
de passage de la base
{
B
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace \;}
vers la base
{
B
′
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B'\right\rbrace }
[
{\displaystyle \;{\big [}}
s'obtenant en juxtaposant les matrices colonnes de décomposition des vecteurs de
{
B
′
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B'\right\rbrace \;}
dans la base
{
B
}
]
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace {\big ]}\;}
selon
[
b
′
→
1
,
b
′
→
2
b
′
→
3
]
=
[
b
→
1
b
→
2
b
→
3
]
×
[
P
]
{
B
}
→
{
B
′
}
=
[
b
→
1
b
→
2
b
→
3
]
×
[
α
1
,
1
α
1
,
2
α
1
,
3
α
2
,
1
α
2
,
2
α
2
,
3
α
3
,
1
α
3
,
2
α
3
,
3
]
{\displaystyle \;\left[{\vec {b'}}_{\!1}\;\;,{\vec {b'}}_{\!2}\;\;{\vec {b'}}_{\!3}\right]=\left[{\vec {b}}_{1}\;\;{\vec {b}}_{2}\;\;{\vec {b}}_{3}\right]\times \left[P\right]_{\left\lbrace B\right\rbrace \,\rightarrow \,\left\lbrace B'\right\rbrace }=\left[{\vec {b}}_{1}\;\;{\vec {b}}_{2}\;\;{\vec {b}}_{3}\right]\times \left[{\begin{array}{c}\alpha _{1,\,1}&\alpha _{1,\,2}&\alpha _{1,\,3}\\\alpha _{2,\,1}&\alpha _{2,\,2}&\alpha _{2,\,3}\\\alpha _{3,\,1}&\alpha _{3,\,2}&\alpha _{3,\,3}\end{array}}\right]}
[
{\displaystyle \;{\big [}}
voir, dans le chap.
2
{\displaystyle 2}
de la leçon « Outils mathématiques pour la physique - bis (PCSI) », les paragraphes « matrice de passage entre deux bases de Rm , réécriture de la matrice coordonnée d'un m-uplet par changement de base de Rm » appliqué à
m
=
3
{\displaystyle \;m=3\;}
et prolongé au cas d'un
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espace vectoriel ainsi que « définition et exemple de multiplication matricielle à droite (ou à gauche) »
]
{\displaystyle {\big ]}}
, conduisant aux modifications considérant le changement de base
{
B
}
→
{
B
′
}
{\displaystyle \;\color {transparent}{\left\lbrace B\right\rbrace \rightarrow \left\lbrace B'\right\rbrace }\;}
≻
{\displaystyle \succ \;}
sur la forme linéaire « multiplication scalaire par le vecteur
x
→
{\displaystyle \;{\vec {x}}\;}
» «
x
→
⋅
{\displaystyle \;{\vec {x}}\cdot \;}
» de représentation opérationnelle « multiplication matricielle à droite de la matrice ligne
[
(
x
→
⋅
b
′
→
1
)
(
x
→
⋅
b
′
→
2
)
(
x
→
⋅
b
′
→
3
)
]
×
=
[
(
x
→
⋅
b
→
1
)
(
x
→
⋅
b
→
2
)
(
x
→
⋅
b
→
3
)
]
×
[
P
]
{
B
}
→
{
B
′
}
×
{\displaystyle \;\left[\left({\vec {x}}\cdot {\vec {b'}}_{\!1}\right)\;\left({\vec {x}}\cdot {\vec {b'}}_{\!2}\right)\;\left({\vec {x}}\cdot {\vec {b'}}_{\!3}\right)\right]\times =\left[\left({\vec {x}}\cdot {\vec {b}}_{1}\right)\;\left({\vec {x}}\cdot {\vec {b}}_{2}\right)\;\left({\vec {x}}\cdot {\vec {b}}_{3}\right)\right]\times \left[P\right]_{\left\lbrace B\right\rbrace \rightarrow \left\lbrace B'\right\rbrace }\times \;}
» selon le paragraphe « lien entre tenseurs d'ordre un contravariant et covariant associés (2ème sous-paragraphe) » plus haut dans ce chapitre, considérant le changement de base
{
B
}
→
{
B
′
}
{\displaystyle \;\color {transparent}{\left\lbrace B\right\rbrace \rightarrow \left\lbrace B'\right\rbrace }\;}
≻
{\displaystyle \succ \;}
sur le vecteur
y
→
{\displaystyle \;{\vec {y}}\;}
représenté matriciellement par la matrice colonne
[
(
y
→
⋅
b
′
→
1
)
(
y
→
⋅
b
′
→
2
)
(
y
→
⋅
b
′
→
3
)
]
=
[
P
]
{
B
}
→
{
B
′
}
−
1
×
[
(
y
→
⋅
b
→
1
)
(
y
→
⋅
b
→
2
)
(
y
→
⋅
b
→
3
)
]
{\displaystyle \;\left[{\begin{array}{c}\left({\vec {y}}\cdot {\vec {b'}}_{\!1}\right)\\\left({\vec {y}}\cdot {\vec {b'}}_{\!2}\right)\\\left({\vec {y}}\cdot {\vec {b'}}_{\!3}\right)\end{array}}\right]=\left[P\right]_{\left\lbrace B\right\rbrace \rightarrow \left\lbrace B'\right\rbrace }^{\,-1}\times \left[{\begin{array}{c}\left({\vec {y}}\cdot {\vec {b}}_{1}\right)\\\left({\vec {y}}\cdot {\vec {b}}_{2}\right)\\\left({\vec {y}}\cdot {\vec {b}}_{3}\right)\end{array}}\right]\;}
dans laquelle
[
P
]
{
B
}
→
{
B
′
}
−
1
{\displaystyle \;\left[P\right]_{\left\lbrace B\right\rbrace \rightarrow \left\lbrace B'\right\rbrace }^{\,-1}\;}
est la matrice inverse de
[
P
]
{
B
}
→
{
B
′
}
{\displaystyle \;\left[P\right]_{\left\lbrace B\right\rbrace \rightarrow \left\lbrace B'\right\rbrace }}
selon la note « 9 » plus haut dans le chapitre ainsi que considérant le changement de base
{
B
}
→
{
B
′
}
{\displaystyle \;\color {transparent}{\left\lbrace B\right\rbrace \rightarrow \left\lbrace B'\right\rbrace }\;}
≻
{\displaystyle \succ \;}
sur l'endomorphisme
φ
{\displaystyle \;\varphi \;}
représenté matriciellement par la matrice carrée
m
a
t
{
B
′
}
,
{
B
′
}
(
φ
)
=
[
φ
(
b
′
→
1
)
⋅
b
′
→
1
φ
(
b
′
→
2
)
⋅
b
′
→
1
φ
(
b
′
→
3
)
⋅
b
′
→
1
φ
(
b
′
→
1
)
⋅
b
′
→
2
φ
(
b
′
→
2
)
⋅
b
′
→
2
φ
(
b
′
→
3
)
⋅
b
′
→
2
φ
(
b
′
→
1
)
⋅
b
′
→
3
φ
(
b
′
→
2
)
⋅
b
′
→
3
φ
(
b
′
→
3
)
⋅
b
′
→
3
]
{\displaystyle \;\mathrm {mat} _{\left\lbrace B'\right\rbrace ,\,\left\lbrace B'\right\rbrace }\!\left(\varphi \right)=\left[{\begin{array}{c}\varphi ({\vec {b'}}_{\!1})\cdot {\vec {b'}}_{\!1}&\varphi ({\vec {b'}}_{\!2})\cdot {\vec {b'}}_{\!1}&\varphi ({\vec {b'}}_{\!3})\cdot {\vec {b'}}_{\!1}\\\varphi ({\vec {b'}}_{\!1})\cdot {\vec {b'}}_{\!2}&\varphi ({\vec {b'}}_{\!2})\cdot {\vec {b'}}_{\!2}&\varphi ({\vec {b'}}_{\!3})\cdot {\vec {b'}}_{\!2}\\\varphi ({\vec {b'}}_{\!1})\cdot {\vec {b'}}_{\!3}&\varphi ({\vec {b'}}_{\!2})\cdot {\vec {b'}}_{\!3}&\varphi ({\vec {b'}}_{\!3})\cdot {\vec {b'}}_{\!3}\end{array}}\right]}
=
[
P
]
{
B
}
→
{
B
′
}
−
1
×
m
a
t
{
B
}
,
{
B
}
(
φ
)
×
[
P
]
{
B
}
→
{
B
′
}
{\displaystyle =\left[P\right]_{\left\lbrace B\right\rbrace \rightarrow \left\lbrace B'\right\rbrace }^{\,-1}\times \mathrm {mat} _{\left\lbrace B\right\rbrace ,\,\left\lbrace B\right\rbrace }\!\left(\varphi \right)\times \left[P\right]_{\left\lbrace B\right\rbrace \rightarrow \left\lbrace B'\right\rbrace }}
[
{\displaystyle \;{\big [}}
voir le paragraphe « changement de bases des espaces vectoriels définition et image d'une application linéaire et conséquence sur la matrice de l'application linéaire dans le couple de bases des espaces vectoriels définition et image (cas particulier) » du chap.
2
{\displaystyle 2}
de la leçon « Outils mathématiques pour la physique - bis (PCSI) »
]
{\displaystyle {\big ]}\;}
et par suite considérant le changement de base
{
B
}
→
{
B
′
}
{\displaystyle \;\color {transparent}{\left\lbrace B\right\rbrace \rightarrow \left\lbrace B'\right\rbrace }\;}
≻
{\displaystyle \succ \;}
sur le vecteur
φ
(
y
→
)
{\displaystyle \;\varphi ({\vec {y}})\;}
représenté matriciellement par la matrice colonne
m
a
t
{
B
′
}
,
{
B
′
}
(
φ
)
×
[
(
y
→
⋅
b
′
→
1
)
(
y
→
⋅
b
′
→
2
)
(
y
→
⋅
b
′
→
3
)
]
=
{\displaystyle \;\mathrm {mat} _{\left\lbrace B'\right\rbrace ,\,\left\lbrace B'\right\rbrace }\!\left(\varphi \right)\times \left[{\begin{array}{c}\left({\vec {y}}\cdot {\vec {b'}}_{\!1}\right)\\\left({\vec {y}}\cdot {\vec {b'}}_{\!2}\right)\\\left({\vec {y}}\cdot {\vec {b'}}_{\!3}\right)\end{array}}\right]=}
{
[
P
]
{
B
}
→
{
B
′
}
−
1
×
m
a
t
{
B
}
,
{
B
}
(
φ
)
×
[
P
]
{
B
}
→
{
B
′
}
}
×
{
[
P
]
{
B
}
→
{
B
′
}
−
1
×
[
(
y
→
⋅
b
→
1
)
(
y
→
⋅
b
→
2
)
(
y
→
⋅
b
→
3
)
]
}
=
{\displaystyle \left\lbrace \left[P\right]_{\left\lbrace B\right\rbrace \rightarrow \left\lbrace B'\right\rbrace }^{\,-1}\times \mathrm {mat} _{\left\lbrace B\right\rbrace ,\,\left\lbrace B\right\rbrace }\!\left(\varphi \right)\times \left[P\right]_{\left\lbrace B\right\rbrace \rightarrow \left\lbrace B'\right\rbrace }\right\rbrace \times \left\lbrace \left[P\right]_{\left\lbrace B\right\rbrace \rightarrow \left\lbrace B'\right\rbrace }^{\,-1}\times \left[{\begin{array}{c}\left({\vec {y}}\cdot {\vec {b}}_{1}\right)\\\left({\vec {y}}\cdot {\vec {b}}_{2}\right)\\\left({\vec {y}}\cdot {\vec {b}}_{3}\right)\end{array}}\right]\right\rbrace =}
[
P
]
{
B
}
→
{
B
′
}
−
1
×
m
a
t
{
B
}
,
{
B
}
(
φ
)
×
{
[
P
]
{
B
}
→
{
B
′
}
×
[
P
]
{
B
}
→
{
B
′
}
−
1
}
×
[
(
y
→
⋅
b
→
1
)
(
y
→
⋅
b
→
2
)
(
y
→
⋅
b
→
3
)
]
{\displaystyle \left[P\right]_{\left\lbrace B\right\rbrace \rightarrow \left\lbrace B'\right\rbrace }^{\,-1}\times \mathrm {mat} _{\left\lbrace B\right\rbrace ,\,\left\lbrace B\right\rbrace }\!\left(\varphi \right)\times {\cancel {\left\lbrace \left[P\right]_{\left\lbrace B\right\rbrace \rightarrow \left\lbrace B'\right\rbrace }\times \left[P\right]_{\left\lbrace B\right\rbrace \rightarrow \left\lbrace B'\right\rbrace }^{\,-1}\right\rbrace }}\times \left[{\begin{array}{c}\left({\vec {y}}\cdot {\vec {b}}_{1}\right)\\\left({\vec {y}}\cdot {\vec {b}}_{2}\right)\\\left({\vec {y}}\cdot {\vec {b}}_{3}\right)\end{array}}\right]\;}
soit enfin considérant le changement de base
{
B
}
→
{
B
′
}
{\displaystyle \;\color {transparent}{\left\lbrace B\right\rbrace \rightarrow \left\lbrace B'\right\rbrace }\;}
≻
{\displaystyle \succ \;}
sur le scalaire
x
→
⋅
φ
(
y
→
)
{\displaystyle \;{\vec {x}}\cdot \,\varphi ({\vec {y}})\;}
représenté matriciellement par le produit matriciel
[
(
x
→
⋅
b
→
1
)
(
x
→
⋅
b
→
2
)
(
x
→
⋅
b
→
3
)
]
×
m
a
t
{
B
}
,
{
B
}
(
φ
)
×
[
(
y
→
⋅
b
→
1
)
(
y
→
⋅
b
→
2
)
(
y
→
⋅
b
→
3
)
]
{\displaystyle \;\left[\left({\vec {x}}\cdot {\vec {b}}_{1}\right)\;\left({\vec {x}}\cdot {\vec {b}}_{2}\right)\;\left({\vec {x}}\cdot {\vec {b}}_{3}\right)\right]\times \mathrm {mat} _{\left\lbrace B\right\rbrace ,\left\lbrace B\right\rbrace }\!\left(\varphi \right)\times \left[{\begin{array}{c}\left({\vec {y}}\cdot {\vec {b}}_{1}\right)\\\left({\vec {y}}\cdot {\vec {b}}_{2}\right)\\\left({\vec {y}}\cdot {\vec {b}}_{3}\right)\end{array}}\right]\;}
dans la base
{
B
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace \;}
ou par
[
(
x
→
⋅
b
′
→
1
)
(
x
→
⋅
b
′
→
2
)
(
x
→
⋅
b
′
→
3
)
]
×
m
a
t
{
B
′
}
,
{
B
′
}
(
φ
)
×
[
(
y
→
⋅
b
′
→
1
)
(
y
→
⋅
b
′
→
2
)
(
y
→
⋅
b
′
→
3
)
]
{\displaystyle \;\left[\left({\vec {x}}\cdot {\vec {b'}}_{\!1}\right)\;\left({\vec {x}}\cdot {\vec {b'}}_{\!2}\right)\;\left({\vec {x}}\cdot {\vec {b'}}_{\!3}\right)\right]\times \mathrm {mat} _{\left\lbrace B'\right\rbrace ,\left\lbrace B'\right\rbrace }\!\left(\varphi \right)\times \left[{\begin{array}{c}\left({\vec {y}}\cdot {\vec {b'}}_{\!1}\right)\\\left({\vec {y}}\cdot {\vec {b'}}_{\!2}\right)\\\left({\vec {y}}\cdot {\vec {b'}}_{\!3}\right)\end{array}}\right]\;}
dans la base
{
B
′
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B'\right\rbrace \;}
soit, en y reportant les relations de changement de bases ci-dessus,
[
(
x
→
⋅
b
′
→
1
)
(
x
→
⋅
b
′
→
2
)
(
x
→
⋅
b
′
→
3
)
]
×
m
a
t
{
B
′
}
,
{
B
′
}
(
φ
)
×
[
(
y
→
⋅
b
′
→
1
)
(
y
→
⋅
b
′
→
2
)
(
y
→
⋅
b
′
→
3
)
]
=
{
[
(
x
→
⋅
b
→
1
)
(
x
→
⋅
b
→
2
)
(
x
→
⋅
b
→
3
)
]
×
[
P
]
{
B
}
→
{
B
′
}
}
×
{
[
P
]
{
B
}
→
{
B
′
}
−
1
×
m
a
t
{
B
}
,
{
B
}
(
φ
)
×
[
(
y
→
⋅
b
→
1
)
(
y
→
⋅
b
→
2
)
(
y
→
⋅
b
→
3
)
]
}
=
{\displaystyle \;\left[\left({\vec {x}}\cdot {\vec {b'}}_{\!1}\right)\;\left({\vec {x}}\cdot {\vec {b'}}_{\!2}\right)\;\left({\vec {x}}\cdot {\vec {b'}}_{\!3}\right)\right]\times \mathrm {mat} _{\left\lbrace B'\right\rbrace ,\left\lbrace B'\right\rbrace }\!\left(\varphi \right)\times \left[{\begin{array}{c}\left({\vec {y}}\cdot {\vec {b'}}_{\!1}\right)\\\left({\vec {y}}\cdot {\vec {b'}}_{\!2}\right)\\\left({\vec {y}}\cdot {\vec {b'}}_{\!3}\right)\end{array}}\right]=\left\lbrace \left[\left({\vec {x}}\cdot {\vec {b}}_{1}\right)\;\left({\vec {x}}\cdot {\vec {b}}_{2}\right)\;\left({\vec {x}}\cdot {\vec {b}}_{3}\right)\right]\times \left[P\right]_{\left\lbrace B\right\rbrace \rightarrow \left\lbrace B'\right\rbrace }\right\rbrace \times \left\lbrace \left[P\right]_{\left\lbrace B\right\rbrace \rightarrow \left\lbrace B'\right\rbrace }^{\,-1}\times \mathrm {mat} _{\left\lbrace B\right\rbrace ,\,\left\lbrace B\right\rbrace }\!\left(\varphi \right)\times \left[{\begin{array}{c}\left({\vec {y}}\cdot {\vec {b}}_{1}\right)\\\left({\vec {y}}\cdot {\vec {b}}_{2}\right)\\\left({\vec {y}}\cdot {\vec {b}}_{3}\right)\end{array}}\right]\right\rbrace =}
[
(
x
→
⋅
b
→
1
)
(
x
→
⋅
b
→
2
)
(
x
→
⋅
b
→
3
)
]
×
{
[
P
]
{
B
}
→
{
B
′
}
×
[
P
]
{
B
}
→
{
B
′
}
−
1
}
×
m
a
t
{
B
}
,
{
B
}
(
φ
)
×
[
(
y
→
⋅
b
→
1
)
(
y
→
⋅
b
→
2
)
(
y
→
⋅
b
→
3
)
]
{\displaystyle \;\left[\left({\vec {x}}\cdot {\vec {b}}_{1}\right)\;\left({\vec {x}}\cdot {\vec {b}}_{2}\right)\;\left({\vec {x}}\cdot {\vec {b}}_{3}\right)\right]\times {\cancel {\left\lbrace \left[P\right]_{\left\lbrace B\right\rbrace \rightarrow \left\lbrace B'\right\rbrace }\times \left[P\right]_{\left\lbrace B\right\rbrace \rightarrow \left\lbrace B'\right\rbrace }^{\,-1}\right\rbrace \times }}\mathrm {mat} _{\left\lbrace B\right\rbrace ,\,\left\lbrace B\right\rbrace }\!\left(\varphi \right)\times \left[{\begin{array}{c}\left({\vec {y}}\cdot {\vec {b}}_{1}\right)\\\left({\vec {y}}\cdot {\vec {b}}_{2}\right)\\\left({\vec {y}}\cdot {\vec {b}}_{3}\right)\end{array}}\right]\;}
ce qui vérifie le caractère invariant du scalaire
x
→
⋅
φ
(
y
→
)
{\displaystyle \;{\vec {x}}\cdot \,\varphi ({\vec {y}})}
; de la repérsentation matricielle de l'image de la forme bilinéaire «
(
?
|
?
)
=
?
⋅
φ
(
?
)
{\displaystyle \;\left({\text{?}}\,\vert \,{\text{?}}\right)={\text{?}}\cdot \,\varphi ({\text{?}})\;}
» de
W
{\displaystyle \;W\;}
appliquée à
(
x
→
,
y
→
)
{\displaystyle \;\left({\vec {x}}\,,\,{\vec {y}}\right)\;}
soit
[
(
x
→
⋅
b
→
1
)
(
x
→
⋅
b
→
2
)
(
x
→
⋅
b
→
3
)
]
×
m
a
t
{
B
}
,
{
B
}
(
φ
)
×
[
(
y
→
⋅
b
→
1
)
(
y
→
⋅
b
→
2
)
(
y
→
⋅
b
→
3
)
]
{\displaystyle \;\left[\left({\vec {x}}\cdot {\vec {b}}_{1}\right)\;\left({\vec {x}}\cdot {\vec {b}}_{2}\right)\;\left({\vec {x}}\cdot {\vec {b}}_{3}\right)\right]\times \mathrm {mat} _{\left\lbrace B\right\rbrace ,\left\lbrace B\right\rbrace }\!\left(\varphi \right)\times \left[{\begin{array}{c}\left({\vec {y}}\cdot {\vec {b}}_{1}\right)\\\left({\vec {y}}\cdot {\vec {b}}_{2}\right)\\\left({\vec {y}}\cdot {\vec {b}}_{3}\right)\end{array}}\right]\;}
représentant
(
x
→
|
y
→
)
=
x
→
⋅
φ
(
y
→
)
{\displaystyle \;\left({\vec {x}}\,\vert \,{\vec {y}}\right)={\vec {x}}\cdot \,\varphi ({\vec {y}})\;}
dans la base
{
B
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace }
, on en déduit de la représentation opérationnelle de la forme bilinéaire «
(
?
|
?
)
=
?
⋅
φ
(
?
)
{\displaystyle \;\left({\text{?}}\,\vert \,{\text{?}}\right)={\text{?}}\cdot \,\varphi ({\text{?}})\;}
» de
W
{\displaystyle \;W\;}
dans la base
{
B
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace \;}
selon une « multiplication matricielle à gauche et à droite de la matrice carrée de dimension
(
{\displaystyle \;{\big (}}
ou taille
)
{\displaystyle {\big )}}
3
{\displaystyle \;3\;}
“
×
m
a
t
{
B
}
,
{
B
}
(
φ
)
×
{\displaystyle \;\times \;\mathrm {mat} _{\left\lbrace B\right\rbrace ,\left\lbrace B\right\rbrace }\!\left(\varphi \right)\;\times \;}
” » et de la représentation opérationnelle de la forme bilinéaire «
(
?
|
?
)
=
?
⋅
φ
(
?
)
{\displaystyle \;\color {transparent}{\left({\text{?}}\,\vert \,{\text{?}}\right)={\text{?}}\cdot \,\varphi ({\text{?}})}\;}
» de
W
{\displaystyle \;\color {transparent}{W}\;}
dans la base
{
B
′
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B'\right\rbrace \;}
selon une « multiplication matricielle à gauche et à droite du produit de
3
{\displaystyle \;3\;}
matrices carrées de dimension
(
{\displaystyle \;{\big (}}
ou taille
)
{\displaystyle {\big )}}
3
{\displaystyle \;3\;}
“
×
[
P
]
{
B
}
→
{
B
′
}
−
1
×
m
a
t
{
B
′
}
,
{
B
′
}
(
φ
)
×
[
P
]
{
B
}
→
{
B
′
}
×
{\displaystyle \;\times \left[P\right]_{\left\lbrace B\right\rbrace \rightarrow \left\lbrace B'\right\rbrace }^{\,-1}\times \mathrm {mat} _{\left\lbrace B'\right\rbrace ,\left\lbrace B'\right\rbrace }\!\left(\varphi \right)\times \left[P\right]_{\left\lbrace B\right\rbrace \rightarrow \left\lbrace B'\right\rbrace }\times \;}
” » établissant le caractère « covariant à droite » et « contravariant à gauche » de la forme bilinéaire «
(
?
|
?
)
=
{\displaystyle \;\left({\text{?}}\,\vert \,{\text{?}}\right)=}
?
⋅
φ
(
?
)
{\displaystyle {\text{?}}\cdot \,\varphi ({\text{?}})\;}
» de
W
{\displaystyle \;W}
.
↑ 29,00 29,01 29,02 29,03 29,04 29,05 29,06 29,07 29,08 29,09 29,10 29,11 29,12 29,13 29,14 29,15 29,16 29,17 29,18 29,19 29,20 29,21 29,22 29,23 29,24 29,25 29,26 29,27 29,28 29,29 29,30 29,31 29,32 29,33 29,34 29,35 29,36 29,37 29,38 29,39 et 29,40 Appellation personnelle pour traduire que le tenseur n'est ni covariant ni contravariant mais un mélange des deux, plus exactement Appellation personnelle un torseur d'ordre
p
{\displaystyle \;p\;}
« mixte » est contravariant d'ordre partiel
l
∈
[
[
1
,
p
[
[
{\displaystyle \;l\;\in \;\left[\left[1\,,\,p\right[\right[\;}
et covariant d'ordre partiel
m
=
p
−
l
…
{\displaystyle \;m=p-l\;\ldots }
.
↑ 30,00 30,01 30,02 30,03 30,04 30,05 30,06 30,07 30,08 30,09 30,10 30,11 30,12 30,13 30,14 30,15 30,16 30,17 30,18 30,19 30,20 30,21 et 30,22 Le tenseur d'ordre
2
{\displaystyle \;2\;}
« mixte » est donc contravariant d'ordre partiel
1
{\displaystyle \;1\;}
et covariant d'ordre partiel
1
…
{\displaystyle \;1\;\ldots }
↑ Voir le paragraphe « définition et propriété d'un 1er type de tenseur d'ordre deux » plus haut dans ce chapitre.
↑ Voir le paragraphe « définition et propriété d'un 2ème type de tenseur d'ordre deux » plus haut dans ce chapitre.
↑ Par abus on dira que la famille des
3
{\displaystyle \;3\;}
covecteurs «
(
f
:=
a
→
⋅
,
g
:=
r
→
⋅
,
h
:=
s
→
⋅
)
{\displaystyle \;\left(f:={\vec {a}}\,\cdot \,,\,g:={\vec {r}}\cdot \,,\,h:={\vec {s}}\cdot \right)\;}
» est représentée par la matrice carrée
[
(
a
→
⋅
b
→
1
)
(
a
→
⋅
b
→
2
)
(
a
→
⋅
b
→
3
)
(
r
→
⋅
b
→
1
)
(
r
→
⋅
b
→
2
)
(
r
→
⋅
b
→
3
)
(
s
→
⋅
b
→
1
)
(
s
→
⋅
b
→
2
)
(
s
→
⋅
b
→
3
)
]
{\displaystyle \;\left[{\begin{array}{c}\left({\vec {a}}\cdot {\vec {b}}_{1}\right)&\left({\vec {a}}\cdot {\vec {b}}_{2}\right)&\left({\vec {a}}\cdot {\vec {b}}_{3}\right)\\\left({\vec {r}}\cdot {\vec {b}}_{1}\right)&\left({\vec {r}}\cdot {\vec {b}}_{2}\right)&\left({\vec {r}}\cdot {\vec {b}}_{3}\right)\\\left({\vec {s}}\cdot {\vec {b}}_{1}\right)&\left({\vec {s}}\cdot {\vec {b}}_{2}\right)&\left({\vec {s}}\cdot {\vec {b}}_{3}\right)\end{array}}\right]}
{
{\displaystyle \;{\Bigg \{}}
c'est la transposée de la matrice
[
(
a
→
⋅
b
→
1
)
(
r
→
⋅
b
→
1
)
(
s
→
⋅
b
→
1
)
(
a
→
⋅
b
→
2
)
(
r
→
⋅
b
→
2
)
(
s
→
⋅
b
→
2
)
(
a
→
⋅
b
→
3
)
(
r
→
⋅
b
→
3
)
(
s
→
⋅
b
→
3
)
]
{\displaystyle \;\left[{\begin{array}{c}\left({\vec {a}}\cdot {\vec {b}}_{1}\right)&\left({\vec {r}}\cdot {\vec {b}}_{1}\right)&\left({\vec {s}}\cdot {\vec {b}}_{1}\right)\\\left({\vec {a}}\cdot {\vec {b}}_{2}\right)&\left({\vec {r}}\cdot {\vec {b}}_{2}\right)&\left({\vec {s}}\cdot {\vec {b}}_{2}\right)\\\left({\vec {a}}\cdot {\vec {b}}_{3}\right)&\left({\vec {r}}\cdot {\vec {b}}_{3}\right)&\left({\vec {s}}\cdot {\vec {b}}_{3}\right)\end{array}}\right]\;}
représentant la famille des
3
{\displaystyle \;3\;}
vecteurs
(
a
→
,
r
→
,
s
→
)
∈
W
3
}
…
{\displaystyle \;\left({\vec {a}}\,,\,{\vec {r}}\,,\,{\vec {s}}\right)\,\in W^{3}{\Bigg \}}\;\ldots }
↑ Voir le paragraphe « définition et propriété d'un 3ème type de tenseur d'ordre deux » plus haut dans ce chapitre.
↑ En effet l'image
(
x
→
|
y
→
)
{\displaystyle \;\left({\vec {x}}\,\vert \,{\vec {y}}\right)\;}
du couple de vecteurs
(
x
→
,
y
→
)
{\displaystyle \;\left({\vec {x}}\,,\,{\vec {y}}\right)\;}
par la forme bilinéaire
(
?
|
?
)
{\displaystyle \;\left({\text{?}}\,\vert \,{\text{?}}\right)\;}
étant un scalaire c'est-à-dire un tenseur d'ordre
0
{\displaystyle \;0\;}
invariant, En effet son évaluation nécessitant l'intervention à gauche d'une matrice ligne représentant un tenseur d'ordre
1
{\displaystyle \;1\;}
covariant ,
⇒
{\displaystyle \Rightarrow }
le côté gauche du tenseur représentant
(
?
|
?
)
{\displaystyle \;\left({\text{?}}\,\vert \,{\text{?}}\right)\;}
est contravariant et En effet son évaluation nécessitant l'interve celle à droite d'une matrice colonne représentant un tenseur d'ordre
1
{\displaystyle \;1\;}
contravariant
⇒
{\displaystyle \Rightarrow }
le côté droit du tenseur représentant
(
?
|
?
)
{\displaystyle \;\left({\text{?}}\,\vert \,{\text{?}}\right)\;}
est covariant .
↑ On justifie la forme de la matrice
[
A
]
{\displaystyle \;\left[A\right]\;}
en évaluant
(
b
→
i
|
b
→
j
)
{\displaystyle \;\left({\vec {b}}_{i}\,\vert \,{\vec {b}}_{j}\right)\;}
par calcul matriciel
[
δ
1
,
i
δ
2
,
i
δ
3
,
i
]
×
[
A
]
×
[
δ
1
,
j
δ
2
,
j
δ
3
,
j
]
{\displaystyle \;\left[\delta _{1,\,i}\;\;\delta _{2,\,i}\;\;\delta _{3,\,i}\right]\times \left[A\right]\times \left[{\begin{array}{c}\delta _{1,\,j}\\\delta _{2,\,j}\\\delta _{3,\,j}\end{array}}\right]\;}
effectivement égal à
(
b
→
i
|
b
→
j
)
{\displaystyle \;\left({\vec {b}}_{i}\,\vert \,{\vec {b}}_{j}\right)\;}
compte-tenu de l'expression de
[
A
]
{\displaystyle \;\left[A\right]\;}
et de
δ
k
,
l
=
{
0
si
k
≠
l
1
si
k
=
l
}
{\displaystyle \;\delta _{k,\,l}=\left\lbrace {\begin{array}{l}0\;{\text{si }}\;k\neq l\\1\;{\text{si }}\;k=l\end{array}}\right\rbrace }
(
{\displaystyle \;{\big (}}
symbole de Kronecker
)
{\displaystyle {\big )}}
; Leopold Kronecker (1823 - 1891) mathématicien et logicien allemand, s'est intéressé entre autres à la résolution algébrique des équations, publiant en
1850
{\displaystyle \;1850\;}
la démonstration de la non-résolubilité par radicaux de l'équation quintique en utilisant la théorie des groupes .
↑ On vérifie l'accord sur la forme bilinéaire particulière du
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espace vectoriel
W
{\displaystyle \;W\;}
associée à la multiplication scalaire de
W
{\displaystyle \;W\;}
et à l'endomorphisme
φ
∈
L
(
W
)
{\displaystyle \;\varphi \;\in \;L(W)\;}
c'est-à-dire l'application composée «
(
?
|
?
)
=
{\displaystyle \;\left({\text{?}}\,\vert \,{\text{?}}\right)=}
?
⋅
φ
(
?
)
{\displaystyle {\text{?}}\cdot \,\varphi ({\text{?}})\;}
» définie sur
W
2
{\displaystyle \;W^{2}\;}
telle que
∀
(
x
→
,
y
→
)
∈
W
2
{\displaystyle \;\forall \;\left({\vec {x}}\,,\,{\vec {y}}\right)\;\in \;W^{2}}
,
(
x
→
|
y
→
)
=
x
→
⋅
φ
(
y
→
)
{\displaystyle \;\left({\vec {x}}\,\vert \,{\vec {y}}\right)={\vec {x}}\cdot \varphi ({\vec {y}})}
[
{\displaystyle \;{\Big [}}
les formes bilinéaires de
W
{\displaystyle \;W\;}
sont des éléments de «
W
∗
×
L
(
W
)
{\displaystyle \;W^{*}\!\times L(W)\;}
»
]
{\displaystyle {\Big ]}\;}
la matrice
[
A
]
{\displaystyle \;\left[A\right]\;}
étant
(
{\displaystyle \;{\big (}}
voir la note « 28 » plus haut dans ce chapitre
)
{\displaystyle {\big )}}
[
φ
(
b
→
1
)
⋅
b
→
1
φ
(
b
→
2
)
⋅
b
→
1
φ
(
b
→
3
)
⋅
b
→
1
φ
(
b
→
1
)
⋅
b
→
2
φ
(
b
→
2
)
⋅
b
→
2
φ
(
b
→
3
)
⋅
b
→
2
φ
(
b
→
1
)
⋅
b
→
3
φ
(
b
→
2
)
⋅
b
→
3
φ
(
b
→
3
)
⋅
b
→
3
]
{\displaystyle \;\left[{\begin{array}{c}\varphi ({\vec {b}}_{1})\cdot {\vec {b}}_{1}&\varphi ({\vec {b}}_{2})\cdot {\vec {b}}_{1}&\varphi ({\vec {b}}_{3})\cdot {\vec {b}}_{1}\\\varphi ({\vec {b}}_{1})\cdot {\vec {b}}_{2}&\varphi ({\vec {b}}_{2})\cdot {\vec {b}}_{2}&\varphi ({\vec {b}}_{3})\cdot {\vec {b}}_{2}\\\varphi ({\vec {b}}_{1})\cdot {\vec {b}}_{3}&\varphi ({\vec {b}}_{2})\cdot {\vec {b}}_{3}&\varphi ({\vec {b}}_{3})\cdot {\vec {b}}_{3}\end{array}}\right]\;}
avec
(
b
→
i
|
b
→
j
)
=
φ
(
b
→
j
)
⋅
b
→
i
…
{\displaystyle \;\left({\vec {b}}_{i}\,\vert \,{\vec {b}}_{j}\right)=\varphi ({\vec {b}}_{j})\cdot {\vec {b}}_{i}\;\ldots }
↑ On vérifie l'accord avec le résultat de la note « 28 » exposée dans le cadre de la forme bilinéaire particulière du
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espace vectoriel
W
{\displaystyle \;W\;}
associée à la multiplication scalaire de
W
{\displaystyle \;W\;}
et à l'endomorphisme
φ
∈
L
(
W
)
{\displaystyle \;\varphi \;\in \;L(W)\;}
c'est-à-dire l'application composée «
(
?
|
?
)
=
?
⋅
φ
(
?
)
{\displaystyle \;\left({\text{?}}\,\vert \,{\text{?}}\right)={\text{?}}\cdot \,\varphi ({\text{?}})\;}
» définie sur
W
2
{\displaystyle \;W^{2}\;}
telle que
∀
(
x
→
,
y
→
)
∈
W
2
{\displaystyle \;\forall \;\left({\vec {x}}\,,\,{\vec {y}}\right)\;\in \;W^{2}}
,
(
x
→
|
y
→
)
=
x
→
⋅
φ
(
y
→
)
{\displaystyle \;\left({\vec {x}}\,\vert \,{\vec {y}}\right)={\vec {x}}\cdot \varphi ({\vec {y}})}
[
{\displaystyle \;{\Big [}}
on rappelle que les formes bilinéaires de
W
{\displaystyle \;W\;}
sont des éléments de «
W
∗
×
L
(
W
)
{\displaystyle \;W^{*}\!\times L(W)\;}
»
]
…
{\displaystyle {\Big ]}\;\ldots }
↑ Dans la mesure où l'application «
(
x
→
,
y
→
)
∈
E
×
F
⟶
u
→
⋅
E
∈
E
∗
{
(
u
→
⋅
E
x
→
)
,
y
→
}
∈
R
×
F
{\displaystyle \;\left({\vec {x}}\,,\,{\vec {y}}\right)\;\in E\times F\;\;{\overset {{\vec {u}}\cdot _{E}\,\in \,E^{*}}{\longrightarrow }}\;\left\lbrace \left({\vec {u}}\cdot _{E}{\vec {x}}\right),{\vec {y}}\right\rbrace \;\in \;\mathbb {R} \,\times \,F\;}
» n'agit que sur le 1er vecteur
x
→
∈
E
{\displaystyle \;{\vec {x}}\;\in E\;}
du couple
(
x
→
,
y
→
)
∈
E
×
F
{\displaystyle \;\left({\vec {x}}\,,\,{\vec {y}}\right)\;\in E\times F\;}
en laissant le 2nd
y
→
∈
F
{\displaystyle \;{\vec {y}}\;\in F\;}
inchangé, cette application se limite effectivement à la forme linéaire
u
→
⋅
E
{\displaystyle \;{\vec {u}}\cdot _{E}\;}
de
E
{\displaystyle \;E\;}
appliquée sur
x
→
∈
E
{\displaystyle \;{\vec {x}}\;\in E\;}
selon «
x
→
∈
E
⟶
u
→
⋅
E
∈
E
∗
(
u
→
⋅
E
x
→
)
∈
R
{\displaystyle \;{\vec {x}}\;\in E\;\;{\overset {{\vec {u}}\cdot _{E}\,\in \,E^{*}}{\longrightarrow }}\;\left({\vec {u}}\cdot _{E}{\vec {x}}\right)\;\in \;\mathbb {R} \;}
».
↑ 40,00 40,01 40,02 40,03 40,04 40,05 40,06 40,07 40,08 40,09 40,10 40,11 40,12 40,13 et 40,14 Bien que ce soient des éléments de
E
{\displaystyle \;E\;}
et
F
{\displaystyle \;F\;}
qui sont en argument de la forme bilinéaire , ce sont leurs duaux
E
∗
{\displaystyle \;E^{*}\;}
et
F
∗
{\displaystyle \;F^{*}\;}
qui interviennent dans la construction de cette dernière d'où la notation «
L
2
(
E
∗
×
F
∗
,
R
)
{\displaystyle \;{\mathcal {L}}_{2}\!\left(E^{*}\times F^{*}\,,\,\mathbb {R} \right)\;}
» ; même commentaire si on remplace l'un des
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espaces vectoriels
E
{\displaystyle \;E\;}
ou
F
{\displaystyle \;F\;}
par leur dual respectif
E
∗
{\displaystyle \;E^{*}\;}
ou
F
∗
{\displaystyle \;F^{*}\;}
(
{\displaystyle {\big (}}
ou si on remplace les deux
)
{\displaystyle {\big )}}
…
{\displaystyle \;\ldots }
↑ Si un isomorphisme est indépendant de tout choix de bases dans l'un et l'autre des espaces considérés, il est qualifié de « canonique (au sens de l'algèbre linéaire) » et il est alors possible d'identifier les deux espaces vectoriels, on admet que c'est le cas ici.
↑ Voir, plus haut dans ce paragraphe, la « conclusion de la remarque 1' » associée à la note « 40 »
…
{\displaystyle \;\ldots }
↑ En effet, avec
0
L
2
(
E
∗
×
F
∗
,
R
)
=
u
→
⊗
0
→
F
∀
u
→
∈
E
{\displaystyle \;0_{{\mathcal {L}}_{2}\left(E^{*}\times F^{*}\,,\,\mathbb {R} \right)}={\vec {u}}\otimes {\vec {0}}_{F}\;\;\forall \;{\vec {u}}\;\in \;E\;}
et un élément quelconque
(
x
→
,
y
→
)
∈
E
×
F
{\displaystyle \;\left({\vec {x}}\,,\,{\vec {y}}\right)\in E\times F\;}
⇒
{\displaystyle \Rightarrow }
«
{
u
→
⊗
v
→
+
u
→
⊗
0
→
F
}
(
x
→
,
y
→
)
=
[
(
u
→
⋅
E
x
→
)
(
v
→
⋅
F
y
→
)
]
+
[
(
u
→
⋅
E
x
→
)
(
0
→
F
⋅
F
y
→
)
]
{\displaystyle \;\left\lbrace {\vec {u}}\otimes {\vec {v}}+{\vec {u}}\otimes {\vec {0}}_{F}\right\rbrace \left({\vec {x}}\,,\,{\vec {y}}\right)=\left[\left({\vec {u}}\cdot _{E}{\vec {x}}\right)\left({\vec {v}}\cdot _{F}{\vec {y}}\right)\right]{\cancel {+\;\left[\left({\vec {u}}\cdot _{E}{\vec {x}}\right)\left({\vec {0}}_{F}\cdot _{F}{\vec {y}}\right)\right]}}\;}
» ou En effet avec
0
L
2
(
E
∗
×
F
∗
,
R
)
=
0
→
E
⊗
v
→
∀
v
→
∈
F
{\displaystyle \;0_{{\mathcal {L}}_{2}\left(E^{*}\times F^{*}\,,\,\mathbb {R} \right)}={\vec {0}}_{E}\otimes {\vec {v}}\;\;\forall \;{\vec {v}}\;\in \;F\;}
et un élément quelconque
(
x
→
,
y
→
)
∈
E
×
F
{\displaystyle \;\left({\vec {x}}\,,\,{\vec {y}}\right)\in E\times F\;}
⇒
{\displaystyle \Rightarrow }
«
{
u
→
⊗
v
→
+
0
→
E
⊗
v
→
}
(
x
→
,
y
→
)
=
[
(
u
→
⋅
E
x
→
)
(
v
→
⋅
F
y
→
)
]
+
(
0
→
E
⋅
E
x
→
)
[
(
v
→
⋅
F
y
→
)
]
{\displaystyle \;\left\lbrace {\vec {u}}\otimes {\vec {v}}+{\vec {0}}_{E}\otimes {\vec {v}}\right\rbrace \left({\vec {x}}\,,\,{\vec {y}}\right)=\left[\left({\vec {u}}\cdot _{E}{\vec {x}}\right)\left({\vec {v}}\cdot _{F}{\vec {y}}\right)\right]{\cancel {+\;\left({\vec {0}}_{E}\cdot _{E}{\vec {x}}\right)\left[\left({\vec {v}}\cdot _{F}{\vec {y}}\right)\right]}}\;}
».
↑ En effet, avec
−
(
u
→
⊗
v
→
)
=
(
−
u
→
)
⊗
v
→
{\displaystyle \;-\left({\vec {u}}\otimes {\vec {v}}\right)=(-{\vec {u}})\otimes {\vec {v}}\;}
et un élément quelconque
(
x
→
,
y
→
)
∈
E
×
F
{\displaystyle \;\left({\vec {x}}\,,\,{\vec {y}}\right)\in E\times F\;}
⇒
{\displaystyle \Rightarrow }
«
{
u
→
⊗
v
→
+
(
−
u
→
)
⊗
v
→
}
(
x
→
,
y
→
)
=
[
(
u
→
⋅
E
x
→
)
(
v
→
⋅
F
y
→
)
+
(
−
u
→
⋅
E
x
→
)
(
v
→
⋅
F
y
→
)
]
{\displaystyle \;\left\lbrace {\vec {u}}\otimes {\vec {v}}+(-{\vec {u}})\otimes {\vec {v}}\right\rbrace \left({\vec {x}}\,,\,{\vec {y}}\right)=\left[\left({\vec {u}}\cdot _{E}{\vec {x}}\right)\left({\vec {v}}\cdot _{F}{\vec {y}}\right)+\left(-{\vec {u}}\cdot _{E}{\vec {x}}\right)\left({\vec {v}}\cdot _{F}{\vec {y}}\right)\right]\;}
» soit, En effet en factorisant sur
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} \;}
par
(
v
→
⋅
F
y
→
)
{\displaystyle \;\left({\vec {v}}\cdot _{F}{\vec {y}}\right)}
, «
{
u
→
⊗
v
→
+
(
−
u
→
⊗
v
→
}
(
x
→
,
y
→
)
=
[
(
u
→
⋅
E
x
→
)
+
(
−
u
→
⋅
E
x
→
)
]
(
v
→
⋅
F
y
→
)
{\displaystyle \;\left\lbrace {\vec {u}}\otimes {\vec {v}}+(-{\vec {u}}\otimes {\vec {v}}\right\rbrace \left({\vec {x}}\,,\,{\vec {y}}\right)=\left[\left({\vec {u}}\cdot _{E}{\vec {x}}\right)+\left(-{\vec {u}}\cdot _{E}{\vec {x}}\right)\right]\,\left({\vec {v}}\cdot _{F}{\vec {y}}\right)\;}
» puis En effet en factorisant scalairement le 1er facteur par
x
→
{\displaystyle \;{\vec {x}}}
«
{
u
→
⊗
v
→
+
(
−
u
→
⊗
v
→
}
(
x
→
,
y
→
)
=
(
[
u
→
−
u
→
]
⋅
E
x
→
)
(
v
→
⋅
F
y
→
)
=
(
0
→
E
⋅
E
x
→
)
(
v
→
⋅
F
y
→
)
=
{
0
→
E
⊗
v
→
}
(
x
→
,
y
→
)
=
0
L
2
(
E
∗
×
F
∗
,
R
)
(
x
→
,
y
→
)
{\displaystyle \;\left\lbrace {\vec {u}}\otimes {\vec {v}}+(-{\vec {u}}\otimes {\vec {v}}\right\rbrace \left({\vec {x}}\,,\,{\vec {y}}\right)=\left(\left[{\vec {u}}-{\vec {u}}\right]\cdot _{E}{\vec {x}}\right)\,\left({\vec {v}}\cdot _{F}{\vec {y}}\right)=\left({\vec {0}}_{E}\cdot _{E}{\vec {x}}\right)\,\left({\vec {v}}\cdot _{F}{\vec {y}}\right)=\left\lbrace {\vec {0}}_{E}\otimes {\vec {v}}\right\rbrace \left({\vec {x}}\,,\,{\vec {y}}\right)=0_{{\mathcal {L}}_{2}\left(E^{*}\times F^{*}\,,\,\mathbb {R} \right)}\,\left({\vec {x}}\,,\,{\vec {y}}\right)\;}
»
{
{\displaystyle \;{\big \{}}
la factorisation scalaire étant l'opération inverse de la distributivité de la multiplication scalaire relativement à l'addition vectorielle
[
{\displaystyle \;{\big [}}
voir le paragraphe « autres propriétés (de la multiplication scalaire) » du chap.
7
{\displaystyle 7}
de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) »
]
}
{\displaystyle {\big ]}{\big \}}}
, enfin En effet ceci étant vrai
∀
(
x
→
,
y
→
)
∈
E
×
F
{\displaystyle \;\forall \;\left({\vec {x}}\,,\,{\vec {y}}\right)\in E\times F}
, on en déduit «
u
→
⊗
v
→
+
(
−
u
→
)
⊗
v
→
=
0
L
2
(
E
∗
×
F
∗
,
R
)
{\displaystyle \;{\vec {u}}\otimes {\vec {v}}+(-{\vec {u}})\otimes {\vec {v}}=0_{{\mathcal {L}}_{2}\left(E^{*}\times F^{*}\,,\,\mathbb {R} \right)}\;}
». on obtiendrait une justification analogue en utilisant
−
(
u
→
⊗
v
→
)
=
u
→
⊗
(
−
v
→
)
{\displaystyle \;-\left({\vec {u}}\otimes {\vec {v}}\right)={\vec {u}}\otimes (-{\vec {v}})\;}
et
u
→
⊗
0
→
F
=
0
L
2
(
E
∗
×
F
∗
,
R
)
…
{\displaystyle \;{\vec {u}}\otimes {\vec {0}}_{F}=0_{{\mathcal {L}}_{2}\left(E^{*}\times F^{*}\,,\,\mathbb {R} \right)}\;\ldots }
↑ 45,0 et 45,1 Niels Henrich Abel (1802 - 1829) mathématicien norvégien, connu pour ses travaux divers en analyse mathématique et aussi sur la résolution des équations en algèbre
…
{\displaystyle \;\ldots }
↑ En effet
∀
(
x
→
,
y
→
)
∈
E
×
F
{\displaystyle \;\forall \;\left({\vec {x}}\,,\,{\vec {y}}\right)\;\in E\times F\;}
on a «
{
λ
⋅
(
u
→
⊗
v
→
+
u
′
→
⊗
v
′
→
)
}
(
x
→
,
y
→
)
=
λ
[
(
u
→
⋅
E
x
→
)
(
v
→
⋅
F
y
→
)
+
(
u
′
→
⋅
E
x
→
)
(
v
′
→
⋅
F
y
→
)
]
=
λ
[
(
u
→
⋅
E
x
→
)
(
v
→
⋅
F
y
→
)
]
+
λ
[
(
u
′
→
⋅
E
x
→
)
(
v
′
→
⋅
F
y
→
)
]
=
{\displaystyle \;\left\lbrace \lambda \cdot \left({\vec {u}}\otimes {\vec {v}}+{\vec {u'}}\otimes {\vec {v'}}\right)\right\rbrace \left({\vec {x}}\,,\,{\vec {y}}\right)=\lambda \;\left[\left({\vec {u}}\cdot _{E}{\vec {x}}\right)\left({\vec {v}}\cdot _{F}{\vec {y}}\right)+\left({\vec {u'}}\cdot _{E}{\vec {x}}\right)\left({\vec {v'}}\cdot _{F}{\vec {y}}\right)\right]=\lambda \;\left[\left({\vec {u}}\cdot _{E}{\vec {x}}\right)\left({\vec {v}}\cdot _{F}{\vec {y}}\right)\right]+\lambda \;\left[\left({\vec {u'}}\cdot _{E}{\vec {x}}\right)\left({\vec {v'}}\cdot _{F}{\vec {y}}\right)\right]=}
λ
⋅
{
u
→
⊗
v
→
}
(
x
→
,
y
→
)
+
λ
⋅
{
u
′
→
⊗
v
′
→
}
(
x
→
,
y
→
)
{\displaystyle \lambda \cdot \left\lbrace {\vec {u}}\otimes {\vec {v}}\right\rbrace \left({\vec {x}}\,,\,{\vec {y}}\right)+\lambda \cdot \left\lbrace {\vec {u'}}\otimes {\vec {v'}}\right\rbrace \left({\vec {x}}\,,\,{\vec {y}}\right)\;}
».
↑ En effet
∀
(
x
→
,
y
→
)
∈
E
×
F
{\displaystyle \;\forall \;\left({\vec {x}}\,,\,{\vec {y}}\right)\;\in E\times F}
, «
{
(
λ
+
μ
)
⋅
(
u
→
⊗
v
→
)
}
(
x
→
,
y
→
)
=
(
λ
+
μ
)
[
(
u
→
⋅
E
x
→
)
(
v
→
⋅
F
y
→
)
]
=
λ
[
(
u
→
⋅
E
x
→
)
(
v
→
⋅
F
y
→
)
]
+
μ
[
(
u
→
⋅
E
x
→
)
(
v
→
⋅
F
y
→
)
]
=
λ
⋅
{
u
→
⊗
v
→
}
(
x
→
,
y
→
)
+
μ
⋅
{
u
→
⊗
v
→
}
(
x
→
,
y
→
)
{\displaystyle \;\left\lbrace \left(\lambda +\mu \right)\cdot \left({\vec {u}}\otimes {\vec {v}}\right)\right\rbrace \left({\vec {x}}\,,\,{\vec {y}}\right)=\left(\lambda +\mu \right)\;\left[\left({\vec {u}}\cdot _{E}{\vec {x}}\right)\left({\vec {v}}\cdot _{F}{\vec {y}}\right)\right]=\lambda \;\left[\left({\vec {u}}\cdot _{E}{\vec {x}}\right)\left({\vec {v}}\cdot _{F}{\vec {y}}\right)\right]+\mu \;\left[\left({\vec {u}}\cdot _{E}{\vec {x}}\right)\left({\vec {v}}\cdot _{F}{\vec {y}}\right)\right]=\lambda \cdot \left\lbrace {\vec {u}}\otimes {\vec {v}}\right\rbrace \left({\vec {x}}\,,\,{\vec {y}}\right)+\mu \cdot \left\lbrace {\vec {u}}\otimes {\vec {v}}\right\rbrace \left({\vec {x}}\,,\,{\vec {y}}\right)\;}
».
↑ En effet
∀
(
x
→
,
y
→
)
∈
E
×
F
{\displaystyle \;\forall \;\left({\vec {x}}\,,\,{\vec {y}}\right)\;\in E\times F\;}
on a «
{
(
λ
μ
)
⋅
(
u
→
⊗
v
→
)
}
(
x
→
,
y
→
)
=
(
λ
μ
)
[
(
u
→
⋅
E
x
→
)
(
v
→
⋅
F
y
→
)
]
=
λ
[
μ
(
u
→
⋅
E
x
→
)
(
v
→
⋅
F
y
→
)
]
=
{
λ
⋅
[
μ
⋅
(
u
→
⊗
v
→
)
]
}
(
x
→
,
y
→
)
{\displaystyle \;\left\lbrace \left(\lambda \;\mu \right)\cdot \left({\vec {u}}\otimes {\vec {v}}\right)\right\rbrace \left({\vec {x}}\,,\,{\vec {y}}\right)=\left(\lambda \;\mu \right)\;\left[\left({\vec {u}}\cdot _{E}{\vec {x}}\right)\left({\vec {v}}\cdot _{F}{\vec {y}}\right)\right]=\lambda \;\left[\mu \;\left({\vec {u}}\cdot _{E}{\vec {x}}\right)\left({\vec {v}}\cdot _{F}{\vec {y}}\right)\right]=\left\lbrace \lambda \cdot \left[\mu \cdot \left({\vec {u}}\otimes {\vec {v}}\right)\right]\right\rbrace \left({\vec {x}}\,,\,{\vec {y}}\right)\;}
».
↑ En effet
∀
(
x
→
,
y
→
)
∈
E
×
F
{\displaystyle \;\forall \;\left({\vec {x}}\,,\,{\vec {y}}\right)\;\in E\times F\;}
on a «
{
1
R
⋅
(
u
→
⊗
v
→
)
}
(
x
→
,
y
→
)
=
1
[
(
u
→
⋅
E
x
→
)
(
v
→
⋅
F
y
→
)
]
=
(
u
→
⋅
E
x
→
)
(
v
→
⋅
F
y
→
)
=
{
u
→
⊗
v
→
}
(
x
→
,
y
→
)
{\displaystyle \;\left\lbrace 1_{\mathbb {R} }\cdot \left({\vec {u}}\otimes {\vec {v}}\right)\right\rbrace \left({\vec {x}}\,,\,{\vec {y}}\right)=1\;\left[\left({\vec {u}}\cdot _{E}{\vec {x}}\right)\left({\vec {v}}\cdot _{F}{\vec {y}}\right)\right]=\left({\vec {u}}\cdot _{E}{\vec {x}}\right)\left({\vec {v}}\cdot _{F}{\vec {y}}\right)=\left\lbrace {\vec {u}}\otimes {\vec {v}}\right\rbrace \left({\vec {x}}\,,\,{\vec {y}}\right)\;}
».
↑ L'espace singulier à droite de la forme bilinéaire «
f
:
E
×
F
→
R
{\displaystyle \;f\;{\text{:}}\;E\times F\;\rightarrow \;\mathbb {R} \;}
» est le sous-espace vectoriel
S
d
(
f
)
{\displaystyle \;S_{d}(f)\;}
de
F
{\displaystyle \;F\;}
défini selon «
S
d
(
f
)
=
{
y
→
∈
F
,
∀
x
→
∈
E
,
f
(
x
→
,
y
→
)
=
0
}
{\displaystyle \;S_{d}(f)=\left\lbrace {\vec {y}}\;\in \;F,\;\;\forall \;{\vec {x}}\;\in \;E,\;\;f({\vec {x}}\,,\,{\vec {y}})=0\right\rbrace \;}
»
[
{\displaystyle \;{\big [}}
c'est-à-dire tel que l'image de la forme bilinéaire de n'importe quel élément de
E
{\displaystyle \;E\;}
et d'un élément de
S
d
(
f
)
{\displaystyle \;S_{d}(f)\;}
soit
0
]
{\displaystyle \;0{\big ]}}
; L'espace singulier à droite cas particulier de la « multiplication scalaire sur
E
{\displaystyle \;E\;}
forme bilinéaire
⋅
E
:
E
×
E
→
R
{\displaystyle \;\cdot _{E}\;{\text{:}}\;E\times E\;\rightarrow \;\mathbb {R} \;}
» : «
S
d
(
⋅
E
)
=
{
y
→
∈
E
,
∀
x
→
∈
E
,
x
→
⋅
E
y
→
)
=
0
}
=
0
→
E
{\displaystyle \;S_{d}(\cdot _{E})=\left\lbrace {\vec {y}}\;\in \;E,\;\;\forall \;{\vec {x}}\;\in \;E,\;\;{\vec {x}}\cdot _{E}{\vec {y}})=0\right\rbrace ={\vec {0}}_{E}\;}
» en effet seul
y
→
=
0
→
E
{\displaystyle \;{\vec {y}}={\vec {0}}_{E}\;}
donne un produit scalaire nul en étant multiplié scalairement à gauche par n'importe quel vecteur
x
→
{\displaystyle \;{\vec {x}}}
. L'espace singulier à gauche de la forme bilinéaire «
f
:
E
×
F
→
R
{\displaystyle \;f\;{\text{:}}\;E\times F\;\rightarrow \;\mathbb {R} \;}
» est le sous-espace vectoriel
S
g
(
f
)
{\displaystyle \;S_{g}(f)\;}
de
E
{\displaystyle \;E\;}
défini selon «
S
g
(
f
)
=
{
x
→
∈
E
,
∀
y
→
∈
F
,
f
(
x
→
,
y
→
)
=
0
}
{\displaystyle \;S_{g}(f)=\left\lbrace {\vec {x}}\;\in \;E,\;\;\forall \;{\vec {y}}\;\in \;F,\;\;f({\vec {x}}\,,\,{\vec {y}})=0\right\rbrace \;}
»
[
{\displaystyle \;{\big [}}
c'est-à-dire tel que l'image de la forme bilinéaire de n'importe quel élément de
F
{\displaystyle \;F\;}
et d'un élément de
S
g
(
f
)
{\displaystyle \;S_{g}(f)\;}
soit
0
]
{\displaystyle \;0{\big ]}}
; L'espace singulier à droite cas particulier de la « multiplication scalaire sur
E
{\displaystyle \;E\;}
forme bilinéaire
⋅
E
:
E
×
E
→
R
{\displaystyle \;\cdot _{E}\;{\text{:}}\;E\times E\;\rightarrow \;\mathbb {R} \;}
» : «
S
g
(
⋅
E
)
=
{
x
→
∈
E
,
∀
y
→
∈
E
,
x
→
⋅
E
y
→
)
=
0
}
=
0
→
E
{\displaystyle \;S_{g}(\cdot _{E})=\left\lbrace {\vec {x}}\;\in \;E,\;\;\forall \;{\vec {y}}\;\in \;E,\;\;{\vec {x}}\cdot _{E}{\vec {y}})=0\right\rbrace ={\vec {0}}_{E}\;}
» en effet seul
x
→
=
0
→
E
{\displaystyle \;{\vec {x}}={\vec {0}}_{E}\;}
donne un produit scalaire nul en étant multiplié scalairement à droite par n'importe quel vecteur
y
→
{\displaystyle \;{\vec {y}}}
.
↑ Voir la justification pour
⋅
E
{\displaystyle \;\cdot _{E}\;}
dans la note « 50 » plus haut dans ce chapitre, celle pour
⋅
F
{\displaystyle \;\cdot _{F}\;}
étant identique.
↑ 52,0 52,1 52,2 52,3 52,4 et 52,5 Cette notation
(
{\displaystyle \;{\big (}}
personnelle
)
{\displaystyle {\big )}\;}
pour représenter une forme bilinéaire non dégénérée quelconque définie sur
E
×
E
{\displaystyle \;E\times E\;}
(
{\displaystyle {\big (}}
ou sur
F
×
F
)
{\displaystyle \;F\times F{\big )}\;}
utilise la notion de crochet de dualité définie sur
E
∗
×
E
{\displaystyle \;E^{*}\times E\;}
(
{\displaystyle {\big (}}
ou sur
F
∗
×
F
)
{\displaystyle \;F^{*}\times F{\big )}\;}
introduite dans le paragraphe « notion d'espace bidual » plus loin dans ce chapitre .
↑ Ou
E
⊗
F
{\displaystyle \;E\otimes F\;}
en absence d'ambiguïté ; « l'ensemble des formes bilinéaires de
E
×
F
{\displaystyle \;E\times F\;}
noté
L
2
(
E
∗
×
F
∗
,
R
)
{\displaystyle \;{\mathcal {L}}_{2}\!\left(E^{*}\times F^{*}\,,\,\mathbb {R} \right)\;}
»
[
{\displaystyle \;{\big [}}
voir note « 40 » plus haut dans ce chapitre
]
{\displaystyle {\big ]}\;}
étant isomorphe à « l'ensemble des applications linéaires de
E
×
F
{\displaystyle \;E\times F\;}
dans
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} \;}
du type “
{
u
→
⊗
v
→
}
{\displaystyle \;\left\lbrace {\vec {u}}\otimes {\vec {v}}\right\rbrace \;}
” avec
(
u
→
,
v
→
)
∈
E
×
F
{\displaystyle \;\left({\vec {u}}\,,\,{\vec {v}}\right)\,\in E\times F\;}
»
(
{\displaystyle \;{\big (}}
c'est-à-dire à «
E
⊗
R
F
{\displaystyle \;E\otimes _{\mathbb {R} }F\;}
»
)
{\displaystyle {\big )}}
[
{\displaystyle \;{\big [}}
voir la « conclusion de la remarque 1' » associée à la note « 40 » plus haut dans ce paragraphe
]
{\displaystyle {\big ]}}
, on pourrait utiliser «
L
2
(
E
∗
×
F
∗
,
R
)
{\displaystyle \;{\mathcal {L}}_{2}\!\left(E^{*}\times F^{*}\,,\,\mathbb {R} \right)\;}
à la place de
E
⊗
R
F
{\displaystyle \;E\otimes _{\mathbb {R} }F\;}
» mais on le fera très rarement
…
{\displaystyle \;\ldots }
↑ Pratiquement l'introduction de l'application linéaire «
ι
{\displaystyle \;\iota \;}
» de
E
{\displaystyle \;E\;}
dans
(
E
∗
)
∗
{\displaystyle \;\left(E^{*}\right)^{*}\;}
permet de créer, à partir de
x
→
∈
E
{\displaystyle \;{\vec {x}}\;\in \;E}
, une forme linéaire
ι
(
x
→
)
{\displaystyle \;\iota ({\vec {x}})\;}
sur
E
∗
{\displaystyle \;E^{*}\;}
et par suite, Pratiquement à partir des trois variables
{
x
→
∈
E
(
1
)
χ
∈
E
∗
(
2
)
ι
(
x
→
)
∈
(
E
∗
)
∗
(
3
)
}
{\displaystyle \;\left\lbrace {\begin{array}{c c}{\vec {x}}\;\in \;E&\left({\mathfrak {1}}\right)\\\chi \;\in \;E^{*}&\left({\mathfrak {2}}\right)\\\iota ({\vec {x}})\;\in \;\left(E^{*}\right)^{*}&\left({\mathfrak {3}}\right)\end{array}}\right\rbrace \;}
[
ι
(
x
→
)
{\displaystyle {\big [}\iota ({\vec {x}})\;}
restant à définir
]
{\displaystyle {\big ]}}
, «
ι
{\displaystyle \;\iota \;}
» est définie en identifiant le crochet de dualité
⟨
χ
,
x
→
⟩
=
⟨
?
2
,
?
1
⟩
{\displaystyle \;\langle \chi \,,\,{\vec {x}}\rangle =\langle {\text{?}}_{2}\,,\,{\text{?}}_{1}\rangle \;}
déjà défini au crochet de dualité
⟨
ι
(
x
→
)
,
χ
⟩
=
⟨
?
3
,
?
2
⟩
{\displaystyle \;\langle \iota ({\vec {x}})\,,\,\chi \rangle =\langle {\text{?}}_{3}\,,\,{\text{?}}_{2}\rangle \;}
restant à définir d'où la définition de «
ι
{\displaystyle \;\iota \;}
» par identification des crochets de dualité
…
{\displaystyle \;\ldots }
↑ 55,0 et 55,1 La multiplication scalaire définie sur
E
∗
{\displaystyle \;E^{*}\;}
étant notée «
⋅
E
∗
{\displaystyle \;\cdot _{E^{*}}\;}
» et, dans le but de simplifier l'écriture, nous employons «
u
→
∗
∈
E
∗
{\displaystyle \;{\vec {u}}^{*}\;\in E^{*}\;}
pour la forme linéaire
u
→
⋅
E
{\displaystyle \;{\vec {u}}\cdot _{E}\;}
définie sur
E
{\displaystyle \;E\;}
».
↑ La multiplication scalaire définie sur
E
∗
{\displaystyle \;E^{*}\;}
étant notée «
⋅
E
∗
{\displaystyle \;\cdot _{E^{*}}\;}
» et, dans le but de simplifier l'écriture, nous employons «
{
u
→
∗
∈
E
∗
x
→
∗
∈
E
∗
}
{\displaystyle \;\left\lbrace {\begin{array}{c}{\vec {u}}^{*}\;\in E^{*}\\{\vec {x}}^{*}\;\in E^{*}\end{array}}\right\rbrace \;}
pour les formes linéaires
{
u
→
⋅
E
x
→
⋅
E
}
{\displaystyle \;\left\lbrace {\begin{array}{c}{\vec {u}}\cdot _{E}\\{\vec {x}}\cdot _{E}\end{array}}\right\rbrace \;}
définies sur
E
{\displaystyle \;E\;}
».
↑ 57,0 57,1 et 57,2 Plus exactement deux espaces vectoriels entre lesquels on peut définir un isomorphisme indépendant de tout choix de bases dans l'un et l'autre de ces espaces sont dits « canoniquement (au sens de l'algèbre linéaire) isomorphes », la raison pour laquelle
E
{\displaystyle \;E\;}
et
(
E
∗
)
∗
{\displaystyle \;\left(E^{*}\right)^{*}\;}
sont canoniquement isomorphes est que le lien entre les deux est réalisé à l'aide du crochet de dualité entre
E
{\displaystyle \;E\;}
et
E
∗
{\displaystyle \;E^{*}}
, lequel, dans le cas où ce dernier est construit à partir de la multiplication scalaire sur
E
{\displaystyle \;E}
, est égal à un produit scalaire d'éléments de
E
{\displaystyle \;E\;}
indépendant du choix de base dans
E
{\displaystyle \;E}
.
↑ Quand il y a isomorphisme canonique entre deux espaces vectoriels
[
{\displaystyle \;{\big [}}
voir note « 57 » plus haut dans ce chapitre
]
{\displaystyle {\big ]}}
, il est possible de les identifier
[
{\displaystyle \;{\Big [}}
c'est donc le cas pour
{
E
∗
}
∗
{\displaystyle \;\left\lbrace E^{*}\right\rbrace ^{*}\;}
et
E
]
{\displaystyle \;E{\Big ]}}
, par contre quand l'isomorphisme dépend des bases choisies dans chaque espace vectoriel, l'identification devient impossible
[
{\displaystyle \;{\Big [}}
on peut montrer
(
{\displaystyle \;{\big (}}
mais on l'admettra
)
{\displaystyle {\big )}\;}
que c'est le cas pour
E
∗
{\displaystyle \;E^{*}}
et
E
]
{\displaystyle \;E{\Big ]}}
.
↑ 59,0 et 59,1 Notation
(
{\displaystyle \;{\big (}}
personnelle
)
{\displaystyle {\big )}\;}
pour représenter un crochet de dualité quelconque construits à partir de
E
{\displaystyle \;E\;}
(
{\displaystyle {\big (}}
ou à partir de
F
)
{\displaystyle \;F{\big )}}
.
↑ 60,0 et 60,1 Nous avons vu dans le paragraphe « notion d'espace bidual (propriété) » plus haut dans ce chapitre que le bidual
(
E
∗
)
∗
{\displaystyle \;\left(E^{*}\right)^{*}}
de
E
{\displaystyle \;E\;}
pouvait être identifié avec ce dernier, dans le cas prséent nous notons
ϖ
∗
{\displaystyle \;\varpi ^{*}\;}
l'élément de
(
E
∗
)
∗
{\displaystyle \;\left(E^{*}\right)^{*}\;}
associé à l'élément
ϖ
{\displaystyle \;\varpi \;}
de
E
∗
{\displaystyle \;E^{*}}
,
ϖ
∗
∈
(
E
∗
)
∗
{\displaystyle \;\varpi ^{*}\;\in \left(E^{*}\right)^{*}\;}
étant identifiable à un élément de
u
→
∈
E
{\displaystyle \;{\vec {u}}\;\in E}
.
↑ 61,0 et 61,1 Nous avons vu dans le paragraphe « notion d'espace bidual (propriété) » plus haut dans ce chapitre que le bidual
(
F
∗
)
∗
{\displaystyle \;\left(F^{*}\right)^{*}}
de
F
{\displaystyle \;F\;}
pouvait être identifié avec ce dernier, dans le cas présent nous notons
ω
∗
{\displaystyle \;\omega ^{*}\;}
l'élément de
(
F
∗
)
∗
{\displaystyle \;\left(F^{*}\right)^{*}\;}
associé à l'élément
ω
{\displaystyle \;\omega \;}
de
F
∗
{\displaystyle \;F^{*}}
,
ω
∗
∈
(
F
∗
)
∗
{\displaystyle \;\omega ^{*}\;\in \left(F^{*}\right)^{*}\;}
étant identifiable à un élément de
v
→
∈
F
{\displaystyle \;{\vec {v}}\;\in F}
.
↑ 62,0 62,1 62,2 62,3 et 62,4 Ou, en remplaçant n'importe quel
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espace vectoriel tridimensionnel par son dual, remplacement total ou partiel
…
{\displaystyle \;\ldots }
↑ 63,0 et 63,1 Notation
(
{\displaystyle \;{\big (}}
personnelle
)
{\displaystyle {\big )}\;}
pour représenter un crochet de dualité quelconque construits à partir de
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} \;}
(
{\displaystyle {\big (}}
ou à partir de
E
)
{\displaystyle \;E{\big )}}
.
↑ 64,0 et 64,1 Le dual
R
∗
{\displaystyle \;\mathbb {R} ^{*}\;}
de
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} \;}
est formé à l'aide de la multiplication
×
R
{\displaystyle \;\times _{\mathbb {R} }\;}
[
{\displaystyle {\big [}}
usuellement noté
×
{\displaystyle \;\times \;}
ou simplement omis
]
{\displaystyle {\big ]}\;}
⇒
{\displaystyle \Rightarrow }
le crochet de dualité correspondant «
⟨
?
1
,
?
2
⟩
R
=
⟨
?
1
×
R
,
?
2
⟩
=
{\displaystyle \;\langle {\text{?}}_{1}\,,\,{\text{?}}_{2}\rangle _{\mathbb {R} }=\langle {\text{?}}_{1}\times _{\mathbb {R} }\,,\,{\text{?}}_{2}\rangle =}
(
?
1
×
R
?
2
)
∈
R
{\displaystyle \left({\text{?}}_{1}\times _{\mathbb {R} }{\text{?}}_{2}\right)\,\in \,\mathbb {R} \;}
» ; le dual
E
∗
{\displaystyle \;E^{*}\;}
de
E
{\displaystyle \;E\;}
est formé à l'aide de la multiplication scalaire
⋅
E
{\displaystyle \;\cdot _{E}\;}
⇒
{\displaystyle \Rightarrow }
le crochet de dualité correspondant «
⟨
?
1
,
?
2
⟩
E
=
⟨
?
1
⋅
E
,
?
2
⟩
=
(
?
1
⋅
E
?
2
)
∈
R
{\displaystyle \;\langle {\text{?}}_{1}\,,\,{\text{?}}_{2}\rangle _{E}=\langle {\text{?}}_{1}\cdot _{E}\,,\,{\text{?}}_{2}\rangle =\left({\text{?}}_{1}\cdot _{E}{\text{?}}_{2}\right)\,\in \,\mathbb {R} \;}
» ; le dual
F
∗
{\displaystyle \;F^{*}\;}
de
F
{\displaystyle \;F\;}
est formé à l'aide de la multiplication scalaire
⋅
F
{\displaystyle \;\cdot _{F}\;}
⇒
{\displaystyle \Rightarrow }
le crochet de dualité correspondant «
⟨
?
1
,
?
2
⟩
F
=
⟨
?
1
⋅
F
,
?
2
⟩
=
(
?
1
⋅
F
?
2
)
∈
R
{\displaystyle \;\langle {\text{?}}_{1}\,,\,{\text{?}}_{2}\rangle _{F}=\langle {\text{?}}_{1}\cdot _{F}\,,\,{\text{?}}_{2}\rangle =\left({\text{?}}_{1}\cdot _{F}{\text{?}}_{2}\right)\,\in \,\mathbb {R} \;}
».
↑ En effet «
∀
(
λ
,
x
→
,
y
→
)
∈
R
×
E
×
F
{\displaystyle \;\forall \;\left(\lambda \,,\,{\vec {x}}\,,\,{\vec {y}}\right)\in \mathbb {R} \times E\times F\;}
», «
{
a
⊗
u
→
⊗
v
→
}
(
λ
,
x
→
,
y
→
)
=
(
a
λ
)
(
u
→
⋅
E
x
→
)
(
v
→
⋅
F
y
→
)
{\displaystyle \;\left\lbrace a\otimes {\vec {u}}\otimes {\vec {v}}\right\rbrace \left(\lambda \,,\,{\vec {x}}\,,\,{\vec {y}}\right)=\left(a\;\lambda \right)\,\left({\vec {u}}\cdot _{E}{\vec {x}}\right)\,\left({\vec {v}}\cdot _{F}{\vec {y}}\right)\;}
»
[
{\displaystyle \;{\big [}}
voir la note « 64 » plus haut dans ce chapitre pour la définition du dual correspondant à chaque espace vectoriel
]
{\displaystyle {\big ]}\;}
ou encore «
{
a
⊗
u
→
⊗
v
→
}
(
λ
,
x
→
,
y
→
)
=
(
a
u
→
⋅
E
λ
x
→
)
(
v
→
⋅
F
y
→
)
=
{
a
u
→
⊗
v
→
}
(
λ
x
→
,
y
→
)
{\displaystyle \;\left\lbrace a\otimes {\vec {u}}\otimes {\vec {v}}\right\rbrace \left(\lambda \,,\,{\vec {x}}\,,\,{\vec {y}}\right)=\left(a\;{\vec {u}}\cdot _{E}\lambda \;{\vec {x}}\right)\,\left({\vec {v}}\cdot _{F}{\vec {y}}\right)=\left\lbrace a\;{\vec {u}}\otimes {\vec {v}}\right\rbrace \left(\lambda \;{\vec {x}}\,,\,{\vec {y}}\right)\;}
» effectivement «
≠
{\displaystyle \;\neq \;}
de
{
u
→
⊗
v
→
}
(
λ
x
→
,
y
→
)
{\displaystyle \;\left\lbrace {\vec {u}}\otimes {\vec {v}}\right\rbrace \left(\lambda \;{\vec {x}}\,,\,{\vec {y}}\right)\;}
sauf si
a
=
1
{\displaystyle \;a=1\;}
» ; en conclusion «
a
⊗
u
→
⊗
v
→
≠
u
→
⊗
v
→
{\displaystyle \;a\otimes {\vec {u}}\otimes {\vec {v}}\neq {\vec {u}}\otimes {\vec {v}}\;}
pour
a
∈
R
∖
{
1
}
{\displaystyle \;a\;\in \,\mathbb {R} \,\backslash \left\lbrace 1\right\rbrace \;}
», mais «
1
R
⊗
u
→
⊗
v
→
=
u
→
⊗
v
→
{\displaystyle \;1_{\mathbb {R} }\otimes {\vec {u}}\otimes {\vec {v}}={\vec {u}}\otimes {\vec {v}}\;}
» c'est-à-dire que «
1
R
{\displaystyle \;1_{\mathbb {R} }\;}
est l'élément neutre de sa multiplication tensorielle à gauche avec le produit tensoriel
u
→
⊗
v
→
{\displaystyle \;{\vec {u}}\otimes {\vec {v}}\;}
de
E
⊗
F
{\displaystyle \;E\otimes F\;}
».
↑ En effet «
∀
(
x
→
,
y
→
,
λ
)
∈
E
×
F
×
R
{\displaystyle \;\forall \;\left({\vec {x}}\,,\,{\vec {y}}\,,\,\lambda \right)\in E\times F\times \mathbb {R} \;}
», «
{
u
→
⊗
v
→
⊗
a
}
(
x
→
,
y
→
,
λ
)
=
(
u
→
⋅
E
x
→
)
(
v
→
⋅
F
y
→
)
(
a
λ
)
{\displaystyle \;\left\lbrace {\vec {u}}\otimes {\vec {v}}\otimes a\right\rbrace \left({\vec {x}}\,,\,{\vec {y}}\,,\,\lambda \right)=\left({\vec {u}}\cdot _{E}{\vec {x}}\right)\,\left({\vec {v}}\cdot _{F}{\vec {y}}\right)\,\left(a\;\lambda \right)\;}
»
[
{\displaystyle \;{\big [}}
voir la note « 64 » plus haut dans ce chapitre pour la définition du dual correspondant à chaque espace vectoriel
]
{\displaystyle {\big ]}\;}
ou encore «
{
u
→
⊗
v
→
⊗
a
}
(
x
→
,
y
→
,
λ
)
=
(
a
u
→
⋅
E
λ
x
→
)
(
v
→
⋅
F
y
→
)
=
{
a
u
→
⊗
v
→
}
(
λ
x
→
,
y
→
)
{\displaystyle \;\left\lbrace {\vec {u}}\otimes {\vec {v}}\otimes a\right\rbrace \left({\vec {x}}\,,\,{\vec {y}}\,,\,\lambda \right)=\left(a\;{\vec {u}}\cdot _{E}\lambda \;{\vec {x}}\right)\,\left({\vec {v}}\cdot _{F}{\vec {y}}\right)=\left\lbrace a\;{\vec {u}}\otimes {\vec {v}}\right\rbrace \left(\lambda \;{\vec {x}}\,,\,{\vec {y}}\right)\;}
» effectivement «
≠
{\displaystyle \;\neq \;}
de
{
u
→
⊗
v
→
}
(
λ
x
→
,
y
→
)
{\displaystyle \;\left\lbrace {\vec {u}}\otimes {\vec {v}}\right\rbrace \left(\lambda \;{\vec {x}}\,,\,{\vec {y}}\right)\;}
sauf si
a
=
1
{\displaystyle \;a=1\;}
» ; en conclusion «
u
→
⊗
v
→
⊗
a
≠
u
→
⊗
v
→
{\displaystyle \;{\vec {u}}\otimes {\vec {v}}\otimes a\neq {\vec {u}}\otimes {\vec {v}}\;}
pour
a
∈
R
∖
{
1
}
{\displaystyle \;a\;\in \,\mathbb {R} \,\backslash \left\lbrace 1\right\rbrace \;}
», mais «
u
→
⊗
v
→
⊗
1
R
=
u
→
⊗
v
→
{\displaystyle \;{\vec {u}}\otimes {\vec {v}}\otimes 1_{\mathbb {R} }={\vec {u}}\otimes {\vec {v}}\;}
» c'est-à-dire que «
1
R
{\displaystyle \;1_{\mathbb {R} }\;}
est l'élément neutre de sa multiplication tensorielle à droite avec le produit tensoriel
u
→
⊗
v
→
{\displaystyle \;{\vec {u}}\otimes {\vec {v}}\;}
de
E
⊗
F
{\displaystyle \;E\otimes F\;}
».
↑ Considérons le produit tensoriel des deux
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espaces vectoriels
E
{\displaystyle \;E\;}
et
F
{\displaystyle \;F\;}
de dimension
3
{\displaystyle \;3\;}
et Considérons leur produit tensoriel
E
⊗
F
{\displaystyle \;E\otimes F}
, ce dernier étant encore l'ensemble des formes bilinéaires de
E
∗
×
F
∗
{\displaystyle \;E^{*}\times F^{*}\;}
soit
E
⊗
F
=
can.
isom.
L
2
(
E
∗
×
F
∗
,
R
)
{\displaystyle \;E\otimes F\;{\underset {\text{isom.}}{\overset {\text{can.}}{\;=\;}}}\;{\mathcal {L}}_{2}\!\left(E^{*}\times F^{*}\,,\,\mathbb {R} \right)\;}
[
{\displaystyle {\Big [}}
l'« identification de deux
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espaces vectoriels canoniquement (au sens de l'algèbre linéaire) isomorphes étant notée par le symbole
=
can.
isom.
{\displaystyle \;{\underset {\text{isom.}}{\overset {\text{can.}}{\;=\;}}}\;}
»
]
{\displaystyle {\Big ]}}
, on en déduit « le dual du produit tensoriel de
E
{\displaystyle \;E\;}
et
F
{\displaystyle \;F\;}
»
(
{\displaystyle \;{\big (}}
c'est-à-dire la forme linéaire définie à partir de
E
⊗
F
)
{\displaystyle \;E\otimes F{\big )}}
, par «
{
E
⊗
F
}
∗
=
can.
isom.
L
R
[
L
2
(
E
∗
×
F
∗
,
R
)
]
{\displaystyle \;\left\lbrace E\otimes F\right\rbrace ^{*}\;{\underset {\text{isom.}}{\overset {\text{can.}}{\;=\;}}}\;L_{\mathbb {R} }\!\left[{\mathcal {L}}_{2}\!\left(E^{*}\times F^{*}\,,\,\mathbb {R} \right)\right]\;}
» ; or la « forme bilinéaire
u
→
⊗
v
→
{\displaystyle \;{\vec {u}}\otimes {\vec {v}}\;}
avec
(
u
→
,
v
→
)
∈
E
×
F
{\displaystyle \;\left({\vec {u}}\,,\,{\vec {v}}\right)\in E\times F\;}
» est définie comme la « composition de deux formes linéaires , respectivement sur
E
{\displaystyle \;E\;}
et sur
F
{\displaystyle \;F\;}
» selon or la « forme bilinéaire
u
→
⊗
v
→
{\displaystyle \;\color {transparent}{{\vec {u}}\otimes {\vec {v}}}\;}
«
∀
(
x
→
,
y
→
)
∈
E
×
F
{\displaystyle \;\forall \;\left({\vec {x}}\,,\,{\vec {y}}\right)\in E\times F}
,
{
u
→
⊗
v
→
}
(
x
→
,
y
→
)
=
⟨
u
→
∗
,
x
→
⟩
E
⟨
v
→
∗
,
y
→
⟩
F
{\displaystyle \;\left\lbrace {\vec {u}}\otimes {\vec {v}}\right\rbrace \left({\vec {x}}\,,\,{\vec {y}}\right)=\langle {\vec {u}}^{*}\,,\,{\vec {x}}\rangle _{E}\;\langle {\vec {v}}^{*}\,,\,{\vec {y}}\rangle _{F}\;}
» où
{
⟨
?
,
?
⟩
E
⟨
?
,
?
⟩
F
}
{\displaystyle \;\left\lbrace {\begin{array}{c}\langle {\text{?}}\,,\,{\text{?}}\rangle _{E}\\\langle {\text{?}}\,,\,{\text{?}}\rangle _{F}\end{array}}\right\rbrace \;}
sont des crochets de dualité définis sur chaque espace vectoriel, c'est-à-dire des formes bilinéaires non dégénérées définies sur
{
E
∗
×
E
F
∗
×
F
}
{\displaystyle \;\left\lbrace {\begin{array}{c}E^{*}\times E\\F^{*}\times F\end{array}}\right\rbrace \;}
impliquant que
{
⟨
u
→
∗
,
?
⟩
E
⟨
v
→
∗
,
?
⟩
F
}
{\displaystyle \;\left\lbrace {\begin{array}{c}\langle {\vec {u}}^{*}\;,\,{\text{?}}\rangle _{E}\\\langle {\vec {v}}^{*}\;,\,{\text{?}}\rangle _{F}\end{array}}\right\rbrace \;}
sont des formes linéaires sur
{
E
F
}
{\displaystyle \;\left\lbrace {\begin{array}{c}E\\F\end{array}}\right\rbrace }
{
{\displaystyle \;{\big \{}}
voir la note « 59 » et le paragraphe « notion d'espace bidual (crochet de dualité) » plus haut dans le chapitre
}
{\displaystyle {\big \}}}
et où
(
u
→
∗
,
v
→
∗
)
∈
E
∗
×
F
∗
{\displaystyle \;\left({\vec {u}}^{*}\,,\,{\vec {v}}^{*}\right)\in E^{*}\times F^{*}\;}
est le couple associé à
(
u
→
,
v
→
)
∈
E
×
F
{\displaystyle \;\left({\vec {u}}\,,\,{\vec {v}}\right)\in E\times F\;}
par relation de dualité ; par suite or le « dual de la forme bilinéaire
u
→
⊗
v
→
{\displaystyle \;{\vec {u}}\otimes {\vec {v}}\;}
» est la « composition des duaux des deux formes linéaires , respectivement sur
E
{\displaystyle \;E\;}
et sur
F
{\displaystyle \;F\;}
», c'est-à-dire encore la « composition de deux formes linéaires sur
E
∗
{\displaystyle \;E^{*}\;}
et sur
F
∗
{\displaystyle \;F^{*}\;}
»
{
{\displaystyle \;{\Big \{}}
en effet l'« ensemble des formes linéaires sur
E
{\displaystyle \;E\;}
étant
L
R
(
E
)
{\displaystyle \;L_{\mathbb {R} }\!(E)\;}
», son « dual s'écrit selon
{
L
R
(
E
)
}
∗
=
L
R
[
L
R
(
E
)
]
=
L
R
(
E
∗
)
{\displaystyle \;\left\lbrace L_{\mathbb {R} }\!(E)\right\rbrace ^{*}=L_{\mathbb {R} }\!\left[L_{\mathbb {R} }\!\left(E\right)\right]=L_{\mathbb {R} }\!(E^{*})\;}
»
}
{\displaystyle {\Big \}}\;}
dont on tire que or le « dual de
u
→
⊗
v
→
{\displaystyle \;{\vec {u}}\otimes {\vec {v}}\;}
est une forme bilinéaire de
E
∗
×
F
∗
{\displaystyle \;E^{*}\times F^{*}\;}
» d'où «
{
E
⊗
F
}
∗
{\displaystyle \;\left\lbrace E\otimes F\right\rbrace ^{*}\;}
c'est-à-dire
L
R
[
L
2
(
E
∗
×
F
∗
,
R
)
]
{\displaystyle \;L_{\mathbb {R} }\!\left[{\mathcal {L}}_{2}\!\left(E^{*}\times F^{*}\,,\,\mathbb {R} \right)\right]\;}
se réécrit
{
E
⊗
F
}
∗
=
can.
isom.
L
2
(
{
E
∗
}
∗
×
{
F
∗
}
∗
,
R
)
{\displaystyle \;\left\lbrace E\otimes F\right\rbrace ^{*}\;{\underset {\text{isom.}}{\overset {\text{can.}}{\;=\;}}}\;{\mathcal {L}}_{2}\!\left(\left\lbrace E^{*}\right\rbrace ^{*}\times \left\lbrace F^{*}\right\rbrace ^{*}\,,\,\mathbb {R} \right)\;}
»
(
{\displaystyle \;{\big (}}
voir la note « 40 » plus haut dans ce chapitre
)
{\displaystyle {\big )}\;}
soit finalement «
{
E
⊗
F
}
∗
=
E
∗
⊗
F
∗
{\displaystyle \;\left\lbrace E\otimes F\right\rbrace ^{*}=E^{*}\otimes F^{*}\;}
» par définition de ce dernier.
↑ Voir le paragraphe « définition du produit tensoriel de deux espaces vectoriels tridimensionnels » plus haut dans ce chapitre.
↑ 69,0 69,1 69,2 69,3 69,4 et 69,5 L'identification de deux
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espaces vectoriels canoniquement (au sens de l'algèbre linéaire) isomorphes
(
{\displaystyle \;{\big (}}
voir les notes « 57 » et « 58 » plus haut dans ce chapitre
)
{\displaystyle {\big )}\;}
étant notée
(
{\displaystyle \;{\big (}}
notation personnelle
)
{\displaystyle {\big )}\;}
par le symbole
=
can.
isom.
{\displaystyle \;{\underset {\text{isom.}}{\overset {\text{can.}}{\;=\;}}}\;}
».
↑ Voir le paragraphe « définition du produit tensoriel de deux espaces vectoriels tridimensionnels (produit tensoriel de deux vecteurs) » plus haut dans ce chapitre.
↑ 71,00 71,01 71,02 71,03 71,04 71,05 71,06 71,07 71,08 71,09 71,10 71,11 71,12 71,13 71,14 71,15 71,16 et 71,17 Voir le paragraphe puissance tensorielle d'un espace vectoriel tridimensionnel plus haut dans le chapitre.
↑ Soit
(
ϖ
,
ω
)
∈
{
E
∗
}
2
{\displaystyle \;\left(\varpi \,,\,\omega \right)\in \left\lbrace E^{*}\right\rbrace ^{2}\;}
un couple de tenseurs d'ordre
1
{\displaystyle \;1\;}
covariants c'est-à-dire un couple de formes linéaires de
E
{\displaystyle \;E}
, le tenseur d'ordre
2
{\displaystyle \;2\;}
covariant construit à partir des 1ers est «
ϖ
⊗
ω
{\displaystyle \;\varpi \otimes \omega \;}
» tel que «
∀
(
χ
,
ψ
)
∈
(
E
∗
)
2
{\displaystyle \;\forall \;\left(\chi \,,\,\psi \right)\in \left(E^{*}\right)^{2}}
,
{
ϖ
⊗
ω
}
(
χ
,
ψ
)
=
⟨
ϖ
∗
,
χ
⟩
⟨
ω
∗
,
ψ
⟩
{\displaystyle \;\left\lbrace \varpi \otimes \omega \right\rbrace \left(\chi \,,\,\psi \right)=\langle \varpi ^{*}\,,\,\chi \rangle \;\langle \omega ^{*}\,,\,\psi \rangle \;}
»
[
{\displaystyle \;{\bigg [}}
on note
(
ϖ
∗
,
ω
∗
)
{\displaystyle \;\left(\varpi ^{*}\,,\,\omega ^{*}\right)\;}
les éléments de
(
E
∗
)
∗
{\displaystyle \;\left(E^{*}\right)^{*}\;}
associés par dualité aux éléments
(
ϖ
,
ω
)
{\displaystyle \;\left(\varpi \,,\,\omega \right)\;}
de
E
∗
{\displaystyle \;E^{*}\;}
et par bidualité aux éléments
(
u
→
,
v
→
)
{\displaystyle \;\left({\vec {u}}\,,\,{\vec {v}}\right)\;}
de
E
{\displaystyle \;E}
, c'est-à-dire qu'avec l'application linéaire «
ι
{\displaystyle \;\iota \;}
de
E
{\displaystyle \;E\;}
dans
(
E
∗
)
∗
{\displaystyle \;\left(E^{*}\right)^{*}}
» on a «
{
ι
(
u
→
)
=
ϖ
∗
ι
(
v
→
)
=
ω
∗
}
{\displaystyle \;\left\lbrace {\begin{array}{c}\iota ({\vec {u}})=\varpi ^{*}\\\iota ({\vec {v}})=\omega ^{*}\end{array}}\right\rbrace \;}
» tel que «
{
⟨
ι
(
u
→
)
,
χ
⟩
=
⟨
χ
,
u
→
⟩
=
χ
(
u
→
)
⟨
ι
(
v
→
)
,
ψ
⟩
=
⟨
ψ
,
v
→
⟩
=
ψ
(
v
→
)
}
{\displaystyle \;\left\lbrace {\begin{array}{c}\langle \iota ({\vec {u}})\,,\,\chi \rangle =\langle \chi \,,\,{\vec {u}}\rangle =\chi ({\vec {u}})\\\langle \iota ({\vec {v}})\,,\,\psi \rangle =\langle \psi \,,\,{\vec {v}}\rangle =\psi ({\vec {v}})\end{array}}\right\rbrace \;}
»
(
{\displaystyle \;{\big (}}
voir le paragraphe « notion d'espace bidual » plus haut dans ce chapitre
)
]
{\displaystyle {\big )}{\bigg ]}\;}
soit finalement «
∀
(
χ
,
ψ
)
∈
(
E
∗
)
2
{\displaystyle \;\forall \;\left(\chi \,,\,\psi \right)\in \left(E^{*}\right)^{2}}
,
{
ϖ
⊗
ω
}
(
χ
,
ψ
)
=
χ
(
u
→
)
ψ
(
v
→
)
∈
R
{\displaystyle \;\left\lbrace \varpi \otimes \omega \right\rbrace \left(\chi \,,\,\psi \right)=\chi ({\vec {u}})\;\psi ({\vec {v}})\;\in \mathbb {R} \;}
».
↑ Soit
(
u
→
,
ω
)
∈
E
×
E
∗
{\displaystyle \;\left({\vec {u}}\,,\,\omega \right)\in E\times E^{*}\;}
un couple de tenseurs d'ordre
1
{\displaystyle \;1\;}
le 1er contravariant et le 2nd covariant c'est-à-dire un couple de vecteur et forme linéaire de
E
{\displaystyle \;E}
, le tenseur d'ordre
2
{\displaystyle \;2\;}
“ mixte ” construit à partir des 1ers est «
u
→
⊗
ω
{\displaystyle \;{\vec {u}}\otimes \omega \;}
» tel que «
∀
(
x
→
,
ψ
)
∈
E
×
E
∗
{\displaystyle \;\forall \;\left({\vec {x}}\,,\,\psi \right)\in E\times E^{*}}
,
{
u
→
⊗
ω
}
(
x
→
,
ψ
)
=
⟨
u
→
∗
,
x
→
⟩
⟨
ω
∗
,
ψ
⟩
{\displaystyle \;\left\lbrace {\vec {u}}\otimes \omega \right\rbrace \left({\vec {x}}\,,\,\psi \right)=\langle {\vec {u}}^{*}\,,\,{\vec {x}}\rangle \;\langle \omega ^{*}\,,\,\psi \rangle \;}
»
[
{\displaystyle \;{\bigg [}}
on note
(
u
→
∗
,
ω
∗
)
{\displaystyle \;\left({\vec {u}}^{*}\,,\,\omega ^{*}\right)\;}
le couple de
E
∗
×
(
E
∗
)
∗
{\displaystyle \;E^{*}\times \left(E^{*}\right)^{*}\;}
associés par dualité au couple
(
u
→
,
ω
)
{\displaystyle \;\left({\vec {u}}\,,\,\omega \right)\;}
de
E
×
E
∗
{\displaystyle \;E\times E^{*}\;}
et le 2ème élément du couple associé par bidualité à
v
→
{\displaystyle \;{\vec {v}}\;}
de
E
{\displaystyle \;E}
, c'est-à-dire qu'avec l'application linéaire «
ι
{\displaystyle \;\iota \;}
de
E
{\displaystyle \;E\;}
dans
(
E
∗
)
∗
{\displaystyle \;\left(E^{*}\right)^{*}}
» on a «
ι
(
v
→
)
=
ω
∗
{\displaystyle \;\iota ({\vec {v}})=\omega ^{*}\;}
» tel que «
⟨
ι
(
v
→
)
,
ψ
⟩
=
⟨
ψ
,
v
→
⟩
=
ψ
(
v
→
)
{\displaystyle \;\langle \iota ({\vec {v}})\,,\,\psi \rangle =\langle \psi \,,\,{\vec {v}}\rangle =\psi ({\vec {v}})\;}
»
(
{\displaystyle \;{\big (}}
voir le paragraphe « notion d'espace bidual » plus haut dans ce chapitre
)
]
{\displaystyle {\big )}{\bigg ]}\;}
soit finalement «
∀
(
x
→
,
ψ
)
∈
E
×
E
∗
{\displaystyle \;\forall \;\left({\vec {x}}\,,\,\psi \right)\in E\times E^{*}}
,
{
u
→
⊗
ω
}
(
x
→
,
ψ
)
=
u
→
∗
(
x
→
)
ψ
(
v
→
)
∈
R
{\displaystyle \;\left\lbrace {\vec {u}}\otimes \omega \right\rbrace \left({\vec {x}}\,,\,\psi \right)={\vec {u}}^{*}({\vec {x}})\;\psi ({\vec {v}})\;\in \mathbb {R} \;}
»
[
{\displaystyle \;{\big [}}
un exemple de forme linéaire de
E
{\displaystyle \;E\;}
associée à
u
→
∈
E
{\displaystyle \;{\vec {u}}\;\in E\;}
étant
u
→
∗
=
u
→
⋅
E
∈
E
∗
{\displaystyle \;{\vec {u}}^{*}={\vec {u}}\cdot _{E}\;\in E^{*}\;}
où
⋅
E
{\displaystyle \;\cdot _{E}\;}
est la multiplication scalaire définie dans
E
]
{\displaystyle \;E{\big ]}}
.
↑ Soit
(
ϖ
,
v
→
)
∈
E
∗
×
E
{\displaystyle \;\left(\varpi \,,\,{\vec {v}}\right)\in E^{*}\times E\;}
un couple de tenseurs d'ordre
1
{\displaystyle \;1\;}
le 1er covariant et le 2nd contravariant c'est-à-dire un couple de forme linéaire et vecteur de
E
{\displaystyle \;E}
, le tenseur d'ordre
2
{\displaystyle \;2\;}
“ mixte ” construit à partir des 1ers est «
ϖ
⊗
v
→
{\displaystyle \;\varpi \otimes {\vec {v}}\;}
» tel que «
∀
(
χ
,
y
→
)
∈
E
∗
×
E
{\displaystyle \;\forall \;\left(\chi \,,\,{\vec {y}}\right)\in E^{*}\times E}
,
{
ϖ
⊗
v
→
}
(
χ
,
y
→
)
=
⟨
ϖ
∗
,
χ
⟩
⟨
v
→
∗
,
y
→
⟩
{\displaystyle \;\left\lbrace \varpi \otimes {\vec {v}}\right\rbrace \left(\chi \,,\,{\vec {y}}\right)=\langle \varpi ^{*}\,,\,\chi \rangle \;\langle {\vec {v}}^{*}\,,\,{\vec {y}}\rangle \;}
»
[
{\displaystyle \;{\bigg [}}
on note
(
ϖ
∗
,
v
→
∗
)
{\displaystyle \;\left(\varpi ^{*}\,,\,{\vec {v}}^{*}\right)\;}
le couple de
(
E
∗
)
∗
×
E
∗
{\displaystyle \;\left(E^{*}\right)^{*}\times E^{*}\;}
associés par dualité au couple
(
ϖ
,
v
→
)
{\displaystyle \;\left(\varpi \,,\,{\vec {v}}\right)\;}
de
E
∗
×
E
{\displaystyle \;E^{*}\times E\;}
et le 1er élément du couple associé par bidualité à
u
→
{\displaystyle \;{\vec {u}}\;}
de
E
{\displaystyle \;E}
, c'est-à-dire qu'avec l'application linéaire «
ι
{\displaystyle \;\iota \;}
de
E
{\displaystyle \;E\;}
dans
(
E
∗
)
∗
{\displaystyle \;\left(E^{*}\right)^{*}}
» on a «
ι
(
u
→
)
=
ϖ
∗
{\displaystyle \;\iota ({\vec {u}})=\varpi ^{*}\;}
» tel que «
⟨
ι
(
u
→
)
,
χ
⟩
=
⟨
χ
,
u
→
⟩
=
χ
(
u
→
)
{\displaystyle \;\langle \iota ({\vec {u}})\,,\,\chi \rangle =\langle \chi \,,\,{\vec {u}}\rangle =\chi ({\vec {u}})\;}
»
(
{\displaystyle \;{\big (}}
voir le paragraphe « notion d'espace bidual » plus haut dans ce chapitre
)
]
{\displaystyle {\big )}{\bigg ]}\;}
soit finalement «
∀
(
χ
,
y
→
)
∈
E
∗
×
E
{\displaystyle \;\forall \;\left(\chi \,,\,{\vec {y}}\right)\in E^{*}\times E}
,
{
ϖ
⊗
v
→
}
(
χ
,
y
→
)
=
χ
(
u
→
)
v
→
∗
(
y
→
)
∈
R
{\displaystyle \;\left\lbrace \varpi \otimes {\vec {v}}\right\rbrace \left(\chi \,,\,{\vec {y}}\right)=\chi ({\vec {u}})\;{\vec {v}}^{*}({\vec {y}})\;\in \mathbb {R} \;}
»
[
{\displaystyle \;{\big [}}
un exemple de forme linéaire de
E
{\displaystyle \;E\;}
associée à
v
→
∈
E
{\displaystyle \;{\vec {v}}\;\in E\;}
étant
v
→
∗
=
v
→
⋅
E
∈
E
∗
{\displaystyle \;{\vec {v}}^{*}={\vec {v}}\cdot _{E}\;\in E^{*}\;}
où
⋅
E
{\displaystyle \;\cdot _{E}\;}
est la multiplication scalaire définie dans
E
]
{\displaystyle \;E{\big ]}}
.
↑ En effet
(
ϖ
,
v
→
)
∈
E
∗
×
E
{\displaystyle \;\left(\varpi \,,\,{\vec {v}}\right)\in E^{*}\times E\;}
permet de construire «
ϖ
⊗
v
→
{\displaystyle \;\varpi \otimes {\vec {v}}\;}
» tel que «
∀
(
χ
,
y
→
)
∈
E
∗
×
E
{\displaystyle \;\forall \;\left(\chi \,,\,{\vec {y}}\right)\in E^{*}\times E}
,
{
ϖ
⊗
v
→
}
(
χ
,
y
→
)
=
χ
(
u
→
)
v
→
∗
(
y
→
)
∈
R
{\displaystyle \;\left\lbrace \varpi \otimes {\vec {v}}\right\rbrace \left(\chi \,,\,{\vec {y}}\right)=\chi ({\vec {u}})\;{\vec {v}}^{*}({\vec {y}})\;\in \mathbb {R} \;}
»
(
{\displaystyle \;{\big (}}
voir la note « 74 » plus haut dans ce chapitre
)
{\displaystyle {\big )}\;}
qui s'écrit encore, par commutativité de la multiplication dans
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
, «
v
→
∗
(
y
→
)
χ
(
u
→
)
=
{
v
→
⊗
ϖ
}
(
y
→
,
χ
)
{\displaystyle \;{\vec {v}}^{*}({\vec {y}})\;\chi ({\vec {u}})=\left\lbrace {\vec {v}}\otimes \varpi \right\rbrace \left({\vec {y}}\,,\,\chi \right)\;}
»
(
{\displaystyle \;{\big (}}
voir la note « 73 » plus haut dans ce chapitre après adaptation des notations
)
{\displaystyle {\big )}\;}
d'où l'« identification de
v
→
⊗
ϖ
{\displaystyle \;{\vec {v}}\otimes \varpi \;}
appliqué à
(
y
→
,
χ
)
{\displaystyle \;\left({\vec {y}}\,,\,\chi \right)\;}
avec
ϖ
⊗
v
→
{\displaystyle \;\varpi \otimes {\vec {v}}\;}
appliqué à
(
χ
,
y
→
)
{\displaystyle \;\left(\chi \,,\,{\vec {y}}\right)\;}
»
…
{\displaystyle \;\ldots }
toutefois il ne faut pas en déduire la commutativité de la multiplication tensorielle entre
v
→
{\displaystyle \;{\vec {v}}\;}
et
ϖ
{\displaystyle \;\varpi \;}
tout simplement parce que
v
→
⊗
ϖ
{\displaystyle \;{\vec {v}}\otimes \varpi \;}
et
ϖ
⊗
v
→
{\displaystyle \;\varpi \otimes {\vec {v}}\;}
ne s'appliquent pas sur les mêmes couples ordonnés d'éléments
…
{\displaystyle \;\ldots }
↑ Soit «
(
{
ϖ
i
}
1
⩽
i
⩽
p
)
∈
{
E
∗
}
p
{\displaystyle \;\left(\left\lbrace \varpi _{i}\right\rbrace _{1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,p}\right)\in \left\lbrace E^{*}\right\rbrace ^{\,p}\;}
un
p
{\displaystyle \;p}
-uplet de tenseurs d'ordre
1
{\displaystyle \;1\;}
covariants » c'est-à-dire « un
p
{\displaystyle \;p}
-uplet de formes linéaires
{
ϖ
i
}
1
⩽
i
⩽
p
{\displaystyle \;\left\lbrace \varpi _{i}\right\rbrace _{1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,p}\;}
de
E
{\displaystyle \;E\;}
», « le tenseur d'ordre
p
{\displaystyle \;p\;}
covariant » construit à partir des 1ers est «
⊗
i
=
1
.
.
p
ϖ
i
{\displaystyle \;{\underset {i\,=\,1\,..\,p}{\otimes }}\;\varpi _{i}\;}
» tel que «
∀
(
{
χ
i
}
1
⩽
i
⩽
p
)
∈
{
E
∗
}
p
{\displaystyle \;\forall \;\left(\left\lbrace \chi _{i}\right\rbrace _{1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,p}\right)\in \left\lbrace E^{*}\right\rbrace ^{\,p}}
,
{
⊗
i
=
1
.
.
p
ϖ
i
}
(
{
χ
i
}
1
⩽
i
⩽
p
)
=
∏
i
=
1
.
.
p
⟨
ϖ
i
∗
,
χ
i
⟩
{\displaystyle \;\left\lbrace {\underset {i\,=\,1\,..\,p}{\otimes }}\;\varpi _{i}\right\rbrace \left(\left\lbrace \chi _{i}\right\rbrace _{1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,p}\right)=\prod _{i\,=\,1\,..\,p}\langle \varpi _{i}^{*}\,,\,\chi _{i}\rangle \;}
»
[
{\displaystyle \;{\big [}}
on note
ϖ
i
∗
{\displaystyle \;\varpi _{i}^{*}\;}
l'élément de
(
E
∗
)
∗
{\displaystyle \;\left(E^{*}\right)^{*}\;}
associé par dualité à l'élément
ϖ
i
{\displaystyle \;\varpi _{i}\;}
de
E
∗
{\displaystyle \;E^{*}\;}
et par bidualité à l'élément
u
→
i
{\displaystyle \;{\vec {u}}_{i}\;}
de
E
{\displaystyle \;E}
, c'est-à-dire qu'avec l'application linéaire «
ι
{\displaystyle \;\iota \;}
de
E
{\displaystyle \;E\;}
dans
(
E
∗
)
∗
{\displaystyle \;\left(E^{*}\right)^{*}}
» on a «
ι
(
u
→
i
)
=
ϖ
i
∗
{\displaystyle \;\iota ({\vec {u}}_{i})=\varpi _{i}^{*}\;}
» tel que «
⟨
ι
(
u
→
i
)
,
χ
i
⟩
=
⟨
χ
i
,
u
→
i
⟩
=
χ
i
(
u
→
i
)
{\displaystyle \;\langle \iota ({\vec {u}}_{i})\,,\,\chi _{i}\rangle =\langle \chi _{i}\,,\,{\vec {u}}_{i}\rangle =\chi _{i}({\vec {u}}_{i})\;}
»
(
{\displaystyle \;{\big (}}
voir le paragraphe « notion d'espace bidual » plus haut dans ce chapitre
)
]
{\displaystyle {\big )}{\big ]}\;}
soit finalement «
∀
(
{
χ
i
}
1
⩽
i
⩽
p
)
∈
{
E
∗
}
p
{\displaystyle \;\forall \;\left(\left\lbrace \chi _{i}\right\rbrace _{1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,p}\right)\in \left\lbrace E^{*}\right\rbrace ^{\,p}}
,
{
⊗
i
=
1
.
.
p
ϖ
i
}
(
{
χ
i
}
1
⩽
i
⩽
p
)
=
∏
i
=
1
.
.
p
χ
i
(
u
→
i
)
∈
R
{\displaystyle \;\left\lbrace {\underset {i\,=\,1\,..\,p}{\otimes }}\;\varpi _{i}\right\rbrace \left(\left\lbrace \chi _{i}\right\rbrace _{1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,p}\right)=\prod _{i\,=\,1\,..\,p}\chi _{i}({\vec {u}}_{i})\;\in \mathbb {R} \;}
».
↑ Soit «
(
{
u
→
i
}
1
⩽
i
⩽
k
,
{
ω
j
}
1
⩽
j
⩽
(
p
−
k
)
)
∈
E
k
×
{
E
∗
}
(
p
−
k
)
{\displaystyle \;\left(\left\lbrace {\vec {u}}_{i}\right\rbrace _{1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,k}\,,\,\left\lbrace \omega _{j}\right\rbrace _{1\,\leqslant \,j\leqslant \,(p-k)}\right)\in E^{\,k}\times \left\lbrace E^{*}\right\rbrace ^{(p-k)}\;}
un
p
{\displaystyle \;p}
-uplet de tenseurs d'ordre
1
{\displaystyle \;1\;}
[
{\displaystyle {\big [}}
les 1ers contravariants , les 2nds covariants
]
{\displaystyle {\big ]}\;}
» ou « un
p
{\displaystyle \;p}
-uplet de vecteurs
{
u
→
i
}
1
⩽
i
⩽
k
{\displaystyle \;\left\lbrace {\vec {u}}_{i}\right\rbrace _{1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,k}\;}
et formes linéaires
{
ω
j
}
1
⩽
j
⩽
(
p
−
k
)
{\displaystyle \;\left\lbrace \omega _{j}\right\rbrace _{1\,\leqslant \,j\leqslant \,(p-k)}\;}
de
E
{\displaystyle \;E\;}
», « le tenseur d'ordre
p
{\displaystyle \;p\;}
“ mixte ”
(
{\displaystyle \;{\big (}}
contravariant à gauche et covariant à droite
)
{\displaystyle {\big )}\;}
» construit à partir des 1ers «
{
⊗
i
=
1
.
.
k
u
→
i
}
⊗
{
⊗
j
=
1
.
.
(
p
−
k
)
ϖ
j
}
{\displaystyle \;\left\lbrace {\underset {i\,=\,1\,..\,k}{\otimes }}\;{\vec {u}}_{i}\right\rbrace \otimes \left\lbrace {\underset {j\,=\,1\,..\,(p-k)}{\otimes }}\;\varpi _{j}\right\rbrace \;}
» est tel que «
∀
(
{
x
→
i
}
1
⩽
i
⩽
k
,
{
ψ
j
}
1
⩽
j
⩽
(
p
−
k
)
)
∈
E
k
×
{
E
∗
}
(
p
−
k
)
{\displaystyle \;\forall \;\left(\left\lbrace {\vec {x}}_{i}\right\rbrace _{1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,k}\,,\,\left\lbrace \psi _{j}\right\rbrace _{1\,\leqslant \,j\leqslant \,(p-k)}\right)\in E^{\,k}\times \left\lbrace E^{*}\right\rbrace ^{(p-k)}}
,
{
[
⊗
i
=
1
.
.
k
u
→
i
]
⊗
[
⊗
j
=
1
.
.
(
p
−
k
)
ω
j
]
}
(
{
x
→
i
}
1
⩽
i
⩽
k
,
{
ψ
j
}
1
⩽
j
⩽
(
p
−
k
)
)
=
[
∏
i
=
1
.
.
k
⟨
u
→
i
∗
,
x
→
i
⟩
]
[
∏
j
=
1
.
.
(
p
−
k
)
⟨
ω
j
∗
,
ψ
j
⟩
]
{\displaystyle \;\left\lbrace \left[{\underset {i\,=\,1\,..\,k}{\otimes }}\;{\vec {u}}_{i}\right]\otimes \left[{\underset {j\,=\,1\,..\,(p-k)}{\otimes }}\;\omega _{j}\right]\right\rbrace \left(\left\lbrace {\vec {x}}_{i}\right\rbrace _{1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,k}\,,\,\left\lbrace \psi _{j}\right\rbrace _{1\,\leqslant \,j\leqslant \,(p-k)}\right)=\left[\prod _{i\,=\,1\,..\,k}\langle {\vec {u}}_{i}^{*}\,,\,{\vec {x}}_{i}\rangle \right]\,\left[\prod _{j\,=\,1\,..\,(p-k)}\langle \omega _{j}^{*}\,,\,\psi _{j}\rangle \right]\;}
»
[
{\displaystyle \;{\bigg [}}
on note
(
{
u
→
i
∗
}
1
⩽
i
⩽
k
,
{
ω
j
∗
}
1
⩽
j
⩽
(
p
−
k
)
)
{\displaystyle \;\left(\left\lbrace {\vec {u}}_{i}^{*}\right\rbrace _{1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,k}\,,\,\left\lbrace \omega _{j}^{*}\right\rbrace _{1\,\leqslant \,j\leqslant \,(p-k)}\right)\;}
les éléments de
(
E
∗
)
k
×
{
[
E
∗
]
∗
}
(
p
−
k
)
{\displaystyle \;\left(E^{*}\right)^{k}\times \left\lbrace \left[E^{*}\right]^{*}\right\rbrace ^{(p-k)}\;}
associés par dualité aux éléments
(
{
u
→
i
}
1
⩽
i
⩽
k
,
{
ω
j
}
1
⩽
j
⩽
(
p
−
k
)
)
{\displaystyle \;\left(\left\lbrace {\vec {u}}_{i}\right\rbrace _{1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,k}\,,\,\left\lbrace \omega _{j}\right\rbrace _{1\,\leqslant \,j\leqslant \,(p-k)}\right)\;}
de
E
k
×
{
E
∗
}
(
p
−
k
)
{\displaystyle \;E^{\,k}\times \left\lbrace E^{*}\right\rbrace ^{(p-k)}}
, les
(
p
−
k
)
{\displaystyle \;(p-k)\;}
derniers éléments étant associés par bidualité à
(
{
v
→
j
}
1
⩽
j
⩽
(
p
−
k
)
)
{\displaystyle \;\left(\left\lbrace {\vec {v}}_{j}\right\rbrace _{1\,\leqslant \,j\leqslant \,(p-k)}\right)\;}
de
E
(
p
−
k
)
{\displaystyle \;E^{(p-k)}}
, c'est-à-dire qu'avec l'application linéaire «
ι
{\displaystyle \;\iota \;}
de
E
{\displaystyle \;E\;}
dans
(
E
∗
)
∗
{\displaystyle \;\left(E^{*}\right)^{*}}
» on a «
ι
(
v
→
j
)
=
ω
j
∗
{\displaystyle \;\iota ({\vec {v}}_{j})=\omega _{j}^{*}\;}
» tel que «
⟨
ι
(
v
→
j
)
,
ψ
j
⟩
=
⟨
ψ
j
,
v
→
j
⟩
=
{\displaystyle \;\langle \iota ({\vec {v}}_{j})\,,\,\psi _{j}\rangle =\langle \psi _{j}\,,\,{\vec {v}}_{j}\rangle =}
ψ
j
(
v
→
j
)
{\displaystyle \psi _{j}({\vec {v}}_{j})\;}
»
(
{\displaystyle \;{\big (}}
voir le paragraphe « notion d'espace bidual » plus haut dans ce chapitre
)
]
{\displaystyle {\big )}{\bigg ]}\;}
soit finalement «
∀
(
{
x
→
i
}
1
⩽
i
⩽
k
,
{
ψ
j
}
1
⩽
j
⩽
(
p
−
k
)
)
∈
E
k
×
{
E
∗
}
(
p
−
k
)
{\displaystyle \;\forall \;\left(\left\lbrace {\vec {x}}_{i}\right\rbrace _{1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,k}\,,\,\left\lbrace \psi _{j}\right\rbrace _{1\,\leqslant \,j\leqslant \,(p-k)}\right)\in E^{\,k}\times \left\lbrace E^{*}\right\rbrace ^{(p-k)}}
,
{
[
⊗
i
=
1
.
.
k
u
→
i
]
⊗
[
⊗
j
=
1
.
.
(
p
−
k
)
ω
j
]
}
(
{
x
→
i
}
1
⩽
i
⩽
k
,
{
ψ
j
}
1
⩽
j
⩽
(
p
−
k
)
)
{\displaystyle \;\left\lbrace \left[{\underset {i\,=\,1\,..\,k}{\otimes }}\;{\vec {u}}_{i}\right]\otimes \left[{\underset {j\,=\,1\,..\,(p-k)}{\otimes }}\;\omega _{j}\right]\right\rbrace \left(\left\lbrace {\vec {x}}_{i}\right\rbrace _{1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,k}\,,\,\left\lbrace \psi _{j}\right\rbrace _{1\,\leqslant \,j\leqslant \,(p-k)}\right)}
=
[
∏
i
=
1
.
.
k
u
→
i
∗
(
x
→
i
)
]
[
∏
j
=
1
.
.
(
p
−
k
)
ψ
j
(
v
→
j
)
]
∈
R
{\displaystyle =\left[\prod _{i\,=\,1\,..\,k}{\vec {u}}_{i}^{*}({\vec {x}}_{i})\right]\,\left[\prod _{j\,=\,1\,..\,(p-k)}\psi _{j}({\vec {v}}_{j})\right]\;\in \mathbb {R} \;}
»
[
{\displaystyle \;{\big [}}
un exemple de forme linéaire de
E
{\displaystyle \;E\;}
associée à
u
→
i
∈
E
{\displaystyle \;{\vec {u}}_{i}\;\in E\;}
étant
u
→
i
∗
=
u
→
i
⋅
E
∈
E
∗
{\displaystyle \;{\vec {u}}_{i}^{*}={\vec {u}}_{i}\cdot _{E}\;\in E^{*}\;}
où
⋅
E
{\displaystyle \;\cdot _{E}\;}
est la multiplication scalaire définie dans
E
]
{\displaystyle \;E{\big ]}}
.
↑ 78,0 78,1 78,2 et 78,3 Voir le paragraphe « notion d'espace bidual (crochet de dualité) » plus haut dans ce chapitre.
↑ 79,0 79,1 79,2 79,3 79,4 79,5 79,6 et 79,7 Leopold Kronecker (1823 - 1891) mathématicien et logicien allemand, s'est intéressé entre autres à la résolution algébrique des équations, publiant en
1850
{\displaystyle \;1850\;}
la démonstration de la non-résolubilité par radicaux de l'équation quintique en utilisant la théorie des groupes .
↑ Ces covecteurs sont aussi des formes linéaires de
E
{\displaystyle \;E\;}
ainsi, «
∀
x
→
∈
E
{\displaystyle \;\forall \;{\vec {x}}\in E}
,
b
′
i
(
x
→
)
=
b
→
i
⋅
E
x
→
∈
R
,
∀
i
∈
[
[
1
,
3
]
]
{\displaystyle \;{b'}_{\!i}\left({\vec {x}}\right)={\vec {b}}_{i}\cdot _{E}{\vec {x}}\;\in \;\mathbb {R} ,\;\;\forall \;i\;\in \left[\left[1\,,\,3\right]\right]\;}
».
↑ Mais, dans la suite, nous nous limiterons à
E
⊗
E
∗
…
{\displaystyle \;E\otimes E^{*}\;\ldots }
↑ Mais, dans la suite, nous nous limiterons à
E
⊗
k
⊗
{
E
∗
}
⊗
(
p
−
k
)
…
{\displaystyle \;E^{\,\otimes \,k}\otimes \left\lbrace E^{*}\right\rbrace ^{\otimes \,(p-k)}\;\ldots }
↑ 83,0 83,1 et 83,2 Ou
E
∗
⊗
E
{\displaystyle \;E^{*}\otimes E\;}
lequel lui est canoniquement (au sens de l'algèbre linéaire) isomorphe , mais, dans la suite, nous nous limiterons à
E
⊗
E
∗
…
{\displaystyle \;E\otimes E^{*}\;\ldots }
↑ 84,0 84,1 84,2 84,3 84,4 et 84,5 Ou n'importe quel produit tensoriel de
E
{\displaystyle \;E\;}
et
E
∗
{\displaystyle \;E^{*}\;}
contenant
k
{\displaystyle \;k\;}
fois le 1er et
(
p
−
k
)
{\displaystyle \;(p-k)\;}
fois le 2nd lequel lui est canoniquement (au sens de l'algèbre linéaire) isomorphe , mais, dans la suite, nous nous limiterons à
E
⊗
k
⊗
{
E
∗
}
⊗
(
p
−
k
)
…
{\displaystyle \;E^{\,\otimes \,k}\otimes \left\lbrace E^{*}\right\rbrace ^{\otimes \,(p-k)}\;\ldots }
↑ 85,0 et 85,1 Voir le paragraphe « définition d'une base de l'espace vectoriel tridimensionnel et de celle de son dual » plus haut dans ce chapitre.
↑ 86,0 86,1 86,2 86,3 86,4 et 86,5 Avec
δ
k
,
l
=
{
0
si
k
≠
l
1
si
k
=
l
}
{\displaystyle \;\delta _{k,\,l}=\left\lbrace {\begin{array}{l}0\;{\text{si }}\;k\neq l\\1\;{\text{si }}\;k=l\end{array}}\right\rbrace \;}
le symbole de Kronecker ; Leopold Kronecker (1823 - 1891) mathématicien et logicien allemand, s'est intéressé entre autres à la résolution algébrique des équations, publiant en
1850
{\displaystyle \;1850\;}
la démonstration de la non-résolubilité par radicaux de l'équation quintique en utilisant la théorie des groupes .
↑ 87,0 et 87,1 Avec «
k
∈
[
[
1
,
(
p
−
1
)
]
]
{\displaystyle \;k\,\in \left[\left[1\,,\,(p-1)\right]\right]\;}
».
↑ 88,0 et 88,1 Condition Nécessaire.
↑ Condition Suffisante.
↑ 90,0 90,1 90,2 et 90,3 En fait il y a
3
{\displaystyle \;3\;}
tenseurs de Kronecker, celui qui s'identifie au « crochet de dualité » est un tenseur “ mixte ”
∈
E
⊗
E
∗
{\displaystyle \;\in E\otimes E^{*}}
, les
2
{\displaystyle \;2\;}
autres étant contravariant pour l'un
∈
E
⊗
2
{\displaystyle \;\in E^{\,\otimes \,2}\;}
et covariant pour l'autre
∈
{
E
∗
}
⊗
2
{\displaystyle \;\in \left\lbrace E^{*}\right\rbrace ^{\,\otimes \,2}}
; les trois portent le même nom car la définition de chacun en fonction de la base de l'espace vectoriel auquel il appartient
(
{\displaystyle \;{\big (}}
définition précisée dans ce paragraphe en ce qui concerne le tenseur “ mixte ” et dans la note « 93 » plus loin dans ce chapitre en ce qui concerne les tenseurs contravariant ou covariant
)
{\displaystyle {\big )}\;}
est semblable.
↑ Le tenseur “ mixte ” de Kronecker est encore défini selon «
δ
=
∑
i
=
1
.
.
3
b
→
i
⊗
b
′
i
{\displaystyle \;\delta =\sum \limits _{i\,=\,1\,..\,3}{\vec {b}}_{i}\otimes {b'}_{\!i}\;}
», on a choisi «
δ
=
∑
i
=
1
.
.
3
b
′
i
⊗
b
→
i
{\displaystyle \;\delta =\sum \limits _{i\,=\,1\,..\,3}{b'}_{\!i}\otimes {\vec {b}}_{i}\;}
» dans le corps du texte pour être en accord avec l'ordre d'apparition des variables dans le crochet de dualité .
↑ 92,0 et 92,1 Si on applique le tenseur “ mixte ” de Kronecker
δ
=
∑
i
=
1
.
.
3
b
′
i
⊗
b
→
i
∈
E
∗
⊗
E
{\displaystyle \;\delta =\sum \limits _{i\,=\,1\,..\,3}{b'}_{\!i}\otimes {\vec {b}}_{i}\;\in \;E^{*}\otimes E\;}
sur un couple
(
ϖ
∈
E
∗
,
y
→
∈
E
)
{\displaystyle \;\left(\varpi \in E^{*}\,,\,{\vec {y}}\in E\right)}
, on obtient
δ
(
ϖ
,
y
→
)
=
{
∑
i
=
1
.
.
3
b
′
i
⊗
b
→
i
}
(
ϖ
,
y
→
)
=
{\displaystyle \;\delta \left(\varpi \,,\,{\vec {y}}\right)=\left\lbrace \sum \limits _{i\,=\,1\,..\,3}{b'}_{\!i}\otimes {\vec {b}}_{i}\right\rbrace \left(\varpi \,,\,{\vec {y}}\right)=}
∑
i
=
1
.
.
3
{
b
′
i
⊗
b
→
i
}
(
ϖ
,
y
→
)
=
∑
i
=
1
.
.
3
ϖ
∗
(
b
′
i
)
y
→
∗
(
b
→
i
)
{\displaystyle \sum \limits _{i\,=\,1\,..\,3}\left\lbrace {b'}_{\!i}\otimes {\vec {b}}_{i}\right\rbrace \left(\varpi \,,\,{\vec {y}}\right)=\sum \limits _{i\,=\,1\,..\,3}\varpi ^{*}({b'}_{\!i})\;{\vec {y}}^{*}({\vec {b}}_{i})\;}
{
{\displaystyle {\big \{}}
avec
ϖ
∗
=
ϖ
⋅
E
∗
∈
(
E
∗
)
∗
{\displaystyle \;\varpi ^{*}=\varpi \cdot _{E^{*}}\;\in \left(E^{*}\right)^{*}\;}
et
y
→
∗
=
y
→
⋅
E
∈
E
∗
{\displaystyle \;{\vec {y}}^{*}={\vec {y}}\cdot _{E}\;\in E^{*}\;}
associés à
ϖ
∈
E
∗
{\displaystyle \;\varpi \in E^{*}\;}
et
y
→
∈
E
}
{\displaystyle \;{\vec {y}}\in E{\big \}}\;}
δ
(
ϖ
,
y
→
)
{\displaystyle \;\color {transparent}{\delta \left(\varpi \,,\,{\vec {y}}\right)}\;}
=
∑
i
=
1
.
.
3
(
ϖ
⋅
E
∗
b
′
i
)
(
y
→
⋅
E
b
→
i
)
{\displaystyle =\sum \limits _{i\,=\,1\,..\,3}\left(\varpi \cdot _{E^{*}}{b'}_{\!i}\right)\left({\vec {y}}\cdot _{E}{\vec {b}}_{i}\right)\;}
ou, en décomposant
ϖ
{\displaystyle \;\varpi \;}
sur la base de
E
∗
{\displaystyle \;E^{*}\;}
«
ϖ
=
∑
l
=
1
.
.
3
ϖ
l
b
′
l
{\displaystyle \;\varpi =\sum \limits _{l\,=\,1\,..\,3}\varpi _{l}\;{b'}_{\!l}\;}
»
⇒
{\displaystyle \Rightarrow }
«
ϖ
⋅
E
∗
b
′
i
=
[
∑
l
=
1
.
.
3
ϖ
l
b
′
l
]
⋅
E
∗
b
′
i
=
∑
l
=
1
.
.
3
ϖ
l
[
b
′
l
⋅
E
∗
b
′
i
]
=
ϖ
i
{\displaystyle \;\varpi \cdot _{E^{*}}{b'}_{\!i}=\left[\sum \limits _{l\,=\,1\,..\,3}\varpi _{l}\;{b'}_{\!l}\right]\cdot _{E^{*}}{b'}_{\!i}=\sum \limits _{l\,=\,1\,..\,3}\varpi _{l}\left[{b'}_{\!l}\cdot _{E^{*}}{b'}_{\!i}\right]=\varpi _{i}\;}
» d'où
δ
(
ϖ
,
y
→
)
=
∑
i
=
1
.
.
3
ϖ
i
(
y
→
⋅
E
b
→
i
)
{\displaystyle \;\delta \left(\varpi \,,\,{\vec {y}}\right)=\sum \limits _{i\,=\,1\,..\,3}\varpi _{i}\left({\vec {y}}\cdot _{E}{\vec {b}}_{i}\right)\;}
ou, en décomposant
y
→
{\displaystyle \;{\vec {y}}\;}
sur la base de
E
{\displaystyle \;E\;}
«
y
→
=
∑
m
=
1
.
.
3
y
m
b
→
m
{\displaystyle \;{\vec {y}}=\sum \limits _{m\,=\,1\,..\,3}y_{m}\;{\vec {b}}_{m}\;}
»
⇒
{\displaystyle \Rightarrow }
«
y
→
⋅
E
b
→
i
=
[
∑
m
=
1
.
.
3
y
m
b
→
m
]
⋅
E
b
→
i
=
∑
m
=
1
.
.
3
y
m
[
b
→
m
⋅
E
b
→
i
]
=
y
i
{\displaystyle \;{\vec {y}}\cdot _{E}{\vec {b}}_{i}=\left[\sum \limits _{m\,=\,1\,..\,3}y_{m}\;{\vec {b}}_{m}\right]\cdot _{E}{\vec {b}}_{i}=\sum \limits _{m\,=\,1\,..\,3}y_{m}\left[{\vec {b}}_{m}\cdot _{E}{\vec {b}}_{i}\right]=y_{i}\;}
» soit
δ
(
ϖ
,
y
→
)
=
∑
i
=
1
.
.
3
y
i
ϖ
i
{\displaystyle \;\delta \left(\varpi \,,\,{\vec {y}}\right)=\sum \limits _{i\,=\,1\,..\,3}y_{i}\;\varpi _{i}\;}
s'identifiant à
ϖ
(
y
→
)
{\displaystyle \;\varpi ({\vec {y}})\;}
{
{\displaystyle {\Bigg \{}}
en effet
ϖ
(
y
→
=
[
∑
l
=
1
.
.
3
ϖ
l
b
′
l
]
(
y
→
)
=
∑
l
=
1
.
.
3
ϖ
l
[
b
′
l
(
y
→
)
]
=
∑
l
=
1
.
.
3
ϖ
l
[
b
→
l
⋅
E
y
→
]
=
∑
l
=
1
.
.
3
ϖ
l
y
l
}
{\displaystyle \;\varpi ({\vec {y}}=\left[\sum \limits _{l\,=\,1\,..\,3}\varpi _{l}\;{b'}_{\!l}\right]({\vec {y}})=\sum \limits _{l\,=\,1\,..\,3}\varpi _{l}\left[{b'}_{\!l}({\vec {y}})\right]=\sum \limits _{l\,=\,1\,..\,3}\varpi _{l}\left[{\vec {b}}_{l}\cdot _{E}{\vec {y}}\right]=\sum \limits _{l\,=\,1\,..\,3}\varpi _{l}\;y_{l}{\Bigg \}}\;}
d'où «
δ
(
ϖ
,
y
→
)
=
⟨
ϖ
,
y
→
⟩
{\displaystyle \;\delta \left(\varpi \,,\,{\vec {y}}\right)=\langle \varpi \,,\,{\vec {y}}\rangle \;}
». On peut considérer «
δ
=
∑
i
=
1
.
.
3
b
→
i
⊗
b
′
i
∈
E
⊗
E
∗
{\displaystyle \;\delta =\sum \limits _{i\,=\,1\,..\,3}{\vec {b}}_{i}\otimes {b'}_{\!i}\;\in \;E\otimes E^{*}\;}
et l'appliquer à un couple
(
x
→
∈
E
,
ψ
∈
E
∗
)
{\displaystyle \;\left({\vec {x}}\in E\,,\,\psi \in E^{*}\right)\;}
», on vérifie alors «
δ
(
x
→
,
ψ
)
=
⟨
ψ
,
x
→
⟩
{\displaystyle \;\delta \left({\vec {x}}\,,\,\psi \right)=\langle \psi \,,\,{\vec {x}}\rangle \;}
» voir ci_dessous. Si on applique le tenseur “ mixte ” de Kronecker
δ
=
∑
i
=
1
.
.
3
b
→
i
⊗
b
′
i
∈
E
⊗
E
∗
{\displaystyle \;\delta =\sum \limits _{i\,=\,1\,..\,3}{\vec {b}}_{i}\otimes {b'}_{\!i}\;\in \;E\otimes E^{*}\;}
sur un couple
(
x
→
∈
E
,
ψ
∈
E
∗
)
{\displaystyle \;\left({\vec {x}}\in E\,,\,\psi \in E^{*}\right)}
, on obtient
δ
(
x
→
,
ψ
)
=
{
∑
i
=
1
.
.
3
b
→
i
⊗
b
′
i
}
(
x
→
,
ψ
)
=
{\displaystyle \;\delta \left({\vec {x}}\,,\,\psi \right)=\left\lbrace \sum \limits _{i\,=\,1\,..\,3}{\vec {b}}_{i}\otimes {b'}_{\!i}\right\rbrace \left({\vec {x}}\,,\,\psi \right)=}
∑
i
=
1
.
.
3
{
b
→
i
⊗
b
′
i
}
(
x
→
,
ψ
)
=
∑
i
=
1
.
.
3
x
→
∗
(
b
→
i
)
ψ
∗
(
b
′
i
)
{\displaystyle \sum \limits _{i\,=\,1\,..\,3}\left\lbrace {\vec {b}}_{i}\otimes {b'}_{\!i}\right\rbrace \left({\vec {x}}\,,\,\psi \right)=\sum \limits _{i\,=\,1\,..\,3}{\vec {x}}^{*}({\vec {b}}_{i})\;\psi ^{*}({b'}_{\!i})\;}
{
{\displaystyle {\big \{}}
avec
x
→
∗
=
x
→
⋅
E
∈
E
∗
{\displaystyle \;{\vec {x}}^{*}={\vec {x}}\cdot _{E}\;\in E^{*}\;}
et
ψ
∗
=
ψ
⋅
E
∗
∈
(
E
∗
)
∗
{\displaystyle \;\psi ^{*}=\psi \cdot _{E^{*}}\;\in \left(E^{*}\right)^{*}\;}
associés à
x
→
∈
E
{\displaystyle \;{\vec {x}}\in E\;}
et
ψ
∈
E
∗
}
{\displaystyle \;\psi \in E^{*}{\big \}}\;}
δ
(
x
→
,
ψ
)
{\displaystyle \;\color {transparent}{\delta \left({\vec {x}}\,,\,\psi \right)}\;}
=
∑
i
=
1
.
.
3
(
x
→
⋅
E
b
→
i
)
(
ψ
⋅
E
∗
b
′
i
)
{\displaystyle =\sum \limits _{i\,=\,1\,..\,3}\left({\vec {x}}\cdot _{E}{\vec {b}}_{i}\right)\left(\psi \cdot _{E^{*}}{b'}_{\!i}\right)\;}
ou, en décomposant
ψ
{\displaystyle \;\psi \;}
sur la base de
E
∗
{\displaystyle \;E^{*}\;}
«
ψ
=
∑
m
=
1
.
.
3
ψ
m
b
′
m
{\displaystyle \;\psi =\sum \limits _{m\,=\,1\,..\,3}\psi _{m}\;{b'}_{\!m}\;}
»
⇒
{\displaystyle \Rightarrow }
«
ψ
⋅
E
∗
b
′
i
=
[
∑
m
=
1
.
.
3
ψ
m
b
′
m
]
⋅
E
∗
b
′
i
=
∑
m
=
1
.
.
3
ψ
m
[
b
′
m
⋅
E
∗
b
′
i
]
=
ψ
i
{\displaystyle \;\psi \cdot _{E^{*}}{b'}_{\!i}=\left[\sum \limits _{m\,=\,1\,..\,3}\psi _{m}\;{b'}_{\!m}\right]\cdot _{E^{*}}{b'}_{\!i}=\sum \limits _{m\,=\,1\,..\,3}\psi _{m}\left[{b'}_{\!m}\cdot _{E^{*}}{b'}_{\!i}\right]=\psi _{i}\;}
» d'où
δ
(
x
→
,
ψ
)
=
∑
i
=
1
.
.
3
(
x
→
⋅
E
b
→
i
)
ψ
i
{\displaystyle \;\delta \left({\vec {x}}\,,\,\psi \right)=\sum \limits _{i\,=\,1\,..\,3}\left({\vec {x}}\cdot _{E}{\vec {b}}_{i}\right)\psi _{i}\;}
ou, en décomposant
x
→
{\displaystyle \;{\vec {x}}\;}
sur la base de
E
{\displaystyle \;E\;}
«
x
→
=
∑
l
=
1
.
.
3
x
l
b
→
l
{\displaystyle \;{\vec {x}}=\sum \limits _{l\,=\,1\,..\,3}x_{l}\;{\vec {b}}_{l}\;}
»
⇒
{\displaystyle \Rightarrow }
«
x
→
⋅
E
b
→
i
=
[
∑
l
=
1
.
.
3
x
l
b
→
l
]
⋅
E
b
→
i
=
∑
l
=
1
.
.
3
x
l
[
b
→
l
⋅
E
b
→
i
]
=
x
i
{\displaystyle \;{\vec {x}}\cdot _{E}{\vec {b}}_{i}=\left[\sum \limits _{l\,=\,1\,..\,3}x_{l}\;{\vec {b}}_{l}\right]\cdot _{E}{\vec {b}}_{i}=\sum \limits _{l\,=\,1\,..\,3}x_{l}\left[{\vec {b}}_{l}\cdot _{E}{\vec {b}}_{i}\right]=x_{i}\;}
» soit
δ
(
x
→
,
ψ
)
=
∑
i
=
1
.
.
3
x
i
ψ
i
{\displaystyle \;\delta \left({\vec {x}}\,,\,\psi \right)=\sum \limits _{i\,=\,1\,..\,3}x_{i}\;\psi _{i}\;}
s'identifiant à
ψ
(
x
→
)
{\displaystyle \;\psi ({\vec {x}})\;}
{
{\displaystyle {\Bigg \{}}
en effet
ψ
(
x
→
=
[
∑
m
=
1
.
.
3
ψ
m
b
′
m
]
(
x
→
)
=
∑
m
=
1
.
.
3
ψ
m
[
b
′
m
(
x
→
)
]
=
∑
m
=
1
.
.
3
ψ
m
[
b
→
m
⋅
E
x
→
]
=
∑
m
=
1
.
.
3
ψ
m
x
m
}
{\displaystyle \;\psi ({\vec {x}}=\left[\sum \limits _{m\,=\,1\,..\,3}\psi _{m}\;{b'}_{\!m}\right]({\vec {x}})=\sum \limits _{m\,=\,1\,..\,3}\psi _{m}\left[{b'}_{\!m}({\vec {x}})\right]=\sum \limits _{m\,=\,1\,..\,3}\psi _{m}\left[{\vec {b}}_{m}\cdot _{E}{\vec {x}}\right]=\sum \limits _{m\,=\,1\,..\,3}\psi _{m}\;x_{m}{\Bigg \}}\;}
d'où «
δ
(
x
→
,
ψ
)
=
⟨
ψ
,
x
→
⟩
{\displaystyle \;\delta \left({\vec {x}}\,,\,\psi \right)=\langle \psi \,,\,{\vec {x}}\rangle \;}
».
↑ Le tenseur contravariant de Kronecker «
δ
{\displaystyle \;\delta \;}
»
(
{\displaystyle \;{\big (}}
noté exceptionnellement ici pour le distinguer des deux autres
δ
c
t
)
{\displaystyle \;\delta _{ct}{\big )}\;}
est défini relativement à la base orthonormée «
{
b
→
i
⊗
b
→
j
}
1
⩽
i
⩽
3
,
1
⩽
j
⩽
3
{\displaystyle \;\left\lbrace {\vec {b}}_{i}\otimes {\vec {b}}_{j}\right\rbrace _{1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,3\,,\,1\,\leqslant \,j\,\leqslant \,3}}
» de
E
⊗
2
{\displaystyle \;E^{\,\otimes \,2}\;}
selon «
δ
c
t
=
∑
i
=
1
.
.
3
b
→
i
⊗
b
→
i
{\displaystyle \;\delta _{ct}=\sum \limits _{i\,=\,1\,..\,3}{\vec {b}}_{i}\otimes {\vec {b}}_{i}\;}
» ; ce tenseur , forme bilinéaire de
E
×
E
{\displaystyle \;E\times E}
, donne,
lorsqu'il est « appliqué au couple
(
b
→
l
∈
E
,
b
→
m
∈
E
)
{\displaystyle \;\left({\vec {b}}_{l}\in E\,,\,{\vec {b}}_{m}\in E\right)\;}
», «
δ
c
t
(
b
→
l
,
b
→
m
)
=
{
∑
i
=
1
.
.
3
b
→
i
⊗
b
→
i
}
(
b
→
l
,
b
→
m
)
=
∑
i
=
1
.
.
3
{
b
→
i
⊗
b
→
i
}
(
b
→
l
,
b
→
m
)
=
{\displaystyle \;\delta _{ct}\left({\vec {b}}_{l}\,,\,{\vec {b}}_{m}\right)=\left\lbrace \sum \limits _{i\,=\,1\,..\,3}{\vec {b}}_{i}\otimes {\vec {b}}_{i}\right\rbrace \left({\vec {b}}_{l}\,,\,{\vec {b}}_{m}\right)=\sum \limits _{i\,=\,1\,..\,3}\left\lbrace {\vec {b}}_{i}\otimes {\vec {b}}_{i}\right\rbrace \left({\vec {b}}_{l}\,,\,{\vec {b}}_{m}\right)=}
∑
i
=
1
.
.
3
(
b
→
i
⋅
E
b
→
l
)
(
b
→
i
⋅
E
b
→
m
)
=
∑
i
=
1
.
.
3
δ
i
,
l
δ
i
,
m
{\displaystyle \sum \limits _{i\,=\,1\,..\,3}\left({\vec {b}}_{i}\cdot _{E}{\vec {b}}_{l}\right)\left({\vec {b}}_{i}\cdot _{E}{\vec {b}}_{m}\right)=\sum \limits _{i\,=\,1\,..\,3}\delta _{i,\,l}\;\delta _{i,\,m}\;}
» avec
{
δ
i
,
l
=
{
0
si
l
≠
i
1
si
l
=
i
}
∀
(
l
,
i
)
∈
{
[
[
1
,
3
]
]
}
2
δ
i
,
m
=
{
0
si
m
≠
i
1
si
m
=
i
}
∀
(
m
,
i
)
∈
{
[
[
1
,
3
]
]
}
2
}
{\displaystyle \;\left\lbrace {\begin{array}{c}\delta _{i,\,l}=\left\lbrace {\begin{array}{l}0\;{\text{si }}\;l\neq i\\1\;{\text{si }}\;l=i\end{array}}\right\rbrace \;\;\forall \;\left(l\,,\,i\right)\in \left\lbrace \left[\left[1\,,\,3\right]\right]\right\rbrace ^{2}\\\delta _{i,\,m}=\left\lbrace {\begin{array}{l}0\;{\text{si }}\;m\neq i\\1\;{\text{si }}\;m=i\end{array}}\right\rbrace \;\;\forall \;\left(m\,,\,i\right)\in \left\lbrace \left[\left[1\,,\,3\right]\right]\right\rbrace ^{2}\end{array}}\right\rbrace \;}
symboles de Kronecker, soit finalement «
δ
c
t
(
b
→
l
,
b
→
m
)
=
δ
l
,
m
=
{
0
si
l
≠
m
1
si
l
=
m
}
∀
(
l
,
m
)
∈
{
[
[
1
,
3
]
]
}
2
{\displaystyle \;\delta _{ct}\left({\vec {b}}_{l}\,,\,{\vec {b}}_{m}\right)=\delta _{l,\,m}=\left\lbrace {\begin{array}{l}0\;{\text{si }}\;l\neq m\\1\;{\text{si }}\;l=m\end{array}}\right\rbrace \;\;\forall \;\left(l\,,\,m\right)\in \left\lbrace \left[\left[1\,,\,3\right]\right]\right\rbrace ^{2}\;}
» et par suite
lorsqu'il est « appliqué au couple
(
x
→
=
∑
l
=
1
.
.
3
x
l
b
→
l
∈
E
,
y
→
=
∑
m
=
1
.
.
3
y
m
b
→
m
∈
E
)
{\displaystyle \;\left({\vec {x}}=\sum \limits _{l\,=\,1\,..\,3}x_{l}\;{\vec {b}}_{l}\;\in E\,,\,{\vec {y}}=\sum \limits _{m\,=\,1\,..\,3}y_{m}\;{\vec {b}}_{m}\;\in E\right)\;}
», «
δ
c
t
(
x
→
,
y
→
)
=
∑
m
=
1
.
.
3
l
=
1
.
.
3
x
l
y
m
δ
c
t
(
b
→
l
,
b
→
m
)
{\displaystyle \;\delta _{ct}\left({\vec {x}}\,,\,{\vec {y}}\right)=\sum \limits _{m\,=\,1\,..\,3}^{l\,=\,1\,..\,3}x_{l}\;y_{m}\;\delta _{ct}\left({\vec {b}}_{l}\,,\,{\vec {b}}_{m}\right)}
=
∑
m
=
1
.
.
3
l
=
1
.
.
3
x
l
y
m
δ
l
,
m
{\displaystyle =\sum \limits _{m\,=\,1\,..\,3}^{l\,=\,1\,..\,3}x_{l}\;y_{m}\;\delta _{l,\,m}\;}
» soit finalement «
δ
c
t
(
x
→
,
y
→
)
=
∑
i
=
1
.
.
3
x
i
y
i
=
x
→
⋅
E
y
→
{\displaystyle \;\delta _{ct}\left({\vec {x}}\,,\,{\vec {y}}\right)=\sum \limits _{i\,=\,1\,..\,3}x_{i}\;y_{i}={\vec {x}}\cdot _{E}{\vec {y}}\;}
».
Le tenseur covariant de Kronecker «
δ
{\displaystyle \;\delta \;}
»
(
{\displaystyle \;{\big (}}
noté exceptionnellement ici pour le distinguer des deux autres
δ
c
o
)
{\displaystyle \;\delta _{co}{\big )}\;}
est défini relativement à la base orthonormée «
{
b
′
i
⊗
b
′
j
}
1
⩽
i
⩽
3
,
1
⩽
j
⩽
3
{\displaystyle \;\left\lbrace {b'}_{\!i}\otimes {b'}_{\!j}\right\rbrace _{1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,3\,,\,1\,\leqslant \,j\,\leqslant \,3}}
» de
{
E
∗
}
⊗
2
{\displaystyle \;\left\lbrace E^{*}\right\rbrace ^{\,\otimes \,2}\;}
selon «
δ
c
o
=
∑
i
=
1
.
.
3
b
′
i
⊗
b
′
i
{\displaystyle \;\delta _{co}=\sum \limits _{i\,=\,1\,..\,3}{b'}_{\!i}\otimes {b'}_{\!i}\;}
» ; ce tenseur , forme bilinéaire de
E
∗
×
E
∗
{\displaystyle \;E^{*}\times E^{*}}
, donne,
lorsqu'il est « appliqué au couple
(
b
′
l
∈
E
∗
,
b
′
m
∈
E
∗
)
{\displaystyle \;\left({b'}_{\!l}\in E^{*}\,,\,{b'}_{\!m}\in E^{*}\right)\;}
», «
δ
c
o
(
b
′
l
,
b
′
m
)
=
{
∑
i
=
1
.
.
3
b
′
i
⊗
b
′
i
}
(
b
′
l
,
b
′
m
)
=
∑
i
=
1
.
.
3
{
b
′
i
⊗
b
′
i
}
(
b
′
l
,
b
′
m
)
=
{\displaystyle \;\delta _{co}\left({b'}_{\!l}\,,\,{b'}_{\!m}\right)=\left\lbrace \sum \limits _{i\,=\,1\,..\,3}{b'}_{\!i}\otimes {b'}_{\!i}\right\rbrace \left({b'}_{\!l}\,,\,{b'}_{\!m}\right)=\sum \limits _{i\,=\,1\,..\,3}\left\lbrace {b'}_{\!i}\otimes {b'}_{\!i}\right\rbrace \left({b'}_{\!l}\,,\,{b'}_{\!m}\right)=}
∑
i
=
1
.
.
3
(
b
′
i
⋅
E
∗
b
′
l
)
(
b
′
i
⋅
E
∗
b
′
m
)
=
∑
i
=
1
.
.
3
δ
i
,
l
δ
i
,
m
{\displaystyle \sum \limits _{i\,=\,1\,..\,3}\left({b'}_{\!i}\cdot _{E^{*}}{b'}_{\!l}\right)\left({b'}_{\!i}\cdot _{E^{*}}{b'}_{\!m}\right)=\sum \limits _{i\,=\,1\,..\,3}\delta _{i,\,l}\;\delta _{i,\,m}\;}
» avec
{
δ
i
,
l
=
{
0
si
i
≠
l
1
si
i
=
l
}
∀
(
i
,
l
)
∈
{
[
[
1
,
3
]
]
}
2
δ
i
,
m
=
{
0
si
i
≠
m
1
si
i
=
m
}
∀
(
i
,
m
)
∈
{
[
[
1
,
3
]
]
}
2
}
{\displaystyle \;\left\lbrace {\begin{array}{c}\delta _{i,\,l}=\left\lbrace {\begin{array}{l}0\;{\text{si }}\;i\neq l\\1\;{\text{si }}\;i=l\end{array}}\right\rbrace \;\;\forall \;\left(i\,,\,l\right)\in \left\lbrace \left[\left[1\,,\,3\right]\right]\right\rbrace ^{2}\\\delta _{i,\,m}=\left\lbrace {\begin{array}{l}0\;{\text{si }}\;i\neq m\\1\;{\text{si }}\;i=m\end{array}}\right\rbrace \;\;\forall \;\left(i\,,\,m\right)\in \left\lbrace \left[\left[1\,,\,3\right]\right]\right\rbrace ^{2}\end{array}}\right\rbrace \;}
symboles de Kronecker, soit finalement «
δ
c
o
(
b
′
l
,
b
′
m
)
=
δ
l
,
m
=
{
0
si
l
≠
m
1
si
l
=
m
}
∀
(
l
,
m
)
∈
{
[
[
1
,
3
]
]
}
2
{\displaystyle \;\delta _{co}\left({b'}_{\!l}\,,\,{b'}_{\!m}\right)=\delta _{l,\,m}=\left\lbrace {\begin{array}{l}0\;{\text{si }}\;l\neq m\\1\;{\text{si }}\;l=m\end{array}}\right\rbrace \;\;\forall \;\left(l\,,\,m\right)\in \left\lbrace \left[\left[1\,,\,3\right]\right]\right\rbrace ^{2}\;}
» et par suite
lorsqu'il est « appliqué au couple
(
χ
=
∑
l
=
1
.
.
3
χ
l
b
′
l
∈
E
∗
,
ψ
=
∑
m
=
1
.
.
3
ψ
m
b
′
m
∈
E
∗
)
{\displaystyle \;\left(\chi =\sum \limits _{l\,=\,1\,..\,3}\chi _{l}\;{b'}_{\!l}\;\in E^{*}\,,\,\psi =\sum \limits _{m\,=\,1\,..\,3}\psi _{m}\;{b'}_{\!m}\;\in E^{*}\right)\;}
», «
δ
c
o
(
χ
,
ψ
)
=
∑
m
=
1
.
.
3
l
=
1
.
.
3
χ
l
ψ
m
δ
c
o
(
b
′
l
,
b
′
m
)
{\displaystyle \;\delta _{co}\left(\chi \,,\,\psi \right)=\sum \limits _{m\,=\,1\,..\,3}^{l\,=\,1\,..\,3}\chi _{l}\;\psi _{m}\;\delta _{co}\left({b'}_{\!l}\,,\,{b'}_{\!m}\right)}
=
∑
m
=
1
.
.
3
l
=
1
.
.
3
χ
l
ψ
m
δ
l
,
m
{\displaystyle =\sum \limits _{m\,=\,1\,..\,3}^{l\,=\,1\,..\,3}\chi _{l}\;\psi _{m}\;\delta _{l,\,m}\;}
» soit finalement «
δ
c
o
(
χ
,
ψ
)
=
∑
i
=
1
.
.
3
χ
i
ψ
i
=
χ
⋅
E
∗
ψ
{\displaystyle \;\delta _{co}\left(\chi \,,\,\psi \right)=\sum \limits _{i\,=\,1\,..\,3}\chi _{i}\;\psi _{i}=\chi \cdot _{E^{*}}\psi \;}
».
↑ 94,0 et 94,1 Ou encore
T
⊗
∼
S
{\displaystyle \;{\mathcal {T}}\;{\overset {\sim }{\otimes }}\;{\mathcal {S}}\;}
ou parfois
(
{\displaystyle \;{\big (}}
mais à éviter
)
{\displaystyle {\big )}}
T
⋅
S
…
{\displaystyle \;{\mathcal {T}}\cdot \,{\mathcal {S}}\;\ldots }
↑ C.-à-d. si le dernier indice des composantes du 1er tenseur correspond à une composante contravariante , on sélectionnera le 1er indice des composantes covariantes du 2nd tenseur et vice et versa
…
{\displaystyle \;\ldots }
↑ En effet le produit tensoriel
φ
⊗
x
→
{\displaystyle \;\varphi \otimes {\vec {x}}\;}
est un tenseur d'ordre
2
{\displaystyle \;2\;}
“ mixte ” de composantes sur «
{
b
′
i
⊗
b
→
j
}
1
⩽
i
⩽
3
1
⩽
j
⩽
3
{\displaystyle \;\left\lbrace {b'}_{\!i}\otimes {\vec {b}}_{j}\right\rbrace _{\begin{array}{|c}1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,3\\1\,\leqslant \,j\,\leqslant \,3\end{array}}}
» «
(
φ
i
x
j
)
1
⩽
i
⩽
3
1
⩽
j
⩽
3
{\displaystyle \;\left(\varphi _{i}\;x_{j}\right)_{\begin{array}{|c}1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,3\\1\,\leqslant \,j\,\leqslant \,3\end{array}}}
», la contraction tensorielle donnant
∑
i
=
1
.
.
3
φ
i
x
i
=
φ
(
x
→
)
{\displaystyle \;\sum \limits _{i\,=\,1\,..\,3}\varphi _{i}\;x_{i}=\varphi ({\vec {x}})\;}
comme il a été établi dans le paragraphe « contraction tensorielle d'un tenseur d'ordre deux mixte (préliminaire) » plus haut dans le chapitre
…
{\displaystyle \;\ldots }
↑ L'indice de
i
4
{\displaystyle \;_{i_{4}}\;}
de
y
{\displaystyle \;y\;}
étant « local »
{
{\displaystyle \;{\big \{}}
c'est-à-dire n'intervenant pas en dehors de l'expression
)
{\displaystyle {\big )}\;}
est remplacé par
i
2
{\displaystyle \;_{i_{2}}\;}
lequel n'est plus utilisé après contraction tensorielle .
↑ En effet «
∑
i
=
1
.
.
3
δ
i
,
i
1
x
i
=
x
i
1
{\displaystyle \;\sum \limits _{i\,=\,1\,..\,3}\delta _{i\,,\,i_{1}}\;x_{i}=x_{i_{1}}\;}
».
↑ En effet le produit tensoriel
x
→
⊗
y
→
{\displaystyle \;{\vec {x}}\otimes {\vec {y}}\;}
tenseur d'ordre
2
{\displaystyle \;2\;}
contravariant a pour composantes «
(
x
i
y
j
)
1
⩽
i
⩽
3
1
⩽
j
⩽
3
{\displaystyle \;\left(x_{i}\;y_{j}\right)_{\begin{array}{|c}1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,3\\1\,\leqslant \,j\,\leqslant \,3\end{array}}}
» sur la base orthonormée «
{
b
→
i
⊗
b
→
j
}
1
⩽
i
⩽
3
1
⩽
j
⩽
3
{\displaystyle \;\left\lbrace {\vec {b}}_{i}\otimes {\vec {b}}_{j}\right\rbrace _{\begin{array}{|c}1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,3\\1\,\leqslant \,j\,\leqslant \,3\end{array}}}
» de
E
⊗
2
{\displaystyle \;E^{\,\otimes \,2}\;}
car «
x
→
⊗
y
→
=
{\displaystyle \;{\vec {x}}\otimes {\vec {y}}=}
(
∑
i
=
1
.
.
3
x
i
b
→
i
)
⊗
(
∑
j
=
1
.
.
3
y
j
b
→
j
)
=
∑
i
=
1
.
.
3
j
=
1
.
.
3
x
i
y
j
(
b
→
i
⊗
b
→
j
)
{\displaystyle \left(\sum \limits _{i\,=\,1\,..\,3}x_{i}\;{\vec {b}}_{i}\right)\otimes \left(\sum \limits _{j\,=\,1\,..\,3}y_{j}\;{\vec {b}}_{j}\right)=\sum \limits _{i\,=\,1\,..\,3}^{j\,=\,1\,..\,3}x_{i}\;y_{j}\left({\vec {b}}_{i}\otimes {\vec {b}}_{j}\right)\;}
».
↑ 100,0 100,1 100,2 100,3 100,4 100,5 100,6 et 100,7 Albert Einstein (1879 - 1955) , physicien théoricien d'origine allemande, devenu apatride en
1896
{\displaystyle \;1896\;}
puis suisse en
1901
{\displaystyle \;1901}
; on lui doit la théorie de la relativité restreinte publiée en
1905
{\displaystyle \;1905}
, la relativité générale en
1916
{\displaystyle \;1916\;}
ainsi que bien d'autres avancées dans le domaine de la mécanique quantique et la cosmologie ; il a reçu le prix Nobel de physique en
1921
{\displaystyle \;1921\;}
pour son explication de l'effet photoélectrique .
↑ Raison pour laquelle les articles de Wikipédia ne font pas la différence entre « notation » et « convention de sommation », la différence n'a été faite ici que pour rendre l'exposé plus lisible
…
{\displaystyle \;\ldots }
↑ 102,0 102,1 et 102,2 Le domaine de variation de l'indice « muet » n'est pas nécessairement écrit à côté de la formule, mais il doit être précisé s'il y a ambiguïté
…
{\displaystyle \;\ldots }
↑ Ou, en renumérotant les indices « non muets » de
1
{\displaystyle \;1\;}
à
(
p
−
2
)
{\displaystyle \;(p-2)}
, «
(
R
i
,
i
k
,
⋯
i
m
,
⋯
i
(
p
−
k
−
2
)
i
1
,
⋯
i
l
,
⋯
i
(
k
−
1
)
,
i
)
∈
[
[
1
,
3
]
]
p
(
i
1
,
.
.
i
l
,
.
.
i
(
k
−
1
)
,
i
k
.
.
i
m
,
.
.
i
(
p
−
k
−
2
)
)
{\displaystyle \;\left({\mathcal {R}}_{\color {red}{i}\color {black},\,i_{k},\,\cdots \,i_{m},\,\cdots \,i_{(p-k-2)}}^{i_{1},\,\cdots \,i_{l},\,\cdots \,i_{(k-1)},\,\color {red}{i}}\right)_{\qquad \qquad \in \,\left[\left[\,1\,,\,3\,\right]\right]^{\,p}}^{\left(i_{1},\,..\,i_{l},\,..\,i_{(k-1)},\,i_{k}\,..\,i_{m},\,..\,i_{(p-k-2)}\right)}}
»
…
{\displaystyle \;\ldots }
↑ La colorisation de l'indice « muet » n'a évidemment aucune nécessité, elle n'est utilisée que pour mettre en valeur ce dernier
…
{\displaystyle \;\ldots }