Union européenne, dynamiques de développement des territoires/Disparités et inégalités

Début de la boite de navigation du chapitre
Disparités et inégalités
Icône de la faculté
Chapitre no 2
Leçon : Union européenne, dynamiques de développement des territoires
Chap. préc. :Union à géométrie variable
Chap. suiv. :Développement de La Réunion
fin de la boite de navigation du chapitre
En raison de limitations techniques, la typographie souhaitable du titre, « Union européenne, dynamiques de développement des territoires : Disparités et inégalités
Union européenne, dynamiques de développement des territoires/Disparités et inégalités
 », n'a pu être restituée correctement ci-dessus.

La mesure des inégalités régionales

modifier

La Commission européenne a créé une unité administrative spécifique qui ne recouvre pas systématiquement les découpages territoriaux des états membres. Certains états de faible superficie ne forment qu'une seule unité (Luxembourg, Malte, pays baltes), tandis qu'un pays comme l'Allemagne ne compte pas mois de 41 régions d'échelon NUTS 2. Cette échelle statistique permet à l'UE de mesurer les inégalités socio-spatiales et de comparer le niveau de développement des régions.

On mesure le niveau de développement entre les régions avec le PIB par habitant (en euros). Ce critère doit être affiné car les taux de change de reflètent pas toutes les différences de niveau de vie et de pouvoir d'achat : avec la valeur d'un euro, un Bulgare n'achètera pas la même quantité de biens ou de services qu'un allemand. Pour permettre une comparaison plus pertinente, le PIB par habitant est converti, au moyen de facteurs appelés « parité de pouvoir d'achat », et en une unité de mesure artificielle, le SPA.

Dorsale, cœur et centre européen

modifier

Les régions les plus riches se trouvent le long de la dorsale européenne qui s'étend du sud de l'Angleterre au nord de l'Italie. Ce sont les régions urbanisées de Londres, Luxembourg et Bruxelles qui contribuent le plus au PIB communautaire (entre 250 et 300% de la moyenne de l'UE). Cette mégalopole, structurée le long de l'axe rhénan, dispose de plusieurs points d'appui à l'est et à l'ouest, essentiellement les grandes métropoles des pays les plus riches. Cet ensemble forme le cœur européen. Les centre secondaires s'inscrivent à l'intérieur d'une double ligne Helsinki-Stockholm-Hambourg-Vienne-Florence à l'est et Aberdeen-Rouen-Bordeaux-Madrid-Barcelone à l'ouest. Ils comprennent des espaces territoriaux comme le sur de la Scandinavie, le Catalogne, la Bavière et l'ouest de l'Autriche.

Les périphéries

modifier

Une première périphérie, bien intégrée au centre, peut être qualifiée d'annexe du centre. Elle comprends à la fois les territoires de états ou des régions possédant des points d'appui dans le centre et les centres principaux des pays moins développés.

Les périphéries plus marginalisées, bien que non délaissées, sont d’abord celles d'Europe centrale et orientale, particulièrement les régions bulgares, roumaines et slovaques, les périphéries polono-lituaniennes et les régions ultrapériphériques de l'outre-mer. Un autre ensemble est formé par les régions du sud de l'Europe, du Portugal à la Grèce continentale, en passant par le centre et le sud de l'Espagne et le sud de l'Italie.

De profondes inégalités existent aussi à l'échelle nationale : opposition nord-sud en Italie, est-ouest en Allemagne. Dans la plupart des cas, la région-capitale apparaît comme la plus favorisée et la plus dynamique par rapport au reste du pays.