Discussion:L'écoumène numérique/Le concept d'écoumène numérique

Dernier commentaire : il y a 6 mois par Lionel Scheepmans dans le sujet Fin du monde?

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Des idées de jeux en rapport

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Bonjour Lionel, Il me semble intéressant de noter que John Carmack le lead développeur de Quake (un des premiers jeux multijoueur à grand succès) est aussi devenu développeur chez Meta sur l'Occulus Rift VR. Choix de personnes qui n'est sans doute pas un hasard de la part de Mark Zuckerberg. Également, je ne saurai que conseiller le jeu SuperHot à tous ceux qui lisent ce chapitre. C'est un jeu indépendant, où le temps ne passe que quand le joueur bouge. Mais surtout qui se déroule dans un univers très matrixien, (attention spoil) où l'on finit par comprendre que l'on se situe à la fois dans le réel et dans l'espace numérique. C'est pour moins un jeu qui pousse un peu la réflexion autour des métaverses (dans un univers minimaliste et dystopique). Rémi Maillo (discuter) 26 février 2024 à 11:02 (UTC)Répondre

Oui, effectivement, le jeu superHot que j'ai testé sur Occulus Quest est original dans son genre, très basique au niveau graphique, et intéressant par sa manière de synchroniser les mouvements de l'environnement de jeux à la vitesse des mouvements du joueur. Lionel Scheepmans Contact Concernant ma dysorthographie 4 mars 2024 à 21:12 (UTC)Répondre

Un concept qui éveille des questionnements variés

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Suite à la lecture de ce chapitre, mes principaux questionnements concernent la nature de l’interaction humaine dans cet écoumène numérique par rapport à celui qui est physique/terrestre, comment ces interactions façonnent-elles nos comportements et perceptions ? Aussi, quel est l’impact des développements technologiques (comme la VR ou, comme mentionné dans le texte, les MMORPGs) dans la transformation de l'expérience au sein de l'écoumène numérique, en particulier en ce qui concerne la construction de notre identité et la formation de communautés virtuelles ? Enfin, quelles sont les principales répercussions de l'évolution de l'écoumène numérique sur les sphères économique, politique, scientifique et culturelle de notre société contemporaine ? En tout cas, ce fut enrichissant ! Kassandra Parvais (discuter) 3 mars 2024 à 17:18 (UTC)Répondre

Voici donc @Kassandra Parvais autant de questions de recherche anthropologique que suscite l'avènement du numérique dans l'existance humaine. Un vaste champ de recherche qui n'est pas prêt à s'épuiser vu l'évolution des technologies et le développement de la réalité virtuelle et augmentée. Cela apporte aussi un questionnement sur la perception de la fin du monde telle que tu souhaites l'investiguer dans ton futur travail axé sur la collapsologie tel que perçu dans un espace numérique. Une fin du monde qui peut aussi être perçue telle la substitution d'un monde « réel » décevant par un monde dit « virtuel » plus épanouissant. Un peu à l'image du film Ready player one. Lionel Scheepmans Contact Concernant ma dysorthographie 4 mars 2024 à 21:28 (UTC)Répondre

L'expansion de l'écoumène numérique

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Le cours aborde plusieurs aspects, notamment l'expansion rapide de cet écoumène, ses similitudes et ses différences avec l'écoumène terrestre, ainsi que son évolution historique à travers le développement de la technologie et des interactions sociales. Le parallèle entre l'écoumène numérique et l'écoumène terrestre est particulièrement intéressant, car il permet de mieux comprendre les enjeux sociétaux et culturels liés à cette extension de notre espace de vie dans le domaine numérique. La référence à des films comme Tron et Ready Player One pour illustrer les concepts discutés est également pertinente, car elle offre des exemples concrets de représentation cinématographique de l'écoumène numérique, même si elle ne reflète pas nécessairement la réalité dans son intégralité. Mais une question que je me pose est : comment pouvons nous garantir que l'expansion de l'écoumène numérique soit bénéfique pour l'ensemble de la société, en tenant compte des défis liés à la sécurité des données, à la protection de la vie privée et à l'accès équitable aux technologies numériques ? Margrd (discuter) 4 mars 2024 à 13:59 (UTC)Répondre

Ta réflexion est intéressante @Margrd et me fait remarquer que l'extension de l'écoumène terrestre est limité de manière géographique alors que l'écoumène numérique ne l'est théoriquement pas. Même si l'expansion de cet espace numérique est bien sûr tributaire des matériaux et de l'énergie nécessaire à sa construction. Et puis dans un futur lointain, n'allons-nous pas parler d'écoumène lunaire ou extraterrestre ?
Ta question sur le bénéfice de l'expansion de l'écoumène numérique pour la société humaine, est une très belle question de prospective. Car cette expansion est à la foi très énergivore et grande consommatrice de métaux rares. Ce qui pose des problèmes écologiques certains, mais aussi d'autres questions relatives à la fracture numérique.
Par rapport à la vie privée et la sécurité des données et du système, c'est tout autan interpellant, car il y a les failles et vulnérabilités techniques, mais aussi les questions de pérennité des informations qui auront poussé l'Union européenne à légiférer un droit à l'oubli. Lionel Scheepmans Contact Concernant ma dysorthographie 4 mars 2024 à 21:56 (UTC)Répondre

Défis de cette expansion

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Après la lecture de ce chapitre, un questionnement m'a interpellé. Dans la perspective où l'écoumène évoluera de manière exponentielle tant au niveau de sa vitesse qu'au niveau du contenu, quels sont les principaux défis que pose l'expansion de l'écoumène numérique en termes de compréhension et de gestion des interactions humaines, et comment pouvons-nous les aborder de manière efficace ? Mathias Wauthy (discuter) 11 mars 2024 à 17:31 (UTC)Répondre

Chouette question @Mathias Wauthy. Cela concerne tout d'abord la démographie humaine, avec une population mondiale qui est en pleine croissance. Il faut ensuite tenir compte que la démographie humaine dans l'espace numérique et différente que dans l'espace géographique puisqu'elle est liée à la fracture numérique. Voici par exemple le lien vers un article de la rtbf qui contredit mon intuition selon laquelle la fracture numérique aurait tendance à se résorber en Belgique.
L'écoumène numérique est ensuite un nouvel espace de vie dont les propriétés et les enjeux, comme je tente de le décrire en partie dans cette leçon d'anthropologie numérique, sont différents de l'écoumène terrestre. D'où ce défi d'une socio-anthropologie de l'espace numérique à qui revient cette tâche de comprendre comment s'y organisent les interactions humaines, pour permettre ensuite de les aborder de manière efficace, dans le cadre de décisions politiques au sujet des questions du vivre ensemble et de cohésion sociale. Cela sans oublier qu'il existe de nombreuses interactions réciproques entre l'écoumène numérique et géographique.
En ce sens, le développement de l'écoumène numérique accroit, sans aucun doute, à la complexité du monde humain et sa compréhension globale. Lionel Scheepmans Contact Concernant ma dysorthographie 11 mars 2024 à 18:58 (UTC)Répondre

Et pour la suite?

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Tout en lisant ce chapitre sur l'écoumène numérique, je me suis demandé : c'est quoi la suite? La course pour le rêve transhumaniste faisant fureur, et avec l'avancée fulgurante des nouvelles technologies - le développement des puces intracrâniennes de Neuralink - font réfléchir quant à la suite et au futur de l'écoumène numérique. Mathleg18 (discuter) 12 mars 2024 à 11:08 (UTC)Répondre

Ça c'est une question d'anthopologie prospective.@Mathleg18. Un courrant en sciences humaines et sociales apparu avec Gaston Berger à la fin des années 50. C'était à l'époque en réaction au problèmes écologiques engendré pas la révolution industriel. Et voici qu'aujourd'hui, c'est la révolution numérique qui pose question.
Difficile d'être devin évidement, mais tu verras dans les prochains chapitres de la leçon, que le présent, quand on prend soin de l'arpéender et de l'analyser, regorge d'indication sur le futur et permet de poser des questions aujourd'hui, dont les réponses apportées par les humains détermineront l'avenir.
Poser ces questions, c'est la tâche des sciences humaines et sociale, apporter les réponses est du ressort de la politique au sens large, qui selon moi, doit tenir compte des avis et des intérêts de tous les être humains et même de tous les êtres vivant dans une certaine mesure. Lionel Scheepmans Contact Concernant ma dysorthographie 12 mars 2024 à 13:42 (UTC)Répondre

Frontières dans l'espace numérique

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Internet est le seul espace que nous ayons toujours en commun ! Bien qu’il se limite à des relations informationnelles, cette qualité suffit à lui conférer une efficacité considérable. On a longtemps commis l’erreur de ne pas le considérer comme un espace, mais comme une simple technologie de communication. Or, l’espace est une composante fondamentale de notre existence. Il ne sert pas de cadre ou de support à notre relation au Monde, il est notre relation au Monde. Souvent, nous pensons l’espace comme ce qui est là, autour de nous. Mais, ce qui est autour de nous (les objets, les individus, notre environnement biophysique ou social) est situé, tout comme nous. L’espace ne commence pas hors de nous, car nous serions dès lors toujours l’espace de quelqu’un d’autre. L’espace, ce n’est que l’ordre des choses, leurs relations et leur agencement. Internet est un espace en ce sens, le plus fort, le plus puissant, celui qui conditionne notre expérience du Monde, notre capacité à agir. C’est en relation avec ce qui nous entoure que nous existons, que nous nous projetons et que nous vivons. Internet est en cela l’un des plus puissants espaces qui organisent le monde contemporain.

Dans cet espace commun, qu’en est-il des frontières? Cette définition de l’internet comme “…le seul espace que nous ayons en commun” m’évoque les cyberattaques entre nations, les tentatives d’influencer les campagnes électorales, etc… m’interroge sur la notion de frontière dans cet espace, y en a - il? Si oui, comment sont elles définies, contrôlées, régulées… Baba Watatu (discuter) 3 avril 2024 à 11:55 (UTC)Répondre

Tout un débat @Baba Watatu. Oui, il y a des frontières et elles existent aussi bien au niveau du hardware que du software et ces frontières peuvent parfois correspondre aux frontières étatiques comme c'est le cas de nombreuses censure de sites web dont Wikipédia, même si un contournement de ces censures est toujours techniquement possible à partir du moment où le réseau d'un pays n'est pas entièrement coupé du reste du monde. Mais la plupart du temps, les frontières des espaces numériques ne correspondent pas aux frontières étatiques. Les par feux domestiques ou ceux des entreprises sont ainsi autant de postes frontières, et chaque page de connexion en sont d'autres. La régulation de ces frontières dépend donc de leur nature : privée, commerciale, étatiques, etc. et des lois existantes dans chaque pays. Lionel Scheepmans Contact Concernant ma dysorthographie 14 mai 2024 à 22:33 (UTC)Répondre

Transhumanisme

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L'écoumène numérique est donc un espace qui se situe en fin de compte à l’intersection de deux espaces répertoriés par Vladimir Vernadski que sont la noosphère, réputée sphère de la pensée, et la technosphère, définie comme sphère résultante des activités humaines. Ce à quoi on pourrait aussi ajouter l’atmosphère qui est parcourue par des ondes communicationnelles électromagnétiques, voire la lithosphère, puisque c'est de là que proviennent la plupart des matériaux nécessaires à la fabrication des composants informatiques. Et ceci tout en gardant à l'esprit qu'avec l'apparition du génie génétique et des sciences qui lui sont apparentées, la frontière qui sépare la biosphère de la technosphère devient de plus en plus ténue. Pensons par exemple aux similitudes entre le code génétique situé dans l'ADN et le code informatique tous deux composé de symboles.

Peut-on faire un lien entre le “rétrécissement” de la frontière entre biosphère et technosphère et l'émergence/ le développement du transhumanisme? Baba Watatu (discuter) 3 avril 2024 à 11:56 (UTC)Répondre

Une présentation populaire du Transhumanisme, telle qu'on la trouve sur Wikipédia, nous dit que cela concerne l'amélioration des capacités humaines. Or, quand il s'agit de modifier le génome humain, on se trouve rapidement face à toute une série de barrières éthiques présentent sous forme de réglementations et de comités régulateurs qui semblent faire très attention à ce qu'une modification génétique chez l'homme ne puisse pas être transmissible à d'autres être humain. Cela n'empêche pas de traité des maladies par modification génétique ex vivo ou in vivo. Voici un article intéressant à ce sujet : Modification du génome : quels enjeux éthiques ?.
De mon point de vue, le transhumanisme, dans le contexte des manipulations génétiques déjà existantes chez l'humain, est tout à fait en lien avec ce que je considère être un rétrécissement de la frontière entre la biosphère et la technosphère. Lesdits vaccins contre la COVID-19 furent d'ailleurs une application mondiale d'une manipulation d'ordre génétique chez l'homme. Ceux-ci demandaient effectivement aux cellules des vaccinés, et ce, au travers l'injection d'un vaccin à ARN, soit d'une quantité d'ARN messager produite en laboratoire, de produire, disons artificiellement, la protéine S avec laquelle les coronavirus se lient aux cellules épithéliales. Une protéine qui est identifiée comme un corps étranger par l'organisme qui produit dès lors une défense immunitaire en fonction, tandis que celle-ci anticipera une éventuelle arrivée du virus pathogène.
Lionel Scheepmans Contact Concernant ma dysorthographie 3 avril 2024 à 18:46 (UTC)Répondre

Black Mirror

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Dans un autre style bien plus réaliste, le film Ready Player One de Steven Spielberg illustre, quant à lui, un espace de vie en réseau accessible à partir des technologies de réalité virtuelle. Au cœur de ce territoire numérique appelé « Oasis », une grande partie de l'humanité s'y retrouve connectée pour y vivre des expériences fantastiques en se « déconnectant » d'un monde géographique complètement chaotique. Ceci alors que dans le registre des interactions sociales, le réalisateur du film Her ou celui du film Free Guy, n'ont pas hésité à mettre en scène des sentiments amoureux développés entre un être humain et une intelligence artificielle.

Je rajouterais a cette liste la série “Black miror”, qui développe toute sorte de scénarios plus ou moins plausibles de l’impact des technologies numériques sur nos vies. Baba Watatu (discuter) 3 avril 2024 à 11:57 (UTC)Répondre

Mais vas-y @Baba Watatu, sur Wikiversité n'importe quel internaute est le bienvenu pour améliorer une page déjà existante. D'autant plus quand l'amélioration a été discutée préalablement sur la page de discussion. Je te laisse donc faire cette amélioration toi-même en précisant que je ne connaissais pas black mirror quand j'ai rédigé ce chapitre. Lionel Scheepmans Contact Concernant ma dysorthographie 3 avril 2024 à 18:52 (UTC)Répondre
yep! C'est fait :-) Baba Watatu (discuter) 27 avril 2024 à 09:29 (UTC)Répondre

note

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Ce chapitre pourrait m'aidé a enrichir mon travail sur l'eSport. Il met en évidence la croissance de l'écoumène numérique dans nos sociétées contemporaine. Il pourrait être intéressant pour moi d'explorer comment l'eSport, notamment à travers League of Legends, comment s'intègre t'elle au cœur de cet écoumène en tant qu'espace de compétition (championnat LEC WORLD) , de divertissement et de communauté. Ferrie Bachir (discuter) 17 avril 2024 à 09:41 (UTC)Répondre

Bonjour @Ferrie Bachir, c'est une très bonne piste d'introduction à ton travail que d'expliquer que l'espace numérique, l'écoumène comme je l'appelle pour faire le malin, se développe continuellement en intégrant des activités similaires à ce qui se passe dans l'écoumène terrestre, ou autrement dit dans les activités humaines hors ligne. L'intégration d'une activité sportive, autres que les jeux d'échec, qui est aussi comme peu de gens le savent reconnu comme activité et compétition sportive, est donc un travail d'écriture très intéressant que je pourrais, une fois que tu auras fini, faire référence dans ce chapitre de la leçon sur l'écoumène numérique tout en invitant les lecteurs à lire ce que toi et d'autres contributeurs potentiels qui te succèderont auront écrits sur le sujet.
Lionel Scheepmans Contact Concernant ma dysorthographie 17 avril 2024 à 14:32 (UTC)Répondre

Notes à propos de l'écoumène numérique

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Il me semble qu'à l'instar du fait que les machines sont conçues et perçues via la perception naturaliste corps/esprit (Hardware/software), l'écoumène numérique reproduit en quelque sorte l'écoumène terrestre avec des moyens plus puissants. En effet, les questions évoquées plus haut de capitalisme, de néo-libéralisme, de cyber-guerre, de communisme ou encore de libération de la science sont reproduites d'une manière encore plus intense sur l'écoumène numérique. Prenant en compte l'aspect futuriste octroyé au numérique depuis les années 60, cet écoumène n'offre-t-il pas un espace plus facile, plus malléable à la matérialisation (Sans mauvais jeu de mots) des visions du monde des utilisateurs ou comme ils sont décrits dans le texte des "autochtones numériques"? Pouvons-nous avancer que le numérique tel que nous le voyons maintenant est en effet le monde dans 50, 100 ans ? Ou est-ce encore peut-être que la transposition du monde off-line dans des cartes mémoires? Younessf01 (discuter) 19 avril 2024 à 09:17 (UTC)Répondre

C'est là @Younessf01 tout l'intérêt d'étudier l'humain dans l'espace numérique. Car il reste humain quoiqu'il arrive. Ce qui veut dire qu'il construit le numérique à l'image de ce qu'il connait, mais dans un environnement complètement différent, dont les potentialités sont tout autres.
On se réveille seulement aujourd'hui avec l'intelligence artificielle parce qu'elle en arrive à nous infliger une nouvelle blessure narcissique dans un domaine qui est celui de la parole et dont on a longtemps cru que c'était ce qui distinguait les humains des non humains. Enfin, jusqu'à ce qu'un couple d'éthologue commence à parler en langage des signes avec un chimpensé...
Or, depuis combien de temps existe la machine à calculer ? N'est-elle pas une intelligence artificielle à part entière ?
Après le calcul et la parole, c'est aussi l'art qui se voit bouleversé, une autre particularité attribuée à l'humain. Et tout ça dans une vision tout à fait fictionnelle, comme si l'IA pouvait un jour devenir un être (retour à nos débats initiaux), comme si l'IA n'était pas qu'un Artéfact comme un autre, bien que beaucoup plus élaboré.
Antonion Damasio que rien est impossible, mais pour ça, il faudrait alors offrir un corps aux IA pour qu'elles puissent développer quelque chose qui se rapproche de notre conscience. Mais, c'est d'une complexité telle à la vue du réseau neuronale humain, que ce n'est pas demain la veille.
Je suis en train de me dire qu'à la fin de la leçon, tu comprendras mieux les six principes présentés à son début et qui t'ont posé certaines de question. Raison pour laquelle je me demande si je ne devrais pas les déplacer en fin de leçon dans un dernier chapitre dédié à une sorte de conclusion.
Ces pages de discussion comme procédé pédagogique sont vraiment fécondes. Lionel Scheepmans Contact Concernant ma dysorthographie 19 avril 2024 à 20:45 (UTC)Répondre

Commentaire

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Salut @Lionel Scheepmans,

Il serait peut-être intéressant d'aborder le sujet de la pollution numérique lié à la croissance importante de l'écoumène numérique ? Tu abordes le sujet de la transformation du stockage des données de type papier en données numérisées, ce qui laisse pensée à première vue être une solution convenable au niveau écologique, mais cela est en réalité à nuancer. Pour exemple, actuellement il y a eu des communications de certains médias expliquant qu'il est préférable d'enlever les signatures automatiques des mails pour éviter un alourdissement des données et donc de diminuer la pollution qui en est lié. Master UCL (discuter) 19 avril 2024 à 13:26 (UTC)Répondre

Encore un débat intéressant @Master UCL... C'est une question que j'aborde dans un chapitre de ma thèse. Cette leçon sur l'écoumène numérique en est partiellement issue, mais j'ai dû me limiter, car au départ, c'est une leçon qui se destine à un cours de deux heures seulement... Lionel Scheepmans Contact Concernant ma dysorthographie 19 avril 2024 à 20:21 (UTC)Répondre

Perte d'inforamtion

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Salut @Lionel Scheepmans,

Chapitre très intéressant où je découvre des concepts qui m'étaient inconnus jusqu'alors. Si je comprends bien, toutes archives numériques font partie de l'écoumène numérique. Donc en parallèle de l'expansion effrénée ce dernier, il y a aussi une perte constante d'information à la suite de l'obsolescence de système informatique. Chaque disque dur, clé USB ou autre support qui meurt sans avoir de sauvegarde ailleurs diminue donc écoumène numérique ? M. Ledoyen (discuter) 5 mai 2024 à 23:43 (UTC)Répondre

Bonne question qui remet le concept en perspective d'une manière intelligente @M. Ledoyen. Merci de la poser.
C'est vrai que quoi qu'il arrive, l'espace géographique terrestre ne grandi et ne diminue pas au niveau de sa superficie. En tout cas, tant que la terre n'est pas encore absorbée par le soleil, ou qu'elle ne rentre en collision avec une autre planète. Ceci contrairement à l'espace numérique qui ne fait que grandir de manière exponentielle. Il y a un tas de clef USB et de disque dur qui disparaissent chaque jour, pendant qu'énormément plus de mémoire de masse sont créées chaque jour.
Le concept d'écoumène numérique, que j'ai créé dans le cadre de ma thèse de doctorat. Est donc avant tout une métaphore, puisque la notion de superficie, qui a tout son sens pour un espace géographique, n'est pas du tout adaptée pour l'espace numérique. Ou alors seulement en créant un parallélisme entre superficie géographique et taille de la mémoire de masse produite par l'humanité.
Peut-être faut-il ensuite distinguer l'espace et les richesses existantes dans l'espace. Un espace géographique peut être plus ou moins riche en matière de diversité de contenu. Une forêt primaire étant plus riche qu'un désert de sable ou de glace. Une clef usb vide, ou tout autre matériel de stockage vide d'informations tel qu'un nouveau disque dur, serait alors en comparaison, un espace numérique arride et vide de diversité.
Mais donc, un support de mémoire de masse qui est détruit diminue l'espace de stockage sur lequel repose la métaphore de l'écoumène numérique. Ensuite, la création de nouveaux espaces de stockage qui dépasse largement ceux détruits, provoque un accroissement de l'écoumène en tant que « superficie de stockage ». Si l'on considère ensuite la richesse contenue dans ces supperficies, alors oui, celle-ci disparait lorsqu'elle n'est pas archivée avant la destruction de son support numérique.
Je vais à présent en lire un peu plus sur la notion d'espace qui me semble très complexe, en commençant par voir ce que l'on dit de l'espace-temps. J'en reviendrai certainement avec des idées plus claires. Lionel Scheepmans Contact Concernant ma dysorthographie 6 mai 2024 à 17:41 (UTC)Répondre

L'écoumène numérique, espace ou médium?

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J'avoue avoir du mal à considérer l'écoumène numérique comme un réel espace. Pour moi, ce dernier se rapproche plus à un médium d'interactions plutôt qu'à un espace. J'argumente cela sur base du rapport de dépendance entre le monde réel (l'écoumène terrestre) et l'écoumène numérique. L'un (le monde réel) peut très bien exister sans l'autre. L'inverse n'est pas possible. Le numérique est totalement dépendant du monde matériel.

Ainsi, les interactions présentent dans cet (ou ces) espace fictif émanent forcément et avant tout du monde physique dans lequel nous vivons tous. ExK0y (discuter) 14 mai 2024 à 18:59 (UTC)Répondre

L'espace numérique est effectivement totalement dépendant du monde matériel et il l'est encore plus du monde idéel. Mais pourquoi ne pourrions-nous pas parler d'espace pour autant ? Dans mon texte, je cite justement un géographe qui dit précisément que : « Internet est le seul espace que nous ayons toujours en commun ! ». Ne parlons-nous pas d'espace de discussion en faisant référence à bien d'autres choses ? Je ne comprends pas bien ton questionnement. Lionel Scheepmans Contact Concernant ma dysorthographie 14 mai 2024 à 22:43 (UTC)Répondre

Fin du monde?

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j'ai bien aimé cette phrase : "D'ailleurs, pour s'en convaincre, il suffit d'imaginer la destruction complète de cette mémoire de masse pour réaliser l'importance que l'on doit accorder à celle-ci de nos jours." Cela m'a fait pensé à un épisode de Mr.Robot où si je me souviens correctement ils ont réussi à hacker une banque. C'est à ce moment que tout le monde a perdu leur argent. En réalité, notre argent n'existe pas mais n'est qu'une suit de chiffre binaire. Ce sont par des événements pareils que l'on se rend compte de la dématérialisation dangereuse de notre vie qui s'est opéré avec l'arrivée du numérique. Pour finir on peut reprendre cette phrase sur le capitalisme "il est plus facile d'imaginer le monde que la fin du capitalisme". Une phrase qui pourrait être d'autant juste si on substitue ce dernier mot avec numérique. Mathleg18 (discuter) 14 mai 2024 à 19:34 (UTC)Répondre

Comme je disais en réponse à un autre commentaire, @Mathleg18, c'est tout à fait incroyable que l'on parle de virtuel pour le numérique, mais jamais concernant l'argent. Pourtant, quoi de plus virtuel qu'une richesse symbolisée dans une feuille de papier, un bout de métal ou un code informatique. Et c'est toute la force du capitalisme, c'est qu'il repose sur quelque chose qui n'existe qu'en puissance, qu'en vertu. Une richesse imaginaire. Un pouvoir fictif reposant sur une servitude volontaire. Lionel Scheepmans Contact Concernant ma dysorthographie 14 mai 2024 à 22:50 (UTC)Répondre
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