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Toute fonction périodique, de fréquence , est développable en série de Fourier[1], c.-à-d. qu'elle est la somme infinie de fonctions sinusoïdales, de fréquences , appelées « harmoniques de rang » [2], le rang correspondant à la composante continue [3] et le rang à l'harmonique fondamental.
Calcul de la composante continue : Justification : le théorème de Fourier [1] étant admis, on prend la moyenne du membre de gauche «» [4], laquelle est égale à Calcul de la composante continue : Justification : le théorème de Fourier étant admis, on prend la moyenne du membre de droite, c.-à-d. à la somme infinie des moyennes de chaque harmonique Calcul de la composante continue : Justification : le théorème de Fourier étant admis, on prend soit «» [4] ; Calcul de la composante continue : Justification : le théorème de Fourier étant admis, or « toutes les moyennes des harmoniques de rang non nul étant nulles » [5], il reste, à droite, Calcul de la composante continue : Justification : le théorème de Fourier étant admis, or « toutes la moyenne de l'harmonique de rang zéro c.-à-d. de la composante continue[3] et Calcul de la composante continue : Justification : le théorème de Fourier étant admis, comme cet harmonique est une constante, il reste «» C.Q.F.D. [6].
Calcul du cœffient de l'harmonique pair de rangnon nul : «» [4].
Calcul du cœffient de l'harmonique pair de rangnon nul : Justification : le théorème de Fourier [1] étant admis, « on multiplie les deux membres par » et Calcul du cœffient de l'harmonique pair de rangnon nul : Justification : le théorème de Fourier étant admis, « on prend la moyenne du membre de gauche «» [4], égale à Calcul du cœffient de l'harmonique pair de rangnon nul : Justification : le théorème de Fourier étant admis, « on prend la moyenne du membre de droite, c.-à-d., Calcul du cœffient de l'harmonique pair de rangnon nul : Justification : le théorème de Fourier étant admis, « après distribution du facteur multiplicatif, égale à la somme infinie Calcul du cœffient de l'harmonique pair de rangnon nul : Justification : le théorème de Fourier étant admis, « on prend des moyennes du produit de chaque harmonique par le facteur multiplicatif [7] Calcul du cœffient de l'harmonique pair de rangnon nul : Justification : «» [4] ; Calcul du cœffient de l'harmonique pair de rangnon nul : Justification : or toutes les moyennes étant nulles à l'exception de «» [8], Calcul du cœffient de l'harmonique pair de rangnon nul : Justification : il reste donc, à droite, «» c.-à-d. «» ou, Calcul du cœffient de l'harmonique pair de rangnon nul : Justification : il reste donc, à droite, en linéarisant , Calcul du cœffient de l'harmonique pair de rangnon nul : Justification : il reste donc, à droite, la somme suivante «» soit, « la 2nde moyenne étant nulle » [9], Calcul du cœffient de l'harmonique pair de rangnon nul : Justification : il reste donc, à droite, la somme suivante «» C.Q.F.D. [6],[10].
Calcul du cœffient de l'harmonique impair de rangnon nul : «» [4].
Calcul du cœffient de l'harmonique impair de rangnon nul : Justification : le théorème de Fourier [1] étant admis, « on multiplie les deux membres par » et Calcul du cœffient de l'harmonique impair de rangnon nul : Justification : le théorème de Fourier étant admis, « on prend la moyenne du membre de gauche «» [4], égale à Calcul du cœffient de l'harmonique impair de rangnon nul : Justification : le théorème de Fourier étant admis, « on prend la moyenne du membre de droite, c.-à-d., Calcul du cœffient de l'harmonique impair de rangnon nul : Justification : le théorème de Fourier étant admis, « après distribution du facteur multiplicatif, égale à la somme infinie Calcul du cœffient de l'harmonique impair de rangnon nul : Justification : le théorème de Fourier étant admis, « on prend des moyennes du produit de chaque harmonique par le facteur multiplicatif [7] Calcul du cœffient de l'harmonique impair de rangnon nul : Justification : «» [4] ; Calcul du cœffient de l'harmonique impair de rangnon nul : Justification : or toutes les moyennes étant nulles à l'exception de «» [11], Calcul du cœffient de l'harmonique impair de rangnon nul : Justification : il reste donc, à droite, «» c.-à-d. «» ou, Calcul du cœffient de l'harmonique impair de rangnon nul : Justification : il reste donc, à droite, en linéarisant , Calcul du cœffient de l'harmonique impair de rangnon nul : Justification : il reste donc, à droite, la somme suivante «» soit, « la 2nde moyenne étant nulle » [9], Calcul du cœffient de l'harmonique impair de rangnon nul : Justification : il reste donc, à droite, la somme suivante «» C.Q.F.D. [6],[12].
«» avec «», « étant l'éventuelle composante continue » [3], « l'harmonique de rang ».
Remarque
L'avantage de ce 2ème développement en série de Fourier [1] par rapport au 1er est qu'il permet d'obtenir directement l'« amplitude de l'harmonique de rang par » alors qu'avec le 1er il serait nécessaire de « calculer pour obtenir l'amplitude ».
Passage du premier au second développement en série de Fourier
Les deux développements en série de Fourier [1] précédemment introduits devant être identiques on en déduit «», Les deux développements en série de Fourier précédemment introduits devant être identiques on en déduit «» ;
le but recherché dans ce paragraphe est de « déterminer et connaissant et » :
Établissement du lien permettant d'obtenirà partir de : partant de la somme d'harmoniques pair et impair de rang «», Établissement du lien permettant d'obtenirà partir de : on divise par , Établissement du lien permettant d'obtenirà partir de : puis on définit « par » [13], d'où la réécriture de selon Établissement du lien permettant d'obtenirà partir de : «» soit finalement Établissement du lien permettant d'obtenirà partir de : «» Établissement du lien permettant d'obtenirà partir de : «» d'où «» [14] et « Établissement du lien permettant d'obtenirà partir de : «» tel que » [15].
«» avec « l'éventuelle composante continue » [3] et « l'harmonique de rang » [16].
Ce 3ème développement en série de Fourier [1] est donné à titre de complément car ne sera pas utilisé par la suite sauf avis contraire ; Ce 3ème développement en série de Fourier il présente néanmoins quelques avantages dont le principal est de donner des formules symétriques pour calculer les cœfficients [17] :
Calcul du cœfficient : Justification : le théorème de Fourier [1] étant admis, on multiplie le 3ème développement en série de Fourier [1] par «» et Calcul du cœfficient : Justification : le théorème de Fourier étant admis, on prend la moyenne du membre de gauche «» [4], égale à Calcul du cœfficient : Justification : le théorème de Fourier étant admis, on prend la moyenne du membre de droite, c.-à-d. Calcul du cœfficient : Justification : le théorème de Fourier étant admis, on prend la somme infinie des moyennes de Calcul du cœfficient : Justification : «» [4] ; Calcul du cœfficient : Justification : or « les moyennes pour fixé sont nulles » « moyenne Calcul du cœfficient : Justification : or « les moyennes pour fixé sont nulles » « moyenne » [18] Calcul du cœfficient : Justification : or « les moyennes pour fixé sont nulles » on en déduit «» [19] C.Q.F.D. [6].
Passage du second au troisième développement en série de Fourier
Les 2nd et 3ème développements en série de Fourier [1] devant être identiques «», Les 2nd et 3ème développements en série de Fourier devant être identiques «» ou, Les 2nd et 3ème développements en série de Fourier devant être identiques « avec la formule d'Euler [20] relative au cosinus [21], « Les 2nd et 3ème développements en série de Fourier devant être identiques « » soit, Les 2nd et 3ème développements en série de Fourier devant être identiques « par identification des cœfficients de , «» et Les 2nd et 3ème développements en série de Fourier devant être identiques « par identification des cœfficients de , «» soit Les 2nd et 3ème développements en série de Fourier devant être identiques « finalement, avec , «» et, avec Les 2nd et 3ème développements en série de Fourier devant être identiques « finalement, avec , «» «» Les 2nd et 3ème développements en série de Fourier devant être identiques « les cœfficients et étant conjugués l'un de l'autre, il suffit de calculerpour.
Passage du premier au troisième développement en série de Fourier
Autre façon [22] de déterminer les cœfficients du 3ème développement en série de Fourier [1] en utilisant la méthode de calcul de ceux du 1er développement c.-à-d. Autre façon de déterminer les cœfficients du 3ème développement en série de Fourier en utilisant «» [4],[17], Autre façon de déterminer les cœfficients du 3ème développement en série de Fourier en utilisant «» [4],[17] et Autre façon de déterminer les cœfficients du 3ème développement en série de Fourier en utilisant «» [4],[17] ;
les 1er et 3ème développements en série de Fourier [1] devant être identiques «» ou, les 1er et 3ème développements en série de Fourier devant être identiques « en utilisant dans le 1er développement les « formules d'Euler [20] » [21], les 1er et 3ème développements en série de Fourier devant être identiques «» [23] et les 1er et 3ème développements en série de Fourier devant être identiques « en identifiant les cœfficients de dans les deux développements les 1er et 3ème développements en série de Fourier devant être identiques « si , «» «» [4], les 1er et 3ème développements en série de Fourier devant être identiques « si , «[4] les 1er et 3ème développements en série de Fourier devant être identiques « si , «» [4] et les 1er et 3ème développements en série de Fourier devant être identiques « si , «[4] les 1er et 3ème développements en série de Fourier devant être identiques « si , «[4] les 1er et 3ème développements en série de Fourier devant être identiques « si , «» [4],[24].
Considérant le 3ème développement en série de Fourier [1] de la fonction périodique de fréquence , «» dans lequel Considérant le 3ème développement en série de Fourier de la fonction périodique de fréquence , «» Considérant le 3ème développement en série de Fourier de la fonction périodique de fréquence , est appelé cœfficient de Fourier complexe[1] de pour , et Considérant le 3ème développement en série de Fourier de la fonction périodique de fréquence , formant la série suivante «» [25], Parseval [26] a eu l'intuition Considérant le 3ème développement en série de Fourier de la fonction périodique de fréquence , de la « convergence de cette série vers ».
Début d’un théorème
Énoncé du théorème de Parseval
La série « somme des carrés de modules des cœfficients de Fourier complexes de correspondant à un harmonique de rang » La série «» avec «» [4], La série «» converge, quand , vers «» [4] soit mathématiquement,
On utilise la définition du carré de la moyenne quadratique de la fonction en utilisant son 3ème développement en série de Fourier [1] soit
«» ;
pour évaluer l'intégrale, on est amené à développer le carré de l'expression à intégrer donnant une somme de carrés de type «» et pour évaluer l'intégrale, on est amené à développer le carré de l'expression à intégrer donnant une somme de termes « rectangles avec mais » pour évaluer l'intégrale, on est amené à développer le carré de l'expression à intégrer donnant une somme de dont on évalue l'intégrale de chaque terme selon :
les intégrales des 1ers termes c.-à-d. de «» «» «» ou les intégrales des 1ers termes c.-à-d. de «» «» «» [28] et
les intégrales des 2èmes termes c.-à-d. de « avec » «» «» [29] ou les intégrales des 2èmes termes c.-à-d. de « avec » «» « les intégrales des 2èmes termes c.-à-d. de « avec » «» « » [30] ;
Soit le 2ème développement en série de Fourier [1] de la fonction périodique de fréquence , «» dans lequel Soit le 2ème développement en série de Fourier de la fonction périodique la composante continue [3] s'évalue par «» [4] et Soit le 2ème développement en série de Fourier de la fonction périodique l'amplitude de l'harmonique de rang par «» [4], souhaitant réécrire l'égalité de Parseval [26] en utilisant ce 2ème développement en série de Fourier [1], il suffit de « transformer en fonction des nouveaux cœfficients et » soit «» [31] ou encore «».
Soit le 1er développement en série de Fourier [1] de la fonction périodique de fréquence «» dans lequel Soit le 1er développement en série de Fourier de la fonction périodique la composante continue [3] s'évalue par «» [4],[33], Soit le 1er développement en série de Fourier de la fonction périodique l'amplitude de l'harmonique pair de rang par «» [4],[34] et Soit le 1er développement en série de Fourier de la fonction périodique l'amplitude de l'harmonique impair de rang par «» [4],[34], souhaitant réécrire l'égalité de Parseval [26] en utilisant ce 1er développement en série de Fourier [1], il suffit de « transformer en fonction des nouveaux cœfficients , et » soit «» [35] ou encore «».
↑ Un harmonique de rang de fréquence étant de période et admettant comme primitive un harmonique de même rang à une constante additive près mais de parité différente à un facteur multiplicatif près, la prise de cette primitive sur donne effectivement zéro, la primitive étant -périodique.
↑ 7,0 et 7,1 Ne pas confondre la variable fixée du facteur multiplicatif avec la variable muette de l'harmonique, rebaptisée .
↑ En effet, si , on linéarise et on obtient la somme de deux fonctions sinusoïdales respectivement de fréquence et c.-à-d. de période et donnant chacune une valeur moyenne nulle sur ; si , on linéarise et on obtient la somme de deux fonctions sinusoïdales respectivement de fréquence et c.-à-d. de période et donnant chacune une valeur moyenne nulle sur ; si , on linéarise et on obtient une fonction sinusoïdale de fréquence c.-à-d. de période donnant une valeur moyenne nulle sur .
↑ 9,0 et 9,1 En effet on prend la moyenne sur d'une fonction sinusoïdale de fréquence donc de période .
↑ En effet, si , on linéarise et on obtient la somme de deux fonctions sinusoïdales respectivement de fréquence et c.-à-d. de période et donnant chacune une valeur moyenne nulle sur ; si , on linéarise et on obtient une fonction sinusoïdale de fréquence c.-à-d. de période donnant une valeur moyenne nulle sur ; si , on linéarise et on obtient la somme de deux fonctions sinusoïdales respectivement de fréquence et c.-à-d. de période et donnant chacune une valeur moyenne nulle sur .
↑ Ceci est possible car il existe un angle tel que et sont respectivement cosinus et sinus de cet angle ; d'autre part le but étant d'utiliser on introduit le signe «» dans .
↑ étant représente directement l'amplitude de l'harmonique de rang .
↑ Si et si , dans ces deux cas on peut écrire on verra dans le paragraphe sur la « fonction arctangente » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » qu'un angle ne peut se mettre sous la forme d'un que s'il est strictement compris entre et ; si et on peut écrire ; si et on peut écrire .
↑ Cet harmonique formé à partir de fonctions complexes du temps est au final une fonction réelle du temps
↑ 17,017,117,2 et 17,3 Il est toutefois rappelé que le calcul des cœfficients est donné à titre de complément car non exigible cette année.
↑ La fonction à prendre entre et étant -périodique
↑ La moyenne d'une constante étant la constante elle-même.
↑ 20,0 et 20,1Leonhard Euler (1707 - 1783) mathématicien et physicien suisse qui passa la plus grande partie de sa vie dans l'Empire russe et en Allemagne ; en mathématiques il fit d'importantes découvertes dans des domaines aussi variés que le [[w:Calcul_infinitésimal|calcul infinitésimal}} et la théorie des graphes, il introduisit également une grande partie de la terminologie et de la notation des mathématiques modernes, en particulier pour l'analyse mathématique, comme la notion de fonction mathématique ; il est aussi connu pour ses travaux en mécanique, en dynamique des fluides, en optique et en astronomie.
↑ 21,0 et 21,1 La formule d'Euler étant on en tire les formules d'Euler relatives au cosinus ou au sinus respectivement et .
↑ C.-à-d. la somme de tous les carrés de modules des cœfficients de Fourier complexes de correspondant à un harmonique de rang .
↑ 26,026,126,2 et 26,3Marc-Antoine Parseval des Chênes (1755 – 1836) mathématicien français à qui on doit essentiellement le « théorème de Parseval ou égalité de Parseval» dont il eut l'intuition sans le démontrer il estimait que c'était une évidence.
↑ On pourrait considérer que cette égalité de Parseval traduit un développement en série de la moyenne quadratique de la fonction périodique c.-à-d. la moyenne du carré de la fonction utilisant le carré des modules des cœfficients de Fourier complexes de .
↑ La fonction étant -périodique, elle prend les mêmes valeurs pour et .
↑ On rappelle que se calculant par voir le paragraphe « 3ème développement en série de Fourier » plus haut dans ce chapitre et étant une fonction réelle, le conjugué de c.-à-d. d'où .
↑ La fonction étant -périodique, elle prend les mêmes valeurs pour et .
↑ On rappelle que et étant conjugués ont même module.
↑ On pourrait considérer que cette égalité de Parseval traduit un nouveau développement en série de la moyenne quadratique de la fonction périodique utilisant le carré de la composante continue et les demi-carrés des amplitudes des harmoniques de .
↑ On pourrait considérer que cette égalité de Parseval traduit un nouveau développement en série de la moyenne quadratique de la fonction périodique utilisant le carré de la composante continue et les demi-carrés des amplitudes des harmoniques pairs et impairs de .