Signaux physiques (PCSI)/Exercices/Circuits électriques dans l'ARQS : associations de conducteurs ohmiques
Résistance équivalente d'un treillis métallique invariant par symétrie et antisymétrie axiales électriques
modifierOn considère le treillis métallique ci-contre dont tous les côtés ont une même valeur de résistance .
On se propose de déterminer, de façons différentes utilisant les invariances électriques du réseau par symétrie ou antisymétrie axiales, la résistance entre et .
Déterminer l'invariance de la répartition des courants traversant le réseau par symétrie axiale et
en déduire deux façons différentes permettant d'évaluer la résistance du réseau.
De même déterminer l'invariance de la répartition des courants traversant le réseau par antisymétrie axiale et
en déduire deux autres façons différentes permettant d'évaluer la résistance du réseau.
L'axe est un axe de symétrie de la répartition des courants, on dispose de deux méthodes principales d'utilisation :
- les courts-circuits coupant perpendiculairement l'axe de symétrie n'étant traversés par aucun courant peuvent être supprimés sans modifier la répartition des courants ; pour utiliser cela on dédouble les points de l'axe de symétrie à savoir et , en deux points situés de chaque côté de l'axe reliés par un court-circuit à cet axe, on peut alors supprimer ce court-circuit ce qui représente une 1ère méthode d'utilisation de l’axe de symétrie ;
- les points symétriques par rapport à l'axe de symétrie à savoir et , et , et , et , et , et sont au même potentiel[1], on peut donc les relier par un court-circuit sans modifier la répartition des courants ce qui représente une 2ème méthode d'utilisation de l’axe de symétrie.
L'axe est un axe d'antisymétrie de la répartition des courants, on dispose de deux méthodes principales d'utilisation :
- les courts-circuits le long de cet axe d'antisymétrie n'étant traversés par aucun courant pourront être supprimés sans modifier la répartition des courants ; pour utiliser cela on dédouble chacun des points et de l'axe d'antisymétrie en deux points sur cet axe reliés par un court-circuit à cet axe, on peut alors supprimer ce court-circuit ce qui représente une 1ère méthode d'utilisation de l’axe d'antisymétrie ;
- les points de l'axe d'antisymétrie sont au même potentiel , ils peuvent donc être courts-circuités sans modifier la répartition des courants ce qui représente une 2ème méthode d'utilisation de l’axe d'antisymétrie.
Utilisation de l'invariance électrique du réseau par symétrie axiale
modifierMise en œuvre de la 1ère méthode d'utilisation de l'axe de symétrie par suppression de courts-circuits traversés par aucun courant
modifierÀ l'aide de schémas équivalents successifs déterminer la résistance du réseau entre et .
Dans le 1er schéma de gauche, on a dédoublé les points de l'axe de symétrie à savoir et , en deux points situés de chaque côté de l'axe respectivement et pour le 1er, et pour le 2ème reliés par un court-circuit à cet axe, court-circuit que l'on a supprimé car traversé par aucun courant ;
Dans le 1er schéma de gauche, observant une association série de deux résistances on en déduit d'où le nouveau schéma équivalent représenté ci-dessus au centre mais, à ce stade, il faut encore rechercher des invariances pour simplifier le réseau car il n'y a pas que des résistances montées en série ou en [2] ;
on remarque dans le schéma ci-dessus au centre que l'axe est axe d'antisymétrie de la répartition des courants, il est donc possible de dédoubler les points et de cet axe d'antisymétrie en deux points de l'axe reliés par un court-circuit le long de cet axe respectivement et pour le 1er et et pour le 2ème, courts-circuits que l'on supprime car traversés par aucun courant d'où le nouveau schéma équivalent ci-dessus à droite ;
observant dans le schéma ci-dessus à droite, une association série de deux résistances on en déduit puis par association de deux résistances enfin cette résistance étant montée en série avec deux autres résistances , on tire ; de même observant
observant dans le schéma ci-dessus à droite, entre et , une association série de deux résistances on en déduit résistance montée en sur d'où ; on poursuit en réduisant cette résistance montée en série avec deux autres résistances entre et selon ;
Mise en œuvre de la 2ème méthode d'utilisation de l'axe de symétrie en court-circuitant les points symétriques
modifierÀ l'aide de schémas équivalents successifs déterminer la résistance du réseau entre et .
Dans le 1er schéma de gauche, on a court-circuité les points symétriques par rapport à l'axe de symétrie à savoir et , et , et , et , et , et [3] car les points symétriques sont au même potentiel ;
Dans le 1er schéma de gauche, observant une association de deux résistances on en déduit et
Dans le 1er schéma de gauche, observant une association de deux résistances on en déduit puis
Dans le 1er schéma de gauche, en réduisant les associations série de deux résistances d'où le 1er schéma équivalent ci-dessus à droite ;
dans le 1er schéma équivalent ci-dessus à droite, il faut encore rechercher des invariances pour simplifier le réseau car il n'y a pas que des résistances montées en série ou en [4] ;
dans le 1er schéma équivalent ci-dessus à droite, pour cela il convient de réintroduire le point milieu électrique de [5] et de remarquer que l'axe est un axe d'antisymétrie de répartition des courants et par conséquent qu'il est possible de court-circuiter et [6] d'où le 2ème schéma équivalent ci-dessous à gauche :
dans ce 2ème schéma équivalent ci-dessus à gauche, entre et on a deux résistances montées en d'où la résistance équivalente , de même
dans ce 2ème schéma équivalent ci-dessus à gauche, entre et on a deux résistances montées en d'où la résistance équivalente ;
dans ce 2ème schéma équivalent ci-dessus à gauche, entre et passant par la résistance équivalente précédemment évaluée est montée en série avec une résistance d'où laquelle étant montée en sur la résistance équivalente , de même
dans ce 2ème schéma équivalent ci-dessus à gauche, entre et passant par la résistance équivalente précédemment évaluée est montée en série avec une résistance d'où laquelle étant montée en sur conduit à la résistance équivalente d'où le 3ème schéma équivalent ci-dessus à droite ;
Utilisation de l'invariance électrique du réseau par antisymétrie axiale
modifierMise en œuvre de la 1ère méthode d'utilisation de l'axe d'antisymétrie par suppression de courts-circuits traversés par aucun courant
modifierÀ l'aide de schémas équivalents successifs déterminer la résistance du réseau entre et .
Dans le 1er schéma de gauche, on a dédoublé les points de l'axe d'antisymétrie à savoir et [8], en deux points situés sur l'axe respectivement et pour le 1er, et pour le 2ème reliés par un court-circuit le long de cet axe, court-circuit que l'on a supprimé car traversé par aucun courant ;
Dans le 1er schéma de gauche, observant une association série de deux résistances on en déduit puis, sachant que ces résistances équivalentes sont montées deux par deux en , on en déduit d'où le nouveau schéma équivalent ci-dessus au centre ;
dans ce schéma ci-dessus au centre on remarque qu'entre et passant par et de même qu'entre et passant par et on a une association série de trois résistances d'où le 2ème schéma équivalent ci-dessus à droite ;
dans ce nouveau schéma ci-dessus à droite, il faut rechercher des invariances pour simplifier le réseau car il n'y a pas que des associations de résistances montées en série ou en [9] ;
dans ce nouveau schéma ci-dessus à droite, on y remarque que l'axe est axe de symétrie de la répartition des courants, il est donc possible de court-circuiter les points et ainsi que et respectivement symétriques l'un de l'autre relativement à cet axe de symétrie car il sont au même potentiel[10] d'où le 3ème schéma équivalent ci-dessous à droite ;
dans ce 3ème schéma équivalent ci-contre, observant une association de deux résistances entre et , entre et , entre et ainsi qu'entre et , on en déduit , de même
dans ce 3ème schéma équivalent ci-contre, observant une association de deux résistances entre et , on obtient ;
dans ce 3ème schéma équivalent ci-contre, entre et passant par et on a une association série de deux résistances équivalentes de et d'une résistance d'où laquelle étant montée en sur la résistance équivalente conduit à la résistance équivalente ;
dans ce 3ème schéma équivalent ci-contre, on termine en remarquant que cette résistance équivalente est en série avec deux résistances d'où la résistance équivalente du treillis métallique entre etRemarque : on pouvait utiliser l'axe de symétrie de la répartition des courants du 2ème schéma équivalent ci-dessus à droite en dédoublant les points et chacun en deux points situés de part et d'autre de l'axe de symétrie reliés par un court-circuit à cet axe de symétrie [11] et comme ces courts-circuits n'étaient traversés par aucun courant ils pouvaient être supprimés sans modifier la répartition des courants
Mise en œuvre de la 2ème méthode d'utilisation de l'axe d'antisymétrie en court-circuitant les points de cet axe
modifierÀ l'aide de schémas équivalents successifs déterminer la résistance du réseau entre et .
Dans le 1er schéma ci-dessus à gauche, on a court-circuité les points de l'axe d'antisymétrie car les points de cet axe sont au même potentiel ;
Dans le 1er schéma ci-dessus à gauche, observant une association de deux résistances on obtient et
Dans le 1er schéma ci-dessus à gauche, observant une association de deux résistances on obtient puis
Dans le 1er schéma ci-dessus à gauche, observant une association de deux résistances certaines d'entre elles étant en série avec une résistance , de même
Dans le 1er schéma ci-dessus à gauche, observant une association de deux résistances certaines d'entre elles étant en série avec une résistance ainsi que
Dans le 1er schéma ci-dessus à gauche, observant une association de deux résistances certaines d'entre elles étant en série avec une résistance et
Dans le 1er schéma ci-dessus à gauche, observant une association de deux résistances certaines d'entre elles étant en série avec une résistance d'où
Dans le 1er schéma ci-dessus à gauche, observant une association de deux résistances certaines d'entre elles étant en série avec une résistance le 1er schéma équivalent ci-dessus au centre ;
dans le 1er schéma équivalent ci-dessus au centre, il faut encore rechercher des invariances pour simplifier le réseau car il n'y a pas que des résistances montées en série ou en [12] ;
dans le 1er schéma équivalent ci-dessus au centre, on remarque que l'axe est axe de symétrie de la répartition des courants, il est donc possible de court-circuiter les points et ainsi que et respectivement symétriques l'un de l'autre relativement à cet axe de symétrie car il sont au même potentiel[10] d'où le 2ème schéma équivalent ci-dessus à droite :
dans ce 2ème schéma équivalent ci-dessus à droite, entre et on a deux résistances montées en d'où la résistance équivalente , de même
dans ce 2ème schéma équivalent ci-dessus à droite, entre et on a deux résistances montées en d'où la résistance équivalente ainsi que
dans ce 2ème schéma équivalent ci-dessus à droite, entre et on a deux résistances montées en d'où la résistance équivalente et
dans ce 2ème schéma équivalent ci-dessus à droite, entre et on a deux résistances montées en d'où la résistance équivalente ;
dans ce 2ème schéma équivalent ci-dessus à droite, entre et passant par la résistance équivalente précédemment évaluée est montée en série avec une autre résistance d'où laquelle étant montée en sur une association de deux résistances dont la résistance équivalente vaut conduit à la résistance équivalente , de même
dans ce 2ème schéma équivalent ci-dessus à droite, entre et passant par la résistance équivalente précédemment évaluée est montée en série avec une autre résistance d'où laquelle étant montée en sur une association de deux résistances dont la résistance équivalente vaut conduit à la résistance équivalente ;
Remarque : on pouvait utiliser l'axe de symétrie de la répartition des courants du 1er schéma équivalent ci-dessus au centre en dédoublant le point ainsi que les points et , chacun des trois points étant dédoublés en deux points situés de part et d'autre de l'axe de symétrie reliés par un court-circuit à cet axe de symétrie[13] et comme ces courts-circuits n'étaient traversés par aucun courant ils pouvaient être supprimés sans modifier la répartition des courants
Résistances équivalentes, suivant les bornes considérées, d'un conducteur cubique invariant par symétrie ou antisymétrie planes électriques
modifierUn réseau électrique de forme cubique dont chaque côté est un fil métallique de même résistance voir figure ci-contre peut être alimenté de trois manières différentes :
- entre et ,
- entre et ou
- entre et .
On se propose d'évaluer, dans chaque cas, la résistance équivalente du réseau après utilisation de ses invariances électriques.
Résistance du réseau cubique entre A et D
modifierRechercher les plans de symétrie et d'antisymétrie de la répartition des courants, puis
en déduire la résistance du réseau cubique entre et par la méthode la mieux adaptée.
Dans le schéma ci-dessus à gauche, on remarque que la distribution des courants traversant le réseau cubique de fils métalliques entre les deux points et sommets voisins d'une même face est invariante par symétrie plane relativement au plan représenté en rouge mais qu'il n'y a pas de plan d'antisymétrie simple[14] ;
Dans le schéma ci-dessus à gauche, on en déduit que les points symétriques par rapport au P.S[15]. représentés de même couleur sont au même potentiel d'une part et d'autre part, ce qui permet de les relier par un court-circuit sans modifier la répartition des courants d'où le 1er schéma équivalent ci-dessus au centre[16] ;
sur le 1er schéma équivalent ci-dessus au centre, on observe entre et une association de deux résistances d'où , de même
sur le 1er schéma équivalent ci-dessus au centre, on observe entre et deux résistances montées en d'où ,
sur le 1er schéma équivalent ci-dessus au centre, ces deux résistances équivalentes étant en série avec une 3ème résistance entre et soit ;
sur le 1er schéma équivalent ci-dessus au centre, cette dernière résistance équivalente étant montée en sur une association de deux résistances équivalente à une résistance , on en déduit ;
sur le 1er schéma équivalent ci-dessus au centre, entre et on a une association de deux résistances d'où , de même
sur le 1er schéma équivalent ci-dessus au centre, entre et on a deux résistances montées en d'où le 2ème schéma équivalent ci-dessus à droite ;
Résistance du réseau cubique entre A et C
modifierRechercher les plans de symétrie et d'antisymétrie de la répartition des courants, puis
en déduire la résistance du réseau cubique entre et par la méthode la mieux adaptée.
Dans le schéma ci-dessus à gauche, on remarque que la distribution des courants traversant le réseau cubique de fils métalliques entre les deux points et sommets en diagonale d'une même face est invariante par symétrie plane relativement au plan représenté en rouge et par antisymétrie plane par rapport au plan représenté en bleu dans le même schéma ;
Dans le schéma ci-dessus à gauche, utilisant l'invariance de la répartition des courants par antisymétrie plane[17] relativement au plan et sachant que le courant en tout point de ce plan d'antisymétrie doit circuler perpendiculairement à ce plan, nous pouvons affirmer que les branches et situées dans ce plan n'étant parcourues par aucun courant[18] peuvent être supprimées sans modifier la répartition des courants dans le réseau, ce qui donne le schéma équivalent ci-dessus à droite ;
sur le schéma équivalent ci-dessus à droite, on observe entre et passant par une association série de deux résistances d'où , de même
sur le schéma équivalent ci-dessus à droite, on observe entre et passant par deux résistances montées en série d'où ,
sur le schéma équivalent ci-dessus à droite, ces deux résistances équivalentes étant en association ;
sur le schéma équivalent ci-dessus à droite, cette dernière résistance équivalente étant, entre et , montée en série avec deux résistances , ; de même
sur le schéma équivalent ci-dessus à droite, on observe entre et passant par deux résistances montées en série d'où ,
sur le schéma équivalent ci-dessus à droite, ces deux résistances équivalentes étant en association ;
sur le schéma équivalent ci-dessus à droite, cette dernière résistance équivalente étant montée en avec la précédente , soit
Résistance du réseau cubique entre A et B
modifierOn pourrait procéder de même mais ce serait plus laborieux ; il est en fait judicieux
de constater l'invariance électrique du réseau par rotation autour de d'un angle à préciser où puis,
de simplifier le réseau par courts-circuits adaptés,
pour en déduire la résistance du réseau cubique entre et .
Sur le schéma ci-dessus à gauche, on constate que la distribution des courants est invariante par rotation autour de l'axe d'angle [19] ;
Sur le schéma ci-dessus à gauche, les courants circulant dans les branches qui se déduisent les unes des autres par rotation autour de l'axe d'angle par exemple , et ou , et étant de même intensité et les branches correspondantes étant de même résistance, la tension à leurs bornes est la même sur les exemples ou et comme il y a une borne commune les autres bornes sont au même potentiel soit ou encore ;
Sur le schéma ci-dessus à gauche, les points qui se déduisent les uns des autres par rotation autour de l'axe d'angle étant au même potentiel peuvent être courts-circuités sans modifier la répartition des courants circulant dans le réseau d'où le schéma équivalent ci-dessus à droite ;
dans ce schéma équivalent ci-dessus à droite on observe entre et une association de trois résistances d'où la résistance équivalente [20],
dans ce schéma équivalent ci-dessus à droite on observe entre et une association de trois résistances d'où la résistance équivalente [20] et enfin
dans ce schéma équivalent ci-dessus à droite on observe entre et une association de six résistances d'où la résistance équivalente [20] ;
Remarque : Les invariances par symétrie ou antisymétrie planes ou axiales étant de très loin les plus utilisées dans l'évaluation d'une résistance équivalente et celle par rotation très peu fréquente, on aurait pu ne pas la remarquer dans l'exemple précédent ; on aurait alors utilisé les invariances par symétrie ou antisymétrie planes de la façon précisée ci-dessous :
-
Invariance par symétrie plane par rapport au plan du réseau cubique de fils métalliques entre et deux sommets en diagonale du cube
-
1er schéma équivalent utilisant le court-circuitage des points symétriques par rapport au plan du réseau cubique de fils métalliques entre et deux sommets en diagonale du cube
-
2ème schéma équivalent utilisant la réduction des associations série et des résistances du 1er schéma équivalent au réseau cubique de fils métalliques entre et deux sommets en diagonale du cube
Remarque : sur le schéma ci-dessus à gauche, on observe une symétrie plane relativement au plan [21] de la répartition des courants circulant dans le réseau cubique de fils métalliques entre et , les points symétriques par rapport à ce plan à savoir et d'une part ainsi que et d'autre part étant respectivement au même potentiel peuvent être courts-circuités sans modifier la répartition des courants d'où 1er schéma équivalent ci-dessus au centre ;
Remarque : dans le 1er schéma équivalent ci-dessus au centre, on observe entre et une association de deux résistances de résistance équivalente en série avec une autre résistance entre et , donnant au final entre et passant par une résistance équivalente , de même
Remarque : dans le 1er schéma équivalent ci-dessus au centre, on observe entre et une association de deux résistances de résistance équivalente en série avec une autre résistance entre et , donnant au final entre et passant par une résistance équivalente , enfin
Remarque : dans le 1er schéma équivalent ci-dessus au centre, on observe entre et ou entre et ou encore entre et , une association de deux résistances , respectivement de résistance équivalente d'où le 2ème schéma équivalent ci-dessus à droite ;
Remarque : dans ce 2ème schéma équivalent ci-dessus à droite, on observe la présence d'associations triangle ou étoile[22] ne permettant pas la réduction des résistances en une résistance équivalente, il serait souhaitable, si cela était possible, de trouver de nouvelles invariances par symétrie ou antisymétrie axiales sur ce 2ème schéma équivalent mais il n'y en a aucune ; sans autre invariance, on imposerait un courant d'intensité traversant le réseau de vers dans le but de déterminer la tension en ses bornes en fonction de , ce qui conduirait à la résolution d'un système linéaire de équations aux inconnues représentant les intensités de courant circulant dans les branches mais
Remarque : dans ce 2ème schéma équivalent ci-dessus à droite, si on appelle le milieu électrique de la branche [23] on observe une invariance par antisymétrie centrale de centre [24] ;
Remarque : dans ce 2ème schéma équivalent ci-dessus à droite, cette nouvelle invariance par antisymétrie centrale du 2ème schéma équivalent réduit le nombre d'inconnues de à qui sont
Remarque : dans ce 2ème schéma équivalent ci-dessus à droite, l'intensité du courant traversant la branche dont le sens est choisi de à [25],
Remarque : dans ce 2ème schéma équivalent ci-dessus à droite, l'intensité du courant traversant la branche et et
Remarque : dans ce 2ème schéma équivalent ci-dessus à droite, l'intensité du courant traversant la branche et ;
Remarque : le système des équations linéaires aux inconnues s'obtient en écrivant deux équations de nœud et une équation de maille[26] :
Remarque : le système des équations linéaires aux inconnues 1ère équation de nœud : «»,
Remarque : le système des équations linéaires aux inconnues 2ème équation de nœud : «» et
Remarque : le système des équations linéaires aux inconnues équation de maille : «» ;
Remarque : pour déterminer la tension «» on peut utiliser les deux branches inférieures et selon
Remarque : pour déterminer la tension «» ce qui nécessite de déterminer les deux intensités [27] en éliminant par la 2ème équation de nœud «» que l'on reporte dans l'équation de maille «» soit finalement le système des équations linéaires aux inconnues à résoudre «» ;
Remarque : pour déterminer la tension on tire l'expression de en formant [28] soit ou «» et par suite
Remarque : pour déterminer la tension on tire l'expression de en utilisant selon «» ;
Remarque : finalement on en déduit ou d'où «»[29].
Lois de Kirchhoff, utilisation des symétries électriques
modifierCi-contre un circuit fermé à nœuds et branches possédant une symétrie axiale.
Expression des intensités I et i
modifierAprès avoir simplifié le circuit ci-contre par étude des invariances de la répartition des courants par symétrie axiale, trouver les expressions des intensités et en fonction de et .
L'axe du schéma ci-dessus est un axe de symétrie des courants, on en déduit que les points symétriques sont au même potentiel c'est-à-dire et ; on peut donc les relier par un court-circuit sans changer la répartition des courants et on obtient le schéma équivalent ci-contre à gauche avec ;
en associant presque toutes les résistances montées en série[30], on transforme le circuit simplifié en celui représenté ci-contre à droite dans lequel on appliquera les lois de Kirchhoff[31] pour déterminer la valeur des intensités des deux courants cherchées :
ayant deux inconnues à déterminer mais trois inconnues effectives , il faut trois équations indépendantes parmi lesquelles on se servira de l'une d'entre elles pour éliminer l'inconnue [32] qui ne sous intéresse pas :
- équation du nœud : «»[32],
- équation de maille : dans laquelle on reporte l'expression de précédemment évaluée[32] soit «» et
- équation de maille : dans laquelle on reporte l'expression de précédemment évaluée[32] soit «» ;
Mêmes questions en ajoutant une diode idéale dans la branche MN
modifierOn dispose entre et en plus du conducteur ohmique de résistance , d'une diode à jonction idéale[33].
Déterminer dans les deux hypothèses possibles de branchement de cette diode.
Si la diode idéale est montée, entre et , en série avec la résistance de telle façon qu'elle soit en polarisation inverse[36] comme dans le schéma ci-contre à droite, elle est bloquante[37] et se comporte comme un interrupteur ouvert impliquant
l'axe des étant toujours axe de symétrie de la répartition des courants du schéma ci-dessus à droite on en déduit que les points symétriques relativement à cet axe, à savoir et d'une part et et d'autre part, étant deux par deux au même potentiel peuvent être reliés par un court-circuit sans modifier la répartition des courants d'où le 1er schéma équivalent ci-contre :
dans le 1er schéma équivalent ci-contre, le courant traversant la portion de circuit étant d'intensité nulle, il en est de même du courant traversant la résistance de la portion de circuit , on peut donc supprimer la branche sans modifier la répartition des courants d'où un 2ème schéma équivalent à représenter soi-même ;
dans le 2ème schéma équivalent à représenter soi-même, on a un simple circuit série constitué d'une association série de trois résistances et d'une résistance soit une résistance totale et d'une source de tension parfaite de f.e.m. d'où, par application de la loi de Pouillet[38],[39], soitGroupement de piles, optimisation
modifierOn dispose de piles identiques de f.e.m. et de résistance interne . On réalise le branchement en parallèle entre et de dipôles comprenant chacun piles montées en série[40].
Déterminer et pour que l'intensité du courant circulant dans un conducteur ohmique de résistance , branché entre et , soit maximale dans le cas particulier numérique suivant : , , et ;
préciser la valeur de l'intensité du courant délivrée par la batterie de piles avec les valeurs de et de précédemment trouvées quand celle-ci alimente le conducteur ohmique de résistance .
Nous avons un montage dont la partie génératrice formée de batteries montées en , chaque batterie étant constituée de piles en série[41] avec un nombre total de piles fixé alimente un conducteur ohmique de résistance et nous nous proposons de chercher la disposition pour que l'intensité du courant traversant cette résistance soit maximale voir figure ci-contre ;
pour réduire le groupement de piles on remplace chaque batterie par son modèle générateur de tension et les piles étant en série, la f.e.m. du modèle est «» et la résistance interne «», puis
pour réduire le groupement de piles on en prend le modèle générateur de courant de façon à réduire l'association des batteries, le modèle générateur de chaque batterie ayant pour c.e.m. «» et pour conductance interne « » ;
pour réduire le groupement de piles les batteries étant en , le c.e.m. du modèle générateur de courant de l'association est « » et la conductance interne «» ;
pour réduire le groupement de piles on revient alors au modèle générateur de tension de l'association, la résistance interne étant « » et la f.e.m. «» ;