En raison de limitations techniques, la typographie souhaitable du titre, « Statique des fluides : Équation fondamentale de l'hydrostatique Statique des fluides/Équation fondamentale de l'hydrostatique », n'a pu être restituée correctement ci-dessus.
: le champ de pesanteur ou champ gravitationnel (intensité en m.s-2).
Si le fluide est considéré comme incompressible, la différence de pression entre deux points d'un fluide est égale au poids d'une colonne de fluide de surface unité et dont la hauteur est égale à la différence de hauteur des deux points :
les forces à distance (réparties) qui agissent sur les volumes (forces de pesanteur, champ électro-magnétique, etc) :
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En hydrostatique, la seule force à distance exercée sur le fluide est liée à la pesanteur et correspond au poids du fluide. La force exercée sur une particule fluide est donnée par :
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où est le champ gravitationnel qui dérive du potentiel gravitationnel . On rappelle que :
Une pompe aspirante permet de maintenir une pression quasi-nulle à la surface d'un puits .
À la surface de l'eau (dans le puits), on retrouvera la pression atmosphérique .
D'après l'équation fondamentale de l'hydrostatique pour les fluides incompressibles :
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Or la pression au point B est positive (comme toutes les pressions) et très proche de 0. Donc :
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Si la hauteur du puits excède le décamètre, on ne pourra plus pomper l'eau avec des pompes aspirantes. En effet la faible pression entraîne l'évaporation de l'eau qui engendre le phénomène de cavitation, néfaste pour le système mécanique de la pompe. Il faudra utiliser des pompes refoulantes.
Réussir à aspirer l’eau à plus de dix mètres au dessus du niveau du fleuve Arno : telle était la priorité des ingénieurs-fontainiers du XVIIe siècle à Florence. La question sera même soumise à Galilée mais qui décède sans avoir résolu le problème. C'est son secrétaire, Torricelli qui apportera la réponse. Qu’est-ce qui empêche l’eau de monter au-delà d’une certaine hauteur ? Comme il n’est pas pratique de manipuler des colonnes d'eau de 10 m, Torricelli décida de remplacer l’eau par un liquide beaucoup plus lourd, le mercure. Il remplit complètement un tube de mercure, le bouche avec le doigt pour empêcher l’air de rentrer et le renverse sur un bassin de mercure. À sa grande surprise, le tube ne se vide pas complètement dans le bassin : une colonne de mercure de 76 cm reste dans le tube.
1. Pourquoi la colonne de mercure ne se vide-t-elle pas complètement ?
Deux forces, donc deux pressions s'exercent à la surface du bassin. La pression due à la colonne de mercure et la pression atmosphérique . Le système est en équilibre: ces deux forces sont donc égales en intensité et s'appliquent en sens opposés :
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De plus, dans la colonne de mercure, la pression du vide sur le liquide est nulle :
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2. Pourquoi la colonne de mercure arrête t-elle de se vider à la hauteur de 76 cm ?
D'après l'équation fondamentale de l'hydrostatique pour les liquides incompressibles, appliquée à la colonne de mercure :
La compressibilité d'un fluide permet de définir sa variation de volume en fonction de la pression. C'est une valeur très grande pour les gaz, faible pour les liquides et très faible pour les solides usuels. La compressibilité d'un fluide est indiqué par un coefficient noté ,nommé "coefficient de compressibilité à température constante " :
Le coefficient de compressibilité peut aussi s'exprimer en fonction de la pression et de la masse volumique :
D'après la loi de conservation de la matière: (toujours à température constante)
1. Au premier ordre, il vient :
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Si le fluide est très faiblement compressible alors :
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2. Pour un liquide peu compressible, le coefficient s'exprimera ainsi :