Thermodynamique (PCSI)/Descriptions microscopique et macroscopique d'un système à l'équilibre : Énergie interne d'une phase condensée incompressible et indilatable, capacité thermique (à volume constant)

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Descriptions microscopique et macroscopique d'un système à l'équilibre : Énergie interne d'une phase condensée incompressible et indilatable, capacité thermique (à volume constant)
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Chapitre no 7
Leçon : Thermodynamique (PCSI)
Chap. préc. :Descriptions microscopique et macroscopique d'un système à l'équilibre : Énergie interne d'un système, capacité thermique à volume constant d'un G.P.
Chap. suiv. :Descriptions microscopique et macroscopique d'un système à l'équilibre : Approximation des phases condensées peu compressibles et peu dilatables
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Thermodynamique (PCSI)/Descriptions microscopique et macroscopique d'un système à l'équilibre : Énergie interne d'une phase condensée incompressible et indilatable, capacité thermique (à volume constant)
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Énergie interne molaire d’une phase condensée incompressible et indilatable en équilibre, fonction uniquement de la température, énergie interne d'une quantité « n » fixée d’une phase condensée incompressible et indilatable en équilibre modifier

Rappel du modèle de phase condensée « idéale » modifier

     Préliminaire : La notion de phase condensée « incompressible et indilatable » a été introduite une 1ère fois dans les paragraphes « modèle de fluide incompressible, homogène et indilatable », « compressibilité d'un fluide, modèle incompressible » et « dilatation d'un fluide, modèle indilatable » du chap.  de la leçon « Statique des fluides (PCSI) » en ce qui concerne les phases liquides réelles  les propriétés des phases solides réelles étant semblables  et revue dans le paragraphe « modèle de phase condensée incompressible et indilatable » du chap.  de la leçon « Thermodynamique (PCSI) ».

     Rappel : Une phase condensée  c'est-à-dire liquide ou solide  est dite « incompressible et indilatable »  ou « idéale »[1]  si le « volume   d'une quantité   fixée de phase condensée ne dépend ni de sa pression   ni de sa température  » ;

     Rappel : sachant qu'une phase condensée est divariante et choisissant comme paramètres intensifs[2] indépendants la « température  » et la « pression  » nous en déduisons l’équation d’état d’une quantité « » fixée de phase condensée « idéale »[1] sous forme intégrale précisant le volume occupé par cette phase « [3] » selon

« »[3],[4] avec
«  une constante déterminée par les C.I. »[5] ;

     Rappel : en divisant les deux membres de l’équation d’état sous forme intégrale par « », nous en déduisons l’équation d’état d’une phase condensée « idéale »[1] sous forme locale précisant le volume molaire de cette phase « »[3] selon

« »[3],[4] avec
«    étant une constante déterminée par les C.I[5]. ».

Énergie interne d’une quantité « n » fixée de phase condensée « idéale » en équilibre modifier

     Préliminaire : La particularité d'une phase condensée  « idéale »[1] [6] en équilibre thermodynamique relativement à un système thermodynamique monophasé sous phase gazeuse à l'équilibre est que les interactions interentitaires sont plus fortes  correspondant à une distance moyenne entre entités nettement plus faible  d'un ordre de grandeur de   ;

     Préliminaire : d'une part, l'énergie potentielle microscopique moyenne d'interaction interentitaire d'une phase condensée  « idéale »[1] [6] en équilibre thermodynamique c'est-à-dire «   »[7],[8],[9]  «  étant la constante d’Avogadro »[10]  dans laquelle  [11] est de valeur plus grande que celle d'une phase gazeuse et

     Préliminaire : d'autre part, les liaisons interentitaires plus fortes dans une phase condensée  « idéale »[1] [6] que dans une phase gazeuse créant un couplage entre entités   l'ajout d'un terme dans l'énergie cinétique microscopique moyenne des entités d'une phase condensée selon « »[12] ainsi qu'une dépendance directe de l'énergie potentielle microscopique moyenne d'interaction interentitaire   avec la température   selon « »[7],[13].

     Exposé : Une phase condensée « idéale »[1] étant divariante, l'énergie interne d'une quantité « » fixée de phase condensée « idéale »[1] en équilibre thermodynamique « »[3] dépend de deux paramètres intensifs[2] indépendants soit, en choisissant pour ces derniers « la température   et le volume molaire  [3] »

« »[3],[4]
dans laquelle « [3] restant constant  »,
 
« »[3],[4] c'est-à-dire,

     Exposé :   étant fixée et   constant, l'énergie interne de la quantité « » de phase condensée « idéale »[1] en équilibre « »[3] « n'est fonction que de la température  » ;

     Exposé : ayant défini l'énergie interne d'une quantité   fixée de système thermodynamique monophasé   en équilibre dans le paragraphe « définition de l'énergie interne d'un système thermodynamique monophasé en équilibre » du chap.  de la leçon « Thermodynamique (PCSI) » selon « »[7] avec «  l'énergie cinétique microscopique moyenne des entités de    »[14] et «  l'énergie potentielle microscopique moyenne d'interactions interentitaire et intraentitaire de    »[7],[8] puis
     Exposé : Ayant établi dans le paragraphe « expression de l'énergie interne d'une quantité n fixée d'un système thermodynamique monophasé en équilibre » du chap.  de la leçon « Thermodynamique (PCSI) » l'expression statistique de cette énergie interne suivant « »[15],[7],[16] dans laquelle  [17] et  [18] qu'il convient de modifier pour tenir compte des particularités d'une phase condensée en « »[15],[7],[19] dans laquelle  [20] et  [21] ou, sachant que «   »[7],[8],[13] avec  [11],  [22] et  »[23] nous obtenons finalement

« »[15],[19],[11] avec  [20],  [21],  [22] et  »[23] ;

     exposé : appliqué à une quantité « » fixée de phase condensée « idéale »[1] en équilibre thermodynamique, l'énergie interne de cette dernière se réécrit

« »[3],[15],[19],[11] avec
 [20],  [21],  [22] et  »[23],
ou, avec « »[3] constant,
« »[3] avec  [20] et  [21],
« » ne dépendant que de  .                        

Énergie interne molaire d’une phase condensée « idéale » en équilibre modifier

     L'énergie interne molaire d'un système thermodynamique monophasé   en équilibre « » étant définie à partir de celle d'une quantité   fixée de ce système   en équilibre « » par «   », nous déduisons l'énergie interne molaire d'une phase condensée « idéale »[1] en équilibre « »[3] de l'expression de « »[3] obtenue au paragraphe « énergie interne d'une quantité n fixée de phase condensée idéale en équilibre » plus haut dans ce chapitre soit

« »[3],[24] avec  [20] et  [21],
« » ne dépendant que de  .                 

Capacité thermique (à volume constant) d’une quantité « n » fixée d’une phase condensée incompressible et indilatable en équilibre, capacité thermique molaire (à volume constant) d’une phase condensée incompressible et indilatable en équilibre modifier

     Préliminaire : Une quantité   fixée d'une phase condensée « idéale »[1] en équilibre gardant un volume constant il est inutile, pour définir sa capacité thermique à volume constant, de préciser « à volume constant » d'où les parenthèses encadrant cette expression ; de même

     Préliminaire : une phase condensée « idéale »[1] en équilibre gardant un volume molaire constant il est inutile, pour définir sa capacité thermique molaire à volume  molaire [25] constant, de préciser « à volume[25] constant » d'où les parenthèses encadrant cette expression.

Rappel de la définition de la capacité thermique à volume constant d’une quantité « n » fixée d’un système thermodynamique monophasé en équilibre modifier

     La capacité thermique à volume constant d’une quantité « » fixée d’un système thermodynamique monophasé   en équilibre a été introduite une 1ère fois dans le paragraphe « définition de la capacité thermique à volume constant d'une quantité n fixée d'un système thermodynamique monophasé en équilibre » du chap.  de la leçon « Thermodynamique (PCSI) », sa définition est rappelée ci-dessous :

« » dans laquelle   est l'énergie interne de la quantité   du système  
                                                       réparti sur une expansion tridimensionnelle de volume   à la température   ;
                                                       «  est exprimée en  ».

Capacité thermique (à volume constant) d’une quantité « n » fixée d’une phase condensée « idéale » en équilibre modifier

     La capacité thermique  à volume constant  d'une quantité « » fixée de phase condensée « idéale »[1] en équilibre étant définie par « »[3],[26],[27] dans laquelle « »[3],[28] avec  [20],  [21] et   l'énergie potentielle microscopique moyenne d'interaction interentitaire  ne dépendant que de   dans une phase condensée « idéale », le volume molaire y étant constant    « »[3] d'où

« »[3].

Capacité thermique molaire (à volume constant) d’une phase condensée « idéale » en équilibre modifier

     De la capacité thermique  à volume constant  d'une quantité « » fixée de phase condensée « idéale »[1] en équilibre « [3] avec  [21] et  »[29],[30], nous en déduisons la capacité thermique molaire  à volume[25] constant  d'une phase condensée « idéale »[1] en équilibre thermodynamique par «   »[3] soit

« [3]
                          s'exprimant en  ,
avec  [21] et  »[29].

Capacité thermique massique (à volume constant) d’une phase condensée « idéale » en équilibre modifier

     La capacité thermique massique  à volume[31] constant  d'une phase condensée « idéale »[1] en équilibre thermodynamique « »[3],[32] peut se déterminer à partir de la capacité thermique molaire  à volume[25] constant  de la phase condensée « idéale »[1] « »[3] et de la masse molaire de ce dernier « »[3]  voir le paragraphe « définition de la capacité thermique massique à volume constant d'un système thermodynamique monophasé en équilibre (1ère définition équivalente) » du chap.  de la leçon « Thermodynamique (PCSI) »  selon

« [3],[32] exprimée en  ».

Exemple de la capacité thermique massique (à volume constant) de l’eau liquide en équilibre modifier

     Dans les conditions normales de température et de pression   et   la capacité thermique massique  à volume[31] constant  de l'eau liquide est la plus grande connue de celles des phases condensées  « idéales »[1] [33] à savoir

« »[32],[34].

     Tentative d'interprétation : D'une part la capacité thermique molaire  à volume[25] constant  de l'eau liquide  de masse molaire moléculaire   en équilibre thermodynamique valant, dans les C.N.T.P.[35], « » soit, avec  , « » et
     Tentative d'interprétation : d'autre part, admettant l'applicabilité de l'équipartition de l'énergie[36] à l'eau liquide et supposant, dans cette dernière, pratiquement tous les degrés de liberté dégelés[37], nous en déduisons les influences des degrés de liberté dans la capacité thermique molaire  à volume[25] constant  de l'eau liquide en équilibre thermodynamique :
     Tentative d'interprétation :  des trois degrés de liberté de translation[38]   « »,
     Tentative d'interprétation :  des trois degrés de liberté de rotation propre[39]   « »,
     Tentative d'interprétation :  des trois degrés de liberté de vibration intramoléculaire[40]   « »[41],
     Tentative d'interprétation :  des quatre degrés de liberté d'interaction intermoléculaire possibles, seuls trois existent réellement pour des raisons stériques[42]   « »[41] ;
     Tentative d'interprétation :  résumé : dans « » nous vérifions que
     Tentative d'interprétation :  résumé : dans « 1e 1er terme « »,
     Tentative d'interprétation :  résumé : dans « le 2ème terme « »[43] et
     Tentative d'interprétation :  résumé : dans « le 3ème terme « »[44] d'où
     Tentative d'interprétation :  résumé : dans « ».

     Commentaire : Le fait que l'eau soit la phase liquide ayant la plus grande capacité thermique massique  à volume[31] constant  et
     Commentaire : Le fait qu’elle soit en abondance sur la surface terrestre dans les océans ou fleuves,
     Commentaire : est d’une grande importance pour la régulation des climats car les océans et fleuves peuvent échanger une quantité importante d’énergie avec l’atmosphère sans que leur température ne varie de façon notable  «  grande » avec «  grande »   «  raisonnable »[45] .

     Remarque : Il existe une ancienne unité d’énergie  calorifique [46],[47] « la calorie  symbole  » qui est la « variation d’énergie interne de   d’eau liquide sous pression de   lorsque la température de l'eau est élevée de   à  » ; son lien avec « le Joule »[48] est   soit finalement « ».

     Remarque : Attention, de nos jours, « la calorie » utilisée couramment en diététique est en fait « la kilocalorie »  pour souligner la distinction entre les deux, on utilise le symbole « » pour représenter la calorie de la diététique encore appelée « grande calorie » d'où « » .

Exemple de la capacité thermique massique (à volume constant) de l’eau solide (glace d'eau) en équilibre modifier

 
Maille primitive de la structure cristalline à réseau hexagonal de la glace d'eau dans les C.N.T.P[35].

     Dans les C.N.T.P[35]. la capacité thermique massique  à volume[31] constant  de l'eau solide  c'est-à-dire la glace d'eau  ne représente que la moitié de celle de l'eau liquide dans les mêmes conditions c'est-à-dire

« »[32].
 
Maille conventionnelle cristalline hexagonale

     Tentative d'interprétation : Contrairement à l'eau liquide dans laquelle les liaisons hydrogène entre molécules sont facilement rompues pour être, quasi-instantanément, reconstituées avec d'autres molécules, les liaisons hydrogène entre molécules dans la glace d'eau assurent à cette dernière une structure cristalline à réseau hexagonal :
     Tentative d'interprétation : voir ci-contre à gauche, un schéma de la maille conventionnelle justifiant le nom du réseau et
     Tentative d'interprétation : voir ci-contre à droite, un schéma de la maille primitive dans lequel nous y observons une molécule d'eau dont l'atome d'oxygène, au centre d'un tétraèdre régulier, est lié, par liaisons hydrogène, à quatre autres molécules d'eau à atome d'oxygène aux sommets du tétraèdre  ;
     Tentative d'interprétation : l'existence de ces liaisons hydrogène plus solides dans la glace d'eau que dans l'eau liquide a pour conséquence une   du nombre de degrés de liberté des molécules d'eau en phase solide par rapport à celui en phase liquide et par suite  dans la mesure où l'équipartition de l'énergie reste applicable  une   de la capacité thermique massique  à volume[31] constant  de l'eau solide relativement à celle de l'eau liquide ainsi qu'une   de la capacité thermique molaire  à volume[25] constant  de l'eau solide selon « »[49].

     Remarque : Contrairement à l'eau liquide qui est la phase liquide ayant la plus grande capacité thermique massique  à volume[31] constant , la glace d'eau n'est pas la phase solide ayant la plus grande capacité thermique massique  à volume[31] constant , le corps de phase solide ayant cette propriété est  à ma connaissance  le « lithium  »  le plus léger des métaux alcalins se présentant sous une structure cristalline à réseau cubique centré  de masse molaire atomique  , la capacité thermique massique  à volume[31] constant  du lithium dans les C.N.T.P[35]. valant

« »[32],[50].

Comparaison de la capacité thermique massique (à volume constant) de l'eau vapeur à celle de l'eau liquide ou solide en équilibre modifier

     Préliminaire : Sous une pression de  , la température minimale pour que l'eau forme un système thermodynamique monophasé sous phase vapeur est  , aussi la comparaison de la capacité thermique massique  à volume[31] constant  de l'eau vapeur à celle de l'eau liquide  ou solide  ne peut pas être faite dans les C.N.T.P[35]., aussi
     Préliminaire : nous comparerons la capacité thermique massique  à volume[31] constant  de l'eau liquide  ou solide  définie dans les C.N.T.P[35]. à celle de l'eau vapeur à   et sous  .

     Résultat expérimental : La capacité thermique massique  à volume[31] constant  de l'eau vapeur à   et sous   est

« »[32],[51].

     Conclusion : en comparant les valeurs des capacités thermiques massiques  à volume[31] constant  de l'eau sous chacune des phases, nous en déduisons

« »[52].

     Remarque : Contrairement à l'eau liquide qui est la phase liquide ayant la plus grande capacité thermique massique  à volume[31] constant , la vapeur d'eau n'est pas la phase gazeuse ayant la plus grande capacité thermique massique  à volume[31] constant , le corps de phase gazeuse ayant cette propriété est  à ma connaissance  le « dihydrogène  »  molécule diatomique  de masse molaire moléculaire  , la capacité thermique massique  à volume[31] constant  du dihydrogène dans les C.N.T.P[35]. valant

« »[32],[53].

Notes et références modifier

  1. 1,00 1,01 1,02 1,03 1,04 1,05 1,06 1,07 1,08 1,09 1,10 1,11 1,12 1,13 1,14 1,15 1,16 1,17 et 1,18 Selon un raccourci personnel pour traduire que la phase condensée est « incompressible et indilatable ».
  2. 2,0 et 2,1 Voir le paragraphe « grandeurs intensives » du chap.  de la leçon « Thermodynamique (PCSI) ».
  3. 3,00 3,01 3,02 3,03 3,04 3,05 3,06 3,07 3,08 3,09 3,10 3,11 3,12 3,13 3,14 3,15 3,16 3,17 3,18 3,19 3,20 3,21 3,22 3,23 3,24 3,25 et 3,26 L'indice « » signifiant « phase ».
  4. 4,0 4,1 4,2 et 4,3 L'usage en physique  et particulièrement en thermodynamique  consiste à confondre le nom d'une fonction de plusieurs variables avec celui de l'image de ces variables par cette fonction,
       par exemple, alors qu'« en mathématique, on notera  », « en physique, on note  »  
  5. 5,0 et 5,1 Conditions Initiales.
  6. 6,0 6,1 et 6,2 Le qualificatif « idéale » est entre parenthèses car la propriété citée reste vraie pour des phases condensées non « idéales ».
  7. 7,0 7,1 7,2 7,3 7,4 7,5 et 7,6 En mécanique les énergies potentielles sont notées « » mais, en thermodynamique, nous notons les énergie potentielles « », « » étant une variable réservée en thermodynamique à l'énergie interne.
  8. 8,0 8,1 et 8,2 Le facteur   étant indispensable car l'énergie potentielle microscopique interentitaire rapportée à une entité particulière serait comptée deux fois en faisant la somme sur toutes les entités.
  9. Nous avons changé de notation par rapport au paragraphe « définition de l'énergie interne d'un système thermodynamique monophasé en équilibre » du chap.  de la leçon « Thermodynamique (PCSI) » en considérant « » comme fonction du volume molaire   et non plus du volume    changement de notation concrétisé dans le paragraphe « expression de l'énergie interne molaire d'un système thermodynamique monophasé en équilibre » du même chap.  de la même leçon « Thermodynamique (PCSI) » .
  10. Lorenzo Romano Amedeo Carlo Avogadro (1776 - 1856) est un physicien et chimiste du Piémont  région actuelle de l'Italie  à qui on doit essentiellement la loi d'Avogadro Ampère qu'il énonça en   et proposée indépendamment par Ampère en  , celle-ci spécifiant que « des volumes égaux de gaz parfaits différents, aux mêmes conditions de température et de pression, contiennent le même nombre de molécules ».
       André-Marie Ampère (1775 - 1836), mathématicien, physicien, chimiste et philosophe français, peut être considéré comme l'un des premiers artisans de la mathématisation de la physique, il a édifié les fondements théoriques de l'électromagnétisme et a découvert les bases de l'électronique de la matière.
  11. 11,0 11,1 11,2 et 11,3 Dans la mesure où l'interaction interentitaire est attractive.
  12. Le facteur   étant indispensable car l'énergie cinétique microscopique de couplage entre entités rapportée à une entité particulière serait comptée deux fois en faisant la somme sur toutes les entités.
  13. 13,0 et 13,1 Nous avons changé de notation par rapport au paragraphe « définition de l'énergie interne d'un système thermodynamique monophasé en équilibre » du chap.  de la leçon « Thermodynamique (PCSI) » en considérant « » comme fonction du volume molaire   et non plus du volume    changement de notation concrétisé dans le paragraphe « expression de l'énergie interne molaire d'un système thermodynamique monophasé en équilibre » du même chap.  de la même leçon « Thermodynamique (PCSI) » , puis ajouté la légère dépendance de « » avec la température.
  14. Transformée en « » pour une phase condensée  voir préliminaire de ce paragraphe .
  15. 15,0 15,1 15,2 et 15,3 En effet « » d'après la définition de la température cinétique d'un gaz étendue à toute phase liquide puis solide, voir les paragraphes « 2ème définition de la température cinétique d'un gaz en équilibre thermodynamique » du chap.  de la leçon « Thermodynamique (PCSI) », « 1ère définition de la température cinétique d'un système fluide en chacun de ses points » et « généralisation : définitions équivalentes de la température cinétique d'un système solide en équilibre thermodynamique (1ère définition de la température cinétique d'un système solide en équilibre thermodynamique) » du chap.  de la leçon « Thermodynamique (PCSI) ».
  16. La forme de « » fonction de la température   notée    notation personnelle , peut différer néanmoins d'un système à un autre tout en restant fonction    au sens large  de la température  .
  17. En effet   étant définie par « » est toujours  .
  18. En effet la fonction « » de la température  , fonction notée    notation personnelle , est aussi une fonction    au sens large  de la température  .
  19. 19,0 19,1 et 19,2 La forme de « » fonction de la température   notée    notation personnelle , peut différer néanmoins d'une phase condensée à une autre tout en restant fonction    au sens large  de la température    voir la note « 13 » plus haut dans ce chapitre .
  20. 20,0 20,1 20,2 20,3 20,4 et 20,5 En effet   étant définie par « » est toujours  .
  21. 21,0 21,1 21,2 21,3 21,4 21,5 21,6 et 21,7 En effet la fonction « » de la température  , fonction notée    notation personnelle , est aussi une fonction    au sens large  de la température  .
  22. 22,0 22,1 et 22,2 En effet la fonction « » du volume molaire  , fonction notée    notation personnelle , est aussi une fonction   de ce dernier à température gelée.
  23. 23,0 23,1 et 23,2 Cette dernière relation traduisant que la référence pour l’énergie potentielle d'interaction interentitaire attractive rapportée à une entité  la référence d'une énergie potentielle étant la position des éléments du système en laquelle l'énergie potentielle considérée est choisie nulle  correspond aux entités infiniment éloignées les unes des autres.
  24. Avec « » ne dépendant que de   dans une phase condensée « idéale » dans la mesure où le volume molaire y est constant.
  25. 25,0 25,1 25,2 25,3 25,4 25,5 et 25,6 Le qualificatif « molaire » est sous-entendu pour éviter les répétitions que nous aurions dans « capacité thermique molaire à volume molaire constant ».
  26. Voir le paragraphe « rappel de la définition de la capacité thermique à volume constant d'une quantité n fixée d'un système thermodynamique monophasé en équilibre » plus haut dans ce chapitre.
  27. Une quantité « » fixée de phase condensée « idéale » ayant une énergie interne ne dépendant que de la température, le volume de la phase étant une constante, toute dérivée partielle par rapport à la température à volume gelé devient une dérivée droite par rapport à la température  
  28. Voir le paragraphe « énergie interne d'une quantité n fixée de phase condensée idéale en équilibre » plus haut dans ce chapitre.
  29. 29,0 et 29,1 L'énergie potentielle microscopique moyenne d'interaction interentitaire «    dans la mesure où l'interaction interentitaire est attractive » étant, dans une phase condensée, légèrement couplée avec son énergie cinétique microscopique moyenne de translation «  c'est-à-dire avec la température  , nous en déduisons que «  en valeur algébrique quand  » c'est-à-dire que «  quand  ».
  30. Voir le paragraphe « capacité thermique (à volume constant) d'une quantité n fixée de phase condensée idéale en équilibre » plus haut dans ce chapitre.
  31. 31,00 31,01 31,02 31,03 31,04 31,05 31,06 31,07 31,08 31,09 31,10 31,11 31,12 31,13 et 31,14 Le qualificatif « massique » est sous-entendu pour éviter les répétitions que nous aurions dans « capacité thermique massique à volume massique constant ».
  32. 32,0 32,1 32,2 32,3 32,4 32,5 et 32,6 Les grandeurs massiques sont notées, en thermodynamique, par des lettres minuscules.
  33. Le qualificatif « idéale » est entre parenthèses car la propriété citée reste vraie pour des phases condensées non « idéales », la capacité thermique de ces dernières variant peu relativement à la variation de leur volume.
  34. À connaître même si sa valeur est redonnée dans les textes d'exercices et de problèmes.
  35. 35,0 35,1 35,2 35,3 35,4 35,5 et 35,6 Conditions Normales de Température et de Pression c'est-à-dire à   et sous  .
  36. Voir le paragraphe « en complément, notion d'équipartition de l'énergie (suite) » du chap.  de la leçon « Thermodynamique (PCSI) ».
  37. La raison de l'hypothèse de dégel de pratiquement tous les degrés de liberté  en particulier tous ceux de translation ainsi que de rotation et pratiquement tous ceux de vibration qui ne sont dégelés dans une phase gazeuse qu'à haute température  étant que la distance moyenne entre deux molécules voisines dans l'eau liquide est divisée par un facteur   relativement à celle dans l'eau vapeur, ce qui rend le couplage entre les différents termes d'énergie beaucoup plus fort.
  38. Correspondant aux trois coordonnées du C.D.I. d'une molécule.
  39. En effet la molécule d'eau étant triatomique non linéaire donc coplanaire, il s’agit de repérer d’abord la direction du plan de la molécule relativement à son C.D.I.   et cela nécessite deux angles dans le référentiel barycentrique    par exemple le plan est déterminé en repérant le vecteur unitaire normal au plan  d'où deux 1ers degrés de liberté de rotation propre, puis il s'agit de repérer la molécule dans ce plan et cela nécessite un angle  par exemple on détermine une direction dans le plan  d'où un 3ème degré de liberté de rotation propre, soit donc au total « trois degrés de liberté de rotation ».
  40. Deux 1ers degrés de liberté de vibration de la molécule non linéaire correspondant chacun à une vibration de la distance séparant le centre de l'atome d'oxygène et chaque atome d'hydrogène dans son référentiel barycentrique    c'est-à-dire une vibration de la longueur de chaque liaison covalente liant   et un  , le dernier degré de liberté de vibration résultant de la variation de l'angle entre les deux directions joignant le centre de l'atome d'oxygène et le centre de chaque atome d'hydrogène  c'est-à-dire de la variation de l'angle entre les liaisons covalentes liant   et chaque  .
  41. 41,0 et 41,1 À chaque degré de liberté de vibration sont associés deux termes d'énergie, l'un cinétique et l'autre potentiel élastique d'où le « facteur  ».
  42. Sur chaque molécule d'eau il peut y avoir quatre liaisons hydrogène la liant à quatre voisines, ce sont
       deux interactions électrostatiques entre chaque doublet non liant de l'atome d'oxygène de la molécule d'eau centrale et le côté positif de la liaison covalente polaire   d'une molécule d'eau voisine et
       deux autres interactions électrostatiques entre le côté positif de chaque liaison covalente polaire   de la molécule d'eau centrale et un doublet non liant de l'atome d'oxygène d'une molécule d'eau voisine ;
       ces liaisons hydrogène assurent la solvatation des molécules d'eau dans l'eau liquide  c'est-à-dire que toute molécule d'eau est, en moyenne, reliée par liaison hydrogène à trois autres molécules, ce qui forme une molécule hydratée notée  , les molécules reliées à la molécule centrale étant constamment changées par d'autres voisines tout en gardant ce nombre moyen de   définissant le nombre de solvatation d'une molécule d'eau   et non   pour des raisons stériques .
  43. Le 3ème terme de la somme est affecté d'un facteur   car seule la partie cinétique de l'énergie associée aux interactions intermoléculaires  c'est-à-dire à la variabilité des liaisons hydrogène  y est comptabilisée.
  44. Le terme   est affecté d'un facteur   car seule la partie potentielle de l'énergie associée aux interactions intermoléculaires  c'est-à-dire à la variabilité des liaisons hydrogène  y est comptabilisée.
  45. Si «  était deux fois plus faible », «  serait deux fois plus grande pour le même échange d'énergie ».
  46. C.-à-d. l'énergie cinétique microscopique d'agitation d'un corps, anciennement appelée « chaleur ».
  47. La qualificatif « calorifique » est entre parenthèses car cette unité pouvait aussi être utilisée pour n'importe quel type d'énergie  même si son utilisation concernait essentiellement l'énergie de type calorifique .
  48. James Prescott Joule (1818 - 1889) physicien anglais à qui on doit une étude sur la nature de la chaleur et son lien avec le travail mécanique ainsi qu'une relation entre l'intensité du courant électrique traversant un conducteur ohmique et la chaleur dissipée dans ce dernier ; il a étudié la magnétostriction  propriété que possèdent les matériaux ferromagnétiques de se déformer en fonction de l'orientation de leur aimantation, par exemple sous l'influence d'un champ magnétique  et a également travaillé avec le physicien britannique d'origine irlandaise William Thomson (1824 - 1907)  encore connu sous le nom de Lord Kelvin  pour développer l'échelle absolue de température.
  49. Par exemple  mais ce n'est qu'une suggestion de ma part qui nécessiterait d'être vérifiée , pas de possibilité de rotation propre   une   de   de  , pas de possibilité de vibration de l'angle entre les deux liaisons covalentes d'une molécule d'eau   une   de   de  , la possibilité de vibration des deux liaisons covalentes   s'associe avec celle de vibration des liaisons hydrogène dans leur prolongement   une   de   de   d'où finalement une   de   de  .
  50. D'où une capacité thermique molaire  à volume constant  du lithium dans les C.N.T.P. « » ;
       ce résultat pourrait être interprété  mais ce n'est qu'une suggestion de ma part qui nécessiterait d'être vérifiée , trois degrés de liberté de translation   une « contribution de   à  », pas de possibilité de rotation propre et des degrés de liberté d'interaction interentitaire partiellement dégelés   une dernière « contribution de   à  ».
  51. Nous avons établi, dans le paragraphe « capacité thermique molaire à volume constant d'un G.P.P. (exemples, les G.P.Tri à molécules non linéaires) » du chap.  de la leçon « Thermodynamique (PCSI) », que la capacité thermique molaire à volume constant de l'eau vapeur « »  le symbole  d'utilisation personnelle  « » signifiant « appartient approximativement à », par exemple «     »  ;
       la mesure de la capacité thermique massique à volume constant de l'eau vapeur à   et sous     une capacité thermique molaire à volume constant dans les mêmes conditions égale à    en accord avec la borne inférieure donnée ci-dessus, ce qui correspondrait au gel des degrés de vibration intramoléculaire .
  52. Une conséquence pratique serait, dans l'hypothèse où les océans et fleuves seraient gelés, que les écarts de température correspondant à l'absorption  ou la libération  d'une certaine quantité d'énergie seraient approximativement deux fois plus grands ;
       une autre conséquence pratique serait, dans l'hypothèse où les océans et fleuves seraient vaporisés, que les écarts de température correspondant à l'absorption  ou la libération  d'une certaine quantité d'énergie seraient approximativement trois fois plus grands  sans tenir compte du fait que la comparaison des capacités thermiques massiques n'est pas faite dans les mêmes conditions .
  53. D'où une capacité thermique molaire  à volume constant  du dihydrogène dans les C.N.T.P. « »  en accord avec le résultat exposé dans le paragraphe « capacité thermique molaire à volume constant d'un G.P.P. (exemples, les G.P.D. par exemple le dihydrogène) » du chap.  de la leçon « Thermodynamique (PCSI) »   « » correspondant au dégel des deux degrés de liberté de rotation propre, les degrés de vibration intramoléculaire restant gelés .