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En raison de limitations techniques, la typographie souhaitable du titre, «
Thermodynamique (PCSI) : Descriptions microscopique et macroscopique d'un système à l'équilibre : Système thermodynamique, premiers paramètres d'état, énergies échangées avec l'extérieur
Thermodynamique (PCSI)/Descriptions microscopique et macroscopique d'un système à l'équilibre : Système thermodynamique, premiers paramètres d'état, énergies échangées avec l'extérieur », n'a pu être restituée correctement ci-dessus.
Rappel de la définition d'un système thermodynamique, 1ers paramètres d'état : pression et température
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Rappel de la définition d'un système thermodynamique
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Comme cela a été introduit une 1ère fois dans le paragraphe « définition d'un système thermodynamique » du chap.
de la leçon « Thermodynamique (PCSI) », un « système thermodynamique » est un système mésoscopique
ou macroscopique
d’« entités »[1] dont on étudie « uniquement la répartition de vitesse de l'entité moyenne »[2] représentative du système
par opposition à la notion de « système mécanique » dont on étudie « la répartition de vitesse de toutes les entités[1] prises individuellement »[3]
.
Rappel : système thermodynamique en évolution stationnaire
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Comme cela a été introduit une 1ère fois dans le paragraphe « définition d'un système thermodynamique (1ère propriété) » du chap.
de la leçon « Thermodynamique (PCSI) », un « système thermodynamique à répartition de vitesse de l’entité moyenne »[2] « stationnaire »[4]
le système thermodynamique en évolution stationnaire correspond à un système en équilibre thermodynamique
s'il ne reçoit globalement aucune énergie de l’extérieur par compensation locale
ou à un système en état dynamique stationnaire
s'il est traversé par un flux d’énergie fourni d’un point de l’extérieur et restitué à un autre point de l’extérieur
le système ne reçoit globalement encore aucune énergie de l’extérieur mais la compensation n’est pas locale mais globale
est complètement décrit par la connaissance d’un « petit nombre de paramètres »[5] dits « paramètres d’état du système » qui représentent, à un cœfficient multiplicatif près, des valeurs moyennes de grandeurs microscopiques ;
le cas le plus fréquent de système thermodynamique en évolution stationnaire est celui d’un système « fermé »[6] en équilibre thermodynamique c'est-à-dire pour lequel ses paramètres d’état n’évoluent pas avec le temps par « absence globale d’échange d’énergie avec son extérieur » mais aussi par « absence locale d'échange d'énergie entre échantillons mésoscopiques voisins »
de même les paramètres d'état d'un système en état dynamique stationnaire n'évoluent pas avec le temps, mais c'est par compensation globale d'échange d'énergie entre le système et son extérieur ainsi qu'entre échantillons mésoscopiques voisins
la compensation n'étant pas locale comme dans le cas d'un système en équilibre thermodynamique
.
1er exemple de paramètre d'état d'un système : la pression pM en chaque point M du système, distinction pression « effective », pression cinétique et pression moléculaire
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Nous nous proposons de définir, dans un 1er temps, la pression «
» exercée par un système gazeux sur un élément de paroi d’aire élémentaire «
», puis
Nous nous proposons de généraliser la définition à la pression du gaz en tout point intérieur à ce dernier et enfin
Nous nous proposons de généraliser la définition à la pression d’un système liquide ou solide en tout point intérieur au système.
Pression p(dS) exercée par un gaz sur un élément de paroi d’aire élémentaire dS
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La pression «
» exercée par un système gazeux sur un élément de paroi d’aire élémentaire «
» est définie expérimentalement à partir de la force pressante «
» que le gaz exerce sur l’élément de paroi d'aire
par «
» avec «
» vecteur unitaire normal à l’élément de paroi orienté du gaz vers l’extérieur
«
».
Distinction entre les pressions « effective » et cinétique exercées par le gaz sur un élément de paroi, notion de pression moléculaire du gaz s’exerçant sur l’élément de paroi
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Nous avons défini la pression cinétique d'un G.P[7]. sur un élément de paroi
«
»[8] comme le gain horaire et surfacique de composante normale de résultante cinétique de
due à l'adsorption et à la désorption des molécules du gaz en supposant
libre soit
[9]
étant le gain de résultante cinétique de
par adsorption et désorption des molécules du G.P. pendant l'intervalle de temps
et
Nous avons établi son expression « statistique » en utilisant la loi des grands nombres «
» dans laquelle «
est la densité volumique de molécules de l'échantillon mésoscopique de G.P[7]. au contact de
» et «
la vitesse quadratique moyenne des molécules
de masse
situées au voisinage de
»[10] ;
si on considère maintenant un G.R.
gaz réel
, il faut tenir compte des interactions entre molécules, lesquelles sont usuellement « attractives »
pour que celles-ci ne soient plus négligeables il est nécessaire que la densité volumique moléculaire «
» soit de « grande valeur »[11] sans toutefois que le rapprochement des molécules entre elles
consécutive à une grande densité volumique moléculaire
ne rende les interactions entre molécules « répulsives »[12]
; nous pouvons définir
si on considère maintenant un G.R. la pression cinétique d'un G.R[13]. sur l'élément de paroi
«
» comme le gain horaire et surfacique de composante normale de résultante cinétique de
due à l'adsorption et à la désorption des molécules du G.R[13]. en supposant
libre et sans considérer les interactions intermoléculaires
c'est-à-dire en supposant le G.R[13]. comme parfait
d'où une expression statistique de la pression cinétique du G.R[13]. sur
«
»
avec «
la densité volumique de molécules de l'échantillon mésoscopique de G.R[13]. au contact de
» et «
la vitesse quadratique moyenne des molécules
de masse
de ce G.R[13]. situées au voisinage de
»
mais, en réalité, il faut aussi définir
si on considère maintenant un G.R. la pression « effective »[14] du G.R[13]. sur
«
» se distinguant de la pression cinétique de ce G.R[13]. sur
«
» pour tenir compte de l'effet que l'interaction intermoléculaire
attractive
a sur le gain horaire et surfacique de composante normale de résultante cinétique de
due à l'adsorption et à la désorption des molécules du G.R[13]. en supposant
libre, cet effet définissant
si on considère maintenant un G.R. la pression moléculaire du G.R[13]. sur
«
» comme un correctif de «
» pour tenir compte des interactions intermoléculaires
attractives
d'où
«
» :
si on considère maintenant un G.R.
correction du gain de composante normale de résultante cinétique de
dû à l'adsorption pendant l'intervalle de temps
de toutes les molécules adsorbables en tenant compte de l'interaction intermoléculaire
attractive
: nous avons établi, au paragraphe « gain de résultante cinétique de l'élément de paroi par adsorption des molécules de vecteur vitesse fixé adsorbables entre t et t + δt » du chap.
de la leçon « Thermodynamique (PCSI) », le gain de résultante cinétique de
dû à l'adsorption pendant l'intervalle de temps
des molécules de vecteur vitesse
défini à l'instant
en négligeant les interactions intermoléculaires
c'est-à-dire en considérant le G.R[13]. comme parfait
si on considère maintenant un G.R.
correction «
» dans lequel «
est le gain de résultante cinétique de la portion de paroi élémentaire
lors de l'adsorption d'une molécule de vecteur vitesse
c'est-à-dire
»[15] et «
le nombre de molécules de vecteur vitesse
adsorbables par
pendant l'intervalle de temps
» d'où
si on considère maintenant un G.R.
correction «
» avec
vecteur unitaire normal à
orienté du gaz vers l'extérieur, mais l'existence d'interactions intermoléculaires attractives fait que le facteur «
devrait être remplacé par
où
est l'instant réel d'adsorption de la molécule considérée » avec «
compte-tenu de l'effet globalement décélérateur des autres molécules sur la molécule considérée pendant l'intervalle de temps
»[16], nous en déduisons donc une erreur systématique par excès dans l'évaluation du gain de composante normale de résultante cinétique de
dû à l'adsorption pendant l'intervalle de temps
des molécules de vecteur vitesse
défini à l'instant
en ne tenant pas compte des interactions intermoléculaires attractives soit «
» s'écrivant encore «
» avec «
correctif du gain de composante normale de résultante cinétique de
dû à l'adsorption pendant l'intervalle de temps
des molécules de vecteur vitesse
défini à l'instant
tenant compte de l'interaction intermoléculaire » ;
si on considère maintenant un G.R.
correction faisant la somme sur tous les vecteurs vitesse possibles des molécules adsorbables par
entre
et
, nous obtenons le gain de composante normale de résultante cinétique de
dû à l'adsorption pendant l'intervalle de temps
de toutes les molécules adsorbables à savoir «
»[17] dans laquelle «
est le gain de composante normale de résultante cinétique de
dû à l'adsorption pendant l'intervalle de temps
de toutes les molécules adsorbables en supposant les interactions intermoléculaires négligeables
c'est-à-dire en considérant le G.R[13]. comme parfait
» et «
le correctif du terme précédent tenant compte de l'interaction intermoléculaire attractive » d'où
si on considère maintenant un G.R.
correction le gain de composante normale de résultante cinétique de
dû à l'adsorption pendant l'intervalle de temps
des molécules adsorbables
«
» si on considère maintenant un G.R.
correction avec «
le gain de résultante cinétique de
dû à l'adsorption pendant l'intervalle de temps
des molécules adsorbables en considérant les interactions intermoléculaires négligeables »[18] et «
le correctif de la composante normale du terme précédent tenant compte de l'interaction intermoléculaire attractive » ;
si on considère maintenant un G.R.
correction du gain de composante normale de résultante cinétique de
dû à la désorption pendant l'intervalle de temps
de toutes les molécules désorbables en tenant compte de l'interaction intermoléculaire
attractive
: nous avons établi, au paragraphe « gain de résultante cinétique de l'élément de paroi par désorption des molécules de vecteur vitesse fixé désorbables entre t et t + δt » du chap.
de la leçon « Thermodynamique (PCSI) », le gain de résultante cinétique de
dû à la désorption pendant l'intervalle de temps
des molécules de vecteur vitesse
défini à l'instant
en négligeant les interactions intermoléculaires
c'est-à-dire en considérant le G.R[13]. comme parfait
,
si on considère maintenant un G.R.
correction «
» dans lequel «
est le gain de résultante cinétique de la portion de paroi élémentaire
lors de la désorption d'une molécule de vecteur vitesse
c'est-à-dire
»[19] et «
le nombre de molécules de vecteur vitesse
désorbables par
pendant l'intervalle de temps
» d'où
si on considère maintenant un G.R.
correction «
» avec
vecteur unitaire normal à
orienté du gaz vers l'extérieur, mais l'existence d'interactions intermoléculaires attractives fait que le facteur «
devrait être remplacé par
où
est l'instant réel de désorption de la molécule considérée » avec «
compte-tenu de l'effet globalement accélérateur des autres molécules sur la molécule considérée pendant l'intervalle de temps
»[20], nous en déduisons donc une erreur systématique par excès[21] dans l'évaluation du gain de composante normale de résultante cinétique de la paroi élémentaire
dû à la désorption pendant l'intervalle de temps
des molécules de vecteur vitesse
défini à l'instant
en ne tenant pas compte des interactions intermoléculaires attractives, ce qui s'écrit encore «
» avec «
le correctif du gain de composante normale de résultante cinétique de
dû à la désorption pendant l'intervalle de temps
des molécules de vecteur vitesse
défini à l'instant
tenant compte de l'interaction intermoléculaire »
c'est-à-dire «
»
;
si on considère maintenant un G.R.
correction faisant la somme sur tous les vecteurs vitesse possibles des molécules désorbables par
entre
et
, nous obtenons le gain de composante normale de résultante cinétique de
dû à la désorption pendant l'intervalle de temps
de toutes les molécules désorbables à savoir «
»[17] dans laquelle «
est le gain de composante normale de résultante cinétique de
dû à la désorption pendant l'intervalle de temps
de toutes les molécules désorbables en supposant les interactions intermoléculaires négligeables
c'est-à-dire en considérant le G.R[13]. comme parfait
» et «
le correctif du terme précédent tenant compte de l'interaction intermoléculaire attractive » d'où
si on considère maintenant un G.R.
correction le gain de composante normale de résultante cinétique de
dû à la désorption pendant l'intervalle de temps
des molécules désorbables
«
» si on considère maintenant un G.R.
correction avec «
le gain de résultante cinétique de
dû à la désorption pendant l'intervalle de temps
des molécules désorbables en considérant les interactions intermoléculaires négligeables »[22] et «
le correctif de la composante normale du terme précédent tenant compte de l'interaction intermoléculaire attractive » ;
si on considère maintenant un G.R.
correction du gain de composante normale de résultante cinétique de
dû à l'adsorption et la désorption pendant l'intervalle de temps
de toutes les molécules adsorbables et désorbables en tenant compte de l'interaction intermoléculaire
attractive
: il suffit d'ajouter le gain de composante normale de résultante cinétique de
dû à l'adsorption pendant l'intervalle de temps
des molécules adsorbables, en tenant compte de l'interaction intermoléculaire
attractive
«
» et celui de composante normale de résultante cinétique de
dû à la désorption pendant le même intervalle de temps
des molécules désorbables, toujours en tenant compte de l'interaction intermoléculaire
attractive
«
» et nous obtenons
soit finalement
«
» si on considère maintenant un G.R.
correction avec «
le gain de résultante cinétique de
dû à l'adsorption et la désorption pendant l'intervalle de temps
de toutes les molécules adsorbables et désorbables en considérant les interactions intermoléculaires négligeables »[23] et «
le correctif de la composante normale du terme précédent tenant compte de l'interaction intermoléculaire attractive » ;
si on considère maintenant un G.R.
correction de l'expression statistique du gain de composante normale de résultante cinétique de
dû à l'adsorption et la désorption pendant l'intervalle de temps
de toutes les molécules adsorbables et désorbables en tenant compte de l'interaction intermoléculaire
attractive
: appliquant la loi des grands nombres à la relation
nous obtenons l'expression statistique du gain de composante normale de résultante cinétique de
dû à l'adsorption et la désorption pendant l'intervalle de temps
des molécules adsorbables et désorbables en tenant compte de l'interaction intermoléculaire
attractive
«
» dans laquelle «
est l'expression statistique du gain de résultante cinétique de
par adsorption et désorption pendant l'intervalle de temps
en considérant les interactions intermoléculaires négligeables »[24] et «
le correctif de la composante normale du terme précédent[25] tenant compte de l'interaction intermoléculaire attractive » ;
si on considère maintenant un G.R.
correction de la composante normale de force pressante exercée sur
par l'échantillon mésoscopique de G.R[13]. en équilibre thermodynamique en tenant compte de l'interaction intermoléculaire
attractive
: pour obtenir l'expression corrigée de cette dernière «
» nous utilisons la définition de
à partir de l'expression statistique du gain de résultante cinétique de
dû à l'adsorption et la désorption pendant l'intervalle de temps
de toutes les molécules adsorbables et désorbables du G.R[13]. en tenant compte de l'interaction intermoléculaire
attractive
«
» c'est-à-dire «
»[26]
«
» soit, en utilisant la relation
, «
» avec «
la force pressante exercée sur
par le G.R[13]. en équilibre thermodynamique en supposant les interactions intermoléculaires négligeables
c'est-à-dire en considérant le G.R[13]. comme parfait
»[27] et «
le correctif de la composante normale du terme précédent tenant compte de l'interaction intermoléculaire attractive » soit encore «
»
en négligeant les interactions intermoléculaires attractives dans le G.R[13].
c'est-à-dire en considérant le G.R[13]. comme parfait
pour évaluer la composante normale de la force pressante exercée sur
par le G.R[13]. en équilibre thermodynamique, nous commettons une erreur systématique par excès car «
»
;
si on considère maintenant un G.R.
correction de la pression cinétique exercée sur
par l'échantillon mésoscopique de G.R[13]. en équilibre thermodynamique en tenant compte de l'interaction intermoléculaire
attractive
la pression cinétique corrigée définissant la pression « effective »[14]
: pour définir la pression « effective »[14] exercée sur
par un G.R[13]. à partir de la composante normale de la force pressante que le G.R[13]. exerce sur
, nous divisons la relation
par
soit
«
» dans laquelle si on considère maintenant un G.R.
correction le 1er membre s'identifie à la « pression
effective
[14]
du G.R[13]. sur
»[28],
si on considère maintenant un G.R.
correction le 1er terme du 2nd membre à la « pression cinétique
du G.R[13]. sur
»[29] et
si on considère maintenant un G.R.
correction le 2ème terme du 2nd membre «
» étant le correctif de la pression cinétique pour obtenir la pression
effective
[14] tenant compte des interactions intermoléculaires attractives définit la « pression moléculaire
du G.R. sur
» soit finalement
«
» avec
«
»
«
»
caractère « attractif » des interactions intermoléculaires.
Tentative d'évaluation de la pression moléculaire, modèle dit de van der Waals[30] : la « pression moléculaire d'un échantillon mésoscopique de G.R[13]. en équilibre thermodynamique sur l'élément de paroi
le côtoyant
» étant due aux interactions intermoléculaires doit correspondre à une « valeur moyenne de grandeur d’interaction caractéristique du G.R[13]. » multipliée par le « nombre de couples interagissant dans l'échantillon mésoscopique d'expansion tridimensionnelle
c'est-à-dire
»[31] dans lequel
est le nombre de molécules de l'échantillon mésoscopique[32] ; le nombre de molécules
se réécrivant
avec
la densité volumique moléculaire de l'échantillon mésoscopique, nous en déduisons une autre expression du « nombre de couples interagissant dans l'échantillon mésoscopique
» et par suite nous pouvons admettre que la « pression moléculaire de l'échantillon mésoscopique de G.R[13]. en équilibre thermodynamique sur l'élément de paroi
le côtoyant » est de la forme
«
» Tentative d'évaluation de la pression moléculaire, modèle dit de van der Waals : dans laquelle
est une grandeur moyenne caractérisant l'interaction intermoléculaire de l'échantillon mésoscopique du G.R[13]. en équilibre thermodynamique
étant
dans le cas quasi unanime d'interaction intermoléculaire attractive entraînant une pression moléculaire
[33]
.
Tentative d'évaluation de la pression moléculaire, modèle dit de van der Waals : Remarque : Ce modèle étant en fait une partie de modèle de fluide appelé « fluide de van der Waals[30] »
introduit plus en détails au paragraphe « en complément, exemple de modèle de fluide “le fluide de van der Waals” et son cas particulier “le gaz de Joule” » du chap.
de la leçon « Thermodynamique (PCSI) »
, n'est pas répertorié comme « modèle de van der Waals[30] »
le fluide de van der Waals étant plus complet que ce modèle
, il s'agit donc d'un abus d'appellation[34].
Expression statistique de la pression « effective »[14] exercée par le G.R[13]. sur l'élément de paroi
: la pression
effective
«
» exercée par le G.R[13]. sur l'élément de paroi
étant la somme de la pression cinétique «
» et de la pression moléculaire «
» que ce gaz exerce sur
la 1ère supposant le G.R[13]. parfait et la 2nde corrigeant la 1ère en tenant compte des interactions intermoléculaires
c'est-à-dire «
», l'utilisation de la loi des grands nombres quand le G.R[13]. est en équilibre thermodynamique nous donne l'expression statistique de la pression
effective
«
» exercée par le G.R[13]. sur l'élément de paroi
suivant
«
»
d'après les relations
et
avec
si interactions intermoléculaires attractives
cas quasi général
,
![{\displaystyle \;\color {transparent}{a_{\,G.R.}^{(d{\mathcal {V}}_{(dS)})}}\;}](https://wikimedia.org/api/rest_v1/media/math/render/svg/cc1688893a535ee8cd12d63c700707f8781087b4)
si interactions intermoléculaires répulsives
cas quasi inexistant
.
Expression statistique de la pression « effective » exercée par le G.R. sur l'élément de paroi
: Remarque : une conséquence de l'homogénéité de la répartition statistique des vecteurs vitesse des molécules du G.R[13]. en équilibre thermodynamique est que l'expression statistique de la pression
effective
exercée par le G.R[13]. sur un élément de paroi
est indépendante de la position et de l'orientation de la portion de paroi considérée
la densité volumique
de molécules de l'échantillon mésoscopique de G.R[13]. au contact de
n'en dépendant pas ainsi que la vitesse quadratique moyenne
des molécules situées au voisinage de
, nous admettons qu'il en est de même de la grandeur
caractérisant les interactions intermoléculaires
soit finalement
«
»
«
».
Pression p en un point M d'un G.R. (gaz réel)
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La démarche pour étendre la définition de la pression exercée par un G.R[13]. sur un élément de paroi à celle de la pression en un point
quelconque de ce G.R[13]., ce dernier étant en équilibre thermodynamique, est la même que celle qui a été utilisée pour un G.P[7].
la pression pour ce dernier se limitant à la pression cinétique
voir le paragraphe « généralisation, pression cinétique en tout point intérieur à un G.P. en équilibre thermodynamique » du chap.
de la leçon « Thermodynamique (PCSI) »
.
Pression « effective » en un point quelconque d'un G.R. en équilibre thermodynamique
La pression « effective »[35]
en un point
quelconque d'un G.R[13]. en équilibre thermodynamique s'obtient
en imaginant une portion de paroi élémentaire
, centrée en
, d'orientation quelconque séparant le G.R[13]. en deux sous systèmes
et
globalement et individuellement en équilibre thermodynamique puis
en définissant la pression « effective »[14] que chaque sous système
et
exercerait sur le côté
et
de l'élément de paroi
respectivement au contact de
et
si
était réelle c'est-à-dire
avec «
la densité volumique de molécules du G.R[13].,
la vitesse quadratique moyenne de ces mêmes molécules
de masse
et
caractérisant les interactions intermoléculaires de ce G.R[13]. »
«
» ;
la pression « effective »
[35] ![{\displaystyle \;p\;}](https://wikimedia.org/api/rest_v1/media/math/render/svg/5a1c19feae6618f8784cdd31f9113b876367c050)
au point
![{\displaystyle \;M\;}](https://wikimedia.org/api/rest_v1/media/math/render/svg/8453735d5b95ad9db6ba39d7f301eaccb51be1b9)
quelconque du G.R
[13]. en équilibre thermodynamique est alors la valeur commune des pressions « effectives »
[14] que chaque sous système
![{\displaystyle \;\left(\Sigma _{-}\right)\;}](https://wikimedia.org/api/rest_v1/media/math/render/svg/a27495086abc3fb649d043f9b7b563a257a2efa2)
et
![{\displaystyle \;\left(\Sigma _{+}\right)\;}](https://wikimedia.org/api/rest_v1/media/math/render/svg/0941b9ec2ad879ac9d5be92ef8995dcd0f511f1d)
exercerait respectivement sur
![{\displaystyle \;\left(dS_{-}\right)\;}](https://wikimedia.org/api/rest_v1/media/math/render/svg/040310cb809e3c1dc701f7ec5d6d16ae2a16705c)
et
![{\displaystyle \;\left(dS_{+}\right)\;}](https://wikimedia.org/api/rest_v1/media/math/render/svg/e5560f3b942b5165550749580b182733296de77a)
si
![{\displaystyle \;\left(dS\right)\;}](https://wikimedia.org/api/rest_v1/media/math/render/svg/0ed1e9a7b69a829c3bdb1d2120417c8b7482ecdd)
était réelle soit
«
»,
indépendante de
et de l'orientation
fictive
de
,
si interactions intermoléculaires attractives
cas quasi général
et
![{\displaystyle \;\color {transparent}{a_{\,G.R.}^{(d{\mathcal {V}})}}\;}](https://wikimedia.org/api/rest_v1/media/math/render/svg/ef5017557be9c1045ec23340a7ede280b233cce6)
si interactions intermoléculaires répulsives
cas quasi inexistant
.
Pression p en un point M d'un liquide ou d'un solide
modifier
Pression p en un point M quelconque d'un liquide : nous définissons d'abord la « pression
exercée par le liquide
sur l'élément de paroi
du récipient au contact de
» à l'aide de la « force pressante
que ce dernier exerce sur l'élément de paroi
d'aire
» selon «
» avec «
» vecteur unitaire normal à l’élément de paroi orienté du liquide vers l’extérieur
«
usuellement
» ;
Pression p en un point M quelconque d'un liquide : la « pression
exercée par le liquide
en chacun des points
strictement intérieur au récipient le contenant » est définie par la même méthode que celle utilisée pour un G.R[13].,[36] d'où « la pression
en un point
quelconque d'un liquide
en équilibre thermodynamique s'obtient en imaginant une portion de paroi élémentaire
, centrée en
, d'orientation quelconque séparant le liquide en deux sous systèmes
et
globalement et individuellement en équilibre thermodynamique puis en définissant la pression que chaque sous système
et
exercerait sur le côté
et
de l'élément de paroi
respectivement au contact de
et
si
était réelle c'est-à-dire
étant le vecteur unitaire normal à
orienté de
à
, ces deux pressions
et
étant égales, leur valeur commune définit la pression
au point
du liquide
» soit
«
» usuellement
[37]
valeur indépendante de l'orientation de l'élément de paroi fictive
.
Pression p en un point M quelconque d'un liquide : Remarque : Cette identification entre
et
ou
est utilisée pour mesurer la pression
d'un liquide
ou d’ailleurs de n’importe quel gaz réel ou parfait
: on place en
la membrane élastique fermant le tuyau flexible d’un manomètre
la membrane élastique emprisonne une quantité fixée d’air entre elle et une des deux surfaces d’un liquide dans un tube en
, la surface du liquide dans l’autre branche étant à une pression fixée en général égale à la pression atmosphérique, la dénivellation permet alors de mesurer la pression du liquide étudié en
, voir le paragraphe « application au modèle de fluide à masse volumique constante, formule du nivellement barométrique » du chap.
de la leçon « Statique des fluides (PCSI) »
,
Pression p en un point M quelconque d'un liquide : Remarque : la pression mesurée par le manomètre, s’identifiant à la pression que le liquide exerce sur la membrane, représente la pression de ce dernier en
à condition que la mesure de la pression par le manomètre soit indépendante de l’orientation de la membrane
ce qui est le cas
et que l’immersion partielle du manomètre dans le liquide ne perturbe pas ce dernier
ce qui est le cas dans la mesure où la surface de la membrane reste faible
.
Pression p en un point M quelconque d'un solide : nous ne pouvons pas procéder comme dans un gaz
ou comme dans un liquide
, « les particules constituant le solide restant au même endroit à l’échelle de temps mésoscopique
ainsi que macroscopique
»[38], mais
Pression p en un point M quelconque d'un solide : nous définissons la « pression exercée sur le solide
par l’élément de surface de contact extérieur
à savoir
» à partir de la « composante normale de la force pressante
que l’élément de surface
exerce sur le solide
» c'est-à-dire «
», «
étant un vecteur unitaire normal à
dirigé vers l’intérieur du solide »
étant égale à
puis,
Pression p en un point M quelconque d'un solide : nous définissons la « pression en un point
intérieur au solide
par continuité »
en fait si
est emprisonné entre deux mâchoires de même forme, chaque mâchoire exerce une force pressante de même direction et de sens opposé, ce qui entraîne, dans la mesure où les surfaces de contact des mâchoires sont identiques, une même pression du solide en ces points de contact avec les mâchoires et par suite une même pression en tout point intermédiaire
.
Ordre de grandeur des pressions extrêmes
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Ordre de grandeur des pressions extrêmement hautes :
au cœur de certaines étoiles «
»[39],
Ordre de grandeur des pressions extrêmement hautes :
dans une enclume à diamant
deux mâchoires en diamant pouvant enserrer un objet
«
»[40],
Ordre de grandeur des pressions extrêmement basses :
dans une pompe à vide «
»[41].
2ème exemple de paramètre d'état d'un système : la température (cinétique) T en chaque point M du système
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Nous nous proposons de définir, dans un 1er temps, la température cinétique «
» d'un système fluide[42] de deux façons,
Nous nous proposons de définir, l’une à partir de valeur moyenne d’une grandeur énergétique microscopique,
Nous nous proposons de définir, l’autre en utilisant les échanges énergétiques avec un G.P[7]., puis
Nous nous proposons de généraliser ces deux définitions
équivalentes
à un système solide.
1ère définition de la température cinétique d’un système fluide en chacun de ses points M
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« La température cinétique en tout point
d'un système fluide[42]
en équilibre thermodynamique dans le référentiel d'étude
lié macroscopiquement au fluide[43] » est la « grandeur scalaire
à l’énergie cinétique microscopique moyenne de translation des molécules
de masse individuelle
localisées dans un échantillon mésoscopique quelconque
centré en
c'est-à-dire
»[44]
étant le C.D.I[45]. de la molécule quelconque
, la constante de proportionnalité étant telle que
«
»[46] avec
«
constante de Boltzmann[47] égale à
». La définition de la température cinétique
en tout point
d'un fluide en équilibre thermodynamique dans le référentiel d'étude
lié macroscopiquement au fluide[43] peut se réécrire à l'aide de la « vitesse quadratique moyenne des molécules localisées dans l'échantillon mésoscopique
centré en
[44] définie selon
»[48], la relation de définition se réécrivant
«
»[46].
Remarque : la définition
équivalente
de la température cinétique en tout point
d'un gaz en équilibre thermodynamique dans le référentiel d'étude
lié macroscopiquement au gaz donnée dans le paragraphe « définition de la température cinétique d'un gaz en équilibre thermodynamique (2ème énoncé) » du chap.
de la leçon « Thermodynamique (PCSI) » est généralisable à tout système fluide[42]
en équilibre thermodynamique dans le référentiel d'étude
lié macroscopiquement au fluide[43] d'où l'énoncé suivant :
Remarque : « la température cinétique en tout point
d'un fluide en équilibre thermodynamique dans le référentiel d'étude
lié macroscopiquement au fluide[43] » est la « grandeur scalaire
à l'énergie cinétique microscopique moyenne de translation des molécules
de masse
dont le C.D.I[45]. passe par
en un instant
quelconque de l'intervalle de temps d'observation
de durée mésoscopique
c'est-à-dire
», la constante de proportionnalité étant telle que
«
» avec
«
constante de Boltzmann[47] égale à
»,
Remarque : ce qui redonne la relation
en utilisant la définition
équivalente
de la « vitesse quadratique moyenne des molécules dont le C.D.I[45]. passe par
en tout instant de l'intervalle de temps
de durée mésoscopique
définie selon
».
Propriétés :
si le fluide est en « équilibre thermique » avec l'extérieur et si la température de l'extérieur
définie en chaque point de la surface de contact avec le fluide
[49] est constante, alors « la température cinétique du fluide ne dépend pas du point
considéré »[50]
la vitesse quadratique moyenne des molécules du fluide est également indépendante de son point de localisation
, la définition de la température cinétique
du fluide se simplifie alors en «
» où
est la vitesse quadratique moyenne du fluide en équilibre thermique avec son environnement thermostaté[51]
Propriétés :
si le fluide est en « équilibre thermique » avec l'extérieur et si la température de l’extérieur[49] n’est pas constante
dépendant du point de la surface de contact avec le fluide
, le fluide pourra être localement en équilibre thermique avec son environnement immédiat
la température cinétique locale du fluide en
étant égale à la température de son environnement surfacique avec l’extérieur au même point
[50]
mais la température cinétique du fluide dépendant du point
, le fluide n’est pas en équilibre thermique interne
les zones où la température cinétique est la plus élevée cédant une partie de leur énergie cinétique microscopique de translation aux zones où la température cinétique est plus faible, ceci caractérisant un déséquilibre thermique interne[52]
s'il n'y a pas d'évolution de la température cinétique locale du fluide avec le temps, nous dirons que le fluide est en évolution dynamique stationnaire interne[53]
;
Propriétés :
si le fluide est en équilibre thermique interne « indépendamment de son extérieur »[54], alors « la température cinétique du fluide ne dépend pas de
»[55]
la vitesse quadratique moyenne des molécules du fluide est également indépendante de son point de localisation
, la définition de la température cinétique
du fluide se simplifie alors en «
» où
est la vitesse quadratique moyenne du fluide en équilibre thermique interne ; toutefois il est possible d'observer une situation où
Propriétés :
si le fluide est en équilibre thermique interne « indépendamment de son extérieur », le fluide est « localement en équilibre thermique interne
c'est-à-dire sur une étendue macroscopique réduite et pendant une faible durée macroscopique
mais ne l'est pas globalement
c'est-à-dire sur l'étendue macroscopique totale du fluide et pendant une durée macroscopique plus grande
»[56], dans ce cas il est nécessaire de préciser « le point ![](https://wikimedia.org/api/rest_v1/media/m)