Mécanique 1 (PCSI)/Mouvement de particules chargées dans des champs électrique et magnétique : Puissance de la force de Lorentz

Début de la boite de navigation du chapitre
Mouvement de particules chargées dans des champs électrique et magnétique : Puissance de la force de Lorentz
Icône de la faculté
Chapitre no 22
Leçon : Mécanique 1 (PCSI)
Chap. préc. :Mouvement de particules chargées dans des champs électrique et magnétique : Force de Lorentz
Chap. suiv. :Mouvement de particules chargées dans des champs électrique et magnétique : Cas particulier d'un champ électrostatique uniforme
fin de la boite de navigation du chapitre
En raison de limitations techniques, la typographie souhaitable du titre, « Mécanique 1 (PCSI) : Mouvement de particules chargées dans des champs électrique et magnétique : Puissance de la force de Lorentz
Mécanique 1 (PCSI)/Mouvement de particules chargées dans des champs électrique et magnétique : Puissance de la force de Lorentz
 », n'a pu être restituée correctement ci-dessus.
Les notions de ce chapitre sont introduites dans le cadre de la dynamique newtonienne ;
de plus, sauf avis contraire, nous supposons l'espace physique orienté à droite[1] et y choisissons une base directe[2].

Puissance développée par la force de Lorentz, propriété modifier

Puissance développée par la force de Lorentz modifier

     La force de Lorentz[3] appliquée à un point chargé, de charge , en déplacement relativement au référentiel d’étude avec le vecteur vitesse, à l'instant , «» dans un espace champ électromagnétique dont les composantes vectorielles électrique et magnétique sont respectivement, en la position et la date , « et » étant définie par la relation « » développe, dans le référentiel d'étude , la puissance instantanée «» ou, en utilisant la distributivité du produit scalaire relativement à l’addition vectorielle[4] «», le produit mixte du 2ème membre «» étant nul par coplanarité des trois vecteurs conséquence du fait que deux des trois vecteurs sont colinéaires[5] soit finalement

«»,
                                                                          applicable en dynamique newtonienne ou relativiste.

Propriété : seule la composante électrique de la force de Lorentz peut développer une puissance non nulle modifier

     De ce qui précède nous en déduisons que la composante magnétique de Lorentz[3] ne développe aucune puissance en dynamique newtonienne ou relativiste,
  De ce qui précède nous en déduisons seule la composante électrique de Lorentz[3] peut en développer une égale à «» à condition que le vecteur vitesse du point soit au vecteur champ électrique ceci étant applicable en dynamique newtonienne ou relativiste.

Nécessité de la présence d’une composante électrique de la force de Lorentz pour modifier l’énergie cinétique d’une particule modifier

     Dans le référentiel d'étude supposé galiléen, on peut appliquer au point matériel , de charge , dont la seule force appliquée est la force de Lorentz[3], le théorème de la puissance cinétique[6] et on obtient, en dynamique newtonienne ou relativiste, «» avec « l'énergie cinétique du point à l'instant dans le référentiel » ou encore,

«» en dynamique newtonienne ou relativiste ;

        Dans le référentiel d'étude R supposé galiléen, on voit donc la nécessité que le champ électromagnétique possède une composante électrique dans le référentiel d'étude pour modifier l’énergie cinétique du point dans ce même référentiel , ou encore
        Dans le référentiel d'étude R supposé galiléen, on voit donc qu'un champ électromagnétique purement magnétique dans le référentiel d'étude ne peut modifier l’énergie cinétique du point dans ce même référentiel c'est-à-dire que le mouvement du point y reste nécessairement uniforme.

     Remarque : Il y a mise en œuvre de ces propriétés dans les accélérateurs de particules chargées d'abord dans les accélérateurs linéaires[7] puis dans les accélérateurs circulaires[8], les particules y subissant une accélération quasi-ponctuelle par champ électrique suivie d'une rotation à énergie cinétique constante dans un champ magnétique dont le but est de les ramener dans la zone d'accélération d'où elles ressortent avec une énergie cinétique toujours plus grande jusqu'à ce que cette succession de phases d'accélération et de rotation uniforme ne soit plus possible par limitation technique[9] ou spatiale[10].

En complément, notions sur les accélérateurs de particules modifier

     Ces notions sur les accélérateurs de particules chargées ne font pas partie du programme de physique de P.C.S.I. mais le fait qu'elles sont indispensables à la compréhension de la physique subatomique est la raison pour laquelle elles sont, ci-après, présentées en complément.

Introduction modifier

     Le rôle « accélérateur » est joué par la composante électrique du champ électromagnétique ; il existe deux types d’accélérateurs :

  • les accélérateurs linéaires où «» dans le référentiel d'étude ,
  • les accélérateurs circulaires où dans certaines régions « et » correspondant à la rotation de la particule à énergie cinétique constante et dans d’autres « et » correspondant aux zones où la particule est accélérée.

Accélérateurs linéaires modifier

     Dans un accélérateur linéaire le champ électrique garde une direction constante le long de l'axe de l'accélérateur, le mouvement des particules accélérées est donc rectiligne le long de cet axe ; le champ électrique utilisé peut être

  • permanent de sens orienté de l'entrée vers la sortie si les particules chargées à accélérer sont de charge positive ou de sens contraire si les particules sont de charge négative ou
  • alternatif à haute fréquence tel qu'aux endroits où l'accélération des particules chargées est envisagée le sens soit de l'entrée vers la sortie pour des particules de charge positive ou le contraire pour des particules de charge négative la norme y étant maximale aux endroits où se produit l'accélération et nulle aux autres endroits.

     Accélérateur linéaire à champ électrique permanent : il s’agit d’accélérateurs électrostatiques comme
     Accélérateur linéaire à champ électrique permanent : les générateurs de Van de Graaff[11] servant à accélérer des ions « lourds » la d.d.p. pouvant atteindre et dans le cas où les ions sont monochargés l’énergie cinétique maximale [12] ou comme
     Accélérateur linéaire à champ électrique permanent : les accélérateurs utilisés dans les microscopes électroniques dans ceux-ci la d.d.p. étant de quelques , l’énergie cinétique maximale correspond à des longueurs d’onde adaptées aux dimensions des cellules, des virus, des microcristaux et des grosses molécules.

     Accélérateur linéaire à champ électrique alternatif à haute fréquence : il s’agit d’accélérateurs linéaires à radiofréquences ou « LINAC »[13] où les sources alternatives H.F.[14] utilisées sont des « klystrons » c'est-à-dire des tubes amplificateurs hyperfréquences[15] dont la puissance de crête peut atteindre , les particules étant accélérées en passant dans une suite de cavités entre lesquelles règne le champ électrique alternatif voir explication ci-dessous, leurs passages successifs étant synchronisés entre eux et aussi avec la source d'émission de façon à être toujours accélérés ;
     Accélérateur linéaire à champ électrique alternatif à haute fréquence : il existe deux types de « LINAC » suivant qu’il s’agit d’accélérer des ions type basse énergie ou des électrons type haute énergie ;

Diagramme animé montrant le fonctionnement d'un accélérateur linéaire de particules chargées positivement

     Accélérateur linéaire à champ électrique alternatif à haute fréquence : on introduit des particules chargées à une extrémité de l'accélérateur linéaire à gauche sur le diagramme animé ci-contre, la charge des particules injectées y étant et celles-ci sont successivement « accélérées par un champ électrique longitudinal alternatif existant entre les différentes cavités successives étant le nombre de cavités coaxiales successives de l'accélérateur» :

  • au départ un paquet de particules chargées est injecté à un instant où le champ électrique existant entre la source et la 1re cavité fournira une augmentation maximale d'énergie cinétique aux particules injectées champ électrique de norme maximale vers la droite pour des particules de charge puis
  • lors du passage entre la 1re et la 2ème cavités le champ électrique ayant acquis le même sens et la même norme que celui qu'il avait entre la source et la 1re cavité au moment de l'injection des particules, celles-ci acquièrent une même augmentation maximale d'énergie cinétique que la précédente obtenue à la sortie de la source à l'instant où les particules passent entre la 1re et la 2ème cavités, le champ électrique entre la source et la 1re cavité est de fait inversé ce qui n'est pas gênant en absence d'injection de particules à cet instant ensuite
  • lors du passage entre la 2ème et la 3ème cavités le champ électrique acquiert le même sens et la même norme que celui qu'il avait entre la source et la 1re cavité au moment de l'injection des particules, ce qui fournit à ces dernières une même augmentation maximale d'énergie cinétique que les précédentes à l'instant où les particules passent entre la 2ème et la 3ème cavités, le champ électrique entre la 1re et la 2ème cavités est de fait inversé ce qui n'est pas gênant puisqu'aucune particule n'y passe à cet instant et celui entre la source et la 1re cavité retrouvant le sens et la norme qu'il avait au moment de l'injection des particules considérées, ceci est utilisé pour lancer l'injection d'un nouveau paquet de particules à partir de la source et ainsi de suite
  • la dernière accélération est fournie à la sortie de la dernière cavité la tension de celle-ci étant positive pour des particules de charge et de valeur absolue maximale alors que l'extérieur de l'accélérateur est au potentiel nul, cette dernière augmentation d'énergie cinétique des particules étant la moitié des augmentations maximales successives précédentes

     Accélérateur linéaire à champ électrique alternatif à haute fréquence : Inconvénients : ils sont de trop grand encombrement, en effet l’énergie cinétique maximale étant atteinte à la sortie de l’accélérateur et ce dernier étant strictement en ligne droite, il est nécessaire que l'accélérateur soit long pour que l’énergie cinétique atteinte soit grande ;
     Accélérateur linéaire à champ électrique alternatif à haute fréquence : Inconvénients : de plus la vitesse des particules traversant une cavité étant d'autant plus grande que celle-ci est proche de la sortie de l'accélérateur et la durée de traversée étant constante égale à une demi-période du champ électrique, la longueur d'une cavité doit augmenter en même temps que sa proximité avec la sortie.

     Accélérateur linéaire à champ électrique alternatif à haute fréquence : Exemples : un prototype pour ions sodium et potassium a été construit à Aix-la-Chapelle en par Widerøe[16] sur le concept élaboré par Gustav Ising[17] en , ce prototype utilisant trois cavités coaxiales successives, puis repris en , aux États-Unis d'Amérique du Nord, par David H. Sloan[18] un des étudiants de Lawrence[19] avec des ions mercure traversant vingt et une cavités coaxiales successives pour obtenir une énergie cinétique finale de [12] laquelle fut poussée ultérieurement jusqu'à [12] ;

     Accélérateur linéaire à champ électrique alternatif à haute fréquence : Exemples : dans le « laboratoire de l'accélérateur linéaire (ou L.A.L.) d'Orsay », l'accélérateur linéaire fut achevé en et les 1ères expériences démarrèrent en avec une montée progressive en énergie cinétique maximale atteinte par les projectiles « électrons ou positons »[20] de [21] en à [21] en entre et le L.A.L. était l’un des plus grands laboratoires au monde dans le domaine de la physique des hautes énergies[22] ;

     Accélérateur linéaire à champ électrique alternatif à haute fréquence : Exemples : dans le « laboratoire national de l'accélérateur SLAC[23] géré par l'Université de Stanford » au cœur de la Silicon Valley au sud de San Francisco dans l'état de Californie États-Unis d'Amérique du Nord, l'accélérateur linéaire principal prévu pour accélérer des « électrons ou positons »[20] devint opérationnel en , actuellement l'énergie cinétique maximale des projectiles pouvant atteindre [21] confère au SLAC[23] le statut de « plus grand accélérateur linéaire du monde » il fait de long et est enfoui à de profondeur ; trois prix Nobel de physique ont été décernés pour des recherches effectuées au SLAC[23] en , en et en  :

           Accélérateur linéaire à champ électrique alternatif à haute fréquence : Exemples : dans le « laboratoire national de l'accélérateur SLAC en , le prix Nobel de physique a été attribué simultanément à Burton Richter[24] chercheur au SLAC[23] et Samuel Ting[25] chercheur au BNL[26] pour leurs travaux d'avant-garde dans la découverte d'une particule élémentaire lourde d'une nouvelle espèce mettant en évidence l'existence du quark charmé ou « quark » la particule élémentaire mise en évidence était le méson «»[27] composé d'un « quark » et d'un « antiquark » ;

           Accélérateur linéaire à champ électrique alternatif à haute fréquence : Exemples : dans le « laboratoire national de l'accélérateur SLAC en , le prix Nobel de physique a été attribué simultanément à trois chercheurs au SLAC[23] Jérome Isaac Friedmann[28], Henry Way Kendall[29] et Richard Edward Taylor[30] pour leurs recherches novatrices sur la diffusion profondément inélastique des électrons sur les protons et les neutrons liés, qui ont été d'importance essentielle pour le développement du modèle des quarks en physique des particules ainsi fut établie la structure en quarks du proton deux quarks up ou « quarks » et un quark down ou « quark » et celle du neutron un quark up ou « quark » et deux quarks down ou « quarks » ;

           Accélérateur linéaire à champ électrique alternatif à haute fréquence : Exemples : dans le « laboratoire national de l'accélérateur SLAC en , le prix Nobel de physique a été attribué à Martin Lewis Perl[31] chercheur au SLAC[23] et Frederick Reines[32] chercheur au HNR[33] pour leurs contributions expérimentales innovantes à la physique des leptons, plus précisément pour la découverte du lepton tau en ce qui concerne Martin Lewis Perl[31] et la détection du neutrino pour ce qui est de Frederick Reines[32].

Accélérateurs circulaires modifier

     Des particules chargées sont injectées par paquet en un point de l'accélérateur où elles
     Des particules chargées sont, une 1re fois, accélérées rectilignement dans une zone quasi-ponctuelle où règne un champ purement électrique alternatif , d'où elles
     Des particules chargées sortent avec un vecteur vitesse pour entrer dans une zone où règne un champ purement magnétique à leur imposant un demi-tour à vitesse constante pour pénétrer dans une zone identique ou différente de la précédente suivant le type d'accélérateur circulaire où règne le champ purement électrique alternatif dont on se sera assuré qu'il ait changé de sens dans le but
     Des particules chargées d'accélérer une 2ème fois rectilignement les particules du paquet le mouvement dans la zone électrique est rectiligne car le vecteur vitesse d'entrée dans cette zone est colinéaire au champ électrique et il est accéléré car ce dernier est inversé,
     Des particules chargées ces dernières sortant avec un vecteur vitesse de sens contraire à mais de norme plus grande pour entrer dans une nouvelle zone où règne un champ purement magnétique identique ou différent du précédent suivant le type d'accélérateur circulaire à leur imposant un demi-tour à vitesse constante pour revenir dans la 1re zone considérée où règne le champ purement électrique alternatif dont on se sera assuré qu'il ait retrouvé le sens 1er dans le but
     Des particules chargées d'accélérer une 3ème fois rectilignement les particules du paquet le mouvement dans la zone électrique est rectiligne car le vecteur vitesse d'entrée de même sens que mais de norme plus grande dans cette zone est colinéaire au champ électrique et il est accéléré car ce dernier a retrouvé le sens 1er,
     Des particules chargées ces dernières sortant avec un vecteur vitesse de même sens que mais de norme plus grande pour revenir dans la 1re zone considérée où règne un champ purement magnétique identique ou différent du précédent suivant le type d'accélérateur circulaire à leur imposant un demi-tour à vitesse constante pour revenir dans la 2ème zone considérée où règne le champ purement électrique alternatif dont on se sera assuré qu'il ait changé de sens dans le but
     Des particules chargées d'accélérer une 4ème fois rectilignement les particules du paquet

     cette suite de phases de mouvements rectilignes accélérés et de mouvements circulaires uniformes étant poursuivie jusqu'à ce qu'on atteigne les limites techniques[9] ou spatiales[10] de l'accélérateur circulaire envisagé au-delà desquelles les particules sont éjectées pour l'utilisation expérimentale pour laquelle elles ont été accélérées.

     Ci-dessous nous présentons quatre types d'accélérateurs circulaires.

Les cyclotrons modifier

Schéma descriptif du fonctionnement d'un cyclotron accélérant des particules de charge positive

     Un cyclotron est constitué de deux demi-cylindres « aplatis » appelés « Dés » dans chacun desquels règne un même champ magnétique stationnaire uniforme sans composante électrique, légèrement écartés l’un de l’autre pour pouvoir imposer dans l’intervalle de séparation un champ électrique alternatif sans composante magnétique, voir schéma ci-contre ;

     un canon électrostatique permet d’injecter, à l'instant début de la phase du schéma, près du centre des demi-cylindres, un 1er paquet de particules chargées,

     celles-ci sont alors une 1re fois accélérées dans l’intervalle de séparation phase en acquérant la vitesse , et pénètrent dans un des dés où elles décrivent, à vitesse constante, un demi-cercle de rayon à puis,

     celles-ci traversent en sens inverse l’intervalle de séparation où elles sont de nouveau accélérées phase , le champ électrique alternatif s’étant aussi inversé en acquérant la vitesse , et accèdent au 2ème dé où elles décrivent, dans le même sens, à vitesse constante , un demi-cercle de rayon car à ensuite,

     celles-ci ressortent de ce 2ème dé pour traverser, dans le sens initial d’injection, l’intervalle de séparation où elles sont de nouveau accélérées phase , le champ électrique alternatif ayant retrouvé son sens 1er à cet instant est la période de la tension alternative le canon électrostatique injecte, près du centre des demi-cylindres, un 2ème paquet de particules chargées, qui suivra la même suite de mouvements que le 1er paquet retardé d'une période en acquérant la vitesse , et pénètrent de nouveau dans le 1er dé où elles décrivent, dans le même sens, à vitesse constante , un demi-cercle de rayon car à

     les paquets successifs de particules décrivent ainsi une succession de demi-cercles de rayon de plus en plus grand au fur et à mesure que leur vitesse augmente, les écartant du centre, l’énergie cinétique maximale des particules étant atteinte lorsqu'elles arrivent au niveau de la surface latérale des demi-cylindres ce qui constitue une limitation spatiale[10] de l'énergie cinétique maximale des particules chargées sortant de ce cyclotron.

     Remarque : La synchronisation de pénétration des particules dans l’intervalle de séparation pour qu’elles soient toujours accélérées est réalisable avec une tension créneau alternative car la durée de demi-tour dans l’un ou l’autre des dés, avec un champ magnétique, cause du demi-tour, stationnaire uniforme, étant indépendante de la vitesse, celle-ci s'obtenant par «» «» étant l'indice repérant le séjour dans un dé après injection et avant éjection du cyclotron effectivement indépendant de car « est à », le cœfficient de proportionnalité dépendant des caractéristiques de la particule mais aussi du champ magnétique lequel ne varie pas à condition que le champ soit stationnaire et uniforme ;

     Remarque : la fréquence de la tension créneau alternative est choisie égale l'inverse de la durée d'une rotation complète des particules chargées dans l'espace magnétique des deux dés.

     Inconvénient : Il y a une limitation des dimensions des dés liée à la difficulté de réaliser un champ magnétique stationnaire et uniforme sur un grand espace et par conséquent limitation de l'énergie cinétique maximale des particules chargées éjectées d'un cyclotron donné.

     Historique : Le 1er cyclotron a été créé à l'Université de Californie à Berkeley par Ernest Orlando Lawrence[19] en en fait par un de ses étudiants Milton Stanley Livingston[34] sous sa direction, le 1er exemplaire faisait de diamètre et accélérait des ions hydrogène c'est-à-dire des protons jusqu'à une énergie cinétique maximale de [12],[35] puis ils construisirent un 2ème exemplaire de de diamètre accélérant les mêmes particules chargées jusqu'à une énergie cinétique maximale de [12] et poursuivirent en réalisant, la même année, au laboratoire des radiations à Berkeley, un cyclotron de de diamètre à [12] ; Ernest Orlando Lawrence poursuivit la construction de cyclotrons d'énergie cinétique maximale de plus en plus grande avec un exemplaire, en , de de diamètre à [12] et un autre, en , de de diamètre à [12], ce qui lui valut le prix Nobel de physique la même année.

     Historique : Dépendant de l'Université de Californie à Berkeley Ernest Orlando Lawrence[19] fonda en le « Berkeley Radiation Laboratory » qui devint par la suite le « laboratoire national Lawrence-Berkeley » «»[36], le plus ancien des laboratoires nationaux américains ; depuis sa création, huit de ses chercheurs ont vu leurs travaux récompensés par un prix Nobel de physique :

     Historique : Dépendant de l'Université de Californie à Berkeley en , le prix Nobel de physique a été attribué à Ernest Orlando Lawrence[19] pour l'invention du cyclotron et son développement lui ayant permis de produire des éléments radioactifs artificiels ;

     Historique : Dépendant de l'Université de Californie à Berkeley en , le prix Nobel de physique a été attribué simultanément à Owen Chamberlain[37] et Emilio Gino Segrè[38] pour leur découverte de l'antiproton ;

     Historique : Dépendant de l'Université de Californie à Berkeley en , le prix Nobel de physique a été attribué à Donald Arthur Glaser[39] pour son invention de la chambre à bulles ;

     Historique : Dépendant de l'Université de Californie à Berkeley en , le prix Nobel de physique a été attribué à Luis Walter Alvarez[40] pour ses contributions décisives à la physique des particules élémentaires, en particulier la découverte d'un grand nombre d'états résonnants, rendue possible par son développement des techniques d'utilisation de la chambre à bulles à hydrogène et d'analyse des données ;

     Historique : Dépendant de l'Université de Californie à Berkeley en , le prix Nobel de physique a été attribué simultanément à Steven Chu[41] chercheur au LBNL[36] ainsi qu'à deux autres lauréats Claude Cohen-Tannoudji[42] chercheur au LKB de l'ENS[43] de Paris et William Daniel Philips[44] chercheur au NIST[45] situé à Boulder dans l'État du Colorado États-Unis d'Amérique du Nord pour le développement de méthodes réalisé indépendamment dont le but est de refroidir et piéger des atomes avec la lumière laser ;

     Historique : Dépendant de l'Université de Californie à Berkeley en , le prix Nobel de physique a été attribué simultanément à George Fitzgerald Smoot[46] chercheur au LBNL[36] et à John Cromwell Mather[47] chercheur au GSFC[48] de la NASA[49] pour leurs découvertes complémentaires de la forme en corps noir du spectre et des anisotropies du fond cosmologique de rayonnement micro-ondes ; les deux lauréats font partie du groupe de personnes ayant proposé à la NASA le projet de satellite « COBE »[50] lancé fin pour être placé sur une orbite terrestre à d'altitude et dont leur analyse des résultats leur valut le prix Nobel de physique en  ;

     Historique : Dépendant de l'Université de Californie à Berkeley en , le prix Nobel de physique a été attribué simultanément à Saul Perlmutter[51] chercheur au LBNL pour une moitié ainsi que pour l'autre moitié à deux autres lauréats Brian P. Schmidt[52] et Adam Riess[53] tous deux chercheurs à l'observatoire du Mont Stromlo pour leurs découvertes parallèles de l'accélération de l'expansion de l'Univers en .

     Exemples[54] : Fin fut mis en service un 1er cyclotron à l'Institut des sciences nucléaires (ISN) rebaptisé en « LPSC »[55] installé sur le polygone scientifique de Grenoble permettant de créer des faisceaux d'ions lourds avec une énergie cinétique maximale de [12] ces faisceaux ayant notamment servi à la synthèse de nombreux isotopes radioactifs artificiels utilisés en médecine puis, face à l'arrivée de nouveaux accélérateurs plus performants à travers le monde,
                    Exemples : Fin 1968fut installé un 2ème cyclotron dans l'alignement du 1er rebaptisé « cyclotron injecteur », le 2ème étant le « cyclotron post-accélérateur », l'ensemble des deux cyclotrons définissant le « système d’accélération Rhône-Alpes (SARA) » lequel devint opérationnel en avec une énergie cinétique maximale de [12] ; les nouveaux accélérateurs à travers le monde devenant toujours plus performant, le post-accélérateur fut fermé en et l'injecteur en  ;

           Exemples : en furent mis en service deux cyclotrons isochrones placés en série[56] au GANIL[57] situé à Caen, offrant un large éventail de faisceaux d'ions accélérés, du carbone à l’uranium ions Argon lors de la 1re expérience, permettant, entre autres, la création et l'accélération de noyaux exotiques le rayon maximal du 2ème cyclotron isochrone était et le champ magnétique stationnaire de norme maximale , l'énergie cinétique maximale d'un faisceau d'ions lourds d'uranium à la sortie de ce 2ème cyclotron isochrone pouvant atteindre [21],[58],[59] puis, pour rester performant face aux autres accélérateurs d'ions lourds à travers le monde, les deux cyclotrons isochrones placés en série
                    Exemples : en 1983furent prolongés par un 3ème cyclotron « CIME »[60] dans lequel était injecté un faisceau d'ions lourds à noyaux exotiques obtenu par la traversée interactive du faisceau de sortie des deux cyclotrons isochrones en série à travers une cible en carbone, suivie d'un passage par un « éplucheur » dans le but de poursuivre l'arrachement d'électrons, cet ensemble, baptisé SPIRAL1[61], fut mis en service en , son but était de produire des ions à noyaux exotiques moyennement énergétique[62] ;
                 Exemples : en la 1re phase d'une nouvelle installation baptisée SPIRAL2[63] fut mise en service au GANIL[57] à Caen, elle comprend
                           Exemples : en 2015 la 1re phase de la nouvelle installation baptisée SPIRAL2 un LINAC[13] capable d’accélérer des particules plus légères protons, deutons, hélions que les cyclotrons du GANIL[57] mais aussi des ions lourds jusqu'au nickel, à des intensités fois plus grandes que celles qui étaient disponibles jusqu'à présent,
                           Exemples : en 2015 la 1re phase de la nouvelle installation baptisée SPIRAL2 une salle d’expériences « NFS »[64] dans laquelle des protons et les deutons accélérés par le LINAC[13] de SPIRAL2[63] sont utilisés pour générer des flux de neutrons extrêmement intenses pour l'instant uniques au monde exploités pour, entre autres, des expériences de physique nucléaire,
                           Exemples : en 2015 la 1re phase de la nouvelle installation baptisée SPIRAL2 une salle d’expériences « S3 »[65] dans laquelle sont testées les limites d’existence du noyau en créant des isotopes très lourds à noyaux exotiques présentant un fort déséquilibre entre leur nombre de protons et de neutrons, ces noyaux très exotiques étant produits par fusion des noyaux des ions accélérés par le LINAC[13] de SPIRAL2[63] avec ceux d’une cible de matière et les très nombreux produits de réaction étant triés en fonction de leur charge électrique, de leur vitesse et de leur masse par le « super-séparateur-spectromètre » qui permettra également de les identifier ajoutons le projet « FISIC »[66] mené auprès de « S3 »[65] visant à étudier la collision entre deux faisceaux d’ions : le 1er délivré par le LINAC[13] de SPIRAL2[63] et le 2nd généré par une source d’ions très intense ;
                 Exemples : pour est prévue la mise en service de la phase de développement de l'installation SPIRAL2[63] du GANIL[57] à Caen avec une salle d'expériences « DESIR »[67] qui permettra d’exploiter les faisceaux d’ions radioactifs de très basse énergie issus de l’installation S3[65] de SPIRAL2[63] ou de l’installation SPIRAL1[61] ou encore du bâtiment de production ultérieur prévu dans la phase [68] de développement de l'installation SPIRAL2[63], dans le but d'améliorer les propriétés fondamentales des noyaux masse, forme, modes de décroissance et structure mais aussi les connaissance de l’interaction faible responsable de la radioactivité β ;
                 Exemples : pour une date ultérieure est prévue la phase de développement de l'installation SPIRAL2[63] du GANIL[57] à Caen, celle-ci consistera à la construction d'un bâtiment de production de faisceaux d’ions à noyaux exotiques parmi les plus intenses au monde, lesquels seront transportés pour utilisation dans la salle d’expériences de basse énergie DESIR[67] ou post-accélérés par le cyclotron de moyenne énergie CIME[60] du GANIL[57] avant d’être exploités dans les salles d’expériences adéquates parallèlement une nouvelle génération de détecteurs plus performants est en cours de construction dans le cadre de plusieurs collaborations européennes[69].

Les synchrotrons modifier

Schéma d'un synchrotron à protons - vue en plan et section d'un électroaimant

     Le principe de fonctionnement d'un synchrotron est semblable à celui d’un cyclotron mais avec un rayon de courbure des trajectoires qui n'est pas comme dans un cyclotron mais reste constant ;
     pour cela, comme le rayon de courbure est proportionnel à la norme de la vitesse et inversement proportionnel à celle du champ magnétique, le rayon des trajectoires ne peut rester constant que si l’on fait la norme du champ magnétique simultanément à la de celle de la vitesse
     Évidemment c’est plus délicat pour obtenir une bonne synchronisation des phases de rotation magnétique et des phases d’accélération électrique, mais en contrepartie la zone magnétique où le champ doit rester uniforme reste localisée autour de la trajectoire fixée et non sur tout un cylindre « aplati » comme ce doit être le cas dans un cyclotron, voir schéma ci-contre.

     Historique : Le principe d'un champ magnétique localisé entre les pôles d'électroaimants disposés en anneau, alimentés en courant pulsé d'intensité d'un synchrotron a été pressenti en par Marcus Laurence Elwin Oliphant[70] à Birmingham en Angleterre puis
           Historique : la nécessité de stabilité de phase[71] fut introduite par Vladimir Iossifovitch Veksler[72] en et indépendamment par Edwin Mattison Mcmillan[73] en ,
           Historique : tout ceci ayant eu pour conséquence la conversion, au Woolwich Armament Research Laboratory situé à Woolwich dans le sud-est de Londres Angleterre, d'un bêtatron accélérant des électrons d'énergie cinétique maximale de le 1er bêtatron ayant été créé par Donald William Kerst[74] en , en synchrotron d'énergie cinétique maximale de [12] par Frank Kenneth Goward[75] et par D. E. Barnes[76] en .

     Historique : En un 1er synchrotron à protons a fourni l'énergie cinétique maximale d'éjection de [21],[77], puis
           Historique : en , un suivant synchrotron à protons a fourni l'énergie cinétique maximale  celle de [21],[78] ensuite,
           Historique : en , un autre synchrotron à protons a fourni l'énergie cinétique maximale     celle de [21],[79] et enfin,
           Historique : en , le même synchrotron à protons a fourni l'énergie cinétique maximale     celle de [80],[81].

     Historique : En , au centre du CEA[82] de Saclay en région Île-de-France, le « synchrotron Saturne » fit sa 1re accélération de protons entre des pôles d'aimants de de haut dont l'ensemble formait un anneau de de diamètre, l'énergie cinétique maximale des protons étant de [21], ce qui permit, pendant ans, d’étudier les particules élémentaires découvertes à cette époque ;
           Historique : en , l’anneau du « synchrotron Saturne » fut complètement modifié avec des aimants de courbure de rayons beaucoup plus petits et d'autres de focalisation plus performants obtention de faisceaux de même intensité mais de meilleure « qualité optique », il accéléra également des ions lourds ;
           Historique : à partir de le démantèlement du « synchrotron Saturne » commença et s'acheva en .

Schéma de principe d'un synchrotron d'électrons générateur de rayonnement synchrotron[83]

     Historique : En , sur la presqu'île scientifique[84] de Grenoble région Auvergne-Rhône-Alpes, le « synchrotron ESRF »[85] voir schéma de principe ci-contre fit sa 1re accélération d'électrons avec émission d'un rayonnement synchrotron[83] les pôles d'aimants étant positionnés suivant un anneau de de diamètre et l'énergie cinétique maximale des électrons atteignant [21], le rayonnement synchrotron[83] étant utilisé pour observer la matière l’ESRF[85] regroupe de nombreux domaines scientifiques, notamment la physique, la chimie et la science des matériaux, ainsi que la biologie, la médecine, la géophysique et l’archéologie, il existe de nombreuses applications industrielles, par exemple celui des produits pharmaceutiques, des cosmétiques, la pétrochimie et la microélectronique, ainsi qu'un intérêt croissant du secteur culturel, par exemple les galeries d’art et les musées ; plusieurs lauréats du prix Nobel de chimie ont été utilisateurs du synchrotron ESRF[85] et ont conduit des expériences qui ont contribué au succès de leur carrière, ainsi
Roderick MacKinnon (né en 1956)[86] co-lauréat en pour avoir été le premier à résoudre par cristallographie aux rayons X la structure de canaux ioniques en particulier un canal potassium dans les membranes cellulaires,
Ada Yonath (né en 1939)[87] et Venkatraman Ramakrishnan (né en 1952)[88] co-lauréats en pour leurs études de la structure et de la fonction du ribosome et
Brian Kobilka (né en 1955)[89] et Robert Lefkowitz (né en 1943)[90] co-lauréats en pour leurs travaux sur les récepteurs couplés aux protéines G ;
           Historique : depuis , le « synchrotron ESRF »[85] a fait l’objet d’un programme de mise à niveau visant à le maintenir à l’avant-garde de la science du rayonnement synchrotron[83], la première phase terminée en a livré huit lignes de lumière[91] avec des capacités uniques dans le monde, ainsi que des bâtiments et des infrastructures de soutien, la deuxième phase a commencé en et devrait être achevée en , elle va effectuer des mises à niveau de la partie accélérateur de particules.

Vue aérienne du site du synchrotron SOLEIL prise le juin [92]

     Historique : En juin , sur le plateau de Saclay situé sur des communes des départements de l'Essonne et des Yvelines de la région Île-de-France, le « synchrotron SOLEIL »[93] voir vue aérienne ci-contre fit sa 1re accélération d'électrons avec émission d'un rayonnement synchrotron[83] les faisceaux d'électrons tournent suivant un anneau de de diamètre, leur énergie cinétique maximale atteignant [21][94] ; le synchrotron SOLEIL, financé par deux principaux actionnaires « le CEA »[82] et « le CNRS »[95], est essentiellement utilisé pour observer la matière avec une résolution spatiale à et une sensibilité à tous les types de matériaux ce qui permet d'obtenir d'excellents résultats est « la haute brillance du rayonnement synchrotron » fois plus brillante que la lumière solaire, « sa large gamme spectrale » allant des infrarouges d'énergie « quelques »[96] aux rayons X durs d'énergie « quelques »[97], « sa polarisation » rectiligne, circulaire ou autre et « le caractère pulsé de la source » ;
           Historique : en recherche fondamentale, le synchrotron SOLEIL couvre des besoins en physique, chimie et en science des matériaux, en science du vivant notamment en cristallographie des macromolécules biologiques, en sciences de la Terre et de l'atmosphère ; il permet l'utilisation d'une large panoplie de méthodes, à la fois spectroscopiques depuis l'infrarouge jusqu'aux rayons X durs et structurales comme la diffraction et la diffusion de rayons X[98] ;
           Historique : en recherche appliquée, le synchrotron SOLEIL trouve des applications dans des domaines très différents tels que la pharmacie, le médical, la chimie et la pétrochimie, l'environnement, le nucléaire, l'industrie automobile, mais aussi les nanotechnologies, la micromécanique, la microélectronique [99].

     Historique : En , dans la région frontalière entre la France et la Suisse entre la périphérie nord-ouest de Genève Suisse et le pays de Gex France, le plus grand accélérateur de type synchrotron « le LHC »[100] dépendant du CERN[101],[102] fût lancé pour la 1re fois le septembre , mis à l'arrêt en février pour amélioration et redémarré le juin à ce jour il est présenté comme le plus grand dispositif expérimental jamais construit pour valider des théories physiques il consiste en deux anneaux, lovés l'un dans l'autre, de de diamètre formé d’aimants supraconducteurs et de structures accélératrices de type synchrotron, l'énergie cinétique maximale pour des protons y circulant atteint [80][103] ; le but du LHC[100] est de faire entrer en collisions les faisceaux de particules chargées circulant en sens contraire, en des positions prédéfinies où sont installés des détecteurs[104] au nombre de dont gros ;
           Historique : En 2008, « ATLAS »[105], détecteur de particules par plusieurs couches concentriques de calorimètres détermination du type photons, électrons, muons ou hadrons créés lors de la collision, de la position, de l'énergie et de la quantité de mouvement de grande taille de long, de large, de haut, masse de , situé en Suisse, ayant pour tâche de détecter le boson de Higgs[106] ce qui a été fait pour la 1re fois en , des particules supersymétriques (SUSY)[107] restant à détecter dans la mesure où elle existe,
           Historique : En 2008, « LHCf »[108] de petite taille deux détecteurs de de long, de large, de haut chacun, masse de , situé à de part et d'autre d'ATLAS[105], ayant pour tâche d'étudier les particules produites « vers l'avant » des collisions, afin de simuler les effets des rayons cosmiques,
           Historique : En 2008, « FASER »[109] de petite taille ensemble comprenant successivement « FASERv » un détecteur de neutrinos de long, de large, de haut, masse de , un volume de désintégration de de long suivi d'un spectromètre de de long placé dans un champ magnétique de de norme et un calorimètre électromagnétique de de long, situé à d'ATLAS[105], qui aura pour tâche, à partir de , d'étudier les nouvelles particules produites « vers l'avant » des collisions, particules élémentaires légères faiblement couplées ainsi que les interactions des neutrinos de haute énergie les nouvelles particules pouvant être celles de l'énergie sombre, celles de type axion et les neutrinos stériles,
           Historique : En 2008, « ALICE »[110] de grande taille de long, de large, de haut, masse de , situé en France, ayant pour tâche l'étude du plasma quark-gluon que l'on obtient lors d'interactions à haute énergie entre ions lourds certaines collisions pouvant générer des dizaines de milliers de traces, les flux de données produits par l’expérience ALICE[110] sont les plus importants de toutes les expériences LHC[100], soit actuellement environ le contenu de DVD[111] par ,
           Historique : En 2008, « CMS »[112] de grande taille de long, de large, de haut, masse de , situé en France, ayant pour tâche commune avec ATLAS[105] mais de façon différente de détecter le boson de Higgs[106] ce qui a été fait pour la 1re fois en , des particules supersymétriques (SUSY)[107] restant à détecter dans la mesure où elle existe et aussi pour tâche commune avec ALICE[110] d'étudier le plasma quark-gluon que l'on obtient lors d'interactions à haute énergie entre ions lourds,
           Historique : En 2008, « TOTEM »[113] de petite taille plusieurs éléments de de large et de haut maximum, répartis sur , masse totale , situé de part et d'autre de CMS[112], ayant pour tâche de mesurer la section efficace totale de collision élastique et diffractive entre deux protons à «» ce détecteur joue le rôle de télescope dans le domaine de la physique des particules,
           Historique : En 2008, « LHCb »[114] de grande taille de long, de large, de haut, masse de , situé en France, ayant pour tâche l'étude de la physique des saveurs et la recherche de nouvelle physique par des méthodes indirectes comme la mesure de violation de la symétrie CP ou celle du rapport d'embranchement de désintégrations rares que l'on obtient lors d'interactions à haute énergie entre protons l'espoir étant d'en déduire une mesure locale des asymétries entre matière et antimatière et
           Historique : En 2008, « MoEDAL »[115] de petite taille un réseau de modules, consistant chacun en un empilement de feuilles de matière plastique pour la détection des traces nucléaires, et couvrant une surface de , installé autour de la même région d’intersection que celle du détecteur LHCb[114], ayant pour tâche de traquer tout signe révélateur d’une nouvelle physique c'est-à-dire de particules hypothétiques comme des monopôles magnétiques ou des WIMPs[116] ce détecteur joue le rôle d'appareil photo géant dans le domaine de la physique des particules.

           Historique : En 2008, Découvertes : Le juillet , a été identifié, avec un niveau de confiance de [117], un nouveau boson dont la masse a été évaluée de à [118] compatible avec la masse supposée du boson de Higgs[106] ; le septembre sont publiés deux articles dans la revue Physics Letters B[119],[120] ; le mars , le CERN[101] confirme que, selon toute vraisemblance, il s'agit bien du boson de Higgs[106],[121] le boson de Higgs[106] est quantum du champ de Higgs[106] se manifestant sous forme de particule de durée de vie extrêmement courte[122], ce dernier étant le champ qui a rempli l’espace peu après le Big Bang et qui est nécessaire à la brisure spontanée de l’« interaction électrofaible existant initialement » en « interaction nucléaire faible » et « interaction électromagnétique », chaque champ d’interaction ayant un quantum dit « boson de jauge » de masses différentes les « bosons W± » et le « boson Z0 » respectivement de masse [118] et [118], tous trois de durée de vie , pour l’interaction nucléaire faible d'une part et le « photon γ » de masse théorique nulle[123] pour l’interaction électromagnétique d'autre part, le champ de Higgs[106] interagissant plus ou moins avec les particules suivant leur type, ce qui a pour effet de leur donner une masse différente.

Les anneaux de stockage modifier

     Les anneaux de stockage sont un type d’accélérateur circulaire usuellement un synchrotron dans lequel un faisceau de particules à impulsion ou continu peut être conservé sur une longue durée jusqu'à plusieurs heures ; le plus souvent les particules des faisceaux conservés sont des électrons, des positons ou des protons mais le plus courant des trois est à base d’électrons les électrons stockés émettant un « rayonnement synchrotron »[83], on maintient leur énergie constante par le passage du faisceau dans des cavités à radio-fréquences ;

     les anneaux de stockage sont principalement utilisés dans les « collisionneurs circulaires »[124] comprenant deux anneaux de stockage quasi concentriques dans chacun desquels un faisceaux de particules est stocké en mouvement contrarotatif l'un par rapport à l'autre, les deux faisceaux pouvant être amenés en collision en des endroits localisés.

     Exemple : Depuis , le laboratoire national de l'accélérateur SLAC[23] géré par l'Université de Stanford » au cœur de la Silicon Valley au sud de San Francisco dans l'état de Californie États-Unis d'Amérique du Nord dispose d'un anneau de stockage électron-positon asymétrique de de rayon, « le PEP-II »[125], dont l'injection est effectuée directement par le LINAC du SLAC[23], accélérateur linéaire principal prévu pour accélérer des électrons ou positons depuis , telle que l'énergie cinétique maximale des projectiles peut actuellement atteindre [21] ce LINAC étant de nos jours « le plus grand accélérateur linéaire du monde » ;
         Exemple : depuis 1998 le « PEP-II »[125] accueille l'expérience BaBar[126] qui a pour vocation l'étude de la violation de la symétrie CP[127] dans le système des mésons B[128] pour cela un faisceau d'électrons d'énergie cinétique de [21] entre en collision avec un faisceau de positons d'énergie cinétique de [21] au centre du détecteur, l'énergie des faisceaux étant ajustée de façon que l'« énergie totale barycentrique corresponde à l'énergie de masse du méson lire upsilon de [21] »[129], le 3ème état excité de l'ϒ, le 1er qui soit suffisamment lourd pour se désintégrer en une paire en trois physiciens américains James Christenson[130], James Watson Cronin[131] et Val Logsdon Fitch[132] ainsi qu'un physicien français René Turlay[133] ont mis en évidence la violation de la symétrie CP[127] en observant que la désintégration des kaons neutres par interaction faible donne un système de particules et de leurs antiparticules avec des proportions différentes, ce qui « viole la symétrie CP[127] »[134], James Watson Cronin[131] et Val Logsdon Fitch[132] ayant partagé le prix Nobel de physique en pour la « découverte de violations de principes fondamentaux de symétrie CP[127] dans la désintégration de mésons K neutres ».

Les collisionneurs modifier

     Les collisionneurs construits jusqu'à présent sont circulaires permettant des collisions entre deux faisceaux de particules de même énergie cinétique maximale c'est-à-dire de même énergie totale maximale si les particules entrant en collision ont même masse avec l'énergie de masse de la particule mais circulant en sens inverse l'un de l'autre le référentiel barycentrique du système de deux particules en collision étant aussi le référentiel du laboratoire , toute l'énergie totale disponible peut être utilisée pour créer d'autres particules alors que
     la collision d'un faisceau de particules d'énergie cinétique maximale c'est-à-dire d'énergie totale maximale avec l'énergie de masse de la particule projectile sur une même particule cible fixe d'énergie le référentiel barycentrique du système de deux particules « projectile - cible » n'étant pas le référentiel du laboratoire et l'énergie qui peut être, sous conditions, entièrement utilisée pour créer des particules lors d'une collision étant l'énergie totale barycentrique [135], cette dernière étant inférieure voire très inférieure pour une particule projectile ultra-relativiste[136] à l'énergie totale maximale dans le référentiel du laboratoire plus exactement on démontre que l'énergie totale barycentrique est liée à l'énergie totale dans le référentiel du laboratoire par «» dans laquelle «» est le facteur de Lorentz[3] du mouvement de translation de dans de vecteur vitesse [137], étant à «», d'où l'énergie totale disponible pour créer d'autres particules dans est «»[138]
     un gain important voire très important pour des particules ultra-relativistes[136] d'efficacité lors d'utilisation de collisionneur[139].

     Historique : En , dans la région frontalière entre la France et la Suisse entre la périphérie nord-ouest de Genève Suisse et le pays de Gex France, « le collisionneur LEP »[140] dépendant du CERN[101],[102] fût lancé pour la 1re fois le juillet avec l'observation des 1ères collisions le août il consistait en deux anneaux, lovés l'un dans l'autre, de de diamètre formé d’aimants supraconducteurs et de structures accélératrices de type synchrotron, l'énergie cinétique maximale pour des électrons ou positons y circulant atteignait [80][141] ;
           Historique : le but du LEP[140] était de mettre en collisions deux faisceaux circulant en sens contraire, l'un d'électrons et l'autre de positons, en positions prédéfinies où étaient installés les détecteurs ;
         Historique : « ALEPH »[142] conçu pour explorer la physique prédite par le modèle standard et aussi celle au-delà du modèle standard, a fonctionné de à dans la gamme d'énergie de la particule Z c'est-à-dire celle entourant puis de à au-dessus du seuil de production d'une paire de particules W± c'est-à-dire celle au-dessus de au total,
         Historique : « OPAL »[143] conçu pour explorer la physique prédite par le modèle standard et aussi celle au-delà du modèle standard, a fonctionné de à dans la gamme d'énergie de la particule Z c'est-à-dire celle entourant a accumulé des millions d'événements avec production de particules Z0, ce qui a permis des mesures de très haute précision puis de à au-dessus du seuil de production d'une paire de particules W± c'est-à-dire celle au-dessus de au total dans le but de rechercher de nouvelles particules et une nouvelle physique possibles,
         Historique : « L3 »[144] conçu pour explorer la physique prédite par le modèle standard et aussi celle au-delà du modèle standard, a fonctionné de à dans la gamme d'énergie de la particule Z c'est-à-dire celle entourant le détecteur L3 dirigé par Samuel Ting[25] a permis, d'une part, la mesure de la résonance du boson Z0 et, d'autre part, de vérifier qu'il y a neutrinos de masse inférieure à celle du boson Z0 donc familles ou générations de fermions du modèle standard[145] à partir de le détecteur L3 fut testé dans le but de détecter les particules cosmiques, les 1ères données furent enregistrées en et
         Historique : « DELPHI »[146] conçu pour explorer la physique prédite par le modèle standard et aussi celle au-delà du modèle standard, a fonctionné de à dans la gamme d'énergie de la particule Z c'est-à-dire celle entourant puis de à au-dessus du seuil de production d'une paire de particules W± c'est-à-dire celle au-dessus de au total le principal dispositif de DELPHI est la TPC[147] constitué d'un cylindre de situé entre les rayons et , fournissant des positions de collision par trajectoire de particules à des rayons de à entre les angles polaires de à  ;
           Historique : remarque : peu avant son démantèlement en , le collisionneur LEP[140] aurait produit le boson de Higgs[106] mais les incertitudes n’avaient pas permis de valider cette découverte qui a été finalement officialisée en par le LHC[100] en remplacement du LEP[140] à partir de .

     Historique : En , le LHC[100] se substitua, sur le même site, au LEP[140] démantelé : voir le paragraphe « les synchrotrons (historique : > en 2008) » plus haut dans ce chapitre.

     Historique : Initialement mis en service pour la 1re fois en , le tévatron du Fermilab[148] situé à Batavia près de Chicago dans l'État de l'Illinois aux États-Unis d'Amérique du Nord, fournissait une énergie cinétique maximale de protons de pour atteindre en et finalement [80] en avec un diamètre de cela a été, pendant quelques temps, le plus grand accélérateur de particules du monde[149], il créait également des faisceaux d'antiprotons d'énergie cinétique maximale de , les deux faisceaux de protons et d'antiprotons étant par la suite injectés en sens contraire dans les anneaux de collision à partir desquels ils entraient en collision sur une cible en nickel après avoir parcouru un demi-tour sur chacun de leur anneau ; le collisionneur tévatron a finalement été fermé en  ;
           Historique : en le quark top ou quark «», quark très rare et de masse très élevée[150] a été découvert au collisionneur tévatron un encadrement de la masse de ce dernier « entre et » a d'abord été prédit en par Gérard 't Hooft[151] et Martinus J. G. Veltman[152], ce qui leur valut le prix Nobel de physique en pour l’élucidation de la structure quantique des interactions électrofaibles en physique.

     Historique : En , « le RHIC[153] » fut mis en service au BNL acronyme de B(rookhaven) N(ational) L(aboratory) situé à Brookhaven dans l'État de New York aux États-Unis d'Amérique du Nord, son but étant d’étudier la forme primordiale de la matière qui existait dans l'Univers peu après le Big Bang c'est-à-dire le plasma quarks-gluons[154] en créant des collisions entre ions lourds relativistes d'énergie cinétique maximale par nucléon[155] pouvant atteindre étant le nombre de masse de l'ion avec des ions de cuivre, d'or ou d'uranium avec la possibilité de remplacer les ions lourds par des protons polarisés[156] c'est-à-dire que les spins de chaque proton d’un même faisceau sont quasi parallèles, dans le but d'étudier leur structure en particulier l'origine du spin du proton, l'énergie cinétique maximale de ces derniers ayant atteint, début avril ,  ;
           Historique : le RHIC[153] est constitué de deux anneaux indépendants arbitrairement désignés comme « Bleu » et « Jaune » concentriques, de forme hexagonale et de périmètre , avec des bords courbés dans lesquels les particules du faisceau injecté sont déviées et focalisées par aimants supraconducteurs, le champ magnétique valant , les faisceaux injectés en sens inverse dans chacun des anneaux se croisent en six points d’interaction situés au milieu des six sections relativement droites de chaque anneau, les points d’interaction y étant énumérés par les positions d’horloge ;
           Historique : l'injection des faisceaux étant effectuée près de la position , deux grandes expériences « STAR[157] » et « PHENIX[158] » sont situées respectivement aux positions et et deux autres expériences furent installées ultérieurement : « PHOBOS »[159] à la position en et « BRAHMS »[160] à la position en  :
           Historique : l'expérience « STAR »[157] doit utiliser une variété d’études simultanées lors de la collision entre ions lourds afin de tirer de solides conclusions sur le plasma quarks-gluons[154] pour cela STAR[157] se compose de plusieurs TPCs[147] dont l'ensemble couvre un grand angle solide dans le cadre d’une acquisition de données et d'une analyse physique avancées, chaque détecteur se spécialisant dans la recherche de certains types de particules ou la caractérisation de leur mouvement une expérience supplémentaire maintenant rattachée à STAR[157] « PP2PP »[161] a pour but d'étudier la dépendance du spin dans la diffusion élastique proton - proton,
           Historique : l'expérience « PHENIX »[158] explore les résultats des collisions à haute énergie des ions lourds et aussi des protons, elle est spécialisée dans la détection des particules plus ou moins rares et électromagnétiques formées à partir du plasma quarks-gluons[154] obtenu lors de la collision pour cela PHENIX[158] dispose de deux bras centraux équipés de détecteurs capables de mesurer une variété de particules, comme les pions, les protons, les kaons, les deutons, les photons et les électrons ainsi que de deux autres bras équipés de détecteurs de muons, il existe également des détecteurs pour caractériser certains événements supplémentaires susceptibles de fournir des informations complémentaires sur une collision,
           Historique : l'expérience « PHOBOS »[159] a recours à des petits détecteurs[162] ayant une plus grande couverture de pseudorapidité[163] et adapté pour la mesure de la multiplicité des particules créées lors de la collision,
           Historique : l'expérience « BRAHMS »[160] a recours à des petits détecteurs[162] de particules chargés, à pseudorapidité[163] élevée c'est-à-dire à petit angle d'émission par rapport à la direction commune des faisceaux incidents et à pseudorapidité[163] intermédiaire
           Historique : Depuis le RHIC[153] et le LHC[100] sont les seuls collisionneurs de hadrons en fonctionnement dans le monde[164] ; en janvier , il a été décidé de prolonger le fonctionnement du RHIC[153] en « eRHIC » avec une installation de faisceau d’électrons à haute intensité d'énergie cinétique maximale de , ce qui permettra des collisions « électron-ion »

Caractère classique ou relativiste des particules accélérées modifier

     Pour qu'un « électron ou positon » reste « classique » il doit acquérir une « énergie cinétique ne dépassant pas de leur énergie de masse [97] »[165] soit «», il suffit alors de leur imposer une d.d.p. maximale de «» et ils auront alors une énergie totale maximale de «» ;
     Pour qu'un « électron ou positon » reste « classique » dans tous les accélérateurs actuels, les électrons ou positons sont relativistes et, comme il est fréquent qu'ils se déplacent à une « vitesse avoisinant », ils sont, dans ce cas, qualifiés d’« ultra-relativistes »[166], pour cela leur énergie totale doit être ce qui nécessite d'imposer une d.d.p. maximale de dans un LINAC[13] à cavités ou de dans un cyclotron avec tours avant éjection.

     Pour qu'un « proton ou antiproton » reste « classique » il doit acquérir une « énergie cinétique ne dépassant pas de leur énergie de masse [12] »[165] soit «», il faut alors leur imposer, par exemple, une d.d.p. maximale de «» dans un LINAC[13] à cavités ou de dans un cyclotron avec tours avant éjection, ils auront alors une énergie totale maximale de «» ;
     Pour qu'un « proton ou antiproton » reste « classique » dans tous les accélérateurs à l'exception des 1ers cyclotrons de Lawrence[19], les protons ou antiprotons sont relativistes et, dans la mesure où ils se déplacent à une « vitesse avoisinant », ils sont qualifiés d’« ultra-relativistes »[166], pour cela leur énergie totale doit être [80] en fait suffisent comme cela peut être vérifié dans la note « 165 » plus haut dans ce chapitre ce qui est réalisé dans le plus récent collisionneur « le LHC »[100].

Notes et références modifier

  1. Voir l'« introduction du paragraphe produit vectoriel de deux vecteurs (pour la signification d'espace orienté à droite) » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  2. Voir le paragraphe « base directe d'un espace orienté à droite » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  3. 3,0 3,1 3,2 3,3 et 3,4 Hendrik Antoon Lorentz (1853 - 1928) est un physicien néerlandais principalement connu pour ses travaux sur l'électromagnétisme, il a laissé son nom aux « transformations dites de Lorentz » en fait les équations définitives des transformations de Lorentz ont été formulées en par Henri Poincaré après avoir été introduites sous forme tâtonnante par quelques physiciens dont Hendrik Lorentz dès pour ce dernier, transformations utilisées dans la théorie de la relativité restreinte élaborée par Albert Einstein en  ; Hendrik Lorentz partagea, en , le prix Nobel de physique avec Pieter Zeeman (1865 - 1943) physicien néerlandais pour leurs recherches sur l'influence du magnétisme sur les phénomènes radiatifs Pieter Zeeman ayant découvert l'effet qui porte son nom en .
       Henri Poincaré (1854 - 1912) mathématicien, physicien, philosophe et ingénieur français à qui on doit des résultats d'importance en calcul infinitésimal, des avancées sur le problème à trois corps qui font de lui un des fondateurs de l'étude qualitative des systèmes d'équations différentielles et de la théorie du chaos, une participation active à la théorie de la relativité restreinte ainsi qu'à la théorie des systèmes dynamiques
       Albert Einstein (1879 - 1955), physicien théoricien d'origine allemande, devenu apatride en puis suisse en  ; on lui doit la théorie de la relativité restreinte publiée en , la relativité générale en ainsi que bien d'autres avancées dans le domaine de la mécanique quantique et la cosmologie ; il a reçu le prix Nobel de physique en pour son explication de l'effet photoélectrique.
  4. Voir le paragraphe « propriétés (de la multiplication vectorielle) » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  5. Voir le paragraphe « définition intrinsèque du produit mixte de trois vecteurs » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  6. Voir le paragraphe « énoncé du théorème de la puissance cinétique » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) ».
  7. Ce sont les 1ers accélérateurs de particules chargées mais qui sont très rapidement abandonnés car nécessitant des longueurs beaucoup trop importantes
  8. C.-à-d. des cyclotrons, des synchrotrons, des anneaux de stockage et des collisionneurs.
  9. 9,0 et 9,1 Par l'impossibilité actuelle de créer un champ magnétique uniforme de grande intensité c'est-à-dire .
  10. 10,0 10,1 et 10,2 Par le fait que la trajectoire des particules chargées sorte de l'étendue de l'accélérateur ou par le fait qu'il est pour l'instant impossible de créer un champ magnétique de grande intensité de façon uniforme sur une grande étendue.
  11. Robert Jemison Van de Graaff (1901 - 1967) physicien américain à qui on doit la machine électrostatique portant son nom qu'il présenta pour la 1re fois en dans sa version de la tension créée était de .
  12. 12,00 12,01 12,02 12,03 12,04 12,05 12,06 12,07 12,08 12,09 12,10 et 12,11 Le Mégaélectronvolt de symbole est une unité d'énergie adaptée à la physique subatomique, elle vaut .
  13. 13,0 13,1 13,2 13,3 13,4 13,5 et 13,6 LINAC acronyme de LIN(ear) AC(celerator) caractérisant un accélérateur dont les divers éléments sont disposés en ligne droite.
  14. Haute Fréquence dans le domaine des radiofréquences signifie « fréquence ».
  15. C.-à-d. dans le domaine des « radiofréquences ».
  16. Rolf Widerøe (1902 - 1996) physicien norvégien, spécialiste des accélérateurs de particules à qui on doit, mise à part la construction du 1er accélérateur linéaire, l'élaboration du concept de bêtatron ainsi que le principe du synchrotron, des anneaux de stockage et de collision frontale des particules pour augmenter l'énergie d'interaction.
  17. Gustav Ising (1883 - 1960) géophysicien et physicien suédois s'étant intéressé à l'accélération des particules, surtout connu pour l’invention du concept d’accélérateur linéaire en , précurseur de tous les accélérateurs modernes basés sur les champs électromagnétiques oscillants.
  18. Aucune information pour l'instant sur David H. Sloan mis à part qu'il fut un des étudiants de Lawrence dans les années à l'Université de Californie à Berkeley et qu'il réalisa un accélérateur linéaire de type Ising-Widerøe pour accélérer des ions mercure
  19. 19,0 19,1 19,2 19,3 et 19,4 Ernest Orlando Lawrence (1901 - 1958) physicien américain, essentiellement connu pour l'invention du cyclotron et son développement lui ayant permis de produire des éléments radioactifs artificiels, ce qui lui valut le prix Nobel de physique en  ; il participe aussi au projet Manhattan dont le but fut d'équiper les Alliés des 1ères bombes atomiques dont les explosions au-dessus de Hiroshima le août puis au-dessus de Nagasaki le août faisant au moins morts entraînèrent la fin à la guerre
  20. 20,0 et 20,1 C.-à-d. « anti-électron ».
  21. 21,00 21,01 21,02 21,03 21,04 21,05 21,06 21,07 21,08 21,09 21,10 21,11 21,12 et 21,13 Le Gigaélectronvolt de symbole vaut le Mégaélectronvolt de symbole étant une unité d'énergie adaptée à la physique subatomique valant .
  22. Le L.A.L. s'est étoffé au cours du temps avec d'autres accélérateurs, l'accélérateur linéaire restant néanmoins en fonctionnement jusqu'en date à laquelle son démantèlement commença et dura entre cinq et dix ans ;
       à l'heure actuelle des outils plus performants ont été élaborés, entre autres au C.E.R.N. à Genève
  23. 23,0 23,1 23,2 23,3 23,4 23,5 23,6 et 23,7 SLAC étant l'acronyme de S(tanford) L(inear) AC(célérator).
  24. Burton Richter (1931 - 2018) physicien américain ayant co-découvert en le « méson » en tant que chercheur au SLAC simultanément à Samuel Ting chercheur au BNL, découverte qui leur valut d'être colauréats du prix Nobel de physique en  ; Burton Richter fut directeur du SLAC de à .
  25. 25,0 et 25,1 Samuel Ting (né en 1936) physicien américain d'origine chinoise ayant co-découvert en le « méson » en tant que chercheur au BNL simultanément à Burton Richter chercheur au SLAC, découverte qui leur valut d'être colauréats du prix Nobel de physique en  ; Samuel Ting est le fondateur et chercheur principal de l’expérience internationale de spectromètre magnétique alpha qui a été installée sur la Station spatiale internationale en mai dans le but de caractériser les particules et anti-particules du rayonnement cosmique.
  26. Le BNL acronyme de B(rookhaven) N(ational) L(aboratory) est situé à Brookhaven dans l'État de New York aux États-Unis d'Amérique du Nord.
  27. Burton Richter ayant baptisé la particule trouvée « méson » et, pour la découverte simultanée de la même particule, Samuel Ting l'ayant nommé « méson », la particule est maintenant connue sous le nom de « méson ».
  28. Jérome Isaac Friedmann (né en 1930) physicien américain ayant co-justifié, en et , avec Henry Way Kendall et Richard Edward Taylor, la structure en quarks du proton, découverte qui leur valut d'être colauréats du prix Nobel de physique en  ; Jérome Isaac Friedmann fut professeur de physique au MIT acronyme de M(assachusetts) I(nstitute of) T(echnology) se prononçant « ème_aéé-tii » situé à Cambridge dans l'État du Massachusetts des États-Unis d'Amérique du Nord à partir de puis professeur émérite à partir de .
  29. Henry Way Kendall (1926 - 1999) physicien américain ayant co-justifié, en et , avec Jérome Isaac Friedmann et Richard Edward Taylor, la structure en quarks du proton, découverte qui leur valut d'être colauréats du prix Nobel de physique en  ; il obtint son doctorat en pour une étude expérimentale du positronium atome exotique composé d'un électron et d'un positon c'est-à-dire un anti-électron de durée de vie se terminant par une annihilation électron-positon ;
       Henry Way Kendall était aussi un photographe et un alpiniste accompli qui a voyagé dans les Andes, l'Himalaya et l'Arctique, il est mort pendant la prise de photographie d'une caverne noyée par l'eau dans le parc de Wakulla en Floride États-Unis d'Amérique du Nord.
  30. Richard Edward Taylor (1929 - 2018) physicien canadien ayant co-justifié, en et , avec Jérome Isaac Friedmann et Henry Way Kendall, la structure en quarks du proton, découverte qui leur valut d'être colauréats du prix Nobel de physique en .
  31. 31,0 et 31,1 Martin Lewis Perl (1927 - 2014) ingénieur chimiste et physicien américain, il intègre le SLAC en , date à partir de laquelle il s'intéresse plus particulièrement au muon lepton ayant les mêmes propriétés physiques que l'électron mis à part sa masse qui est fois plus grande ; entre et il réalisa une série d'expériences qui lui permit de détecter un 3ème lepton chargé négativement comme l'électron et le muon mais dont la masse est fois la masse de l'électron, cette nouvelle particule fut baptisée lepton tau, découverte qui valut à son auteur d'être co-lauréat du prix Nobel de physique en avec Frederick Reines pour avoir réalisé la 1re détection du neutrino.
  32. 32,0 et 32,1 Frederick Reines (1918 - 1998) physicien américain, il intègre le complexe nucléaire de Hanford en , date à partir de laquelle il s'intéresse à l'étude des propriétés des neutrinos, il y développe, avec Clyde Cowan, la technique de détection de neutrinos qui aboutit en à la première détection de ces particules jugées insaisissables en effet les neutrinos intervenant entre autres dans la radioactivité β sont censées être des particules à masse très faible, non chargée et quasiment sans interaction avec la matière, cette détection valut à Frederick Reines qui reçut le prix au nom des deux découvreurs, Clyde Cowan étant décédé entre temps d'être co-lauréat du prix Nobel de physique en avec Martin Lewis Perl pour avoir découvert le lepton tau ; en il rejoint l'UCI acronyme de U(niversity of) C(alifornia,) I(rvine) une toute nouvelle université située à Irvine en Californie aux États-Unis d'Amérique du Nord.
       Clyde Cowan (1919 - 1974) physicien américain, connu pour la mise en évidence de l'existence du neutrino en avec Frederick Reines ; malheureusement il mourût avant que la détection du neutrino soit distinguée par un prix Nobel de physique en
  33. Le HNR acronyme de H(anford) N(uclear) R(eservation) encore appelé « complexe nucléaire de Hanford » est situé le long du Columbia dans l'État de Washington.
  34. Milton Stanley Livingston (1905 - 1986) physicien américain essentiellement connu pour avoir construit le 1er cyclotron sous la direction de Ernest Orlando Lawrence en  ; entre et , Livingston a écrit ou co-écrit plus d’une douzaine d’articles sur la physique nucléaire et le cyclotron, mais
       il se sentait éclipsé par Lawrence, et ne pensait pas qu’il avait obtenu suffisamment de crédit pour sa part dans la conception du cyclotron, pour lequel Lawrence reçut le prix Nobel de physique en novembre  ; aussi
       Milton Stanley Livingston accepta une offre de professeur adjoint de l’Université de Cornell située dans la ville d'Ithaca État de New York aux États-Unis d'Amérique du Nord en  ; il y construisit un cyclotron de avec l’aide d’étudiants diplômés, le 1er à être construit à l’extérieur de l'Université de Californie à Berkeley ;
       il fut embauché en au MIT acronyme de M(assachusetts) I(nstitute of) T(echnology) se prononçant « ème_aéé-tii » situé à Cambridge dans l'État du Massachusetts des États-Unis d'Amérique du Nord pour construire un cyclotron lequel fut achevé en  ; il participa également à la construction d'autres accélérateurs circulaires dans d'autres universités
  35. Ce 1er exemplaire de cyclotron, de coût très réduit, utilisait une tension alternative de valeur de crête haute et obtenait une énergie cinétique maximale des protons de utilisant accélérations successives pour un rayon maximal de .
  36. 36,0 36,1 et 36,2 Acronyme de L(aboratory of) B(erkeley) N(ational) L(awrence).
  37. Owen Chamberlain (1920 - 2006) physicien américain à qui on doit essentiellement la découverte, partagée avec Emilio Gino Segrè, de l'antiproton en résultant d'une série d’expériences de diffusion de protons au Bevatron synchrotron de protons à focalisation faible au maximum un seul point de focalisation par révolution du laboratoire national Lawrence-Berkeley, ce qui leur valut d'être tous deux co-lauréats du prix Nobel de physique en  ;
       Chamberlain fut aussi actif politiquement sur les questions de paix et de justice sociale, il s’opposa ouvertement à la guerre du Vietnam et dans les années , il participa à la fondation du mouvement de « non prolifération nucléaire ».
  38. Emilio Gino Segrè (1905 - 1989) physicien italo-américain ayant découvert le 1er élément artificiel le « technétium » en ainsi que l'« astate » en et ultérieurement le « plutonium 239 » ;
       on lui doit aussi la découverte, partagée avec Owen Chamberlain, de l'antiproton en résultant d'une série d’expériences de diffusion de protons au Bevatron synchrotron de protons à focalisation faible au maximum un seul point de focalisation par révolution du laboratoire national Lawrence-Berkeley, ce qui leur valut d'être tous deux co-lauréats du prix Nobel de physique en .
  39. Donald Arthur Glaser (1926 - 2013) physicien et neurobiologiste américain essentiellement connu pour son invention de la chambre à bulles en utilisant de l'éther alors qu'il était chercheur au CIT acronyme de C(alifornia) I(nstitute of) T(echnology), encore appelé « Caltech » acronyme de Cal(ifornia Institute of) tech(nology) innovation qui lui valut le prix Nobel de physique en il eut l'idée de cette conception en observant l'insuffisance, dans les expériences de physique des particules élémentaires, des chambres à brouillard inventées en par Charles Thomson Rees Wilson, celles-ci nécessitant d'être réinitialisées entre les événements d'enregistrement et donc ne pouvant suivre le taux de production de particules dans les accélérateurs ; peu de temps après cette 1re utilisation il remplaça l'éther par l'hydrogène liquide en fait du dihydrogène liquide dans un état surchauffé ; l'importance de cette innovation fut reconnue lors d'expériences pour étudier les particules élémentaires à l’aide d'un des cyclotrons du BNL, les images qu’il a créées avec sa chambre à bulles lui ayant permis d’obtenir des fonds pour continuer à expérimenter avec de plus grandes chambres ; Glaser a ensuite été recruté par Luis Walter Alvarez qui travaillait sur une chambre à bulles d’hydrogène à l’Université de Californie à Berkeley, il y a accepté une offre de professeur de physique en  ;
       peu de temps après avoir obtenu son prix Nobel de physique en , constatant qu'il devait faire de plus en plus de travail administratif, Glaser se tourna vers son autre intérêt de jeunesse « la génétique moléculaire »
       Charles Thomson Rees Wilson (1869 - 1959) physicien britannique écossais à qui on doit essentiellement le 1er détecteur de particules « la chambre à brouillard » ce qui lui valut de partager le prix Nobel de Physique en avec « Arthur Compton » pour sa méthode qui permet de rendre visible, par condensation de la vapeur, la trajectoire des particules électriquement chargées Arthur Holly Compton (1892 - 1962) physicien américain, essentiellement connu pour la découverte, en , de la diffusion inélastique d'une onde lumineuse sur la matière, diffusion qui fut baptisée « Compton » par la suite et qui lui valut l'autre moitié du prix Nobel de physique en .
  40. Luis Walter Alvarez (1911 - 1988) physicien expérimental américain dont les principales recherches ont porté sur la physique nucléaire et l'étude des rayons cosmiques ;
       après son doctorat de l'Université de Chicago de l'état de l'Illinois aux États-Unis d'Amérique du Nord obtenu en il est allé travailler pour Ernest Lawrence au « Berkeley Radiation Laboratory » actuellement le LBNL où il a conçu un ensemble d’expériences lui ayant permis d'observer la capture d’électrons K dans des noyaux radioactifs, prédits par la théorie de la désintégration β, mais jamais vus auparavant ; il est aussi à l'origine de la production du tritium à l’aide du cyclotron du LBNL et en a mesuré la demi-vie  ; enfin, en , en collaboration avec Felix Bloch, il a mesuré le moment magnétique du neutron sa valeur non nulle prouvant que seule sa charge globale est nulle structure en quarks ce qui lui permet d'interagir avec un champ magnétique, sa négativité indiquant que son moment cinétique orbital ou de spin aura tendance à s'aligner de manière antiparallèle à un champ magnétique ;
       après la 2nde guerre mondiale, Alvarez s'est impliqué dans la conception d’une chambre à bulles d’hydrogène au « Berkeley Radiation Laboratory » actuellement le LBNL qui a permis à son équipe de prendre des millions de photos d’interactions de particules, développer des systèmes informatiques complexes pour mesurer et analyser ces interactions, découvrir des familles entières de nouvelles particules et d'états de résonance, ce travail lui ayant valu le prix Nobel de physique en .
       Felix Bloch (1905 - 1983) physicien suisse, naturalisé américain en , essentiellement connu pour ses recherches sur la résonance magnétique nucléaire RMN ; il a, en , en collaboration avec Luis Alvarez, mesuré le moment magnétique du neutron sa valeur non nulle prouvant que seule sa charge globale est nulle structure en quarks ce qui lui permet d'interagir avec un champ magnétique, sa négativité indiquant que son moment cinétique orbital ou de spin aura tendance à s'aligner de manière antiparallèle à un champ magnétique ;
        il fut co-lauréat du prix Nobel de physique de avec Edward Mills Purcell pour leur développement de nouvelles méthodes de mesures magnétiques nucléaires de précision et leurs découvertes corrélatives Edward Mills Purcell (1912 - 1997) physicien américain surtout connu pour ses travaux sur la résonance magnétique nucléaire RMN dans les liquides et les solides qu'il effectua à l'Université Harvard située à Cambridge dans l'État du Massachusetts des États-Unis d'Amérique du Nord ; en décembre , il découvrit la résonance magnétique nucléaire RMN, la RMN fournit alors aux scientifiques un moyen élégant et précis de déterminer la structure et les propriétés chimiques des matériaux ; c’est aussi la base de l’imagerie par résonance magnétique IRM, l’une des plus importantes avancées médicales du XXème siècle ; on lui doit également quelques découvertes en astronomie, en physique du solide et en physique des particules.
  41. Steven Chu (né en 1948) physicien et politicien américain, fils d'immigrants chinois, il obtint son doctorat à l’Université de Californie à Berkeley en , y resta deux ans comme chercheur post-doctoral et rejoignit les laboratoires Bell situés à Murray Hill dans l'état de New Jersey des États-Unis d'Amérique du Nord où il commença ses recherches sur le refroidissement d'atomes par laser ; il quitta les laboratoires Bell en en rejoignant l'Université de Stanford située en Californie aux États-Unis d'Amérique du Nord comme professeur de physique ainsi que directeur du département de physique de à puis de à  ; enfin il fut engagé comme directeur du LBNL en  ;
       entre temps il partagea le prix Nobel de physique avec Claude Cohen-Tannoudji et William Daniel Philips pour le développement de méthodes dans le but de refroidir et piéger des atomes avec la lumière laser en puis exerça la fonction de secrétaire à l'énergie de à sous la 1re présidence de Barack Obama.
  42. Claude Cohen-Tannoudji (né en 1933) physicien français né en territoire algérien ayant intégré l'ENS (Ulm) acronyme de E(cole) N(ormale) S(supérieure) à Paris en , obtenu son agrégation de Sciences physiques en et, après avoir effectué son service militaire d'une durée de deux ans, continué au LKB acronyme de L(aboratoire) K(astler) B(rossel) de l'ENS (Ulm) où il fut attaché de recherche détaché du CNRS acronyme de C(entre) N(ational de la) R(echerche) S(cientifique) jusqu'en  ;
       parallèlement à ses recherches, il eût une carrière brillante d'enseignant en étant professeur au Collège de France chaire de physique atomique et moléculaire de à  ;
       il partagea le prix Nobel de physique avec Steven Chu et William Daniel Philips pour le développement de méthodes dans le but de refroidir et piéger des atomes avec la lumière laser en .
       Alfred Kastler (1902 - 1984) physicien français à qui on doit essentiellement la technique du pompage optique élaborée en permettant de modifier les états des atomes à l'aide d'un rayonnement lumineux polarisé et ainsi d'augmenter considérablement les connaissances en physique atomique ; il reçut le prix Nobel de physique en pour la découverte et le développement de méthodes optiques permettant l'étude des résonances hertziennes dans les atomes.
       Jean Brossel (1918 - 2003) physicien français ayant travaillé essentiellement en optique quantique et physique atomique notamment sur le pompage optique qu'il étudia avec Alfred Kastler ; en ils fondèrent tous deux le laboratoire de spectroscopie hertzienne de l'ENS (Ulm) lequel, en , devint le laboratoire Kastler Brossel ou LKB.
  43. Acronyme de E(cole) N(ormale) S(supérieure).
  44. William Daniel Philips (né en 1948) physicien américain, ayant obtenu son doctorat au MIT acronyme de M(assachusetts) I(nstitute of) T(echnology) se prononçant « ème_aéé-tii » situé à Cambridge dans l'État du Massachusetts des États-Unis d'Amérique du Nord dans les années sa thèse portant sur le moment magnétique du proton dans  ;
       en il rejoignit le NIST acronyme de N(ational) I(institute of) S(tandard and) T(echnnology) situé à Boulder dans l'État du Colorado États-Unis d'Amérique du Nord où il y fit quelques travaux sur les condensats de Bose-Einstein ;
       il partagea le prix Nobel de physique avec Steven Chu et Claude Cohen-Tannoudji en pour le développement de méthodes dans le but de refroidir et piéger des atomes avec la lumière laser la contribution principale de Philips étant son invention du ralentisseur Zeeman.
       Satyendranath Bose (1894 - 1974) physicien indien, spécialiste de la physique mathématique, maître-assistant dans le département de physique de l'Université de Calcutta de à puis de l'Université de Dhaka où il devint professeur et directeur du département de physique en  ;
       en à partir de statistique sur les photons il démontra la loi de Planck sur le rayonnement du corps noir ; Albert Einstein, en liaison avec S. Bose, étendit cette étude statistique aux atomes et prévit ainsi l'existence du phénomène qui sera appelé plus tard le condensat de Bose-Einstein en l'honneur de S. Bose, les particules suivant cette statistique furent appelées bosons Max Karl Ernst Ludwig Planck (1858 - 1947) physicien allemand à qui on doit principalement, vers , la théorie des quanta, théorie qui lui valut le prix Nobel de physique en .
       Albert Einstein (1879 - 1955), physicien théoricien d'origine allemande, devenu apatride en puis suisse en  ; on lui doit la théorie de la relativité restreinte publiée en , la relativité générale en ainsi que bien d'autres avancées dans le domaine de la mécanique quantique et la cosmologie ; il a reçu le prix Nobel de physique en pour son explication de l'effet photoélectrique.
       Pieter Zeeman (1865 - 1943) physicien néerlandais, co-lauréat du prix Nobel de physique en avec Hendrik Antoon Lorentz pour leurs recherches de l'influence du magnétisme sur les phénomènes radiatifs Pieter Zeeman ayant découvert en l'effet qui porte son nom.
  45. Acronyme de N(ational) I(institute of) S(tandard and) T(echnnology).
  46. George Fitzgerald Smoot (né en 1945) astrophysicien et cosmologiste américain, ayant obtenu son doctorat en physique des particules en , date à partir de laquelle il se tourne vers la cosmologie et rejoint le LBNL pour entamer un travail, en collaboration avec Luis Alvarez prix Nobel de physique de sur l'expérience HARPE acronyme de H(igh) A(ltitude) (pa)R(ticle) P(hysics) E(xperiment) un ballon stratosphérique chargé de détecter de l'antimatière dans la haute atmosphère terrestre la présence d'antimatière était prédite par certains modèles cosmologiques dont la théorie de l'état stationnaire aujourd'hui abandonnés ;
       il s'intéressa ensuite au fond diffus cosmologique découvert en par Arno Allan Penzias et Robert Woodrow Wilson pour tester certains modèles cosmologiques prédisant que l'univers devait être initialement en rotation et pour cela il mit au point, avec l'aide de Luis Alvarez, un radiomètre différentiel lui permettant de chercher une éventuelle trace dans le fond diffus cosmologique sous forme d'une dépendance spécifique de sa température en fonction de la direction de mesure, ce que l'instrument, monté à bord d'un avion, n'observa pas ; toutefois le résultat de ces mesures permit de détecter une légère variation de la température du fond diffus cosmologique, interprété comme résultant d'un effet Doppler dû au déplacement de la Terre par rapport à la surface de dernière diffusion vitesse de la Voie Lactée par rapport à la surface de dernière diffusion vitesse notable probablement due à l'attraction gravitationnelle entre notre Galaxie et une concentration importante de masse située dans son voisinage, le Grand attracteur ;
       mis à part cette très légère variation de température du fond diffus cosmologique, la nature quasi uniforme de ce dernier étant en contradiction apparente avec la présence dans l'univers actuel de diverses structures galaxies, amas de galaxies prouvant sa nature relativement inhomogène à petite échelle, George Smoot pensa que ces inhomogénéités devaient déjà exister à l'époque d'émission du fond diffus cosmologique compte-tenu de la théorie de formation des grandes structures prévoyant que ces dernières se forment très lentement et eut l'idée de chercher une inhomogénéité résiduelle dans la température du fond diffus cosmologique d'où la mise en orbite en du satellite COBE acronyme de CO(smic) B(ackground) E(xplorer) avec un radiomètre différentiel ; après plus de deux ans d'observation et d'analyse, l'existence d'infimes fluctuations spatiales dans la température du fond diffus cosmologique fut reconnue ;
       George Smoot partagea le prix Nobel de physique avec John C. Mather en pour leurs découvertes de la forme en corps noir du spectre et des anisotropies du fond cosmologique de rayonnement micro-ondes la contribution principale de George Smoot étant l'observation des anisotropies du fond cosmologique de rayonnement micro-ondes.
       Arno Allan Penzias (né en 1933) et Robert Woodrow Wilson (né en 1936) tous deux physiciens américains co-lauréats d'une moitié de prix Nobel de physique en pour leur découverte du fond cosmologique de rayonnement micro-onde l'autre moitié étant décernée à Piotr Leonidovitch Kapitsa (1894 - 1984) physicien russe soviétique pour ses inventions de base et ses découvertes dans le domaine de la physique des basses températures.
       Christian Andreas Doppler (1803 - 1853) mathématicien et physicien autrichien essentiellement connu pour sa découverte de l'effet Doppler en .
  47. John Cromwell Mather (né en 1946) astrophysicien et cosmologiste américain, ayant obtenu son doctorat à l'Université de Californie à Berkeley en , date à partir de laquelle il intègre le GSFC acronyme de G(oddard) S(pace) F(light) C(enter) de la NASA acronyme de N(ational) A(eronautics and) S(pace) A(dministration) en tant que chercheur post-doctoral puis chercheur titulaire ;
       c'est l'un des initiateurs du projet de satellite COBE acronyme de CO(smic) B(ackground) E(xplorer) lancé en pour lequel il eut la responsabilité du spectrophotomètre FIRAS dont le but était de mesurer avec précision le spectre du fond diffus cosmologique ; après plus de deux ans d'observation et d'analyse, les résultats montrèrent que le profil du rayonnement de fond en micro-ondes correspond au spectre d'un corps noir, confirmant ainsi le modèle d'expansion de l'Univers connu sous le nom de Big Bang ;
       John C. Mather partagea le prix Nobel de physique avec George Smoot en pour leurs découvertes de la forme en corps noir du spectre et des anisotropies du fond cosmologique de rayonnement micro-ondes la contribution principale de John C. Mather étant l'observation de la forme en corps noir du spectre du fond cosmologique de rayonnement micro-ondes.
  48. Acronyme de G(oddard) S(pace) F(light) C(enter).
  49. Acronyme de N(ational) A(eronautics and) S(pace) A(dministration).
  50. Acronyme de CO(smic) B(ackground) E(xplorer).
  51. Saul Perlmutter (né en 1959) cosmologiste américain, ayant obtenu son doctorat à l'Université de Californie à Berkeley en sa thèse portant sur le développement et l’utilisation d’un télescope automatisé pour rechercher des candidats à Némésis, compagne hypothétique du Soleil, qui formerait avec ce dernier un système binaire à très grande période de l'ordre de millions d'années l'existence potentielle de Némésis est aujourd'hui réfutée, car les relevés en particulier dans l'infrarouge l'auraient déjà détectée si elle existait,
       s'est intéressé par la suite aux supernovæ résultant de l'implosion d'une étoile en fin de vie dans laquelle se produit une gigantesque explosion s'accompagnant d'une augmentation brève mais fantastiquement grande de sa luminosité le taux de supernovæ dans la voie lactée est de à par siècle et aucune n'a été détectée depuis l'invention du télescope, la plus rapprochée observée depuis est SN 1987A survenue en dans une galaxie voisine le Grand Nuage de Magellan se proposant d'utiliser son télescope automatisé à la recherche de supernovæ en tant que directeur du Supernova Cosmology Project au LBNL à partir de ce projet était international avec la participation de laboratoires français LPNHE voir fin de § rattaché à l'Université Paris 6, IPNL voir fin de § rattaché à l'Université Lyon 1, suédois université de Stockholm, néerlandais université de Vanderbilt, anglais université d'Oxford, l'Institute of Astronomy de l'université de Cambridge, japonais l'université de Tokyo, européen l'ESO voir fin de § avec trois sites d'observation au Chili et américain le Caltech voir fin de § situé à Pasadena en Californie
    « LPNHE » : acronyme de L(aboratoire de) P(hysique) N(ucléaire et de) H(autes) E(nergie)      ,      « IPNL » : acronyme de I(nstitut de) P(hysique) N(ucléaire de) L(yon)      ,       « ESO » : acronyme de E(uropean) S(outhern) O(bservatory)      et       « Caltech » : acronyme de Cal(ifornia Institute of) tech(nology) ;
       c’est l'équipe du Supernova Cosmology Project au LBNL dirigée par Saul Perlmutter ainsi que l’équipe de recherche de supernova à grand-z voir fin de § menée par Adam Riess et Brian Schmidt, qui ont trouvé des preuves de l’expansion accélérée de l’Univers basée sur l’observation de supernova de type Ia dans l’Univers lointain une supernova de type Ia se manifestant chaque fois d'une maine blanche gagne suffisamment de masse supplémentaire pour passer au-dessus de la limite de Chandrasekhar, généralement en volant la masse supplémentaire d’une étoile compagnon voir le paragraphe « capture de masse par naine blanche », son mécanisme d'émission est donc le même pour toutes les supernovæ de type Ia et sa luminosité intrinsèque peut être supposée approximativement la même dans tous les cas ; en mesurant la luminosité apparente de l’explosion à partir de la Terre, les chercheurs en ont déduit la distance à la supernova, parallèlement la détermination du décalage spectral vers le rouge leur permit d'évaluer la vitesse radiale du lieu de la source et de l'association de ces deux résultats ils en conclurent que ces supernovæ éloignées ne reculaient pas aussi rapidement que prévu par application de la loi de Hubble-Lemaître avec la valeur de la constante de Hubble actuelle, ce qu'ils interprétèrent en supposant que l’expansion de l'Univers devait avoir été accélérée au cours des milliards d’années depuis que les supernovæ ont explosées avec, par conséquent, une expansion de l'Univers plus lente au début des explosions
    le facteur avec la longueur d'onde émise par la source dans un référentiel lié à cette dernière et celle observée par les instruments astronomiques est appelé « décalage spectral », son caractère non nul est le plus souvent dû au mouvement radial de la source relativement au référentiel lié aux instruments voir le paragraphe « décalage spectral dû au mouvement de la source », sa détermination permettant d'évaluer la vitesse radiale de la source relativement au référentiel lié aux instruments mais peut être aussi, s'il y a décalage vers le rouge, une preuve de l'expansion de l'Univers voir le paragraphe « décalage spectral dû à l'expansion de l'Univers », sa détermination permettant d'évaluer le facteur d'échelle ;
        les rapports des deux équipes ayant été publiés à quelques semaines d’intervalle, Saul Perlmutter reçut une moitié du prix Nobel de physique de , l'autre moitié étant attribuée à Brian P. Schmidt et Adam Riess pour leurs découvertes parallèles de l'accélération de l'expansion de l'Univers une hypothèse de justification de cette accélération serait la présence restant à détecter d'une énergie sombre, encore appelée « énergie noire », forme d'énergie « hypothétique » emplissant uniformément tout l'Univers et à laquelle serait associée une interaction répulsive agissant à l'inverse de l'interaction gravitationnelle ; au fur et à mesure de l'écoulement du temps, l'énergie sombre aurait un effet d'expansion de l'Univers de plus en plus rapide compte-tenu de la dispersion de la matière dans ce dernier.
       Subrahmanyan Chandrasekhar (1910 - 1995) astrophysicien et mathématicien d'origine indienne, naturalisé américain en , ayant obtenu son doctorat à l'Université de Cambridge au Royaume-Uni en sa thèse portant sur l'évolution des étoiles, il est le 1er à utiliser les lois de la relativité restreinte à l'astrophysique, essentiellement connu mais ayant abordé beaucoup d'autres domaines d'astrophysiquepour avoir déterminé, dans sa thèse, au-delà de quelle limite actuellement connue sous le nom de masse (ou limite) de Chandrasekhar une naine blanche devient instable sous certaines conditions et s'effondre en étoile à neutrons, initiant le processus de supernova ; il partagea le prix Nobel de physique pour ses études théoriques des processus physiques importants pour la structure et l'évolution des étoiles avec William Alfred Fowler pour ses études théoriques et expérimentales des réactions nucléaires importantes pour la formation des éléments chimiques dans l'Univers en William Alfred Fowler (1911 - 1995) astrophysicien américain, ayant obtenu son doctorat en physique nucléaire au Caltech acronyme de Cal(ifornia Institute of) tech(nology) aux États-Unis d'Amérique du Nord en , essentiellement connu pour son explication du processus de nucléosynthèse dans les étoiles.
       Edwin Hubble (1889 - 1953) astronome américain qui démontra l'existence d'autres galaxies en dehors de la Voie Lactée ; en observant le décalage vers le rouge du spectre de plusieurs galaxies il établit leur éloignement relatif à une vitesse proportionnelle à leur distance respective, relation sous le nom de loi de Hubble-Lemaître.
       Georges Lemaître (1894 - 1966) astrophysicien belge, ayant obtenu son doctorat sous la direction d'Arthur Eddington au MIT acronyme de M(assachusetts) I(nstitute of) T(echnology) se prononçant « ème_aéé-tii » situé à Cambridge dans l'État du Massachusetts des États-Unis d'Amérique du Nord en sa thèse portant sur le calcul du champ gravitationnel d'une sphère fluide de densité homogène, institut où il travailla sur plusieurs sujets « la relativité générale », « l'étude des étoiles variables » et « une théorie de son directeur de thèse tentant de relier l'électromagnétisme à la gravitation » ; on lui doit en la théorie de l'atome primitif constituant le fondement de la théorie du Big Bang Arthur Stanley Eddington (1882 - 1944) astrophysicien britannique, l'un des plus importants astrophysiciens du début du XXème siècle, surtout connu pour ses travaux sur la théorie de la relativité et la flèche du temps, on lui doit la limite qui porte son nom correspondant à la luminosité maximale que peut avoir une étoile d'une masse donnée sans commencer à perdre les couches supérieures de son atmosphère ; à partir de il se concentra, sans succès, à la recherche d'une théorie fondamentale dont le but était d'unifier la mécanique quantique, la théorie de la relativité et la gravitation.
  52. Brian Paul Schmidt (né en 1967) cosmologiste américain et australien, ayant obtenu son doctorat en astronomie à l'Université Harvard située à Cambridge dans l'État du Massachusetts des États-Unis d'Amérique du Nord en sa thèse portant sur la mesure de la constante de Hubble par observation des supernovæ de type II ces dernières s'observant sur des étoiles massives à partir de masses solaires lors de leur fin de vie par une expulsion violente de leur couche externe ; juste avant l'explosion leur cœur se contracte pour devenir une étoile à neutrons ou un trou noir ;
       en il fut l'un de ceux qui formèrent l'équipe de recherche de supernova à grand-z le facteur avec la longueur d'onde émise par la source dans un référentiel lié à cette dernière et celle observée par les instruments astronomiques est appelé « décalage spectral », son caractère non nul est le plus souvent dû au mouvement radial de la source relativement au référentiel lié aux instruments voir le paragraphe « décalage spectral dû au mouvement de la source », sa détermination permettant d'évaluer la vitesse radiale de la source relativement au référentiel lié aux instruments mais peut être aussi, s'il y a décalage vers le rouge, une preuve de l'expansion de l'Univers voir le paragraphe « décalage spectral dû à l'expansion de l'Univers », sa détermination permettant d'évaluer le facteur d'échelle pour mesurer la variation de l'expansion de l'Univers et le paramètre de décélération en utilisant l'observation des supernovæ de type Ia ; en il fut élu directeur général de l'équipe de recherche de supernova à grand-z et rejoignit l'observatoire du Mont Stromlo à Canberra en Australie ;
       en fut présentée par Adam Riess la 1re preuve que le taux d’expansion de l’univers ne ralentit pas mais accélère ceci étant contraire aux modèles attendus, B. Schmidt a cru, lors des 1ers résultats, qu'il s'agissait d'une erreur et il a passé les six semaines suivantes à essayer de trouver cette erreur, laquelle n'existait pas ; ce résultat également trouvé presque simultanément par le Supernova Cosmology Project au LBNL dirigée par Saul Perlmutter valut à ce dernier de recevoir une moitié du prix Nobel de physique de , l'autre moitié étant attribuée à Brian P. Schmidt et Adam Riess pour leurs découvertes parallèles de l'accélération de l'expansion de l'Univers une hypothèse de justification de cette accélération serait la présence restant à détecter d'une énergie sombre, encore appelée « énergie noire », forme d'énergie « hypothétique » emplissant uniformément tout l'Univers et à laquelle serait associée une interaction répulsive agissant à l'inverse de l'interaction gravitationnelle ; au fur et à mesure de l'écoulement du temps, l'énergie sombre aurait un effet d'expansion de l'Univers de plus en plus rapide compte-tenu de la dispersion de la matière dans ce dernier.
  53. Adam Riess (né en 1969) astrophysicien et cosmologiste américain, ayant obtenu son doctorat à l'Université Harvard située à Cambridge dans l'État du Massachusetts des États-Unis d'Amérique du Nord en sa thèse présentait une méthode d'utilisation des supernovæ de type Ia comme indicateurs de distance précis en corrigeant l'intervention de la poussière et les inhomogénéités intrinsèques ;
       en A. Riess rejoignit l'équipe de recherche de supernova à grand-z le facteur avec la longueur d'onde émise par la source dans un référentiel lié à cette dernière et celle observée par les instruments astronomiques est appelé « décalage spectral », son caractère non nul est le plus souvent dû au mouvement radial de la source relativement au référentiel lié aux instruments voir le paragraphe « décalage spectral dû au mouvement de la source », sa détermination permettant d'évaluer la vitesse radiale de la source relativement au référentiel lié aux instruments mais peut être aussi, s'il y a décalage vers le rouge, une preuve de l'expansion de l'Univers voir le paragraphe « décalage spectral dû à l'expansion de l'Univers », sa détermination permettant d'évaluer le facteur d'échelle dont il dirigea conjointement l’étude avec B. Schmidt ; la même année Adam Riess présenta la 1re preuve que le taux d’expansion de l’univers ne ralentit pas mais accélère ceci étant contraire aux modèles attendus, B. Schmidt a cru, lors des 1ers résultats, qu'il s'agissait d'une erreur et il a passé les six semaines suivantes à essayer de trouver cette erreur, laquelle n'existait pas ; ce résultat également trouvé presque simultanément par le Supernova Cosmology Project au LBNL dirigée par Saul Perlmutter valut à ce dernier de recevoir une moitié du prix Nobel de physique de , l'autre moitié étant attribuée à Brian P. Schmidt et Adam Riess pour leurs découvertes parallèles de l'accélération de l'expansion de l'Univers une hypothèse de justification de cette accélération serait la présence restant à détecter d'une énergie sombre, encore appelée « énergie noire », forme d'énergie « hypothétique » emplissant uniformément tout l'Univers et à laquelle serait associée une interaction répulsive agissant à l'inverse de l'interaction gravitationnelle ; au fur et à mesure de l'écoulement du temps, l'énergie sombre aurait un effet d'expansion de l'Univers de plus en plus rapide compte-tenu de la dispersion de la matière dans ce dernier.
  54. Liste non exhaustive.
  55. Acronyme de L(aboratoire de) P(hysique) S(ubatomique et de) C(osmologie).
  56. Voir le paragraphe « fonctionnement (de la 1re installation du GANIL) » :
       Des ions sont injectés à l'entrée d'un 1er cyclotron « C0 » duquel ils sortent avec une énergie pouvant atteindre le étant le nombre de masse de l'ion pour être utilisés tels quels ou être
       Des ions sont injectés dans un 1er cyclotron à secteurs séparés « CSS1 » qui les amène à une énergie en sortie pouvant atteindre d'où ils sont dirigés vers un « éplucheur » dans le but de poursuivre l'arrachement d'électrons aux ions une amélioration des futures accélérations pour être ensuite utilisés tels quels ou être
       Des ions sont injectés dans un 2ème cyclotron à secteurs séparés « CSS2 » d'où ils sortent avec une énergie pouvant atteindre  ;
       le GANIL dispose ainsi en parallèle d'un faisceau en haute énergie «», d'un faisceau en moyenne énergie «» et d'un faisceau en basse énergie «».
       Alors que l'énergie cinétique maximale d'un ion de charge fixée à la sortie d'un cyclotron donné est a priori d'autant plus faible que le nombre de masse de l'ion est grand voir « principe de fonctionnement (d'un cyclotron, énergie cinétique des particules) » dans le cadre de la dynamique newtonienne «» avec la masse d'un nucléon d'où étant une constante pour un ion de charge fixée sortant du cyclotron donné, «», il n'en est pas de même quand l'ionisation est obtenue après traversée d'une cible solide avec par exemple pour l'Uranium d'où «» conduisant à une énergie cinétique maximale par nucléon d'un ion lourd sortant des accélérateurs du GANIL constante.
  57. 57,0 57,1 57,2 57,3 57,4 et 57,5 Acronyme de G(rand) A(ccélérateur) N(ational d') I(ons) L(ourds) ; c'est un GIE acronyme de G(roupement d') I(ntérêt) E(conomique) entre
    • l'IN2P3 l'acronyme de I(nstitut) N(ational de) P(hysique) N(ucléaire et de) P(hysique des) P(articules) soit « INPNPP » étant réécrit « IN2P3 » du CNRS acronyme de C(entre) N(ational de la) R(echerche) S(cientifique) et
    • la direction des Sciences de la matière du CEA acronyme de C(ommissariat à l') E(nergie) A(tomique et aux énergies alternatives).
  58. En effet nous avons vu dans la note « 55 » plus haut dans ce chapitre que l'énergie cinétique maximale par nucléon d'un ion lourd dans le cadre de la dynamique newtonienne s'évalue par « » ou «» soit «», ce qui donne, avec s'il s'agit d'ions d', et les ions formés «», une énergie cinétique maximale par nucléon pour les ions lourds d'uranium «» d'où, avec , «» avec une amplitude de la tension accélératrice de les ions verraient leur énergie cinétique augmenter de à chaque accélération entre les dés soit par tour et il faudrait donc tours pour que ces ions acquièrent leur énergie cinétique maximale.
  59. L'énergie cinétique maximale d'un faisceau d'ions lourds plus légers que ceux de l'uranium par exemple un faisceau d'ions lourds d'étain à numéro atomique celui de l'uranium étant correspondant à un rapport plus grand voir définition de dans la note « 55 » plus haut dans ce chapitre par exemple pour l'étain , correspondant en moyenne aux ions «» conduirait, d'après l'expression établie dans la note « 57 » plus haut dans ce chapitre, à une énergie cinétique maximale par nucléon plus grande pour des faisceaux d'ions lourds plus légers que ceux de l'uranium par exemple pour celle d'un faisceau d'ions lourds d'étain, «» soit « », ce qui donne, avec , une énergie cinétique maximale par nucléon pour les ions lourds d'étain «» et à un faisceaux d'ions lourds plus légers que ceux de l'uranium relativement énergétique par exemple pour un faisceau d'ions lourds d'étain , «» soit trois fois plus énergétique qu'un faisceau d'ions lourds d'uranium mais
       le nombre de tours nécessaires pour atteindre la périphérie du 2ème cyclotron isochrone avec une amplitude de tension accélératrice de devenant plus grand par exemple les ions lourds d'étain «» verraient leur énergie cinétique augmenter de à chaque accélération entre les dés soit par tour et il faudrait donc tours pour que ces ions acquièrent leur énergie cinétique maximale et posant un problème de « stabilité », on cherche à limiter le nombre de tours nécessaires par exemple en diminuant l'énergie cinétique maximale par nucléon ce qui peut être fait en diminuant la norme du champ magnétique stationnaire par exemple si on souhaite limiter le nombre de tours nécessaires pour accélérer les ions lourds d'étain «» à l'énergie cinétique maximale devenant et l'énergie cinétique maximale par nucléon « » représentant de la valeur initialement trouvée, ce qui, compte-tenu du fait que « est à », nécessite que la norme du champ magnétique stationnaire soit choisie égale à fois la norme initiale c'est-à-dire .
  60. 60,0 et 60,1 Acronyme de C(yclotron pour) I(ons de) M(oyenne) E(nergie).
  61. 61,0 et 61,1 Acronyme de S(ystème de) P(roduction d') I(ons) RA(dioactifs en) L(igne de) 1(ère génération).
  62. L'énergie cinétique maximale par nucléon des ions sortant du cyclotron « CIME » était de .
  63. 63,0 63,1 63,2 63,3 63,4 63,5 63,6 et 63,7 Acronyme de S(ystème de) P(roduction d') I(ons) RA(dioactifs en) L(igne de) 2(ème génération).
  64. Acronyme de N(eutrons) F(or) S(cience).
  65. 65,0 65,1 et 65,2 Acronyme de S(uper) S(éparateur) S(pectromètre).
  66. Acronyme de F(ats) I(on -) S(low) I(on) C(ollision).
  67. 67,0 et 67,1 Acronyme de D(ésintégration,) E(xcitation et) S(tockage d') I(ons) R(adioactifs).
  68. La phase consistera à mettre en service une nouvelle source d’ions à voir définition de dans la note « 55 » plus haut dans ce chapitre en amont du LINAC acronyme de LIN(ear) AC(celerator) de SPIRAL2 acronyme de S(ystème de) P(roduction d') I(ons) RA(dioactifs en) L(igne de) 2(ème génération), elle permettra d’augmenter significativement l’intensité des faisceaux d’ions les plus lourds accélérés à ce jour, de manière à accroître le potentiel scientifique des installations « S3 » acronyme de S(uper) S(éparateur) S(pectromètre) et « DESIR » acronyme de D(ésintégration,) E(xcitation et) S(tockage d') I(ons) R(adioactifs).
  69. Voir nouveaux détecteurs de l'installation SPIRAL2 acronyme de S(ystème de) P(roduction d') I(ons) RA(dioactifs en) L(igne de) 2(ème génération) du GANIL acronyme de G(rand) A(ccélérateur) N(ational d') I(ons) L(ourds) à Caen.
  70. Marcus Laurence Elwin Oliphant (1901 - 2000) physicien australien, essentiellement connu pour le rôle fondamental qu'il joua dans le développement de la bombe atomique pendant la 2nde guerre mondiale il remarqua plus tard s'être senti « en quelque sorte fier que (la bombe) ait marché, mais absolument terrifié par ce qu'elle avait fait à des êtres humains » lorsqu'il apprit l'utilisation de la bombe atomique sur Hiroshima, il devint très critique des armes nucléaires et devint membre du mouvement Pugwash organisation internationale rassemblant des personnalités des mondes universitaire et politique visant à réduire les dangers de conflits armés et de rechercher des parades aux menaces contre la sécurité mondiale ; il est aussi connu pour avoir pressenti, en , le principe du synchrotron et avoir conçu à Birmingham en Angleterre, entre et , la construction d'un synchrotron à protons dont l'énergie cinétique maximale d'éjection devait être de l'ordre du , sans qu'il reste pour le voir réalisé entre autres parce qu'en M. Oliphant accepta de rentrer en Australie pour inaugurer la direction de l'École de recherche en sciences physiques de la nouvelle ANU acronyme de A(ustralian) N(ational) U(niversity) à Canberra mais le but du synchrotron fut néanmoins atteint en juillet
  71. La stabilité de phase permet aux particules les plus lentes de recevoir une tension accélératrice d'amplitude plus grande que celle appliquée aux particules les plus rapides, ainsi les particules d'un paquet restent groupées.
  72. Vladimir Iosifovich Veksler (1907 - 1966) physicien soviétique d'origine ukrainienne, essentiellement connu comme co-découvreur de la stabilité de phase voir la note « 70 » plus haut dans ce chapitre qu'il mit en œuvre dans la fabrication du microtron à l'Institut de physique de Lebedev voir fin de note situé à Moscou en , avant de formuler les principes de construction d'un synchrotron en  ;
       à partir de cette date il est nommé directeur de l'institut unifié de recherches nucléaires à Doubna dans l'oblast de Moscou un oblast étant une unité administrative existant entre autres en Russie et en Ukraine et y entreprend la construction d'un synchrotron, accélérateur de protons baptisé « synchrophasotron », permettant d'obtenir une énergie cinétique maximale de , les travaux s'étalant de à l'institut de physique de Lebedev a été baptisé ainsi pour rendre hommage à Piotr Nikolaïevitch Lebedev (1866 - 1912) physicien russe, essentiellement connu pour avoir été le 1er à mesurer la pression de la lumière sur un corps solide en , cette expérience ayant constituée la 1re confirmation quantitative de la théorie de Maxwell de l'électromagnétisme James Clerk Maxwell (1831 - 1879) physicien et mathématicien écossais, principalement connu pour ses équations unifiant l'électricité, le magnétisme et l'induction ainsi que pour l'établissement du caractère électromagnétique des ondes lumineuses, mais aussi pour sa distribution des vitesses utilisée dans une description statistique de la théorie cinétique des gaz ; le tire-bouchon fictif permettant de déterminer le caractère direct d'un triplet de vecteurs dans un espace physique orienté à droite a été baptisé « tire-bouchon de Maxwell » en son honneur voir l'« introduction du paragraphe produit vectoriel de deux vecteurs (pour la signification d'espace orienté à droite) » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  73. Edwin Mattison Mcmillan (1907 - 1991) physicien atomiste américain, connu pour avoir été le 1er scientifique à avoir obtenu un élément transuranien, il a été colauréat du prix Nobel de chimie en avec Glenn Theodore Seaborg pour leurs découvertes en chimie des éléments transuraniens, il est aussi connu comme co-découvreur en de la stabilité de phase voir la note « 70 » plus haut dans ce chapitre qu'il a d'abord testé sur le « vieux » cyclotron de de diamètre du « Berkeley Radiation Laboratory » devenu par la suite le « LBNL » acronyme de L(aboratory of) B(erkeley) N(ational) L(awrence) avant de l'appliquer pour améliorer le cyclotron de de diamètre qui était en construction au « LBNL » Glenn Theodore Seaborg (1912 - 1999) physicien atomiste américain ayant été colauréat du prix Nobel de chimie en avec Edwin Mattison Mcmillan pour leurs découvertes en chimie des éléments transuraniens, il découvrit le plutonium, l'américium, le curium, le berkélium, le californium c'est-à-dire les éléments à et rejoint le groupe d'Enrico Fermi du projet Manhattan qui obtint la 1re réaction nucléaire en chaîne en Enrico Fermi (1901 - 1954), physicien italien naturalisé américain, ayant reçu le prix Nobel de physique en pour sa démonstration de l'existence de nouveaux éléments radioactifs produits par bombardements de neutrons, et pour sa découverte des réactions nucléaires créées par les neutrons lents.
  74. Donald William Kerst (1911 - 1993) physicien américain qui a travaillé sur les accélérateurs de particules et en physique des plasmas, essentiellement connu pour la création du bêtatron en .
  75. Frank Kenneth Goward (1919 - 1954) scientifique anglais s'étant spécialisé dans les technologies aériennes et le développement d’accélérateurs de particules chargées, fut le 1er à réaliser un synchrotron d'électrons en au Woolwich Armament Research Laboratory situé à Woolwich dans le sud-est de Londres Angleterre ultérieurement le synchrotron fut déplacé au TRE acronyme de T(elecommunications) R(esarch) E(stablishment) situé à Malvern dans le Worcestershire Angleterre, où il fut encore amélioré, ce travail ayant culminé en octobre lorsque Goward et son équipe ont réussi à obtenir un faisceau stable rendant ainsi le 1er synchrotron pleinement opérationnel.
  76. Aucune information pour l'instant sur D. H. Barnes mis à part qu'il fut, avec Frank Kenneth Goward, le 1er à réaliser un synchrotron d'électrons en au Woolwich Armament Research Laboratory situé à Woolwich dans le sud-est de Londres Angleterre ultérieurement le synchrotron fut déplacé au TRE acronyme de T(elecommunications) R(esarch) E(stablishment) situé à Malvern dans le Worcestershire Angleterre, où il fut encore amélioré, ce travail ayant culminé en octobre lorsque Goward et son équipe ont réussi à obtenir un faisceau stable rendant ainsi le 1er synchrotron pleinement opérationnel.
  77. Ce synchrotron à protons, baptisé cosmotron, a été construit au BNL acronyme de B(rookhaven) N(ational) L(aboratory) situé à Brookhaven dans l'État de New York aux États-Unis d'Amérique du Nord, il a atteint sa pleine énergie en énergie cinétique maximale de , a continué à fonctionner jusqu'en et a été démantelé en .
  78. Ce synchrotron à focalisation par gradients alternés ou « AGS » acronyme de A(lternating) G(radient) S(ynchrotron) destiné à accélérer des protons a été construit au BNL acronyme de B(rookhaven) N(ational) L(aboratory) situé à Brookhaven dans l'État de New York aux États-Unis d'Amérique du Nord, il avait un diamètre de et a atteint une énergie cinétique maximale de le juillet  ; de nos jours il reste encore l'accélérateur de protons fournissant la plus haute intensité du monde même si leur énergie cinétique maximale est nettement plus faible que celle de ceux produits dans d'autres accélérateurs de particules.
  79. Ce synchrotron à protons, baptisé tévatron, a été construit au Fermilab acronyme de Fermi (National Accelerator) Lab(oratory) situé à Batavia près de Chicago dans l'État de l'Illinois aux États-Unis d'Amérique du Nord le Fermilab est un laboratoire spécialisé dans la physique des particules des hautes énergies œuvrant dans le cadre de l'URA acronyme de U(niversities) R(esearch) A(ssociation), l'URA est un consortium regroupant universités de pointe situées principalement aux États-Unis mais dont des membres se trouvent également au Canada, au Japon et en Italie, il est entré en service en avec une énergie cinétique maximale de protons de pour atteindre en avec un diamètre de cela a été, pendant quelques temps, le plus grand accélérateur de particules du monde, il a également créé des faisceaux d'antiprotons d'énergie cinétique maximale de permettant des collisions avec des protons, il a été fermé en .
  80. 80,0 80,1 80,2 80,3 et 80,4 Le Teraélectronvolt de symbole vaut le Gigaélectronvolt de symbole étant une unité d'énergie adaptée à la physique des particules énergétiques valant .
  81. La montée en énergie cinétique maximale du synchrotron à protons, le tévatron, construit au Fermilab acronyme de Fermi (National Accelerator) Lab(oratory) situé à Batavia près de Chicago dans l'État de l'Illinois aux États-Unis d'Amérique du Nord le Fermilab est un laboratoire spécialisé dans la physique des particules des hautes énergies œuvrant dans le cadre de l'URA acronyme de U(niversities) R(esearch) A(ssociation), l'URA est un consortium regroupant universités de pointe situées principalement aux États-Unis mais dont des membres se trouvent également au Canada, au Japon et en Italie a atteint en , il en fut de même pour les faisceaux d'antiprotons créés, ce qui accrut encore la réserve d'énergie pour les collisions proton - antiproton ; en le tévatron cessant d'être le plus grand accélérateur de particules du monde, il fut décidé de le fermer, ce qui se fit en .
  82. 82,0 et 82,1 acronyme de C(ommissariat à l') E(nergie) A(tomique et aux énergies alternatives).
  83. 83,0 83,1 83,2 83,3 83,4 et 83,5 Le rayonnement synchrotron est un rayonnement électromagnétique dans la gamme des rayons émis par une particule chargée dont la trajectoire est courbée par un champ magnétique.
  84. Anciennement appelé polygone scientifique.
  85. 85,0 85,1 85,2 et 85,3 Acronyme de E(uropean) S(ynchrotron) R(adiation) F(acility) ou en français « Installation européenne de rayonnement synchrotron ».
  86. Roderick MacKinnon (né en 1956) biochimiste et médecin américain, essentiellement connu grâce à ses recherches sur la structure des canaux ioniques calciques et potassiques impliqués dans le transport des signaux électriques des cellules ; en , il réussit la première cristallisation complète d'un canal potassium et son analyse structurale fine par diffractométrie de rayons X grâce à la « ligne ID13 de l'ESRF », ce qui lui valut d'être co-lauréat du prix Nobel de chimie en avec Peter Agre (né en 1949) biologiste américain pour sa découverte, hors ESRF, des aquaporines dans les membranes cellulaires.
  87. Ada Yonath (né « Ada Lifshitz » en 1939) biologiste moléculaire israélienne, ayant obtenu, en , sa thèse dans le domaine de la cristallographie à l'institut Weizmann situé à Rehovot dans le district centre en Israël, essentiellement connue pour ses travaux sur l'identification de la structure moléculaire du ribosome par cristallographie utilisant, entre autres, les lignes de cristallographie moléculaire de l'ESRF, ce qui lui valut d'être co-lauréat du prix Nobel de chimie en le comité Nobel soulignant que les travaux de A. Yonath laissent entrevoir de nouvelles perspectives concernant l'élaboration de nouveaux antibiotiques avec Venkatraman Ramakrishnan (né en 1952) autre utilisateur des lignes de cristallographie moléculaire de l'ESRF voir la note « 87 » plus bas dans ce chapitre et Thomas Arthur Steitz (1940 - 2018) biologiste moléculaire américain, ayant travaillé à l'Université Yale à New Haven dans le Connecticut des États-Unis d'Amérique du Nord T. Steitz ayant été le seul des trois à n'avoir pas eu recours à l'ESRF, il a été à l'origine de la 1re structure cristalline de la grande sous-unité d'un ribosome mais sans que les atomes puissent être distingués.
  88. Venkatraman Ramakrishnan (né en 1952) biologiste moléculaire américain d'origine indienne, ayant obtenu, en , sa thèse de physique à l'Université de l'Ohio située à Athens dans l'Ohio aux États-Unis d'Amérique du Nord sur la transition de phase ferroélectrique du dihydrogénophosphate de potassium (KDP) puis ayant effectué, pendant deux ans, une transition de la physique théorique à la biologie ; il s'est alors consacré à l'étude des ribosomes en différents endroits jusqu'en , année où il devint directeur du laboratoire de biologie moléculaire du MRC acronyme de M(edical) R(esearch) C(ouncil) à Cambridge en Angleterre ;
       la même année, son laboratoire publia une structure de la sous-unité ribosomique 30S avec une résolution de l'angström, de symbole , étant une unité de longueur adaptée à la physique atomique valant , l'unité ayant été nommée ainsi pour rendre hommage à Anders Jonas Ångström et, l’année suivante, détermina la structure moléculaire complète de la sous-unité ribosomique 30S et de ses complexes avec plusieurs antibiotiques dont purent être déduites des indications structurelles sur le mécanisme assurant la biosynthèse des protéines ;
       en , son laboratoire détermina la structure atomique de l'ensemble du ribosome complexé avec les ligands d’ARNt acronyme de A(cide) R(ibo)N(ucléique de) t(ransfert) et d’ARNm acronyme de A(cide) R(ibo)N(ucléique) m(essager), ces résultats ayant été trouvés par utilisation, entre autres, des lignes de cristallographie moléculaire de l'ESRF, ce qui lui valut d'être co-lauréat du prix Nobel de chimie en avec Ada Yonath (né « Ada Lifshitz » en 1939) autre utilisatrice des lignes de cristallographie moléculaire de l'ESRF voir la note « 86 » plus haut dans ce chapitre et Thomas Arthur Steitz (1940 - 2018) biologiste moléculaire américain, ayant travaillé à l'Université Yale à New Haven dans le Connecticut des États-Unis d'Amérique du Nord T. Steitz ayant été le seul des trois à n'avoir pas eu recours à l'ESRF, il a été à l'origine de la 1re structure cristalline de la grande sous-unité d'un ribosome mais sans que les atomes puissent être distingués depuis , l'équipe de V. Ramakrishnan utilise principalement la cryo-ME acronyme de cryo-M(icroscopie) E(lectronique) pour déterminer de nouvelles structures ribosomiques.
       Anders Jonas Ångström (1814 - 1874), astronome et physicien suédois du XIXème siècle, un des fondateurs de la spectroscopie.
  89. Brian Kobilka (né en 1955) physiologiste américain, ayant travaillé dans la recherche comme boursier postdoctoral sous la direction de Robert Lefkowitz à l’Université Duke située à Durham dans l'état de Caroline du Nord des États-Unis d'Amérique du Nord, où il a commencé à travailler sur le clonage du récepteur β2-adrénergique ;
       à partir de , en tant qu'enseignant chercheur à l'Université de Stanford » au cœur de la Silicon Valley au sud de San Francisco dans l'état de Californie États-Unis d'Amérique du Nord, B. Kobilka découvrit la structure moléculaire du récepteur β2-adrénergique ce travail a été fortement cité par d'autres scientifiques parce que les RCPGs « RCPG » acronyme de R(écepteur) C(ouplé aux) P(rotéines) G, cibles importantes pour la thérapeutique pharmaceutique sont notoirement difficiles à utiliser en cristallographie aux rayons X auparavant la rhodopsine était le seul RCPG pour lequel la structure avait été déterminée à haute résolution depuis jusqu'en B. Kobilka occupa aussi un poste de chercheur au HHMI acronyme de H(oward) H(ughes) M(edical) I(nstitute) situé à Chevy Chase dans l'état de Maryland des États-Unis d'Amérique du Nord ;
       la détermination de la structure du récepteur β2-adrénergique a été rapidement suivie par celle de la structure moléculaire de plusieurs autres RCPGs en utilisant, entre autres, la « ligne ID13 de l'ESRF », ce qui lui valut d'être co-lauréat du prix Nobel de chimie en avec Robert Lefkowitz voir la note « 89 » plus bas dans ce chapitre pour leurs travaux sur les RCPGs.
  90. Robert Lefkowitz (né en 1943) médecin et biochimiste américain, occupant un poste de chercheur à l’AHA acronyme de A(merican) H(eart) M(edical) A(ssociation) situé à Dallas dans l'état du Texas des États-Unis d'Amérique du Nord de à puis, à partir de , au HHMI acronyme de H(oward) H(ughes) M(edical) I(nstitute) situé à Chevy Chase dans l'état de Maryland des États-Unis d'Amérique du Nord il fut aussi, à partir de , professeur de médecine, de biochimie et de chimie à l'Université Duke située à Durham dans l'état de Caroline du Nord des États-Unis d'Amérique du Nord ;
       R. Lefkowitz a étudié la biologie des récepteurs et la transduction des signaux, il est surtout connu pour ses caractérisations détaillées de la séquence, de la structure et de la fonction du récepteur β2-adrénergique et d'autres récepteurs apparentés ainsi que pour la découverte et la caractérisation des deux familles de protéines qui les régulent, les kinases du RCPGs « RCPG » acronyme de R(écepteur) C(ouplé aux) P(rotéines) G et les β-arrestines ;
       au milieu des années R. Lefkowitz a apporté une contribution remarquable lorsque ses collègues et lui ont cloné le gène d’abord pour le récepteur β2-adrénergique, puis rapidement par la suite, pour un total de récepteurs adrénergiques récepteurs d'adrénaline et de noradrénaline cela a mené à la découverte fondamentale que tous les RCPGs qui comprennent le récepteur β2-adrénergique ont une structure moléculaire très similaire, ces résultats ayant été obtenus, entre autres, en utilisant la « ligne ID13 de l'ESRF », ce qui lui valut d'être co-lauréat du prix Nobel de chimie en avec Brian Kobilka voir la note « 88 » plus haut dans ce chapitre pour leurs travaux sur les RCPGs ;
       sachant aujourd'hui que tous ces récepteurs utilisent les mêmes mécanismes de base, les chercheurs pharmaceutiques comprennent comment cibler efficacement la plus grande famille de récepteurs dans le corps humain : actuellement, de à de tous les médicaments d’ordonnance sont conçus pour "s'adapter" comme des clés dans des serrures sur les RCPGs, tout, des antihistaminiques aux médicaments contre les ulcères en passant par les bêta-bloquants qui aident à soulager l’hypertension, l’angine et les maladies coronariennes R. Lefkowitz figure parmi les chercheurs les plus cités dans les domaines de la biologie, de la biochimie, de la pharmacologie, de la toxicologie et de la médecine clinique selon l'ISI acronyme de I(institute for) S(cientific) I(formation).
  91. Les lignes disposées tout autour du synchrotron par lesquelles est recueilli le rayonnement synchrotron.
  92. Voir Centre de rayonnement synchrotron sur le site « synchrotron-soleil.fr ».
  93. Acronyme de S(ource) O(ptimisée de) L(umière d') E(nergie) I(ntermédiaire de) L(URE), « LURE » étant l'acronyme de L(aboratoire pour l’) U(tilisation du) R(ayonnement) E(lectromagnétique) lequel était situé à Orsay dans le département de l'Essonne de la région Île-de-France, laboratoire qui fut fermé fin pour laisser la place au synchrotron SOLEIL.
  94. Le synchrotron SOLEIL est un synchrotron générateur de lumière synchrotron : un faisceau d'électrons fin comme un cheveu
    • est d'abord accéléré, par bouffées de envoyées à la fréquence de , dans un LINAC acronyme de LIN(ear) AC(celerator) de de long dans lequel les électrons acquièrent une énergie cinétique de correspondant quasiment à la vitesse de la lumière,
    • puis est injecté dans un 2ème accélérateur circulaire appelé booster de de diamètre qui porte leur énergie cinétique à après tours effectués en , le champ électrique oscillant étant de fréquence et les paquets d'électrons espacés de ,
    • pour enfin être injecté dans l'anneau de stockage de de diamètre pour obtenir un courant d'intensité de , il faut utiliser une centaine de séquences d'injection « linac - booster » où les électrons y tournent pendant des heures en émettant, vers les lignes de lumière, le rayonnement synchrotron au bout de , environ des électrons ayant été perdus, une nouvelle séquence d’injection « linac - booster » est nécessaire pour retrouver l’intensité initiale.
  95. Acronyme de C(entre) N(ational de la) R(echerche) S(cientifique).
  96. Le microélectronvolt de symbole vaut l'électronvolt de symbole étant une unité d'énergie adaptée à la physique atomique valant unité très peu utilisée.
  97. 97,0 et 97,1 Le kiloélectronvolt de symbole vaut l'électronvolt de symbole étant une unité d'énergie adaptée à la physique atomique valant unité adaptée à l'énergie des électrons du cœur des atomes.
  98. Dans le domaine des rayons X, le synchrotron SOLEIL représente une source remarquable qui recouvre le champ d'investigation de l'l’ESRF acronyme de E(uropean) S(ynchrotron) R(adiation) F(acility) ou en français « Installation européenne de rayonnement synchrotron » situé sur la presqu'île scientifique de Grenoble région Auvergne-Rhône-Alpes aux environs de , domaine où la demande est en forte progression, en particulier pour les besoins de la cristallographie des protéines.
  99. On peut avantageusement consulter Quels sont les domaines d'application ? sur le site « futura-sciences.com ».
  100. 100,0 100,1 100,2 100,3 100,4 100,5 et 100,6 Acronyme de L(arge) H(adron) C(ollider), en français « Grand collisionneur de hadrons ».
  101. 101,0 101,1 et 101,2 Acronyme de C(onseil) E(uropéen pour la) R(echerche) N(ucléaire).
  102. 102,0 et 102,1 Le CERN est le plus grand centre de physique des particules du monde, situé à quelques de Genève Suisse, à cheval sur la frontière franco-suisse, sur les communes de Meyrin Suisse, Prévessin-Moëns et Saint-Genis-Pouilly toutes deux en France.
  103. Le synchrotron LHC acronyme de L(arge) H(adron) C(ollider) a été construit dans le tunnel de de diamètre et de de long qui avait abrité le LEP acronyme de L(arge) E(lectron-) P(ositron collider) en fonctionnement de à pour des raisons géologiques le tunnel localisé sur les communes françaises de Saint-Genis-Pouilly et Ferney-Voltaire du département de l'Ain avait été foré dans un plan incliné de à une profondeur moyenne de entre et  ;
       l'anneau le long duquel les particules chargées tournent utilise des électroaimants supraconducteurs de de long, légèrement courbes, pesant chacun , créant un champ magnétique de norme pouvant atteindre avec une intensité de courant de , le caractère supraconducteur dans les câbles alimentant les électroaimants réclamant l’utilisation de d’hélium à pendant une durée de semaines ;
       le but de ce synchrotron à focalisation par gradients alternés est d'obtenir un faisceau de particules chargées de très haute énergie initialement des protons d'énergie cinétique maximale mais aussi à partir de novembre des ions lourds comme ceux du plomb «» pour lesquels fut atteinte une énergie cinétique maximale par nucléon de étant le nombre de masse de l'ion la nécessité d'évaluer l'énergie cinétique par nucléon pour un faisceau d'ions lourds après passage dans un « éplucheur » dans le but de poursuivre l'arrachement d'électrons résulte du fait que l'énergie cinétique maximale s'évaluant par « » avec la masse d'un nucléon et la charge de l'ion en unité de charge élémentaire une énergie cinétique maximale par nucléon de « » car est pour un type d'ions lourds épluchés et pour des protons obtenus en ionisant des atomes d’hydrogène extraits d’une bouteille d’hydrogène ordinaire on utilise successivement
    • un LINAC acronyme de LIN(ear) AC(celerator) « le Linac2 » accélérant des protons jusqu'à une énergie cinétique maximale de ,
    • un 1er accélérateur circulaire appelé booster « le PSB » acronyme de P(roton) S(ynchroton) B(ooster) qui porte leur énergie cinétique maximale à ,
    • un 2ème accélérateur circulaire booster « le PS » acronyme de P(roton) S(ynchroton) qui porte leur énergie cinétique maximale à ,
    • un 3ème accélérateur circulaire booster « le SPS » acronyme de S(uper) P(roton) S(ynchroton), de de diamètre, qui porte leur énergie cinétique maximale à et
    • les deux synchrotrons montés en parallèle du LHC acronyme de L(arge) H(adron) C(ollider), qui portent l'énergie cinétique maximale des protons circulant dans le sens horaire dans l'un et dans le sens anti-horaire dans l'autre à la durée de remplissage de chaque anneau est et il faut pour que les protons acquièrent leur énergie cinétique maximale, ensuite les faisceaux pourraient circuler pendant en absence de collisions, parcourant plus de , soit « la distance Soleil-Terre », chaque proton accomplissant  ; chaque faisceau est formé de paquets très denses de protons protons par paquet, l'intervalle entre les paquets étant généralement de soit un écart de entre deux passages, avec un étalement du paquet de plusieurs le long du faisceau et de transversalement.
         Le mode opératoire pour accélérer des ions lourds plomb «» est le suivant :
    • production à partir d’un échantillon de de plomb très pur, chauffé à une température d’environ , fournissant des ions portant des charges très variables, avec un maximum d'ions «», ces derniers étant sélectionnés puis accélérés par un LINAC spécifique « le Linac3 » à une énergie cinétique maximale par nucléon de l'isotope du plomb naturel majoritaire à étant «», avant de passer au travers d’une feuille de carbone qui les « épluche » et les transforme pour la plupart en «»,
    • passage dans un accélérateur circulaire spécifique « le LEIR » acronyme de L(ow) E(nergy) I(on) R(ing), en français « anneau d'ions de basse énergie » par grappes de ions «» soit un total de grappes, lesquelles sont accélérées pour fournir aux ions une énergie cinétique maximale par nucléon de et refroidies pour réduire l’émission du faisceau d’ions afin de maintenir une luminosité élevée du faisceau final sortant du LHC,
    • injection dans le 2ème accélérateur circulaire booster « le PS » acronyme de P(roton) S(ynchroton) qui porte leur énergie cinétique maximale par nucléon à avant de passer au travers d’une 2ème feuille de carbone qui finit de les « éplucher » en les transformant en ions «»,
    • injection dans le 3ème accélérateur circulaire booster « le SPS » acronyme de S(uper) P(roton) S(ynchroton), qui porte leur énergie cinétique maximale par nucléon à et
    • injection dans les deux synchrotrons montés en parallèle du LHC acronyme de L(arge) H(adron) C(ollider), qui portent l'énergie cinétique maximale par nucléon des ions circulant dans le sens horaire dans l'un et dans le sens anti-horaire dans l'autre à la durée de remplissage de chaque anneau est fixée par le rythme de sortie du « LEIR », chaque groupe de deux grappes nécessitant pour accélérer et refroidir et il y a groupes de deux grappes soit une durée de remplissage de chaque anneau de c'est-à-dire une dizaine de minutes.
  104. Pour des faisceaux de protons, nous avons vu dans la note « 102 » plus haut dans ce chapitre, que chaque faisceau est formé de paquets très denses de protons avec un écart de passage, en un point donné, de entre paquets successifs, ce qui conduirait, en chaque point de collision dans la mesure où chaque paquet serait étalé sur plusieurs le long du faisceau, à une fréquence de croisements entre paquets de c'est-à-dire à une durée de renouvellement de collisions de soit de temps mort entre paquets et de défilement d'un paquet ; afin de rendre plus efficaces les collisions entre paquets, ces derniers sont comprimés au voisinage des détecteurs, leur étalement le long du faisceau étant réduit à ce qui fait le nombre moyen de collisions efficaces entre deux paquets à dans ces conditions la durée de renouvellement de collisions de se compose essentiellement d'un temps mort entre paquets, le défilement d'un paquet ne durant plus que .
  105. 105,0 105,1 105,2 et 105,3 Acronyme de A T(oroïdal) L(HC) A(pparatu)S en français « dispositif instrumental toroïdal pour le LHC ».
  106. 106,0 106,1 106,2 106,3 106,4 106,5 106,6 et 106,7 Peter Ware Higgs (né en 1929) physicien théoricien britannique, ayant obtenu son doctorat de physique moléculaire au KCL acronyme de K(ing's) C(ollege of) L(ondon) en , date à partir de laquelle il occupa, à l'Université d'Édimbourg située à Édimbourg ville d'Écosse au Royaume-Uni le poste de chargé de recherche jusqu'en puis, à partir de , celui de chargé de cours, de professeur puis de titulaire d'une chaire en physique mathématique jusqu'en , date où il fut nommé professeur émérite de l'Université d'Édimbourg ;
       il est essentiellement connu pour avoir proposé, dans les années , simultanément à d'autres chercheurs, que la BSS acronyme de B(risure) S(pontanée de) S(ymétrie) dans l'interaction électrofaible unification de l'électromagnétisme et de l'interaction faible, les deux autres interactions fondamentales qui restent hors dans cette unification étant la gravitation et l'interaction nucléaire forte pourrait expliquer la masse des particules élémentaires et en particulier celle des « bosons de jauge et porteurs de l'interaction faible » alors que le « boson de jauge photon de l'électromagnétisme » est sans masse ; le mécanisme explicatif fut baptisé mécanisme de BEHHGK prononcer « Beck », acronyme de B(rout) E(nglert) H(iggs) H(agen) G(uralnik) K(ibble) du nom de leurs auteurs, ou encore, par abus, mécanisme de Higgs car ce fut P. Higgs qui, le 1er, en , écrivit un article soulignant que ce mécanisme prédit nécessairement l'existence d'un nouveau boson ultérieurement baptisé « boson de Higgs » ce qui lui valut d'être co-lauréat du prix Nobel de physique en avec François Englert pour « la découverte théorique d'un mécanisme contribuant à notre compréhension de l'origine de la masse des particules subatomiques, et qui a été confirmée grâce à la découverte de la particule fondamentale prédite [le boson de Higgs] par les expériences ATLAS et CMS menées au LHC du CERN ».
       François Englert (né en 1932) physicien théoricien belge, ayant obtenu son doctorat de physique à l'ULB acronyme de U(niversité) L(ibre de) B(ruxelles) en , date à partir de laquelle il fut nommé, à l'Université Cornell située à Ithaca dans l'état de New York aux États-Unis d'Amérique du Nord associé de recherches travaillant sous la direction de Robert Brout puis professeur assistant jusqu'en , enfin revint à l'ULB pour un poste de chargé de cours, date où il fut rejoint par R. Brout pour travailler de concert, collaboration qui aboutit à la création, en , du service de physique théorique de l'ULB qu'ils dirigèrent conjointement, F. Englert étant nommé professeur de l'ULB à partir de puis, en , professeur émérite ;
       il est connu pour avoir proposé avec Robert Brout, le juin , simultanément à Peter Higgs, que la BSS acronyme de B(risure) S(pontanée de) S(ymétrie) dans l'interaction électrofaible unification de l'électromagnétisme et de l'interaction faible pourrait expliquer la masse des particules élémentaires et en particulier celle des « bosons de jauge et porteurs de l'interaction faible » alors que le « boson de jauge photon de l'électromagnétisme » est sans masse ; le mécanisme explicatif fut baptisé mécanisme de BEHHGK prononcer « Beck », acronyme de B(rout) E(nglert) H(iggs) H(agen) G(uralnik) K(ibble) du nom de leurs auteurs, ou encore, par abus, mécanisme de Brout-Englert-Higgs du nom des trois principaux auteurs, ce qui valut à François Englert d'être co-lauréat du prix Nobel de physique en avec Peter Higgs Robert Brout étant mort en , c'est-à-dire avant l'attribution du prix Nobel pour ce mécanisme pour « la découverte théorique d'un mécanisme contribuant à notre compréhension de l'origine de la masse des particules subatomiques, et qui a été confirmée grâce à la découverte de la particule fondamentale prédite [le boson de Higgs] par les expériences ATLAS et CMS menées au LHC du CERN » ; durant sa vie de chercheur en physique théorique, en plus du domaine de la physique des particules, F. Englert travailla dans celui des transitions de phase, de la théorie des cordes et de la cosmologie.
       Robert Brout (1928 - 2011) physicien théoricien américain, naturalisé belge, ayant obtenu son doctorat de physique à l'Université de Columbia située dans l'arrondissement de Manhattan à New York aux États-Unis d'Amérique du Nord en , date à partir de laquelle il fut nommé professeur à l'Université Cornell située à Ithaca dans l'état de New York aux États-Unis d'Amérique du Nord où un jeune associé de recherche François Englert le rejoignit en pour travailler sous sa direction jusqu'en enfin, cette même année, R. Brout et F. Englert rejoignirent l'ULB pour travailler de concert, collaboration qui aboutit à la création, en , du service de physique théorique de l'ULB qu'ils dirigèrent conjointement R. Brout était professeur émérite de l'ULB au moment de son décès ;
       il est connu pour avoir proposé avec François Englert, le juin , simultanément à Peter Higgs, que la BSS acronyme de B(risure) S(pontanée de) S(ymétrie) dans l'interaction électrofaible unification de l'électromagnétisme et de l'interaction faible pourrait expliquer la masse des particules élémentaires et en particulier celle des « bosons de jauge et porteurs de l'interaction faible » alors que le « boson de jauge photon de l'électromagnétisme » est sans masse ; le mécanisme explicatif fut baptisé mécanisme de BEHHGK prononcer « Beck », acronyme de B(rout) E(nglert) H(iggs) H(agen) G(uralnik) K(ibble) du nom de leurs auteurs, ou encore, par abus, mécanisme de Brout-Englert-Higgs du nom des trois principaux auteurs, mais Robert Brout ne pût être co-lauréat du prix Nobel de physique en avec François Englert et Peter Higgs car il mourut avant l'attribution du prix Nobel décerné pour « la découverte théorique d'un mécanisme contribuant à notre compréhension de l'origine de la masse des particules subatomiques, et qui a été confirmée grâce à la découverte de la particule fondamentale prédite [le boson de Higgs] par les expériences ATLAS et CMS menées au LHC du CERN » ; durant sa vie de chercheur en physique théorique, en plus du domaine de la physique des particules, R. Brout travailla dans celui de la cosmologie, plus particulièrement en proposant, avec François Englert et Edgard Gunzig, un modèle d'inflation cosmique en Edgard Gunzig (né en 1938) physicien et cosmologiste d'origine belge, entra à l'ULB en , y enseigna la relativité générale, travailla sur le vide quantique et sur l'inflation cosmique dont il fut l'un des précurseurs et est l'auteur de la théorie du bootstrap suggérant que notre Univers côtoie d'autres cosmos semblables au nôtre à des stades d'évolution différents, ce qui signifie qu'il y aurait un Univers analogue au nôtre avant le Big Bang.
       Carl Richard Hagen (né en 1937) physicien des particules américain à l'UR acronyme de U(niversité de) R(ochester) située à Rochester dans l'État de New York aux États-Unis d'Amérique du Nord, surtout connu pour sa co-invention du mécanisme de BEHHGK avec Gerald Guralnik et Thomas Kibble.
       Gerald Guralnik (1936 - 2014) physicien théoricien américain, ayant obtenu son doctorat, en , à l'Université Harvard située à Cambridge dans le Massachusetts aux États-Unis d'Amérique du Nord, a poursuivi des recherches à l'UR acronyme de U(niversité de) R(ochester) située à Rochester dans l'État de New York aux États-Unis d'Amérique du Nord où il co-inventa le mécanisme de BEHHGK avec Carl Richard Hagen et Thomas Kibble puis, a rejoint l'Université Brown située à Providence dans l'état du Rhode Island aux États-Unis d'Amérique du Nord où il poursuivit des recherches sur « l'élucidation des propriétés de la brisure spontanée de symétrie en théorie de jauge à quatre dimensions relativiste et du mécanisme de la génération uniforme des masses de bosons vecteurs », il s'intéressa aussi à la QFT acronyme de Q(uantum) F(ield) T(heory) et la relativité générale.
       Thomas Walter Bannerman Kibble (1932 - 2016) physicien théoricien britannique, ayant obtenu son doctorat, en , à l'Université d'Édimbourg située à Édimbourg ville d'Écosse au Royaume-Uni, co-inventeur du mécanisme de BEHHGK avec Carl Richard Hagen et Gerald Guralnik, les autres sujets de recherche que T. Kibble développa à l'ICL acronyme de I(mperial) C(ollege) L(ondon) situé à Londres au Royaume-Uni, ayant porté sur la théorie quantique des champs et plus spécialement sur l'interface entre la physique des particules des hautes énergies et la cosmologie, mais aussi sur les transitions de phase et les défauts topologiques qui peuvent se former monopôles, cordes cosmiques ou murs de domaines.
  107. 107,0 et 107,1 Acronyme de SU(per)SY(métrie).
  108. Acronyme de L(arge) H(adron) C(ollider) f(orward).
  109. Acronyme de F(orw)A(rd) S(earch) E(xpe)R(iment) en français « expérience de recherche vers l'avant ».
  110. 110,0 110,1 et 110,2 Acronyme de A L(arge) I(on) C(ollider) E(xpe)R(iment) en français « expérience sur un grand collisionneur d'ions ».
  111. Acronyme de D(igital) V(ersatile) D(isc) en français « disque numérique polyvalent ».
  112. 112,0 et 112,1 Acronyme de C(ompact) M(uon) S(olenoid) en français « solénoïde compact à muons ».
  113. Acronyme de TOT(al) E(lastic and diffractive cross section) M(easurement) en français « mesure de section efficace totale de diffusion élastique et de diffraction ».
  114. 114,0 et 114,1 Acronyme de L(arge) H(adron) C(ollider) b(eauty experiment) en français « expérience du LHC sur le quark beauté ».
  115. Acronyme de Mo(nopole and) E(xotics) D(etector) A(t) L(HC) en français « détecteur de monopôles et de particules exotiques au LHC ».
  116. Acronyme de W(eakly) I(nteracting) M(assive) P(article)s en français « particules massives interagissant faiblement ».
  117. Ce niveau de confiance correspond à une précision sur la grandeur recherchée en notant la grandeur recherchée est l'écart type de la série de toutes les valeurs, voir dispersion statistique de wikipédia.
  118. 118,0 118,1 et 118,2 Le ou un sous multiple le est une unité de masse adaptée à la physique des particules, une masse correspond à une énergie de masse .
  119. Article en anglais de Georges Aad et d'autres collaborateurs du détecteur ATLAS, le titre étant « Observation of a new particle in the search for the standard model Higgs boson with the ATLAS detector at the LHC » dans le numéro du volume , pour lire en ligne : « https://arxiv.org/pdf/1207.7214v2.pdf ».
  120. Article en anglais de Serguei Chatrchyan et d'autres collaborateurs de l'expérience CMS, le titre étant « Observation of a new boson at a mass of 125 GeV with the CMS experiment at the LHC » dans le numéro du volume , pour lire en ligne : « https://arxiv.org/pdf/1207.7235v2.pdf ».
  121. Lire en ligne en français : « https://home.cern/fr/news/press-release/cern/new-results-indicate-particle-discovered-cern-higgs-boson ».
  122. Tellement courte qu'il est impossible de déterminer directement son existence.
  123. Compatible avec le résultat expérimental l' plus généralement un multiple le est une unité de masse utilisée en physique nucléaire, une masse correspondant à une énergie de masse d'où .
  124. Lesquels sont encore appelés « anneaux de collision ».
  125. 125,0 et 125,1 Acronyme de P(ositron) E(lectron) P(roject) 2.
  126. Acronyme de « (méson) B à (méson) B(b)ar(re) » le méson B barre noté étant l'antiparticule du méson B.
  127. 127,0 127,1 127,2 et 127,3 Une interaction possède la symétrie CP si elle est invariante sous une transformation simultanée de « conjugaison de charge (C) » qui échange particules et antiparticules et d'« inversion d'espace suivie d'une rotation de selon un axe perpendiculaire au plan miroir d'inversion d'espace (Parité P) » ainsi un électron de spin up a pour symétrie CP un positon de spin down.
  128. Les mésons , et sont instables de durée de vie et de masse .
  129. Pour que l'énergie totale barycentrique du système « électron, positon » prenne la valeur avec un électron d'énergie cinétique ultra-relativiste c'est-à-dire d'énergie totale l'énergie de masse d'un électron étant et un positon d'énergie cinétique ultra-relativiste à adapter à partir de soit c'est-à-dire d'énergie totale l'énergie de masse d'un positon étant égale à celle d'un électron une énergie totale de système , les normes des quantités de mouvement de l'électron et du positon étant respectivement et voir le paragraphe « définition de l'énergie cinétique d'un point matériel dans le référentiel d'étude à partir des grandeurs d'inertie et cinétique (précédemment introduite) du point » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » nous en déduisons, sachant que les deux particules circulent en direction l'une de l'autre, la résultante cinétique du système « électron, positon » dans le sens de circulation de l'électron, de norme , puis l'équation permettant de déterminer la vitesse du référentiel barycentrique du système relativement au référentiel du laboratoire à savoir en fonction de en écrivant que la résultante cinétique barycentrique du système doit être nulle d'une part et d'autre part la relation de changement de référentiel projetée sur la direction du mouvement de l'électron «» voir l'article de wikipédia « application des transformations de Lorentz au quadrivecteur énergie-impulsion »  ;
       pour déterminer l'équation permettant de trouver , on utilise la relation de changement de référentiel appliqué à l'énergie totale du système «» revoir l'article de wikipédia « application des transformations de Lorentz au quadrivecteur énergie-impulsion » ainsi que la valeur souhaitée de l'énergie totale barycentrique soit, avec soit «».
       En conclusion, d'après ce calcul élémentaire, pour que l'énergie totale barycentrique soit égale à l'énergie de masse du méson , il faut envoyer un faisceau de positons d'énergie cinétique de à la rencontre d'un faisceau d'électrons d'énergie cinétique de ce n'est évidemment pas la seule possibilité car on peut aussi adapter l'énergie cinétique du faisceau d'électrons.
  130. Aucune information pour l'instant sur James Christenson mis à part qu'il cosigna, avec James Cronin, Val Fitch et René Turlay, la « découverte d'une différence spectaculaire entre matière et antimatière » faite en en utilisant le Bevatron du LBNL acronyme de L(aboratory of) B(erkeley) N(ational) L(awrence) dépendant de l'Université de Californie à Berkeley ; lire sur le site « https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites » l'article « découverte d'une différence spectaculaire entre matière et antimatière »
  131. 131,0 et 131,1 James Watson Cronin (1931 - 2016) physicien américain, ayant obtenu son doctorat, en , à l'Université de Chicago située dans l'état de l'Illinois aux États-Unis d'Amérique du Nord puis, ayant rejoint le BNL acronyme de B(rookhaven) N(ational) L(aboratory) situé à Brookhaven dans l'État de New York aux États-Unis d'Amérique du Nord, conduisit, en , avec son collègue Val Fitch et quelques autres chercheurs, une série d'expériences montrant une violation de la symétrie CP voir la note « 126 » plus haut dans ce chapitre dans le cas de la désintégration du kaon neutre, cette découverte ayant valu aux deux auteurs principaux J. Cronin et V. Fitch de partager le prix Nobel de physique de .
  132. 132,0 et 132,1 Val Logsdon Fitch (1923 - 2015) physicien américain, ayant obtenu son doctorat, en , à l'Université Columbia située dans l'arrondissement de Manhattan à New York aux États-Unis d'Amérique du Nord puis, ayant rejoint le BNL acronyme de B(rookhaven) N(ational) L(aboratory) situé à Brookhaven dans l'État de New York aux États-Unis d'Amérique du Nord, conduisit, en , avec son collègue James Cronin et quelques autres chercheurs, une série d'expériences montrant une violation de la symétrie CP voir la note « 126 » plus haut dans ce chapitre dans le cas de la désintégration du kaon neutre, cette découverte ayant valu aux deux auteurs principaux V. Fitch et J. Cronin de partager le prix Nobel de physique de .
  133. René Turlay (1932 - 2002) physicien nucléaire français, ayant fait ses 1ers travaux de recherche au CEA acronyme de C(ommissariat à l') E(nergie) A(tomique et aux énergies alternatives) de Saclay en région Île-de-France sur l'étude de la production des mésons π dans les collisions nucléon-nucléon à avec le « synchrotron Saturne » sujet de sa thèse d'état puis, ayant rejoint l'Université de Princeton située à Princeton dans l'état du New Jersey aux États-Unis d'Amérique du Nord en pour un séjour post-doctoral, contribua grandement à l'expérience réalisée à Brookhaven dans l'État de New York aux États-Unis d'Amérique du Nord qui permit la découverte du phénomène de la violation de la symétrie CP voir la note « 126 » plus haut dans ce chapitre dans les interactions faibles en .
  134. En effet si la symétrie CP était respectée lors de désintégration de particules neutres par interaction faible cela impliquerait une même proportion de particules à spin up que de leurs antiparticules à spin down et inversement, ce qui n'est pas observé
  135. En effet la transformation intégrale d'énergie en matière nécessite que cette dernière soit formée sans aucune énergie cinétique, ce qui nécessite qu'elle soit au repos d'où la condition nécessaire mais non suffisante que le référentiel où on étudie cette transformation soit le référentiel barycentrique du système.
  136. 136,0 et 136,1 Une particule est dite « ultra-relativiste » si sa vitesse est très proche de la vitesse limite ou si son énergie de masse , étant la masse de la particule, est devant son énergie cinétique son énergie totale .
  137. Voir quelques notions de cinétique relativiste dans les paragraphes « définition du (vecteur) quantité de mouvement du point matériel dans le cadre de la cinétique relativiste » du chap. et « définition de l'énergie cinétique d'un point matériel dans le référentiel d'étude à partir des grandeurs d'inertie et cinématique du point » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) ».
  138. Plus précisément le lien entre le vecteur quantité de mouvement relativiste d'un point matériel et son vecteur vitesse étant «» avec « son facteur de Lorentz » voir le paragraphe « définition du (vecteur) quantité de mouvement du point matériel dans le cadre de la cinétique relativiste » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » et
         Plus précisément celui entre l'énergie cinétique relativiste du point matériel et sa vitesse par son facteur de Lorentz «» avec « l'énergie de masse de » voir le paragraphe « définition de l'énergie cinétique d'un point matériel dans le référentiel d'étude à partir des grandeurs d'inertie et cinématique du point » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » d'où l'expression de l'énergie totale du point selon ,
       Plus précisément on en déduit aisément l'expression du vecteur vitesse du point en fonction de son vecteur quantité de mouvement relativiste et de son énergie totale selon «» car soit le résultat énoncé sachant que  ;
       Plus précisément la relation établie pour un point matériel restant applicable pour un système de points matériels on en déduit «» dans laquelle et sont respectivement la résultante cinétique et l'énergie totale du système dans le référentiel du laboratoire d'où «» soit,
       Plus précisément dans le cas d'une collision entre une particule projectile et une même particule cible et ou encore, en supposant la particule projectile ultra-relativiste, voir le paragraphe « développements limités à l'ordre un de quelques fonctions usuelles » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » appliqué dans le cas le dernier terme étant relativement à peut être supprimé en conservant uniquement le terme prépondérant d'où on en tire « » soit une énergie totale disponsible pour créer des particules ou encore «» dans le cas où les particules sont des protons et la particule projectile est d'énergie cinétique , la particule étant ultra-relativiste, l'énergie totale disponible pour créer des particules vaut au lieu des qui serait disponible dans un collisionneur.
  139. Dans l'exemple exposé dans la note « 127 » plus haut dans ce chapitre le gain d'efficacité serait au minimum d'un facteur .
  140. 140,0 140,1 140,2 140,3 et 140,4 Acronyme de L(arge) E(lectron-) P(ositron collider), en français « Grand collisionneur électron-positon ».
  141. Le synchrotron LEP acronyme de L(arge) E(lectron-) P(ositron collider) a été construit dans un tunnel de de diamètre et de de long qui abritera ultérieurement le LHC acronyme de L(arge) H(adron) C(ollider) à partir de pour des raisons géologiques le tunnel localisé sur les communes françaises de Saint-Genis-Pouilly et Ferney-Voltaire du département de l'Ain avait été foré dans un plan incliné de à une profondeur moyenne de entre et .
  142. Acronyme de A(pparatus for) L(arge) E(lectron-positron) PH(ysics at CERN) en français « dispositif pour le grand collisionneur électron-positon de physique au CERN ».
  143. Acronyme de O(mni-) P(urpose) A(pparatus at) L(EP) en français « dispositif polyvalent au grand collisionneur électron-positon ».
  144. Restant à la recherche de la raison pour laquelle ce détecteur a été baptisé « L3 ».
  145. Une famille ou génération de fermions du modèle standard comprend un neutrino c'est-à-dire un lepton neutre, un lepton chargé et deux quarks de charges respectives et , la 1re génération étant la plus fréquente et aussi celle dont les masses sont les plus faibles « neutrino électronique , électron , quark up et quark down »
  146. Acronyme de DE(tector with) L(epton) P(hoton) H(adron) I(dentification) en français « détecteur avec identification de leptons, de photons et de hadrons ».
  147. 147,0 et 147,1 Acronyme de T(ime) P(rojection) C(hamber) en français « chambre de projection temporelle » ou encore « chambre à dérive ».
  148. Acronyme de Fermi (National Accelerator) Lab(oratory), le Fermilab est un laboratoire spécialisé dans la physique des particules des hautes énergies œuvrant dans le cadre de l'URA acronyme de U(niversities) R(esearch) A(ssociation), l'URA est un consortium regroupant universités de pointe situées principalement aux États-Unis mais dont des membres se trouvent également au Canada, au Japon et en Italie.
  149. Composé de accélérateurs successifs comprenant un préaccélérateur électrostatique de , un accélérateur linéaire de , un synchrotron nommé « Booster » de , un injecteur principal de et le collisionneur nommé « tévatron » qui fournit à des protons et des antiprotons injectés en sens inverse l'énergie cinétique de .
  150. Avec le recul cette masse vaut «».
  151. Gérard 't Hooft (né en 1946) physicien néerlandais, ayant obtenu, en , son doctorat à l'Institut de physique théorique de l'Université d'Utrecht au Pays-Bas sa thèse, sous la direction de M. Veltmann, portait sur la renormalisation des théories de Yang-Mills, il y a montré comment renormaliser les champs avec masse de Yang-Mills, la masse apparaissant après la brisure spontanée de symétrie, s'est ensuite intéressé au rôle des théories de jauge dans l'interaction forte une grande partie de sa recherche ayant porté sur le problème du confinement des couleurs dans la QCD acronyme de Q(uantum) C(hromo)D(ynamics) en français chromodynamique quantique, c'est-à-dire le fait que seules les particules neutres de couleur sont observées à faible énergie
       En Gérard 't Hooft fut co-lauréat du prix Nobel de physique avec Martinus J. G. Veltmann pour l’élucidation de la structure quantique des interactions électrofaibles.
       Chen Ning Yang (né en 1922) physicien chinois spécialiste de la physique statistique et de la physique des particules, ayant émigré aux États-Unis d'Amérique du Nord en , obtenu son doctorat de physique à l'Université de Chicago de l'état de l'Illinois aux États-Unis d'Amérique du Nord en puis, rejoint l'Institut d'étude avancée à Princeton dans l'état du New Jersey aux États-Unis d'Amérique du Nord en où il travailla fructueusement avec Tsung-Dao Lee, collaboration qui leur valut à tous deux de partager le prix Nobel de physique en pour leur analyse approfondie des lois dites de parité, qui a conduit à d'importantes découvertes sur les particules élémentaires auparavant, en , il présenta, simultanément avec Robert Mills, un 1er exemple de théorie de jauge non abélienne donnant une description cohérente de la force nucléaire responsable de la cohésion des protons-neutrons dans le noyau, cette théorie de jauge non abélienne généralisée à toutes les interactions étant, de nos jours, connues sous le nom de théorie de Yang-Mills Tsung-Dao Lee (né en 1926) physicien américano-chinois, ayant rejoint l'Université de Chicago de l'état de l'Illinois aux États-Unis d'Amérique du Nord en pour y obtenir son doctorat sous la direction de Enrico Fermi puis, après un travail fructueux avec Chen Ning Yang, partagea, avec ce dernier, le prix Nobel de physique en pour leur analyse approfondie des lois dites de parité, qui a conduit à d'importantes découvertes sur les particules élémentaires Enrico Fermi (1901 - 1954), physicien italien naturalisé américain, ayant reçu le prix Nobel de physique en pour sa démonstration de l'existence de nouveaux éléments radioactifs produits par bombardements de neutrons, et pour sa découverte des réactions nucléaires créées par les neutrons lents.
       Robert Laurence Mills (1927 - 1999) physicien théoricien américain, ayant obtenu un doctorat de physique théorique en et auparavant, en , présenté, simultanément avec Chen Ning Yang, un 1er exemple de théorie de jauge non abélienne donnant une description cohérente de la force nucléaire responsable de la cohésion des protons-neutrons dans le noyau, cette théorie de jauge non abélienne généralisée à toutes les interactions étant, de nos jours, connues sous le nom de théorie de Yang-Mills.
  152. Martinus J. G. Veltman (né en 1931) physicien néerlandais ayant obtenu, en , son doctorat en physique théorique à l'Université d'Utrecht au Pays-Bas dans le cadre d'une recherche partiellement effectuée au CERN acronyme de C(onseil) E(uropéen pour la) R(echerche) N(ucléaire) siégeant à Genève en Suisse puis, ayant obtenu un poste de professeur à l'Université d'Utrecht en , il accepta d'être le directeur de thèse de Gérard 't Hooft que ce dernier soutint en puis émigra aux États-Unis d'Amérique du Nord en pour travailler à l'Université du Michigan situé à Ann Arbor dans l'état du Michigan aux États-Unis d'Amérique du Nord ; en Martinus J. G. Veltmann fut co-lauréat du prix Nobel de physique avec Gérard 't Hooft pour l’élucidation de la structure quantique des interactions électrofaibles.
  153. 153,0 153,1 153,2 et 153,3 Acronyme de R(elativistic) H(eavy) I(on) C(ollector) en français « collisionneur d'ions lourds relativistes ».
  154. 154,0 154,1 et 154,2 État de la matière consistant en une « soupe » de quarks et de gluons quasi-libres dans le cas de température et de densité extrêmement élevées et .
  155. La nécessité d'évaluer l'énergie cinétique maximale par nucléon pour un ion lourd a été exposée dans la note « 55 » plus haut dans ce chapitre.
  156. La polarisation des protons d'un faisceau produit au RHIC acronyme de R(elativistic) H(eavy) I(on) C(ollector) en français « collisionneur d'ions lourds relativistes » constituant une particularité non testée dans aucun autre collisionneur.
  157. 157,0 157,1 157,2 et 157,3 Acronyme de S(olenoidal) T(racker) A(t) R(HIC) en français « suivi solénoïdal au RHIC ».
  158. 158,0 158,1 et 158,2 Acronyme de P(ioneering) H(igh) E(nergy) N(uclear) I(nteraction e)X(periment) en français « expérience d'avant-garde d'interaction nucléaire à haute énergie ».
  159. 159,0 et 159,1 Ce nom a été choisi en raison d'un 1er projet d'expérience « MARS » acronyme de M(odular) A(rray for) R(HIC) S(pectra) en français « tableau modulaire pour spectre au RHIC », Phobos étant un satellite de la planète Mars.
  160. 160,0 et 160,1 Acronyme de B(road) R(Ange) H(adron) M(agnetic) S(pectrometers) en français « spectromètre magnétique à large portée pour hadrons ».
  161. N'ayant pas trouvé l'acronyme officiel, cela pourrait être P(roton +) P(roton →) ? P(roton +) P(roton) le jouant le rôle de séparateur.
  162. 162,0 et 162,1 Petit relativement aux détecteurs des deux expériences STAR et PHENIX.
  163. 163,0 163,1 et 163,2 La pseudorapidité usuellement notée est une coordonnée spatiale couramment utilisée pour décrire l'angle de la trajectoire d'une particule par rapport à l'axe du faisceau.
  164. Avec le LHC acronyme de L(arge) H(adron) C(ollider) fonctionnant avec fois plus d'énergie par nucléon que le RHIC acronyme de R(elativistic) H(eavy) I(on) C(ollector) mais ce dernier étant le seul accélérateur de protons polarisés.
  165. 165,0 et 165,1 Voir le paragraphe « définition de l'énergie cinétique d'un point matériel dans le référentiel d'étude à partir des grandeurs d'inertie et cinématique du point (condition de vitesse pour que l'énergie cinétique du point soit newtonienne) » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) ».
  166. 166,0 et 166,1 Pour qu'une particule soit ultra-relativiste, son énergie de masse doit être négligeable devant son énergie cinétique ce qui est « réalisé si », en effet :
       nous avons introduit dans le paragraphe « définition de l'énergie cinétique d'un point matériel dans le référentiel d'étude à partir des grandeurs d'inertie et de cinématique du point » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » le lien entre énergie cinétique , énergie de masse et norme de la vitesse par le facteur de Lorentz , « » soit une 1re expression de l'énergie totale , «» avec pour facteur de Lorentz exprimé en fonction de la vitesse relative «»,
       de plus nous avons introduit dans le paragraphe « définition du (vecteur) quantité de mouvement du point matériel dans le cadre de la cinétique relativiste » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » le lien entre vecteur quantité de mouvement , masse et vecteur vitesse , , étant le facteur de Lorentz, ou, en introduisant la vitesse relative et en notant la norme de la quantité de mouvement , on en déduit «» avec «» ;
       des deux expressions explicitant et en fonction des grandeurs d'inertie et cinématique nous en déduisons la vitesse réduite par le rapport «» rapport qui doit être pour une particule ultra-relativiste ;
       enfin nous avons établi dans le paragraphe « définition de l'énergie cinétique d'un point matériel dans le référentiel d'étude à partir des grandeurs d'inertie et cinétique (précédemment introduite) du point » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » le lien entre énergie totale , énergie de masse et norme de quantité de mouvement , «» dont nous déduisons « » puis l'expression de la vitesse réduite «» qui sera si le rapport peut être considéré comme un infiniment petit d'ordre un c'est-à-dire pour soit encore, par développement limité au voisinage de zéro de à l'ordre un en voir le paragraphe « développements limités à l'ordre un de quelques fonctions usuelles » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) », et à au plus près si c'est-à-dire si ou «» que nous élargissons à «» ou, en travaillant avec l'énergie totale, à «».