Mécanique du point en référentiel non galiléen/Changement de référentiel en cinématique newtonienne du point

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Changement de référentiel en cinématique newtonienne du point
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Chapitre no 1
Leçon : Mécanique du point en référentiel non galiléen
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Mécanique du point en référentiel non galiléen/Changement de référentiel en cinématique newtonienne du point
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Exposé du problème et terminologie modifier

Exposé du problème modifier

     Connaissant le mouvement d’un référentiel par rapport à un autre référentiel d’une part et
     Connaissant le mouvement d’un point dans d'autre part,
     on cherche à déterminer le mouvement de ce même point dans .

Terminologie modifier

     De façon arbitraire on appelle :

  • « référentiel absolu », noté , le référentiel par rapport auquel on cherche le mouvement définitif de ,
  • « référentiel d’entraînement », noté , le référentiel par rapport auquel le mouvement de est connu.

     Signification de  : À chaque instant , passe par une position différente du référentiel d'entraînement et si nous supposons qu’à l’instant , laisse une empreinte dans empreinte évidemment fixe par rapport à ce référentiel, celle-ci matérialisera « point coïncident de à l’instant dans le référentiel d'entraînement ».

     Signification de M c, t : est donc un point fixe du référentiel d'entraînement , mais ce dernier se déplaçant par rapport au référentiel absolu , est mobile dans .

     Autres définitions : On appelle « mouvement absolu de », le mouvement de dans le référentiel absolu mouvement que l’on cherche,

     Autres définitions : On appelle « mouvement relatif de », le mouvement de dans le référentiel d'entraînement mouvement que l’on connaît et

     Autres définitions : On appelle « mouvement d'entraînement de », le mouvement absolu de c'est-à-dire le mouvement du point coïncident de à l'instant dans le référentiel absolu .

Grandeurs vectorielles absolues et relatives modifier

      étant un point fixe du référentiel absolu par exemple l’origine du repère associé à et

      étant un point fixe du référentiel d'entraînement par exemple l’origine du repère associé à ,

     on définit les grandeurs vectorielles absolues et relatives suivantes.

Grandeurs position, vitesse et accélération absolues modifier

  • Vecteur position absolue de  : «» fonction de soit «»,
  • Vecteur vitesse absolue de  : «» fonction de défini par «» encore noté «» et
  • Vecteur accélération absolue de  : «» fonction de défini par «» encore noté «».

Grandeurs position, vitesse et accélération relatives modifier

  • Vecteur position relative de  : «» fonction de soit «»,
  • Vecteur vitesse relative de  : «» fonction de défini par «» encore noté «» et
  • Vecteur accélération relative de  : «» fonction de défini par «» encore noté «».

Grandeurs position, vitesse et accélération d'entraînement modifier

     Préliminaire : Sachant que le mouvement d'entraînement de à un instant est le mouvement absolu de son point coïncident au même instant c'est-à-dire le mouvement absolu de et que la notion de mouvement nécessite de faire varier selon la définition de dérivée temporelle, nous indexons l'instant de coïncidence par «» de façon à le distinguer de l'instant repérant celui permettant de dériver temporellement ainsi nous écrirons que
     Préliminaire : Sachant que « le mouvement d'entraînement de à un instant est le mouvement absolu de son point coïncident au même instant c'est-à-dire le mouvement absolu de »,
     Préliminaire : Sachant que la dérivée temporelle d'une grandeur vectorielle étant définie à l'instant selon «».

  • Vecteur position « d'entraînement » de ou vecteur position absolue de [2] : «» fonction de soit «» étant un point fixe du référentiel d'entraînement , le vecteur position relative du point coïncident de à l'instant dans le référentiel d'entraînement «» est un vecteur constant donc sans intérêt pour décrire un mouvement,
  • Vecteur vitesse d'entraînement de  : «», fonction de , dont la valeur à l'instant est le vecteur vitesse absolue du point coïncident de à l'instant dans le référentiel d'entraînement c'est-à-dire « tel que »[3] la valeur pouvant encore être notée «» et
  • Vecteur accélération d'entraînement de  : «» fonction de , dont la valeur à l'instant est le vecteur accélération absolue du point coïncident de à l'instant dans le référentiel d'entraînement c'est-à-dire « tel que »[3] la valeur pouvant encore être notée «».

     Remarques : Comme est a priori ≠ de sauf dans le cas d'un entraînement de translation, éviter de l'écrire a priori même dans ce dernier cas

     Remarques : Pour définir le mouvement d’entraînement de , à une date , il convient de figer dans en la position qu’il y occupe à la date c'est-à-dire de considérer l'empreinte de à cet instant dans , ce qui est le point coïncident , et de suivre, à partir de , dans , ce point fixe de , on obtient alors les vecteurs vitesse et accélération absolues de ce point fixe de .

Cas du référentiel d'entraînement en translation par rapport au référentiel absolu modifier

Introduction modifier

Référentiel d'entraînement en translation quelconque par rapport au référentiel absolu avec représentation de la trajectoire absolue de l'origine du repère associé au référentiel d'entraînement , étant l'origine du repère associé au référentiel absolu

     Le mouvement de translation du référentiel d'entraînement par rapport au référentiel absolu est caractérisé par celui d’un de ses points par exemple celui de l’origine du repère associé au référentiel d'entraînement , voir ci-contre et

     les vecteurs vitesse et accélération absolues de translation du référentiel d'entraînement sont notés au choix :

«»
et «» ;

     ces derniers représentent également les vecteurs vitesse et accélération d’entraînement de à l'instant , car le point coïncident de à la date dans le référentiel d'entraînement , à savoir , étant un point lié à , son mouvement absolu est celui de translation de d'où le mouvement d'entraînement de est le mouvement absolu de  :

«»[3] et
«»[3].

     Remarques : A priori la dérivée temporelle d'une grandeur vectorielle dépend du référentiel dans lequel est effectuée la dérivation mais cette propriété devient fausse si on effectue la dérivation dans deux référentiels en translation l'un par rapport à l'autre
     Remarques : en effet toute direction d'un référentiel en translation par rapport à un autre référentiel se déplace, dans ce dernier, parallèlement à elle-même et, en particulier, le trièdre des trois vecteurs de base lié à  ; ces derniers sont donc constants dans , et on les confondra le plus souvent avec les trois vecteurs de base liés à sur le schéma ci-dessus, cela n’a toutefois pas été fait ; quand on réalise l’identification entre la base de et celle de , une même grandeur vectorielle a donc les mêmes composantes dans les deux systèmes de bases et par suite a donc même dérivée temporelle dans les deux référentiels (C.Q.F.D.)[4].

     Remarques : Dans le cas où le référentiel d'entraînement est en translation par rapport au référentiel absolu , il est donc inutile de spécifier le référentiel de dérivation.

Lien entre vecteurs position absolue et relative modifier

     Le lien entre le vecteur position absolue de à l'instant «» et son vecteur position relative au même instant «» est

«».

Lien entre vecteurs vitesse absolue et relative (ou loi de composition newtonienne des vitesses) modifier

     Pour obtenir le lien entre le vecteur vitesse absolue de à l'instant «» et son vecteur vitesse relative au même instant «», il suffit de dériver temporellement la relation dans le référentiel absolu soit «» «» ou, étant donné que est en mouvement de translation par rapport à et que la dérivation temporelle d'une grandeur vectorielle est indépendante du référentiel dans lequel la dérivation s'effectue pourvu que les référentiels soient en translation l'un relativement à l'autre[5] «» et par suite

«».

Lien entre vecteurs accélération absolue et relative (ou loi de composition newtonienne des accélérations) modifier

     Pour obtenir le lien entre le vecteur accélération absolue de à l'instant «» et son vecteur accélération relative au même instant «», il suffit de dériver temporellement la relation dans le référentiel absolu soit «» «» ou, étant donné que est en mouvement de translation par rapport à et que la dérivation temporelle d'une grandeur vectorielle est indépendante du référentiel dans lequel la dérivation s'effectue pourvu que les référentiels soient en translation l'un relativement à l'autre[5] «» et par suite

«».

Particularité modifier

     Comme les vecteurs vitesse et accélération d'entraînement de à l'instant s'écrivent respectivement [3] dans le cas où le référentiel d'entraînement est en mouvement de translation relativement au référentiel absolu , nous en déduisons que les vecteurs vitesse et accélération d'entraînement de à l'instant sont indépendants du point considéré, le mouvement d'entraînement est donc, à un instant fixé, le même quel que soit le point considéré.

Cas du référentiel d'entraînement en rotation par rapport au référentiel absolu autour d'un axe fixe de ce dernier modifier

Introduction modifier

Référentiel d'entraînement en rotation quelconque par rapport au référentiel absolu avec représentation de la trajectoire absolue de l'origine du repère associé au référentiel d'entraînement , étant l'origine du repère associé au référentiel absolu et l'axe fixe dans autour duquel tourne

     Le mouvement de rotation du référentiel d'entraînement par rapport au référentiel absolu , rotation autour de l'axe , fixe dans , est caractérisé par le vecteur rotation instantanée[6] noté, en absence d'ambiguïté, voir ci-contre ;

     le mouvement de rotation du référentiel d'entraînement par rapport au référentiel absolu autour de l'axe fixe de définit le mouvement absolu de , point coïncident de à l'instant et par suite le mouvement d'entraînement de , celui-ci étant donc un mouvement circulaire d'axe , de rayon dans lequel est le projeté orthogonal de sur c'est-à-dire encore le centre du cercle décrit par et de vecteur rotation instantanée[6]  ;

     appelant un point fixe de l'axe , le vecteur vitesse absolue de , point coïncident de à l'instant , s'écrit, à l'instant , selon «»[7] le vecteur vitesse d'entraînement du point à l'instant s'obtient par

«»[3]
ou encore «» ;

           appelant A un point fixe de l'axe Δ, le vecteur accélération absolue de , point coïncident de à l'instant , s'écrit, à l'instant , selon «»[8] le vecteur accélération d'entraînement du point à l'instant s'obtient par

«»[3]
ou encore «».

     Remarques : Le plus souvent on choisit l'origine du repère associé au référentiel d'entraînement sur l'axe et on identifie à , ce qui permet de réécrire les vecteurs vitesse et accélération d’entraînement de à l'instant avec projeté orthogonal de sur , selon «» et «» ;

     Remarques : De plus on peut choisir choix la direction du vecteur de base cartésienne du repère associé au référentiel absolu sur l’axe de rotation ,
                             Remarques : De plus on peut choisir le vecteur de base cartésienne du repère associé au référentiel d'entraînement , confondu avec ,
                             Remarques : De plus on peut choisir l’origine du repère associé au référentiel absolu sur l’axe de rotation et
                             Remarques : De plus on peut choisir l’origine du repère associé au référentiel d'entraînement , confondue avec .

Lien entre vecteurs position absolue et relative modifier

     Le lien entre le vecteur position absolue de à l'instant «» et son vecteur position relative au même instant «» est

«».

     Remarque : Avec le choix particulier [9], le lien entre le vecteur position absolue de à l'instant et son vecteur position relative au même instant s'écrit «».

Lien entre vecteurs vitesse absolue et relative (ou loi de composition newtonienne des vitesses) modifier

Énoncé de la loi de composition newtonienne des vitesses lors d'un entraînement de rotation autour d'un axe fixe modifier

Démonstration modifier

     On cherche donc à déterminer le vecteur vitesse absolue du point à l'instant «» en fonction du vecteur vitesse relative de au même instant «» et pour cela on part de la relation que l’on dérive par rapport à dans le référentiel absolu  ; on obtient

     «», relation dans laquelle il reste à expliciter le 2ème terme du 2ème membre et pour cela nous utilisons les composantes du vecteur position relative de à l'instant «» dans la base cartésienne du repère lié au référentiel d'entraînement d'où

     «» «» dans laquelle on reconnaît

  • en correspondant à «», le vecteur vitesse relative de à l'instant «» car ce regroupement de termes s'obtient par dérivation temporelle de en considérant comme des vecteurs constants, ce qui est réalisé lorsque la dérivation temporelle de est faite dans le référentiel d'entraînement
    «» et
  • en correspondant à «», la dérivée temporelle de en considérant figées à l'instant c'est-à-dire ne variant pas lors de la dérivation par rapport au temps dans le référentiel absolu , ce qui est réalisé pour la dérivation temporelle dans du vecteur position relative «» du point coïncident de à l'instant soit
    «» ;

     reportant les deux interprétations de et dans la relation , on obtient «»[3] ou, en regroupant le 1er et 3ème termes du 2nd membre « » d'où finalement

«»[3].

     Sachant que est la valeur prise à l'instant par le vecteur vitesse d'entraînement du point à la date , «»[3] on en déduit l'expression du vecteur vitesse absolue du point à l'instant en fonction des vecteurs vitesse relative et vitesse d'entraînement de au même instant ,

«» ou encore
«»,
étant un point fixe de l'axe et
le vecteur rotation instantanée[6] de dans .

     Remarque : Cette démonstration utilisant la base cartésienne du repère associé au référentiel d'entraînement semble être « non intrinsèque »[10] mais en fait
     Remarque : la décomposition de dans la base cartésienne du repère lié au référentiel d'entraînement n'a été introduite que pour mieux expliquer la façon de dériver une grandeur vectorielle par rapport au temps dans le référentiel absolu , le résultat étant «»[3], c'est-à-dire que
     Remarque : pour dériver, par rapport au temps, une grandeur vectorielle dans le référentiel absolu , on fait la somme de la dérivée temporelle de cette grandeur dans le référentiel d'entraînement la mobilité de dans étant seule prise en compte et de la dérivée temporelle de la valeur de dans le référentiel absolu étant maintenant figé dans , la mobilité de son point coïncident à l'instant «» dans étant seule prise en compte soit «»[3] ;

     Remarque : ainsi, comme il aurait été possible d'exposer la démonstration sans aucune référence à une quelconque base, la démonstration peut être qualifiée d'« intrinsèque » son aspect « non intrinsèque » n'étant en fait qu'apparent.

Démonstration « purement » non intrinsèque modifier

     Le début de la démonstration « purement » non intrinsèque est identique à celle qui précède, qualifiée d'« intrinsèque » l'aspect « non intrinsèque » de cette dernière n'étant qu'une apparence mais il est néanmoins rappelé pour plus de clarté :

     on part de la relation que l’on dérive par rapport à dans le référentiel absolu et on obtient

     «», relation dans laquelle il reste à expliciter le 2ème terme du 2ème membre et pour cela on utilise les composantes du vecteur position relative de à l'instant «» dans la base cartésienne du repère lié au référentiel d'entraînement d'où

     «» «» dans laquelle

  • on reconnaît en correspondant à «», le vecteur vitesse relative de à l'instant «» car ce regroupement de termes s'obtient par dérivation temporelle de en considérant comme des vecteurs constants, ce qui est réalisé lorsque la dérivation temporelle de est faite dans le référentiel d'entraînement
    «» et
Référentiel d'entraînement en rotation quelconque par rapport au référentiel absolu avec représentation de la trajectoire absolue de l'origine du repère associé au référentiel d'entraînement , étant l'origine du repère associé au référentiel absolu et l'axe fixe dans autour duquel tourne, les 3èmes vecteurs de bases cartésiennes des repères associés aux référentiels d'entraînement et absolu étant choisis à de même sens orientant ce dernier
  • pour évaluer correspondant à «», on explicite les dérivées temporelles évaluées dans «» en particularisant les bases cartésiennes des repères associés aux référentiels d'entraînement et absolu pour faciliter l'exposé ce dernier orientant l'axe , l'angle orienté noté étant tel que voir schéma ci-contre :
    dans le repère associé au référentiel absolu , le vecteur unitaire est dans le plan fixe avec projeté orthogonal de sur l'axe , c'est une fonction de lequel est fonction de d'où, par dérivation de fonction composée, «» dans lequel « le 1er facteur du 2ème membre correspondant à la dérivée d'un vecteur unitaire du plan fixe de par rapport à l’angle qu’il fait avec une direction fixe de ce plan c'est-à-dire est égal au vecteur unitaire de ce plan fixe directement au vecteur unitaire dérivé »[11] soit «» d'où « » ou encore, la base cartésienne du repère associé au référentiel d'entraînement étant orthonormée directe, « est égal à »[12] «» soit, avec ,
    «» ;
    dans le repère associé au référentiel absolu , le vecteur unitaire est dans le plan fixe , c'est une fonction de lequel est fonction de d'où, par dérivation de fonction composée, «» dans lequel « le 1er facteur du 2ème membre correspondant à la dérivée d'un vecteur unitaire du plan fixe de par rapport à l’angle qu’il fait avec une direction fixe de ce plan c'est-à-dire est égal au vecteur unitaire de ce plan fixe directement au vecteur unitaire dérivé »[11] soit «» d'où « » ou encore, la base cartésienne du repère associé au référentiel d'entraînement étant orthonormée directe, « est égal à »[12] « » soit, avec ,
    «» ;
    enfin, avec le choix particulier des vecteurs de base cartésienne du repère associé au référentiel d'entraînement , le vecteur unitaire ne dépend pas de «» d'une part, d'autre part et étant colinéaires «», on peut donc écrire, dans le cadre de ce choix, «» soit, en généralisant à toute base cartésienne du repère associé au référentiel d'entraînement ,
    «» ;
    reportant, dans , les évaluations précédemment déterminées de on obtient « » en factorisant vectoriellement à gauche par [13] soit finalement
    «» ;

     enfin, reportant les expressions de et de dans la relation on obtient «» ou, le point ayant un mouvement circulaire absolu d'axe et de vecteur rotation instantanée [6], on a «»[7] soit, en regroupant les 1er et 3ème termes du 2ème membre de l'expression de «», « » en factorisant vectoriellement à gauche par [13], soit finalement

«» ou,
en reconnaissant dans le 2ème terme du 2ème membre le vecteur vitesse d'entraînement de à l'instant ,
«».

     Remarque : La démonstration « non intrinsèque » aurait pu être plus simplifiée encore en adoptant le choix c'est-à-dire, en plus de ce qu'on a fait comme choix concernant l'identification des trois vecteurs unitaires , et , choisir et confondus sur , le projeté orthogonal de sur , étant alors confondu avec  ;

     Remarque : le lien entre les vecteurs positions absolue et relative de étant alors «» la relation obtenue par dérivation temporelle dans le référentiel absolu donne «» ;

     Remarque : l'évaluation de «» étant identique à celle déjà effectuée sans identifier et , à savoir «», « » et «» permettant aussi d'écrire «» et

     Remarque : l'interprétation de étant la même, à savoir «» on en déduit

«», ce dernier terme s'identifiant à «».

En complément, formule de dérivation vectorielle modifier

     La formule de dérivation vectorielle permet d'exprimer la dérivée temporelle d'un champ vectoriel défini en un point mobile «» dans un référentiel connaissant
     La formule de dérivation vectorielle permet d'exprimer la dérivée temporelle du champ vectoriel «» dans un référentiel en mouvement relativement au référentiel et
     La formule de dérivation vectorielle permet d'exprimer le vecteur rotation instantanée [6] du référentiel relativement au référentiel à l'instant  ;

     si cette formule est d'un usage fréquent en Sciences de l'ingénieur, elle l'est nettement moins en Physique et doit être considérée comme un complément dans ce domaine

Énoncé modifier
Démonstration modifier

     Préliminaire : Nous ferons la démonstration dans le cas où le référentiel est en rotation autour d'un axe fixe du référentiel avec un vecteur rotation instantanée [6] et
     Préliminaire : nous admettrons que la formule de dérivation vectorielle reste applicable quand le mouvement de relativement à est quelconque c'est-à-dire composé d'une translation et d'une rotation autour d'un axe passant par un point quelconque de .

     Remarque : Pour démontrer la formule de dérivation vectorielle dans ce cas particulier nous utilisons la formule de composition newtonienne des vitesses, formellement nous procédons à « formule de composition newtonienne des vitesses » « formule de dérivation vectorielle », ceci étant possible parce que la formule de composition newtonienne des vitesses a été démontrée indépendamment de la formule de dérivation vectorielle ;
     Remarque : nous ne pourrions utiliser la formule de dérivation vectorielle pour démontrer la formule de composition newtonienne des vitesses que si nous démontrions la 1re sans utiliser la 2nde c'est-à-dire «» « formule de composition newtonienne des vitesses »[14] mais, comme ce n'est pas ce qui est fait dans le cadre de ce cours d'où, en restant dans ce cadre, .

     Exposé de la démonstration : Soit le point mobile défini selon «»[15] avec « un point fixe de baptisé référentiel d'entraînement et la position occupée par le point à l'instant », effectuant la dérivée temporelle du vecteur position relative de dans baptisé référentiel absolu nous obtenons

     Exposé de la démonstration : «»[15] point fixe de puis,

     Exposé de la démonstration : utilisant la formule de composition newtonienne des vitesses appliquée aux points et , , étant un point fixe de l'axe , nous en déduisons

     Exposé de la démonstration : «» en effectuant une factorisation vectorielle à gauche par [13] dans les deux produits vectoriels, ou «»[15] soit,

     Exposé de la démonstration : en réinjectant «»[15], «» C.Q.F.D[4]..

Applications modifier

     Préliminaire : On rappelle que la formule de dérivation vectorielle est applicable pour tout mouvement du référentiel dans le référentiel même si nous ne l'avons démontré que dans le cas où ce mouvement est une rotation autour d'un axe fixe de

      Si le mouvement du référentiel dans le référentiel est une translation, le vecteur rotation instantanée[6] est et par suite «», nous retrouvons que la dérivée temporelle d'une grandeur vectorielle est indépendante du référentiel dans lequel cette dérivation est effectuée pourvu que les référentiels considérés soient en translation les uns par rapport aux autres.

      Appelant «» la base cartésienne du repère associé au référentiel , la dérivée temporelle de chacun de ces vecteurs de base dans le référentiel étant nulle ces vecteurs étant constants dans soit «» nous en déduisons la dérivée temporelle de chacun de ces vecteurs de base dans le référentiel dans le cas où le mouvement de relativement à se fait avec un vecteur rotation instantanée [6], «».

      Dans le cas où le mouvement du référentiel relativement au référentiel se fait avec un vecteur rotation instantanée [6], la dérivée temporelle de ce dernier est indépendante du référentiel dans lequel la dérivation est effectuée car «» C.Q.F.D[4]..

Lien entre vecteurs accélération absolue et relative (ou loi de composition newtonienne des accélérations) modifier

Démonstration non intrinsèque modifier

     Cette démonstration est qualifiée de « non intrinsèque » car elle utilise une base cartésienne «» du repère associé au référentiel d'entraînement ainsi qu'une base cartésienne «» du repère associé au référentiel absolu sans que la loi de composition newtonienne des accélérations obtenue en soit dépendante.

     On cherche à déterminer le vecteur accélération absolue du point à l'instant «» en fonction du vecteur accélération relative de au même instant «» et pour cela on part de la relation que l’on dérive une 1re fois par rapport à dans le référentiel absolu , ceci donnant la relation voir le paragraphe « démonstration (de la loi de composition newtonienne des vitesses dans le cas d'un entraînement de rotation autour d'un axe fixe) » plus haut dans ce chapitre «» puis

     on utilise la décomposition de dans la base cartésienne du repère associé au référentiel d'entraînement «» que l'on reporte dans la relation en explicitant la dérivation temporelle dans soit «» voir le paragraphe « démonstration (de la loi de composition newtonienne des vitesses dans le cas d'un entraînement de rotation autour d'un axe fixe) » plus haut dans ce chapitre enfin

     on dérive la relation par rapport à dans le référentiel absolu et on obtient

«
»,

     ou encore, en remarquant que les regroupements de termes et sont les mêmes, on peut réécrire la relation selon

«»

      dans laquelle on reconnaît :

  • en correspondant à «», le vecteur accélération relative de à l'instant «» car ce regroupement de termes s'obtient par dérivation seconde temporelle de en considérant comme des vecteurs constants, ce qui est réalisé lorsque la dérivation seconde temporelle de est faite dans le référentiel d'entraînement
    «»,
  • en correspondant à «», la dérivée seconde temporelle de en considérant figées à l'instant c'est-à-dire ne variant pas lors de la dérivation seconde par rapport au temps dans le référentiel absolu , ce qui est réalisé pour la dérivation seconde temporelle dans du vecteur position relative «» du point coïncident de à l'instant soit
    «» et
  • en correspondant à «» dans laquelle on remplace « chaque dérivée temporelle » par « son évaluation en fonction du vecteur rotation instantanée [6] et du vecteur de base dérivé » soit «»[16] d'où, la réécriture du regroupement après factorisation vectorielle à gauche par [13], «» soit enfin, en reconnaissant dans l'expression entre crochets «», le vecteur vitesse relative du point à l'instant «»
    «» ;

     reportant les trois interprétations de , et dans la relation , on obtient «»[3] ou, en regroupant le 1er et 3ème termes du 2nd membre «» d'où finalement

«»[3].

     Sachant que est la valeur prise à l'instant par le vecteur accélération d'entraînement du point à la date , «»[3] on en déduit l'expression du vecteur accélération absolue du point à l'instant en fonction des vecteurs accélération relative, accélération d'entraînement et d'une 3ème accélération «» dite complémentaire ou de Coriolis[17] de au même instant ,

«» ou encore
«»[18],
étant un point fixe de l'axe , le projeté orthogonal de sur et
le vecteur rotation instantanée[6] de dans .

     Remarque : On peut retrouver l’expression intrinsèque du vecteur accélération d’entraînement de à l’instant en explicitant la somme «» à l'aide de l'évaluation des dérivées premières temporelles dans le référentiel absolu des vecteurs de base cartésienne «» du repère associé au référentiel d'entraînement c'est-à-dire «»[16] «»[18] après réinjection de «»[16] ou encore, après utilisation d'une des formules du double produit vectoriel[19], «» d'où, en explicitant ,

«»

     Remarque : puis, en développant chaque produit « facteur expression entre accolades correspondante » suivi d'un regroupement des termes semblables selon trois expressions différentes

« »

     Remarque : ou enfin, en faisant les factorisations vectorielles[13], scalaires[20] ou classiques[21] adéquates dans chaque expression , et on en déduit :

  • en factorisant vectoriellement à gauche par [13], «» soit
    «»,
  • en factorisant d'abord classiquement par [21] ce qui permet d'obtenir sous la forme « »,
          en factorisant (b) ensuite scalairement par [20] «» soit
    «» et
  • en factorisant classiquement par [21], «» soit
    «» ;

     Remarque : à ce stade on peut écrire «» soit encore, ayant un mouvement absolu circulaire autour de l'axe de vecteur rotation instantanée [6] «»[8] avec un point fixe de et le projeté orthogonal de sur , « » ou, après regroupement de termes,

«»
avec un point fixe de et le projeté orthogonal de sur  ;
Cas d'un référentiel d'entraînement en rotation autour d'un axe fixe par rapport au référentiel absolu avec représentation de la trajectoire absolue de l'origine du repère associé à , et étant respectivement les projetés orthogonaux de et de sur

     Remarque : faisant enfin le choix représenté ci-contre « point fixe de choisi en projeté orthogonal de sur » et rappelant que « est le projeté orthogonal de sur », la somme «» se réécrit, avec dans lequel est le vecteur unitaire orientant l'axe , selon «» dans laquelle les deux derniers termes se simplifient selon «» et

     Remarque : finalement la somme «» se réécrivant «» et s'identifiant au vecteur accélération d'entraînement «» du point à l'instant , on retrouve effectivement l’expression intrinsèque du vecteur accélération d'entraînement «»

«» avec
point fixe de [22] et le projeté orthogonal de sur .

Démonstration intrinsèque modifier

     Cette démonstration est qualifiée d'« intrinsèque » car elle n'utilise aucune base cartésienne du repère associé au référentiel d'entraînement ni aucune base cartésienne du repère associé au référentiel absolu , elle est donc plus « élégante » mais plus « délicate » en particulier une erreur à éviter est d'écrire que est égale à alors que nous avons vu dans le paragraphe « grandeurs position, vitesse et accélération d'entraînement (erreur à ne pas commettre) » que est .

     Pour obtenir le vecteur accélération absolue du point on dérive temporellement la loi de composition newtonienne des vitesses dans le référentiel absolu «» et on obtient «» dans laquelle il reste à expliciter  :

  • Pour évaluer «» on introduit le point mobile défini selon «»[15] avec « l'origine du repère associé au référentiel d'entraînement , d'où « »[15] étant l'origine du repère associé au référentiel absolu puis
    Pour évaluer                                   on applique la loi de composition newtonienne des vitesses aux points et «» que l'on reporte dans la relation d'où « »[15] et, en explicitant les vecteurs vitesses d'entraînement de et «» étant un point fixe de l'axe « » après factorisation vectorielle à gauche par [13] soit «» d'où la réécriture de la relation «»[15] soit
    Pour évaluer                                   en réinjectant «»[15] «» d'où finalement
    «»[23] ;
  • pour évaluer «» on injecte l'expression du vecteur vitesse d'entraînement du point à l'instant «» étant un point fixe de l'axe ce qui donne « »[18] dans lequel « se réécrit » d'où la réécriture de la relation selon «» puis
    Pour évaluer                                   on applique la loi de composition newtonienne des vitesses au point «» que l'on reporte dans la relation d'où «» ou encore, en utilisant l'une des formules du double produit vectoriel[19], « » dans lequel la somme des deux derniers termes se réécrit « » avec le vecteur unitaire orientant et le projeté orthogonal de sur d'où «» soit finalement, en reconnaissant dans la somme du 1er et 3ème termes le vecteur accélération d'entraînement de à l'instant «»,
    «»[24] ;

     en reportant les expressions des deux dérivées temporelles précédemment déterminées dans la relation on obtient

«»,
le 2ème terme du 2ème membre définissant le vecteur accélération de Coriolis[17] ou complémentaire du point à l'instant
soit «».

Énoncé de la loi de composition newtonienne des accélérations lors d'un entraînement de rotation autour d'un axe fixe modifier

Remarques modifier

     Retenir que dans le cas d’une rotation du référentiel d'entraînement par rapport au référentiel absolu , un 3ème vecteur accélération dit « de Coriolis[17] ou complémentaire» du point à l'instant «» doit être ajouté aux deux autres vecteurs accélérations relative et d'entraînement du même point au même instant pour obtenir le vecteur accélération absolue de à l'instant , le vecteur accélération de Coriolis[17] «» étant défini relativement

  • au vecteur rotation instantanée «»[6] du référentiel d'entraînement par rapport au référentiel absolu et
  • au vecteur vitesse relative de à l'instant «»,

          ceci ayant pour conséquence l'« inexistence du vecteur accélération de Coriolis[17] » «»

  • si le référentiel d'entraînement est en translation « pure »[25] par rapport au référentiel absolu ou
  • si le point étudié est lié au référentiel d'entraînement c'est-à-dire est sans vitesse relative [26] ;

          bien sûr, l’expression du « vecteur accélération de Coriolis[17] » doit être connue «».

     Il n’y a pas de nouvel effort de mémoire à faire pour retenir l’expression du vecteur accélération d’entraînement de à l'instant «» étant un point fixe de l'axe de rotation et le projeté orthogonal de sur , il suffit, en effet, de connaître le mouvement d’entraînement de , « mouvement circulaire d’axe et de vecteur rotation instantanée [6] » et de se rappeler l’expression intrinsèque du vecteur accélération d’un point en mouvement circulaire.

Cas particulier d'un référentiel d'entraînement en rotation uniforme autour d'un axe fixe du référentiel absolu modifier

     Le cas particulier d'un référentiel d'entraînement en rotation « uniforme » autour d'un axe fixe du référentiel absolu avec « un vecteur rotation instantanée [6] constant égal à » est très important car se présentant très fréquemment, il a comme particularité

  • le vecteur vitesse d'entraînement d'un point quelconque à l'instant «» de norme indépendante de mais dépendante de étant un point fixe de , avec «» étant la distance séparant de l'axe ,
  • le vecteur accélération d'entraînement d'un point quelconque à l'instant «» « axipète »[27] de norme indépendante de mais dépendante de étant le projeté orthogonal de sur l'axe , avec «» étant la distance séparant de l'axe et
  • le vecteur accélération de Coriolis[17] d'un point quelconque à l'instant «» ne dépendant pas explicitement de mais implicitement par l'intermédiaire du mouvement relatif de .

     Remarque : Il faut avoir le réflexe de justifier l’expression de par référence au mouvement d’entraînement particulier de ce dernier étant circulaire uniforme, le vecteur accélération d’entraînement est centripète relativement à , le projeté orthogonal de sur l'axe , de la forme «», vous ne devez pas donner l’expression plus générale de dans le cas d’une rotation non uniforme autour d'un axe fixe pour y faire ensuite .

Généralisation, référentiel d'entraînement en mouvement quelconque par rapport au référentiel absolu modifier

Introduction modifier

     Dans le cas général, le mouvement d’un solide par exemple le référentiel d’entraînement par rapport à un référentiel fixé par exemple le référentiel absolu est la composition

  • d’une translation caractérisée par le mouvement d’un de ses points par exemple , l'origine du repère associé au référentiel d’entraînement et
  • d’une rotation instantanée autour d’un axe passant par ce point caractérisée par le vecteur rotation instantanée [6].

     Ainsi le mouvement d’entraînement d’un point , mobile dans le référentiel d’entraînement , étant le mouvement absolu de son point coïncident à la date «», on peut en déduire les expressions

  • du vecteur vitesse d'entraînement de à la date «» car « d'une part et [3] d'autre part » ainsi que
  • du vecteur accélération d'entraînement de à la date «[18] », étant le projeté orthogonal de sur l'axe car « d'une part et [3] d'autre part ».

Généralisation de la loi de composition newtonienne des vitesses modifier

     La loi de composition newtonienne des vitesses dans le cas d'un référentiel d'entraînement en translation ou en rotation autour d'un axe fixe relativement à un référentiel absolu se généralise sans modification dans le cas où est en mouvement quelconque relativement à , seul le vecteur vitesse d'entraînement de à l'instant prend une forme propre au mouvement.

     Démonstration : La démonstration est semblable à celle exposée au paragraphe « démonstration (de la loi de composition newtonienne des vitesses quand le référentiel d'entraînement est en rotation autour d'un axe fixe) » plus haut dans le chapitre démonstration qualifiée d'« intrinsèque », son caractère « non intrinsèque » n'étant qu'apparent, les grandes lignes étant

  • on dérive temporellement dans le référentiel absolu «» étant l'origine du repère associé à «»,
  • on décompose dans la base cartésienne du repère associé au référentiel d'entraînement «» et on explicite la dérivée temporelle de dans «»,
    la somme des trois 1ers termes du 2ème membre définissant le vecteur vitesse relative du point à l'instant «» et
    la somme des trois derniers termes du 2ème membre étant aussi égale à la dérivée temporelle dans du vecteur position relative du point coïncident de à l'instant «» étant un point fixe de soit « »[3],
  • ensuite on en déduit «»[3] dans lequel « » d'où «»[3],
  • enfin, sachant que «»[3], on en déduit «» ;

     Démonstration : on peut retrouver l'expression de à partir de «» dans lequel on utilise les explicitations admises des dérivées temporelles dans des vecteurs de base cartésienne du repère associé à «» d'où, après leur injection dans l'expression de et factorisation vectorielle[13] à gauche par dans les termes adéquats, «» soit finalement «» avec «»[3], «».

Généralisation de la loi de composition newtonienne des accélérations modifier

     La loi de composition newtonienne des accélérations dans le cas d'un référentiel d'entraînement en rotation autour d'un axe fixe relativement à un référentiel absolu se généralise sans modification dans le cas où est en mouvement quelconque relativement à , seul le vecteur accélération d'entraînement de à l'instant prend une forme propre au mouvement.

     Démonstration : La démonstration est semblable à celle exposée au paragraphe « démonstration intrinsèque (de la loi de composition newtonienne des accélérations quand le référentiel d'entraînement est en rotation autour d'un axe fixe) » plus haut dans le chapitre, les grandes lignes étant

  • on dérive, dans le référentiel absolu , la loi de composition newtonienne des vitesses dans le cas où le référentiel d'entraînement est en mouvement quelconque dans composé d'une translation de vecteur vitesse absolue à l'instant étant l'origine du repère associé au référentiel d'entraînement et d'une rotation autour d'un axe passant par de vecteur rotation instantanée [6] au même instant , soit «» «» puis
  • pour évaluer «» on introduit le point mobile défini selon «»[15] d'où « »[15] étant l'origine du repère associé au référentiel absolu puis
    Pour évaluer                                   on applique la loi de composition newtonienne des vitesses aux points et «» que l'on reporte dans la relation d'où « »[15] et, en explicitant les vecteurs vitesses d'entraînement de et «» dont on déduit « » d'où la réécriture de la relation «»[15] soit
    Pour évaluer                                   en réinjectant «»[15] «» d'où finalement
    «»[23] ;
  • pour évaluer «» on injecte l'expression du vecteur vitesse d'entraînement du point à l'instant «» ce qui donne « »[18] dans lequel « se réécrit » d'où la réécriture de la relation selon «» puis
    Pour évaluer                                   on applique la loi de composition newtonienne des vitesses au point «» « » «» ou, en utilisant la distributivité de la multiplication vectorielle relativement à l'addition vectorielle[28] «» puis l'une des formules du double produit vectoriel[19] «», dans lequel la somme des deux derniers termes se réécrit «» avec le vecteur unitaire orientant et le projeté orthogonal de sur d'où «» soit finalement, en reconnaissant dans la somme des deux 1ers et 4ème termes le vecteur accélération d'entraînement de à l'instant «»,
    «»[24] ;

     en reportant les expressions des deux dérivées temporelles précédemment déterminées dans la relation on obtient

«» C.Q.F.D[4].,
le 2ème terme du 2ème membre définissant le vecteur accélération de Coriolis[17] ou complémentaire du point à l'instant
soit «» C.Q.F.D[4]..

Notes et références modifier

  1. En fait il n'y a aucune notation normalisée pour le « point coïncident de à l’instant dans le référentiel d'entraînement », cette notation est personnelle.
  2. En fait l'appellation « vecteur position d'entraînement de » est personnelle, usuellement on parle seulement de « vecteur position absolue du point coïncident de à l'instant dans le référentiel d'entraînement ».
  3. 3,00 3,01 3,02 3,03 3,04 3,05 3,06 3,07 3,08 3,09 3,10 3,11 3,12 3,13 3,14 3,15 3,16 3,17 3,18 3,19 3,20 3,21 3,22 3,23 3,24 et 3,25 Le symbole «» à la suite d'une expression ou fonction signifiant « prend la valeur de ce qui suit le symbole pour la valeur de la variable précisée dans l'expression ou la fonction».
  4. 4,0 4,1 4,2 4,3 et 4,4 Ce Qu'il Fallait Démontrer.
  5. 5,0 et 5,1 Voir le paragraphe « introduction (remarques) au cas du référentiel d'entraînement en translation par rapport au référentiel absolu » plus haut dans ce chapitre.
  6. 6,00 6,01 6,02 6,03 6,04 6,05 6,06 6,07 6,08 6,09 6,10 6,11 6,12 6,13 6,14 6,15 6,16 6,17 6,18 6,19 6,20 6,21 6,22 et 6,23 Voir le paragraphe « définition du vecteur rotation instantanée » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  7. 7,0 et 7,1 Voir le paragraphe « expression intrinsèque du vecteur vitesse du point M sur sa trajectoire circulaire à l'instant t (remarque) » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  8. 8,0 et 8,1 Voir le paragraphe « expression intrinsèque du vecteur accélération du point M sur sa trajectoire circulaire à l'instant t (remarque) » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  9. Voir la « remarque 2 du paragraphe introduction (au cas du référentiel d'entraînement en rotation par rapport au référentiel absolu autour d'un axe fixe de ce dernier) » plus haut dans ce chapitre.
  10. Une démonstration ou une expression étant dite « intrinsèque » si elle ne fait apparaître aucune décomposition des grandeurs vectorielles dans une quelconque base.
  11. 11,0 et 11,1 Voir le paragraphe « dérivée des vecteurs de base polaires relativement à l'abscisse angulaire de Mxy repéré dans le référentiel d'étude (à retenir) » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  12. 12,0 et 12,1 Voir le paragraphe « propriété des vecteurs de base d'une base orthonormée » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  13. 13,0 13,1 13,2 13,3 13,4 13,5 13,6 et 13,7 Utilisation de la distributivité de la multiplication vectorielle par rapport à l’addition vectorielle « en sens inverse » voir le paragraphe « propriétés (de la multiplication vectorielle) » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  14. C'est effectivement ce qui est fait en Sciences de l'ingénieur mais ceci nécessite de démontrer la formule de dérivation vectorielle indépendamment de la formule de composition newtonienne des vitesses ou d'admettre la formule de dérivation vectorielle sans tenter de la démontrer
  15. 15,00 15,01 15,02 15,03 15,04 15,05 15,06 15,07 15,08 15,09 15,10 15,11 15,12 et 15,13 Le symbole signifiant « est représenté par » ou « représentant » suivant contexte.
  16. 16,0 16,1 et 16,2 Voir le paragraphe « démonstration purement non intrinsèque (de la loi de composition newtonienne des vitesses, pour évaluer B …) » plus haut dans ce chapitre.
  17. 17,00 17,01 17,02 17,03 17,04 17,05 17,06 17,07 17,08 17,09 et 17,10 Gaspard-Gustave Coriolis (1792 - 1843) mathématicien et ingénieur français à qui on doit la notion d'accélération complémentaire à ajouter dans la loi de composition newtonienne des accélérations lors d'un changement de référentiels en rotation l'un par rapport à l'autre ainsi que la pseudo force « dite de Coriolis » qu'il est nécessaire d'ajouter au bilan des forces appliquées pour traduire le mouvement du point par rapport à un référentiel d'étude non galiléen plus précisément en rotation autour d'un axe fixe relativement à un référentiel galiléen.
  18. 18,0 18,1 18,2 18,3 18,4 18,5 et 18,6 La dérivée temporelle du vecteur rotation instantanée prenant la même valeur quand la dérivation est faite dans ou il est inutile de préciser le référentiel de dérivation.
  19. 19,0 19,1 et 19,2 Voir le paragraphe « formules du double produit vectoriel » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI », la formule utilisée étant la 2nde du paragraphe à savoir «».
  20. 20,0 et 20,1 Utilisation de la distributivité de la multiplication scalaire par rapport à l’addition vectorielle « en sens inverse » voir le paragraphe « autres propriétés (de la multiplication scalaire) » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  21. 21,0 21,1 et 21,2 C.-à-d. factoriser une somme de produits de scalaires par un scalaire commun ou une somme de produits « scalaire - vecteur » par un scalaire ou vecteur commun, le qualificatif « classique » donné à cette factorisation m'étant personnelle
  22. 22,0 et 22,1 Si nous choisissons confondu avec le projeté orthogonal de sur pour simplifier l'exposé, l'expression «» de l'expression du vecteur accélération d'entraînement de est indépendante du choix de car si nous prenons un autre point , «».
  23. 23,0 et 23,1 C.-à-d. le vecteur accélération relative auquel s'ajoute la moitié du vecteur accélération complémentaire ou de Coriolis.
  24. 24,0 et 24,1 C.-à-d. le vecteur accélération d'entraînement auquel s'ajoute la moitié du vecteur accélération complémentaire ou de Coriolis.
  25. C.-à-d. sans composante de rotation.
  26. Le vecteur accélération de Coriolis d'un point est aussi nul si le mouvement relatif du point se fait parallèlement à l'axe c'est-à-dire si « est à ».
  27. Les adjectifs « axipète » et « axifuge » ne sont pas « encore » acceptés par les académiciens français ;
        un vecteur est dit « axipète » si sa direction est coplanaire avec l'axe considéré en étant à ce dernier, de sens dirigé vers l'axe et
        un vecteur est dit « axifuge » si sa direction est coplanaire avec l'axe considéré en étant à ce dernier, de sens s'éloignant de l'axe.
  28. Voir le paragraphe « propriétés (de la multiplication vectorielle) » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».