Signaux physiques (PCSI)/Propagation d'un signal : Battements

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Addition de deux ondes électriques de fréquences très voisines, notion de battements

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     On considère deux ondes électriques de grandeur vibrante « la tension aux bornes de deux G.B.F.[1] différents » de fréquences très voisines,
     On considère deux ondes électriques l'une de fréquence « » et d'amplitude « »,
     On considère deux ondes électriques l'autre de fréquence « » et d'amplitude « » ;
     on observe chaque tension sur une voie différente de l'oscilloscope numérique et on visualise la somme de ces deux tensions grâce à l'opérateur mathématique « addition » disponible sur l'oscilloscope ;
     on observe le 1er oscillogramme ci-dessous dans lequel «  est en rouge », «  en bleu clair » et «  en noir » à la suite duquel est représenté
     on observe un 2ème oscillogramme dans lequel n'est laissé, pour une meilleur lisibilité de l'écran, que le signal résultant  dans ce dernier oscillogramme a été ajoutée, en rouge, l'« enveloppe supérieure » du signal résultant  c.-à-d. la courbe reliant les maxima de ce dernier , l'« enveloppe inférieure » du signal résultant  c.-à-d. la courbe reliant les minima du signal résultant , n'étant pas représentée[2] .

 
Observation de deux tensions sinusoïdales de fréquences voisines et de même amplitude simultanément à leur somme
 
Observation de battements entre deux tensions sinusoïdales de fréquences voisines et de même amplitude,
modulation d'amplitude entre   et   fois l'amplitude

     On constate que, pour certains intervalles de temps  au voisinage de   et de  , les tensions de fréquences très voisines étant quasiment en phase,
     On constate que, pour certains intervalles de temps  au voisinage de   et de  , l'« amplitude » de l'onde résultante est maximale égale à « » alors que
     On constate que, pour certains autres intervalles de temps  au voisinage de  , elles sont quasiment en opposition de phase et par suite
     On constate que, pour certains autres intervalles de temps  au voisinage de  , l'« amplitude » de l'onde résultante est minimale égale à « » ;
     l'onde résultante est « pseudo-sinusoïdale » de fréquence   [3] avec une modulation d'« amplitude » à la fréquence   [4],
         l'onde résultante est « pseudo-sinusoïdale » de fréquence   avec une modulation l'« amplitude » variant entre « » et « » [5].

     Il n'est pas nécessaire que les deux signaux soient de même amplitude pour réaliser des battements entre eux, il suffit qu'ils soient de fréquences très voisines ;
     ci-dessous un 1er oscillogramme présentant des battements entre des signaux sinusoïdaux   de fréquence   et d'amplitude    en rouge sur l'oscillogramme  et
     ci-dessous un 1er oscillogramme présentant des battements entre des signaux sinusoïdaux   de fréquence   et d'amplitude    en bleu sur l'oscillogramme  ;
     ci-dessous un 1er oscillogramme la fréquence des battements  en noir sur l'oscillogramme  est toujours la différence des fréquences mais
     ci-dessous un 1er oscillogramme la « pseudo-amplitude » varie maintenant entre   et   à la suite duquel est représenté
     ci-dessous un 2ème oscillogramme dans lequel n'est laissé, pour une meilleur lisibilité de l'écran, que le signal résultant  avec l'ajout, en rouge, d'une approximation de l'« enveloppe supérieure » du signal résultant  c.-à-d. la courbe reliant les maxima de ce dernier [7], l'« enveloppe inférieure » du signal résultant  c.-à-d. la courbe reliant les minima du signal résultant , n'étant pas représentée .

 
Observation de deux tensions sinusoïdales de fréquences voisines et d'amplitudes différentes simultanément à leur somme
 
Observation de battements entre deux tensions sinusoïdales de fréquences voisines et d'amplitudes différentes,
modulation d'amplitude entre la valeur absolue de la différence des amplitudes et la somme des amplitudes

Interprétation de l'onde résultante comme une onde pseudo-sinusoïdale de pseudo-amplitude à variation lente et périodique, fréquence de battements

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Battements entre deux signaux sinusoïdaux de même amplitude

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     On considère deux signaux sinusoïdaux de fréquences voisines et de même amplitude « » avec « » ;
     le signal résultant « » se réécrit, à l'aide de la formule de trigonométrie transformant une somme de cosinus en un produit de cosinus « » [8], utilisée dans le but de faire apparaître un produit de fonctions du temps dont l'une varierait nettement plus lentement que l'autre,
     le signal résultant « » ;

     le 1er facteur en cosinus « » variant plus rapidement que le 2nd « »  «  très grande par rapport à  »[9] , le 2nd facteur « » peut être considéré comme « quasi constant » pendant une période de variation du 1er « », d'où la réécriture du signal résultant en introduisant la « grandeur   quasi constante sur la période   avec  » selon
     le signal résultant « » avec «  qui se réécrit  » [10] ;
     le signal résultant est donc « pseudo-sinusoïdal » de « pseudo- fréquence  » et
     le signal résultant est donc « pseudo-sinusoïdal » de « pseudo-amplitude  » [11]
     le signal résultant est donc « pseudo-sinusoïdal » de « pseudo-amplitude variant à la fréquence dite des battements « »[12].

     Remarque   Contacts de l'enveloppe supérieure avec le signal résultant : reprenant les signaux de même amplitude du paragraphe « addition de deux ondes électriques de fréquences très voisines, notion de battements » plus haut dans ce chapitre «  et  »[13], de « fréquences  », d'« amplitude commune  » et « en phase  », on constate :

     Remarque   Contacts de l'enveloppe supérieure avec le signal résultant :  pour « », «  représente la pseudo-amplitude »,
     Remarque   Contacts de l'enveloppe supérieure avec le signal résultant :  pour « », le contact du signal résultant avec l'enveloppe supérieure se fait aux instants «  vérifiant
     Remarque   Contacts de l'enveloppe supérieure avec le signal résultant :  pour « », le contact du signal résultant avec l'enveloppe supérieure  »[14],

     Remarque   Contacts de l'enveloppe supérieure avec le signal résultant :  pour « », «    la pseudo-amplitude  »,
     Remarque   Contacts de l'enveloppe supérieure avec le signal résultant :  pour « », le contact du signal résultant avec l'enveloppe supérieure se fait aux instants «  vérifiant
   Remarque   Contacts de l'enveloppe supérieure avec le signal résultant :  pour « », le contact du signal résultant avec l'enveloppe sup  »[15],

     Remarque   Contacts de l'enveloppe supérieure avec le signal résultant :  pour « », «  est de nouveau la pseudo-amplitude »,
     Remarque   Contacts de l'enveloppe supérieure avec le signal résultant :  pour « », le contact du signal résultant avec l'enveloppe supérieure se fait aux instants «  vérifiant
   Remarque   Contacts de l'enveloppe supérieure avec le signal résultant :  pour « », le contact du signal résultant avec l'enveloppe sup  »[16] ;

     Remarque   Contacts de l'enveloppe supérieure avec le signal résultant :  pour « » les contacts du signal résultant avec l'enveloppe supérieure se déterminent comme précédemment, le phénomène étant périodique de période    en effet la fréquence de   étant   est de période     la pseudo-amplitude     est de période    correspondant aux deux phases successives étudiées ci-dessus , son inverse définissant la fréquence des battements  .

Battements entre deux signaux sinusoïdaux d'amplitudes différentes

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     On considère maintenant deux signaux sinusoïdaux de fréquences voisines et d'amplitudes différentes « » avec « » ;
     le signal résultant « » ne s'acquière plus par « utilisation de la trigonométrie » [17] mais
     le signal résultant peut s'obtenir par « diagramme de Fresnel[18] à l'instant  »[19] bien que cette méthode soit, a priori, réservée à l'addition de deux signaux sinusoïdaux de même fréquence, ou
     le signal résultant peut s'obtenir par « grandeurs instantanées complexes » [20] ;

 
Détermination de la pseudo-amplitude du signal résultant de deux signaux sinusoïdaux de fréquences très voisines et d'amplitudes différentes par tracé du diagramme de Fresnel[18] relativement à un axe tournant à la vitesse angulaire du plus lent

     nous allons représenter le diagramme de Fresnel[18] « relativement à un axe   tournant à la même vitesse angulaire que le vecteur de Fresnel[18]   [21] associé au signal  »   « fixe par rapport à » avec l'« angle orienté  » ;
     relativement à cet axe  , le vecteur de Fresnel[18]   associé à l'autre signal   lequel peut être réécrit selon   tourne lentement à la vitesse angulaire   en effet « »  avec l'« angle orienté  » :

     nous en déduisons l'angle que fait   avec   à la date   « » noté   sur le diagramme ci-contre « » ou « »[22]
     nous en déduisons et la norme du vecteur de Fresnel[18]   en formant     ou   soit finalement

« » ;

     nous interprétons le diagramme de Fresnel[18] relativement à l'axe   tournant à la vitesse angulaire   par rapport à l'axe   de référence en observant que
     nous interprétons le signal résultant est « pseudo-sinusoïdal » de fréquence   et de « pseudo-amplitude » « » soit
     nous interprétons le signal résultant est « pseudo-sinusoïdal » de fréquence   et de « pseudo-amplitude » « »,
     nous interprétons le signal résultant est « pseudo-sinusoïdal » de fréquence   et de « pseudo-amplitude » variant « périodiquement » [23] à la fréquence « » des battements
     nous interprétons le signal résultant est « pseudo-sinusoïdal » de fréquence   et de « pseudo-amplitude » entre les valeurs minimale   correspondant aux instants  [24] et
     nous interprétons le signal résultant est « pseudo-sinusoïdal » de fréquence   et de « pseudo-amplitude » entre les valeurs maximale   correspondant aux instants  [25] ;

     nous pouvons également déterminer l'angle   que fait   avec   à l'instant   c.-à-d. « »
     nous pouvons également déterminer l'angle   par projection de   sur   et sur   directement   à    non représenté sur le diagramme ci-dessus  soit
     nous pouvons également déterminer l'angle   « » ou, en explicitant   et  ,
     nous pouvons également déterminer l'angle   « » d'où une valeur de   à   près et par suite
     nous pouvons également déterminer l'expression du signal résultant selon « ».

     Remarque : De façon à ne pas particulariser le signal   relativement au signal  , nous transformons l'argument du cosinus de l'expression de   selon
     Remarque : « » ou, en définissant la « fréquence moyenne  »,
     Remarque : « » où «  représente la pseudo-phase initiale résultante » et finalement le signal résultant se réécrit

« »[26].

Détermination de la différence relative de fréquences à partir d'un enregistrement de battements

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     Une fois obtenu l'enregistrement du signal résultant, on trace l'enveloppe supérieure  ou l'enveloppe inférieure  et
     Une fois obtenu l'enregistrement du signal résultant, on détermine la période de cette dernière  ou la pseudo-période dans le cas où l'amortissement n'est pas négligeable [27] définissant
     Une fois obtenu l'enregistrement du signal résultant, on détermine la période des battements  ou pseudo-période des battements en cas de présence d'amortissement  et
     Une fois obtenu l'enregistrement du signal résultant, on détermine son inverse, la « fréquence des battements  »  ou pseudo-fréquence si présence d'amortissement [28] ;

     Une fois obtenu l'enregistrement du signal résultant, on peut aussi déterminer la pseudo-période du signal résultant ainsi que son inverse la « pseudo-fréquence  »[29] ;

     Une fois obtenu l'enregistrement du signal résultant, on en déduit le rapport « » lequel se réécrit, en notant « », « »[30].

 
Observation de battements entre signaux émis par deux diapasons frappés simultanément, les signaux étant captés par un microphone positionné à égale distance des deux diapasons

     Expérience : On enregistre, sur un oscilloscope numérique, le signal reçu par un microphone situé à égale distance de deux diapasons vibrant a priori à la même fréquence   [31] et qui ont été frappés simultanément ;
     Expérience : si les diapasons vibrent exactement à la même fréquence on n'observera pas de battements, l'observation de ces derniers prouvant un décalage en fréquences des diapasons ;

     Expérience : déterminant, sur l'enregistrement, les instants pour lesquels l'amplitude des battements est minimale, on en déduit la période puis la fréquence des battements :

     Expérience : ci-contre les instants d'amplitude minimale sont :
     Expérience : ci-contre « », « » et « »
     Expérience : ci-contre donnant une période de battements « » et par suite
     Expérience : ci-contre donnant une fréquence de battements « » d'où
     Expérience : ci-contre donnant un écart relatif de fréquences des diapasons de
     Expérience : ci-contre donnant « » [32] soit « ».

Détermination qualitative de la différence relative de fréquences à partir d'une observation sensorielle directe

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     Dans le cas d'ondes sonores ce phénomène est directement perceptible, car l'intensité acoustique   [33] perçue par une oreille humaine est au carré de l'amplitude ; ainsi lorsqu'on superpose deux sons de fréquences   et  , on entend très distinctement la « modulation du niveau acoustique[33] à la fréquence de battements  »  en effet, si les deux sons ont la même intensité acoustique[33], les battements entre les deux sons se matérialisent par une modulation de niveau acoustique[33] de période   allant d'une intensité acoustique[33] nulle à une intensité acoustique[33] quatre fois plus intense que celle des sons originaux  l'amplitude résultante maximale étant deux fois l'amplitude de chaque son mais l'intensité acoustique[33] étant le carré de l'amplitude  ;

     le phénomène de battements est utilisé pour accorder certains instruments de musique, par exemple un piano : certaines notes sont produites par deux ou trois cordes qui doivent vibrer exactement à la même fréquence  et de façon sinusoïdale , quand on les fait vibrer simultanément on réalise des battements si elles ne vibrent pas à la même fréquence, on doit alors modifier la tension de l'une des cordes pour diminuer la fréquence des battements jusqu'à ce que cette dernière devienne nulle, assurant alors que les deux cordes vibrent effectivement à la même fréquence.

Complément : détermination de la pseudo-amplitude de l'onde résultante instantanée en fonction du déphasage (lentement variable) par pseudo-amplitude complexe

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     Nous avons précédemment distingué, dans la résolution, le cas de battements entre signaux sinusoïdaux de même amplitude et
     Nous avons précédemment distingué, dans la résolution, le cas de battements entre signaux d'amplitudes différentes,
     Nous avons précédemment distingué, le 1er ayant été résolu par utilisation des formules de trigonométrie transformant une somme de fonctions sinusoïdales en un produit,
     Nous avons précédemment distingué, le 2nd, ne permettant pas l'utilisation de ces formules de trigonométrie, ayant fait appel à la notion étendue de vecteurs de Fresnel[18] tournants,
     Nous avons précédemment distingué, le 2nd, méthode conduisant à la construction d'un diagramme de Fresnel[18] relativement à un axe   tournant à la vitesse angulaire la plus faible, mais
     Nous avons précédemment distingué, il aurait été aussi possible de construire un diagramme de Fresnel[18] de ce type dans le cas de battements entre signaux sinusoïdaux de même amplitude[34] ;

     la méthode de construction d'un diagramme de Fresnel[18] à l'instant  [19] et celle d'utilisation des grandeurs instantanées complexes étant deux facettes d'une même méthode[20], il est possible d'adapter, dans le cas de battements entre signaux sinusoïdaux de fréquences très voisines, la méthode de construction d'un diagramme de Fresnel[18] relativement à un axe   tournant à la vitesse angulaire la plus faible, de façon à travailler directement sur les affixes des vecteurs de Fresnel [18], c'est le « but des sous paragraphes suivants »[35].

Battements entre deux signaux sinusoïdaux de même amplitude

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     On considère deux signaux sinusoïdaux de fréquences voisines et de même amplitude « » avec « » ;
     aux « signaux sinusoïdaux  » on fait correspondre les « grandeurs instantanées complexes  » [36] d'où
     le signal résultant « » étant défini comme « », on est amené à « évaluer la somme des grandeurs instantanées complexes  » mais  

     avant de faire cela, utilisons le fait que les « fréquences   et   sont très voisines, proches de leur moyenne  », en écrivant « » ou,
              avant de faire cela, utilisons le fait que les « fréquences   et   sont très voisines, proches de leur moyenne » avec « », « »[37] puis

     avant de faire cela, réécrivons chaque grandeur instantanée complexe sous la forme d'un produit d'une grandeur exponentielle complexe de grande fréquence  égale à la fréquence moyenne  et
     avant de faire cela, réécrivons chaque grandeur instantanée complexe sous la forme d'un produit d'un facteur complexe variant lentement avec le temps  appelé « pseudo-amplitude complexe »  d'où
     avant de faire cela, réécrivons chaque grandeur instantanée complexe « » ou « »
avant de faire cela, réécrivons chaque grandeur instantanée comple avec « » les « pseudo-amplitudes complexes » associées ;

     puis, formons la somme des grandeurs instantanées complexes « » c.-à-d.
     puis, formons la somme des grandeurs instantanées complexes égale à une grandeur instantanée complexe de fréquence égale à la fréquence moyenne   et
     puis, formons la somme des grandeurs instantanées complexes égale à une grandeur instantanée complexe de « pseudo-amplitude complexe » « » c.-à-d. la somme des « pseudo-amplitudes complexes » « » ;

     puis, transformons la « pseudo-amplitude complexe résultante » en décomposant les phases initiales comme fait pour les fréquences[38] soit « »
           puis, transformons la « pseudo-amplitude complexe résultante » en décomposant les phases initiales comme fait pour les fréquences avec « » et « » d'où
     puis, la réécriture de la « pseudo-amplitude complexe résultante » « 
     puis, la réécriture de la « pseudo-amplitude complexe résultante » «    ou encore
     puis, la réécriture de la « pseudo-amplitude complexe résultante » «   » avec la « formule d'Euler[39] du cosinus » [40] d'où
     puis, la réécriture de la « pseudo-amplitude complexe résultante » «  notée  »[41]
     puis, la réécriture de la « pseudo-amplitude complexe résultante » dont le module définit la « pseudo-amplitude résultante »[42],[43] et
     puis, la réécriture de la « pseudo-amplitude complexe résultante » dont l'argument définit la « pseudo-phase initiale  »[43] ;

     finalement le signal résultant s'écrivant « » est identique au résultat trouvé par utilisation directe des formules trigonométriques
     finalement le signal résultant s'écrivant « » avec « »[44] mais
     finalement le signal résultant s'écrivant la forme sous laquelle est obtenu le résultat par pseudo-amplitudes complexes nécessitant une discussion[45] est moins intéressante et il aurait été préférable, pour obtenir le signal résultant, d'expliciter la grandeur instantanée complexe résultante puis d'en prendre la partie réelle soit
     finalement la grandeur instantanée complexe résultante s'écrivant « » en y reportant l'expression de la pseudo-amplitude complexe résultante trouvée précédemment avant discussion   d'où l'expression de la grandeur instantanée complexe résultante « » dont on tire, en en prenant la partie réelle,
     finalement le signal résultant sous la forme «   »[46].

     Conclusion : on trouve effectivement un signal « pseudo-sinusoïdal » de fréquence égale à la « fréquence moyenne  » et
     Conclusion : on trouve effectivement un signal « pseudo-sinusoïdal » de pseudo-amplitude   c.-à-d. une fonction redressée double alternance[47] se réécrivant selon « » et définissant l'« enveloppe supérieure du signal résultant », « enveloppe variant à la fréquence des battements     entre sa valeur minimale   et sa valeur maximale  ».

     Remarque : bien que la « grandeur instantanée complexe résultante  » soit
     Remarque : bien que l'« affixe d'un vecteur de Fresnel[18] tournant   dans le diagramme de Fresnel[18] à l'instant  ,
           Remarque : bien que l'« affixe d'un vecteur de Fresnel tournant   étant de direction fixe relativement à l'axe   tournant à la vitesse angulaire  » alors que
     Remarque : le diagramme de Fresnel[18] à l'instant   dans le paragraphe « battements entre deux signaux d'amplitudes différentes » plus haut dans ce chapitre[48]
           Remarque : le diagramme de Fresnel à l'instant   utilise des « vecteurs de Fresnel[18] tournants repérés par rapport à un axe   en rotation à la vitesse angulaire  »
           Remarque : le diagramme de Fresnel à l'instant   de façon à ce que le vecteur de Fresnel[18]    et non   soit de direction fixe,
     Remarque : nous obtenons la même expression de signal résultant  

     Remarque : Pour qu'il y ait une correspondance exacte entre la méthode des grandeurs instantanées complexes et celle du diagramme de Fresnel[18] à l'instant  , il aurait fallu choisir l'axe   tournant à la vitesse angulaire moyenne   mais la conséquence aurait été qu'aucun des deux vecteurs de Fresnel[18] tournants   et   n'aurait été de direction fixe relativement à     tournant dans le sens   par rapport à   à la vitesse angulaire   et   tournant dans le sens   par rapport à   à la vitesse angulaire opposée    [49]  et l'avantage de conserver une symétrie entre les deux signaux n'aurait pas compensé le désavantage de n'avoir plus aucun vecteur de Fresnel[18] fixe  

Battements entre deux signaux sinusoïdaux d'amplitudes différentes

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     On considère deux signaux sinusoïdaux de fréquences voisines et d'amplitudes différentes « » avec « » pour lesquels
     on peut réitérer la méthode exposée dans le paragraphe « battements entre deux signaux sinusoïdaux de même amplitude » plus haut dans ce chapitre en l'adaptant si besoin est ;

     aux « signaux sinusoïdaux  » on fait correspondre les « grandeurs instantanées complexes  »[36] d'où
     le signal résultant « » étant défini comme « », on est donc amené à « évaluer la somme des grandeurs instantanées complexes  » ;

     comme précédemment on transforme les fréquences selon « », les « fréquences   étant très voisines, proches de leur moyenne  » ou,
     comme précédemment on transforme les fréquences selon « » en introduisant la différence de fréquence  [37] ;
     comme précédemment on peut alors réécrire les grandeurs instantanées complexes de façon plus symétrique selon « » ou,
     comme précédemment on peut alors réécrire en introduisant « » les « pseudo-amplitudes complexes » associées,
     comme précédemment on peut alors réécrire les grandeurs instantanées complexes de façon plus symétrique selon « » ;

     ensuite, on forme la somme des grandeurs instantanées complexes « »
     ensuite, on forme la somme des grandeurs instantanées complexes égale à une grandeur instantanée complexe de fréquence égale à la fréquence moyenne   et
     ensuite, on forme la somme des grandeurs instantanées complexes égale à une grandeur instantanée complexe de « pseudo-amplitude complexe » « » c.-à-d. la somme des « pseudo-amplitudes complexes associées à chaque grandeur instantanée complexe » « »[50]
     ensuite, on forme la somme des grandeurs instantanées complexes égale à une grandeur instantanée complexe dont le module définit la « pseudo-amplitude résultante »   et
     ensuite, on forme la somme des grandeurs instantanées complexes égale à une grandeur instantanée complexe dont l'argument définit la « pseudo-phase initiale résultante »   [51],
     ensuite, on forme le signal résultant pouvant alors être réécrit selon « » ;

     finalement les « » déterminées par   de « » valent :

  • « »[52] ou, avec   et en développant « » soit encore, avec la formule d'Euler[39] définissant le cosinus[40], «   » établissant que la « pseudo-amplitude »   de l'onde résultante « varie à la fréquence dite des battements égale à     de sa valeur minimale   à sa valeur maximale  » ;
  • « » nécessite l'écriture de la « pseudo-amplitude complexe résultante » sous sa forme algébrique[53], ceci donnant, après des transformations élémentaires[54], la forme algébrique de la « pseudo-amplitude complexe résultante »     dont on tire  , ces deux expressions permettant de déterminer la « pseudo-phase initiale résultante » et de constater que celle-ci est également périodique de fréquence égale à celle des battements  

Notes et références

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  1. Générateur Basse Fréquence.
  2. Dans le cas présent l'« enveloppe inférieure » du signal résultant est, en 1ère approximation, la symétrique, par rapport à l'axe des temps, de l'« enveloppe supérieure » de ce dernier.
  3. C.-à-d. la fréquence « quasi commune » de   et   mais on peut dire aussi que c'est la fréquence moyenne  .
  4. C.-à-d. la différence des fréquences de   et   soit